Les vacances étaient terminées depuis deux semaines à peine, et Martel commençait lentement à se faire à son nouveau travail. Parfois, être la porte-parole officielle de l'école lui manquait, surtout au niveau des horaires bien plus aléatoire et bien plus légers, mais elle se rappelait aussi de l'ennui qui la frappait régulièrement quand elle avait aussi peu de travail. Ne croiser personne, ne pas vraiment avoir de relation avec ses collègues, avoir un travail plus ou moins secondaire malgré sa classification d'Essentials et ne travailler que trois jours par semaine et pendant quelques heures à peine. la vérité, c'est qu'elle s'était retrouvée à passer beaucoup trop de temps chez elle ou à traîner dans l'école à faire des heures supplémentaires, pour des raisons diverses et variées allant de l'ennui à... un besoin de s'amuser.
Sa journée touchait à sa fin, et elle serait en weekend après ça, donc pouvait-elle vraiment se plaindre ? Un petit sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle quittait le couloir où elle se trouvait et qu'elle surveillait depuis un moment pour se diriger vers les escaliers. Il lui restait 20 minutes de boulot à surveiller le bâtiment, elle pouvait très bien ne pas les passer seule, non ? Tant qu'elle faisait son job correctement, ça n'était interdit nulle part. D'autant plus qu'avec les vacances et leurs jobs respectifs, elle n'avait pas eu beaucoup de temps à accorder à sa relation avec Sanada depuis le début de l'été et ça lui manquait, mine de rien. Ironique, après vingt ans sans le voir, qu'il lui manque après deux mois d'absence. Même si elle ne lui dirait jamais une chose pareille, évidemment, manquerait plus qu'il se pense plus important qu'il ne l'était.
Martel croisa un élève en train de fumer dans l’escalier et le chassa avant de reprendre sa montée des marches, regardant le gamin s'éloigner avec sa cigarette toujours allumée. Il avait de la chance qu'elle soit trop pressée pour lui mettre un blâme ou un avertissement ou pour le forcer à éteindre sa clope, elle l'avait juste renvoyé dans la cour pour qu'il finisse de fumer là-bas plutôt que de noyer les escaliers. Ensuite de quoi elle soupira, espéra qu'elle ne verrait aucun autre comportement suspect pendant les vingts minutes qu'il lui restait et frappa doucement à la porte du bureau. Elle ouvrit la porte dès qu'elle fut sûre d'avoir le droit d'entrer et s'installa à son bureau... enfin, sur son bureau, comme à son habitude, les jambes battant dans le vide et les mains posées sur le bord du meuble.
- Bonjour trésor. Tu as fini ?
Son petit sourire habituel était revenu, chassant la grande majorité des pensées qu'elle avait eues auparavant - les horaires épuisants, les élèves et leurs conneries, la montagne de boulot qu'elle avait parfois. Aussi bourrée de défauts que soit cette école, travailler ici lui fournissait malgré tout une relation qu'elle n'aurait jamais pu avoir à l'extérieur. Car elle n'était pas assez idiote pour tenter le diable : quoiqu'elle ait pu dire sur la capacité qu'avait Nate à la laisser aller voir ailleurs, elle savait très bien que cette tolérance s'arrêterait à la simple mention du nom de Sanada. La relation entre les deux n'avait jamais été au beau fixe et avec la jalousie dans la balance, les laisser se croiser était le meilleur moyen d'assister à une guerre civile. Et aucun doute que Nate s'empresserait de débarquer ici avec les nerfs à vif s'il avait vent de cette relation.
- J'ai quelques minutes de boulot encore puis je suis libre. Tu veux les passer avec moi ? Je suis à peu près sûre d'être plus passionnantes que tes rapports sur les élèves.
Un petit air espiègle s'invita sur son visage tandis qu'elle croisait les jambes et se passait une main dans les cheveux. Elle n'avait pas la moindre idée de ce qu'il était en train de faire avant qu'elle arrive, en vérité. Pas que ça l'intéresse véritablement, elle préférait savoir ce qu'il avait l'intention de faire maintenant qu'elle était arrivée. Bien plus intéressant.
Dernière édition par Martel Raykin le Jeu 28 Fév - 0:49, édité 1 fois
Age : 39 ans Sexe : Race : Yokai Pouvoir : Allergie Poste : Psychologue
Dis moi oui...!
Comme chaque jours, la journée se termine sur une bonne note ou une mauvaise, tout dépend des rencontres qu'il fait. Ces derniers temps, c'était assez mitigé même s'il y a eu des points positifs. Le pire restait sa rencontre avec ce jeune homme au réfectoire qui lui fut insupportable ! D'ailleurs, quand il y repensait, ça le mettait encore en rogne ! Alors, il évitait afin de ne pas gâcher sa journée avec ce genre pensée parasite. Malheureusement, il n'y avait pas eu que ce gamin. C'était sans parler de cette demoiselle se dénommant Bethany... Ce n'était vraiment pas un cadeau ! Pourquoi lui avait-on refilé ça ? Qu'est-ce qu'il était sensé faire avec ce phénomène ? Parfois, il se demandait si on le prenait pas pour dieu pour croire qu'il peut faire des miracles sur les élèves irrécupérables. Bon, il ne dirait pas non de devenir dieu mais bon, jusqu'à l'heure, ce poste ne lui avait pas été proposé donc, il se contenter de faire son boulot de psy. A côté de ça, il eut des cas plutôt intéressant tel que Lena. Évidemment, il eut également Dana mais ça, ce n'était pas un secret. Que lui réservé l'avenir après ça ? Le meilleur ou le pire viendra pour lui ? Jusqu'à maintenant, la vie n'avait pas été clémente avec le démon japonais. Néanmoins, il n'était pas non plus à plaindre... Comme dirait-on, demain est un autre jour ! Il regarda sa montre et il restait cinq minutes avant qu'il puisse quitter son bureau et rentrer enfin chez lui pour se détendre un bon coup mais pour ça, il devait d'abord finir de remplir ce fichu rapport ! Quelle merde cette corvée ! Il espérait finir rapidement pour ne pas finir encore à des heures pas possible. Il se gratta la tête et soupira à plusieurs reprises en fixant sa feuille avec son stylo en main, cherchant une motivation qu'il ne trouvait pas. Elle devait se cacher quelque part. Ce n'était pas cool de sa part ! Il n'avait pas le temps de jouer à cache à cache ! Pauvre de lui... Enfin, c'est ce qu'il croyait...
