ft Ever Inkraven, Rukkia Ranje & Edelweiss Winterberger le jeudi 15 mars 2018
Ah, les longues journées froides. Le retour du printemps n'a pas sauvé Ever des vents gelés du nord, de la pluie et de l'ennui qui va avec. Être entouré de créatures plus magiques les unes que les autres perd beaucoup de son intérêt quand on est consciente qu'elles ne sont que l'invention de personnes derrière leur écran, ou pire : de simples PNJs. Au moins les personnages joués avaient des conversations intéressantes. Ever fait balancer ses pieds dans le vide, assise sur un sèche-linge où tournent les quelques vêtements qu'elle porte régulièrement et qu'elle lave plus souvent que les autres. L'endroit est vide, son esprit s'échauffe tout seul à la recherche d'une quelconque activité intéressante. Même la peinture ne la motive pas ce matin. Il lui faut quelque chose de plus intéressant.
D'un bond, elle se lève pour atterrir sur le carrelage, jette un œil autour d'elle. Elle a laissé son carnet dans sa chambre, et elle le regrette maintenant : ça lui fait des choses intéressantes à lire, parfois, ou au moins des discussions à tenir. Improvisant quelques pas de danse pour passer le temps, elle fige soudain son regard sur un message au mur. "Assurez-vous de bien fermer les portes des lave-linge". Et elle sourit.
Avec l'encre tiré de ses "cheveux", elle dessine plusieurs jetons de lavage (faut pas rêver, elle ne va pas payer, quand même) et en insère un dans chaque machine disponible. Oh, le plan est facile : un peu d'eau, beaucoup d'eau en fait, une panique générale, une fermeture temporaire des dortoirs. Non seulement ça l'occupe, en plus ça emmerde un peu le monde et, en prime, elle pourra peut-être faire annuler les cours et rentrer chez elle quelques temps, là où personne ne pourra la voir nager dans le lac près de sa maison en plein hiver, et donc où elle ne risquera pas de provoquer la panique. L'idée est encore meilleure maintenant qu'elle y pense.
Elle sifflote donc une chanson guillerette tandis qu'elle programme une par une les machines pour un lavage "intensif". C'est peut-être la chanson, le bruit des machines ou juste la focalisation de son cerveau sur le futur radieux provoqué par sa petite "blague", mais elle oublie qu'elle a laissé la porte ouverte et elle n'entend pas les pas dans le couloir qui mène à la buanderie. Mais personne n'a dit, non plus, que c'était une fille avec une bonne notion du danger.
Dernière édition par Ever V. Inkraven le Jeu 20 Sep - 13:35, édité 2 fois
Age : 16 ans Sexe : Race : Zmija Pouvoir : Pyrokinésie Classe : 2°A
I feel like doing somethin' stupid ft. Ever & Weiss
Ennui… Manque d’intérêt… Lassitude morale… Je m’ennuie putain. Je sais pas si c’est le lycée qui ne m’intéresse pas ou si c’est moi qui ne m’intéresse à rien, sûrement un peu des deux. En tout cas, ça va bientôt faire quatre heures que je tourne en rond et si ça continue comme ça, je vais vraiment finir par péter un plomb. Depuis que je suis scolarisé, je sais que je ne suis pas fait pour travailler. Depuis quand des personnes que je ne connais pas peuvent m’imposer un travail à faire ? C’est complètement insensé, et j’ai l’impression que seul moi le comprend. Ma scolarisation dans cet établissement n’a fait que confirmer ce fait. Et encore… je suis bien mieux ici, avec ma nouvelle apparence et mes pouvoirs. Il n’empêche que je m’ennuie.
Agacé par cet ennui permanent, je sortis de ma résidence en traînant les pieds, les sourcils froncés. Il faut que je m’amuse, ça me calmera. Rien de tel que d’aller emmerder une pauvre petite personne égarée dans les couloirs. Il faut savoir que ce qui m’amuse moi, n’amuse généralement pas les autres, et c’est ça le plus drôle. Les voir se tordre en quatre en me disant que ce n’est pas bien, que je fais du mal, que je devrais être gentil et respecter les autres. Tss… A chaque fois je dois me retenir de ne pas éclater de rire. Gentil, moi ? Seules les personnes complétement tarées le sont.
