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L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontré. [FLASHBACK ft. Kaylee C. Mackenzie]

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Dim 9 Fév - 3:13
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Céleste A. Talbot
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CLASSE : 3°A
L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontré
Mon arrivée à l’école se fait extrêmement difficile. Je dirais même douloureuse. Non pas parce que je me trouve loin de papa et maman, mais plutôt parce que je suis lâché dans une véritable cage aux lions remplie de personnes, chose que je n’ai jamais côtoyée ou que l’on ne m’a jamais appris à apprivoiser. Depuis cette rentrée des classes, bons nombres de mes habitudes ont été bouleversées et la quasi-totalité des traditions familiales ont volé en éclats.

Me voilà donc à mi-chemin entre le sentiment de liberté presque totale et la volonté de conserver, par crainte des représailles, ce que mes parents, mais surtout ma mère, ont ardemment voulu faire entrer dans ma petite tête. Que ce soit en matière de vêtements ou de manières me servant à me mouvoir et à m’exprimer.

Le train-train quotidien que je vivais au manoir familial, qui se résumait à suivre des cours particuliers dans la solitude la plus criarde, s’est complètement métamorphosé en une sorte de vie plus active, de vie faite de rencontres, de personnes, d’évènements et d’échanges. Tous ces mots qui ne trouvent pas encore sens au sein de mon esprit.

Pour être entièrement sincère, ces nouveautés demeurent le dernier de mes tracas. Actuellement, ce qui me chiffonne le plus, et qui m’empêche de trouver le sommeil, réside dans les maux de tête se faisant réguliers depuis mon arrivée dans cette institution. Jusqu’ici alors supportables, la douleur émanant de celui qui s’empare à l’instant de moi ne l’est guère en plus de devenir inquiétante.

Alors que je me redresse dans mon lit, transpirant des affres que je suis en train de subir, l’orage, lui, fait rage à l’extérieur de ces murs. Chaque lumière qui provient des éclairs remontant dans l’infini bleu me transperce l’âme et semble retentir dans mon crâne. Avec difficulté, j’enfile rapidement quelque chose de semblable à un peignoir et me dirige tant bien que mal vers la porte d’entrée de la chambre. Tel un mauvais présentiment, je sens que quelque chose d’anormal se prépare et s’opère en lien avec ce que ma tête m’offre comme délicate expérience.

Une fois seul dans le couloir, je peine à me décider du chemin à prendre, mais surtout de l’endroit dans lequel je désire me rendre. Qui suis-je censé voir dans ce genre de situation ? Et puis, ai-je réellement l’envie d’être en compagnie d’une personne ?

Sans trop m’attarder sur cette question, je vais vers les salles de bain communes réservées aux garçons, j’allume la lumière et me place face à un miroir duquel je peux apercevoir deux légères et petites bosses situées sur le haut de mon crâne. Au début, je crois rêver, me pensant encore sommairement endormi, mais malgré le fait que je me sois frotté les yeux, ces dernières subsistent. Tout en déglutissant lentement, je remonte mes doigts dans mes mèches dorées, la voix suffoquant d’angoisse, et arrive finalement sur ces deux excroissances pour le moins surprenantes. Au toucher, elles semblent dures et pointues en leurs sommets ce qui, dans un élan de panique, me fait m’écarter de mon reflet et sortir de la salle de bain à toute allure, le rythme dirigé par la frayeur.

Comme poursuivi par un fou dangereux ou une entité démoniaque, je cours vers une destination qui m’est inconnue. La seule chose dont je suis certain, c’est que dans l’immédiat j’ai besoin d’aide... ou plutôt de réponses à mes interrogations.

Je vogue en tous sens et tâche de me faire discret malgré les nerfs qui commencent à lâcher. Parmi escaliers et couloirs, une horrible sensation de tourner en rond, comme si je me trouve dans un labyrinthe, commence à s’emparer de moi.

