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Deutscher gründlich und deutscher Pyromane

Kaelia
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Kaelia

Mar 21 Aoû - 0:58
Rp Terminé
Kaelia Verkel
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Race : Djinn
Pouvoir : Feuer Handhabung
Age : 17 ans
Classe : 3°A

Liberté provisoire
Cela faisait deux mois, deux long mois que Kaelia était arrivé à l’école. Enfin c’était plus une prison qu’une école pour elle, chambre ultra-sécurisé et horaire spécifique d’entrer et sortie. Sans parler des fouilles à chacun de ses allées venues. Il a déjà fallu ces deux mois pour qu’elle s’habitue assez à sa nouvelle condition et pour comprendre les règles qui régissent cet endroit. Il est vrai que la jeune pyromane a d’abord ressenti un profond manque car avant de l’envoyé ici, on lui à tout enlever sauf ces stylos… des vêtements et une partie de son matériel lui permettant de fabriquer quelques trucs, d’occuper ses mains. La jeune femme a donc reçu, enfin l’autorisation de visiter la ville entre ses heures de cours et l’heure de couvre-feu.
Il était temps vraiment temps que je sorte de cette école.  C’est à la limite de l’insupportable et même si je sais que je dois me sentir privilégier d’être là et non dans une cellule de prison. Mais bordel je viens de passer deux mois insupportables, bien que mes jours d’isolement m’ont fait un bien fou. Ne pas avoir de contact avec les autres est assez calme et j’avais encore de quoi bricoler.

Alors aujourd’hui je peux enfin sortir ! Et à vrai dire j’ai besoin de faire des achats, déjà parce que j’ai plus rien à bricoler et j’ai besoin… d’un briquet ! Il me faut un briquet où de quoi en fabriquer un car jamais ils ne me laisseront entrer avec des allumettes c’est animaux là. Je n’ai pas pris la peine de me changer, de passer par cette résidence des enfers. Et puis le temps m’est compté. Alors je pars en ville, peut-être un peu trop pressé car… je ne connais pas Londres. Je veux dire j’ai passé trois jours dehors puis j’ai été arrêté. Je ne sais donc absolument pas où je vais… je passe dans les rues, les quartiers en faisant tourner entre mes doigts les différents niveaux du rubick’s cube. Très rapidement je me retrouve dans un endroit proche d’un grand fleuve, la tamise il me semble d’après mes cours de géographie, mais ça ne m’avance pas vraiment. Il y a beaucoup d’eau ici… c’est en quelque sorte jolie. Mais ça serait plus jolie… avec des flammes se reflétant dedans. Ça semble assez… calme en tout cas.  Mais je ne vois pas trop genre pas du tout où je suis et je suis absolument incapable de rentrer à l’école. Me voilà dans de beaux draps comme on dit. J’ai déjà un glaive flottant au-dessus de ma tête manquerait plus que je me le plante moi-même.  

Je regarde un peu à droite à gauche, mais la tête ailleurs et je me sens choquer quelqu’un.  Une fille un gars je ne sais pas trop mais mon rubick’s tombe et je m’exclame.
-Scheiße
En effet la jeune lycéenne n’avait pas vraiment fait attention à son environnement remplit de personnes de tout âge. Après tous les rues étaient très actives à cette heure qui plus ais par un si beau temps dénué de nuage.
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Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
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Lun 27 Aoû - 21:45
Rp Terminé