Souhaitant aller à l’intérieur de l’établissement, je traversai la cour extérieure. Mon regard se posa au pied d’un arbre, et un sourire fit son apparition sur mon visage. Sans même regarder autour de moi pour voir si quelqu’un m’observait, je marchai vers cet arbre si intéressant. Je m’accroupis à son pied, et tâtai le sol. La terre en dessous de mes mains semblait plus molle. Oui, c’est ici. L’une de mes nombreuses cachettes. Je commençai à gratter le sol de mes mains, me mettant de la terre sous les ongles. Un sourire encore plus grand apparu dès que mes doigts touchèrent une surface souple et lisse. Je pris en main l’objet et le déterrai d’un coup sec. Une bouteille d’eau innocente se trouvait entre mes doigts. En un sourire étincelant, je débouchai la bouteille et fit couler le liquide transparent au fond de ma gorge. A son contact, cette dernière se réchauffa.
Aaaaah putain qu’est-ce que c’est bon cette merde… Dis-je, les joues rougis.
J’imagine bien le glandu qui aurait trouvé la bouteille, et qui l’aurait bu croyant qu’il s’agissait d’eau. Vu le nombre de « bouteilles d’eau » que j’ai dissimulé un peu partout dans le campus, c’est peut-être déjà arrivé. Il faut que je me renseigne. Je me relevai, et me dirigeai vers l’établissement, afin de m’amuser encore plus. Plus j’avançai, plus j’avais chaud. J’avais encore beaucoup de mal à m’habituer à ma nouvelle chaleur corporelle. Ma bouche était sèche, j’avais besoin de boire. Pas de l’eau, c’est pour les faibles.
Je pris ma bouteille entre mes lèvres et avalai trois longues gorgées. L’alcool me brûla la gorge puis l’estomac. J’adore cette sensation. Ma tête commençait à tourner mais rien de bien méchant. Je montai les escaliers plutôt difficilement, dû à la chaleur que j’éprouvais. L’alcool n’arrangeait strictement rien.
Raaah… Pouvoir à la con… Fait trop chaud… Grognai-je, la langue pendante.
Une idée me vint soudainement en tête. Pas loin d’ici se trouvait une buanderie ou une salle de ce genre. Il devait sans doute y avoir de l’eau. Je pourrais plonger ma tête dedans. Plonger ma tête dans une machine à laver faisant tourner de l’eau froide… La joie.
Le pas mou et titubant, je continuai mon escale jusqu’à la salle tant attendue. C’était comme si une hallucination noyait mon esprit : je voyais de l’eau par terre, couler jusqu’à mes pieds, comme si elle venait me voir d’elle-même. J’ai le pouvoir de contrôler l’eau en plus du feu ? Mais c’est génial ! Un rire violent me prit et me déséquilibra. La bouteille que je tenais faiblement dans mes mains tomba au sol et roula jusqu’à l’intérieur de la salle, là où l’eau venait.
B-Bordel… Bouteille de mes deux… Grognais-je, la voix rocailleuse.
J’avançai comme je pus vers la salle et aperçu une personne qui avait l’air de faire un truc illégal. Une seconde vague de chaleur m’enveloppa et me fis grogner. Avec des gestes totalement flous et désordonnés, j’ôtai mon tee-shirt me retrouvant torse nu. En une fraction de seconde, ma peau nue rencontrait l’eau fraîche qui s’écoulait sur le sol. Mon visage se radoucit et un sourire de satisfaction vint prendre place sur mes lèvres.
Je me tournai afin de me retrouver sur le dos, pour que celui-ci profite également de la fraîcheur de l’eau. Tâtant le sol de ma main, je tombai sur ma bouteille, je l’ouvris et l’amenai à mes lèvres. Je bus une longue gorgée et sentis ma gorge brûler. Les yeux fermés, je tendis mon bras qui tenait la bouteille derrière moi, à l’aveuglette.
T’en veux ? Si c’est toi qui a foutu de l’eau partout, j’te dois bien ça… Marmonnais-je la bouche pâteuse, à la personne qui se trouvait dans la même pièce.
