Sin Theatre


 
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Léandre
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Léandre
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Léandre

Mar 6 Mar - 3:21
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Léandre Laverny
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ÂGE : 18 ans
RACE : Muse
POUVOIR : La chimie des sentiments
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CLASSE : 4°A
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Il serait long de raconter l’histoire du jeune homme, histoire qu’il se remémora lorsqu’il quitta sa famille pour Londres. Une ville étrangère où il n’avait jamais mis les pieds de sa vie.

C’est donc dans le courant de janvier 2018 que Léandre quitta le sol qu’il avait toujours connu pour se rendre à Londres.
Lorsque le jeune homme aperçut l’école entouré de ces hauts murs, Léandre était assez impatient et également troublé. Il avait l’impression d’être attiré par les grilles de l’école, comme s’il était destiné à y entrer, comme si on l’avait invité à y entrer depuis des années déjà.
Mais, lorsqu’il franchit la grille du pensionna, Léandre ressentit quelque chose lui prendre le ventre et s’étendre en lui de façon à la fois douloureuse et paisible, incapable de bouger. Il avait l’impression d’entendre des voix, une lui murmurait des choses alors que les autres chantaient un chœur divin. Puis, il vit une fumée se former en face de lui. Le finlandais ne saurait dire ce que c’était ; un humain, un animal ? Mais la fumée prenait belle et bien une forme de toute les couleurs alors que la chanson se faisait accompagner d’une musique envoutante. Puis, la chose entra dans la bouche du jeune homme pour envahir tout son être avant qu’il ne s’évanouisse.


Léandre ignora combien de temps il avait dormit. Il fit un rêve cependant. Un doux rêve où il vit 9 silhouettes de femmes danser sur des nuages venant de l’aube. Elles étaient belles, magnifiques même. Léandre ne distinguait pas leur visage mais devinaient qu’elles avaient toute une magnifique chevelure argentée qui luisait au soleil comme des diamants face au soleil. Elles avaient une peau d’une blancheur énigmatique, d’une pureté qui était reflétée par leur mélodie envoutante. Leurs corps invitaient aux caresses et aux baisers. Leurs visages tendaient à une beauté divine qui aveuglerait le soleil.
Elles jouaient toute d’un instrument différent qui offrait une mélodie unique et hypnotisante. Egalement, elles chantaient en chœur, un chant si beau que le ciel même se mit à rougir de tendresse en entendant ces voix de sirènes.
Léandre ne comprenait pas les paroles, elles parlaient une langue qu’il ne connaissait pas, qu’il n’avait même jamais entendu. Mais sans connaitre la langue, étrangement, il se mit à comprendre les paroles de la mélodie :

Part, jeune enfant

Parcourir les cieux
De milles feux qu’ont donnés les dieux
De cordes et de vents tu vas voyager

Part, il est temps

De la mélodie de ton cœur naitra la joie
Les sourires naîtront du son de ta voix
Joue pour les âmes attristées
Chante pour les larmes dispersées

Parcourir les cieux
De milles feux qu’ont donnés les dieux
De cordes et de vent tu vas voyager

Nous t’offrons chacune un don :
Je t’offre mes cheveux argentés
Je t’offre mes yeux émeraude
Je t’offre le don de la musique
Je t’offre l’art des instruments
Je t’offre le pouvoir de transmettre
Je t’offre le savoir de contrôler
Je t’offre la possibilité de changer
Je t’offre un cristal de pureté
Je te lie à une fleur des neiges


Sur ces derniers mots, Léandre se réveilla et regarda le ciel. Il était allongé sur le dos et sentit quelque chose de chaleureux dans une de ses mains. Il se tourna doucement pour regarder ce que c’était, encore engourdis par ce qu’il venait de vivre.
Il découvrit une demoiselle qui semblait dormir. C’était la jeune fille qui était à coté de lui lorsqu’il passa la grille de l’école.
Le jeune homme ne savait pas ce qui lui arrivait mais il sentit quelque chose d’indescriptible alors qu’il tenait la main de cette inconnue. Comme une puissante force mystique qui l’envahissait malgré la fatigue dont il était victime.
Léandre se redressa, se frottant le visage de son autre main, ne sachant pas trop quoi faire de sa main prise par la demoiselle à terre. Alors que sa main passa le long de sa chevelure pour venir masser sa nuque, il sentit une espère de petite bosse dépassée de sa peau. C’était trop gros pour être un bouton et trop petit pour être une enflure, la matière était froide et solide, comme du cristal. C’était étrange. Il essaya de gratter un peu cette chose mais ça semblait incruster à sa peau et ça lui faisait mal de tirer dessus.
Mais une chose vint l’interpeller, Léandre agrippa une mèche de ses cheveux et vit qu’elle était grise. Ou plutôt argenté. Il n’avait pas de miroir mais devina sans peine que toute sa chevelure avait cette couleur singulière. Et sa main était vraiment très blanche. Lui qui n’avait pas un hâle des plus colorés, il était aussi blanc que la neige à cet instant.

La jeune femme à ses cotés finit par se redresser et regarda un oiseau. Léandre la regarda, perplexe, jusqu’à ce qu’elle lui porte une attention d’écoute. Malgré sa politesse, il préféra sauter l’étape des salutations et alla à l’essentiel, son accent finlandais dans ses paroles anglaises :

_Excuse moi mais … Peux-tu me dire ce qu’il s’est passé ?


Dernière édition par Léandre Laverny le Sam 7 Avr - 1:22, édité 3 fois
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Edelweiss L. Wintenberger
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Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
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Mer 7 Mar - 23:25
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Quelques pas contre le sol dallé marquaient le commencement d'une nouvelle vie. D'un nouveau départ. La démarche sereine dans un léger déhanché, des valises en main et le regard curieux, Weiss s'avançait vers ce qui donnerait un nouveau souffle à son avenir. Il se dressait déjà face à elle dans un calme troublant. Ses longues grilles blanches avaient été ouvertes pour laisser entrer les nouveaux venus pourtant une énergie mystérieuse semblaient veiller sur l'entrée. A la fois inquiétante et attirante tel une créature extraordinaire gardant un trésor, l'atmosphère força Weiss à s'arrêter. Observant les lieux avec la plus grande des attentions, elle constata avec soulagement qu'ils ne ressemblaient en rien à son ancien collège. Cela semblera peut-être puéril mais elle accorde beaucoup d'importance à ce qui l'entoure et il était absolument hors de question qu'elle continue ses études dans un environnement qui puisse lui faire penser aux douloureuses années de sa vie.

