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Rage ou lucidité ? [Libre]

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Dim 15 Juil - 3:02
Rp Terminé
Yasushi Lelph
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ÂGE : 23 ans
RACE : Loup-garou
POUVOIR : Sphères de lumière
TAILLE / POIDS : 1m82 / 80 kg
MÉTIER : Barman


Rage ou lucidité ?

Libre



Les jours se passaient avec monotonie. Cette dernière se trouvait être aussi plaisante et reposante que terriblement dangereuse. Bien qu’agrémentée de quelques aventures et rencontres, cela restait une routine.

Comme je ne me couchais jamais avant quatre ou cinq heures du matin quand on n’avait aucun soucis lors de la fermeture du bar, je me levais toujours après quatorze heures. Ensommeillé, je restais un peu au lit, tentant désespérément de retrouver le sommeil. Mais j’étais toujours tiré par mes pensées brouillonnes. Le petit déjeuner était aussi léger que rapide, se faisant avec très peu de nutriments. Mais cela me suffisait. Je ne parvenais jamais à manger réellement. Alors je ne me forçais pas. Il n’y avait personne pour le faire, de toute façon.

Habillé de sombres vêtement, je quittais souvent mon appartement quelques heures après mon réveil. Rester enfermé me mettait extrêmement mal à l’aise… Alors, je préférais faire un tour dans les quartiers. Quand j’avais un peu d’économies qui auraient pu me permettre de m’offrir quelques loisirs, j’achetais un peu de vivres que je distribuais aux SDF que je croisais. Il m’arrivait même de cuisiner en leur compagnie avec le peu de moyens qu’ils avaient à leur disposition. On ne pourrait pas le croire comme ça, mais c’était largement suffisant et très sain. Et cela leur donnait le réconfort que je souhaitais leur apporter. Etait-ce une façon pour moi de les remercier pour l’aide qu’ils m’avaient apporté grâce aux contacts qu’ils avaient ? Ou parce qu’aider les autres était une façon à moi de me savoir utile et en vie ? Sans doute un peu des deux.

Lorsque mes rencontres se faisaient sous l’aspect d’enfants, qu’ils soient orphelins, fugueurs ou tout autant SDF qu’un adulte, je ne pouvais m’empêcher de m’arrêter pour aller vers eux. Bien entendu, avant cela j’observais un peu leur comportement pour voir leurs réactions, leurs manies. Comme je m’étais pendant très longtemps occupé d’une bande de petits jeunes, et ayant moi-même vécu dans la rue pendant longtemps, je savais à peu près repérer les signes. Et dans les cas où j’avais affaire à ce genre de cas, j’allai vers eux et tentais de les aider de manière plus ou moins subtile selon le cas. Pour le moment, je n’étais tombé que sur des fugueurs, mais vu la situation de Touhills, je restais sur mes gardes. Sans doute pourrais-je un jour tomber sur une bande d’enfants volant pour survivre et n’ayant nul part où aller. Londres était une grande ville après tout.

Lorsque venait l’heure pour moi d’aller travailler, je me dirigeais vers le bar qui accueillait chaque soir de nouveaux artistes. Pour moi, cela ne faisait pas une grande différence puisque mon travail restait le même, me ramenant à des années plus heureuses, moins portées par la crainte omniprésente en mes entrailles. Les clients n’en étaient pas la source. Au contraire, à mes yeux ils étaient une source d’informations très précieuse. Quant à mes collègues, je ne savais pas encore comment les considérer vraiment malgré le fait qu’on commence à se connaître depuis quelques mois. Méfiance injustifiée ? Peut-être mais mieux valait cela que se voir pris au piège.

Puis, le soir, la routine reprenait, formant une boucle sans fin que je ne parvenais pas vraiment à défaire malgré mes efforts pour changer la donne.

Une nuit, alors que je rentrais chez moi, l’ambiance me hérissa le poil. Mon instinct de loup-garou, aussi détestable soit-il, pouvait se trouver utile par moment. Il m’avait permit de débusquer des voleurs, que ce soit chez moi ou mes voisins, ou d’aider quelques personnes en détresse. L’un que je pouvais citer était un jeune fugueur se faisant aggresser par un commençant qu’il venait de voler. Bon, il avait été en tord, mais le frapper était-il une bonne solution ? Non, bien sûr que non, quelles que soient les excuses que l’on pouvait trouver. Mais, cette fois, c’était différent. Il y avait encore plus de violence. Mon estomac s’en trouvait tordu alors que je sentais des sueurs froides couler le long de mon échine. Désagréable à souhait !

Les sons, même amoindris à cause de mon audition plus basse que la moyenne, et odeurs de la rue que j’empruntais me menèrent quelques ruelles plus loin. C’est là que je vis une scène qui me ramena des années en arrière. Du sang. Un couteau brillant dans la lumière fade de la pleine lune. Un homme habillé en noir d’où suintait les odeurs de la peur et de la colère. Mais cette colère était peu de chose face à ce que je ressentis. De la rage. Une rage qui était en train de se préparer à tout dévaster tel un tsunami destructeur.

Au fond de moi, une lutte sans fin commença dans mon esprit entre mon âme et celle implantée peu après ma naissance par mon père. Impossible ? Malheureusement non. J’eus de la chance que, apeuré par le fait que je puisse lui faire du mal (l’instinct peut-être ?), le tueur s’enfuit à toute jambe juste avant que je ne commence ma métamorphose. Longue et douloureuse, elle ne fit qu’empirer mes sentiments négatifs nourris par l’odeur du sang, rougissant mon cristal pourtant blanc à l’origine. Il devint alors d’un rouge sombre caché dans mon poil sur mon poitrail.

A quatre pattes, je grondais les oreilles collées à ma tête. Oui, j’avais un beau poil, des yeux qui brillaient d’une lueur d’intelligence qui pouvaient intriguer. Mais, en l’instant, ma taille étant plus importante que celle d’un loup lambda adulte et la colère qui me faisait me faisait montrer les crocs mèneraient plutôt une personne saine d’esprit à fuir. Quoique cela pourrait également me faire changer de cible si je ne retrouvais pas un semblant de lucidité d’ici là…

En attendant, je me mis à chercher la piste de cet homme coupable de meurtre. Ce ne fut pas bien difficile puisque son odeur était partout. Etait-ce moi qui la cherchait ou il avait attendu là longtemps ? Je n’en savais rien. En tous les cas, même le sang et les détritus ne parvenaient pas à la masquer. Je partis donc en courant dans la direction qu’il avait prise plus tôt et me mis à suivre la piste sans me soucier du reste de tee-shirt qui restait accroché autour de mon corps. C’était désagréable mais moindre sur le moment. Je n’étais clairement pas apte à réfléchir. Il me fallait le trouver pour le punir. Le tuer ! Qui étais-je entre Yasushi et le squatteur ? Je ne le savais plus moi-même. Mais, là encore, c’était le cadet de mes soucis.

Pendant les quelques heures qui me séparaient du matin, je poursuivie ma proie sans réfléchir. Puis, alors que le soleil s’était levé, je parvins à le coincer alors qu’il tentait d’ouvrir une porte. Quel genre de bâtiment ? Je n’en savais rien. Mais je n’en avais rien à faire ! Il était là, à ma merci. Nous avions assez joué. Ma patience arrivait à sa limite.

Grognant de façon menaçante, je me préparai à bondir pour déverser toute ma rage peu importe les risques que cela comportait.

(c) Yasushi Lelph/Bethany Williams sur Sin Theatre


Dernière édition par Yasushi Lelph le Dim 23 Sep - 23:57, édité 1 fois
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Krystal Hamilton
S |:| Licence 2
Krystal Hamilton
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Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 289
Inscription le : 30/06/2018
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Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
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Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
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Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Mar 17 Juil - 2:08
Rp Terminé
Rage ou lucidité?Bien mes enfants, commençons par le commencement, voulez-vous? Je ne suis arrivée à Londres que depuis quelques semaines, résidant actuellement dans un hôtel grand luxe que mon crétin de père à insisté à m'offrir en attendant la rentrée scolaire tandis que des "gardes du corps", plus communément appelés "Molosses" par moi-même, me suivent à la trace. Franchement, heureusement que mon majordome me permet de m'évader un peu de temps en temps. Je serais sûrement mieux dans la piscine de l'hôtel mais je préfère de loin l'exploration au barbotage. C'est ainsi que, tôt le matin, je mis en place un stratagème de replis pour fuir ma chambre et les Molosses qui me sont attribués. Bon, après je ne peux pas en vouloir à mon père. Étant une célébrité politique, c'est normal qu'il me mette sous surveillance. Ou sous protection, dépendant du point de vue. Après tout, il est vrai qu'avec un minois comme le mien, je n'aurai aucun mal à me faire aborder. Quoi que je fais tout pour me faire aborder afin que les passants sachent à quel point je suis riche, belle et supérieure à eux.

Bon, j'ai planté le décors, j'estime que vous êtes assez intelligent pour deviner que ce matin ne fait pas exception et que j'ai filé à l'anglaise entre les mailles de l'hôtel pour me rendre dans des rues encore inexplorées. Oui, si vous vous posez la question je suis une lève tôt. D'ailleurs, je sors avant que le jour soit levé pour profiter de la fraîcheur matinale. On va pas se mentir, en journée on crève de chaud -d'où l'utilité de la piscine mentionnée plus tôt- alors il faut bien organiser son planning de façon stratégique. Je ne vais pas vous faire un dessin, il fait sombre, les lampadaires sont encore allumés pour la plupart et les rues désertes. Un cadre agréable, loin d'une foule abrutie par les médias et autres bêtises du genre. Mon majordome sur les talons reste aux aguets au cas où le moindre problème surviendrait tandis que je m'avance silencieusement dans une petite ruelle de Greenwich pour rejoindre une plus grande avenue. Un carnet à la main, je prends quelques notes pour m'assurer de garder des traces de mes observations. Le savoir est une force, pourquoi ne pas le stimuler? Je continue donc mon parcours, slalomant de temps à autre entre des lampadaires, discutant vaguement avec Aydan pour faire passer la pseudo-montonie du trajet. Le rituel est simple: exploration des rues, petit déjeuné en terrasse+débriefing rapide, retour à l'hôtel, faux petit déjeuné sous les yeux des Molosses pour ne pas qu'ils découvrent la supercherie. De toute façon ils ne sont pas payés pour être intelligents alors ils ont tendance à ne rien comprendre. Heureusement que j'ai un cerveau brillant et qu'Aydan a plus qu'une bonne capacité de réflexion. Cela étant dit, revenons à l'histoire. Ce matin me semblait particulièrement froid. J'ai généralement une bonne intuition pour dire que cette lumière qui clignote affreusement mal, cette odeur de des plus désagréables, cette ruelle déserte et cette sensation d’oppression ne présage rien de bon. Je soupire, un petit sourire sur le visage. Enfin un peu d'action, ce n'est pas trop tôt. Malgré mes expéditions, il ne se passe que peu de choses dans cette ville. Enfin, si on ne compte pas les SDF, les voleurs et les éventuels petits crimes de cité.

