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[Event multimix] Rencontre fortuite

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Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
  •  Avarice 
  •  Colère 

Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
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Mer 5 Aoû - 16:35
Rp Terminé
Race : Salamandre
Pouvoir : Pandore




Rencontre fortuite




Les yeux face au vide et les jambes légèrement tremblantes, la jeune fille se sentait absorbée par cette sensation dévorante. Elle avait cette impression qu'elle pourrait s'effondrer sur elle-même à tout moment, comme si ses propres forces ne la supportaient plus. Edelweiss revoyait l'attirance du sol, cette sensation de tomber et d'être engloutie par un ciel si sombre qu'elle ne savait même plus distinguer où en était sa limite. Elle avait déjà ressenti cela. Ce vide mordant qui donnait simplement l'impression de mourir. En fermant les yeux, elle pouvait revoir la lune qui l'observait depuis la fenêtre de la salle de bain tandis qu'elle laissait la lame du rasoir l'emporter. Elle subissait encore la mort de Juwelen et l'impression atroce que son âme se déchirait en deux. Elle arrivait à retracer le chemin des sous-sols de Brixton, sentir encore le monstre de Rédouane contre elle, le froid du blizzard de Jodie, la lame de Melody, son propre pouvoir retourné contre elle. Elle pouvait ressentir la chaleur dans sa poitrine qui avait précédé la première manifestation de son pouvoir pour finalement accrocher à son corps une blessure qui ne lui appartenait pas. Et elle pouvait aussi revoir ce garçon qui l'avait sans cesse harcelé au collège, face à elle, les mains autour de son cou.
En y réfléchissant, toute sa vie ne fut qu'une succession de souffrance. Bien trop longtemps elle avait ressenti cette drôle de sensation de tomber sur soi-même pour ensuite être engloutie par une masse noire, sans forme, sans début ni fin. Pourtant... Elle était encore là aujourd'hui.

- Il semble que vous n'y ayez pas sombré. Une âme charitable vous a tiré des tréfonds ? Ou de la magie ?

Edelweiss rouvrit les yeux tandis que l'homme la tirait hors de son introspection. Elle posa ses iris de pluie sur lui, d'abord silencieuse. Elle aurait pu y sombrer bien des fois mais... il avait raison. Au final, son cœur battait encore. Mieux, il ne se contentait plus de simplement la maintenir en vie, il vibrait pour quelqu'un. Un fin sourire se dessina sur ses lèvres en repensant à Naomi puis Nia.

- Je dirais plutôt... un miracle.

Sa colocataire et sa petite amie, ennemies de toujours et pourtant alliées ce jour là. Oui, le mot "miracle" était sûrement approprié. Edelweiss ignorait encore comment Juwelen, Nia et Naomi avait pu la trouver à temps, sur le fil du rasoir. Elle ignorait également comment le pouvoir de sa petite amie avait trouvé assez de puissance sans la présence de sa sœur pour la sauver.

- Ceux qui nous arrache aux ténèbres valent tout l'or du monde, pas vrai ?

Doucement, la jeune fille acquiesça. Elle avait le sentiment que lui aussi, il avait trouvé refuge dans l'amour d'une personne. Que lui aussi il avait quelqu'un qui compter plus pour lui que sa propre vie. L'homme soupira pour lever les yeux vers le ciel. Il semblait pensif, perdu dans son propre esprit pendant un petit instant et la demoiselle resta silencieuse. Elle ne voulait pas briser ou effleurer les bribes de ses pensées.
Il glissa finalement ses mains dans ses poches en posant ses yeux bicolores sur la jeune fille.

- C'est pour ça que vous aviez peur de moi ?

Il l'avait donc remarqué... Edelweiss eut un sourire embarrassé. Elle aurait préféré agir normalement, que sa peur ou ses doutes passent inaperçu mais elle s'était visiblement trompée.

- Je pense au fond, que j'ai peur de beaucoup de monde... Et puis...

Un petit souffle de vent interrompit sa phrase, faisant s'envoler ses cheveux. Par réflexe, elle ferma les yeux pour ne pas se prendre quelques poussières. Puis elle glissa une main dans ses mèches de miel pour se recoiffer tout en rouvrant ses paupières.

- Ces âmes charitables qui m'ont sorties des ténèbres... Je ne veux plus les voir pleurer. C'est sûrement idiot mais j'ai peur qu'il m'arrive quelque chose et qu'elles ne soient pas là.

Ses yeux se baissèrent légèrement pour observer le gris du toit dans une expression pensive. Elle soupira doucement avant de reprendre un peu plus bas.