Edelweiss L. Wintenberger
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Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
ft Ever Inkraven, Rukkia Ranje & Edelweiss Winterberger le jeudi 15 mars 2018
Booooon, c'est le moment de récapituler. Ever fixe un instant le garçon qui vient d'entrer. Cheveux noirs, petites cornes, air un peu flippant, que se roule dans l'eau comme si on venait de lui offrir une piscine par 40 degrés, alors qu'il fait genre... froid. Bon, question du jour : est-ce qu'un PNJ peut avoir autant de personnalité et de spécificités ? Réponse automatique dans son cerveau : non. Ou en tout cas pas au point de se mettre torse nu dans la flotte. Torse nu qu'elle ne se prive pas pour reluquer quelques secondes, d'ailleurs, après tout ça n'engage à rien, ce n'est pas comme si elle le touchait et elle n'a jamais été connue pour sa discrétion. S'il s'expose, il assume qu'on puisse regarder.
Enfin bon, ceci n'est qu'un détail. Le point important, c'est surtout qu'il a l'air complètement défoncé – enfin bourré, mais l'idée est la même – et qu'il lui tend une bouteille d'eau qui n'en est probablement pas. Bon, d'un côté, ça explique le comportement – se rouler dans la flotte par terre, tout ça.
» Ça t'arrive souvent, de te baigner dans des flaques d'eau ? demande-t-elle sans refuser la bouteille pour autant.
Elle l'attrape pour boire une gorgée, après tout pourquoi se priver, tout en songeant que cette journée va peut-être devenir intéressante, finalement. En dehors du fait de remplir les dortoirs de flotte pour se ménager quelques jours de vacances, bien sûr. Une espèce de cri dans une langue inconnue (relativement inconnue, en tout cas, parce que la première phrase est assez facile à comprendre) la détourne de ses pensées positives. Elle tourne la tête pour apercevoir une fille, une totale inconnue pour le coup, et réalise en un quart de seconde ce qui lui pend au nez.
Calcul facile : elle vient de mettre toutes les machines à laver en marche avec les portes ouvertes dans le but de provoquer une inondation suffisante pour fermer les dortoirs ou au moins mettre un peu le bazar côté administration. Elle a une bouteille en main qui, rien qu'à l'odeur qu'elle dégage, trahit probablement à des kilomètres le mensonge qu'affiche l'étiquette "eau minérale" collée dessus. Un type de sa classe de magie (elle le reconnaît, maintenant, mais ils sèchent les cours en alternance l'un et l'autre alors elle le voit peu) est en train de se rouler par terre avec au moins quinze grammes d'alcool dans le sang, à moitié nu et facilement affiliable avec elle parce qu'ils sont censés être (parfois) camarades de classe. Bon. Pas le genre de situation sans danger dont on se sort en laissant partir de potentiels témoins.
Elle sourit en essayant d'avoir l'air un peu moins psychopathe que ses pensées, et la phrase qu'elle s'apprête à prononcer, ne le laissent croire.
» Attends, attends, ne t'en va pas si vite.
Il faut qu'elle trouve un moyen de s'assurer son silence. Pas de façon... violente ou définitive, elle n'est pas tarée non plus, mais au moins de quoi la mouiller dans l'histoire... façon de parler, vu qu'elle a déjà les pieds plein de flotte, mais c'est une autre histoire. Le but est juste d'instaurer un équilibre de la terreur pour qu'elle ne les dénonce pas, mais ça risque d'être assez difficile. Les idées lui manquent.
Pour l'instant, elle saute de son sèche-linge pour poser pied à terre, s'avançant vers la nouvelle arrivante au rythme du flic-floc de ses chaussures. Elle va devoir les changer vu qu'elles sont un peu ruinées mais bon, au pire elle s'en dessine sur mesure.
» Tu n'as pas l'intention d'aller nous dénoncer à quelqu'un, si ?
Dans le pire des cas, Ever dessine assez vite pour lui passer un lasso à la cheville ou autour de la taille et l'empêcher d'aller plus loin. Ou faire apparaître une grille en fer forgé au bout du couloir, mais c'est un peu plus destructeur et un peu plus définitif, comme fermeture. Cela dit, si la jeune fille essaye de s'enfuir en courant, définitif ou pas, elle mettra une grille en travers de sa route... et elle trouvera comment la retirer plus tard. Ce serait peut-être plus simple de simplement se mettre entre elle et la sortie.
