Sin Theatre


 
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Lenaël Ehspeen

Lenaël Ehspeen
S |:| Licence 3
Lenaël Ehspeen
Lenaël Ehspeen
Lenaël Ehspeen
S |:| Licence 3
Sexe : Intersexe / Autre
Identité de genre : Genderfluid
Apparitions : 89
Inscription le : 04/02/2018
Né(e) le : 12/09/1994
Age : 30
Taille / Poids : ♂ 1m80 - ♀ 1m76
Nationalité : Néérlandaise
Couleur(s) de parole : Il parle en #cc6633 (voix d'homme) et elle parle en #996699 (voix de femme)
Péché(s) :
  •  Envie 
  •  Gourmandise 

Commentaire/citation : Esprits liés :

- Jhary, chat ailé au corps couleurs de galaxie, et à la tête et aux ailes dorées. Esprit gardien bienfaisant qui le protège de Katarina.


Anciens esprits :

- "Katarina", esprit malveillant qui se faisait passer pour la voix de Katarina pour le rabaisser et écraser son amour-propre, entre autres.
https://sin-theatre.forumactif.com/t87-lenael-ehspeen https://sin-theatre.forumactif.com/t89-deception-and-falsehood https://sin-theatre.forumactif.com/t1048-dossier-u952-lenael-ehspeen

Dim 4 Fév - 17:08
Fiche validée
Lenaël/Lena Ehspeen

Surnom(s) : Lena, Len
Âge : 24 ans
Date de naissance : 12 Septembre 1994

Lieu de naissance : Leyde
Nationalité : Néérlandais/e
Orientation sexuelle : C'est compliqué ?

Race : Humain
Pouvoir : Hermaphrodie
Race de naissance : Humain

Classification : Essentials
Études et diplôme(s) : Aucun
École : Les deux
Habitation : Appartement en ville
Poste à Indarë : Agent d'entretien
Date de prise de fonction : Janvier 2017
PhysiqueYeux : Bleus
Cheveux : Blonds
Taille : 1m80 / 1m76


Par quoi commencer ? Son apparence de base, sans doute. C'est un jeune homme au teint pâle, maladif, la peau presque transparente. Du moins c'était jusqu'à il y a quelques mois, car il s'est forcé à passer suffisamment de temps au soleil pour que sa peau prenne un peu plus de couleur. Il est toujours pâle, mais il n'est plus livide, ce qui est quand même un bon point (pour lui, ça évite que les gens lui demandent constamment s'il est malade). Pour à peu près la même raison, il porte constamment des lentilles rouges. D'origine, ses yeux sont d'un bleu proche du gris, mais il en avait tellement marre des commentaires sur les veines qui ressortaient qu'il a fini par changer tout simplement leur couleur. L'expression "t'as les yeux vachement rouges" perdant tout son sens, plus personne ne le lui a jamais dit. Un moyen comme un autre d'avoir la paix. Ses longues et nombreuses insomnies, entre autres choses, ont tracés de larges cernes sous ses yeux, qu'il camoufle comme il peut. Il a l'air paumé et fatigué mais, dans l'ensemble, il a l'air moins maladif qu'il y a quelques années.
Ses cheveux ne dépassent pas le niveau de son menton, même s'il a un certain nombre de longues mèches qui flottent devant son visage sans qu'il ne songe jamais à les raccourcir. Il a eu les cheveux longs, pendant un temps, mais il ne supporte plus de voir son reflet avec des cheveux atteignant ses épaules. Mauvais souvenirs. Ils sont d'un blond doré, couleur à laquelle il tient beaucoup et qu'il ne changerait pour rien au monde, même si de nombreuses personnes lui ont dit qu'il serait aussi très bien avec les cheveux noirs. Il ne prend pas le temps de les coiffer, tout juste s'il les démêle avec ses doigts une fois de temps en temps, mais ils semblent rester assez statiques : il n'est que rarement ébouriffés, et c'est très bien comme ça. Il est assez mince, pas maigre mais pas loin, et il n'a pas vraiment de muscles non plus. Enfin... il les développe un peu, disons, mais vu que ça affecte ses deux apparences, il préfère éviter de devenir trop musclé.

Sa deuxième apparence, c'est celle sous laquelle il se présente sous le nom de "Lena". Une femme, donc... changement de pronom dans trois... deux... un. Comment est Lena ? Elle a le visage plus doux et plus arrondi que celui de Lenaël, mais pas si différent. Même expressions, même nez, mêmes yeux aussi. Quelqu'un qui regarde de près, à défaut de savoir qu'il s'agit de la même personne, les considérerait au moins comme des jumeaux. Sous cette forme, elle ne porte que très rarement ses lentilles, histoire de donner une intensité différente à son regard. Elle camoufle aussi beaucoup mieux ses cernes, ce qui fait que si elle n'est pas "au naturel", l'écart entre elle et sa forme d'homme s'agrandit considérablement. Ce sont donc des yeux bleu-gris, rehaussés d'un maquillage léger qui dissimule ses cernes et agrandit son regard, qui remplace les yeux rouges.
Sous cette forme, ses cheveux sont longs, et elle s'amuse beaucoup avec ses coiffures et son maquillage, vu que ça n'affecte pas son alter-ego (ça fait super-héros, un peu, dit comme ça). Toujours blonds (un peu plus clair, mais blond), par contre, même si elle pourrait sans problème teindre cette chevelure-là sans impacter l'autre. Elle alterne donc entre des coiffures d'une simplicité absolue (cheveux détachés, queue de cheval, …) et des coiffures bien compliquées, et entre des maquillages discrets et des maquillages ostentatoires. Que c'est amusant d'être une femme ♥️. Comme sa forme masculine, elle est assez mince.