- Je ne veux plus les rendre tristes...

Elle souffla un coup avant de relever les yeux.

- Est-ce que vous aussi, vous ressentez la même chose?


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Mer 5 Aoû - 17:13
Rp Terminé
Egon Esper
PNJ |:| Joué par Martel
Sexe :
Taille : 1m78
Race : Inconnue
Pouvoir : Inconnu

Un miracle, hein. Elle avait eu de la chance, d'une certaine façon? Lui n'avait pas hérité d'un miracle, mais d'une malédiction, une capacité mortelle qui avait instantanément réduit à néant ses chances de vivre. On ne lui avait pas laissé l'occasion de découvrir un miracle pour qu'il s'en débarrasse lui-même, pas non plus celle de contrôler la mort qui lui collait à la peau. On l'avait laissé dépérir dans les ombres dont personne n'avait eu envie de le sortir. Personne sauf elle. Et on avait déterminé qu'il était dangereux, trop dangereux pour le monde. Il ne faisait, dans le fond, que leur donner raison. Ils avaient créé le monstre qu'ils devaient combattre aujourd'hui.

Silencieux, sans l'interrompre, Egon écouta les paroles de la jeune fille qui lui faisait face. Peur de beaucoup de monde, hm... Elle avait changé sa détresse en peur de la même manière qu'il avait changé la sienne en haine. Vingt ans d'immobilité forcée lui avaient donné tant d'occasions de réfléchir, de fomenter des choses nourries par la colère. Ils auraient sans doute mieux fait de le tuer, plutôt que de l'enfermer. Mais ils avaient fait l'erreur de croire qu'ils pourraient le contenir, que leurs prisons étaient inviolables, que personne ne viendrait jamais lui venir en aide.
Ils avaient eu tort.

- Peut-être bien...

Avait-il peur de rendre Ylivia triste ? Non, il avait peur de la mettre en danger. Depuis qu'elle avait osé braver les prisons pour l'en sortir, il ne se passait pas un instant sans qu'il songe aux risques qu'elle courait en restant à ses côtés. Mais malgré les vingt ans de séparation, malgré le danger, elle était restée. Leur amour n'avait été que renforcé par la souffrance commune, mais il sentait qu'elle ne partageait pas toujours sa colère. Qu'elle aurait sans doute préféré qu'il se tienne à l'écart de Londres, qu'ils fuient ensemble en laissant tout ça derrière eux. Pourtant, elle l'aidait malgré tout.

- Mais j'ai aussi peur de la perdre. De lui faire prendre des risques par ma faute. Elle sacrifie toujours beaucoup pour moi...

Elle aurait pu l'oublier. Vivre sa vie sans lui, trouver quelqu'un d'autre. Au lieu de ça, elle avait consacré de longues années à essayer de trouver la meilleure manière de le libérer et de le sauver. Soupirant, Egon chassa une mèche qui lui barrait la vue. Il racontait sûrement trop de choses à cette enfant, mais ce n'était pas comme si elle représentait une menace. Elle ne savait pas qui il était, et elle avait entre les mains des pouvoirs qu'elle ne maîtrisait pas. Et elle avait plus l'air de chercher à le comprendre qu'à le combattre.

- Vous avez raison d'éviter le danger, surtout en ce moment. Le monde n'est pas vraiment sûr, mais Londres encore moins.

Est-ce que cette peur de rendre ses amies tristes serait suffisante pour qu'elle ne vienne pas risquer se vie de façon inconsidérée ? Pourquoi en doutait-il autant..?
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Edelweiss L. Wintenberger
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Mer 5 Aoû - 20:12
Rp Terminé
Race : Salamandre
Pouvoir : Pandore




Rencontre fortuite




Edelweiss se trompait peut-être. Il y avait tellement de sentiments qui pouvaient l'envahir lorsqu'elle pensait aux personnes qui lui étaient chères alors, sûrement, lui aussi aurait beaucoup de mots à mettre sur cette émotion. Mais pour l'instant et par dessus tout, elle ne voulait plus les voir pleurer. L'image de leurs larmes suffisait à lui enserrer la poitrine d'une sensation de froid brulant. Alors... Il fallait qu'elle leur évite des peines et misères pour simplement les voir sourire et s'épanouir. C'était son rôle désormais. On lui avait donné ne nouvelle chance, on l'avait sauvé. Il y avait sûrement une raison à cela. Et cette raison était pour elle évidente. Maintenant, elle avait une dette envers Nia et Naomi. Elle avait un devoir qu'elle n'abandonnerait sous aucun prétexte. Et elle savait au fond d'elle que pour atteindre ce but qu'elle c'était fixé, elle devrait rester en vie et faire attention à elle.  