Il écrit deux, trois mots avant de réfléchir à nouveaux quoi noter de plus sur le patient en question. Si seulement, ils étaient un minimum intéressant ! Mais c'était loin d'être le cas. Puis, il entendit quelqu'un toquait à la porte. Il leva les yeux vers celle-ci en se demandant qui ça pouvait bien être à cette heure-ci... Surtout qu'il comptait bientôt quitter cet endroit. Si c'était un élève, il le renverrait illico presto d'où il venait ! Ras le bol des gamins pour aujourd'hui. Bref, il n'avait pas le choix que de découvrir qui pouvait bien venir le déranger à cette heure. Il ne prit pas la peine de se lever pour ouvrir. Il signaler d'un ton blasé « Entrez ! » Il fixa la porte pour voir qui se pointait à son bureau maintenant... Quand il vit la silhouette d'une femme qu'il reconnue très bien car elle ne lui était pas inconnue. Il eut un grand sourire aux lèvres. Il soupira de soulagement. * Ouf ! Ce n'est pas un élève ! Bien mieux que ça ! * C'était bien la seule personne qu'il était ravi de voir après une longue journée de travail. Son air blasé avait tout de suite disparu. Il avait retrouvé de l'énergie soudainement. Il posa son stylo dans un coin de son bureau, oubliant totalement le rapport qu'il devait finir pour se concentrer sur la belle jeune femme qui se présentait à lui, assit comme à son habitude sur son bureau. Quand elle lui demanda s'il avait fini, l'appelant par un petit surnom tout mignon. Il leva les mains et lui répondit avec ton confiant et assurant :
Sanada – Mon boulot s'est terminé quand je t'ai aperçu à ma porte ma beauté ! Tu tombes toujours à point ! Là, quand il le faut. Tu me sauves de cette torture...
Il la regarda de haut en bas et de bas en haut, venant déposé sa main sur l'une de ces jambes. Puis, il écouta les propos de celle-ci. Contrairement aux élèves, il buvait les paroles de Martel sans en rater un seul mot. Elle ferait une excellente patiente ! Enfin, elle l'était en quelque sorte mais de façon très privé et intime... Quand elle lui demanda s'il souhaitait passer les minutes qui lui restaient avec elle, supposant qu'elle était plus passionnante que les élèves... C'était le cas de le dire effectivement ! Il eut un rictus amusé car elle lui posait cette question alors qu'elle connaissait déjà la réponse ! Elle savait aussi qu'il la trouvait bien plus passionnante que ces mioches... Elle aimait probablement l'entendre le dire ou le répéter... Il lui répondit
Sanada – Suis-je vraiment obligé de répondre à cette question idiote ? Et je ne parle pas du reste... J'ai ce maudit rapport à terminé mais je crois que ça peut attendre demain... J'ai bien envie d'autres choses !
Il se mit debout et se plaça face à Martel, passant ses bras derrière son dos, embrassant la jeune femme sans attendre avec envie et tendresse... Cela lui faisait un bien fou. Il ne regrettait aucunement de l'avoir retrouver après plusieurs années sans nouvelles même si... Certains détails le dérangé quelque peu mais bon, il arrivait à passer outre. Sa présence avait toujours un impact positif sur lui. Il était plus détendu, plus libéré, peut-être aussi plus tendre, plus gentil ? Peut-être grâce aux sentiments qu'il ressentait pour elle mais ça, il était hors de question de lui dire. C'était tellement évident qu'il l'embrassait juste pour le plaisir... Enfin, ça a été toujours ainsi entre eux... Ils n'avouaient pas leurs ressentis l'un pour l'autre mais leurs gestes parlaient pour eux. Il stoppa un instant le baiser pour la fixer dans les yeux avec un regard doux, caressant sa pommette avec son pouce délicatement avec douceur :
Sanada – Crois-tu qu'il est possible qu'on sorte de ce bureau ? Prendre l'air me ferait un grand bien ! Rester enfermer ici toute une journée me rend dingue... A moins que, tu veuilles qu'on s'attarde un peu ici...
Ho le petit vilain ! Ces idées dérivaient pas mal là... Il était sûr que Martel comprendrait là où il voulait en venir. Après tout, ils étaient bientôt libre tous les deux alors, ils avaient tout leurs temps et personne ne viendra les déranger vu qu'il n'y avait plus de séance de prévue ! Enfin, qui ne tente rien n'a rien... Il lui fit un petit sourire disons coquin, joueur... Allait-elle cédée ? Où bien, saura t-elle restée raisonnable ? Puis, il rajouta une petite phrase de façon enjôleur. Après, même si elle venait à refuser, il ne le prendrait pas mal. Ça ne l'empêcherai pas de continuer à profiter de sa fin de soirée avec elle. Il ne comptait plus le nombre de fois qu'elle lui avait dit non pour certaines demandes quand ils étaient plus jeunes... Mais c'est ce qu'il aimait chez elle, sa franchise. Même si parfois, ça pouvait être effrayant d'entendre un non sans aucune hésitation et de façon instantanée. Enfin, il était rodé maintenant.
Sanada – A moins que tu préfères une autre pièce peut-être... On pourrait essayer les pièces qu'on a pas encore testée... Même si, elles ne sont plus si nombreuses que ça...
Il lui donna un autre baiser pur peut-être acheter son oui.
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
Dernière édition par Sanada Nomura le Jeu 29 Nov - 2:57, édité 2 fois
Martel esquissa un petit sourire. Elle avait toujours la légère sensation qu'il exagérait les choses, rien qu'à entendre la façon dont il parlait de son travail. Ca ne l'empêchait pas d'apprécier ce genre de commentaires. C'était idiot, en vérité, et probablement contraire à toute forme d'éthique professionnelle, mais elle trouvait adorable qu'il abandonne son travail à l'instant où elle arrivait. Adorable et très révélateur de ce qu'il pensait d'elle, quoi qu'il prétende.
- Une torture ? Tu n'as pas l'impression d'exagérer un peu ?
Elle disait ça sans véritablement attendre de réponse, juste une remarque en l'air, ensuite de quoi elle jeta un œil à ses papiers sans vraiment trop comprendre ce qu'il faisait ni s'y intéresser spécialement avant de lui proposer de terminer sa journée de travail à ses côtés. Elle n'avait pas le moindre doute sur sa réponse à cette offre : s'il refusait, c'était qu'il avait quelque chose de vraiment urgent à faire et, si ça avait été le cas, il n'aurait pas laissé tomber tout ce qu'il faisait aussi vite.
- D'autres choses, hm ?
Son sourire s'élargit un peu, prenant une expression légèrement espiègle. Quand il se leva pour s'approcher d'elle, elle s'avança un peu sur le bord du bureau et se laissa embrasser sans opposer de résistance, bien au contraire. Elle décolla sa main du bord pour la poser sur sa joue et l'attirer vers elle en répondant à son baiser. Ça, c'était quelque chose qui lui manquait quand elle n'était pas avec lui. Un goût de nostalgie qui la renvoyait beaucoup trop d'années en arrière. Les vingt années perdues loin l'un de l'autre ne semblaient qu'un vague souvenir quand elle pouvait à nouveau sentir la chaleur de ses lèvres sur les siennes. Martel posa son front contre le sien avec un petit sourire attendri qu'elle effaça bien vite.
- Je ne voudrais pas te rendre dingue... ou peut-être... un petit peu, répliqua-t-elle en reprenant son expression joueuse habituelle.