Deutscher gründlich und deutscher Pyromane




Une après-midi calme et ensoleillée. Comme les autres. Sans histoires. Le goût du soleil sur le visage,  le bruit du vent dans les cheveux et l'agréable sensation de tranquillité. Tout ne pouvait mener qu'à une journée des plus sympathiques, des plus revitalisantes. Le calme avait enfin reprit le dessus depuis quelque temps, chassant nonchalamment l'anxiété provoquée par l'apparition de tous ces monstres, hideux et difformes. La jeune fille devrait en être ravie. Elle devrait se sentir soulagée. Cela dit, elle restait tout de même nerveuse. Vigilante à presque chaque intersection. Elle avait beau savoir que tout était finit, la peur de voir l'histoire se répéter ou renaître ne disparaissait pas totalement. Elle était là, au creux de son ventre. Dans un petit coin de sa tête. La demoiselle aurait aimé l'exclure de sa vie mais n'y parvenait pas dans l'immédiat. Ainsi, elle fit en sorte de verrouiller cette émotion. De l'enfouir bien profondément pour ne rien laisser paraître. Cependant, des réflexes inconscients pouvaient transparaître dans ses geste, démontrant que des restes de méfiance se glissaient encore dans ses pensées. En effet, si Edelweiss s'était retrouvée impliquée à de nombreuses reprises, les événements du 15 Avril resterons les plus traumatisants pour elle. La sensation du souvenir est parfois aussi douloureuse que la réalité. Peu importe le temps. Peu importe l'oubli. Tout restera gravé en elle. Dans sa peau, dans son âme.

Un léger soupir fila entre ses lèvres tandis qu'elle refermait avec délicatesse le livre qu'elle était en train d'étudier. Il ne s'agissait pas d'ouvrage scolaire pour une fois puisque la demoiselle souhaitait se distraire l'esprit. Cependant, rien n'y faisait, aussi intéressant soit l'histoire. Doucement, elle glissa une main dans ses cheveux pour remettre une mèche derrière son oreille avant de ranger le livre dans son sac. Pendant un court instant, elle leva la tête, humant le petit air frais que portait l'ombre de l'arbre tout en fermant les yeux. La sensation de tranquillité après une telle tempête était tellement étrange. Presque irréelle.

Edelweiss finit par quitter son banc sans grande motivation, tournant la tête à droite puis à gauche pour observer sans les voir les élèves de la grande cour. Ils semblaient tous si insouciants... Comme si rien de ces deux semaines ne s'était réellement passé. Un certain ennui et lassitude commençait à gagner le cœur de la demoiselle... Elle aurait pu chercher à contacter Léandre pour passer ce mercredi en sa compagnie mais elle avait peur de le déranger plus que de raison. Alors elle se dirigea vers la grille de l'établissement de sa petite démarche éternellement nerveuse, faisant glisser son doigt sur l'écran de son téléphone. Elle hésitait sincèrement à appeler Naomi, également, pour lui proposer de se voir mais n'osait pas la déranger. Après tout, bien qu'elles n'aient pas cours aujourd'hui pour cause de "rétablissement psychologique", son amie devait certainement avoir envie de se reposer... Finalement résolue à n'importuner personne, Edelweiss franchit les portes de l'établissement pour se rendre en ville. Pourquoi cette destination plutôt qu'une autre? Elle n'en avait aucune idée... Peut-être voulait-elle trouver un peu de réconfort dans les quartiers de Londres? Bien qu'ayant essuyé quelques combats entre monstres et Magicals, ils ne portaient pas l'atmosphère de la bataille encore fraîche qu'il pouvait y avoir dans l'école. Ainsi, elle devait essayer de sortir de ses souvenirs en s'éloignant de toutes ces ambiances lourdes et persistantes faisant un trop grand écho aux événements récents.

Déambulant dans les petites rues piétonnes, Edelweiss observait vaguement les passants ou les magasins bordant les trottoirs. Décidément... Elle n'a envie de rien. Même l'idée de prendre son appareil photo pour capter des petits détails ou s'arrêter sur un instant, un paysage, ne lui était pas venue. Et même si elle y avait pensé, elle n'était même pas sûre de trouver de l'enthousiasme à l'une de ses activités favorites. Le pas traînant, la motivation déjà disparue, la jeune fille tourna à l'angle d'une rue pour récupérer des lieux plus fréquentés. C'était idiot... Pour elle qui n'aimait ni la foule, ni le bruit, ni l'oppression des grandes places, cet itinéraire était vraiment des moins stratégiques... Pourquoi était-elle allée à Greenwich au juste? La magnifique vue donnant sur Londres attirait bien trop de monde à son goût. Elle devrait récupérer un métro et prendre la direction du nord pour rentrer à l'école. Ou bien...