- Peut-être bien... Mais j'ai aussi peur de la perdre. De lui faire prendre des risques par ma faute. Elle sacrifie toujours beaucoup pour moi...  

Un sourire triste effila les lèvres d'Edelweiss en repensant aux fois où elle avait mit ses amis en danger. Depuis le début, elle avait toujours été la fille à protéger. Celle un peu faible de caractère, trop passive ou maladroite. Parfois elle se demandait comment elle pouvait autant aggraver une situation déjà délicate. Après tout, elle avait rouvert les blessures de Nia à Halloween sans même le vouloir. Et lorsqu'elle essayait d'être forte, il fallait finalement venir la sauver. Il y avait des jours où elle rêvait de force et d'audace. Il y avait des jours où elle rêvait d'être à la hauteur de tous ceux qu'elle admirait. Et il y avait des jours où elle rêvait de pouvoir les protéger aussi. Mais elle était trop faible. Alors elle ne pouvait que prévenir ou guérir. Naomi, Nia ou Léandre avaient assez de courage pour combattre le destin lui-même. Elle, elle n'avait fait que le subir jusque là.

- Oui, je vois de quoi vous parlez...

Il poussa un soupir en écartant une mèche de son visage. Il semblait préoccupé.
Edelweiss l'observa avec bienveillance. Au fond, ils se ressemblaient. Elle avait eu peur de lui, un long moment. Maintenant elle se sentait proche de son âme. Leurs passés étaient différents mais le résultat similaire. Parce qu'au final, ils avaient la même expression dans le regard. Les mêmes peurs concernant leurs proches. Et ils étaient là, sur un toit bafoué par le vent, à échanger quelques mots flous. Finalement, ni l'un ni l'autre n'avait réellement parlé de leur passé ou de leur entourage avec précision mais c'était déjà suffisant. Il y avait une sorte de compréhension mutuelle étrange et mystérieuse. Comment en étaient-ils arrivé là? Au début, l'un mentait et l'autre tenter de fuir. Les choses étaient ironiques parfois...

- Vous avez raison d'éviter le danger, surtout en ce moment. Le monde n'est pas vraiment sûr, mais Londres encore moins.

Il le lui avait déjà dit, mais la jeune fille était touchée par son inquiétude. Ou son conseil, peut-être? Beaucoup étaient angoissés en cette période si particulière. Elle la première... Mais elle avait un sentiment étrange en le regardant. Depuis ses premiers mensonges, elle avait supposé qu'il puisse être le fameux Egon que la brigade recherchait. Mais elle doutait bien plus maintenant.
Doucement, elle fit un pas vers lui. Ses jambes étaient encore faibles mais elles parvenaient à la porter jusqu'à lui. Elle baissa légèrement les yeux pour prendre l'une de ses mains entre ses doigts dans une douceur telle qu'on aurait dit qu'elle avait peur de briser de la porcelaine. Elle était encore plus timide que d'habitude dans ce contact, toujours silencieuse. Puis elle resserra à peine ses mains sur celle de l'homme.

- Vous aussi, soyez prudent. Dans cette période si étrange, ne faisons rien d'inconséquent...  

C'était une demande. Ou bien une sorte de promesse? Pas vraiment... Simplement une envie que tout aille bien pour eux deux. Gentiment, la jeune fille releva les yeux pour les plonger dans son regard dépareillé avant de lui adresser un sourire doux.

- Pour protéger ceux qui nous sont précieux... N'est-ce pas?


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Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Dim 23 Aoû - 23:56, édité 1 fois
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Jeu 20 Aoû - 18:55
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La situation prenait un tour imprévu. Il était bien plus calme qu'au début, mais aussi bien moins calculateur. Qui que soit cette fille, elle avait réussi à percer sa carapace d'indifférence assez longtemps pour qu'il se soucie de sa santé et ne veuille pas la voir prendre de risques. Pourtant il savait qu'elle en prenait un à chaque seconde qu'elle passait avec lui sur ce toit. C'est en sachant cela qu'il se crispa à ses paroles, en sentant une petite pique dans la paume de sa main droite. Silencieux, il la releva dans son visage sans lui laisser la possibilité de l'apercevoir, et une légère grimace se dessina sur ses traits, avant qu'il lève un regard un peu soucieux vers elle. Une sensation familière pulsait dans la veine de son pouce. Elle n'était plus si prudente. Il n'avait qu'un mot à dire et...