Elle fit glisser ses doigts sur sa nuque, effleurant sa peau avec une douceur presque surprenante pour elle quand on ne connaissait pas leur relation. Sa main s'attarda dans le creux de son cou, glissant sur les bords de son col. Il avait le don d'être... tentant. Elle remonta doucement ses doigts sous son menton pour approcher son visage du sien et s'arrêta à quelques millimètres de ses lèvres, son souffle caressant sa peau. Elle ne l'embrassa pas, lui laissant cette initiative dont elle profita quelques instants avant de se mordiller la lèvre.
- Mais c'est moi qui ai du travail, aujourd'hui.
Ensuite de quoi Martel se leva en restant collée contre lui, jouant avec le col et les bords de sa chemise. À vrai dire, elle mentirait si elle disait que l'idée ne l'intéressait pas ou ne titillait pas un peu trop ses souvenirs d'adolescence. Au contraire, il lui arrivait parfois de regretter de ne plus être aussi irresponsable et insouciante qu'à l'époque, prête à sécher n'importe quel cours ou enfreindre n'importe quelle règle pour "essayer d'autres pièce".
- Je ne vais pas te laisser seul ici, je sais à quel point tu es attaché à moi. Ça serait dommage que tu dépérisses, chaton.
Son sourire prit un air légèrement moqueur quand elle prononça cette phrase et elle secoua doucement la tête en faisant courir sa main le long de son bras pour prendre la sienne, caressant doucement ses doigts.
- Il me reste vingt minutes dans ces couloirs. Ensuite on pourra aller librement... où tu voudras.
Avec un petit clin d’œil, elle l'entraîna à sa suite jusqu'à l'extérieur comme si elle était une gamine trop enthousiaste pressée de montrer son nouveau jouet à quelqu'un, alors qu'elle voulait juste marcher paisiblement à ses côtés. Enfin... relativement paisiblement, elle n'oubliait pas à qui elle avait affaire. Il y avait peu de chance qu'il soit tenté par une petite balade sans rebondissement, et c'était aussi pour ça qu'elle l'appréciait autant : difficile de s'ennuyer avec quelqu'un comme lui.
Age : 39 ans Sexe : Race : Yokai Pouvoir : Allergie Poste : Psychologue
Je m'en souviens comme si c'était hier...
Sanada vivait sa fin de journée comme une torture tellement que les rapports qu'il avait à remplir était une prise de tête. Mais c'était bientôt la fin du calvaire et il le savait parfaitement, c'est pourquoi, il essaya malgré tout de finir. Cependant, il fut interrompu par quelqu'un qui toqua à sa porte. Il craignait que ce soit un patient qui venait lui demander quelque chose... Mais à sa grande surprise et son plus grand bonheur, c'était sa douce et bien aimée Martel. Très vite, il oublia ses rapports en se concentrant sur la femme qui se trouvait face à lui, assise sur son bureau. Il lui fit part de son soulagement de la voir à ce moment précis, signifiant qu'elle venait de le sauver de la torture qu'il subissait... Évidemment, il n'hésitait pas à utiliser des mots assez fort pour définir sa situation. Martel lui fit rappeler en lui faisant la remarque d'un peu trop exagérer... Sanada esquisse un sourire avant de faire " non" de la tête. Il ne rajouta rien car quoi dire d'autres ? Elle n'avait pas tort... Par la suite, il entendit la proposition de celle-ci, celle de passer la fin de journée en sa compagnie, prétendant être plus passionnante que son travail actuel. C'était le cas de le dire ! C'était sûr qu'il accepterait cette offre alléchante. Il précisa malgré tout, qu'il avait son rapport à terminer mais ce n'était pas la priorité du moment... Sa douce mit le point sur ses deux derniers mots sous forme interrogation... " Autre chose... ?"
Le psychologue ne dit point un mot en préférant agir que parler... Il se leva et l'embrassa tendrement, l'enlaçant dans ses bras. Un geste, une sensation, une émotion et le contact avec sa peau lui avait manqué. Il stoppa un instant son baiser, lui caressant le visage et lui suggéra de sortir un peu du bureau qui le rendait dingue à force d'être enfermer toute une journée dedans à moins que... Cette dernière désire y rester. Il eut sa réponse et elle fut vague, dans l'incertitude... Mais cela ne dérangea point Sanada. Il n'avait pas besoin de plus pour comprendre là, où elle voulait en venir. Il émit malgré ça une petite phrase, gardant ce petit rictus sur ses lèvres :
Sanada – Tu serais cruelle... Mais j'aime ça...
Il sentit les doigts de celle-ci sur sa nuque, glissant sous son menton, rapprochant de très près leurs lèvres sans que le contact se fasse... Une situation qui lui rappela des souvenirs qui n'était pas si lointain. La seule chose qui changeait était que les rôles étaient inversés. Comment osait-elle lui faire ceci ? Il pourrait très bien ne rien faire et résister à cette forte tentation... Quoique... Peu-être, finalement, garder le doute sur le fait de réussir à tenir bon... Le verdict tomba bien vite et il succomba à ce désir en déposant ses lèvres sur les siennes, ça ne pouvait être autrement. Pour le coup, elle avait gagnée... Ce petit moment ne dura qu'un petit instant avant qu'elle ne stoppe ce baiser, se mordillant la lèvre avant de lui annoncer qu'elle avait encore du travail. Comptait-elle rejouer la scène de leurs retrouvailles ? Il commençait à être un peu déçu que tout s'arrête déjà si tôt... Ils commençaient à peine. D'un autre côté, il ne pouvait que comprendre sa situation. Le monde du travail était vraiment immonde avec eux ! Si ce monde avait quelque peu de sympathie et d'amour... Il les laisserai vaquer à leurs occupations ! Pauvre de lui... Puis, elle se leva, restant coller à lui, s'amusant avec son col de sa chemise. Les départs étaient toujours difficiles... Il la garda dans son étreinte, la poussant un peu plus contre lui, ne souhaitant pas la voir s'en aller. Il se tiraillait l'esprit entre la compréhension de son travail et le côté rebelle... On fait ce qu'on désire quand on le veut et où on veut!
Sanada – Ah...
Un petit soupir sortit, montrant un peu sa déception mais, il essaya de garder une expression gai et joyeuse. Il voulait encore profiter des secondes qu'il lui restait... Quand les paroles de martel tombèrent, ce fut une libération. La bataille se termina dans sa tête. Son esprit avait rendu les armes. Elle ne comptait pas le laisser seul ici mais l'emmener avec elle, ajoutant qu'elle savait qu'il était attaché à elle alors, il voulait éviter qu'il se décompose... * Je vais te tuer Martel ! Comment oses-tu ? * pensa t-il... Il était coincé pour le coup. S'il disait le contraire, elle partirait sûrement sans lui finir son taff. Il devait trouver une parade ! Il savait ce qu'elle essayait de faire. Il fit un petit "Tss" à la façon Martel... tournant sa tête sur le côté avant de lui répondre :
Sanada – Dit plutôt que, tu ne veux pas me laisser car je t'ai trop manquée... Et cela me fait plaisir et me touche. Je suis ravi de te suivre ma belle douceur...