Des bruits de pas venant de l'arrière la tira hors de ses pensées moroses. Un jeune homme venait de la rejoindre devant l'entrée mais ne prêta pas attention à elle, obnubilé par le bâtiment. Était-il aussi intrigué que ne l'était la jeune fille ? Cette ambiance si particulière n'était peut-être pas le fruit de leur imagination après tout... Pourtant, une sorte de force invisible incitait Weiss à plonger au cœur du mystère d'Indarë sans se soucier du reste. Alors ses pas franchirent les grilles, guidés par cette petite voix intérieur qui ne semblait pas lui appartenir.

Soudain, une sensation étrange s'insinua en elle. Comme une légère chaleur se baladant dans sa poitrine. Indescriptible. Ça semblait si irréel que la raison de la jeune fille oscillait entre le rêve et l'imagination. Prise par sa réflexion, elle ne remarqua que tardivement que le jeune homme qui l'accompagnait vacillait, chutait même. Un réflexe incontrôlable la força à lâcher ses valises à la hâte pour attraper la main du garçon et ainsi lui éviter de se fendre le crâne sur les pavés. Malheureusement, son poids et l'élan de sa course emporta Weiss avec lui. Prise au dépourvu, elle parvint tout de même à amortir maladroitement sa chute en se rattrapant de sa main libre.
Que lui est-il arrivé ? Faisait-il une crise d’hypoglycémie ? Les hypothèses cessèrent dans une douleur lancinante. Portant une main à sa tête, la jeune fille tentait de lutter contre cette sensation incroyablement désagréable. C'était comme si... son âme se déchirait... Des palpitations atroces dans sa poitrine. Un frisson le long de sa colonne vertébrale. Et l'impression que tout ce dérobait autour d'elle.

L'obscurité...  

La première image qui lui semblait apercevoir était le sol à la vertical, voilée par un filtre sombre. Est-ce qu'elle avait perdu connaissance ? Le chant d'un oiseau lui parvint à ses oreilles tandis que ses sensations revenaient petit à petit. Elle n'arrivait pas encore à bouger mais elle sentait sa main toujours resserrée sur celle du garçon. Il avait l'air réveillé... Il avait même pu s'asseoir. Est-ce qu'il la regardait ?
En tournant la tête, le soleil lui frappa le visage avec une force qu'elle n'aurait jamais imaginé. Ce n'était pourtant pas si agressif un soleil d'hiver ! A moins que sa perte de connaissance l'ait fragilisé ?
Un petit oiseau vert émeraude s'imposa à sa vision. Il semblait briller légèrement dans un halo blanc et elle ne pu s'empêcher de lui adresser doucement la parole.

« Du siehst aus wie Juwelen... »1

Sur ses paroles, le Quetzal se posa sur l'épaule de la jeune fille sonnée pour lui adresser une petite pensée.

*Bonjour Edelweiss. C'est un honneur de te rencontrer.*

Étrange... Cet oiseau parlait. Décidément, le coup devait être plus violent qu'elle ne l'avait imaginé... Doucement, elle entreprit de s'asseoir en s'aidant de sa main libre mais des picotements parcoururent sa paume. Elle y jeta un discret coup d’œil pour identifier l'origine de ce fourmillement et constata que sa peau était entamée. Les dalles l'avaient sans doute éraflé alors qu'elle amortissait la chute du garçon. Rapidement elle referma sa main pour ne pas interpeller ce dernier qui lui adressait maintenant la parole.

- Excuse moi mais … Peux-tu me dire ce qu’il s’est passé ? S'empressa de demander le jeune homme, aussi perdu que Weiss.

Elle le regarda en arquant les sourcils n'entendant qu'à moitié ses mots. Un espèce de son aiguë et persistant couvrait légèrement les bruits qui l'entouraient. Un contre coup de sa perte de connaissance sans doute. Et puis ce mal de tête... La chute. Ça ne pouvait être que ça... Quoique. Elle avait ressentit cette gène avant de sombrer. Alors... Que lui était-il arrivé ? Ou plutôt, que leur était-il arrivé ? Et ce jeune homme qui se tenait encore assit, à côté d'elle, attendant une réponse qu'elle n'avait pas...

- Was passiert.. ?2 Se murmura Weiss pour elle-même, déboussolée.

En effet, elle était en plein questionnement pour essayer de comprendre mais l'oiseau la regardait si intensément qu'elle avait du mal à réfléchir. Et ce garçon qui la fixa avec une sorte de nonchalance parvenait à la déstabiliser...
Puis elle se rendit compte qu'elle tenait encore sa main alors qu'ils avaient reprit leurs esprits depuis quelques temps déjà. Embarrassée, elle lâcha le jeune homme avec précaution comme si rompre le contact aurait pu être dangereux.

- Entschuldigen Sie, ich...3 Weiss interrompit sa phrase, se rendant compte que l'Allemand était venu naturellement, puis se ressaisit pour recommencer, je voulais dire... Excusez-moi, je ne comprends pas ce qu'il se passe.

Weiss regarda autour d'elle pour s'assurer qu'elle n'avait pas changé d'endroit entre temps. Non. C'est bien les mêmes bâtiments qui l'avaient accueillit plus tôt... Ce n'est donc pas un rêve. Bizarrement, elle avait comme la sensation que ces portes ouvertes, telles la bouche béante d'une créature mystérieuse, les avaient avalé dans une aventure incroyable...


_____________________________Notes______________________________

1. « Tu ressembles à des joyaux... »
2. « Que se passe-t-il ? »
3. « Excusez-moi, je... »


Codage par Nika L. Iélanov sur Pensionnat Immortalia


Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Dim 25 Mar - 19:48, édité 1 fois
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Lun 12 Mar - 17:53
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Léandre Laverny
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_Excuse moi mais … Peux-tu me dire ce qu’il s’est passé ?

Le jeune homme se dit qu’il allait devoir perdre son accent finlandais rapidement en voyant l’étonnement dans les yeux de la jeune femme. Cette dernière fit danser ses yeux entre lui et l’oiseau qui s’était posé sur elle. Un étrange oiseau d’ailleurs. Léandre n’en avait jamais vu d’aussi … mystique. Oui, il avait l’air sorti d’une légende avec ses plumes aux multiples couleurs, son petit bec, sa longue queue comme celle d’un phénix. Tout en lui respirait la magie, si la magie existait.

_Entschuldigen Sie, ich ... je voulais dire ... Excusez-moi, je ne comprends pas ce qu'il se passe.

Une demoiselle le vouvoyez, même s’il était logique qu’ils aient à peu près le même âge vu leur affaires respectifs qu’ils avaient pris avec eux pour une nouvelle vie à Londres, c’était une bonne chose.
Léandre considérait que le respect était la base même d’une conversation, qu’elle soit appréciée ou non. Au moins, cette inconnue semblait polie, même si elle ne pouvait pas lui apporter les réponses qu’ils se posaient tout deux, vraisemblablement.