Toutes apparences confondues, et vu que seul son corps change (c'est-à dire pas ses vêtements avec), il a tendance à porter des vêtements mixtes et passe-partout. Heureusement, sa corpulence ne diffère pas trop, et il a juste à resserrer sa ceinture d'un cran ou deux quand il change de forme. Bon, du coup, on ne peut pas vraiment dire que Lena soit super "féminine", des vêtements aux sous-vêtements. Non parce qu'on va dire qu'il évite de porter des sous-vêtement féminins sexy alors qu'ils restent quand il devient un homme, ça fait un peu... hors sujet. En fait Lena s'habille simplement comme un homme, avec des vêtements d'homme. Heureusement que sa taille ne diffère pas trop : 1m80 l'un, 1m76 pour l'autre. Du coup ses vêtements sont rarement trop grands... et puis il suffit de resserrer un peu sa ceinture ou d'ajouter un ruban autour de sa taille pour resserrer sa chemise et hop, ça passe nickel. A part qu'elle porte un caleçon et pas de soutien-gorge, du coup.
CaractèreLenaël est un menteur. Si on devait décrire sa personnalité en un mot, ce serait ça. Un deuxième ? Obsessionnel. Il ment comme il respire, et il est incapable d'aimer quelque chose sans devenir très rapidement accro : ce sont les deux traits majeurs qui ont façonné sa vie et sa personne. S'il est capable de dire la vérité, il préfère de loin s'inventer une vie, se trouver des excuses, mentir pour grappiller quelque chose – un peu de nourriture, de la popularité, des médicaments supplémentaires, une avance sur salaire... Le mensonge et la duplicité sont tellement ses signatures que son pouvoir n'est pas vraiment une surprise. Plutôt que la manipulation mentale, dans laquelle il excelle déjà de toute manière, ce pouvoir correspond à sa façon d'être. Ça lui fait deux fois plus d'occasions de mentir, deux fois plus de rôles à jouer : pas étonnant que cette capacité lui plaise autant.

Ça lui fait aussi beaucoup plus de choses à tester. Car si c'est un menteur, c'est aussi la curiosité qui fait tourner son monde. Et c'est bien dommage, car elle s'additionne à quelque chose dont il se serait bien passé. Obsessionnel est presque un mot trop faible. Il est incapable de résister à quelque chose qu'il aime, et incapable de contrôler ses désirs. Il est aussi incapable de se détacher de quelque chose une fois qu'il y a pris goût. C'est comme ça qu'il est tombé dans l'alcool puis dans la drogue mais, même si ces deux addictions ont disparu, il en développe de nouvelles si vite qu'il est impossible de suivre. C'est sa façon à lui d'aimer, d'aimer beaucoup trop et en trop grande quantité, et au point de mettre sa vie en danger.

Car il est manipulateur, elle est manipulatrice, surtout depuis qu'il peut changer de corps quand ça lui chante. Il aime changer de monde, faire des gens de son entourage les pions de ses mensonges, jouer avec ses possibilités de déguisement et d'adaptation. Autant dire que son nombre de possibilités a grimpé en flèche. De la Lena allumeuse à la petite timide qui n'ose pas vous regarder dans les yeux, du Lenaël snobinard au gamin des rues dépravé, personne ne sait qui il est vraiment. Il est tout le monde et personne à la fois, comme un vrai caméléon, et définir sa personnalité, ce serait aller fouiller dans les nœuds de ses mensonges qui se nouent et se re-nouent entre eux jusqu'à former un imbroglio inextricable. Lui-même s'y perd parfois, jusqu'à n'avoir que deux certitudes : il est rigoureusement impossible pour lui d'être totalement honnête, et il lui manque une ou plusieurs case pour être quelqu'un de sain d'esprit.

Quelques petits détails qui ne changent pas, ou très peu : Lenaël entend parfois des voix, et il aura toujours une poche fermée, ou un sac, pour ranger ses médicaments et les prendre en urgence s'il sent ses mains trembler. C'est un drogué, quelle que soit l'apparence qu'il prend, quel que soit le mensonge qu'il débite, qu'il soit d'humeur à l'assumer ou à le cacher. Il s'attache très peu aux gens, de peur de rajouter une addiction à sa collection, et il fait de son mieux pour ne pas trop boire ou pour ne jamais être malade, de peur de franchir la limite de trop en alcool ou en médicaments qui le ferait basculer du mauvais côté, celui qu'il ne peut pas encore financer avec son salaire. C'est un ancien dépressif à qui il arrive parfois de faire des rechutes, mais il ne pleure jamais. Il se contente de rester immobile, à fixer le vide, jusqu'à ce que tous les sentiments négatifs existants aient fini de traverser son crâne. Il est l'inverse totale de la prétention, il a même plutôt tendance à se sentir inférieur aux autres, mais il n'en jalouse pas son entourage pour autant, sauf quand il joue un rôle. C'est un trait de sa personnalité qu'il fait disparaître la plupart du temps quand il se prend dans ses mensonges mais il reste là, en filigrane, car c'est l'une des raisons qui le poussent à mentir, après tout : se mettre à la hauteur des autres.