Il rendit le sourire moqueur de celle-ci, il venait d'éviter de lui avouer qu'il était attaché à elle même si, son comportement et sa gestuelle lui montrer clairement. Il sentit les caresses sur sa main, venant entre mêler ses doigts avec les siens, serrant légèrement, une façon pour lui de lui montrer qu'il tenait à elle et qu'il voulait qu'elle reste près de lui... Il leva leurs mains unies jusqu'à ses lèvres pour déposer un baiser sur le recto de la main de Martel... Redescend ensuite leurs bras. Elle lui indiqua qui lui restait encore 20 minutes à rester dans les couloir avant d'être libre et pouvoir aller à la destination qu'il souhaitera... C'était un bon plan ! Une soirée qui s'annonçait merveilleuse. Un large sourire s'afficha sur son visage, il ne pouvait s'empêcher de se réjouir de cela. Il fut empressé à l’extérieur du bureau. La fougue de Martel... Toujours cette énergie, cet enthousiasme qu'elle dégageait à chaque fois. Certes, peut-être comme une enfant mais, il l'aimait comme ça !
Il marchèrent dans les couloirs, et c'était d'un calme olympien... Comment pouvait-elle faire ce boulot tous les jours ? Elle devait s'ennuyer grandement... Se disait-il... Il regarda sur sa gauche et vit une porte avec noter " bureaux des prof'". Il se rappela tout de suite de ce moment tellement plaisant, excitant avec tant d'adrénaline... Il ne put faire autrement que de se mettre à rire bêtement. Il montra du doigt la porte en question à Martel, la regardant dans les yeux, il ne voulait pas rater sa réaction, pour rien au monde. Aurait-elle la même réaction ? Elle n'avait pu oubliée ça... Il prit la parole avec nostalgie et son regard aussi changea... Il était doux, ses yeux brillaient... Non pas parce qu'il allait verser une larme mais se souvenir de cela en compagnie de la personne concernée, le rendait presque heureux... non complètement car elle avait quelqu'un d'autre dans sa vie... Un détail qu'il gardait toujours en tête... Bref, il était dans l'optique de savourer et voir ce moment comme une chance de revivre quelque chose de fort, de revivre un moment qu'il n'oubliera pas et qui ne datera pas de 20 ans en arrière...
Sanada – La tête de la professeur... Décomposée ! Ce fut tellement insolite ! Mais j'ai kiffé ce jour ! Pouvez-vous refermer la porte s'il vous plaît ? On voudrait finir, merci ! Et cette conne qui écoute... Franchement... Ce fut gênant ça valait le détour ! Je m'en souviens comme si c'était hier...
Il s'était arrêté devant la porte pour dire ces mots. Il racontait cela avec entrain, il revivait presque la scène... Martel ne le reconnaîtra peut-être pas, peut-être verra t-elle un nouveau Sanada ?
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
Dernière édition par Sanada Nomura le Jeu 29 Nov - 3:22, édité 1 fois
Oh, cruelle ? Elle pouvait l'être bien plus que ça. Elle le lui prouva d'ailleurs assez vite, approchant son visage du sien pour tester sa résistance, ignorant son propre frisson de tentation dû à leur proximité. Elle vit une seconde, dans son regard, une envie de lui résister qui ne dura pas, car il céda assez rapidement à l'appel d'un baiser. Elle en culpabilisait presque de lui rappeler qu'elle avait du travail, alors même qu'elle ne faisait pas un geste pour s'écarter de lui, restant collée à lui même après s'être levée. Elle n'avait aucune intention ni aucune envie de le laisser seul ici et l'air déçu qui passa sur son visage lui tira un petit sourire amusé, qu'elle appuya d'une remarque. Une petite pique à sa manière soulignant son attachement à elle, à laquelle il mit une petite seconde de trop à réagir. Ce qui ne fit que casser la crédibilité de son petit "tss" et de sa répartie.
Martel lui poka le nez doucement sans se départir de son air moqueur, même s'il marquait aussi un point de son côté. Effectivement, il lui avait manqué. Beaucoup. Mais tout comme il essayait de cacher qu'elle avait visé juste, elle n'en laissa rien paraître. Il le savait, de toute manière, ce n'était pas comme si elle avait besoin de l'exprimer.
- Jolie technique de détournement d'attention, mais ça ne prend pas. Tu avais l'air si triste en croyant que je partirai sans toi...
Son ton avait pris une intonation légèrement enfantine et moqueuse sur cette dernière phrase. Elle lisait en lui assez facilement, jusqu'à reconnaître certains de ses gestes et certaines de ses expressions. Et les caresses et le baiser sur sa main en réponse aux siennes montraient clairement l'attachement qu'il venait d'essayer de nier. Cela ne fit que la rendre plus enthousiaste à l'idée de passer les vingt prochaines minutes en sa compagnie, et probablement un bonne partie des heures qui suivraient. Elle l'entraîna donc dans le couloir à sa suite, gardant sa main dans la sienne. Les vingt minutes restantes de son travail étaient devenues une perspective nettement moins ennuyeuse.
Martel haussa un sourcil quand il se mit à rire, tournant la tête vers la porte qu'il lui montrait. Un petit sourire étira le coin de ses lèvres. Elle y avait pensé l'autre jour, quand ils s'étaient revus pour la première fois, à ce fameux jour où ils s'étaient fait surprendre. C'était idiot, mais elle était contente qu'il s'en souvienne, ça faisait partie des petites choses qui avaient marqué leur relation et, quoi qu'elle prétende, elle tenait à ces souvenirs, qu'ils soient positifs ou non. En l'occurrence celui-là, dans sa tête, était positif, même si la prof en question n'était probablement pas d'accord.
- Je crois que je n'ai jamais vu quelqu'un rougir autant aussi vite.
La pauvre femme était passée par tellement de teintes de rouge qu'elle aurait pu peindre un mur avec son visage. Balbutiante, choquée, indignée, d'autant plus quand ils avaient eu l'audace de lui demander de fermer la porte et de s'en aller. Ensuite... ensuite ses oreilles avaient un peu souffert, à vrai dire, parce que la prof avait légèrement, très légèrement perdu son calme. Trop coincée pour ce genre de scène, apparemment.
- Combien d'heures de colle on s'est pris après ça ? Deux semaines ? Trois ? Pas comme si on avait pas l'habitude, après tout.
Ils s'étaient bien retrouvés avec trois mois d'heure de colle à leur première rencontre, c'était même là qu'ils avaient eu l'occasion de discuter et de se rapprocher, après toutes les fois où ils s'étaient insultés et hurlé dessus. Quand elle y repensait, et surtout quand elle se trouvait là avec lui, elle trouvait très difficile de revivre et ré-imaginer la haine qu'ils ressentaient l'un comme l'autre à l'époque.
- Tu as trouvé ça gênant, vraiment ? Alors que tu étais prêt à renouveler l'expérience dans ton bureau il y a à peine cinq minutes ?