Toujours un peu engourdis, comme si la gravité Terrestre était devenue plus forte, Léandre mit un peu de temps avant de se relever. Même s’il n’en avait vraiment rien à faire de la demoiselle près de lui, le jeune homme n’était pas un mufle et tendit une main qui se voulait amical à l’allemande pour l'aider à se relever également.
Lorsque celle-ci fut debout, le jeune homme se permis de l’observer.

C’était une demoiselle de taille moyenne, pour son âge. Elle devait mesurer à peu près 1m65. Ses cheveux étaient clair, châtain, mais semblaient avoir des reflets énigmatiquement blonds comme les feuilles d’un arbre approchant de l’automne ou comme le bois d’un jeune violon fraichement vernis. Ses cheveux lui caressaient harmonieusement le visage, comme la mélodie d’une valse de Vienne. Douce, charmante et entrainante.
Son visage, par ailleurs, avait un hâte tirant vers le blanc d’une délicieuse crème. Il avait quelque chose d’intéressant. Ses yeux. Son regard ressemblait à de la pluie. Un ciel grisâtre avec des nuances de bleus comme les jours de pluie. Ses yeux étaient brillants et rendaient ce gris pétillant comme les filets d’argents que possédait la lune.

Douce valse de Vienne ...

Malgré la beauté que dégageait la jeune allemande, Léandre se contenta d’arrêter son observation ici, ne voulant nullement s’attarder sur les courbes, aussi charmante soit-elles, de sa camarade. Et il n’eut pas à le faire qu’une dame vint à leur rencontre.

_Bonjour jeunes gens. Votre transformation s’est bien passée ?


Léandre quitta l’inconnue pour se mettre entre elle et la dame qui venait les accueillir. Loin de là l’idée de protéger sa camarade, mais il était évidemment plus imposant que la frêle jeune femme derrière lui, et pour avoir des réponses rapidement, on était jamais mieux servis que par soit même.
Le Finlandais croisa les bras et son regard froid était accentué par sa taille, lui donnant un air méprisant, alors qu’il était simplement fermé à toute éventuelle sympathie.

_Bonjour madame. Avec tout le respect que je vous dois, j’aimerais avoir des explications sur ce qu’il vient de nous arriver. Et sans vous manquer de respect, je souhaiterais qu’elles soient claires et rapides.

Sans le savoir, le cristal qu’il avait sur la nuque, d’un magnifique blanc comme de la neige, commençait à luire d’un rouge sombre. Pourtant, Léandre n'avait nullement changer d'expression, mais il se sentait irrité par toute cette incompréhension. Ce n'était plus à présent une envie, il avait besoin de savoir ce que tout cela signifiait.

_Il n’y a pas de problème. Mais le mieux serait de nous asseoir. Je ferais de mon mieux pour que mes explications soient rapides, mais malgré tout, vous aurez beaucoup de questions auxquels je ne pourrais pas forcement répondre, croyez moi … Suivez moi, mademoiselle Wintenberger, monsieur Laverny.

Léandre échangea un bref regard avec ladite mademoiselle Wintenberger avant de prendre ses affaires et suivre l’étrange dame. Ils n’avaient décidemment pas le choix. Cette dame les fit asseoir sur un banc dans la Grande cours et resta debout.

La dame leur expliqua aussi synthétiquement qu’elle put dans quoi les deux adolescents s’étaient embarqués. La zone magique, la création de l’école. Leur nouveau lien.
Léandre écoutait la femme avec une grande attention, les yeux rivés sur elle, les coudes sur les genoux et les mains devant sa bouche. Il réfléchissait à chaque mot qu’il entendait. C’était trop étrange, trop irréaliste. Et en plus, il était lié à cette fille à coté de lui ? Sérieusement ?
Impossible. La magie, ça n’existait pas. C’était impossible.

_Mais vos cours d'adaptation à la race seront la pour déterminer vos race, apprendre à utiliser vos pouvoirs également et trouver les limites et capacités raciales. Avez-vous des questions ?

Léandre semblait fusiller la femme du regard. Il n’avait pas du tout demandé à être transformer en ... En il ne savait pas quoi en plus ! Un Lorialet peut-être ? Il ne ressemblait pas à grand chose à par un sachet d'aspirine avec des cheveux ... gris ? Argenté ?
Et encore, il n'avait toujours pas découvert ses yeux vairons ...

Décidément, rien n’était logique !
La voix grave et froide, sans une once de colère dans son timbre, il demanda :

_Nous sommes liés à l'autre, seulement parce qu'on a traversé la grille au même moment ?

_C'est beaucoup plus compliqué que ça, monsieur Laverny. Mais comme je vous l'ai dis, tout vous sera expliquer lors de votre premier cours d’adaptations à la race. Surtout vos votre cas à tout deux est extrêmement rare. Généralement ce sont les personnes venant de la même familles qui ont un lien, deux inconnus, relève de l'unique. Mais ne vous inquiétez pas, seulement vos pouvoirs sont liés. Sans l'autre vous perdez 50 à 80% de vos capacités.

Malgré sa réticence à la réalité, Léandre n'avait pas le choix et devait attendre le fameux cours d'adaptation raciale pour comprendre ce qu'il était devenu, ses capacités et autres sottise qu'il venait d'entendre.
Machinalement, il se gratta la nuque où résidait cette étrange bosse. Il imaginait que ça aussi, il devra attendre d'avoir des réponses.
Il ne savait plus du tout à quoi s'attendre tant cette histoire n'avait ni queue, ni tête.

_Et vous Mademoiselle, avez-vous des questions ?
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Edelweiss L. Wintenberger
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Dim 18 Mar - 20:43
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Victor Hugo a dit « Il y a ceux que l’on croise, que l’on connaît à peine, qui vous disent un mot, une phrase, vous accordent une minute, une demi-heure et changent le cours de votre vie ». Jamais Weiss n'aurait pu imaginer à quel point cette phrase pouvait être véridique. Elle sentait en effet un changement en elle. Quelque chose de flou et d'indescriptible qui faisait grandir son incertitude. Quelque chose de doucement fort qui lui faisait peur. Elle ne pouvait faire autrement que de se focaliser sur cette sensation fantôme si présente et pourtant elle n'espérer qu'une chose, qu'elle se trompe.
L'oiseau la regardait. Flamboyant. Mystérieux. Elle n'avait jamais vu pareille créature. Intriguée, elle posa longuement son regard sur ses plumes scintillantes pour mieux observer leur reflet au soleil.

*Je suis un Quetzal.* Répondit tout naturellement l'oiseau qui savait les questions que se posait la jeune fille. Il voulait simplement apporter une réponse à la jeune fille mais la perdit encore plus.