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I feel like doing sometin' stupid ft. Ever & Weiss
La jeune fille me prit des mains la bouteille que je lui tendais. Je grimaçai quand mes doigts se refermèrent sur du vide. Pourquoi je lui avais offert déjà ? Quelle idée… Elle est à moi cette bouteille… Cela dit, l’eau froide me faisait tellement de bien que j’oubliai rapidement et me concentrai sur cette douce sensation. Quand je fermais les yeux, ma tête tournait comme si j’étais en mer sur une petite barque.
La voleuse d’alcool me demanda si ce que j’étais en train de faire, c’est-à-dire me rouler dans l’eau tel un chien errant, était dans mes habitudes. Je fis rouler mes yeux. Ce genre de question…
Voulant illustrer mon prochain propos, je tendis mon bras vers le plafond et claquai des doigts une fois, sans que rien ne se passe. Je grognais puis réessayai deux autres fois de suite. La troisième fois fut la bonne : une longue flamme s’alluma entre mes doigts.
- Mon corps entier est un brasier. Avec cette merde d’alcool j’ai l’impression de cramer. Alors du coup bah… bah je m’étale dans le froid et ça va mieux. Dis-je, la voix devenue totalement rauque.
Je remuai mon poignet afin d’éteindre la flamme, et commençai à me relever un peu. Mes cheveux déjà tout ébouriffés et emmêlés, étaient maintenant trempés et ne ressemblaient plus à rien. Je me relevai en titubant vers l’arrière, et entrepris un pas vers l’autre occupante des lieux.
- T’as d’autres questions… ? Grognai-je les sourcils froncés.
Soudain je vis l’objet qu’elle avait dans la main. C’était une bien belle bouteille qui m’avait tout l’air de ressembler à une bouteille illégale.
- Hey ! Hey… Hey donne-moi ça toi. J’attrapai la bouteille d’une main pas sûre et la lui pris des siennes.
Je la portai à mes lèvres, et souris.
- Tu n'as pas l'intention d'aller nous dénoncer à quelqu'un, si ?
Je n’avais absolument pas remarqué la présence rapide de l’autre personne, qui avait accouru loin de nos regards. Mais à cette phrase, mes yeux se posèrent sur la jeune fille qui venait de dire ces mots. La voyant regarder du côté de la porte, je suivis son regard.
Oh mais je la connais elle ! Il me semble… Ce doit encore être quelqu’un d’absolument pas intéressant et stupide comme ses pieds… Une demoiselle blonde se tenait devant la porte d’entrée de la buanderie, elle n’avait apparemment pas du tout envie de rester. Peu m’importait son point de vue, j’avais simplement entendu quelque chose qui ne me plaisait pas du tout. Je ne supporte déjà pas les personnes en temps normal, mais celles qui se croient plus intelligentes et meilleures que les autres (moi je suis carrément comme ça, mais c’est pas pareil…) en allant dénoncer le plus de choses possible, je les défonce.
M’approchant de la plus petite, je me tenais à elle pour rester assez immobile. Elle devait sans doute sentir la chaleur beaucoup trop intense qui se dégageait de moi. Je posai mes yeux dilatés dans ceux de la blonde.
- Attends quoi ? Comment ça tu vas nous dénoncer ? Tu vas me dénoncer, moi ? Je partis d’un rire mauvais. Essaie un peu tiens.
Edelweiss L. Wintenberger
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Désolée d'avoir prit tant de temps pour répondre ^^' Comme je dessine mon vava pour l'event je l'ai fais passé en priorité pour pouvoir me lancer dedans sans trop tarder :) En tout cas j'espère que ça vous va comme réponse o/
Ever V. Inkraven
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ft Ever Inkraven, Rukkia Ranje & Edelweiss Winterberger le jeudi 15 mars 2018
Ah, il crée du feu. Ever regarde le jeune homme étalé dans l'eau et la flamme qui brûle doucement au bout de ses doigts. Effectivement, même si sa réaction semble vraiment, vraiment très étrange, ça explique en partie son besoin de fraîcheur. Même si...