Finalement, par pur miracle, je me retrouve nez à nez avec une jeune femme blonde contre qui je manque presque de m’écraser tandis que mes deux mains tentent désespérément de camoufler ces deux horreurs qui se sont mises à surgir de mon crâne.

Est-ce là enfin la lumière émergeant de l’obscurité la plus totale ?


Dernière édition par Céleste A. Talbot le Sam 31 Oct - 14:24, édité 1 fois
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Kaylee C. Mackenzie
H |:| Médecin
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Dim 23 Fév - 22:04
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▲▼ L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontréIl est samedi, ma nuit de travail va bientôt débuter. Après une journée de repos bien mérité à glander en ville, faire un petit peu de shopping et prendre un peu de plaisir avec un homme, il faut bien revenir aux choses sérieuses tôt ou tard. Dans mon cas, c'est tard. Début un boulot à 23h, c'est tard. C'est pourtant mon horaire aujourd'hui.

Avant de me rendre à l'infirmerie, je fais mon petit rituel du samedi soir. Une douche, un repas et une tenue légère pour être à l'aise. Mouais. Non. Le dernier point est mon rituel quotidien, ça ne compte pas. Donc douche et repas. Je m'observe ensuite dans une glace avant de partir et souris. Je suis vraiment fin prête pour tor...pour soigner mes patients. Enfin si on en a ce soir. Les plus gros blessés sont envoyés à l'hôpital, ceux qui sont malades font généralement un bref passage avant d'être cloué au lit de leur chambre. Et pous les autres, c'est des petits soins qui ne nécessitent pas une nuit entière à l'infirmerie. Toutefois il y a toujours quelqu'un au cas où.

Je sors de ma résidence et me rends dans le bâtiment A. Avant de réellement prendre la direction de l'infirmerie, j'erre un moment dans les couloirs. Je fais toujours un petit tour au cas où un de nos jeunes rôderait dans les environs. On ne sait jamais avec eux. Rez-de-chaussée, RAS. Premier étage, pas RAS. Un élève court dans tous les sens et manque même de me percuter au passage. À voir son expression et sa façon de cacher sa tête, on pourrait croire que le diable lui-même lui a fait quelque chose.

- Hé ça va ? T'as mal à la tête ? Tu t'es blessé ?

Pas de sang. En tout cas rien de visible à cause de ses mains.

- Suis-moi on va aller jeter un oeil à tout ça.

Je pose une main dans le dos de l'élève et l'entraîne gentiment à l'infirmerie. Je n'ausculte jamais dans le couloir sauf en cas d'urgence. Ca n'est pas le cas cette fois. Une fois à destination, je l'invite à s'asseoir sur l'un des lits. Dans le même temps j'embarque du matériel de premiers soins au cas où.

- Bon, qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Je m'installer sur une chaise, prête à écouter l'élève pour qu'il me parle de son problème. Oui, je suis réellement à l'écoute. Bien que j'aie une réputation de chieuse auprès de certains, je sais rester professionnelle et réellement me soucier de la santé des autres. Je ne serais pas médecin dans le cas contraire. J'adapte juste mon comportement en fonction de mes patients. Du moins durant mes heures de boulot. En dehors de ça, je redeviens moi-même et j'agis comme bon me semble. Bien sûr en gardant certaines limites.
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Dim 8 Mar - 17:21
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L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontré
Les pupilles rougeâtres dilatées, je lève les yeux vers cette femme remplie de lumière. Que ce soit par le biais de sa longue chevelure solaire ou de son teint polaire, difficile de passer à côté d'une personne qui rayonne autant au sein de ces couloirs plongés dans l'obscurité de la nuit. Une luminosité qui en devient presque dérangeante.

Avec un peu de chance, mais surtout une bonne pincée de hasard, cette femme semble exercer un métier médical, pile le genre de personne sur qui je devais tomber. Et alors qu'elle me pose une question sur mon état de santé, ayant certainement remarqué la détresse et la panique qui s'imposait sur mon attitude, je baisse les yeux pour lui répondre.