Le reste est assez variable. Il peut paraître vous aimer un jour et devenir votre pire ennemi le lendemain s'il change de personnage. Il peut se comporter comme un garçon (ou une fille) tout gentil et vous planter un couteau dans le dos si vous avez le malheur de le quitter des yeux. Voleur, manipulateur, escroc, il serait parfait pour travailler dans le monde de l'arnaque, mais il n'en est pas là. Pas encore.
RaceLenaël n'a pas changé de race en franchissant les grilles, mais il craint que ça lui arrive un jour
PouvoirTout le monde sait ce qu'est un hermaphrodite, dans le concept ? A la fois homme et femme, tout ça. Là c'est un peu plus compliqué. Il n'est pas question d'être né en étant homme et femme à la fois, ni d'être les deux en même temps. Non, Lenaël peut juste passer de l'un à l'autre quand ça lui chante. Il a donc deux formes, deux apparences, deux corps bien distincts, l'un de femme, l'autre d'homme, et il aime beaucoup alterner entre les deux. Ce qui affecte l'un des formes n'affecte pas forcément l'autre : tous les changements comme les coups de cheveux, les teintures, le maquillage, ne dureront pas d'une forme à l'autre (il ne sait pas trop comment ça marche, mais tant mieux, parce que ça le gaverait un peu de se retrouver maquillé en étant sous sa forme d'homme). Par contre, les blessures, les tatouages et tout ce qui affecte sa chair en général resteront.
HistoireLa mère de Lenaël, la biologique en tout cas, n'avait que 15 ans quand elle est tombée enceinte. C'est le genre de début qui laisse rarement place à une vie de conte de fée. Un accident. C'est le mot qu'il n'a jamais entendu pour le désigner, parce que sa mère ne l'a pas gardé. Elle aurait pu avorter, mais sa famille était profondément opposée à l'avortement et, par extension, elle l'était aussi. Mais il était hors de question pour elle de garder un enfant, à son âge, et de laisser ses parents s'en occuper. Alors elle a choisi de l'abandonner dès la naissance, sans se laisser le temps de voir son visage. Un accouchement sous X, une adoption par une riche famille, et le nouveau-né non désiré et sans nom devint Lenaël Ehspeen. Une mère stérile et dépressive, un père brisé et instable, c'est la famille qui l'accueillit, et la famille qu'il permit de souder définitivement. En s'occupant de lui, sa mère retrouva la joie de vivre que de trop nombreuses tentatives d'avoir un enfant avait entamée. Son père, rasséréné par la bonne humeur de sa femme, retrouva sa stabilité et, bientôt, ils devinrent une famille comme les autres. Deux parents et leur tout jeune bébé, qu'ils aimaient bien plus que sa "vraie" mère aurait pu le faire. Cela suffit pendant un temps.

Ses parents étaient du genre à écraser les gens avec leur richesse, aussi choisirent-ils d'inscrire leur enfant dans une école publique, pour prouver aux autres que même leur bambin leur était supérieur. Un bon garçon, bien élevé et bien éduqué, humble et apte à vivre en société. Un bon élève, attentif et sérieux, plus concentré sur ses études que sur la vie sociale, mais qui ne dénigraient pas les autres pour autant. Ce fut Lenaël, pendant de nombreuses années. Il apprit des bonnes manières presque trop strictes dès son plus jeune âge, créant rapidement une barrière entre lui et les autres enfants. Sa soif d'apprendre en était presque maladive, et il semblait absorber les connaissances à la vitesse à laquelle ses camarades de classe finissaient un paquet de bonbons. Son nombre d'activités extrascolaires ahurissant ne l'empêcha jamais de réussir, comme s'il n'avait aucune limite. Dans ses tenues qui coûtaient les deux salaires des parents de ses amis, il ne paradait même pas. A vrai dire, loin du regard de ses parents, il s'efforçait d'être un enfant comme les autres. Discrètement, il enlevait un peu de classe à ses vêtements, pour pouvoir s'élever, comme il disait, au niveau de quelqu'un de normal. Lenaël ne s'est jamais senti supérieur, plutôt l'inverse, en fait. Il était conscient que, s'il voulait s'intégrer, il ne le ferait pas en étant classe et remarquable : il le ferait en étant comme tout le monde, en portant un jean troué aux genoux après une chute de trop sur le terrain de foot de l'école, un T-shirt, de simples baskets. Alors c'est ce qu'il fit. Il développa un léger trafic de vêtements dans son école, ses camarades participant avec joie à son petit jeu de déguisement. Il franchissait les grilles habillé en petit gentleman, puis il se réunissait avec sa bande de copains pour se changer avec les vêtements qu'ils lui prêtaient, devenir l'espace d'une journée un enfant comme les autres tandis qu'eux essayaient, l'un après l'autre, ses vêtements si chers. Ses parents ne se rendirent jamais compte de ce manège, et ils étaient satisfaits de le voir rentrer chaque soir sans une tâche sur ses beaux habits, persuadés qu'il était un enfant calme qui lisait sereinement alors que, comme les autres, il jouait dans la cour, chutait dans l'herbe, tâchait ses jeans de terre ou les déchirait. Qu'importait, tant que ses beaux habits étaient intacts, ça n'affectait personne.