Une fois dans un endroit un peu plus calme, elle stoppa sa marche, saisissant son téléphone avec lenteur pour fixer l'écran lumineux. Son doigt glissa doucement sur sa liste de contact et s'arrêta sur le nom de "Naomi Lawford". Est-ce qu'elle pouvait lui envoyer un message? Elle avait un peu peur de la déranger même si l'envie de la voir se faisait de plus en plus pressante...

*Pourquoi hésiter autant? Si tu veux la voir, propose lui de la rejoindre chez elle ou bien en ville. Tu ne risques rien à essayer.*

Juwelen sur son épaule, le petit commentaire toujours au bon moment, Edelweiss tourna la tête vers lui. L'oiseau avait toujours eu une personnalité très discrète mais ne pouvait s'empêcher d'intervenir lorsque les pensées de la jeune fille étaient trop indécises ou trop douloureuses. Ici, il voulait l'aider dans son hésitation pour qu'elle se sente mieux par la suite. Doucement, la jeune fille caressa les plumes émeraudes de son cou pour remercier l'attention de son gentil petit compagnon avant de tapoter un message à son amie. Envoyé. Il ne manquait plus qu'à attendre sa réponse. Bien plus impatiente qu'elle ne le pensait, Edelweiss se mordillait presque inconsciemment l'ongle de son pouce alors qu'elle fixait inlassablement l'écran de son téléphone. Heureusement, Naomi n'avait pas trop tarder à répondre pour accepter son offre, en plus de cela. Un sourire se dessina soudainement sur ses lèvres. Sans qu'elle ne s'en rende compte, la joie remontait doucement en elle alors qu'elle fit danser ses doigts sur le portable pour renchérir. Qu'elle ne se déplace pas, Edelweiss la rejoindrait où qu'elle serait. Il lui suffisait simplement de savoir sa position si elle n'était pas chez elle.  

C'est alors qu'elle sentit un petit choc. Une bousculade. Touchée directement dans l'épaule, elle fut forcée de reculer de quelques pas alors que sa prise sur son téléphone se raffermit pour ne pas l'échapper. Chose que la personne en face ne semblait pas avoir fait puisqu'un bruit significatif de chute l'informait d'un objet actuellement tombé au sol.

- Scheiße!1

Perdue dans ses pensées, Edelweiss avait à peine vu la personne qui l'avait bousculé sans compter que l'injure qu'elle venait de lâcher passait presque inaperçu dans ses oreilles. Cela n'enlevait rien au fait que cette grossièreté la choquait mais elle lui paraissait normale. Ainsi, naturellement, elle répondit à la demoiselle tout en se penchant pour ramasser son bien. Un... rubick's cube?

- Verzeihen Sie... Gehört das Ihnen?2 demanda-t-elle par politesse tout en tendant l'objet à sa propriétaire.


_____________________________Notes______________________________

1. « Merde! »
2. « Excusez-moi... C'est à vous? »