- Je... Je ne sais pas... Je suis très souvent sujet à de violents maux de tête depuis mon arrivée à l'école. Et depuis peu, il me semble avoir remarqué que quelque chose sur mon crâne y soit lié.

Nageant pourtant en pleine incompréhension, mon débit de parole n'en est point affecté. Avec cette même lassitude qui caractérise l'ennui dont je fais preuve et la monotonie de ma voix, je ne laisse pas transparaître de manière auditive mes émotions négatives. Je ne laisse d'ailleurs pas transparaître mes émotions de manière générale. C'est ce que mère m'a appris, prétextant qu'elles pourraient se retourner contre nous ou servir d'arme pour les autres. Que selon ses dires, s'adonner à l'exposition de sa personnalité, de ses sentiments ou de ses intentions nous ferait tout simplement courir à notre perte.

Je ne relève pas la tête, attendant qu'elle fasse ou dise quelque chose. De mon côté, je n'ai rien à ajouter. Puis, sa main se pose sur mon dos, de façon à me montrer son soutien et de me guider vers l'infirmerie. C'est d'ailleurs assez irritant d'avoir ce contact physique dont je me passerais volontiers. Nous ne nous connaissons pas et il n'est nullement nécessaire de me soutenir durant ma marche. A ce que je sache, je n'ai ni une jambe cassée, ni un souci ne me permettant plus d'assurer seul mon avancée. Alors, pourquoi cette proximité s'impose-t-elle ? C'est un peu comme ces comtes pour enfants, ces dessins animés ou films clichés où l'homme brave et fort se voit dans l'obligation du scénario de porter la jeune femme en détresse alors qu'elle est, la plupart du temps, moins souffrante que le type en question. C'est désagréable, sexiste, malaisant et malsain. Comme si des êtres plus faibles en apparence se devaient de demeurer des assistés de première classe. Cela ne sera pas et ne sera jamais mon cas.

Mais bref, il faut "aller de l'avant". En guise de manifestation de la pensée, j'effectue un mouvement de rejet, limite de dégoût avec mon épaule en espérant qu'elle comprenne le message tandis qu'elle me demande ce qu'il s'est passé.

Les yeux rivés vers le sol et les mains cette fois-ci posées sur ma poitrine, je lui réponds sur le même ton que tout à l'heure.

- Je vous l'ai déjà dit. Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Depuis que je suis arrivé ici, des choses étranges se sont produites. Des choses qui ne sont pas censées se produire.

Nous arrivons finalement dans cette pièce aux allures froides et sans cœur. Enfin, c'est moi qui dis ça. Je m'installe sur la chaise qui m'est dédiée, qu'elle me propose et voilà qu'un silence de mort règne. Mon regard ne se pose toujours pas sur elle parce que je n'en ai ni l'envie, ni le besoin et mes mains, elles, s'entremêlent sur ma cage thoracique. Visiblement, nous attendons tous les deux quelque chose. De son côté, certainement que je prenne la parole pour lui expliquer plus en détail les caractéristiques de cette douleur et du mien, qu'elle fasse son travail ; c'est-à-dire m'ausculter, réfléchir, trouver et me soigner. C'est bien pour ça qu'elle est là, non ? Ou nous allons simplement attendre que la réponse tombe elle-même du ciel ?

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Kaylee C. Mackenzie
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Mer 22 Avr - 19:18
Rp Terminé
▲▼ L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontréJ'ai vraiment bien fait d'effectuer un petit tour pour vérifier que personne ne traîne dans les couloirs. Personne au rez-de-chaussée mais au premier étage, il y a bel et bien quelqu'un. Un jeune en panique. Lorsqu'il se tient à peu près tranquille, je lui demande directement ce qui ne va pas. Un mal de tête ? Une blessure ? Autre chose ? Dur à dire. D'après ce que je comprends de sa part, il a déjà souvent des céphalées depuis qu'il est arrivé à S'Indarë. Et apparemment, quelque chose sur sa tête n'y serait pas étranger. Ca pue la transformation ça.