- Mademoiselle? Sentez-vous cette odeur? demanda mon majordome.

Quelle question, évidement que je la sens. Qui manquerait l'odeur de fer et de chair qui émane des ruelles plus loin? Déjà en marche vers ce que j'identifie comme les lieux du crime, j'interpelle Aydan pour secouer un peu son popotin.

- Bien sur Aydan. Comment pouvez-vous encore traîner après avoir sentit l'évidence? Dis-je, autoritaire pour qu'il me suive en quatrième vitesse.

A une intersection, j’aperçois une flaque foncée au fond d'une ruelle. Un coup d’œil rapide me permet de remarquer un corps allongé dans son propre sang et un objet argenté brillant sous les premières lueurs du jour. Aydan s'arrête immédiatement, s’apprêtant à approcher mais je le stop, poursuivant ma route. Portant une attention toute particulière au sol et aux murs.

- Enfin mademoiselle, ne devons nous pas aller voir pour signaler le crime?... Mais que cherchez-vous?

- Si vous voulez y mettre vos empruntes, libre à vous, entamai-je dans un premier temps avant de soupirer, Je me fiche de savoir pourquoi ce crime fut commis, le fait est que l'assassin a laissé tomber son couteau sur les lieux, une erreur stupide que même le plus bête n'aurait pas fait. Par contre, il est possible que quelque chose l'ait effrayé au point qu'il ai échappé son arme dans la panique.

- Que pouvait-il l'effrayer à ce point? demanda mon majordome, abandonnant la scène pour me rejoindre.

Je désignais des traces de griffes sur le sol ainsi que des poils presque roux avant de continuer ma route, suivant la piste que je tenais. Aydan me suivait précautionneusement, assez peu rassuré par cette histoire tandis que je me prenais au jeu. Une fin de pleine lune, un meurtre et un animal. Tout ceci me semble intéressant...
Une petite demie-heure de traque nous suffit à entendre des grognements. Je m’immobilise avant le virage, Aydan faisant de même, silencieux. Je passe à peine un œil au coin de la rue pour observer la scène. Un homme apeuré, tentant d'appeler à l'aide sans succès et une grosse bestiole coinçant sa future victime contre une porte. Je ne m'attarde pas plus en observation pour réfléchir sans risquer d'attirer l'attention de la créature trop rapidement. Cette chose ressemble à un loup mais bien plus gros.

- Aydan, s'il tente quoi que ce soit n'ayez aucune hésitation et tirez, murmurai-je à l'attention de mon majordome qui sortait déjà son revolver.

Bien que fuyant mes gardes du corps, je ne reste jamais sans défense, je ne suis pas stupide et il se trouve qu'Aydan est un grand fan de tire à l'arme blanche ce qui est fort pratique. Je m'avance, mon majordome à ma suite quoi qu'un peu en retrait avant de prendre la parole à l'attention du loup.

- Alors, qu'est-ce qu'il se passe ici toutou ? Couché, veux-tu!

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Mer 18 Juil - 3:16
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Rage ou lucidité ?

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J’allais sauter pour le massacrer, lui donner la punition qu’il méritait. Lui qui était si sûr de lui avant de me voir apparaître était apeuré. Je le sentais alors que le vent était en ma défaveur. Malheureusement, ma rage était telle que je ne parvenais pas à revenir à la raison. Je ne supportais vraiment plus le meurtre depuis longtemps déjà. Sauf que, contrairement à ma situation actuelle, je n’y avais plus assisté depuis au moins quatre ans. En même temps, il s’agissait du temps pendant lequel je n’avais rien vu d’autre que des coins sombres des maisons dans lesquels j’étais obligé de vivre avec mon père. Peut-être avais-je oublié que le meurtre n’était pas qu’une invention de mon esprit malade ? Peut-être avais-je voulu croire que je ne reverrais plus ce genre de scènes ? Dans tous les cas, j’avais visiblement tort puisque j’étais désormais hors de contrôle.

Un bruit derrière moi attira mon attention. Néanmoins, je ne me détournai pas de ma proie, faisant seulement plus attention à mon environnement. Mon ouïe n’était pas très bonne, mais bien assez pour entendre les pas sur le goudron. Ils étaient beaucoup trop calme pour une personne saine d’esprit devant une telle scène. Un chasseur ? Un habitué ? Quelle importance ? Au fond, tant que je pouvais avoir ma proie, c’était le principal. Une voix féminine qui ne cherchait pas à se cacher résonna néanmoins derrière moi. Des mots-clés me permirent de comprendre qu’on s’adressait à moi, ce qui ne fut pas pour me plaire.

Ne réfléchissant plus que très peu comme un homme, je me détournai de ma première proie. Cette dernière avait un délicieu parfum de peur, mais il était loin d’être amusant. Il ne courait plus et braillait plus que nécessaire. J’avais envie de le tuer, une très forte envie, comme si c’était nécessaire. Mais quelque chose d’autre me poussait à m’en détourner pour m’intéresser à la nouvelle proie derrière moi.

Les oreilles couchées et montrant les dents, je me tournai lentement en la regardant, menaçant, de mes yeux bleus métallique qui n’avaient rien de ceux d’un loup. J’espérais un peu qu’elle prendrait peur, elle qui ne sentait pas cette émotion si particulière. Non, elle était pleine d’une assurance frustrante que je voulais briser par tous les moyens possibles et imaginables. Mais il ne fallait pas que je la tue tout de suite malgré l’envie pressante que j’avais à casser ce nouveau jouet.

Cette femme puait à mon nez sensible. Déjà, elle avait l’odeur du sang qui avait été dans cette ruelle, ce qui m’amena à vouloir absolument la prendre pour nouvelle proie. Mais en plus elle semblait utiliser pas mal de produits féminins qui sentaient forts et n’avaient pas les mêmes parfums. Une cacophonie odorant qui m’aurait fait éternuer si je n’étais pas aussi concentré sur autre chose. Mais mis à part cela, je pouvais noter qu’elle était plutôt grande par rapport à la moyenne féminine, elle paraissait très raffinée. Ses cheveux bruns étaient coiffés de manière élégante, à l’image de ses habits. Et ses yeux verts brillaient d’une force que j’avais envie de briser par une chasse lente et douloureuse pour elle.

Lentement, pas à pas, je m’approchai progressivement d’elle en espérant la voir reculer. Dans un coin de ma tête, je me promis de la laisser si elle ne répondait pas à mes attentes, pour reprendre la chasse de la première. Peut-être que le répit que mon changement lui avait fait reprendre sa course, rendant à nouveau la chasse amusante. Du coup, finalement, qu’elle agisse ou non comme je l’espérais j’avais toujours moyen de m’amuser. Enfin, c’était ce que je pensais jusqu’à ce que le vent m’apporte une odeur nouvelle.

Relevant le nez pour humer l’air sans me départir de mon air menaçant, je tentai de fragmenter les odeurs pour les reconnaître. Déjà, je pus comprendre facilement qu’il y avait une personne cachée quelque part et qu’elle ne bougeait pas. Mais ce n’était pas tout. Une odeur métallique ténue mais bel et bien présente, ce qui me décida à lâcher ma proie actuelle et arrêter de jouer. Plusieurs pensées se confrontaient en mon for intérieur, mais l’instinct lupin était l’un des plus fort. Je pris donc la fuite. Au passage, l’envie de me venger me repris, m’arrêtant non loin. La tentation était forte et la peur qui émanait de lui m’empêchait de totalement le lâcher. Pourtant, l’instinct de survie se fit plus grand encore quand une bourrasque rafraîchissante me ramena l’odeur métallique. Je grognai donc à nouveau contre le meurtrier avant de fuir à travers les rues, méfiant et toujours en rage.

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Lun 23 Juil - 17:19
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Rage ou lucidité?La bestiole à l'air de bien aimé ce monsieur dis donc. Et par "aimé" je suis ironique. Hum. Je jette un rapide coup d’œil à sa proie pour essayer de comprendre ce qui suscite autant d'agressivité chez l'animal et remarque du sang sur ses mains. Bon, on tient notre assassin j'imagine. De là à ce que ce soit la raison de sa situation avec ce gros chien... Mouais, pas sûr. Sauf si cette bête appartenait à la personne tuée. Mais je doute qu'on soit autorisé à avoir une bête aussi grosse en ville surtout pour un simple citadin qui plus est. Étrange cette situation... Ça me plait! Oh? Voilà qu'il me grogne. J'ai attiré son attention visiblement. La créature venait de se tourner vers moi, menaçant, les oreilles baissées en signe d'agressivité. Meh. Ma seul réaction est d'incliner légèrement la tête sur le côté en haussant un sourcil. Qu'est-ce qu'il croit ce toutou? J'ai été confrontée à plus gros! Mon dieu, les instincts primaires sont d'un ennui... D'une telle prévisibilité.