C'est ainsi que se passa son enfance : un enfant calme, concentré sur ses cours particuliers, ses lectures, ses activités "nobles" d'un côté, un gamin comme les autres, joueur, rieur, imaginatif, de l'autre. Deux facettes de lui-même qui n'entraient jamais en contact, tant il savait qu'aucun de ses deux mondes n'étaient fait pour se rencontrer. Ses notes étaient aussi spectaculaires que sa maison, mais jamais il n'y invita ses amis, pas plus qu'il ne fut invité chez eux. Ses parents ne poussèrent pas leur envie d'étaler leur richesse jusqu'au point de permettre à leur fils de rendre visite à des personnes banales, et ils craignaient que ces gamins mal élevés ne salissent leurs beaux tapis. Ainsi, même s'il avait des amis, et malgré ses efforts, Lenaël ne fut jamais complètement intégré à ce monde qu'il enviait, et dont il rêvait de faire partie chaque fois qu'il s'endormait dans les draps de soie que ses parents mettaient un point d'honneur à lui offrir. Quand il entra au collège, il prit conscience de la distance qui le séparait des autres. Il ne pouvait pas cacher la qualité supérieure de son équipement scolaire, et les jeux enfantins qui lui avaient permis de s'adapter ne faisaient plus rire personne. Il se sentait le moins libre de tous, engoncé dans ses vêtements trop soignés pour un milieu scolaire moyen, avec ses cahiers qui auraient été reliés d'or si ses parents en avaient eu l'idée. Plus de déguisement, ça voulait dire plus moyen de changer de monde aussi souplement qu'à l'école primaire, et ça voulait dire se séparer de plus en plus de ceux qui l'entouraient. Il refusa. A treize ans, avec son compte en banque flambant neuf, il s'acheta des vêtements "normaux", des jeans et des T-shirts qui ne coûtaient absolument rien, qui étaient à la portée de tout le monde. Il refit la totalité de sa garde robe dans un style plus négligé, s'achetant même un sac à dos, le tout dissimulé dans le ridicule porte-document que ses parents s'obstinaient à le voir utiliser. Dès qu'ils le déposaient devant les portes du collège, il se précipitait dans les toilettes pour se changer, et laissait tout dans un casier connu de lui seul, dont il avait réussi à avoir les clefs en jouant de son statut de bon élève. Il lui suffisait de quelques secondes, et il avait enfin l'impression d'être lui-même, le vrai. Ses deux natures s'inversèrent, et le rôle qu'il jouait devint celui qu'il était devant ses parents. De plus en plus difficile à imiter, de plus en plus oppressant.

Deux événements bouleversèrent ce manège bien rôdé à peu près au même moment : apprendre qu'il était adopté, et le vol de ses affaires. Les deux s'enchaînèrent assez violemment sous l'action de la même personne, Katarina Baelde. C'était une jolie fille, envoûtante, aux cheveux d'un roux flamboyant, si différents de toutes les chevelures blondes qui s'agitaient autour de lui. C'était aussi une sale gamine, une garce dans toute sa splendeur, voleuse, agressive, dangereuse. Lenaël la détesta instantanément, avec ses grands yeux bleus innocents qui cachaient une nature démoniaque. Un jour, donc, alors que ses parents attendaient dehors, il s'aperçut que son casier était vide, que quelqu'un lui avait, sans scrupules, volé sa deuxième identité. C'était elle, bien sûr, et elle débarqua quelques secondes après qu'il ait commencé à s'échiner sur tous les casiers. Elle ne s'en cacha même pas, et, si elle finit par lui rendre ses affaires, elles étaient dans un état épouvantable. Il savait déjà qu'il ne pourrait jamais porter ça devant ses parents. Sales, déchirées par endroit, gribouillées à d'autres. Katarina n'avait que douze ans, c'était pour elle une simple façon de s'amuser, mais ses parents n'eurent pas la même réaction. Lenaël fut incapable de leur expliquer – cela l'aurait forcé à exposer tous ses mensonges. Et sur le trajet du retour, dans sa colère démesurée par rapport à la faute, son père finit par cracher la phrase qui le marqua toute sa vie. "On n'aurait jamais dû adopter le fils d'une pauvresse dévergondée". La phrase lui fit l'effet d'un coup de poing à l'estomac et détruisit toutes ses certitudes. La détresse de sa mère ne suffit pas à adoucir la violence du choc. Il se retrouva face à un choix pour faire regretter ses paroles à son père. Il pouvait soit lui prouver qu'il avait tort en devenant le fils modèle, le parfait petit gentleman... soit devenir ce qu'il était visiblement à ses yeux, un garçon sans avenir, un gamin dévergondé voué à mourir d'une overdose au coin d'une ruelle. Alors il fit ce qu'il avait toujours fait et ce qu'il fait toujours face à un choix : il choisit les deux.