Je l'invite donc à me suivre jusqu'à l'infirmerie, ne forçant pas le contact durant le trajet. Mon geste n'était qu'amical mais s'il préfère qu'il n'y en ait aucun, soit. À l'infirmerie, je le laisse s'installer sur l'un des lits. Pendant ce temps, je prends le matériel de soin avant de revenir vers lui et de lui redemander ce qu'il s'est passé. Peut-être qu'il aura plus de précision, peut-être pas. Ca ne semble pas être le cas. Néanmoins j'ai tout de même un détail supplémentaire sans qu'il n'ait besoin de me dire ce que c'est exactement.

En observant sa tête, j'ai pu voir deux petites pointes sur le dessus. C'est bien ce que je pensais. Il est en pleine transformation. Je sais que certaines rendent juste malade, d'autres popent sans grosses conséquences mais...d'autres transformations sont douloureuses. Et parfois, la douleur peut être horrible. Lors de mon changement, j'ai eu la chance de n'avoir rien senti de particulier. Lui par contre, il a l'air de faire partie de ceux qui subissent les effets indésirables.

- T'as deux pointes sur ta tête. Ca doit être ça qui te provoque ces maux de tête depuis ton arrivée. C'est en train de pousser et malheureusement, tes maux de tête risquent de continuer encore un moment...

Ca aurait été plus simple si l'effet était le même qu'une dent qui pousse. Ca fait un peu mal au début quand elle perce la gencive mais après on ne sent plus rien. Les joies des transformations aléatoires lorsqu'on arrive à S'Indarë... Parfois on ne sent rien, parfois on est juste malade, parfois ça fait un peu mal et d'autres fois, les douleurs sont juste insoutenables.

- T'es en pleine transformation. Je ne sais pas encore à quelle race tu appartiens désormais mais ça, tes cours d'adaptation pourront te permettre d'en savoir plus.

Tout ce que je peux lui dire, c'est qu'il peut dire adieu à sa race de naissance. Et puis mon job c'est de soigner, pas de me casser la tête à trouver quelle race il est devenu. Les cours d'adaptation raciale sont là pour ça. J'irai tout de même m'informer en temps et en heure afin de pouvoir soigner correctement le jeune homme au cas où il doit revenir ici.

- Bon... On va les laisser pousser à leur rythme et j'te donnerai un truc pour soulager tes maux de tête. À moins que tu préfères que j'les force à sortir.

Je plaisante évidemment pour la deuxième proposition. Forcer des attributs à sortir ne font pas partie de mes compétences de médecin. Et puis ça ferait mal. Atrocement. Pire que si je lui arrachais une dent sans anesthésie. Bien pire. C'est une douleur inimaginable, même pour moi. Il faudrait être maso pour choisir l'option la plus douloureuse - et sûrement la plus sanglante aussi - même si pour être honnête, ça ne me dérangerait pas d'user de la force. Un peu de sadisme et de barbarie est parfois le plus efficace pour régler le souci. Cependant je ne peux malheureusement pas être "trop" sadique. Et puis avec ce petit gars, si je force pour faire sortir ses cornes, il va souffrir le martyr et toute l'institution se fera réveiller par les hurlements. Et de mon côté, je n'ai pas vraiment envie de perdre l'ouïe ou d'avoir mal aux tympans durant des jours.
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Sam 9 Mai - 20:33
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L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontré
Finalement, les choses semblent bouger. L'infirmière se décide enfin d'agir et la voilà qui part chercher son matériel médical. Ce n'est pas trop tôt. J'ai bien cru que j'allais devoir me débrouiller tout seul. On aurait dit qu'elle attendait quelque chose ou qu'elle était simplement éprise d'une flemme monumentale. En tant que membre du personnel, qui plus est de santé, je trouve ça assez moyen comme façon de faire. Heureusement pour elle que je ne pisse pas le sang ou que je n'ai aucune fracture ouverte parce que la pauvre, elle se serait tourné les pouces en attendant que tout se répare tout seul ? Je veux bien que nous soyons dans une école magique, mais tout de même.