Le loup s'avance lentement, pas à pas, menaçant de me sauter dessus. Enfin, qu'est-ce qu'il pourrait faire de toute façon? Aydan est en position de tir et les balles resteront les pires prédateurs aux grosses bêbêtes. J'esquisse un petit sourire suffisant en le regardant s'approcher puis remarque un détail qui interpelle mon attention. Une sorte de tissus déchiré est accroché à son cou. Intéressant... Je prends alors mon menton entre mes doigts tandis que mon autre bras passe sous ma poitrine pour venir soutenir mon coude en signe de réflexion. Il avance encore, il grogne ouais, mais moi je réfléchis. Un peu de silence serait trop demandé? Immense soupir... Pendant un instant j'avais presque oublié que les animaux sont plutôt bêtes, bruyants et très sincèrement agités quand ils sont en colère. Pire que des paysans. Enfin, cela n'empêche pas mes cellules grises de faire leur travail. Un tissu accroché à son cou donc. Je ne pense pas qu'il s'agisse de ces stupidités que les humains utilisent pour habiller leurs chiens ou bien la taille est bien trop petite et la chose ne ressemble pas à un drap. Ce truc a la forme d'un tee-shirt déchiré plutôt. Comment il a fait son compte? Étrange... Ça m'intrigue. J'allais lui poser directement la question quand il se mit à renifler et faire demi-tour pour prendre la fuite. Ah bah bravo! Que de la gueule hein.

- Mademoiselle Hamilton, vous n'êtes pas blessée? s'écria Aydan en me rejoignant en vitesse.

- Être blessée relève de la légende urbaine, Aydan. Au lieu de vous inquiéter plus que de raison, veuillez vous occuper de ce monsieur, dis-je en désignant l'assassin d'un signe de tête.

Cet abrutit était tellement terrorisé qu'il n'a même pas eu le réflexe de s'enfuir lorsque la bestiole avait jeté son dévolu sur moi. Instinct de survie 0. Je me baisse un instant, examinant les traces de griffes par terre tandis que mon majordome obéit à mon ordre, s'empressant de pointer l'individu de son revolver et de lui conseiller de ne pas bouger.

- Aydan, prévenez la police et indiquez les lieux du meurtre. Je compte sur vous pour rendre cet individu aux forces de l'ordre en main propre. Cela dit... Évitez de le toucher, le pressing coûte cher, ajoutai-je en lançant un petit regard de dédain à l'assassin par dessus mon épaule après quoi je me mis à marcher.

- Bien mademoi.. Où allez-vous?! m'interpella-t-il en haussant le ton à cause de l'inquiétude, le téléphone déjà en main, Je conçois que cette créature doit être appréhendée mais ne devrions-nous pas attendre l'arrivée de la police pour la signaler?

Aydan, toujours aussi angoissé. Je hausse les épaules avant de me retourner et de lui offrir mon habituel sourire hautain et pleins d'assurance tout en lui adressant un clin d’œil.

- J'ai besoin d'une nouvelle carpette! affirmai-je avant de me mettre en chasse, le pas vif.

Alors, où es-tu parti bébé toutou? Ah là là! On sent que c'est l'été... Regardez moi tout ces poils. Très peu hygiénique en intérieur cette histoire... Quoi que cette fourrure ferrait une jolie écharpe. Tout en parcourant les rues à la recherche de cette créature je vérifie de la main si j'ai bien ma bombe lacrymogène dans mon sac. J'en ai toujours une sur moi au cas où Aydan deviendrait soudainement incompétent ou bien pour ce genre de situation.
La chasse se poursuit un long moment. J'aurai pu courir mais une personne de ma trempe ne se dépense pas pour ce genre de chose. Il finira bien par se terrer à une moment donné, tout animal se pose à un instant ou un autre. Mais j'aimerai autant le retrouver rapidement, il serait fâcheux que des passants le croisent. Si tôt pensé, si tôt trouvé. Comme prédit, il s'était arrêté au fond d'une ruelle pour faire... Je sais pas quoi et je m'en fiche. Je m'avance, claquant mon talon sur le sol au dernier pas pour appuyer mon autorité, gardant une distance d'une dizaine de mètre entre lui et moi.

- Bon! Maintenant tu vas arrêter de courir partout et me dire plutôt ce que tu fabriques avec cet habit autour d'un cou. Très mauvais choix de collier pour commencer et cette couleur n'est pas du tout fashion, lançai-je de ma voix forte avant de soupirer.

Je croise les bras pour lui lancer mon regard que je sais percutant et le toise. Ce toutou m'a obligé à faire le tour de la ville... J'espère que ça en vaudra la peine. Cela dit, cette affaire de vêtement continue de m'intriguer bien plus qu'autre chose. Sa façon de vouloir s'en prendre à cet assassin, sa grande taille... Quelque chose me dit qu'il n'y a rien de normal dans cette situation.
Ça me plait!

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Mar 24 Juil - 1:27
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A force de courir dans les rues de Londres, laissant le loup évacuer son désir de courir tout en évitant les bipèdes, je finis par retrouver une petite place en ce trio destructeur. Bien entendu, ce ne fut pas simple pour moi d’insuffler une simple idée au loup en colère, mais mes tentatives ne restèrent pas vaines. Avais-je raison ou tort de lui demander de s’arrêter ? Dans tous les cas il se trouverait dans l’obligation de le faire. Mais au moins il ne le fit pas au milieu de la place ou dans une rue commerciale. Non. Comme je le lui avais demandé à maintes reprises, il alla dans une ruelle étroite et avec peu de passage. Avec son odorat, ce ne fut pas difficile à trouver et comme il commençait à fatiguer, il alla volontiers se poser au pied d’un muret trop haut pour lui permettre de sauter.

Ainsi installé, je pus reprendre doucement mon souffle en essayant de calmer la colère qui m’habitait. Ce ne fut pas chose facile. Oublier ce corps gisant dans son propre sang n’était autre qu’un miroir semblable au dernier souvenir que j’avais de ma mère. Que pouvait-il y avoir de pire comme situation ? L’assassin n’était pas prêt à lâcher une occasion pareille de me faire commettre un meurtre, que ce soit contre ma volonté ou non. Il regrettait même que l’instinct de survie du loup ait été trop fort. Mais ce n’était pas grave : à ses yeux ce n’était que partie remise. Bientôt les rues voisines deviendraient un magnifique terrain de chasse pour la bête affamée que j’étais.

Doucement mais sûrement, j’étais en train de me raisonner et de reprendre le contrôle de mon corps lorsque des bruits de pas précipités se rapprochèrent. Cela attira inévitablement l’attention du lupin qui se leva, prêt à agir. Comment, je ne savais pas trop, mais les muscles de mon corps étaient douloureusement tendus. Puis une silhouette apparue. Elle s’arrêta même en me voyant. J’eus du mal à la reconnaître au point que ce furent les grognements qui me firent comprendre : c’était celle qui m’avait arrêté dans ma chasse à l’homme. Ou plutôt devrais-je dire la chasse au meurtrier ? Peu importe. Cela revenait au même : j’avais failli tuer quelqu’un. J’avais mis ma vie en danger sur le coup de la colère.

La voix féminine qui résonna contre les murs ne m’aidèrent pas à me calmer. Le loup n’aima pas du tout le ton autoritaire employé. Une femelle n’avait pas à lui donner d’ordre ! C’était contre nature ! C’est pourquoi la colère revint au galop. Juste avant de perdre le contrôle et me voir attaquer encore une fois une personne, je me mordis la patte avant-droite. Ce fut tellement rapide que la morsure se vit assez profonde pour me faire connaître le goût de mon propre sang. Il était mauvais.

S’ensuivit une lutte acharnée dans mon esprit qui se vit ainsi de l’extérieur : alors que je me mordais encore et toujours ma patte, je secouai la tête en regardant régulièrement la jeune femme téméraire. Plus le loup luttait, plus ma prise se faisait grande. Il ne fallut pas longtemps avant que je chasse l’instinct primitif par la douleur. Mais, pour cela, le prix à payer avait été de me casser l’os. Non seulement c’était presque insupportable, mais en plus le bruit me rappela des souvenirs douloureux. Mais ce n’était pas ce qui allait me faire fuir. Pas maintenant.

Désormais totalement moi malgré ma forme lupine, je me mis à regarder celle qui me faisait face avec mes yeux bleus. Je ne pouvais pas me transformer. Pas devant elle et pas sans avoir de quoi m’habiller. Je n’avais pas beaucoup de possibilités dans ma situation. Mais, surtout, je ne savais pas quelles étaient ses intentions ou comment elle me voyait. Sans doute pas comme un être humain… Mais comment lui faire comprendre le contraire ? Le tee-shirt me gênait mais je n’avais pas vraiment de moyen de m’en séparer, même en me tortillant dans tous les sens. Il me restait donc à jauger la suite des évènements en restant le plus lucide possible. Ce n’était pas gagné...

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Inscription le : 30/06/2018
Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
Couleur(s) de parole : #FFCC00
Péché(s) :
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Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Jeu 26 Juil - 0:39
Rp Terminé
Rage ou lucidité?J'attendais face au loup en position d'autorité. Certes, les animaux sauvages n'aiment pas ce style de provocations mais parfois, c'est ce genre d'attitude qui peut les faire fuir ou les rendre tout penauds. Dans les deux cas, je trouverai de quoi me débrouiller ou m'amuser, après tout, je suis riche. Tout m'est donc possible. Et je suis increvable aussi. La preuve, malgré ses grognements répétitifs, ce gros chien ne m'approche pas tant que ça et en vient même à se mordre la patte. Il est bête ou quoi? Je hausse un sourcil, ne bougeant pas d'un pouce, les bras toujours croisés devant ma poitrine et la respiration lente tandis que la bestiole s'agite. Hé bien écoute mon grand, libre à toi. De marbre devant le spectacle qui s'offre à moi, mon esprit se met cependant à bouillonner. Après tout, étant une génie c'est normal. Dans cette situation, je ne peux rien faire d'autre que réfléchir pendant qu'il fait tout son manège. Faut bien que j'occupe mon attente, n'est-ce pas! Bref. Je disais donc que le comportement de cette bête m'intrigue. Pas du tout naturelle si vous voulez mon avis. Et avec le nombre de chasse que j'ai à mon actif je sais de quoi je parle. Qu'il me grogne et qu'il veuille m'attaquer je peux le comprendre mais qu'il décide de se mordre la patte alors qu'il a l'occasion de me sauter à la gorge... Hum, pas logique. En plus il a l'air en conflit intérieur... Ça ne va pas 100% bien dans sa tête de loup. Tiens c'est marrant, on dirait qu'il a deux envies différentes. Celles de m'attaquer et celle de ne pas le faire. Je soupire intérieurement en le regardant secouer la tête alors que sa patte est encore dans sa gueule. Un loup schizophrène... Allons bon. Je sais que je suis intelligente et que je suis une détective en herbe mais à tomber uniquement sur des affaires étranges je vais finir par y voir un signe. Je vois, je vois, je suis donc l'élue. Bien! L'élue ferra la lumière sur cette affaire.