Et, surtout, avant les vacances d'été, où il lui avait clairement demandé d'ignorer qu'on frappait à la porte pour pouvoir profiter de leurs retrouvailles... Elle avait du mal à croire que ce soit gênant pour lui. De tout ce qu'ils avaient fait, est-ce que c'était véritablement le plus embarrassant ?
Age : 39 ans Sexe : Race : Yokai Pouvoir : Allergie Poste : Psychologue
Juste 5 minutes...
Les lèvres de Martel se rapprochèrent des siennes ne faisant qu'effleurer, tandis qu'en même temps, les doigts de celle-ci lui caresser la nuque... Comment résister à toute ceci ? Même quand on s'appelle Sanada, il n'était pas possible de ne pas céder à cette tentation si forte... De ce fait, il l'embrassa presque immédiatement malgré qu'il savait très bien qu'est-ce que cela engendrait derrière... Mais il préférait perdre à ce jeu et pouvoir être à son contact que l'inverse. Il ne la voyait pas assez souvent pour se permettre de refuser une telle invitation ! Le baiser rompu, elle lui fit remarquée que le boulot n'était pas encore terminée de son côté alors... Qu'ils ne pourraient pas rester ici très longtemps. Une nouvelle qui ne le ravi point ! Était-ce une vengeance ? Un coup du sort ? Une malédiction contre lui ? Dans tous les cas, il devait se contenter du peu de temps qui lui était donné pour profiter un maximum de sa bien aimée. Il montra d'ailleurs, quelques signes de déceptions... Suite à ça, elle se leva, restant collée au psy, lâchant une petite remarque sur son attachement à elle. Évidemment, Sanada détestait se retrouver dans ce genre de situation plutôt délicate. Il n'allait tout de même pas lui dire qu'elle avait raison ! Fallait pas rêver ! C'est pourquoi, il trouva une petite porte de sortie qui retourna un peu les propos contre Martel. Son regard resta fixé sur le sien, recevant un poke sur le nez. Il se passa immédiatement la main dessus pour montrer qu'il n'aimait pas ça. Puis, les paroles de sa douce le rendait un peu nerveux... Elle aimait vraiment le mettre dans l'embarras ! Il lui fit une grimace en lui tirant la langue avant de répondre :
Sanada – Moi, triste... ? Je savais pertinemment que tu resterais à mes côtés...
Malheureusement, il n'était pas crédible du tout de la manière dont il l'avait prononcé. Mais bon, il essayait de se défendre comme il le pouvait avec ses armes tout en essayant de ne pas aller trop loin dans ses paroles pour ne pas qu'elle agisse vraiment et qu'il se retrouve seul comme un con dans son bureau à cause d'un mot mal placé ! Ensuite, leurs mains se joignirent, s'entremêlèrent avant que vienne le baiser de Sanada sur la main de sa moitié, du moins, pour lui... Ainsi que des caresses. Un instant plus tard, elle l'embarqua à l’extérieur du bureau pour aller prendre l'air dans les couloirs et passer un moment rien que tous les deux, mains dans la main, les yeux dans les yeux et les cœurs à l'unissons, le temps d'une soirée. Sanada s'arrêta devant une porte qui lui rappela un souvenir qui était encore frais comme s'il datait d'hier... Il se mit à rire en interpellant Martel. Il lui parla alors cet événement bien précis... La surveillante répondit à son tour, faisant son petit commentaire sur le rougissement qu'avait eu la professeure... Le psy confirma ces dires...
Sanada – C'est sûr que pour le coup, elle a eu un gros coup de chaud...
En plus, derrière ça, ils ne s'étaient pas arrêter là ! Ils lui avaient demander de fermer la porte pour pouvoir terminer ce qu'ils avaient commencés... Et elle le fit, probablement parce qu'elle n'était plus en état de réagir ou faire quoi que ce soit pour les virer de la pièce. Elle continua également à se remémorer ce moment... Parlant de la sanction qu'ils s'étaient prise... Elle parlait de quelques semaines... Il prit quelques secondes pour essayer de se souvenir exactement le nombres d'heures qu'ils s'étaient pris pour cela... C'est sûr que ce n'était rien comparer au 3 mois lors de leur première rencontre... A vrai dire, à force, ils aimaient ça d'être coller tant qu'ils étaient ensemble, c'était le principal pour eux. Il reprit derrière Martel pour continuer...
Sanada – Je crois qu'ils n'avaient toujours pas compris que, les heures de colles ne nous déranger plus... ça nous permettait d'être réuni et de passer du temps ensemble. Étant donné qu'on était pas dans la même classe... Je crois que c'était 3 semaines... On a échappé à l'exclusion je crois de 1 ou 2 jours...
Enfin, ce fut un moment merveilleux et agréable. C'était la belle époque, c'était la meilleure période de leur relation... Pourquoi fallait-il que l'année se termine ? Pourquoi n'avait-il pas essayer de redoubler ? De rester ? Peut-être parce qu'il était trop con pour s'apercevoir ce qu'il perdait quand ils se sont quittés... Mais il était trop tard pour les regrets. Il avait parlé à Martel d'un côté gênant... Ce qui la surprit sur le moment alors elle lui posa la question. Sanada tourna son regard vers elle et sourit en lui répondant :
Sanada – A l'époque, oui, j'avais trouvé ça quelque peu gênant de se faire prendre mais de l'autre côté, ce fut un moment si épique... Puis, même le côté gênant, ne m'empêchera pas de réitérer l'acte. D'ailleurs, crois-tu qu'on puisse rentrer 5 minutes dans la pièce ? Juste pour le côté nostalgie ? Bien sûr, je te demanderai pas de refaire la même chose...
Pour tout dire, au fond de lui, il ne dirait pas non pour cela mais bon, il savait qu'elle était encore dans ces heures de travail actuellement alors... Il ne misait pas de grand espoir dessus. D'ailleurs, certaines questions lui vinrent en tête... Des questions de curiosité. Sanada jeta rapidement un œil à la porte avant de questionner sa chère et tendre...
Sanada – Dis moi... Quand je n'étais pas encore revenu ici... Quand tu passais par-là, pensais-tu à notre moment en voyant cet endroit ? Ou bien, est-ce ma venue qui t'a fait remonter tous ces souvenirs de nous deux ?
Il devait à présent attendre savoir si elle acceptait de rentrer quelques minutes dans le bureau et aussi des réponses à ses questions. Il garda sa main dans la sienne. D'un certain côté, cela lui ferait du bien de savoir qu'elle ne l'avait pas oubliée durant son absence. Qu'elle avait toujours des pensées vers lui même au bout de 20 ans. Il ne voulait surtout pas en venir à Nate. Cette soirée était à eux deux alors, hors de question de proposer son nom une seule fois.
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- Moi, triste... ? Je savais pertinemment que tu resterais à mes côtés... - Ce n'est pas ce que disait ton visage.