» Tu pourrais arrêter de boire de l'alcool, tu aurais peut-être moins chaud.
Une constatation dite sur un ton tellement neutre qu'il aurait fallu être vraiment susceptible pour y voir un soupçon moralisateur. Elle n'est pas là pour juger ce que font les gens de leur temps, après tout, raison pour laquelle elle lui redonne la bouteille sans le moindre soupçon de protestation ou de réaction. Qu'il boive, si ça lui chante, d'autant qu'elle a un problème plus urgent à régler en la personne de cette jeune fille un peu trop pressée de partir. Non, non, non. Elle ne peut pas la laisser s'en aller comme ça, et ses excuses ne sont pas les plus convaincantes du monde. Oui, effectivement, utiliser un lave-linge est impossible, mais ce n'est pas une raison pour avoir l'air si paniquée. D'autant qu'elle a l'air d'une file sage, le genre qui va s'empresser d'aller les dénoncer si quelqu'un lui demande ce qu'elle a vu. Mauvais.
Ever fronce les sourcils lorsque son camarade s'appuie sur son épaule comme si elle n'était qu'un vulgaire poteau, mais elle garde son regard fixé sur la jeune fille. Elle ne cherche pas à repousser le jeune homme, aussi, parce qu'elle a perçu la colère rampante dans sa voix et qu'elle n'a pas envie d'en faire les frais. En fait, pas spécialement envie que qui que ce soit en fasse les frais : c'est une chose de faire des conneries, c'en est une autre d'être responsable de blessures. Et vu qu'aucun des deux n'a l'air d'être un PNJ, c'est une raison de plus pour éviter la violence.
» Seulement t'en aller ?
Oh, elle la croit. La nouvelle venue a l'air terrifiée, assez pour s'enfuir en hurlant. L'effet inverse de ce qu'Ever recherche, en somme. Elle la regarde en ouvrant la bouche comme si elle voulait dire quelque chose, mais aucun mot n'en sort. Puis elle se met à courir.
Nonononon. Hors de question. Ça ne peut pas arriver. Dans un sursaut de panique, Ever chasse son camarade de son épaule pour attraper un pinceau et le tremper dans l'encre de ses cheveux en quatrième vitesse, dessinant sur sa main une grille si brouillon qu'elle se demande un instant si cela va fonctionner. Une silhouette vaguement féminine devant la grille pour figurer l'emplacement. Ever pousse un soupir de soulagement lorsqu'une herse surgit de nulle part, bloquant l'accès au couloir à quelques pas à peine de leur trouble-fête. De quoi la bloquer dans sa course, même si la dessinatrice se félicite d'avoir ajouté cette silhouette au dernier moment : si la herse était apparue entre eux et la fille, ou directement sur la fille, la situation aurait été... problématique, inextricable même.
À pas lents, Ever s'approche, rangeant son pinceau dans la poche arrière de son jean après s'être assurée que son camarade n'avait pas trop souffert d'être dégagé de cette façon – et n'était pas trop énervé. Incapable de le définir, cependant, elle s'approche tout de même de son autre camarade. L'autre trouvera un moyen de s'en remettre, ce n'est pas comme si elle l'avait frappé, elle la juste privé de son appui.
» En fait, la situation est simple : je ne te fais pas confiance. Tu as l'air d'être le genre de fille qui va se précipiter vers le premier prof venu pour aller appeler à l'aide et nous dénoncer, et je ne tiens pas à avoir des problèmes à cause de toi.
Elle est vaguement consciente d'être intimidante, effrayante peut-être. Elle s'adosse au mur en croisant les bras.
» Alors je ne peux pas te laisser partir, tu vois ?
Ever écarte un des tentacules qui persiste à revenir devant son visage, le passant derrière son épaule en poussant un soupir. Une situation déjà inextricable, en y pensant, puisqu'elle ne peut pas la laisser partir, mais qu'elle n'a rien pour la dissuader de les dénoncer au moment où ils devront sortir – car ça finira par arriver, ils ne peuvent pas rester éternellement enfermés dans la buanderie, quelqu'un finira par se pointer. Et si c'est un prof, ça rendra la peur d'être dénoncée obsolète.