Alors, revenons sur ce loup, mes enfants. Bon je vais pas vous faire un schéma, vous n'êtes pas des bébés et êtes en état de comprendre qu'il s'acharne sur sa patte comme un chien attardé sur un jouet en plastique depuis tout à l'heure. Crac. Ah, ben il a cassé son jouet, c'est bête ça. Et voilà qu'il me regarde avec des yeux de chien battu. Hum. Des yeux d'un bleu rarement vu chez les loups au passage... Il a presque une expression humaine. Je pousse un léger soupir avant d'élargir un peu mon sourire suffisant puis je m'approche sans aucune gêne.

- Ça y est, on a finit son gros caprice? Bien. Enfin un peu de calme pour mes petites cellules grises.

Je finis ma phrase sur un ton satisfait tandis que ma marche s'arrête à quelques mètres de lui pour m'octroyer un petit temps de réflexion supplémentaire. Il a l'air docile pour le moment, je préfère ça.
Bien mes enfants, récapitulons de façon chronologique:
- Meurtre dans une ruelle.
- Arme du crime restée sur place, signe que quelque chose a gêné l'assassin.
- Confrontation entre ce loup et le meurtrier en question.
- La fuite du loup.
- Ma chasse.
- La situation actuelle.

Donc en étant logique, les faits se sont déroulés de la façon suivante: un homme tue son "ennemi" mais se fait surprendre par un loup ce qui le fait fuir. Cependant l'animal décide de le suivre pour l'attaquer -comportement illogique pour une bête sauvage- et finit par être stoppé dans sa chasse à l'homme par ma propre chasse au loup.

Maintenant les éléments étranges:
- L'implication du loup dans des histoires d'humains.
- Sa taille démesurée.
- Son pelage si particulier.
- Ce tee-shirt qu'il porte autour du cou.
- Son comportement à double personnalité.
- Son regard.
- Cette nouvelle attente plutôt que de prendre la fuite.

Je hausse à nouveau un sourcil en posant mes yeux sur lui, cherchant une réponse. Cette créature est trop humaine et en même temps trop sauvage pour être l'un ou l'autre. Qui de l'homme ou du loup a réellement le dessus? Hum. Intéressant, décidément. Les légendes traitant des loup-garous me viennent en mémoire alors que je réduis un peu plus la distance qui nous sépare. J'ai conscience qu'elles sont de l'ordre de la fiction, cela étant, ces histoire urbaines trouvent toujours son origine quelque part et de ce côté là, je sais que les politiques cachent énormément de choses au grand publique. Alors quoi? Un loup-garou existerait? Franchement, ça ne m’étonnerait pas. J'ai étudié les lieux avant de venir, je sais que Londres subit des événement dit "magiques" bien qu'on ne sache pas d'où ça provienne. Et le paranormal et bien trop amusant et intéressant pour ne pas prendre en compte cette hypothèse. De toute façon, rien de plus probable me vient.

J'arrive à moins d'un mètre de ce que j'identifie comme un nouveau mystère à résoudre et me penche légèrement, refermant à peine mes paupières pour rendre mon regard plus hautain et profond puis esquisse un petit sourire, sûre de moi.

- Alors monsieur le loup-garou? Qu'attendez-vous pour vous retransformer?

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Mer 15 Aoû - 15:44
Rp Terminé
Yasushi Lelph
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MÉTIER : Barman


Rage ou lucidité ?

Libre



Lorsque je la vis réellement pour la première fois depuis qu’elle me suivait, la jeune femme me faisant face me sembla bien stoïque. C’était bien la première fois, hormis chez mon géniteur, que je voyais ce genre de comportement. Avait-elle l’habitude de faire face à des loups-garous ou au danger en général ? En tous les cas, je ne la trouvais pas nette. Bon, dire cela alors que je venais de me casser la patte avant et que je devais sembler totalement fou était peut-être légèrement exagéré. Enfin… Cela était le mieux qui pouvait m’arriver, sans aucun doute. Plutôt ça que devenir un meurtrier contre ma volonté propre. D’ailleurs, même si cette jeune femme était terriblement agaçante, je savais que je lui devais la vie. … Et mon intégrité sous une certaine forme, ayant de toute façon l’autre partie depuis bien longtemps.

Attentif pour éviter tout danger, même si avec une patte cassée l’exercice de la fuite risquait de se trouver terriblement difficile, je regardais la jeune femme. Cette dernière s’approchait de moi avec une certaine prudence malgré toute la confiance qu’elle semblait avoir en elle. Sur ce point, elle me semblait aussi étrange que je devinais l’être pour elle. Au moins, nous étions sur un pied d’égalité, même si tout le monde n’était pas prêt à l’avouer vu son attitude. Puis, quand elle fut à moins d’un mètre de moi, elle parla à nouveau avec un air hautain qui me hérissa le poil. Ses paroles totalement dénuées de considération et son regard me déplurent à tous les niveaux. Alors, en un commun accord, même si le squatteur était plus pour lui tordre le cou qu’autre chose, nous nous mîmes à trois pour lui asséner un coup de boule. La force mise dans ce coup était assez grande pour la faire tomber à terre, et la surprise devait être une variable également de mon côté. Après tout, je n’avais pas grogné ni rien changé dans mon comportement pendant toute son approche. Même ma colère était restée enfouie à l’intérieure de moi-même, un exploit sous cette forme. Réellement.

Profitant de cela, je me mis à marcher pour sortir de la ruelle. Pour cela, je passai à côté de la jeune femme sans lui adresser un seul regard. Me transformer ici, sous le regard de cette personne n’ayant aucune considération… et piégé dans une impasse, c’était tout bonnement impossible. Non seulement la peur m’empêcherait de passer le cap le plus important de mon changement, pouvant même me bloquer entre deux forme. La douleur me serait déjà bien assez insupportable comme ça, sans parler des réactions qu’elle pourrait avoir en voyant ma forme la plus hideuse. Non, franchement, je ne voulais pas changer de forme dans ces conditions. Bon ! Après, je n’étais pas assez con pour ne pas savoir qu’il m’était impossible de rentrer chez moi et je n’avais nul part d’autre où aller. Sauf peut-être les égouts, si je trouvais un passage facil d’accès.

A peine sortit de ma cachette, je léchai ma patte blessée pour arrêter les saignement avant de repartir, marchant sur trois pattes. J’étais ridicule ? Je n’en avais rien à faire. Toute ma fierté lupine pouvait bien aller se faire voir, je ne voulais pas rester coincé avec une folle furieuse me regardant de haut pour redevenir humain. Puis, cela fait, je repartis à la recherche d’une cachette sans pour autant aller à des endroits qui n’allaient pas tarder à être emplis de monde. Être chassé à nouveau pourrait m’être fatal et je n’étais pas encore suicidaire !

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Krystal Hamilton
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Lun 20 Aoû - 20:22
Rp Terminé
Rage ou lucidité?Mon attitude et ma réplique trouve un répondant immédiat puisque l'a bestiole me frappe au visage. Le coup de boule, toujours efficace, Zidane l'a bien prouvé! Bref, je fais rapidement le topo, je bascule en arrière pour tomber sur mon magnifique fessier en me frottant le nez d'une main tandis que l'autre s'appuie sur le sol. J'éclate de rire avant de tirer un mouchoir de ma poche afin d'essuyer la paume qui fut en contact avec les dalles sales avant de glisser mes doigts dans mes cheveux. Il a de la ressource le p'tit! Hé bien, on dirait que mon test est concluant. Qu'est-ce qui ne faut pas faire pour un abrutit incapable de se contrôler... Ah les gens du peuple, je vous jure!

Vous vous demandez sûrement ce que fabrique Aydan pendant ce temps? C'est très simple, comme le dévoué majordome qu'il est, mes ordres ont été suivis à la lettre. La police étant arrivée en un temps presque record comparé à sa lenteur habituelle, il leur remit le meurtrier après quoi il signala les lieux du meurtre. Après une vérification rapide d'un duo de policier, la victime fut retrouvée et l'assassin emmené en garde à vue. Cela étant fait, Aydan, bien évidement inquiet pour moi, a regardé ma position indiquée par mon tracer sur son portable pour me retrouver. Oui j'ai un tracer. N'oubliez pas que je suis riche! On doit être en mesure de me retrouver en cas d'enlèvement, je suis bien trop importante.
Donc, en prenant la direction de l'emplacement en question, mon petit majordome a croisé le loup. Enfin, il l'a plutôt vu de loin, tournant dans une ruelle tandis que dans celle opposée il y avait moi, assise par terre en train de me nettoyer tranquillement les mains. Une hésitation rapide de sa part, mais l'énervement passa par dessus son devoir de me rejoindre et il se mit à poursuivre le gros Loup-loup.

En entendant des pas, je me retourne pour apercevoir un petit Aydan, tout remonté, courir dans une direction, revolver en main. Allons bon... Je soupire lourdement, sachant très bien que mon majordome et son sang froid légendaire a encore frappé. Les gens du peuple... Mais j'ai tout de même remarqué qu'il s'énerve seulement s'il s'agit de moi. Que c'est mignon, j'aime me sentir importante. Un petit fairflip avant de me relever et de récupérer en marchant la direction que je l'ai vu emprunter. Bon, ce n'est pas bien compliqué de le suivre à la trace, je dois le repérer à chaque intersection qu'il prend. Vraiment, ces humains sont d'un impulsif parfois...