Une fois tous les éléments en sa possession, elle m'ausculte et heureusement pour elle, mais surtout pour moi, elle ne s'attarde qu'à mon crâne. Je soupire alors de soulagement, conscient que madame n'est pas piquée par la curiosité d'aller fouiller là où elle ne devrait pas en utilisant, par exemple, un stéthoscope à passer sous mon t-shirt, auquel cas elle tomberait sur ce que je cache précieusement.

Silencieusement, et ce sans poser mon regard sur elle, j'attends son verdict tout comme les conclusions qu'elle tirera après avoir finalement fait son travail comme il se doit.

- T'as deux pointes sur ta tête. Ça doit être ça qui te provoque ces maux de tête depuis ton arrivée. C'est en train de pousser et malheureusement, tes maux de tête risquent de continuer encore un moment...

D'accord, donc ce que j'ai vu dans le miroir n'était en rien une hallucination ou un rêve, j'ai bel et bien deux pointes sur la tête. Mais que signifie cette si soudaine apparition ? Est-ce un signe des dieux ? Un châtiment lancé par ma famille ? Beaucoup trop de questions se bousculent dans ma tête en plus de prendre un certain temps afin d'assimiler l'information. Je n'ai même pas le temps de réfléchir que la jeune femme enchérit à nouveau.

- T'es en pleine transformation. Je ne sais pas encore à quelle race tu appartiens désormais mais ça, tes cours d'adaptation pourront te permettre d'en savoir plus.

U-Une... transformation ? C-C'est-à-dire ? Mes yeux s'écarquillent, comprenant à ses mots que mon corps se métamorphose complètement, mais qu'en plus de ça, elle utilise le mot magique qui me fait, dès lors, tiquer : "race". Attendez, j'ai sans doute raté un épisode. Ça signifie que je suis en train de changer de race ? Un frisson me parcourt le corps tandis que je serre les dents, mon cœur battant à cent à l'heure. Je le sais, je le sens, au plus profond de moi, que tout ceci n'est qu'une preuve de mauvais augure. Si je change de race, je ne suis plus un mage noir. Et si je ne suis plus un mage noir, je ne suis plus digne d'être un membre de la famille Talbot. Ça signifie que tout va s'empirer pour moi, que tout va d'autant plus se compliquer. Je... Je ne peux plus rentrer chez moi, c'est désormais une certitude. Si je rentre à la maison dans cet état... je suis condamné. Si je rentre à la maison et que mes parents découvrent que je ne fais plus partie des leurs, les marques visibles sur mon corps s'éparpilleront partout et deviendront permanentes. Non, je... je refuse... JE NE VEUX PLUS SUBIR ÇA !

- Bon... On va les laisser pousser à leur rythme et j'te donnerai un truc pour soulager tes maux de tête. À moins que tu préfères que j'les force à sortir.

Elle continue de parler, mais tout en restant honnête, je ne l'écoute qu'à moitié. Je suis bien trop sonné par ce que je viens d'apprendre et je réalise à quel point tout ce merdier me place dans une mauvaise posture, très très mauvaise posture. Mon regard détaille alors mes mains dont les paumes sont tournées vers mes pupilles carmin, tremblantes, extériorisant cette terreur que représentent à eux seuls mon pire cauchemar, mes parents. Ceux qui tirent les ficelles de ma vie, ceux qui dictent mon comportement et façonnent ma personnalité, les maîtres suprêmes de mon existence. Un peu comme un jouet reçu à Noël, si je ne leur conviens plus, ils m'abandonnent ou s'arrangent pour me détruire. Cette réalité me glace le sang, de lourdes sueurs froides perlant alors le long de mon front.

- C-Ch... angement... de race... ?