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ft Ever Inkraven & Edelweiss Winterberger le jeudi 15 mars 2018
Aïe. Ok, ça c'était pas prévu. Ever ne s'attendait pas vraiment à ce que la jeune fille courre la tête la première dans la grille, elle pensait que celle-ci aurait le temps de la remarquer, même brutalement, quitte à se figer d'un coup et à glisser dans l'eau. Mais ça ne l'empêche pas de faire quand même son petit speech intimidant. Enfin, relativement intimidant, mais vu qu'elle vient de faire apparaître un herse littéralement sous son nez, Ever est à peu près sûr qu'elle peut paraître facilement intimidante. En vérité, la peur d'être dénoncée et d'avoir – encore – des problèmes l'empêche de rationaliser la situation. Car réelle ou pas, si elle finit renvoyée de l'école, elle devra bel et bien affronter des problèmes trop compliqués pour elle. Même s'ils sont scénarisés. Et ça, c'est quelque chose qu'elle veut éviter à tout prix. Quitte à se rendre coupable de prise d'otage, parce qu'à bien y réfléchir c'est un peu ce qu'elle est en train de faire. Elle regrette à nouveau d'avoir laissé son carnet dans sa chambre. Elle a la sensation qu'elle y aurait peut-être trouvé une solution. Avec un soupir, elle essaye de trouver un moyen de se sortir de cette situation. D'autant plus que le silence de la jeune fille est tout sauf rassurant. Elle avait bien l'intention de les dénoncer, alors ? En fin de compte, Ever s'estime heureuse d'avoir matérialisé cette grille.
Le bruit d'une chute derrière elle la fait soudain sursauter. Bang. Plouf. Elle se retourne subitement pour voir que son partner in crime s'est effondré purement et simplement. Ah. Peut-être qu'il avait vraiment besoin de son appui. Un instant, elle hésite entre le rire, la pitié et un soupçon d'angoisse. Il a la tête dans l'eau, non ? Il faudrait peut-être le retourner avant qu'il se noie. L'adolescente pousse un soupir avant de jeter un œil vers son otage. Bah, elle n'ira pas bien loin. Non, vraiment, elle ne peut pas laisser quelqu'un se noyer, alors elle fait demi-tour juste le temps de tourner le visage de son camarade vers le haut et de chasser l'eau de son visage, qui pourrait l’étouffer. Ensuite... ensuite, ça ne résout pas son problème. Ou peut-être que si.
La chute de son camarade alcoolisé a eu le mérite de remettre un peu son cerveau en marche et de le sortir de la boucle "je vais me faire choper" dans laquelle il était bloqué. Elle se rapproche de la jeune fille mais s'immobilise à quelques pas d'elle en constatant qu'elle saigne. Ah ouais, violent le choc contre la grille. Continuant son élan d'altruisme pour la journée – si l’intimidation n'a pas marché, tenter l'inverse – elle fouille ses poches, ne trouve rien, pousse un grognement avant de se servir de son pinceau et de dessiner un mouchoir dans le creux de sa main. Au moins a-t-elle réussi à maîtriser son pouvoir sur les petits objets, et un véritable mouchoir apparaît entre ses doigts. Elle le tend à la jeune fille en soupirant.
» Tiens, tu pisses le sang.
Oui, on a fait mieux comme façon de le dire, mais elle n'a pas envie de se prendre la tête avec "l'art d'être diplomate pour les nuls". Tant que le message passe, après tout. Avec un nouveau soupir, Ever s'adosse contre le mur du couloir en croisant les bras, la tête baissée dans une intense réflexion. Des idées germent dans son esprit, mais toutes impliquent la complicité d'une fille à qui elle vient peut-être de péter le nez, probablement pas la nana la plus coopérative du monde. Et comme il lui faudra ouvrir la grille à un moment ou un autre, elle réfléchit aussi en même temps à une façon de se débarrasser de son dessin – la chose à laquelle elle pense toujours trop tard par excellence. Le lasso aurait été une solution plus simple à effacer.
» Bon, il faut qu'on trouve une solution pour ce sortir de ce nœud d'intrigue.