Les deux facettes qu'ils montraient au monde furent donc tirées à l'extrême, et il fit de Katarina, la responsable de toute cette mascarade, la pièce maîtresse de son jeu de rôle. Pour ses parents, il s'était rattrapé suite à son erreur : il était redevenu comme il devait l'être, rencontrant des gens et se mêlant à des bals et autres événements qui, en vérité, lui tapaient sur les nerfs. Pour eux, Katarina était une jeune fille de bonne famille qu'il invitait régulièrement aux réceptions fastueuses et ennuyeuses. Pour elle, c'était comme si on lui ouvrait la porte vers un monde inaccessible. Elle se laissa prendre au jeu, pion comme un autre dans les machinations de Lenaël et sa revanche envers son père. S'il regrettait de l'avoir adopté, il allait lui faire ravaler ses paroles. Qu'elle était belle, Katarina, dans les robes fastueuses qu'il lui achetait pour impressionner ses parents et étoffer son mensonge. Qu'elle était naïve, aussi, la petite racaille du collège, de croire qu'il pouvait s'intéresser à elle au point de l'anoblir, de l'enrichir, de l'embellir, comme si elle était son trésor, alors que sa haine pour elle brûlait toujours dans son cœur. Et puis il y avait l'autre. Le Lenaël du collège, celui qui voulait faire regretter ses paroles à son père, se venger, lui montrer ce qu'était vraiment le fils d'une pauvresse dévergondée. Son style vestimentaire changea. Plus de vêtements banals, il s'intégra au groupe "punk" (même si, à cet âge-là, la définition est bien gentillette), entre petits vandalismes et délinquance, sans que rien de tout ça ne s'en ressente sur ses notes. Et là aussi, il y avait Katarina. La Katarina sauvage, dangereuse, qui ne se laissait pas marcher sur les pieds tout en étant la seule fille du groupe ; leader de cette petite bande de gamins qui se prennent pour des caïds, froide envers Lenaël comme avec les autres, gardant jalousement le secret sur ces soirées mondaines auxquelles ils se pavanaient au bras l'un de l'autre. Deux mondes, et il avait traîné celle qu'il haïssait à en mourir dans les deux. Pour garder un œil sur elle, pour se venger, pour beaucoup de raisons sans logique qui en entraînaient une seule, toute simple : il voulait la briser, ou au moins la changer comme elle l'avait forcé à changer.

Pendant deux ans, il joua à ce petit jeu. Sauf que ce qu'il ignorait, c'était que Katarina s'était rendue compte qu'il jouait avec elle. Elle comprit assez vite qu'il faisait semblant de s'intéresser à elle, qu'il la déguisait uniquement pour mieux plaire à ses parents et pas pour lui faire plaisir et lui donner l'occasion de découvrir ce qu'elle ne voyait que dans les films. Alors elle décida de retourner la situation à son avantage, parce qu'elle n'était pas du genre à s'écraser. Alors elle commença à jouer, elle aussi. Un jeu de séduction, dangereux, malgré leur jeune âge. A treize ans, elle jouait son rôle de fiancée riche à merveille pour plaire à ses parents d'un côté, et le draguait ouvertement de l'autre, cassant un peu la séparation entre les deux mondes qu'il s'efforçait de maintenir en place. A quatorze ans, elle le faisait tomber amoureux. Ce ne fut pas bien compliqué, et il lui céda tout naturellement. Il faut dire qu'elle avait de quoi plaire, la petite, et que malgré son jeune âge elle savait déjà bien jouer de ses charmes. Avant de s'en rendre compte, Lenaël était passé de la haine à l'amour, et il s'était trop attaché à elle pour faire marche arrière quand il s'en aperçut. A cet âge-là, ils goûtèrent ensemble à l'alcool pour la première fois, se prenant leur première cuite au passage, et ils avaient tout oublié le lendemain. Seuls souvenirs, suffisamment d'éléments pour qu'ils comprennent qu'ils avaient couché ensemble, et pour que Lenaël finisse définitivement dans les filets de Katarina. Il avait perdu leur duel, et il lui céda la victoire de bonne grâce. Mais ce fut elle qui transforma sa vie jusqu'à un point de non-retour et, à un certain stade, un véritable enfer.