Une nouvelle fois, elle se trouva obligée de fermer les yeux pour se positionner. Un oiseau qui parle n'est pas des plus... commun. Toute personne normale mettrait cet événement extraordinaire sur le compte de la chute. Un coup sur la tête peut impliquer de graves séquelles et, consciente de cela, la jeune fille se trouvait assez mal rassurée. Elle commençait même à sérieusement s'inquiéter de son état !
Du mouvement attira son oreille pour lui signifier que le garçon se levait. Dans un geste des plus galants, il proposa son aide à Weiss pour se relever. Acceptant de sa main totalement valide dans une petit signe de tête en guise de remerciement, le jeune fille retrouva une nouvelle fois le contact du garçon. Contraste amusant. La première fois fut pour empêcher au jeune homme de chuter et la seconde pour aider la demoiselle à se lever. La boucle est bouclée.  

C'est à l'instant où elle fut face à lui que Weiss se permit de l'observer discrètement. Elle mettait un point d'honneur à ne pas montrer d'irrespect envers quiconque mais ne pouvait s'empêcher de le détailler, intriguée par son apparence si particulière. La douceur de sa peau d'ivoire, la froideur de ses cheveux argentés et son air impassible englobaient son visage d'un voile presque insaisissable. Comme s'il était difficile d’appréhender un tel charisme. Et ses yeux... Perçant au travers la neige, brillant d'une lueur suffisante, observant le monde sans barrières. Magnifiques. Et si étranges à la fois. Ils scintillaient de deux couleurs différentes. L'une, proche du céleste, était semblable à l'azur tandis que l'autre, plus terrestre, rappelait le chatoiement d'un val. Jamais elle n'avait vu une chose pareille. L'admiration l'avait même poussé à fixer le jeune homme plus que de raison et, embarrassée, elle détourna le regard espérant qu'il ne lui en tienne pas rigueur. Ce petit instant l'avait presque fait oublier les questions qu'elle se posait précédemment mais un femme vint les lui rappeler.

- Bonjour jeunes gens. Votre transformation s’est bien passée ? Demanda la dame avec un gentil sourire. Visiblement, elle ne voulait pas se montrer agressive mais malgré sa tentative d'approche relativement amicale, le jeune homme fit barrage entre elle et Weiss.

La jeune fille le regardait sans trop comprendre mais ce qui la perdait encore plus était le mot que cette dame avait utilisé. Transformation.
Très vite, son camarade exigea des explications qu'il voulait claires et concises tandis que Weiss restait en retrait. Esquivant la prise de parole pour se protéger derrière le garçon qu'elle sentait bien plus solide qu'elle, la jeune fille préférait faire jongler son regard entre le paysage et l'oiseau qui voletait nonchalamment. Pas qu'elle ignorait la conversation mais plutôt qu'elle ne voulait pas l'entendre. Cette discussion aura sans doute un immense impact sur le reste de sa vie, elle le sentait et ne voulait pas regarder la réalité pour le moment. Cependant, le regard entendu qu'elle échangea avec le jeune homme scella son destin. Malgré son désir de fuir, elle accepta d'écouter...

Récupérant ses valises, elle ferma la marche d'un pas assez peu assuré. L'oiseau continuait de la suivre sans dire un mot alors qu'elle essayait de lui faire gentiment comprendre d'aller voir ailleurs. Cédant finalement face à l'animal, elle préféra regarder sa main blessée. Tenir son bagage accentuait cette impression de brûlure qui devenait de plus en plus désagréable voire douloureuse... Enfin, ils arrivèrent à leur destination qui n'était autre qu'un banal banc de la Grande cour.

Assise et attentive, Weiss portait un regard légèrement inquiet à cette femme qui était là, debout, face à eux. A la fois porteuse des réponses qu'ils cherchaient mais également remplie de mystères.
Le discours était clair. Direct. Organisé. Des plus compréhensible et en même temps totalement loufoque. Cette histoire de zone magiques, de pouvoirs, de races... Impensable. Toute cette histoire n'est concevable que dans les films, livres ou séries ! Chaque mot que prononçait cette dame avait l'effet d'un coup terriblement violent dans le corps de la frêle jeune fille. La logique. Les sciences. Le réel. C'est ça son monde. Pas un espèce de conte pour enfant !
Taisez-vous s'il vous plaît... Ne détruisez pas mon monde. Voilà ce qu'elle gardait au plus profond de son esprit brouillé sans pouvoir répondre, à l'inverse du jeune homme qui semblait particulièrement à l'aise dans cette situation. Jeune homme à qui elle était apparemment liée par... Par quoi au juste ? Rien de logique là dedans..

Weiss se perdit dans un flot de pensées alors que le dialogue à côté d'elle continuait. Les sons passaient en arrière plan pour laisser place à la plus grande incompréhension à laquelle elle dut faire face. Et puis on lui adressa la parole. On lui demandait si elle avait des questions. Évidemment qu'elle en avait ! Enfin ce n'était même pas des questions mais plutôt une envie de rejeter le tout en bloc.

- Ich verstehe nur Bahnhof...1 Se murmura-t-elle à elle même avant de relever vaguement la tête et de demander, le regard en biais, en fait je... je me demandais quelle était ma chambre et de quelle manière je pouvais m'y rendre.

Pas qu'elle voulait fuir le garçon qui lui semblait galant et sympathique mais plutôt qu'elle aimerait se reposer. Elle venait de faire le trajet jusqu'à Londres puis jusqu'à l'école et se sentait terriblement fatiguée sans compter son évanouissement qui avait, d'une certaine façon, achevé toute force qui restait en elle. Et puis, peut-être qu'en esquivant le sujet, ça le rendrait moins... réel ?


_____________________________Notes______________________________

1. « je ne comprends que la gare... » Expression Allemande signifiant que la personne n’a absolument aucune idée de ce dont vous parlez et que vous devrez soit réexpliquer votre propos ou carrément changer de sujet.


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Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Dim 25 Mar - 19:48, édité 1 fois
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Mer 21 Mar - 22:46
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_Et vous Mademoiselle, avez-vous des questions ?

La demoiselle murmura des choses dans une langue étrangère au finlandais. Puis, elle finit par répondre, dans un anglais plutôt bon pour une étrangère :

_En fait je ... je me demandais quelle était ma chambre et de quelle manière je pouvais m'y rendre.

Léandre dû mettre un certain temps à revenir parmi ces dames, se massant toujours à la nuque. Il les entendait mais ne les écoutait pas. Il avait mille images qui défilaient dans son esprit troublé, se posait cent questions, imaginait une dizaine de réponses, une réalité, mais aucun son ne sortit de sa bouche.