Son regard va de la fille au corps évanoui du garçon. En vérité, son cerveau carbure sur un sujet simple : est-il un pnj ? Si c'est le cas, elle peut simplement rejeter les torts sur lui, après tout, il n'est qu'une apparition temporaire. Et, encore une fois, elle maudit l'absence de son carnet. Vraiment, il faut qu'elle se rentre dans le crâne de ne jamais le laisser traîner, de l'emporter avec elle partout. À bien le regarder, elle est à peu près sûre qu'on la croira facilement si elle affirme qu'il est responsable. Ou si elle s'efface purement et simplement de l'équation. À vrai dire, c'est la seule solution qu'elle peut apercevoir.
» Tu comptes vraiment nous dénoncer?
C'est une question. Calme. Posée. Elle veut se mettre d'accord sur une version, mais elle sent que convaincre cette fille de mentir ne sera pas simple. Si c'est seulement possible.
Edelweiss L. Wintenberger
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Ever pousse un soupir avant de hausser les épaules. Comme elle s'y attendait, la coopération semble totalement impossible. En plus de refuser son mouchoir avec l'air effronté qu'Ever elle-même réserve d'ordinaire aux professeurs qui se pensent capable de lui donner des ordres en dehors de leur salle de classe. Elle peut au moins lui reconnaître qu'elle a du cran – relativement, vu qu'elle essayait de s'enfuir il y a à peine cinq minutes – mais c'est une qualité qui ne l'arrange pas, sur le moment. Elle aurait préféré qu'elle s'effondre en larmes en la suppliant de la laisser partir si elle ne la dénonçait pas. Mais est-ce qu'elle l'aurait cru ? Sans doute pas. L'impasse reste une impasse.
Elle a l'air décidée à se murer dans le silence. Oh, mais il est hors de question qu'elles attendent tranquillement qu'un professeur arrive. Un instant, Ever songe à simplement l'assommer et à faire passer le garçon effondré dans l'eau pour le responsable. Après tout, qui soupçonnera-t-on entre la fille paniquée qui remonte en criant qu'un de ses camarades a fait quelque chose de grave, ou le gars visiblement ivre avec encore sa bouteille d'alcool avec lui ? Mais bon... Ça n'empêchera pas la fille de la dénoncer après coup et elle risque d'avoir deux fois plus de problèmes. Dommage, ça aurait été la solution la plus rapide au problème. Malheureusement Ever a une tête trop reconnaissable pour se permettre quelque chose du genre. "Une fille avec des tentacules sur la tête", ça ne s'applique pas à grand monde à part elle. D'autant plus qu'il n'y en a pas cinquante mille non plus qui peuvent faire apparaître une grille de nulle part.
» C'est vrai, mais rien ne dis que je le suis, moi.
Pas fautive, et alors ? Ça ne résoudra pas leur situation, et ça ne répond même pas à sa question. Enfin si, en partie. Elle avait bien l'intention de les dénoncer, sinon elle aurait simplement secoué la tête histoire de nier et de ne pas avoir de problèmes, non ? Évidemment que c'est elle qui a inondé la buanderie, elle est même bien plus responsable que le type qui s'est juste pointé pour boire, se tremper dans la flotte et s'effondrer. Mais la vérité n'est qu'un tissu textuel, une histoire racontée de l'extérieur. Rien qui ne se tord pas facilement avec deux-trois coups de crayons bien placés.
» Je ne suis qu'une pauvre gamine manipulable qui s'est fait entraîner dans un plan dangereux par un garçon menaçant.
Ses gestes démentent un peu trop ses paroles, tandis qu'elle retourne s'approcher de leur camarade effondré dans l'eau, pour s'accroupir à côté de lui. Un garçon assurément démoniaque, ou quelque chose d'approchant. Vraiment, vraiment facile à faire passer pour le méchant de l'histoire. Si seulement son otage pouvait se montrer un peu plus coopérative. Elle l'observe un moment, indifférente à l'eau qui monte jusqu'à ses chevilles. C'est son élément naturel, après tout.
» Regarde-le, franchement. Il ne te fait pas peur, à toi ? Tu aurais tenté de le contrarier ?