Son petit air tout triste de chaton abandonné en disait long sur ses pensées, et elle savait très bien qu'il n'insisterait pas pour le nier. Ensuite de quoi ils se retrouvèrent dans les couloirs ensemble, Martel regardant vaguement autour d'elle au cas où elle surprendrait un élève qu'elle était censée punir, mais tout ce qu'ils trouvèrent furent un bureau chargé de souvenirs qu'ils s'empressèrent de se remémorer. La plupart des pièces et des couloirs de cette école contenaient des souvenirs marquants de leurs années lycée, de leur relation qui avait fait s'arracher les cheveux à une bonne partie du personnel de l'école – dont certains étaient désormais leurs collègues et la regardaient avec un air méfiant. C'était d'ailleurs toujours drôle, de voir à quel point elle les avait marqué. Dommage que la prof dont ils parlaient ne fasse plus partie de l'établissement, elle aurait adoré la voir écarquiller les yeux en la reconnaissant et paniquer. Après tout, ce n'était pas tous les jours qu'elle trouvait des élèves dans ce genre de situation et qu'ils avaient l'audace, en prime, de lui demander de refermer la porte et de les laisser finir. Ça l'avait assez choquée pour qu'elle les écoute, d'ailleurs.
- C'est parce qu'ils ne savaient pas comment nous punir autrement qu'en nous mettant en colle. Trois semaines... elle l'avait vraiment mal pris.
C'est vrai qu'ils auraient pu les exclure de cours, aussi, mais les connaissant, c'était assez probable qu'ils aient préféré les mettre en colle car ils pouvaient les garder sous surveillance. Après tout, les isoler dans les dortoirs en les empêchant d'aller en cours, c'était risquer qu'ils trouvent un moyen d'aller dans la chambre l'un de l'autre, alors qu'en retenue ils n'étaient jamais seuls. Martel capta le petit sourire nostalgique sur le visage de son amant mais ne fit pas de commentaire, préférant revenir sur ce qu'il avait dit. Elle avait du mal à croire qu'il ait pu trouver ça gênant.
- Gênant ou pas, ça reste un bon souvenir, commenta-t-elle avec un sourire.
Ensuite, il lui demanda d'entrer un court instant dans la pièce "pour la nostalgie". Comme quoi elle n'avait pas tort quand elle avait lut dans son sourire ; preuve de plus qu'elle le connaissait parfaitement.
- Dommage.
Un petit souffle à son oreille quand il précisa qu'il ne lui demanderait pas de refaire la même chose, qu'elle accompagna d'un sourire provocateur, puis elle s'écarta à nouveau en remplaçant son expression par un air innocent. Très très peu crédible, mais ce n'était pas spécialement son intention.
- Dis moi... Quand je n'étais pas encore revenu ici... Quand tu passais par-là, pensais-tu à notre moment en voyant cet endroit ? Ou bien, est-ce ma venue qui t'a fait remonter tous ces souvenirs de nous deux ?
Martel resta silencieuse un moment, légèrement surprise par sa question. Elle ne s'attendait pas à ce genre de remarque et il l'avait prise au dépourvu. Elle réfléchit une petite seconde en caressant machinalement sa main du bout du pouce.
- Je passais très peu à cet étage, mais... tu es difficile à oublier, tu sais ?
Elle sourit doucement. Certes, elle avait souvent les pensées encombrées de beaucoup de choses mais elle avait toujours gardé une place pour lui dans son cœur, la preuve en était la facilité avec laquelle elle s'était jetée dans ses bras quand ils s'étaient revus. C'était après tout son premier vrai baiser, son premier petit ami, le premier dans beaucoup d'autres choses, en vérité... Son premier amour aussi, peut-être, même si elle ne l'avouerait jamais.
- Tu as un petit côté exceptionnel qui te fait rester dans les mémoires.
Elle ajouta cela en se tournant vers lui et en caressant doucement sa joue, avant de se détourner pour ouvrir la porte et ne pas trop lui laisser le temps de lire dans son regard. Certaines choses étaient mieux quand elle restaient cachées, ou sous-entendues.
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à cœur ouvert...
Martel – Ce n'est pas ce que disait ton visage.
Sanada – Et tu es fière de toi hein...
Au bout d'un moment, il n'avait plus d'argument, ni de moyens pour contourner les choses. Pour le coup, il avait montré bien trop de signes... Il devait l'admettre pour une fois. Enfin, il ne fallait pas qu'elle y prenne goût, ça n'arrivera pas souvent ce genre de situation mais elle était sûrement le mieux placé pour le savoir... Ils se retrouvèrent ensuite dans le couloir afin que Martel finisse son service et entre-temps, ils s'arrêtèrent devant une porte que les rendirent nostalgiques. Une pièce qui avait une histoire, un vécu pour les deux. Sanada revint sur ces moments avec Martel qui ne semblait ne pas avoir oubliée non plus... Les heures de colles, combien en avaient-ils prit durant cette période ? Beaucoup trop pour compter exactement le nombre. En tout cas, ce fut 3 semaines pour être passer à l'acte dans le bureau d'une professeure qui les avaient surpris. Mais très compréhensive malgré elle, en les laissant finir à leurs demandes. Martel mit le point sur le fait qu'ils ne savaient plus vraiment comment les punir à part les heures de colles... Indiquant qu'elle semblait l'avoir mal pris. C'était évident.
Sanada – A croire qu'elle n'avait jamais batifoler sur son lieu de travail au moins une fois dans sa vie... C'est con de passer à côté de si belles choses... 3 semaines mais on repart avec un souvenir inoubliable et surtout agréable. J'espère qu'elle s'en est remis depuis... Faudrait peut-être un jour lui rendre visite...
Dit-il, avec ironie. Le pire c'est qu'il en serait tout à fait capable... Mais il n le ferait pas car il fallait laisser cette pauvre professeure profiter de sa retraite et ne pas lui rappeler de mauvais souvenirs qui pourrait lui gâcher sa journée. Martel rebondit par la suite sur le côté gênant que son amant avait relevé en concluant que finalement c'était un bon souvenir qu'importe ce qu'ils avaient ressentis exactement sur l'instant même... Il ne pouvait qu'être d'accord avec ces dires. S'il voyait cela comme mauvais, il n'aurait certainement pas remit sur le tapis cet instant. Il eut également le sourire aux lèvres. A vrai dire, c'est tout ce qu'il y avait à retenir là dedans... Et ce qui était encore plus marquant fut de se le remémorer ensemble et non, chacun de leur côté. Il poursuivit sa discussion en proposant à celle-ci de rentrer quelques minutes à l'intérieur pour le côté nostalgie... On savait tous qu'il avait une idée derrière la tête en disant cela même sil jouait les hommes innocents. Il eut droit à un petit " Dommage " de la part de sa bien aimée qui avait un air qui en disait long sur le sens de ce mot. Il comprit parfaitement là, où elle voulait en venir mais était-ce réellement sincère ? Ou bien, jouait-elle simplement avec lui ? La connaissant, ce n'était pas rare qu'elle se joue de lui juste pour le forcer à avouer qu'elle avait un certain contrôle sur lui. Une chose à laquelle, il n'était pas vraiment d'accord le chat. Il la regarda un instant, lui lâchant un petit sourire suivit d'un soupir...