C’était tellement impossible …

Et cette chose qui avait la matière d’un diamant, incrusté dans sa peau ! Léandre avait peur de découvrir ce qu’était que cette chose. Il le verrait bien à l’aide de miroir. Mais le fait de sentir cette espèce de pierre lui disait au combien tout ceci était réel.

_Evidemment. Je me dois seulement de vous donner votre uniforme et votre planning avant de vous conduire au dortoir. Comme vous arrivez en cours d’année, il est évident que vous aurez un certain retard par rapport à vos camarades sur vos compétences et votre adaptation à votre nouvelle vie. Mais vous êtes deux alors tout ira bien.

Deux, trois, dix, seul, ça ne changeait rien.

La dame commença à avancer, invitant les jeunes à la suivre. Le Finlandais était encore à moitié dans la lune. Il ne savait pas quoi faire. Il n’avait pas signé pour ça.
Sans bouger, le regard rivé sur le sol, Léandre se demandait si s’enfuir d’ici allait effacer toute les idioties qu’il venait d’entendre. Pourquoi ils n’avaient pas dis ça dans leur brochure ?
« Pour votre nouvelle vie parmi nous, vous allez subir une transformation raciale. Vous ne serez plus jamais humain. Oh ça ne fait pas mal, juste que vous ne serez plus jamais comme avant. »
Serait-ce le début de l’Enfer ? Avait-il pactisé avec le diable ?

_Tout va bien jeune homme ?

Le finlandais finit par lever les yeux vers les deux femmes. Un regard sévère mais qui n’exprimait en aucun cas son désarroi et l’étrange sentiment de peine qui l’habitait. Il n’y avait que la colère qui régnait dans ses yeux même si elle était loin de régner dans son cœur.
Rien n’allait. Rien n’irait plus jamais.
Sans un mot, Léandre se leva, se chargea de ses affaires et avança vers la femme sans le moindre mot. Elle le regarda s’arrêter en face d’elle. Mais il ne parlait pas. Il n’avait rien à dire à cette espèce de sorcière qui l’avait transformé et avait changé sa vie entière.
Voyant que le jeune homme resterait silencieux, la dame prit le devant de la marche, laissant le duo forcé marcher cote à cote.

Léandre suivait la femme d’un regard totalement vide. Mais ses yeux maintenant vairons se tournèrent vers sa camarade à ses cotés.

Il ne ferait jamais équipe avec elle.

N’importe quoi !

Mais s’il était forcé de la côtoyer, il devait au moins connaitre son nom. La dame l’avait dit tout à l’heure, mais c’était trop compliqué pour s’en souvenir. Ça sonnait vraiment allemand. D’ailleurs, la demoiselle lui avait parlé allemand tout à l’heure. Il en mettrait sa main à coupé. En tout cas, ce n’était certainement pas du russe ni des pays nordiques, ça ne pouvait être que de l’allemand ou un dialecte flamand … non, ça sonnait vraiment allemand.

La jeune femme aux yeux de pluie devait être aussi perdue que lui, voir plus, vu qu’elle fuyait. Oui elle fuyait. Elle ne semblait pas heureuse de cette aventure, surprise, prise de court. Elle ne comprenait pas et allait se terrer dans un coin pour digérer ça.

Allons, elle en avait besoin. Lui aussi. Ce n’était la faute de cette jeune femme ce qui leur arrivait, il ne devait pas s’en prendre à cette adolescente.

La regardant du coin de l’œil, gardant tout de même un regard pour la dame, au cas où ils étaient tombés dans une sorte de piège, il demanda, essayant d’être aimable mais ses intonations étaient tout de même sèches malgré son agréable voix.

_Quel est votre nom ?
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Edelweiss L. Wintenberger
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Dim 25 Mar - 19:33
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Ce lien qui nous uni...




Si l'on considère cette situation d'un point de vu purement scientifique, quelle en serait la conclusion ? Il est tout à fait possible que tout ceci ne soit qu'une simple farce si l'on prend en compte le fonctionnement du corps humain et certains phénomènes physiques. Très souvent, cette matière englobe bon nombre d'expériences dont les résultats ferraient penser à de la magie. Il existe même des phénomènes encore inexpliqués par la science mais des plus prometteurs en matière de découvertes scientifiques ! L'on pourrait, par exemple, parler de la sonoluminescence qui, à défaut d'être totalement expliquée, est bien réelle. Mais dans le cas de Weiss et de ce garçon, il n'est pas question de photons émis par des bulles de gaz dont le diamètre varie sous l'effet d'ultrasons. Non, l'on parlait ici de deux évanouissements presque simultanés provoqués par une phénomène encore inconnu. Étant donné la gravité assez nulle de ces pertes de connaissances, l'on peut supposer qu'il s'agit d'un malaise vagal. Très souvent provoqué par une chute de tension liée parfois au stress, à un choc émotionnel ou bien à une pièce trop chauffée. Concernant le garçon, Weiss ne saurait dire quel facteur aurait provoqué son étourdissement cependant, certaines hypothèses commençaient à émerger pour elle. La fatigue du trajet, le stress de cette rentrée en cours d'année et le choc d'avoir vu le jeune homme s’effondrer auraient pu provoquer son propre évanouissement. Ou bien serait-il possible qu'un ultrason ait affecté leurs oreilles internes détériorant ainsi leur sens de l'équilibre ? Cette dernière hypothèse semblait tout de même la moins plausible pour Weiss ne pensant pas l'administration capable d'aller aussi loin pour une simple blague. D'autant plus qu'elle n'était pas certaine qu'un ultrason puisse avoir de telles répercussions sur le corps.

- Évidemment. Je me dois seulement de vous donner votre uniforme et votre planning avant de vous conduire au dortoir. Comme vous arrivez en cours d’année, il est évident que vous aurez un certain retard par rapport à vos camarades sur vos compétences et votre adaptation à votre nouvelle vie. Mais vous êtes deux alors tout ira bien.

Weiss sortait vaguement de sa réflexion, encore trop absorbée par la liste des hypothèses qu'elle pourrait dresser. Cependant, elle fit une effort d'écoute pour ne pas paraître impolie alors que cette dame répondait gentiment à sa question. Tout son discours sonnait d'ailleurs terriblement banal. Les uniformes, le planning, le dortoir, les cours et le potentiel retard sur le programme, et.. Weiss excluait la dernière partie traitant de leurs soit-disant compétences pour ne se concentrer que sur l'aspect normal de la conversation. Elle en avait le droit. Son arrivée aurait du être des plus ordinaires puisqu'à aucun moment elle n'avait signé pour une aventure aussi loufoque. Et puis ce binôme imposé avait tendance à lui déplaire pour la simple et bonne raison qu'elle n'avait pas eu son mot à dire. Imaginer un seul instant que ça puisse mal se passer la mettait déjà mal à l'aise...