- Je te punirai pour avoir fait du mal à Mademoiselle Hamilton, sale chien!

En arrivant au coin d'une nouvelle ruelle, je vois mon petit Aydan faire mumuse avec son arme pour menacer le loup qui s'était à nouveau retrouvé coincé. Bon. J'ai bien l'impression que je vais encore devoir tout gérer puisqu'on n'est jamais mieux servit que par soi-même, comme dit l'adage. Je soupire lourdement en roulant les yeux avant de m'avancer tout en ajustant l'une de mes manches.

- Je vous en prie Aydan, inutile d'en arriver à ces extrémité. J'ai changé d'avis concernant la carpette, je vous demande donc de baisser votre arme, lançai-je en renvoyant mes cheveux vers l'arrière pour finaliser ma phrase.

Mon majordome semble surprit de me voir et encore plus une fois mon ordre donné. Même s'il s'est retourné pour me regarder, il tient toujours la créature en joue. Visiblement, il n'a aucune envie de m'obéir. Une petite rébellion? Comme s'il pouvait. Je fronce les sourcils, abandonnant mon air de garce pour en prendre un bien plus sérieux. Je ne plaisante pas Aydan, baissez cette arme.
Doucement mais sûrement, l'arme prit la direction du sol tandis que mon majordome détournait le regard, comme s'il pliait sous la volonté de mon esprit. Bien. Je préfère ça. Déjà parce que je lui évite de faire une idiotie mais surtout, ça me rend puissante. Je récupère donc ma petite expression suffisante avant de reprendre ma marche, passant à côté de lui pour m'arrêter une nouvelle fois devant le loup. Je le scrute un moment sans rien dire.

- Aydan, soyez une ange et allez chercher des vêtements propres masculins ainsi qu'un long manteau. Je vous demanderez également de payer en espèce.

Oui, je pense deviner sans trop de problèmes que monsieur le loup-garou est un homme étant donné ce qu'il a entre les pattes arrières. Cela dit, je n'entends pas la réponse de mon majordome et me retourne vers lui. Visiblement, il ne comprend rien au pourquoi du comment et m'oblige donc à insister.

- Maintenant.

Il range enfin son arme dans sa pochette avant de s'éclaircir la gorge. Bon, il semblerait que mon ordre et le ton de ma voix lui a fait retrouver ses esprits. C'est pas trop tôt.

- Certainement Mademoiselle... dit-il, plutôt amer, avant de tourner très difficilement les talons. Je le sens nerveux à l'idée de me laisser seule avec cet animal.

Il se dirigea vers l'intersection par laquelle nous étions arrivés tandis que je croise les bras face au loup.

- Prenez également un thé vert ainsi que des mirabelles et du chocolat pendant que vous y êtes, dis-je en haussant un peu la voix histoire qu'il m'entende avant de s'en aller.

Bon. Ceci étant fait, il ne reste plus qu'à attendre. De nouveau, je m'approche de la créature sans trop faire attention à ses réactions. Le jeu du chat et de la sourie commence à bien faire, il est grand temps que cet énergumène se calme un peu.

- Quant à vous, je vous prierez de bien vouloir rester sagement ici et d'attendre le retour de mon majordome, entamai-je en glissant mes doigts dans mes cheveux, De toute façon, les rues commencent à se remplir alors vous avez tout intérêt à vous tenir tranquille dans ce cul de sac isolé.

Je pousse un petit soupire de satisfaction en m'étirant avant de glisser un doigt sous mon nez et essuyer le sang qui coule. Hum. Amusant. Je pourrai presque ressembler à une perverse comme ça.

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Sam 1 Sep - 14:33
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Rage ou lucidité ?

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Marcher à trois pattes était vraiment difficile. Il fallait garder un équilibre sans poser mon membre cassé sur le sol. Je ne m’étais encore jamais essayé à l’exercice qui me parut, alors, pratiquement impossible. Je me retrouvais donc à sautiller dans les ruelles en guettant autant que possible tout possible danger, ou si l’autre profitait de ma lenteur pour me suivre. Au passage, cela m’aurait pas mal énervé quand même… Mais rien ne se fit entendre pendant un moment. Enfin, rien venant d’elle en tous les cas. Le vent, les oiseaux, le début des brouhahas… Mais rien qui puisse m’inquiéter, me laissant le loisir de sautiller de façon frustrante pour trouver un endroit tranquille dans lequel je pourrais me transformer. Au moins le tenter en profitant que j’étais quelque peu lucide.

Il me fallut bien cinq petites minutes pour arriver dans une nouvelle impasse. Mais, au moins, cette dernière avait des grosses poubelles que je pouvais déplacer en m’y prenant bien. Cela risquait d’être quelque peu compliqué à cause de ma patte cassée. Enfin… Si la douleur pouvait me permettre de garder la lucidité que j’avais gagnée, ce n’était pas plus mal. Sans compter que le squatteur semblait fuir la douleur qui me traversait à chaque pas. Finalement, peut-être y avait-il un peu de positif dans tout ce qui m’arrivait. Peut-être…

Alors que j’allais m’avancer pour attraper une des poubelles que je semblais sentir, le vent tourna. C’est alors que je sentis des odeurs qui m’avaient déjà fait fuir un peu plus tôt : du fer, mais pas du sang… et un homme que je vis dès lors que je me retournai. Grondant de façon ténue, je répondais à ce qu’il disait. Comment ça me punir ? Elle avait besoin de protection la pauvre petite téméraire ? Eh beh… On n’était pas sortis de l’auberge.

Étrangement, lorsque mon instinct lupin ne s’en mêlait pas, je n’avais pas si peur que ça de mourir. Peut-être étais-je simplement fatigué de souffrir et de fuir. Je me tournai donc partiellement pour qu’il puisse viser correctement la tête ou le coeur en espérant simplement que ce soit sans douleur. Bon. Je restais partagé quant à cette décision puisque j’espérais bien revoir un jour les gosses dont j’avais un jour été proche et le reste de ma famille de coeur, leur expliquer pourquoi je les avais quittés du jour au lendemain. Mais si je pouvais cesser de les mettre en danger par ma simple existence… Eux ou tous ceux qui voudraient m’être proches. Ces inconscients, ce n’était pas seulement eux qu’ils mettaient en danger en faisant cela, mais moi aussi. Je ne voulais plus perdre mes proches, peu importe la raison.

La tête toujours tournée vers cet homme débile, je vis la jeune femme que je pensais avoir légèrement assommée arriver. Tiens, elle allait plutôt bien. Alors pourquoi l’autre s’énervait-il autant ? La principale intéressée sembla être du même avis que moi puisqu’elle demanda au dénommé Aydan de baisser son arme, entre autres choses. Pendant ce temps, je m’étais mis en attente pour les observer. Je commençais à avoir mal aux pattes, mais ce n’était pas si terrible au fond. J’avais vécu mille fois pire !

Une fois l’homme parti pour m’acheter des vêtements, je soupirai brièvement en fermant les yeux. J’en avais assez de cette comédie… Et avoir une dette doublement plus chère qu’au départ ne me plaisait pas du tout. Cela me liait à elle jusqu’à ce que je la rembourse. Qu’allait-elle me demander pour m’avoir aidé ? Elle ne semblait pas être le genre de personne à ne rien demander en échange de ses services. Enfin… Au moins elle ne me posait plus de questions en venant vers moi, me laissant l’espace dont j’avais besoin. Je repris donc mon entreprise de bouger les poubelles pour en faire une sorte de mur protecteur. C’était petit, peu solide et, surtout, on pouvait encore me voir si on cherchait à le faire, mais au moins c’était déjà plus rassurant.

Même si je me trouvais légèrement rassuré qu’elle n’ait pas cherché à trop m’emmerder pendant ce quart d’heure de travail pendant lequel je m’étais plus ou moins caché, je la regardai un instant comme pour lui demander de ne pas bouger. Enfin… Plus qu’une demande, cela avait plus l’air d’une menace vue de l’extérieur à cause du grondement. Mais bon, je restais sous ma forme lupine… Puis, comme plus rassuré (même s’il restait un risque j’ai plus attisé sa curiosité qu’autre chose), je me couchai sur le sol en faisant attention à ma patte cassée qui me fit souffrir silencieusement lorsque je la posai. Vint alors un long moment de concentration et de torture “naturelle”.

Il me fallut bien quelques petites minutes avant que les première douleurs annonçant le changement n’arrive. Ce fut pile à ce moment-là que mon corps se mit à se transformer petit à petit, faisant disparaître petit à petit mes attribut de loup pour les changer en humains. Cela me donnait des apparences horribles que je voulais absolument cacher. Après tout, je les avais déjà vues. J’avais déjà pu observer, contre mon gré, l’horreur que je devenais lors des changements, me faisant détester ma nature de loup-garou, en plus des douleurs physiques me rappelant de très mauvais souvenirs.

Lorsque vint le temps de la libération, humain, je me trouvais à quatre pattes au sol. Je me relevai alors en position à genoux, mon bras cassé contre mon torse, pour essayer de reprendre mon souffle. Il faisait frais, mais je n’avais pour le moment rien du tout à me mettre quoi que ce soit sur le dos. D’ailleurs, j’enlevai le reste de tee-shirt qui m’était totalement inutile en jetant un bref regard par un des trous entre les poubelles malodorantes. Il ne semblait toujours pas revenu. J’espérais alors ne pas tomber malade à cause de toutes ces conneries et que la demoiselle ne profiterait pas de ma récente transformation pour venir me reluquer.

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Krystal Hamilton
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Mar 4 Sep - 18:42
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Rage ou lucidité?Ah la la! Cette matinée avait l'air tout à fait banale et voilà que je me retrouve face à une affaire de meurtre et de loup-garou. Décidément, cette ville est pleine de surprises. Je m'étais déjà suffisamment renseignée dessus via les dossiers de mon père mais je n'imaginais pas rencontrer une créature mythique dès mes premiers jours sur place. Comme quoi, mes petites escapades matinales avaient du bon!