- Vos mots ressemblent bien trop à une promesse.

L'homme replia ses doigt et baissa sa main, la glissant dans la poche de sa veste avec un air légèrement absent. Il y a quelques minutes de ça, il n'attendait que ce petit signal mais maintenant... il n'en voyait plus trop l'intérêt. Aussi intelligente et utile soit-elle, elle ne faisait pas partie de ceux qui arrivaient à susciter sa haine et sa rage de façon aveugle. Ce n'était qu'une malchanceuse de plus dans la roulette russe de la magie. Alors il ne répondit pas à sa question, se contentant d'un petit sourire avant de poser son autre main sur son épaule.

- Vous ne devriez pas faire de promesse à un inconnu.

Sans le savoir, il venait de répéter les avertissements que la brigade magique avait prononcé à son sujet, le jour où tout avait commencé. Calmement, il fit quelques pas, la dépassant sans retirer sa main de son épaule. Si ses mots effleuraient si facilement des risques inconsidérés, il ne pouvait pas rester ici trop longtemps. La pulsation dans sa main avait cessé, mais il n'était pas serein pour autant. Il lui suffisait d'une phrase pour qu'elle revienne, ou pour qu'il ne puisse pas l'empêcher. Mieux valait qu'il ne reste pas longtemps ici. Lentement, il ôta ses doigts, laissant son bras retomber le long de sa jambe.

- Merci de votre aide. Et de votre sollicitude. J'espère que tout s'arrangera pour vous.

Un pâle sourire et il passa la porte, ne jetant qu'un bref regard en arrière avant de s'aventurer dans les escaliers. C'était à cause de ce genre de risque qu'on l'avait enfermé. Mais il ne pardonnerait pas les tortures pour autant.
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Lun 24 Aoû - 2:02
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Rencontre fortuite




Edelweiss expira doucement après avoir dit ces quelques phrases. Cette situation était si étrange... A la fois perturbante et nouvelle. De sa vie, la jeune fille n'avait jamais ressenti cette connexion de regard. Cette sensation si bizarre que la tristesse et la mélancolie du passé était similaire et les avait rapprochés. La jeune fille laissa le silence envahir le toit, ne sachant quoi ajouter face à la réaction de son interlocuteur. Il leva sa main droite pour la regarder un instant avant de grimacer. Puis il abaissa sa paume en repliant ses doigts pour la ranger dans sa poche. Est-ce que... quelque chose n'allait pas? Avait-elle dit une bêtise? D'un coup toutes les incertitudes qui l'avaient assailli plus tôt lui revenaient en mémoire pour ramener une pointe de méfiance dans son esprit. Devait-elle s'inquiéter?

- Vos mots ressemblent bien trop à une promesse.

Edelweiss détourna le regard, incertaine sur le ton de l'homme. Venait-il de lui faire un reproche? Ou bien était-ce une constatation? Elle ne s'accordait pas sur son ressenti actuel et préféra rester silencieuse. Doucement, il finit par poser sa main sur l'épaule de la demoiselle en lui conseillant de ne pas faire de promesse à un inconnu. Elle releva les yeux pour l'observer timidement alors que lui fit quelques pas pour la dépasser, la main toujours sur son épaule. Puis, lentement, il décolla ses doigts pour se rapprocher de la porte.

- Merci de votre aide. Et de votre sollicitude. J'espère que tout s'arrangera pour vous.

Edelweiss se retourna et remarqua ce pâle sourire. Il tourna rapidement son regard vers elle et la jeune fille laissa un sourire effiler ses lèvres. Une façon silencieuse de le remercier également et de lui souhaiter que tout aille bien de son côté aussi.
Puis il s'en alla en passant la porte.

Pendant un long moment, Edelweiss resta immobile, les yeux perdus dans le ciel précédemment violacé. Cette rencontre si éphémère semblait pourtant bien plus impactante qu'elle ne l'aurait imaginé. Une sensation perturbante lui soufflait que cet homme allait devenir un peu plus important qu'il ne semblait l'être.
Un fin soupir s'échappa de ses lèvres. Il faudrait qu'elle rentre. Naomi devait l'attendre depuis un moment déjà. Et puis... Edelweiss avait terriblement besoin d'une étreinte. Elle se sentait vidée, comme si ses émotions avaient été retournées dans tous les sens. Elle ne voulait pas rester une seconde de plus sur ce toit. Son corps tremblait déjà suffisamment... Les bras de sa petite amie n'étaient pas de trop.


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