Malgré leur situation de couple plus ou moins officielle, ils réussirent à se perdre de vue. Les parents de Lenaël finirent par se rendre compte que les manières de la jeune fille ne correspondaient pas vraiment à sa prétendue classe sociale, et ses mensonges de plus en plus nombreux devenaient bancals. Maintenant qu'elle avait réussi à retourner le jeu de Lenaël contre lui, elle jouait beaucoup moins bien son rôle, et il finit par cesser de la voir. Pour ses parents, il inventa une histoire décousue prétextant qu'elle s'était fiancée et qu'elle ne pouvait plus être présente, mais il vit très bien qu'ils savaient qu'il mentait. Pas grave. Avec elle à ses côtés, il s'était trouvé une nouvelle personne à défier, à impressionner, et il se sentait de moins en moins concerné par l'opinion de ses parents.  Mais sa fierté l'empêcha d'être trop proche d'elle, et ils ne se virent pas pendant plus d'un an. Aucune nouvelle, aucune info, et il finit par croire qu'elle l'avait vraiment abandonné. Alors il continua sans elle, il expérimenta plus d'alcools, de plus en plus forts, de plus en plus souvent. Chaque soir, il sortait pour boire avec des amis, et il ne s'arrêtait que lorsqu'il vomissait tout ce qu'il avait bu dans la soirée. Il était incapable de se contrôler, incapable de réguler son envie de boire, et ça commençait à avoir des répercussions sévères sur sa vie quotidienne. Jusqu'au jour où, à une soirée organisée par ses parents, il fit l'erreur d'accepter un verre de champagne. Le goût lui donna envie de boire, encore plus, et il perdit le contrôle, finissant ivre au milieu de la soirée, et s'isolant dans sa chambre, malade, en espérant que ses parents n'avaient rien remarqué. Peine perdue. Ils se mirent à l'espionner, à fouiller son compte en banque et, bientôt, il ne put plus rien acheter sans devoir justifier son achat en détails. Une situation qui lui pesa très vite, au point qu'il chercha lui-même à reprendre contact avec Katarina.

Elle ne l'ignora pas, mais pas loin. Pour vraiment réussir à lui reparler après cette année sans communication, il finit par la suivre, et il découvrit des choses sur elle qu'elle aurait préféré garder secrètes. Un partout, secrets dévoilés des deux côtés. Comme lui, elle était une enfant non désirée, sauf que sa mère l'avait gardée. Élevée par ses grands-parents, qui lui avaient toujours reproché les choix de sa mère, elle avait développé son côté agressif, vexée par ces insultes et ces critiques injustes. En la suivant, il avait découvert où elle vivait avec sa mère désormais assez adulte pour prendre soin d'elle, mais alcoolique. Un taudis. Il comprit tout de suite mieux pourquoi elle avait eu autant d'étoiles dans les yeux en mettant les pieds chez lui, et pourquoi elle avait autant de mal à le comprendre, lui et son double-jeu matérialiste. Il ne lui dit jamais qu'il était allé jusque chez elle, car elle ne s'en était pas rendue compte. Ce qu'elle découvrit, par contre, c'est qu'il la suivit jusqu'à son lieu de "travail". Un travail illégal, parfaitement raccord avec ses tendances rebelles mais pas avec son âge, car elle donnait dans le trafic de drogue (les illégales, bien sûr). Au début, il chercha à l'arrêter, mais c'était sans compter ses incroyables facultés à lui faire faire ce qu'elle voulait. Sans comprendre, il se retrouva son principal client. L'argent de ses parents partit dans des consommations beaucoup trop élevées de toutes sortes de drogues, des plus dangereuses au plus douces. Katarina devint son dealer, sa petite amie, tout ce autour de quoi gravitait son monde. Et il ne put pas cacher ça éternellement à ses parents.

Quand ils apprirent que leur fils de 16 ans se noyait dans l'alcool et les drogues, ils renoncèrent. Son père devint fou de rage et le renia, le chassant de chez lui avec toutes ses possessions "sales" : ses vêtements, ses affaires, tout ce qu'il avait un jour acheté pour être comme tout le monde. Mais, ce qu'il ne savait pas, c'était que Lenaël pouvait depuis bien longtemps se servir sur son compte en banque : grâce aux "contacts" de Katarina, il avait créé une copie conforme de la carte de son père. Et il ne s'en priva pas. L'année de ses dix-sept ans, il sauva Katarina d'une situation désespérée. Il vivait avec elle et sa mère depuis qu'il s'était fait virer de chez lui, squattant sa chambre sans que sa mère ne semble se rendre compte de quoi que ce soit. Ils étaient seuls, ensembles, mais ils ne purent pas rester éternellement aux Pays-bas, car cette situation désespérée faillit leur coûter la vie. Elle était de celle qui arrivent régulièrement quand on fait un tel métier : un client fauché, à qui elle refusa de vendre. Un client dangereux, aussi. Plutôt que de vendre l'arme qu'il possédait pour pouvoir acheter sa dose, il préféra l'utiliser contre elle. La balle qu'il voulait lui tirer en pleine tête fut déviée grâce à l'intervention de Lenaël, mais le mal était fait. Elle était blessée, et il n'avait aucun moyen de savoir si c'était grave. Poussé à la fois par la peur et par la colère, il empêcha l'homme de tirer un nouvelle fois et lui cassa le poignet, lui arrachant son arme avant de s'enfuir avec Katarina. Sans un regard en arrière.