Je soupirai de satisfaction en croisant les bras. Ce monde est vraiment merveilleux! Tout ce que le peuple voit n'est qu'une infime partie de ce dont il est composé. Et les politiques sont terriblement habilles pour cacher, camoufler ou manipuler les choses. De ce fait, je prends toujours un malin plaisir à découvrir tout ce qui ne doit pas être découvert. Et puisque mon père ferme les yeux sur tout ce que je fais, je peux me permettre de fouiller ses dossier ou bien demander l'accès à des recherches que je ne devrai pas voir à mon âge. Ah, ma vie est vraiment amusante. Que c'est agréable d'être moi et d'autre au courant de tout!

Je lève la tête, regardant pensivement le ciel qui s'éclaircissait doucement entre les fils électriques pour passer un peu le temps. Mon loup a décidé d'ériger une forteresse de poubelles pour protéger sa retransforamtion, vraisemblablement. Ah là là, c'est mignon, il est pudique. Je m'en vais m'adosser au mur, lui laissant voir mon profil pour qu'il se sente un peu moins mal à l'aise que s'il m'avait de face. Ce qu'il faut pas faire pour qu'un loup redevienne humain, je vous jure! Tous des chochottes! Je soupire en croisant les bras, fermant les yeux en signe de lassitude tandis que je l'entends traficoter à côté de moi. Sa tetris d'ordure a bien prit un quart d'heure. Je le sais parfaitement, je regardais ma montre toutes les trois minutes. Rester ainsi à attendre qu'il est finit son affaire était long, je m'ennuyais et Aydan ne revenait toujours pas. Hé bien... La prochaine fois je tâcherai de lui donner un horaire en plus de ma liste de course. Un nouveau soupir s'échappe de mes lèvres avant que je ne tourne la tête vers Déchetown en haussant un sourcils. Même s'il est caché derrière sa muraille, j'imagine qu'il doit être en train de se transformer étant donné les bruits d'os et de chair qui parviennent à mes oreilles. Bah, c'est pas comme si j'avais mon appareil photo sur moi, je ne pourrai pas immortaliser le moment de toute façon... Je hausse donc les épaules avant de lever le nez vers le ciel une nouvelle fois. Adossée au mur, toujours les bras croisés, je me contente d'attendre. Et c'est long. C'est bien trop long pour moi, Krystal Hamilton. Il ne se passe rien. Je m'ennuie. Cette fois-ci, je pousse un soupir faussement râleur en tapotant du pied contre le sol l'espace de quelques secondes.

Ah! Ce n'est pas trop tôt! L'autre avait finit sa transformation depuis quelques temps déjà -du moins c'est ce que j'en avais déduis- et moi je commençais à trouver le temps long. Je voyais Aydan arriver au bout de la ruelle, le pas pressé et des sacs à la main. Bon j'espère bien qu'il a tout ce que je lui ai demandé.

- Mademoiselle Hamilton, j'ai fais au plus vite.
- Pas assez vite.

Un petit instant d'hésitation semblait s’immiscer en lui alors qu'il me regardait l'air désolé. Ma répartie du tac au tac a toujours le chic de le déstabiliser un tiers de secondes quand je ne vais pas dans son sens et ce, même s'il essaye de le camoufler.

- Je.. suis navré mademoiselle.

Je me redressai pour quitter le mur qui me servait de dossier pour me planter face à mon majordome et lui adresser un signe de main pour lui dire que ce n'était pas grave. Après tout, ce qui est fait est fait.

- Aydan, règle numéro 1?
- Ne jamais culpabiliser si l'on a fait de son mieux. Mais je ne culpabilisais pas mademoi..
- C'est écrit sur votre visage. Bref, passons. Avez-vous ce que j'ai demandé?

Sans attendre, le jeune homme inspecta ses sacs avant de m'affirmer que tout était là. Bien, une bonne nouvelle. Je tirai une mirabelle du petit panier qu'il avait dans sa main droite pour la lancer dans ma bouche avant de récupérer les vêtements pour homme que je lui avait demandé. Comme je pouvais le prévoir, Aydan avait choisit avec goût, c'est appréciable. Une chemise blanche à manches longues, pliée précautionneusement pour éviter qu'elle ne soit froissée. Un pantalon noir de costume que je devinais peu cher mais qui conviendrait parfaitement. Des chaussures assorties au bas ainsi qu'une paire de chaussette foncée, un dessous et une ceinture lustrée. Pour finir, le long manteau noir en laine et cachemire que je lui avais demandé, se mariant parfaitement au reste de la tenue. Bien. Le loup-garou s'est transformé en humain et nous allons transformer cet humain en gentleman.

- J'ignorais si cela était nécessaire mais je me suis permis de prendre ceci pour parfaire l'ensemble, dit-il en sortant une cravate lavande pliée dans un petit sac que je n'avais pas vu.

- C'est parfais Aydan, vous avec fait un excellent choix, concluais-je en en récupérant le tout.

J'avais sorti les vêtements de leur sac pour poser se dernier sur l'une des poubelles fermées avant d'y déposer tout l'ensemble dans un pliage chirurgicale. Il était exclut qu'un seul pli de tissu soit froissé ou bien sali! Je me penchai ensuite un peu par dessus la muraille pour mieux m'adresser au jeune homme que je pouvais maintenant entrevoir. Jolie peau blanche si vous voulez mon avis. Dommage qu'elle soit raillée de toutes ces cicatrices.

- Habillez-vous monsieur le loup-garou, ces vêtements sont à vous désormais. Cependant, il est exclut que vous omettiez un seul élément de la tenue.

Aydan avait fait l'effort de la recherche et serait récompensé en voyant l'ensemble au complet. Je pense plus précisément à la cravate que je sais désagréable pour certain homme mais en ces lieux, il n'était pas réellement en position de négocier. Une fois ma phrase finit, je me reculai immédiatement pour ne pas l'importuner alors qu'il s'habillait, je suis une demoiselle bien élevée. C'est à ce moment là qu'Aydan me glissa à l'oreille qu'il avait prit plutôt grand, ne connaissant pas la taille précise et qu'il avait fait en sorte d'avoir des garanties pour échanger si ça n'allait pas. Toujours si consciencieux, j'apprécie ce trait de caractère.

Je pris une petite bille dorée pour la prendre entre mes dents en attendant de pouvoir, enfin, converser d'humain à humain.

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Un visuel de la tenue:


Dernière édition par Krystal Hamilton le Jeu 6 Sep - 18:07, édité 1 fois
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Jeu 6 Sep - 17:18
Rp Terminé
Yasushi Lelph
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 23 ans
RACE : Loup-garou
POUVOIR : Sphères de lumière
TAILLE / POIDS : 1m82 / 80 kg
MÉTIER : Barman


Rage ou lucidité ?

Libre



Je reprenais doucement mon souffle lorsque des bruits de pas précipités résonnèrent dans les ruelles. J’étais certes rassuré sur ce que pouvait bien faire la demoiselle, mais ce n’était pas ce qui pouvait me détendre. La nervosité était beaucoup trop forte pour que cela soit possible. Je tendis donc au maximum de mes capacités l’oreille pour entendre ce qu’il se passait. Je voulais réagir en conséquence sans faire le moindre écart. Enfin… dans la mesure du possible. Mais eux et moi n’étions apparemment pas du même bord. Je venais de la rue alors qu’elle était apparemment une gosse de riche. Et encore, je devais être loin du compte : qui, à part des milliardaires se la pétant plus haut que leur cul, se promenaient avec une serviteur aux basques ? Mais certainement était-ce trop difficile à comprendre pour un paysan comme moi. C’était comme cela que cela se disait ? J’en savais trop rien… Et ce n’était pas important à ce moment précis. J’avais d’autres chats à fouetter.

De ce que je suivis la conversation entre ces deux-là, la maîtresse vérifiait que son esclave avait fait ce qu’elle lui avait demandé et l’éduquait. A moins qu’elle ne soit en train de l’aider à reprendre confiance en lui ? Cela me semblait étrange étant donné qu’elle ne semblait pas avoir le moindre égard pour lui… Mais qui étais-je pour juger ? Ce n’était pas comme si je la connaissais autrement que sous mon regard de loup assoiffé du sang d’un meurtrier et poussé à bout par un salopard dans mon crâne. Ce dernier semblait d’ailleurs s’être calmé. Mais pour combien de temps encore ? Je ne pouvais pas baisser ma garde. Le moindre faux pas et c’était ma disparition totale et un assassin supplémentaire dans le monde.

Finalement fière de son toutou, elle complimenta son initiative, quelle qu’elle soit, avant de s’approcher. Difficilement, profitant du fait que la poubelle cache en majeure partie ma nudité, je me relevai en gardant mon bras cassé sur mon torse. ce dernier était fortement gonflé, bleu, et on pouvait voir les marques de morsure. Mais je ne laissai pas la douleur apparaître sur mes traits, conscient que je me l’avais fait moi-même. Du coup, je regardai simplement la jeune femme approcher avec une pile de vêtements qu’elle posa sur une poubelle.

Je ne lui accordai aucun sourire ou geste de remerciement. Elle avait beau m’avoir sauvé la mise, en plus de m’accorder le droit de m’habiller, je ne savais pas encore si c’était dans une idée bien précise. Puis, qui me disait qu’elle m’offrait la tenue. Peut-être allais-je devoir la rembourser (même si cela paraissait fortement débile vu qu’elle était sans doute trop riche pour savoir que faire de son argent) et/ou me mettre à son service. Dans le doute, je préférais envisager toutes les possibilités, et surtout les pires.

Fronçant les sourcils au surnom qu’elle employa pour me désigner, je retins de justesse un grondement. J’avais horreur de ma nature, à défaut d’avouer que j’en avais une peur panique. Puis il y avait également son désir que je mette la tenue complète. … Avec un bras cassé ? Alors déjà, il y avait la cravate qu’il était hors de question que je mette même sans ça, mais en plus, elle voulait que je m’habille comme ELLE voulait sans me laisser le choix. Etait-ce le prix à payer pour avoir la vie sauve ? J’en doutais. C’était beaucoup trop peu, d’une certaine manière.