Sanada – ça ne fonctionnera pas... ! Je ne tomberai pas dans le panneau. Serais-tu encore aussi insouciante qu'autrefois ? Pendant un instant, il eut des questions qui lui vinrent à l'esprit. Pourquoi maintenant ? Il ne le savait pas mais cela lui tenait à cœur. Il lui demanda si elle pensait encore à lui lorsqu'elle passait devant cette porte pendant ces 20 années qu'ils ne s'étaient pas vu... Il savait très bien que cela ne changerait pas, quoi qu'il en soit. Elle resterait mariée et cela était un fait. Mais, peut-être avait-il besoin de se rassuré en se disant qu'il n'était pas le seul à avoir eut des pensées à son égard. Il espérait que cela soit réciproque. Il sentit les caresses de celle-ci avant qu'elle ne réponde de manière positive. Il était difficile à oublier... Un commentaire qui semblait banal mais qui avait toute son importance aux yeux de Sanada. Évidemment, le yokai sentit une sorte de fierté, se sentit encore un peu plus important aux yeux de Martel. Finalement, célibataire ou non, cette époque restait marquée et traversée le temps sans prendre une seule ride... Quand il voulut lui répondre à ce commentaire satisfaisant, il entendit le mot "exceptionnel " en parlant de lui, de la bouche de celle qu'il avait toujours aimé. Il en resta presque bouche bée... Elle lui avait déjà fait des compliments mais rarement avec des mots si forts...Elle savait parfaitement comment il était alors... Son habitude face à ce genre de propos serait sûrement de dire qu'il le savait déjà mais cette fois, il ne voulait pas banaliser ces mots... Mais il ne pouvait pas non plus se montrer sentimental et romantique à souhait ! Ce serait... Ennuyeux à mourir ! Puis, Martel ne le reconnaîtrait pas s'il venait à changer dans sa façon de réagir. Peut-être s'attendait-elle justement à sa réaction habituelle? Mettre encore en avant son ego... Un casse tête pour lui... Ce n'était pas bon de réfléchir autant. Il fallait que ce soit spontané et non une réponse réfléchie. Alors, il décida de rester lui-même malgré qu'au fond de lui, il n'oubliera pas de sitôt ces paroles...Pendant un instant, il lui lança un regard très doux et tendre avant de reprendre un air très fier :
Sanada – C'était à prévoir que je fasse parti de l'histoire de cette école grâce à mon côté exceptionnel ! C'était certainement déjà écrit quelque part ! Néanmoins...
Dit-il comme si que rien n'était. Il était évident qu'il parlait de Martel mais il ne changeait pas... Puis, la caresse sur sa joue l'interrompit dans son élan, la voyant ouvrir la porte du bureau avant ajoutant " puisqu'on est dans la nostalgie... " ça voulait tout dire et rien dire à la fois. Mais c'était une idée qui lui plaisait. Il ne se fit pas prier pour entrer dans la pièce accompagné de sa chère, s'arrêtant contre un mur, face à face... leurs visages tout près l'un de l'autre... Il la fixa dans les yeux avant d'ajouter...
Sanada – Néanmoins... Tu fais parti de cette histoire dont je suis fier. La mémoire dont celle que je veux faire parti est la tienne... tout comme tu l'es dans la mienne...
Il prit quelques secondes pour repenser à ce qu'il venait de dire à Martel. * Sérieux !? Tu es sérieux Sanada là ? Tu n'as pas autre chose à dire que ça ? Tsss... Cette femme me rend fou ! Elle me fait dire des mots que je n'aurait jamais cru entendre de ma propre bouche ! MARTEL... JE TE HAIE !!! Mais je t'aime tout autant... Mais ça, tu ne l'entendras jamais...* Il soupira, exaspéré par ses propres mots... ainsi soit-il... Suite à ça, il l'embrassa avec fougue, posant ses mains dans ces cheveux... Ce baiser remplacé les mots. Il disait tout ce que Sanada ne disait pas mais qu'il pensait fortement. Il n'était pas le seul à avoir un côté exceptionnel... Elle aussi... Elle était peut-être la seule à voir cela chez lui... Il rompu le baiser, affichant un large sourire en regardant tout autour de lui...
Sanada – ça a légèrement changé ici... Le bureau est toujours à la même place... Je crois que c'est le même qu'il y a de ça 20 ans... Il doit encore s'en rappeler...
Il prit la main de Martel et l'emmena près du bureau avant de lui faire à nouveau face... Cela avait débuter ainsi, dans cette position... Coller l'un à l'autre,face à face... Le regard plongé l'un dans l'autre... Il posa ses mains à la taille de celle-ci, la caressant doucement...
Sanada – Et maintenant ? Peut-être que...
Il se pencha vers elle et lui susurra à l'oreille...
Sanada – Je n'ai pas oublié ce "dommage..."
Il vint lui déposer des baisers dans le creux de son cou avec douceur et tendresse... Posant une main sur une de ces joue. Il avait l'impression d'avoir rajeunit... D'être à nouveau cet élève de 17 ans. Seulement, cette fois, ils ne risquaient as de se faire surprendre par une professeure. La question restée, Martel était-elle prête à se lancer à nouveau dans cette reconquête de leurs souvenirs... Et des sensations ressenties à l'époque...
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Dernière édition par Sanada Nomura le Mer 5 Déc - 1:28, édité 1 fois
Même sans "batifoler sur son lieu de travail", si elle avait été choquée par quelque chose comme ça, c'était qu'elle n'avait jamais rien fait de tel... N'était-ce pas le principe même de l'adolescence, d'enfreindre les règles et d'agir comme bon vous semble ? D'être libre, sans responsabilités et sans entrave ? En tout cas, c'est ce que ça avait été pour Martel, dès le jour où elle avait brisé les chaînes qui la liaient à sa famille, et elle ressentait un peu de pitié pour cette prof si elle n'avait jamais vécu ça. Ou alors Martel avait raté une étape de son éducation mais bon, parmi toutes les choses qu'elle n'avait pas fait correctement, l'adolescence n'en était pas une qu'elle regrettait. Principalement grâce à l'homme qui se tenait à côté d'elle aujourd'hui, d'ailleurs. Quand il proposa d'aller lui rendre visite, elle pouffa légèrement. La simple idée de la tête que ferait cette pauvre femme si elle revoyait leurs visages... Sanada avait légèrement changé, mais il restait reconnaissable, surtout si elle avait gardé un souvenir bien marqué et Martel... Martel n'avait pas du tout changé, ou si peu. Tomberait-elle dans les pommes en se retrouvant nez à nez avec les élèves qui l'avaient tant choquée ? L'idée était presque tentante mais ni lui ni elle n'avaient l'intention de la mettre en pratique.