Bien sûr que son histoire est fausse, elle ne s'attend pas à ce que l'autre y croit. Elle veut juste pouvoir en tirer un semblant d'assentiment, mais elle n'espère pas grand chose. Si l'autre a décidé de se murer dans le silence, elle n'en tirera rien. Ever se redresse et fait quelque pas dans l'eau, réfléchissant au rythme du flic-floc de ses chaussures.
» Maintenant qu'il est dans les pommes, on pourrait juste partir. Si facilement..., souffle-t-elle en jouant avec l'eau à ses pieds.
Elle pourrait la menacer, lui promettre les pires choses si elle n'accepte pas sa version ou si elle ne s'y tient pas en face des profs, mais pour l'instant elle essaye juste d'entretenir son propre espoir qu'elle ne restera pas enfermée là jusqu'à la fin de temps. Quoique, à vrai dire, elle pourrait juste dessiner un trou dans le mur, s'en aller, et refermer le trou derrière elle. Ça laisserait deux idiots seuls dans la flotte. Avec une grille en fer forgé qui porte sa signature. Dommage, ça aurait pu être un bon plan.
Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
Avarice
Colère
Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
ft Ever Inkraven & Edelweiss Winterberger le jeudi 15 mars 2018
Bon. Ever est visiblement tombée sur la fille la plus bornée et la moins coopérative de toute l'école. Impossible de lui faire prononcer le moindre mot et donc, par extension, de l'empêcher de les dénoncer. Enfin surtout de la dénoncer elle, parce que le pnj ivre mort sur le sol, elle s'en fiche un peu beaucoup. Il a fallu qu'elle se coltine une nana incorruptible à souhait, sûrement une de ces fichues Purity... quoique, bornée comme elle est, il y a moyen qu'elles partagent le même cristal. Un comble pour une fille qui ne veut rien avoir à faire avec elle. Ever pousse un soupir en croisant les bras. C'est une impasse totale. Si son "crime" n'était pas aussi signé, elle se serait probablement enfuie en creusant un trou dans le mur, mais l'intérêt est nul avec cette fille qui peu la décrire facilement et la grille apparue au milieu de nulle part. Elle aurait presque pu taguer son nom dessus, tant c'est évident. Un nouveau soupir, qui permet probablement de battre son record de soupirs en une heure ou deux, puis elle ouvre à nouveau la bouche pour une dernière tentative.
» Tu... » Edelweiss ? Que se passe-t-il ici ? Qui est avec toi ?
Et... merde. Instinctivement, Ever recule d'un pas en apercevant la silhouette d'une prof derrière la grille. Plusieurs idées lui effleurent l'esprit. Kidnapper la fille, Edelweiss donc, contre la promesse de non-punition ? Non. Promesse trop facile à rompre une fois qu'elle l'aura relâchée, et elle risque même de prendre plus encore. S'enfuir ? Déjà considérée, déjà rejetée, encore plus maintenant qu'un prof l'avait clairement vue et pouvait l'identifier.
» Pourquoi y a-t-il une grille ici ?
Ever serre les dents et jette un regard mauvais à sa camarade. Aucun doute qu'elle racontera la vérité sans rien omettre, mentir est donc une option compromise. Qui que soit cette fille, vu son comportement d'enfant sage, elle sera forcément plus crédible que la gamine délinquante qui a déjà posé des problèmes. Le temps que les explications se fassent, Ever adopte donc la technique de sa camarade : le silence. Elle s'adosse sur un mur en croisant les bras jusqu'à ce que sa patience s'effrite.
» Bon, poussez-vous.
Elle leur laisse à peine le temps d'obéir avant de commencer à dessiner sur le mur. Pas la peine de s’embarrasser de détails ou de créativité, elle se contente de tracer les contours d'une explosion devant un croquis rapide de la grille. Une part d'elle espère que son pouvoir fera encore des siennes mais non, il semble se montrer beaucoup trop coopératif, aujourd'hui ; un bruit fort retentit alors que le centre de la grille vole en éclat, creusant une ouverture assez grande pour passer. D'un pas rageur, Ever retourne chercher son carnet avant de sortir, sous escorte, sur un dernier regard noir à Edelweiss. Elle aurait pu faire un effort, quand même. Ça ne lui coûtait rien. Tss.
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