Sans piper mot, j’attendis qu’elle parte s’occuper autrement qu’en me reluquant comme elle semblait l’avoir fait. Je n’aimais vraiment pas le fait qu’elle avait vu mes nombreuses cicatrices et rien fait pour détourner les yeux. L’autre sembla y voir une occasion pour me tourmenter, mais je fis comme si de rien n’était. Pas simple, mais mieux valait que je l’ignore le plus possible. Pour le moment, en tous les cas.

Après avoir enfilé le dessous et les chaussettes, j’enfilai le pantalon. Le tout tenait à peine sur mon corps maigre. Alors, même si c’était vraiment difficile avec une seule main, je mis la ceinture. Bon sang… Entre les matières, la chemise et le reste, j’avais l’impression de mettre un uniforme scolaire bling-bling. Horrible ! Et lorsque vint le moment de mettre la chemise, je fus obligé de bouger le bras. Luttant contre la douleur qui faisait tourner le monde autour de moi, je fermai difficilement les boutons en omettant le premier. Je n’avais pas non plus rangé les pans du vêtement dans le pantalon. A quoi bon ? Ce n’était pas comme si j’avais un code vestimentaire à respecter. Ainsi, je finis par mettre le manteau et les chaussures que je ne ne pus lasser, que je mis dans les chaussures de façon très simple et éphémère, avant d’attraper la cravate et sortir de ce coin fortement nauséabond.

Malgré le regard de défi que je lançai à la jeune femme, je ne lui demandai pas si elle était satisfaite. A quoi bon ? Je savais pertinemment que ce ne serait pas le cas. Déjà, je n’étais pas coiffé et mon côté presque maladif devait grandement détonner avec les habites que je portais. De plus, je ne portais pas la cravate et j’avais l’air débraillé puisque je n’avais pus faire autrement. Pas sûr que cela aurait changé quoi que ce soit si je n’avais pas eu le bras cassé. En fait, j’aurais simplement eu plus de possibilités de me défendre contre les commentaires que j’entendais déjà.

(c) Yasushi Lelph/Bethany Williams sur Sin Theatre
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Krystal Hamilton
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Krystal Hamilton
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Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 289
Inscription le : 30/06/2018
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Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
Couleur(s) de parole : #FFCC00
Péché(s) :
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  •  Luxure 

Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Sam 8 Sep - 17:43
Rp Terminé
Rage ou lucidité?J'attendais en tapotant du pied contre le sol. Avec un bras cassé, je suppose qu'il a besoin d'un moment pour s'habiller mais je n'aime pas attendre. Le temps c'est de l'argent après tout! Je croise les bras, inspectant vaguement ce qu'il se trouve dans la ruelle. Mis à part Déchetown, il n'y a pas grand chose à voir. Enfin, si on exclut l'apparence sale du sol et les murs délavés. Hum, heureusement que la ruelle brille un peu plus grâce à ma présence! Autrement, elle aurait été vraiment triste. Je continue mon exploration visuelle tout en interpellant mon majordome.

- Aydan, pourriez-vous me faire un résumé de l'arrestation?

- Certainement mademoiselle, répondit-il aussitôt, le timbre clair, Comme prévu, les forces de l'ordre sont venues cueillir l'individu. Bien sûr, une équipe dut se déplacer pour inspecter la scène de crime. Vraisemblablement, le corps ainsi que le couteau sont restés en l'état. Ainsi, une simple analyse des empruntes digitales sur l'arme devrait suffire à faire condamner le suspect.

J'acquiesce à ses dires sans pour autant quitter les détails de la ruelle des yeux après quoi je sors mon petit carnet de notes de mon sac à main tout comme mon stylo pour entamer mon écriture. Les événements étant encore d'actualité, je me dois de les retranscrire sur papier pour être la plus précise possible. Enfin, même après une semaine sans avoir pris note, ma qualité d'écriture n'en serait pas entachée. Après tout, je suis une génie! Et le cerveau d'un génie n'est jamais entravé par le temps! J'esquisse un sourire à cette pensée alors qu'Aydan poursuit son récit.

- Il leur faudra toutefois votre témoignage ainsi que le mien dans les plus brefs délais.

- Cela va de soi. De toute façon le programme de la journée n'avait pas été établi et promettait d'être ennuyeux. Avec cette histoire nous aurons de quoi nous occuper!

Sans compter que cette affaire passera sûrement aux infos que ce soit dans le journal, à la télé ou bien sur internet. Une façon de plus de me faire connaître sans avoir rien d'autre à faire que de parler quelques minutes à un agent de police. Quoi que...

- Aydan, ont-ils parlé de moi à un moment ou ont-il mentionné leur témoignage seulement pour vous.

- Hé bien... Je vous ai mentionné dans mes premières explications..

Je pousse un soupire qui se veut agacé juste pour qu'il sente qu'il a fait une bêtise bien que je ne sois pas réellement en colère.

- Aydan... Vous n'auriez pas du m'évoquer dans cette histoire.

Mon majordome se posa d'abord des questions avant de me regarder en fronçant les sourcils. Je voyais bien son embarras et son incompréhension alors qu'il répliquait que j'étais celle qui avait arrêté le meurtrier et que le mérite me revenait de droit. Je pousse un nouveau soupir.

- Je n'ai pas arrêté l'assassin. C'est lui.

Je désigne l'homme qui se relève de derrière ses poubelles. Misère, il s'est habillé de façon tellement anarchique que j'en viendrai à me demander s'il s'agissait d'un costume à la base. Je fis un signe de main à mon majordome pour lui ordonner d'aller arranger tout ça ce qu'il s'empressa faire, l'oreille toujours attentive à mes explications.

- En témoignant, je devrai justifier mon absence lors de l'arrestation. Cela étant, je me vois mal leur expliquer que j'étais à la recherche d'un loup-garou en fuite dans les rues de Londres.

Aydan se crispa légèrement sur l'un des boutons de la chemise qu'il était en train d'arranger. Il scruta furtivement le jeune homme avant de continuer son travail sans poser de questions à voix haute. Moi, je me rapprochai tranquillement de mon petit loup pour mieux négocier.

- Nous sommes donc dans une situation délicate. Enfin, il nous suffit de nous accorder sur la version à raconter, n'est-ce pas?

Je m'adosse au mur à côté des deux hommes pour faire mine de réfléchir. Aucune raison ne justifie convenablement mon absence si ce grand blond n'entre pas dans l'équation. Bien sûre, je pourrai très bien corrompre les policiers et étouffer l'affaire cependant...

- Écoutez-moi bien monsieur. Voilà comment les choses se sont déroulées: vous avez surpris l'assassin durant son crime ce qui l'a fait fuir. Et, même s'il avait un gros chien, vous l'avez traqué tel un justicier jusqu'à cette ruelle après quoi vous êtes parvenu à l'immobiliser. Malheureusement pour vous, ledit chien était agressif et prêt à protéger son maître, il vous a donc sauté dessus. Là, vous avez eu le bon réflexe de mettre votre bras devant votre gorge pour vous protéger et êtes parvenu à le faire fuir en lui assénant un coup au museau.

En même temps que je parle, je griffonne sur mon carnet pour lui faire une petite fiche de mes explications, au cas où il oublierait des informations.

- C'est alors que moi et Aydan entrons en scène. Ayant découvert les lieux du crime, nous avons simplement suivit les traces laissées par le chien pour finalement tomber sur vous. Face à la scène, Aydan a sorti son revolver pour me protéger ce qui a immédiatement calmer le jeu. Là, vous nous avez demandé de livrer cet homme à la police pendant que vous partirez sur les traces du chien. S'il était dangereux, il ne fallait pas le laisser en liberté. Ainsi, sans nous laisser le temps d'émettre une objection, vous êtes parti en chasse malgré votre blessure. Mon majordome est donc resté pour appeler la police tandis que je vous ai suivit pour m'assurer que tout allez bien. Et la suite est simple. Les forces de l'ordre sont arrivées malheureusement, nous ne sommes pas parvenu à retrouver l'animal qui doit se trouver quelque part dans les rues de Londres.

Une fois mon discours achevé, je déchire la page du carnet avant de me redresser, décollant mon dos du mur. Je m'approche de lui alors qu'Aydan s'en éloigne, son travail terminé. Je le scrute de haut en bas avant de lui tendre le papier.

- Bien que cela risque de vous importuner, vous avez tout intérêt à coopérer. Vous ne voudriez pas que j'expose votre nature de Loup-Garou dans mon témoignage, n'est-ce pas?

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Ven 21 Sep - 5:30
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Rage ou lucidité ?

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Bon, il fut clair qu’elle ne fut pas satisfaite. Non seulement je le fis à la tronche de trois mètres de long qu’elle fit, mais en plus elle demanda à son “accompagnateur” de me rhabiller. C’était tellement déplaisant ! Je détestais totalement être tiré aux quatres épingles. Je le faisais au bouleau parce que je j’avais pas le choix, et je pouvais encore prendre quelques libertés. Là, ça me semblait ne pas être le cas et je ne pouvais pas me défendre. Puis on en parle du fait qu’elle se faisait obéir comme un maître parlant à un chien bien dressé ? Le loup en moi, tout comme l’humain libre que j’avais été, détestait le comportement de ces deux personnes. Outre le ton condescendant de la jeune femme et la course poursuite dont il me restait des bribes.

