Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Mar 30 Avr - 21:35, édité 2 fois
Nia Jones
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Nia Jones
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Sexe :
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Apparitions : 376
Inscription le : 25/11/2017
Né(e) le : 07/05/2000
Age : 23
Taille / Poids : 1m74 / Environ 52kg
Nationalité : Anglaise
Situation amoureuse : Catastrophique
Couleur(s) de parole : #ff3333
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Luxure
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
Jeu 25 Avr - 0:03
Edelweiss m'inquiète vraiment. Je n'aime pas la voir souffrir ainsi. Encore plus lorsque ses souffrances sont causées par une tierce personne. Le monstre est en train de prendre le dessus sur nous, autant physiquement que psychologiquement. C'est d'autant plus le cas lorsque je suis prise d'une vision très désagréable. Il ne faut pas que ma colocataire reste là. Et son piaf encore moins. Ils doivent filer. Je tente de la convaincre de fuir mais c'est peine perdue. Elle s'entête à rester et à vouloir se battre. Cela m'étonne beaucoup mais en même temps, c'est plutôt plaisant de voir qu'elle a aussi cette volonté de vouloir mettre le dragon à terre. Cependant ce n'est pas le moment de se montrer trop butée. Surtout elle. J'ai vu son oiseau se transformer en casse-croûte pour notre ennemi, je ne veux pas que ça arrive et je ne suis pas certaine que ce soit une excellente idée de donner les détails à mon amie.
Voyant bien que c'est inutile d'essayer de faire changer d'avis à ma colocataire, je décide alors de l'aider au mieux dans ce combat. La fuite n'est désormais plus vraiment possible. Surtout pas avec l'état d'esprit dont elle fait preuve. Je me défoule alors contre le dragon avec une barre métallique. Ce n'est pas hyper efficace contre son armure d'écailles mais au moins, mes attaques ont l'avantage de lui faire changer de cible. Cela permet à Juwelen de reprendre un peu de souffle et de repérer la moindre occasion d'affaiblir encore la bête. Le plus dur reste cependant d'éviter les coups de celle-ci. Notre ennemi contre-attaques et bien que je parvienne à en esquiver une partie, l'autre partie fait mal. Et parfois elle fait même très mal.
Ces actions ne sont toutefois pas inutiles. C'est certes douloureux mais au moins, ça a permis à Juwelen de porter une bonne attaque. Malheureusement, lui aussi il subit la contre-attaque du dragon. Il est vraiment temps qu'on lui donne une bonne dérouillée sinon on va redécouvrir la définition de souffrir et ma vision sera mise à exécution. En voulant profiter de l'inattention du monstre, je reprends ma barre métallique et l'attaque à nouveau mais le retour est violent. Trop violent. Ses attaques étaient déjà difficiles à esquiver mais avec la fatigue, c'est encore plus dur. Je me prends alors son coup de plein fouet et termine ma course sur le sol. Cette fois le dragon n'a pas l'intention de me laisser lui porter la moindre attaque supplémentaire. Celui-ci me bloque sous son pied et m'écrase.
- Retire ton pied, enfoiré !
Ma respiration devient plus difficile au fur et à mesure qu'il met de la pression. Je tâte le sol à la recherche de mon arme du jour, la prends et frappe la jambe de mon ennemi. Rien à faire. Mes coups sont trop faibles. Edelweiss attire à nouveau l'attention de notre adversaire mais c'est insuffisant. Au lieu de lui obéir, il prend plutôt un malin plaisir à mettre encore plus de pression sur moi. À croire qu'il veut torturer psychologiquement ma colocataire. Puis ensuite, je n'ai pas trop saisi ce qu'il s'est passé. J'ai eu l'impression de voir une autre personne. Une fille qui ressemble à Edelweiss, qui a son apparence mais qui est nettement plus vicieuse. On aurait dit une Wrath ou une Sinner. Son attaque est glauque en plus. Elle ouvre carrément des plaies et c'est assez efficace sur le dragon. Sanglant mais le résultat est là. Notre ennemi me libère enfin et ça fait un bien fou de pouvoir souffler comme je le désire.
L'attaque de ma colocataire ne touche cependant pas que le dragon. Rapidement, je commence à sentir une légère douleur à la jambe. Rien de très méchant au début. Je remarque juste que la blessure subie à Pâques est en train de réapparaître. Mon amie se met alors à paniquer et prend la fuite. Pour le coup, je ne sais pas si je dois être soulagée de la voir enfin s'éloigner de notre adversaire ou si je dois être plus inquiète quant à ce qu'il peut bien se passer dans sa tête. C'est la deuxième option qui prend le dessus dans le cas présent. Je me relève avec peine tout en observant l'ennemi. Il semble être mis hors combat pour de bon. Au moins, ma vision ne se réalisera pas. Juwelen est parti avec sa maîtresse et le monstre est k.o. Il n'y a donc plus de risque.