Mais ça n'était pas si simple. Pendant que Katarina était à l'hôpital, Lenaël vit plusieurs fois l'homme rôder sur le parking ou dans la cour, et il refusa de quitter sa chambre malgré l'insistance des infirmières. Il attendait qu'elle soit guérie, prête pour s'enfuir le plus loin possible. L'homme seul fut rejoint par un ami, puis un autre, et de trois ils devinrent une vingtaine. Il comprit alors qu'il ne pouvait pas attendre qu'elle aille mieux et, un jour avant l'aube, il l'embarqua avec lui, toujours inconsciente. Il risqua gros en volant la moto d'un loubard pour s'enfuir avec, mais le temps qu'ils réalisent, il était déjà loin et il les sema sans difficulté. Il décida finalement de quitter le pays définitivement, entraînant Katarina avec lui dans un voyage clandestin vers l'Angleterre, le seul bateau en partance quand il arriva au port. Un bateau de marchandises, dans lequel il réussit à traîner sa petite amie sans se faire repérer. Et c'est ainsi qu'ils mirent le pied en Angleterre pour ne plus jamais en repartir. Les premières années furent assez difficiles. Techniquement fugueurs et clandestins, ils durent rester cacher dans un squat jusqu'à réussir à se refaire des relations et avoir des faux papiers. Ensuite, ils devinrent officiellement citoyens d'Angleterre, et ils avaient suffisamment d'argent à disposition pour ne pas s'inquiéter de leur avenir.

Les choses se passèrent un peu différemment. Ils achetèrent un appartement à crédit, remboursant peu à peu en piochant de petites sommes sur le compte du père de Lenaël pour ne pas trop éveiller ses soupçons. Mais la grosse majorité de leur argent passa dans l'achat des drogues dont ils étaient dépendants, et qui étaient mine de rien assez nombreuses. Katarina ne reprit pas ses activités, mais il remarqua bien vite que quelque chose avait changé. Il ne savait pas si c'était dû à la balle qu'elle s'était prise, ou au fait qu'elle avait doublé sa consommation depuis qu'ils avaient changé de pays, mais elle était différente, agressive, dangereuse même. Plusieurs fois, elle menaça de le tuer et elle faillit même réussir. Deux ans après leur arrivée en Aglenterre, le jour où le père de Lenaël découvrit ses manigances et fit en sorte de lui couper les vivres pour de bon, elle lui planta une seringue, une de leurs dernières doses, directement dans le cou. Il survécut à l'overdose d'extrême justesse, et uniquement parce qu'elle eut la présence d'esprit d'essayer de le sauver et d'appeler une ambulance. Son réveil fut brutal : pendant son sommeil, Katarina avait fait en sorte de le faire admettre dans une cure de désintoxication. Pour elle, le choc avait été violent, elle se trouvait trop dangereuse pour lui et elle voulait l'éloigner d'elle, et le sortir du pétrin dans lequel elle l'avait mis. Il eut beau protester, il n'eut pas d'autre choix que d'accepter et se retrouva donc en désintox forcée.

Ce fut une période très, très difficile. Considérant son nombre important d'addictions, et Katarina faisant en quelque sorte partie du lot, son sevrage fut long et éprouvant et il faillit plusieurs fois se tuer en se mordant la langue ou en se cognant la tête sur les murs, au point qu'ils durent prendre des mesures drastiques pour l'empêcher de se faire du mal. Il resta presque un an dans le centre où elle l'avait envoyé, et il en garde quelques cicatrices, principalement émotionnelles. La plupart des marques qu'il s'était infligées, notamment en se griffant les bras avant qu'on ne lui coupe tous les ongles trop courts pour qu'il se blesse, avait quasiment disparu à sa sortie. Quand il remit enfin le nez dehors, soit-disant débarrassé de ses addictions, ce fut pour apprendre que Katarina était morte un mois plus tôt d'une overdose. Et il réussit à se persuader que c'était de sa faute, qu'il n'avait pas pu la protéger et que c'était parce qu'il n'avait pas été là pour la sauver qu'elle n'avait pas survécu. On eut beau lui affirmer que c'était un suicide, il refusa catégoriquement les preuves qu'on voulait lui fournir. Dans sa tête, dans sa vision déformée par la culpabilité, c'était une punition. Elle lui reprochait de n'avoir pas été là, de s'être laissé embarqué en désintox alors qu'il aurait pu se défendre plus, de n'être pas sorti assez vite. Ça ne pouvait être que ça, ou un accident. Il refusait de croire que Katarina ait pu l'abandonner pour une autre raison.

