Commentaire/citation : "Oui, j'ai déjà essayé de me faire moi même. Honnêtement, les orgies avec moi même c'est la meilleure chose que j'ai eu jusqu'à présent."
Ven 11 Juin - 18:28
Je seis d'déhait an'huit et maishî.
Au nom d'un tas de ruines, je tuerai. Au nom de la libertée, je renierai celle des autres.
1866, Livrefort, Norde Engleterre;
Le soleil se lève à travers la vitre qui me sépare de plaines passant en boucle sous le son éclatant de la machine à vapeur. Ma tête est étallée contre elle, mes lèvres entreouvertes alors que doucement une main vient me réveiller.
Bonne'Hui, Laure...
Je fronce un peu mes sourcils en grognant un peu face au dérangement. Un petit rire se cache derrière une main engantée avant d'insister encore une fois, me caressant la joue.
Laura, il c'est l'hour...
Hmmmmmm, encoeur fort peu. Il n'est qu'à peine hui...
Eloïse pousse un doux soupire.
Té es une vraie peine en temps.
Je souris, trahissant que son intervention m'a lentement mais sûrement réveillée. J'ouvre un peu mes paupières, enfin. Eloïse me regarde de ses magnifiques yeux noisettes, un simple sourire pur sur le visage alors que sa forme se détache du fauteuil de velours par ses couleurs resplendisants. Il est certain qu'elle se fera distinguée parmi les invités de la cour royale. Je suis contente pour elle mais je reste un peu apeurée qu'un Duc un peu epoustouflé essaye de la prendre pour lui.
C'est pas comme si je peux faire grand-chose. Je suis une étrangère à ce monde d'aristocrates, une simple fille d'ouvrière d'Evereux. Ici, entre ses bras, je ne suis qu'à peine plus qu'une servante personnelle aux yeux du monde; une servante avec beaucoup de cadeaux; une favorite. Elle pourrait se débarasser de moi à sa guise...
Allons, qu'est-ce qui té déhaites? Té sembl' triste!
Je me tourne vers elle et force un sourire.
Rien... Rien du tout.
Je ne veux pas l'inquiéter. C'est elle qui m'a invitée à venir après tout. C'est pas n'importe qui qui peut avoir l'opportunité de voir le Dauphin de la Duale-Monarchie. Eloïse fais un peu de place à côté d'elle et tappe doucement le siège, m'invitant à me placer contre elle. J'hésite, regardant autours et communiquant par mon regard qu'il serait innaproprié de ma part de...
Ils ne n'ont aucun droit de parole sur le sujet.
Eloïse se raffraichit avec son éventail exotique, un bien visiblement importé depuis le Royaume du Taiping. Avec la guerre civile, les oeuvres artisanales d'Extrème Orient se font luxe par leur raretée. Le regard international se dresse sur les puissances Manchurienne, Han et Shangdong. Est-ce que la marionnette Nipponne gagnera? Ou alors les puissances occidentales se partagerons-t-ils donc l'Asie tout comme les Afriques et les Indes?
Je viens m'assoir à côté de ma très chère, posant ma tête contre son épaule. Livrefort est encore un peu loin... si loin...