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Kaelia
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Mar 28 Aoû - 15:26
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Fallait que ce soit une femme.
J’entends ce son familier de l’allemand, hors en cours depuis quand je n’avais pas entendu ça ? Cette personne semble parler bien, je veux dire il n’y avait pas d’hésitation dû à un quelconque manque de vocabulaire ou de recherche de conjugaison. Je me redresse et la regarde longuement avant de me rendre compte que je suis rentré… dans une femme… mon côté timide me fait d’abord reculer, c’est loin de mes habitude d’aller vers les femmes. Je regarde mon rubick’s cube et le prend finalement doucement. je réponds toujours dans ma langue natale assez rassurer de ne pas être obligé de parler anglais.
-Merci… et heu désolé.
Qu’est qu’elle pouvait bien dire d’autre ? Elle se remet à faire tourner les faces de son objet avec frénésie entre ces mains. Elle remarque vaguement l’animal qui semble qui être avec elle. La jeune pyromane secoue alors doucement la tête. Elle a beau ne pas être ce qu’on appelle un modèle de vertu elle reste assez gentille lorsque personne ne lui retire sa distraction du moment et cette fille venait de lui rendre. Et malgré tous ses aprioris sur la gente féminine elle n’avait absolument aucune raison de mal lui parler là de suite.  La demoiselle se racle alors la gorge doucement.
-Merci,  encore et vraiment désolé de t’avoir bousculé. Je ne regardais pas où j’allais.
C’est peu de le dire d’ailleurs, je me suis bien perdu je ne sais absolument pas où je suis, je suis agacé, je suis fatiguée de cette ville pleine de non-sens. Je rassemble un peu de courage pour lui demander une information. Avec un peu de chance… je n’aurais pas droit à un discours hypocrite ou hautain ou je ne sais pas trop quoi… qui risquerais de provoquer chez moi un retour en arrière.
-Excuse-moi, mais je cherche un bureau de tabac ou un endroit où je peux me procurer un briquet ?
J’ai besoin d’un briquet assez spécial, facile à démonter… pour le faire rentrer dans l’école.  La vitesse à laquelle je fais bouger mes doigts accélère, cette occupation devient tout juste acceptable au vu de ma difficulté à ne pas juste partir loin. Sauf qu’en vrai je me vois mal demander mon chemin à quelqu’un dans la rue… sauf si je me laisse m’ennuyer ? Mais ce n’est pas mon chemin que je risque de demander dans ces conditions.  Et c’est déjà bien assez compliqué pour moi d’avoir autant de restriction… sans que j’aille m’infliger quelques jours en isolement pour juste mettre perdu dans Londres… Quitte à souffrir autant que ce soit pour une bonne cause. Là-bas je n’ai  rien pour m’occuper, absolument rien, le lit est tout juste bon à démonté et encore sans outils c’est plutôt peine perdu…

Donc en résumé si cette fille pas méchante, ni insupportable, je pourrais peut-être lui demander le chemin du lycée ? À bien la regarde de premier abord comme ça elle ne ressemble pas vraiment à la pouffe de service.  Elle surement à peu près mon âge avec des traits plutôt jolis en soit, fins. Et de sacré cheveux. Cette fille n’a probablement rien à envié à celle qu’on voit dans les magazines. Mais encore une fois-là de suite son physique est dans un sens le cadet de mes soucis, la présence d’un cerveau fonctionnel et non lessiver par contre serait bienvenue.  
Il n’y a pas à dire la pyromane à toujours autant de mal à voir des femmes sans se poser toutes ces questions. Est-ce dû à un traumatisme ? Probablement,  l’idée même de la femme de sa façon de se fondre en générale dans la société était inquiétante pour la jeune fille. Kaelia, ne montre pas ces doute sur son visage elle avait juste esquissé un léger sourire. Seul la vitesse à laquelle elle use de son rubick’s cube était anormal.

Mais rapidement elle cesse de jouer avec le rangeant dans sa petite sacoche et à la place sort un petit tournevis cruciforme et ce qui semble être une sorte de mini radio ou peut-être est-ce un tokiwoki ?  Quoi qu’il en soit elle se met à le démonter au milieu de la rue attendant sa réponse, son esprit semble ailleurs mais pourtant elle écoute bien et bel.
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Mar 4 Sep - 0:27
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Les paroles en Gras sont dites en Allemand.