Une pointe d'inquiétude et d'effroi sectionnent ma phrase tout en y ajoutant le ton de la réalisation. Ça y est, l'enfer commence réellement à partir d'aujourd'hui... et... et ça me tétanise.

- Quelle race... QUELLE RACE ?

Par automatise, après avoir presque hurlé ma question, je me recroqueville sur moi-même, me balançant très légèrement, tel un fou, d'avant en arrière tout en murmurant des mots que la personne m'accompagnant ne doit certainement pas comprendre. Et c'est tant mieux, car cela concerne mes inquiétudes liées à ma famille et il ne faut pas qu'elle sache que je ne suis qu'au fond, un enfant terrorisé et battu. Si elle l'apprend, elle le répètera à ses collègues, qui le répèteront au directeur et ça créera des polémiques. Ils iront trouver mes parents qui arriveront à les manipuler... et ça me retombera dessus... Ça me retombe toujours dessus.
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Mar 26 Mai - 19:42
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▲▼ L'étranger est un ami que l'on n'a pas encore rencontréJ'ausculte calmement le jeune homme, me concentrant sur la zone qui semble poser un réel problème. Il s'est caché le haut de la tête, il m'a parlée de ses maux et de ce qui le trouble. Je me suis donc concentrée sur son crâne. Ses douleurs sont tout à fait normales et malheureusement pour lui, il va avoir mal encore un moment. Des cornes lui poussent sur le crâne. Ce pauvre gars est en train de changer de race. Je ne sais pas ce qu'il devient mais il peut dire adieu à sa race de base. Si ce n'est pas déjà apparu, il doit aussi s'attendre à découvrir des dons un jour. Quand ? Allez savoir. Peut-être que c'est déjà fait, peut-être que ça arrivera dans quelques heures, peut-être quelques jours, peut-être plusieurs années. J'espère pour lui que ce ne sera pas un truc trop contraignant. Il a déjà l'air d'avoir du mal à digérer la nouvelle que je lui ai annoncée.

Je lui laisse aussi le choix entre un traitement pour soulager ses maux de tête ou faire sortir ses cornes mais de façon douloureuse. Je ne suis même pas sûre qu'il ait réellement fait attention à ces deux propositions. Il est plutôt resté bloqué sur le fait qu'il se transforme et change de race. Et merde, en plus ça le fait paniquer. Pourquoi j'ai le chic pour tomber sur des âmes sensibles ? Ils sont passés où ces adolescents teigneux, rebelles, insultants et que je peux remettre à leur place ? Je veux des gens chiants que je peux recadrer comme un bourrin !!

- Comme j'te l'ai dit, je ne sais pas quelle est ta nouvelle race. Pour ça il faudra voir avec le professeur que t'auras pour le cours d'adaptation. Il pourra t'aider à découvrir ce que t'es devenu, t'aider à appréhender la suite et il pourra répondre aux questions que tu te poses sur ta race.

Mon domaine c'est les soins, pas la connaissance totale des différentes races existantes sur Terre. Et puis ses cornes sont encore petites. Je ne sais pas si le professeur saura directement ce que le jeune est devenu. Il devra peut-être attendre que les cornes soient plus longues. Ou alors il sélectionnera plusieurs races qui peuvent correspondre.

- À part ces deux cornes et tes maux de tête, est-ce que t'as eu d'autres symptômes inhabituels ?