Puis la femme les invita à la suivre d'un geste de la main. Weiss se leva avec délicatesse pour ne pas risquer une autre vertige avant de prendre ses bagages. Elle jeta ensuite un coup d’œil au garçon qui était pour elle une sorte de pilier dans l'heure actuelle. En effet, se trouver dans la même situation avec des questions plein la tête et une incompréhension presque palpable avait quelque chose de rassurant pour la jeune fille. Cela lui permettait de ne pas se sentir trop seule face à ces imprévus pour le moins... fantastique.

Sans avoir le temps de développer plus sa pensée, la dame se mit en marche pour escorter les deux jeune gens. Docile comme elle était, Weiss n'osa ni porter de regard féroce à son encontre comme a pu le faire le garçon, ni entamer la conversation. Elle se contentait de suivre sagement, la tête légèrement baissée pour ne pas regarder l'oiseau qui semblait la suivre. Décidément, son cerveau allait être en ébullition pendant un bon bout de temps. Même si elle était parvenue à des conclusions assez intéressantes quant à son évanouissement, il lui resterait beaucoup de travail pour expliquer une télépathie soudaine avec une créature ailée. Peut-être devrait-elle prendre en compte un traumatisme crânien ? Elle avait certes évité de tomber de toute sa hauteur mais qui sait à quel point elle avait cogné fort le sol ? Peut-être devrait-elle faire une halte à l'infirmerie pour prévenir de toutes séquelles potentiellement graves ?

Durant leur marche, Weiss occulta le jeune homme qui se trouvait à côté d'elle jusqu'à ce qu'il ne lui adresse la parole.

- Quel est votre nom ?

Non sans un certain petit temps de réaction, la jeune fille tourna la tête vers son interlocuteur pour mieux répondre. Elle oublia cependant le sourire de politesse tant elle avait de pensées qui fusaient encore dans sa tête.

- Je m'appelle Edelweiss. Edelweiss Wintenberger. Mais vous pouvez m'appeler Weiss si vous jugez mon nom trop long ou compliqué.

Consciente de l'originalité de son nom ou plutôt de sa complexité du à sa longueur, Weiss faisait toujours en sorte de proposer un raccourcit qu'elle appréciait plutôt que d'attendre d'être surnommée de façon étrange ou ridicule.

- Et vous ? Comment dois-je vous appeler ?

Malheureusement, elle ne savait pas quel autre sujet aborder hormis celui des présentations alors elle se contentait pour l'instant de ne pas aller plus loin, attendant de voir si une inspiration lui viendrait. Bien qu'assez peu sociable et froide au premier abord, Weiss est surtout timide et craintive ce qui la freine lors des premiers contacts. Cependant, en essayant d'aborder l'idée d'être liée à ce jeune homme, elle songeait à faire des efforts pour que tout se passe bien. Après tout, une collaboration agréable est la clé de toute réussite...


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Lun 2 Avr - 16:05
Rp Terminé
Léandre Laverny
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 18 ans
RACE : Muse
POUVOIR : La chimie des sentiments
TAILLE / POIDS : 1m88 / X kg
CLASSE : 4°A
_Quel est votre nom ?

L’inconnue allemande mit un petit temps avant de tourner la tête vers le jeune homme. Elle était définitivement perdue cette fille. Lui aussi l’était, vraiment totalement, mais il avait cette capacité à rester sur Terre qu’il approuvait en toute circonstance. Bien que cette situation était illogique, il l’acceptait … tant bien que mal.

_ Je m'appelle Edelweiss. Edelweiss Wintenberger. Mais vous pouvez m'appeler Weiss si vous jugez mon nom trop long ou compliqué.

Eldelweiss ...  Vraiment long et compliqué en effet. Mais le finlandais ne pouvait pas se permettre de l'appeler par un surnom, il y avait la trop de familiarité. Les surnoms étaient, à ses yeux, réservés aux proches. Et Léandre ne voulait surtout aucun lien avec cette fleur, aussi belle et agréable soit elle.
Il n'était pas venu dans l'optique d'une solitude, cependant, il n'était pas prêt à se rapprocher de qui que se soit, surtout lorsqu’on le forçait et qu'on venait de lui apprendre qu'il n'était plus humain ...

_ Et vous ? Comment dois-je vous appeler ?

Les yeux du jeune homme fuguèrent vers la dame qu’ils suivaient, à l’affût d’un faux pas, d’un piège, d’une blague de mauvais goût, se sentant en danger même si rien ne s’apparentait à un piège. Mais son regard maintenant bicolore revint vers le visage de la jeune fille.
Son ton était presque froid, mais une froideur qui était dû aux circonstances, il n’avait rien contre ladite Eldelweiss, il ne la connaissait pas.

_Je m'appelle Léandre. Léandre Laverny. Je pense que nous pouvons nous tutoyer. Compte tenu de nos âges similaires et du fais que nous devrons, apparemment, nous côtoyer régulièrement.

Lorsque les trois « personnes » allaient pénétrer à l’intérieur, Léandre eut un mouvement de recul. Il n’était pas vraiment prêt à s’enfoncer dans ce qui allait devenir sa nouvelle vie.
Surement habituée, la dame qui les accueillait se retourna pour voir si le duo suivait toujours. Voyant bien une réticence de la part du jeune homme, elle fit un aimable sourire et un geste de la tête pour l’inciter à avancer.

Léandre trouvait que l’allemande était bien trop … obéissante.

Voyons … Dans le pire des scénarios, des personnes louches, peut-être une secte, les attendaient de l’autre coté. Pourrait-il s’enfuir ou même se défendre au cas où ils voudraient faire des adolescents des sacrifices humains ou leur laver le cerveau ?
Il avait toujours sa guitare sur le dos … ça pourrait servir d’arme, pour seulement une minute. Et il ne pourrait absolument rien pour l’allemande si elle suivait aveuglement cette femme.
Elle pourrait être de mèche ? Bien que cela semblait impossible, sinon elle n’aurait pas autant d’affaire et ne semblerait pas aussi perdu qu’il ne l’était. Ou bien son lavage de cerveau avait déjà commencé ?

La confusion du jeune homme se transformait peu à peu en peur …

Léandre a toujours été un garçon méfiant, depuis que son ex meilleure amie lui a tourné le dos. Peut-être trop méfiant mais en aucun cas il ne frôlait la paranoïa. Cependant, il se trouvait légitime de craindre une personne qui vous annonçait que vous n’avez plus rien d’humain et qu’il était impossible de revenir à votre race d’origine. Annonçant également des pouvoirs, une école remplis de tout sauf d’humains, d’adolescents plus ou moins violent, plus ou moins abusif de leurs nouvelles capacités.
Léandre savait qu’il y avait des « bad wolf » avant de venir ici. Mais des criminels avec des pouvoirs … il n’avait définitivement pas signé pour ça ! Imaginer un tueur avec des pouvoirs de pyromane … Non, il ne fallait pas y penser.