Deutscher gründlich und deutscher Pyromane




La jeune fille avait tendu le rubick’s cube à cette passante, s'excusant pour le désagrément qu'avait causé leur bousculade. Cet événement inattendu ne l'agaçait pas puisque son téléphone ne lui avait pas échappé cependant, le message posté contenait une suite de lettre sans aucun sens en fin de réponse et, malheureusement, il était déjà lu par Naomi. La jeune fille jeta un rapide coup d’œil à l'écran en poussant un soupir discret tandis que l'inconnue récupérait son bien pour jouer avec tout en s'excusant. Edelweiss lui adressa un signe de tête pour lui signifier qu'il n'y avait aucun problème avant de prendre son portable des deux mains, le levant devant son visage pour mieux rattraper sa bêtise. L'interaction était terminée à ses yeux, chacune s'était excusée pour le désagrément et retournait donc à leurs activités respectives. Rapidement, elle pianota sur son clavier tactile pour s'expliquer auprès de son amie qui ne manqua pas de la taquiner un peu. Son message lui tira un petit sourire. Celle-là alors... Elle n'en rate pas une. Mais ce côté léger lui plaisait. Il avait le don de la faire se sentir plus joyeuse, de chasser ses soucis. Dire qu'une simple phrase de Naomi l'aidait parfois à lui donner le sourire... Même si les circonstances de leur rencontre étaient quelque peu mouvementées et que leur deuxième interaction se fit dans le cadre d'une agression de couloir, Edelweiss ne regrettait rien. Elle avait gagné une amie formidable et ne voulait pas perdre ça.

Dans un petit sourire amusé, elle s'empressa de répliquer à sa taquinerie après quoi la voix de l'inconnue la fit lever la tête. Elle n'avait pas bougé, toujours face à elle, faisant tourner les faces de son cube avec une certaine nervosité.  

- Merci,  encore et vraiment désolé de t’avoir bousculé. Je ne regardais pas où j’allais.

- Il n'y a pas de mal. répondit immédiatement la jeune fille, le plus naturellement du monde.

C'est alors qu'elle se rendit compte d'avoir employé l'Allemand pour répondre à.. de l'Allemand. Stupéfaite, elle regarda son interlocutrice pour chercher une réponse. Entendre sa langue natale ici lui faisait une drôle d'impression. C'en était presque anormal tant elle s'était habituée à parler anglais mais pas désagréable pour autant. Elle trouvait même cela très... réconfortant. Cela lui faisait penser à son pays et sa famille qu'elle chérissait tant ce qui la fit esquisser un sourire. Avec tout les événements qui étaient survenus, elle ne pouvait que savourer ce petit cadeau inattendu, rencontré au coin d'une rue de Londres. Ce n'est que lorsque la demoiselle en face d'elle lui demanda où elle pouvait se procurer un briquet qu'elle chassa ce surplus de pensées pour mieux se concentrer sur le moment présent. Edelweiss inclina légèrement la tête sur le côté tout en posant un doigt à son menton en signe de réflexion. Un bureau de tabac donc? Hum... Il lui semblait en avoir vu un il y a quelques rues de cela mais ne s'étant pas plus attardée dessus, elle avait un petit doute. Cela étant, puisque son information était floue, elle ne risquait rien à en parler. Toujours dans sa langue, elle reposa les yeux sur la brune pour lui adresser la parole.

- Il me semble en avoir aperçu un pas très loin mais je ne suis pas tout à fait sûre... Cela dit, nous ne risquons rien à aller vérifier par nous-même. Je pense pouvoir.. nous y emmener.... Heu..

Edelweiss avait ralentit sa parole sur la fin, surprise autant qu'intriguée par l'activité de son interlocutrice. Était-ce un talkie-walkie qu'elle tentait de démonter avec un tournevis? C'est heu.. Original.. En pleine rue, au milieu des passants, cette demoiselle s'amusait à faire du bricolage. Intéressant autant qu'étrange...  Légèrement embarrassée voire décontenancée par l'excentricité de cette activité soudaine, la jeune fille se frotta discrètement la nuque avant de regarder autour d'elle. Cette action n'avait, en soi, aucun intérêt. Cependant, elle espérait trouver une sorte de point à fixer pour ne pas se montrer impolie en dévisageant bizarrement son interlocutrice.