La culpabilité finit par le rendre plus dingue qu'il ne l'était déjà. Il resta cloîtré dans leur appartement, immobile et le regard dans le vague, sans toucher aux réserves de drogues encore stockées dans leur planque. Il était persuadé qu'elles étaient là pour lui, comme un dernier cadeau ou une dernière excuse, mais il refusait d'y toucher car il se considérait trop responsable pour mériter sa "gentillesse". Un voisin inquiet le trouva deux mois plus tard, après qu'il se soit laissé dépérir en ne mangeant quasiment rien, juste assez pour rester en vie, et les infirmiers qui le prirent en charge à l'hôpital le firent envoyer en psychiatrie presque aussitôt. L'homme qui s'occupa de lui finit par lui faire ouvrir la bouche, cracher sa culpabilité et avouer qu'il entendait des voix. Pendant un an, il tenta de le soigner, de lui faire comprendre qu'il n'était pas responsable et de lui expliquer que Katarina était complètement folle. En vain. Ignorant son passé de drogué, et désespéré de ne trouver aucune autre solution pour calmer Lenaël qui commençait à devenir violent, il finit par lui prescrire des médicaments pour faire taire "la voix de Katarina dans sa tête". Ça fonctionna plutôt bien, mais il finit par devenir accro. Il se sentait beaucoup mieux sans, et il n'avait pas le courage d'affronter la folie qui essayait de se frayer un chemin dans son crâne.

A vingt-deux ans, on lui retira son traitement et son psychiatre fit de son mieux pour calmer ses symptômes. Il réussit à le rendre un peu plus sain d'esprit, à lui redonner sa personnalité d'avant, avant tout ce qui lui avait déglingué le cerveau. Il n'eut cependant pas d'autre choix que de lui laisser prendre des médicaments quand il constata son addiction. Il le força cependant à diminuer les doses, jusqu'à ce qu'il n'ait besoin que d'en prendre un cachet par jour pour faire taire la voix qui continuait de résonner dans sa tête. En dehors de ça, il avait réussi à le rendre à peu près normal, ou en tout cas à le rendre lui-même, et Len fut autorisé à sortir. D'abord temporairement puis, au bout de quelques mois, il put reprendre son appartement, qui avait été nettoyé en son absence. Mais ils n'avaient ni trouvé, ni touché les réserves faites par Katarina avant sa mort. Pendant l'année qu'il passa seul, il augmenta de lui-même les doses de son médicament, trichant sur les ordonnances pour en avoir plus, se trouvant une nouvelle addiction pour calmer le manque que la simple vue de ces drogues faisait resurgir. Il n'a pas encore craqué, même s'il vit dans cet appartement depuis. Et puis un jour, lors de ses séances obligatoire, son psychiatre finit par lui dire qu'il lui avait trouvé un travail, dans un endroit qui se fichait quasiment totalement qu'il soit un ancien drogué ou qu'il ait fait un séjour de plus d'un an dans un hôpital psychiatrique. Et même si ce travail le mit vraiment, mais vraiment sur les nerfs, il finit par accepter. En attendant quelque chose de mieux.

Il franchit donc les grilles sans trop savoir à quoi s'attendre, persuadé qu'il avait juste hérité d'un boulot ingrat parce que son psychiatre était un pauvre con. Le choc de la magie le fit basculer, et il faillit perdre connaissance. Sa vue se brouilla un moment et, quand il rouvrit les yeux, il eut l'étrange impression que ses mains étaient devenues minuscules. Il lui fallut à peine quelques secondes pour se rendre compte que ce n'était pas le seul changement. Il était devenu une femme, et le choc était de taille mais, curieusement, il n'eut aucun mal à faire comprendre à la personne qui venait l'accueillir pourquoi il n'était pas un homme. Elle semblait habituée, presque blasée. Il resta une femme pendant une longue semaine avant que son pouvoir s'inverse de lui-même, mais il lui fallut deux semaines de plus pour comprendre qu'il avait le choix, et pour commencer à maîtriser le phénomène. Maintenant il s'en sort plutôt bien, et ça l'amuse beaucoup.

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Dernière édition par Lenaël Ehspeen le Lun 12 Mar - 14:38, édité 1 fois
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Andrew Rehrin
PNJ |:| Directeur de l'université
Andrew Rehrin
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  •  Gourmandise 

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Dim 4 Fév - 17:37
Fiche validée
Bienvenue à S'Indarë. A votre arrivé, un cristal de couleur orange est apparu sur votre corps pour signifier votre appartenance au groupe Gluttony. Définitif ou appelé à changer ? Cela dépendra de votre évolution.

Voici les détails de votre nouvelle année de travail :
- Vous serez chargé du nettoyage de l'établissement chaque matin avant le début des cours, et de celui des dortoirs dans l'après-midi.
- Vous avez au minimum un jour de congé complet le week-end. Le reste du temps, vous travaillerez à l'entretien des dortoir à 8h, de la cafétéria à 14h et des locaux de l'école à 16h30, (horaires de fin à indiquer dans votre compte-rendu professionnel).
- Nous rappelons à tout notre personnel que les relations avec les élèves sont interdites par la loi britannique.


Il te reste à :
- Ajouter le lien de ta présentation à ton profil
- T'enregistrer dans les listings
Et tu peux dès à présent :
- Demander un rp, un lieu ou un club
- Ouvrir une fiche de relations / récap rps
- Créer des pnjs ou des prédéfinis
- Créer un compte speach ou un site internet, téléphone, etc
- Ouvrir ton dossier scolaire si tu as des choses à y mettre
Et évidemment, rp ;)

Nous espérons que vous vous plairez cette année encore dans notre école,
Andrew Rehrin, directeur de S'Indarë
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