Une nouvelle fois, la dame incita le jeune homme à la suivre, le coupant de ses idées noires.
Le finlandais finit par obéir, suivant la dame, retournant à sa marche près de l’allemande.

Le trio n’alla pas très loin, à l’accueille où étaient disposés deux uniformes avec un emploie du temps sur chaque vêtement. La dame donna le petit tas d’élément destiné à Eldelweiss, puis tendit celui de Léandre au concerné. Ce dernier regarda un instant ce qui allait devenir ses affaires. Jusque là, tout semblait normal.
Le jeune homme lâcha son sac pour prendre les objets des deux mains et commença à lire son emploie du temps.
Des cours normaux …
A part « cours d’adaptations raciales » et « cours de magie », tout semblait normal.

Les mains du garçon se crispèrent sur les vêtements.
Il se sentait trompé, abusé. Changer des humains en créatures magiques sans leur consentement … c’était immonde.
Sans le savoir, son cristal d’un blanc immaculé commençait à prendre une teinte d’un rouge sombre.

_Avez-vous des questions sur vos emploies du temps respectifs ?

Le regard pourtant si clair du jeune homme était bien sombre lorsqu’il le releva vers la dame. Cette dernière dû le sentir et porta toute son attention au finlandais, comme prête à se défendre.
Mais contre toute attente, ce fut une question qui sortie de la bouche du finlandais

_Que veut dire BB-In ?


La dame semblait se détendre, mais resta tout de même sur ses gardes devant l’aura furieuse du jeune homme. Elle essaya de prendre un ton chaleureux pour répondre :

_BB est votre classe, les Blue Bird. Et In veut dire que votre cours se passera à l’intérieur de l’école, car certains le font en extérieur. Normalement la salle y est notée.

Léandre ne détourna pas ses yeux en colère du visage pourtant agréable de la dame. Mais devant tant d’insistance, il sentit que la femme ne se sentait pas du tout à l’aise avec lui. Il ne désirait pas lui faire peur, mais il ne pouvait pas cacher son mécontentement.
Il finit par reporter ses yeux vers son papier et répondre, sa voix grave et mécontente traversant ses lèvres :

_Merci.
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Edelweiss L. Wintenberger
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Mer 4 Avr - 17:03
Rp Terminé


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Les pas incertains, les mains chargées de bagages et une inquiétude silencieuse. Une femme de dos à l'apparence normale mais aux révélations imprévues. Un jeune homme pâle, au regard dépareillé. Et cet oiseau magnifique mais également dérangeant. Voilà une bonne façon de résumer la situation...
Weiss était inquiète et n'avait aucune idée de ce qu'il risquait d'advenir, pourtant elle continuait de marcher à la suite de cette dame. En théorie elle devait seulement leur fournir les quelques affaires nécessaires à leur vie future d'étudiant mais un doute persistait. Depuis qu'elle avait tenu ces propos parfaitement révoltants la jeune fille n'était pas tranquille. Peut-être que les révélations ne s'arrêtaient pas là ? Peut-être que quelque chose de pire les attendait ? Mais ses pas la portaient presque contre son gré vers l'accueil. Elle aurait aimé fuir, rentrer chez elle et ne plus entendre parler de cette école mais elle n'y arrivait pas. Face à une figure d'autorité elle ne pouvait s'empêcher d'être docile et obéissante de peur de froisser l'adulte et de se faire punir. Bien sûr, c'était absurde dans ce cas présent. Elle ne devrait pas se récolter une quelconque punition dès son arrivée par contre, elle pouvait être réprimandée et ça c'était hors de question. Weiss était, est et sera toujours une élève modèle, sans faux pas, appréciée de ses professeurs. Son ego ne supporterait pas une remontrance venant d'une figure d'autorité, aussi infime soit-elle. Elle pouvait l'endurer venant de ses camarades même si elle n'écouterait pas forcément, trouvant leurs arguments erronés mais pour les adultes c'était différent. Puisque ce sont eux qui fixent les règles. Puisque se sont eux qui décident de la réussite des élèves parfois. Mieux valait être dans leurs bonnes grâces...

- Je m'appelle Léandre. Léandre Laverny. Je pense que nous pouvons nous tutoyer. Compte tenu de nos âges similaires et du fais que nous devrons, apparemment, nous côtoyer régulièrement.

Le garçon la tira de ses réflexions d'un ton froid et indifférent. Mais il avait raison dans sa démarche, tutoyer se montrerait plus pratique à l'avenir. Le vouvoiement était un réflexe pour la jeune fille qui mettait un point d'honneur sur la politesse mais si les dires de la femme étaient vrais, s'ils devraient effectivement se côtoyer autant, alors cette appellation sera plus simple et appropriée. La jeune fille hocha la tête pour signifier son accord puis laissa son regard se balader timidement autour d'elle. A première vu les bâtiments n'avaient rien d'extraordinaires ils étaient justes.. banals. Comme ceux d'un établissement normal. C'était bien trop étrange d'imaginer qu'entre ces murs puissent se trouver des êtres surnaturels aux pouvoirs dépassant l'imagination... Non, inutile de penser à des choses improbables. La magie n'existe pas. Les créatures fantastiques ne sont que mythes et légendes. Et les capacités extraordinaires appartiennent à l'imaginaire.

Il fallait qu'elle se calme pour mieux réussir à se comporter dans cette situation inédite. Mais la méfiance du jeune homme était presque palpable et perturbait la concentration de Weiss. Il freinait souvent sa marche et portait des regards soupçonneux à la dame qui les guidait. Une réaction normale après tout, mais terriblement stressante pour la jeune fille qui ne cherchait qu'à trouver un certain équilibre psychologique. Comment réussir à relativiser et à apaiser ses tourments si la personne d'à côté montrait clairement son mécontentement et son angoisse ? Très difficile comme exercice...