Les choses ne restèrent pas bien longtemps dans un malaise palpable et Edelweiss pu récupérer la parole pour inviter la brune à la suivre. Fort heureusement son sens de l'orientation était plutôt fiable et n'avait aucuns mal à se repérer dans les rues. Son œil de photographe avait capté plusieurs détails qui lui permettaient de ne pas se perdre ainsi, elle arriva plutôt rapidement devant le fameux bureau de tabac. En lisant l'enseigne, la demoiselle eut comme un petit soupire de soulagement. Elle se félicitait de ne pas s'être fourvoyée et d'avoir bonne mémoire même s'il s'agissait d'éléments de décors normalement sans importances. Elle n'avait pas été bien bavarde lors du trajet mais appréciait chaque mot qu'elle avait la possibilité de dire dans sa langue et se fit donc un plaisir de reprendre la parole.

- On dirait bien que ma mémoire ne me fait pas défaut. J'espère que tu pourras trouver ce que tu souhaites. De mon côté je vais reprendre ma marche si tu n'as plus besoin d'aide. Au revoir.

Sur ses mots, elle adressa un sourire de politesse à la brune avant de s'apprêter à tourner les talons.  


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Kaelia
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Lun 17 Sep - 14:27
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Allemand, cette fille avait encore parlé allemand et pas comme une de ces personnes apprenant les bases de la grammaire.  Ça me détend un peu… d’avoir un vrai échange avec une fille qui de toute apparence est Allemande ou connait l’allemand très bien depuis plusieurs années. Je la suis alors plutôt silencieuse je l’admets.  Malgré la barrière de la langue qui est absente, je ne suis vraiment pas à l’aise avec les femmes. C’est toujours compliqué de les comprendre, pourquoi elle sourit ou pas. Est-ce que c’est sincère ou pas.  Si je devais donner une définition au diable les femmes seraient parfaites. Parfois douce délicate et attrayante, parfois rude, espiègle, destructrice c’est comme vouloir marcher sur un fil situé à m d’altitude sans filet en bas.

Et bien là c’est exactement la même chose avec elle.  Je ne sais pas trop où mettre les pieds. Cependant une fois devant le bâtiment je le regarde longuement et je regarde également ce qu’il y a autour, je prends un peu plus de temps que la normal à mémoriser les lieux et les chemins, mais j’arrive à le faire.  Je vois en effet des briquets sur le petit comptoir. Je la remercie donc stoppant un instant de jouer avec l’engin dans mes mains.
-Merci, Je sais que c’est beaucoup demander.  Mais est que ça te dérange pas de rester un peu… je connais pas du tout la ville et je suis contrainte à un couvre-feu pour mon école… alors certes ce n’est pas tout de suite mais je ne sais absolument pas comment y retourner.
Ce n’était peut-être pas si compliqué que cela… je me sens légèrement soulagé d’avoir réussi à lui demander cela. Je veux dire c’est bien la première fois de ma vie que je demande de l’aide à une femme.  Et par-dessus tout… la conversation n’a rien à voir avec une nana jalouse qui m’agresse car je me suis fait son gars. Est-ce que c’est de ma faute si elles ne sont pas assez satisfaisante et que leur compagnon va voir ailleurs… Du coup je ne suis pas dans une situation ou je propose à cette étrangère d’aller dans un lit avec moi… ce qui en soit est une situation nouvelle et vraiment intrigante. Je me rends compte que ça ne sert à rien de rester planté là aussi.
-Heu j’arrive enfin si ça ne te dérange pas !
Je rentre alors en vitesse dans bureau de tabac, je regarde les briquets… zippo, briquet classique avec le gaz liquide… j’en prends différent types, trois briquet différent. Dans mon esprit je vois déjà comment les démonter en faire des morceaux d’apparence innocent pour entrer dans le lycée avec. Je n’avais pas regardé leur esthétisme car c’est sans intérêt profond dans un lieu où tous mes faits et gestes son épié. J’en range deux dans mon sac et en ressortant je joue avec le troisième, je l’allume et je sens une vague de soulagement. Du feu enfin… je reste un instant fascinée oubliant qu’elle m’attend peut-être. Ce feu est beau,  ça m’avait manqué, vraiment beaucoup, cette couleur orangé.  Je laisse un doigt glissé dessus, passé à travers. Je n’arrive pas trop à me faire à cette idée de ne pas être brûlé mais je n’en suis que plus proche… plus sensible.  Une brise de vent passe alors et éteint la flamme me faisant reprendre conscience. Je regarde alors autour de moi cherchant des yeux ma compatriote allemande.
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Edelweiss L. Wintenberger
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Dim 23 Sep - 19:21
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La jeune fille s'était arrêtée dès qu'elle entendit l'autre demoiselle l'interpeller et se retourna. Elle aurait aimé entendre de simples remerciements, une petite politesse pour lui souhaiter une bonne journée, ce genre de banalités mais malheureusement, les choses en étaient autrement.