Je sors alors du manoir après avoir vérifié que tout va bien pour Melody, puis je rejoins Edelweiss qui s'est planquée dans une espèce de kiosque. À vrai dire je ne la retrouve qu'après quelques minutes de recherches dans le jardin. Je savais qu'elle ne serait pas partie bien loin. Elle n'est déjà pas vraiment en état et puis elle n'est pas du genre à abandonner les gens comme ça. Lorsque je la retrouve, je m'approche bien évidemment d'elle. En boîtant certes mais c'est le cadet de mes soucis. Weiss ne va pas bien et ça, c'est plus important que des blessures sanglantes. Je l'appelle mais elle ne semble pas réagir. Ma voix ne porte peut-être pas assez loin. Ou mon amie est trop éreintée pour réellement m'entendre.
Une douleur à la jambe me tiraille de plus en plus. Je crois que la blessure s'agrandit mais je n'y prête pas trop attention. Edelweiss tente alors de me dissuader de l'approcher mais rien à faire, je continue mon avancée vers elle. Elle a sans doute peur de trop aggraver ma plaie mais si je ne l'approche pas, il me sera plus dur d'atteindre mon objectif.
- Ne t'inquiète pas pour ma jambe, ce n'est rien.
Juste une coupure qui grandit et du sang qui coule encore et encore. Au pire quelques sutures et ça n'y paraîtra plus. Lorsque je me trouve juste à côté d'elle, je m'assieds et la prends doucement contre moi.
- Ca va aller, t'inquiète pas. Calme-toi. Souffle un bon coup. Notre ennemi est hors combat, c'est bon. On ne risque plus rien et c'est en grande partie grâce à toi et à Juwelen. Vous avez fait du bon boulot.
Je lui dépose un bisou sur la tête avant que ma main se mette à lui caresser les cheveux pour l'apaiser. J'espère vraiment que ça fonctionnera. Je me dis que la perte de contrôle est seulement due à l'adrénaline encore présente. Si mon amie se calme, peut-être qu'elle parviendra mieux à retrouver le contrôle de ses dons. Mon action n'a cependant pas vraiment l'effet escompté. Ma colocataire parvient juste à pleurer et s'excuser mille fois. Je n'avais déjà plus d'idée pour essayer de la calmer. Parfois un livre « Les relations sociales pour les nuls » me serait bien utile.
Je reste quelques minutes à côté d'elle à tenter de la consoler, de la calmer, de lui faire oublier un peu ses angoisses. Rien ne semble pouvoir venir à bout de son mal-être. Et puis autre chose vient perturber ce petit moment de tranquillité. Notre adversaire. Il est de retour.
- Putain il ne pouvait pas crever lui ?
Il recommence rapidement à faire du grabuge bien que son état ne lui permette plus d'être aussi vivace qu'avant. Juwelen, Edelweiss et moi sommes éreintés mais n'avons pas le choix que de retourner au combat. Ce dragon est vraiment chiant. Cette fois l'attaque ne dure pas longtemps. En fait, bien qu'il soit dans un état lamentable, il lui reste quand même suffisamment de forces pour nous mettre Weiss et moi à terre. Et lorsque Juwelen repart à l'attaque, c'est le coup de grâce pour lui. La bête se défend et contre-attaque de manière radicale. Notre adversaire bouffe littéralement notre ami. Et là, c'est la chute libre pour le moral. Pour le mien et surtout pour celui d'Edelweiss. Je me relève doucement et tente de voir si ma colocataire n'est pas trop mal en point mais...c'est pire que je ne l'imaginais. Elle est anéantie. En un instant, elle est devenue un véritable légume. Plus aucune réaction de sa part.
La colère s'empare alors vraiment de moi. Je parvenais à me contenir jusque-là mais cette fois, le ras-le-bol est trop présent. J'en ai marre de voir ce monstre s'en prendre à mes proches. Que ce soit juste en les assommant, les blessant ou pire, en les tuant. Trop, c'est trop. Je prends une barre métallique – oui, encore une – qui appartenait au petit kiosque avant la destruction de celui-ci quand le dragon a remis le bordel. Etant plus pointue à cause de la casse, elle serait plus efficace que l'autre qui traînait dans le manoir. La rage me fait oublier la fatigue et les blessures que mon corps subit. L'adrénaline créée par la colère me redonne suffisamment de force pour repartir à l'attaque contre le dragon. Celui-ci subissant encore le contre-coup de ses blessures, il n'a pas pu récupérer correctement après sa dernière attaque. Alors j'en profite et lui plante la pointe de la barre métallique dans l'une des blessures ouvertes. C'est ma seule chance de l'abattre. Viser ses plaies. Il hurle de douleur mais je ne m'arrête pas là. Je commence à prendre tout ce qui me passe sous la main et les enfonce tous dans les diverses plaies jusqu'à ce qu'il soit à terre. Lorsque c'est le cas, je reprends le bout métallique, créant au passage une belle hémorragie et achève le monstre.
À la fin de ce combat – où j'ai surtout profité de la faiblesse de notre ennemi pour le battre – je ressemble plus à une toile tâchée de sang plutôt qu'à une humaine. Je retourne voir ma colocataire mais à bout de force, je finis par m'écrouler à côté d'elle, sur les genoux. Je la secoue doucement pour essayer de la faire réagir, je l'appelle mais rien à faire. Zéro réaction. N'ayant pour le moment plus la force de faire quoi que ce soit d'autre, je reste sagement à ses côtés, veillant sur elle tout en réfléchissant à comment on pourra se sortir de là.
Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
Avarice
Colère
Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
Edelweiss s'est enfin éloignée du monstre même si c'est seulement après la bataille. Peu après, je pars à sa recherche et la retrouve dans un kiosque. Elle souhaite que je reste éloignée d'elle mais pas moyen. Je ne l'écoute pas. Je m'inquiète bien trop pour elle pour songer à ma propre santé. Ma jambe me fait mal. C'est de pire en pire au fur et à mesure que je m'approche de ma colocataire. Pourtant ça ne m'empêche pas de m'installer juste à côté d'elle. Je tente de l'apaiser, pensant que si elle parvient à se calmer elle parviendrait à reprendre le contrôle de ses pouvoirs. Rien à faire. Dans notre situation actuelle, je suis juste inutile pour mon amie.
Quelques minute plus tard, le monstre me donne tort. Alors que je croyais qu'il était out, non monsieur a décidé qu'il devait nous anéantir. Il ne veut vraiment pas nous foutre la paix ?! Le kiosque est détruit à cause du dragon. Edelweiss, Juwelen et moi sommes obligés de forcer sur nos limites pour esquiver à nouveau les attaques et nous défendre. Bien que blessé, cet enfoiré parvient quand même à nous donner pas mal de fil à retordre. Puis aussi à transformer Juwelen en casse-croûte. Ca, c'est l'action de trop. J'apprécie déjà cet oiseau alors le voir finir croqué par un dragon, c'est déjà rageant. Puis voir qu'en plus à cause de ça ma colocataire termine dans un sale état aussi, c'est plus que rageant.
Sortie de mes gonds, je ne réfléchis plus du tout au danger que représente encore notre adversaire. Encore moins à ce que je pourrais subir. Je prends mon arme favorite du jour et fonce dans le tas. Un bourrin faisant sa fête à un dragon déjà bien amoché. Et cette fois, je compte bien l'éliminer. Je ne veux pas que Juwelen soit mort en vain. LE monstre vaincu, je me poste auprès de mon amie et veille sur elle. Agenouillée au sol, la tête d'Edelweiss posée sur mes cuisses pour qu'elle soit légèrement surélevée, je ne quitte pas mon amie du regard. Puis elle finit par ouvrir les yeux, tente même de me soigner mais je lui écarte doucement la main.
- Garde tes forces, t'en as bien besoin.
Je ne veux pas qu'elle me soigne et qu'après elle soit complètement KO au risque de mourir littéralement de fatigue. Je ne veux pas perdre mon amie. Pendant qu'elle se repose, Edelweiss parvient à me dire deux mots. Un ton faible et pas pour une bonne nouvelle. Elle a froid et je ne sais pas trop comment la réchauffer. Je n'ai pas la force de la porter cette fois. Je n'ai même pas réellement la force de retourner dans le manoir pour prendre une couverture. Je la redresse doucement tout en changeant en même temps de posture. Je me mets lentement sur mes jambes et tire Edelweiss pour l'emmener vers un mur. Lorsque qu'il est atteint, je positionne mon amie pour qu'elle soit assise puis je m'assieds contre la paroi avant de reprendre ma colocataire contre moi. Mes mains frottent doucement les bras de la jeune fille, essayant de lui apporter un peu de chaleur tout en la réconfortant.
- Repose-toi. Cette fois on est vraiment hors de danger.
J'hésite à lui dire que Juwelen n'est pas mort en vain. J'ai peur que si je lui parle de son oiseau, ça lui mette encore plus le cafard. Elle l'a déjà suffisamment, je ne veux pas en rajouter une couche.
Quelques heures passent sans que je ne bouge. Des heures où les différents sons de bagarres, de peur, de joie – y en a à qui la situation plaît apparemment – et j'en passe. Certains sont plus forts que d'autres et c'est de ceux-là que je me méfie le plus. La plupart sont plus forts parce que plus proches de notre zone. Je reste donc sur mes gardes, prête à protéger mon amie en cas de besoin. Puis au bout d'un certains temps, les secours arrivent enfin. Tout est fini. Nous sommes prises en charge pour les premiers soins et évacuées avec tous ceux qui doivent l'être. Melody aussi. Le cauchemar prendre presque fin. J'ai cru comprendre que certaines personnes ressuscitaient ceux qui étaient tombés au combat mais...et pour Juwelen ? Lui aussi il est ressuscité ? Je l'espère. Ce serait une bonne nouvelle pour Edelweiss. En parlant d'elle, je ne suis pas super à l'aise dans leur lit d'hôpital, toute seule. Je force une dernière fois afin de me rejoindre ma colocataire et me glisse doucement dans son lit. Mon corps me fait mal mais ça me fait encore plus mal de la voir en si piteux état. Je la garde alors tout contre moi, jouant à la fois le rôle de peluche et de chien de garde pour ma petite mascotte.