La dame ouvrit la porte d'un bâtiment en invitant les jeunes gens à la suivre. Weiss s’exécuta en évitant le regard de l'adulte puis remarqua la réticence de son camarade. Il semblait extrêmement pensif et méfiant. Rejetant l'invitation de la femme, le garçon fixa un instant le vide comme s'il était perdu dans ses pensées. Envisageait-il de prendre la fuite ? Non, il semblait bien trop strict et droit pour se laisser aller à des élans de faiblesse... Peut-être analysait-il la situation ?
La dame dut s'y reprendre à deux fois avant de réussir à convaincre Léandre d'entrer dans le bâtiment.
Le trio fit quelques pas jusqu'à l'accueil où étaient déjà préparées des affaires destinées aux deux élèves. Weiss reçue son uniforme ainsi que son emploi du temps en première sûrement à cause de ce fameux dicton "honneur aux femmes" puis vint le tour de Léandre.
Le premier réflexe de la demoiselle fut de lire rapidement son emploi du temps en sautant volontairement les cases où étaient écrit "cours d'adaptation raciale" et "cours de magie". Elle faisait un blocage et ne voulait même pas accepter sa situation alors elle se rapatriait sur ce qu'elle connaissait. Sur ce qui la rassurait. Les cours de sciences. De langues. Et d'histoire/géographie. Grâce à ces quelques mots, elle parvenait à se raccrocher à quelque chose d'encore réel et réconfortant pour elle. Après tout, à aucun moment il n'était fait mention d'évènements si étranges dans le contrat qu'elle avait signé...

Son soit-disant partenaire échangea un bref dialogue avec la dame qui aida Weiss à répondre à une question silencieuse. Tout comme le garçon, elle s'était demandée ce qu'était les initiales "BB-in" qui ne ressemblaient à rien qu'elle connaissait.
La tension était presque palpable.. Le garçon adressait un regard furieux à cette dame qui ne devait faire que son travail... Il en viendrait presque à inquiéter la jeune fille... D'un certain côté, elle était heureuse d'être "liée" à lui et de ne pas avoir à se confronter. Mieux vaut être dans son camp en quelque sorte...
Peut-être que, regardant la réalité en face, ce garçon avait du mal à digérer cette tromperie ? Weiss quant à elle voulait se voiler la face. Attendre un peu pour laisser exercer au temps son action curatrice.

- De quelle façon pourrions-nous rejoindre nos chambres ? demanda-t-elle un peu timide.

Même si elle aurait voulu apprendre à mieux connaitre celui à qui elle serait apparemment liée, l'attrait de son lit était plus fort que tout. Sa migraine se faisait de plus en plus forte et le récent voyage pour parvenir jusqu'à l'école fatiguait énormément la jeune fille. Et puis, elle aura tout le temps de mieux échanger avec lui puisqu'ils avaient des cours en communs...


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Sam 7 Avr - 0:59
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_Merci.

Au moins, ça avait été très clair. Ainsi l’étrange dame reporta son attention à la demoiselle à ses cotés. Beaucoup moins effrayante que son partenaire.
En temps normale, Léandre aurait apprécié son calme, ses silences, mais il ne comprenait pas comment cette jeune fille pouvait être aussi sereine après de tels révélations, comme si tout était normal. Il la pensait perdue tantôt, mais même un être totalement perdu ne peut tout de même pas rester ainsi, c’était …

_De quelle façon pourrions-nous rejoindre nos chambres ?

Léandre était réellement le seul à être choqué des circonstances ? Il ne comprenait pas pourquoi Elde … Elywe …

L’allemande, demandait seulement à rejoindre sa chambre, sans aucune autre question, ni sur sa transformation, la magie, ou ces choses illogiques.

Elle l’énervait …

Cette passivité à la limite de la nonchalance … Bon sang ! Ils s’étaient transformés en on-ne-sait-quoi et tout ce qu’elle voulait était le confort d’un lit ? N’y a-t-il rien de plus important, promptement ?!

Léandre passa une main sur son visage, se massant les tempes. Sa colère grandissait, contre la dame, l’école, l’allemande, lui-même. Tout l’irritait et il voulait le plus vite possible regagner sa propre chambre pour ne plus voir cette sorcière et cette princesse prétentieuse.
Et il devait faire équipe avec elle ?
Pitié, achevez le ! Qu’est-ce qu’il avait fait au Ciel pour mériter une telle punition ?!
Léandre serra fermement ses biens contre lui, essayant de contenir cette colère qui montait en lui. Il n’y avait plus de place pour la méfiance ou la peur, maintenant il était simplement agacé. Il avait compris qu’il n’y avait pas de retour possible, avec cet emploi du temps, cet uniforme, ce bâtiment. Tout était vrai, tout était réel, et il n’y pouvait rien. Il était impuissant devant la réalité, cette malédiction lui collerait à la peau tout sa vie.
Il voulait une nouvelle vie, il l’avait.

Souriante, la dame qui les a accueillit affirma :

_Je vais vous guider jusqu’aux escaliers ou l’ascenseur. Les chambres des filles se trouvent au premier et deuxième étage. Celle des garçons au troisième et quatrième. Suivez-moi.

Une nouvelle fois, Léandre marcha dernière cette maudite sorcière. Cette fois, la marche se fit dans le silence le plus totale. Il n’avait aucune envie de parler avec la petite princesse qui ne rêvait que de son lit. Et encore moins avec cette femme qui lui avait annoncé qu’il n’était plus humain.

Mille et une choses traversèrent son esprit troublé et confus. Beaucoup de mauvaises choses, et finalement sa famille. Léandre ne pouvait pas se présenter ainsi devant eux. Ça voulait dire qu’il serait condamné à rester enfermé dans l’école ? Il ne pourrait plus jamais rentrer chez lui ? Il ne retournerait donc jamais en Finlande et serait séparé à tous jamais des seules personnes qu’il aime ? Pourquoi ? C’était totalement injuste …

Arrivés près d’un ascenseur où se trouvaient non loin de là les escaliers pour monter aux étages suivant, la dame leur expliqua qu’en prenant l’un ou l’autre, ils arriveraient à destination. Sachant que le jeune homme était au quatrième étage, Léandre appela l’ascenseur. Il n’était déjà pas un grand athlète, il n’allait pas non plus s’amuser à prendre les escaliers avec toutes ses affaires et un moral au plus bas.
Apparemment l’allemande préférait prendre les escaliers. A sa guise. Si ça l’amusait de porter ses bagages sur deux étages.
Pendant que les portes s’ouvraient, la dame interpela une dernière fois le nouveau lycéen :

_Au fait monsieur Laverny. Je vous conseille de vous calmer au cas où ça réveillerait des pouvoirs dangereux, en attendant d’en savoir la nature.

Léandre fixa la dame d’un regard froid, noir, pendant un temps de silence soutenu, pesant, lourd de sens. Puis, finalement, il répondit, la voix grave et pesante :

_Je suis parfaitement calme, merci de vous en soucier. Bonne journée à vous mesdames.

Les portes se fermèrent.
Ainsi, le jeune homme appuya sur le bouton « 4 » pour se rendre dans cette pièce qui allait devenir sa nouvelle chambre.
La chambre 401 …


- FIN -
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