- Merci, Je sais que c’est beaucoup demander.  Mais est que ça te dérange pas de rester un peu… je connais pas du tout la ville et je suis contrainte à un couvre-feu pour mon école… alors certes ce n’est pas tout de suite mais je ne sais absolument pas comment y retourner.

Rester un peu? Elle regarda furtivement sa montre pour voir la trotteuse faire de petits cliquetis. Il était déjà suffisamment tard, elle ne voulait pas vraiment faire attendre Naomi... Et puis, elle ne comprenait pas bien la demande de cette demoiselle. Voulait-elle simplement demander son chemin ou avait-elle quelque chose d'un peu plus compliqué en tête? Comme par exemple, passer un moment de l'après-midi ensemble jusqu'à son heure de couvre-feu? Edelweiss ne restera jamais aussi longtemps! N'oublions-pas qu'il y a quelques minutes à peine, elle assurait Naomi de sa présence. Si elle partait maintenant, elle pourrait la rejoindre assez rapidement et elle ne voulait pas perdre de temps. Entre son amie qui lui était si chère et une parfaite inconnue, le choix était vite fait.

La jeune fille allait prendre la parole pour expliquer la situation, s'excuser de ne pas pouvoir rester plus longtemps mais elle n'en eut pas le temps. En effet, la brune s'empressa d'entrer dans le petit bureau de tabac en précisant qu'elle serait rapide. Surprise, la demoiselle la regarda s'éloigner sans même avoir le temps d'émettre une objection et resta planté là. Soit. Avait-elle seulement le choix? Son envie de voir son amie lui soufflait de partir sur le champs, sans attendre plus longtemps, mais son éducation lui intimait de ne pas bouger. Il serait parfaitement impoli de s'en aller sans mot dire... Edelweiss poussa un profond soupir lourd de sens, avant de s'adosser contre le mur et d'attraper le petit sachet de bonbon qui restait toujours dans son sac à main. Dès que quelque chose la contrariait, elle avait besoin de mettre l'une de ses petites sphères dorées dans sa bouche et laisser glisser le goût sucré du miel dans sa gorge. Immédiatement, elle repensait à ses cousines, à ce petit sachet de sucrerie qu'elles lui avaient offert étant plus jeunes. Cela avait le dont de la calmer...

Edelweiss ferma les yeux, songeant à sa vie en Allemagne. Visualisant le parc près de sa maison, retraçant le trajet pour rejoindre son école primaire ou imaginant la cour de et les rires des enfants. Ces souvenirs sont... agréables. Ils lui font du bien. Comme si ces images toutes simples allégeaient un peu son cœur. Mais en même temps, elle se sentait tiraillée. Elle aimerait tellement rentrer et ne plus jamais quitter son pays. Sa vie à Londres lui semble... désastreuse. Elle a faillit mourir plusieurs fois... Elle a vu ses amis en danger... Elle a vraiment cru qu'il pourrait leur arriver quelque chose... Et cette pensée lui donnait encore plus envie de s'en aller. De retrouver Naomi, de la prendre dans ses bras, de ne pas la quitter pour le reste de la journée. Même si l'événement était passé depuis quelques jours, elle ressentait encore ce terrible soulagement de la savoir en vie. Tout comme Melody. Tout comme Léandre. Et, en ce moment, elle avait désespérément besoin de passer du temps avec eux. Comme pour s'assurer que ce n'était pas un rêve. Comme pour s'assurer qu'ils étaient bien près d'elle. Qu'elle pouvait les voir, les entendre, les toucher. S'assurer qu'ils sont en vie et qu'ils vont bien...