Sans bouger malgré que j’étais tendu comme un arc, je laissai cet homme droit mais sans fierté me rhabiller. Et, pour essayer de l’oublier pour que l’autre ne tente pas de prendre le dessus à cause de la colère, je me mis à écouter la conversation qui s’ensuivit. Il était alors question du meurtre et de la suite des événements. D’un certain côté, je me sentais pas mal soulagé d’apprendre que l’homme n’était pas mort, voire pas du tout blessé étant donné que je ne me rappelais pas l’avoir touché, mais je ne voulais pas savoir les détails. Qui sait ce que j’avais pu faire d’autre ? Mais je n’eus pas vraiment le choix…

Au début je pus presque espérer qu’ils me laissent hors conversation, surtout qu’on ne m’avait nullement mentionné à la police. Mais il n’en fut rien. Depuis qu’elle m’avait désigné comme étant celui qui avait arrêté l’assassin, la conversation tournait sans cesse autour de moi… et le reste. D’ailleurs, depuis quand j’avais fait quoi que ce soit d’autre que vouloir courser un mec pour lui ouvrir la gorge ? Cela n’avait aucun sens. Aucun sens ! Néanmoins, je ne dis rien, je ne me sentais pas de faire part du fond de ma pensée alors que je ne me sentais pas à l’aise. Manipulé pour m’habiller, comment pouvais-je me sentir à l’aise de toute façon ?

Ainsi silencieux, je me mis à simplement me laisser faire en fronçant toujours plus les sourcils. Mais le pire était à venir. Lorsque le dénommé Aydan me lâcha enfin, non sans me reluquer un instant, ce fut au tour de la jeune femme qui me fit face. Toujours dans son délire de parler à la police et de faire de moi la personne ayant arrêté l’assassin, elle se mit en tête de me donner un scénario à raconter. Comment dire que cela me déplut fortement ? Pas au point de m’énerver comme précédemment, mais tout de même assez pour lui lancer inlassablement un regard noir. Elle le nota même en me menaçant de clamer que j’étais un loup-garou.

A la fin de son speech, je déserrai ma cravate étouffante et défit le premier bouton de ma chemise. Avec un peu plus de temps, j’aurais réfléchis à défaire le second, mais ce ne fut pas le cas. J’étais bien trop pris dans tout autre chose. Alors, plaquant la demoiselle contre le mur en ignorant le domestique, ma main gauche juste à côté de sa tête, je la regardai toujours dans les yeux alors que je lui répondais froidement en oubliant les convenances :

- Tu veux dévoiler ma nature de loup-garou ? Fais-le. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais causé le moindre trouble à quiconque. Puis, qui te dis que ça étonnerait qui que ce soit que je ne sois pas humain ?

En vérité, je n’assumais clairement pas ma nature de loup-garou. Déjà, parce que ça ne faisait pas longtemps que je l’avais découvert, mais également parce que tout ce qui s’en était suivi m’avait laissé des cicatrices difficilement soignables. Je n’assumais que très peu le fait de m’être transformé sous le coup de la colère et failli tuer quelqu’un, mais il était hors de question que je le dise. Et surtout pas à elle. Qu’elle m’ait sauvé ou non ! D’ailleurs, je continuai sur le même ton :

- Si tu voulais que je te remercie pour un truc quelconque, sache que ton attitude ne m’en donne clairement envie. La petite fifille à son papa me donne la nausée par son attitude. Tu m’as sauvé la vie ? Soit. Je t’en suis reconnaissant. Mais gardes tes menaces pour toi car elles n’ont pas lieu d’être. Et gardes ton papier également. J’ai pas l’intention d’aller voir la police.

Pour que mon nom soit placardé dans les médias ? Ce n’était pas la peine. Cela me vaudrait d’être plus facilement retrouvé, ce que je souhaitais le moins ! Surtout par “lui”. Il avait beau commencé à se faire vieux, étant un loup-garou il était encore dans la force de l’âge et il voulait son héritier. Pas le temps de refaire un gosse, il lui fallait moi. Mais, à mes yeux, si c’était pour perdre mon âme et/ou mon intégrité, ce n’était même pas la peine. Alors si je pouvais éviter de me faire connaître, ce serait le mieux.

- Prends les honneurs de cette capture, j’en ai rien à foutre. T’as même qu’à garder ton histoire de chien que tu as pourchassé si ça te plaît tant que ça.

Ma fierté dûe à ma nature de loup-garou n’apprécia que très peu que j’accepte de prendre le rôle du chien, même fictivement. Mais je ne montrai rien, préférant me reculer, menacer visuellement le domestique et m’en aller en direction de l’hôpital. Hors de question que je reste avec le bras blessé. Quelle raison donner pour ça ? C’était une très bonne question… Peut-être rebondir sur ce qu’elle m’avait dit. Ce n’était pas facile à admettre, mais au fond, son imagination à cette gamine avait du bon.

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Dim 23 Sep - 23:42
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Rage ou lucidité?Hum. Visiblement, mon discours déplaît. Comme c'est dommage, ce scénario était pourtant des plus crédibles en plus d'avoir du génie. Mais rien d'étonnant après tout puisqu'il venait de moi. Enfin, sa façon de me plaquer au mur ne m'étonne pas tant que ça à vrai dire étant donné le coup de tête qu'il a pu m'asséner. Si ce p'tit loup est violent, j'imagine que je l'ai titillé. Mais j'avoue, j'adooooooore le voir s'énerver en face de moi.

- Lâche-la immédiatement!

Aydan réagit au quart de tour dès la première seconde, je l'ai même vu lever le revolver. Rien de surprenant également. Je commence à connaître mon petit majordome chéri et sais à quel point la colère peut vite lui monter au nez surtout lorsque les choses me concernent et je ne peux pas lui en vouloir. Et je peux comprendre son énervement. En effet, le geste de l'homme face à moi m'oblige à rester adossée à un mur douteux et des particules de saleté pourraient se poser sur mes vêtements. Donc, je le conçois, cela peut-être agaçant. Mais bon, s'énerver pour si peu n'a pas lieu d'être... Je fais donc un signe de main à mon majordome pour l'arrêter dans son élan avant de croiser mes bras devant ma poitrine.
Obéissant, Aydan baissa son arme même si sa façon de resserrer sa main sur le manche en disait long sur son état d'esprit. Je le vois crisper ses mâchoires en pousser un soupir profondément agacé mais il respecte tout de même mon ordre. Bien Aydan, bien. Visiblement tu maîtrises de mieux en mieux ta colère, c'est une très bonne chose. Je devrai réfléchir à une petite récompense pour ses efforts.

- Tu veux dévoiler ma nature de loup-garou ? Fais-le. De toute façon, ce n’est pas comme si j’avais causé le moindre trouble à quiconque. Puis, qui te dis que ça étonnerait qui que ce soit que je ne sois pas humain ?

Oh? Monsieur joue les durs? Ha ha c'est mignon. A vrai dire je ne crois pas un mot de ce qu'il dit et quand bien même il n'aurait pas causé de troubles, il doit savoir que si l'existence d'une telle créature était révélée tout le monde voudrait la capturer. Après tout, la science a toujours besoin d'étudier de nouvelles choses... Peu importe qu'il n'ait créé aucun problèmes, l'humain est ainsi. Aussi intrigué que terrorisé par l'inconnu. Aussi cruel et inflexible sur leur façon de penser. Et si un loup-garou est représenté comme dangereux alors, même inoffensif, les hommes le verront comme une menace. Et pour cette simple raison, je sais qu'il me ment. Qu'il n'est pas aussi plein d'assurance qu'il ne veut le montrer. Alors je hausse à peine un sourcil pour lui faire comprendre qu'il ne me convainc pas. Mais bon, autant le laisser finir, il a l'air motivé.

Bon je ne vais pas tout dire mais grossièrement, il a parlé de mon attitude déplaisante, de sa reconnaissance pour lui avoir sauvé la vie mais aussi de son intention de ne pas coopérer. Hé bien, comme c'est fâcheux. Soupir. Bon, j'imagine que je vais devoir user de mes petits tours de passe-passe pour clore cette histoire.

- Prends les honneurs de cette capture, j’en ai rien à foutre. T’as même qu’à garder ton histoire de chien que tu as pourchassé si ça te plaît tant que ça.

J'esquisse un petit sourire suffisant avant de baisser mes yeux sur sa main plaquée contre le mur.

- Quelle fougue, vous êtes audacieux monsieur le loup-garou...

Je hausse à nouveau mon sourcil avant d'incliner ma tête sur le côté. C'est vrai que son visage est très proche du mien au point que je pourrai sentir son souffle sur mes joues. J'aime bien m'amuser à retourner la situation en faisant juste quelques petites observations, je trouve ça très distrayant. Enfin, toutes bonnes choses ont une fin, je récupère donc mon sérieux, relevant légèrement mon menton pour me redresser. Je lève alors une main tout en soutenant mon coude de l'autre, plaçant mon majeur contre mon pouce avant de reprendre la parole.

- Un claquement de doigt de ma part et vous vous retrouverez avec un canon de revolver plaqué contre votre tempe.

Je claque des doigts. Aussitôt, Aydan braqua l'arme sur sa tête sans pour autant tirer.

- Un autre claquement de doigt et la balle transpercera votre crâne.

Je reste quelques secondes silencieuse, je veux qu'il comprenne que je suis sérieuse. Puis je fais un nouveau geste à mon majordome pour lui demander de baisser son arme et de s'écarter. Je pense que mon p'tit loup a compris. Il se recule, se détache de moi pour finalement tourner les talons et s'en aller -non sans avoir lancé un regard noir à mon majordome qui lui répond de la même façon.

Je me décolle du mur avant de donner de petites tapes sur mes manches pour en faire partir la poussière.

- Mademoiselle? Vous allez bien? s'empressa de demander Aydan en se rapprochant de moi.

- Évidemment Aydan, dis-je avant de tourner les talons, passer à côté de lui et quitter la rue.

- Alors... Que faisons-nous maintenant?

- Nous allons passer au poste de police pour commencer. Ensuite nous rentrerons à l'hôtel et trouverons une excuse à donner aux Molosses pour notre petite sortie matinale.

Mon majordome me rejoint sans attendre, arrangeant sa cravate avec le plus grand soin tandis que nous reprenions une rue plus principale, plus fréquentée. Je rejette gracieusement mes cheveux vers l'arrière avant de regarder mes ongles puis ma manche.

- Aydan, appelez mon pressing, voulez-vous?

~~FIN~~

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