Autant en profiter pour lui faire des soins supplémentaires dans le cas où il aurait eu d'autres signes particuliers. Ca serait con de laisser un mal s'intensifier juste parce que je n'ai pas pris la peine de soigner correctement le patient mais s'il n'a rien, tant mieux pour lui. Puis selon les signes qu'il peut éventuellement avoir, peut-être que ça réduira la liste de potentielles espèces. Ca aiderait sans doute pas mal pour la suite. Pour eux, comme pour moi. Il est difficile de prodiguer les soins adéquats lorsqu'on est face à une maladie inconnue, ou comme c'est le cas maintenant, une race inconnue.
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Ven 12 Juin - 1:04
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Que vais-je devenir ? Que vais-je devenir ? Que vais-je devenir ? Que vais-je... devenir ? Que vais-je ? Devenir ? Je me répète continuellement cette question en tête, encore en pleine réalisation de ce que la pseudo-infirmière vient de m'annoncer. Je suis en plein changement... en plein changement de race... ce qui signifie donc que... que je ne serai définitivement plus un mage noir ? Que je serai définitivement devenu le véritable paria de ma famille ? Ça n'est pas possible. Ça ne peut pas être possible. Ça ne doit pas être possible ! Comment vais-je l'annoncer à mes parents ? Non, ils ne doivent pas l'apprendre. Jamais ! Non, non, non, ça ne peut être qu'un rêve. C'est ça, Céleste, ce n'est qu'une illusion, une hallucination provoquée par les angoisses qui te rongent de l'intérieur ou par un choc subit durant ton sommeil. Je suis sûr que lorsque je vais fermer les yeux et les rouvrir, je serai à l'infirmerie, sans ces pointes qui me sortent du crâne et on me dira simplement que je me suis violemment cogné en dormant ou alors dès suite d'une crise de somnambulisme, mais que tout va bien.

C'est donc ce que je fais, je ferme délicatement les yeux tout en fronçant les sourcils pour me concentrer, me répétant encore et encore que tout ce que je viens d'entendre, que tout ce que je suis en train de vivre est faux. On me ment, ça n'est pas possible autrement ! On est en train de me tendre un piège. Encore une fois, c'est une épreuve à passer et si je me mets à céder à la panique, ça prouvera simplement que j'aurai échoué au test. Inspirons et expirons calmement.

Après plusieurs minutes de méditation, je rouvre les yeux en remontant, par la même occasion, mes doigts entre mes mèches blondes. Elles s'approchent du haut de mon crâne et entrent à nouveau en contact avec deux excroissances dures comme la roche, me faisant écarquiller les yeux de panique. Ce... C'est toujours là... Mais... Je ne suis donc pas en plein rêve ? Comment est-ce possible qu'une chose pareille m'arrive à moi ? Non. Je refuse ! Je refuse d'être la victime d'une telle magouille ! Je me redresse donc subitement, affolé par tout ça, terrorisé même en prenant toujours plus conscience d'une réalité que je me refuse d'accepter ou d'accueillir dans ma vie.

- Non... Non... C'est faux... C'EST FAUX !

Mes jambes, mes bras, mon buste, ma tête, tout, absolument tout se met à trembler. J'ai peur. J'ai très peur. Non seulement de ce qui est en train de m'arriver, mais surtout de ce qui risque de me tomber dessus si ce que les mots de la jeune femme m'ayant accompagné s'avèrent, juste et se produisent. Dans un élan de panique, je repousse d'une main cette inconnue, si elle est située proche de moi, et fais basculer, en arrière, la chaise sur laquelle j'étais, jusqu'alors, assis, dans un mouvement de commencement de course. J'ouvre brutalement la porte avant de m'engouffrer dans le couloir partiellement éclairé au sein duquel je me trouve désormais et continue de courir comme si ma vie en dépend. Parce qu'elle en dépend. Seuls les bruits de mes pas et de ma respiration haletante résonnent dans ce corridor à moitié endormi alors que je me dirige vers les toilettes, dans lesquelles je m'enferme. Dans le fond, je ne sais même pas pourquoi je fais ça. Peut-être parce que j'ai besoin d'être seul ? Parce que j'ai besoin de réfléchir, mais surtout de me trouver loin de quiconque ? J'ai la désagréable sensation qu'à la suite de cette annonce, tous ont le regard posé sur moi. Celui du jugement et du mépris. Celui que mes parents ont depuis mon plus jeune âge.

- Sortez-moi de ce cauchemar... s'il-vous-plaît...

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 :: 1er étage : Soins :: Infirmerie
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