Doucement, elle décolla son dos du mur en voyant sa camarade franchir la porte. Le sucre du miel toujours sous la langue, elle regarda une nouvelle fois sa montre. Peu de temps s'était écoulé durant son attente mais, pour elle, s'était déjà beaucoup trop. Elle avait perdu de précieuses minutes et, comme la réponse de Naomi tardait à arriver sur son téléphone, elle avait du mal à calmer son impatience. Elle se tourna alors vers la jeune fille aux cheveux d'ébène pour lui exposer son dilemme.

- Écoute je.. J'aurai aimé t'aider pour retrouver ton école mais j'ai un rendez-vous et je risque d'être en retard. D'autant plus que je ne connais pas énormément la ville non plus donc je ne suis pas sûre d'être la personne la plus fiable.

Elle aurait pu s'en aller sur ces paroles. Ponctuer simplement sa phrase d'une excuse banale et reprendre son chemin mais un petit quelque chose la faisait culpabiliser. Elle ne comptait pas rester mais elle pouvait au moins faire une dernière chose.

- Cela dit, tu peux me donner le nom de ton école? Peut-être que je pourrai t'indiquer comment la rejoindre mais je ne te promets rien.

Edelweiss observa le briquet que l'inconnue avait en main, aussi intriguée que dans l'incompréhension. Depuis qu'elle l'avait rencontré, elle semblait avoir besoin de garder ses doigts occupés en permanence. Si ce n'était pas un rubick's cube ou un talkie-walkie, elle jouait avec la flamme d'un briquet. Cette fille est vraiment étrange...    


Codage par Nika L. Iélanov sur Pensionnat Immortalia
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Kaelia
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Kaelia
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Kaelia

Mer 31 Oct - 15:29
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Kaelia Verkel
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Age : 17 ans
Classe : 3°A
Ceci est un aurevoir
Je la dérange, je la dérange beaucoup ça se voit… je me mordille la lèvre.  Je secoue alors doucement la tête.
-Désolé de te déranger ainsi, je vais me débrouiller toute seule. Merci quand même.
Je ne compte pas la retenir, loin de là, je ne veux pas l’obliger à quoi que ce soit. Elle m’a déjà un peu guidé mais sa manie de regarder son téléphone que ce soit pour des messages ou un horaire. Elle a peut-être un copain ou un rendez-vous je n’en sais rien. Mais malgré ma joie interne d’avoir trouvé une camarade Allemande, sa froideur et cette sorte de façon d’aider plus par gentillesse qu’autre chose.
-Merci encore pour m’avoir indiqué le bureau de tabac.
La jeune pyromane s’incline simplement, poliment.  Elle ne cherche pas plus. Elle est résolu à se débrouiller seule. Après tout quelqu’un lui montrera bien comment rentrer à l’école ou elle retrouvera son chemin. Il suffit simplement de trouver un plan.  La jeune fille s’en va alors, laissant l’allemande retourné à ses occupations, après tout il ne fallait pas grand-chose pour Kaelia se retrouve mal à l’aise et elle n’a pas vraiment envie aujourd’hui de s’attirer des ennuis, ayant déjà d’autre soucis en tête. Tel que comment démonter les briquets pour les faire rentrer dans le lycée et également comment sortir le plus vite possible de sa résidence sous haute sécurité. Car il ne faut pas mentir, son isolement de l’extérieur à son arrivé lui a fait le plus grand mal.
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