La réflexion qu'elle perçut un instant sur son visage après son "dommage" lui tira un petit sourire espiègle. Ce qu'elle avait toujours aimé dans leur relation était ce genre de petits commentaires, parfois sérieux et parfois non, où ils s'amusaient à savoir qui jouait et qui était vraiment intéressé. En l'occurrence, elle valsait entre les deux, l'heure lui rappelait cruellement qu'elle était encore censée travailler mais lui...
- Ca ne fonctionnera pas... ! Je ne tomberai pas dans le panneau. Serais-tu encore aussi insouciante qu'autrefois ?
Martel ne répondit pas, se contentant de donner une autre connotation à son sourire en l'accompagnant d'un haussement de sourcil évocateur. Ah, il ne tomberait pas dans le panneau ? On verrait bien. Elle s'assurerait qu'il change d'avis avant de franchir cette porte. Et il lui fournit d'ailleurs une occasion parfaite de le faire en lui demandant si elle s'était souvenue de lui. Elle fut tentée, un instant, de mentir même juste une seconde mais il avait eu son lot de déception pour la journée et, comme elle l'avait pensé un peu plus tôt, il avait beaucoup trop participé à la perfection de son adolescence pour qu'elle lui fasse un coup pareil. Pour une petite fois, une rare occasion, elle se permit un soupçon d'honnêteté brute, presque de sentimentalisme alors même que ce mot lui écorchait l'esprit, avec un compliment comme elle en faisait peu. Mais le visage qu'il eut en réaction valait largement cette petite incartade à ses habitudes. Exceptionnel, oui, c'était presque un mot faible pour le qualifier, mais il devrait se contenter de celui-là. Se permettre un compliment de temps en temps ne signifiait pas qu'elle allait verser dans le romantisme à l'eau de rose. Ça ne leur ressemblait pas, de toute manière. Sa réplique lui tira un sourire ironique et elle secoua doucement la tête. Irrécupérable. Mais elle avait vu le regard qu'il lui avait lancé et elle savait qu'elle avait touché sa cible – ses chevilles n'étaient pas assez enflées pour cacher ses sentiments, qu'il le veuille ou non. Elle lui caressa doucement la joue, l'interrompant dans sa phrase le temps d'un infime instant beaucoup trop tendre pour l'un comme pour l'autre, puis elle se détourna pour ouvrir la porte.
Elle n'eut pas le temps de faire beaucoup de pas dans la pièce qu'elle se retrouva contre le mur, très, très proche de lui. L'espace d'un instant, un court instant, elle se perdit dans l'or de son regard et elle sentit sa respiration s'accélérer légèrement alors qu'elle tentait de garder la tête froide. Elle avait beau jouer et faire passer sa fierté en premier, il était parfois difficile de lui résister et il était très, très près. Ses mots ne l'aidèrent pas davantage, d'ailleurs. Comme ceux qu'elle avait prononcée un peu plus tôt l'avaient fait pour lui, ils laissèrent Martel bouche bée quelques instants, atteinte en plein cœur. Elle ne s'attendait pas à ce genre d'élan adorable de sa part et elle eut presque l'impression de rougir. Son baiser lui ôta la lourde tâche d'avoir à répondre ; ou plutôt il lui permit de le faire à sa manière, sans les mots qu'aucun d'eux ne prononcerait jamais. Elle passa ses bras autour de son cou et l'attira contre elle, laissant passer à travers un baiser tout ce qu'elle ressentait pour lui et qu'elle se refusait à exprimer autrement. Il le savait, de toute manière, et il y avait assez eu de sentimentalisme entre eux pour aujourd'hui. Ça ne l'empêcha pas de ressentir une légère pointe de déception quand leurs lèvres se séparèrent et elle s'efforça de n'en laisser rien paraître.
- Même les meubles ne peuvent pas nous oublier, répondit-elle en bénissant son souffle d'avoir retrouvé un rythme normal avant qu'elle prenne la parole.
C'était ça, de replonger dans son adolescence : elle recommençait à avoir des réflexes d'adolescente, beaucoup trop facile à perturber. Ça ne fut que prouvé davantage quand il l'entraîna jusqu'au bureau et se colla contre elle, quand elle sentit la caresse de ses doigts sur ses hanches. Elle réprima de justesse un frisson, reprenant peu à peu une contenance même si... Même s'il s'évertuait à la détruire pièce par pièce. Se mordant la lèvre, elle réussit quand même à lui répondre, dans un murmure provocateur.
- Je croyais que tu ne tomberais pas dans le panneau ?
Ce "dommage" qu'il avait quasiment qualifié de mensonge et de piège se retournait presque contre elle, maintenant. Elle sentit plus qu'elle ne contrôla ses bras qui passaient autour de lui, l'attirant contre elle alors même qu'elle entendait le tic-tac de l'horloge comme pour lui rappeler qu'il lui restait encore un bon quart d'heure de travail.
- Je suis censée travailler... souffla-t-elle sans réellement de conviction.
Pourquoi était-ce si dur de lui résister ? Elle n'avait aucune envie de le repousser, aucune envie qu'il s'éloigne d'elle, même d'un millimètre. Et ses mains agirent d'elle-même, l'un se glissant dans ses cheveux et l'autre jouant avec un bouton de sa chemise même si quelques dernières réticences la bloquaient dans son geste. Responsabilités, travail... n'était-elle pas trop jeune pour se soucier de ce genre de choses ? Il avait vraiment cette sale manie de la replonger dans la façon de penser de ses seize ans.
- Vraiment...
Le dernier soubresaut de la voix de la raison dans sa tête, qui la fit murmurer ce mot alors qu'elle ramenait son visage vers le sien pour l'embrasser. Elle était censée lui dire non, reprendre son travail et attendre que les quinze dernières minutes soient passées avant de pouvoir faire ce genre de choses... Mais elle ne pouvait pas le repousser éternellement, et elle lui avait déjà dit non une fois il y avait à peine cinq minutes, c'était un peu trop lui demander. Quant à espérer qu'il soit raisonnable... c'était peut-être trop lui demander à lui aussi.
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Reste...
Le dommage de la demoiselle était comme une provocation faite pour faire réagir Sanada. Bien évidemment, il l'avait prit dans ce sens alors, il lui fit la remarque que cela ne marchera pas cette fois-ci en ajoutant, en lui supposant qu'elle avait peut-être retrouver son insouciance de jeunesse. Il eut droit à une connotation de son sourire ainsi qu'un haussement de sourcil. Elle voulait probablement le laisser dans le doute et l'incertitude... Cependant, il ne s'attarda pas sur ce détail. Son esprit s'en était chargé pour lui en lui rappelant certaines questions qui lui trottaient depuis un moment. Ça ne l'enchantait pas d'entamer ce genre de discussion dans ces moments car ça pouvait très bien casser l'ambiance actuelle qui était très intéressante et amusante. Son interrogation était de savoir si Martel avait eu une petite pensée pour lui lorsqu'elle passée devant les endroits où ils avaient passés de bon moments ensemble. La réponse reçue fut inattendue. Il ne s'attendait pas à ce que de telles paroles sortent de la bouche de Martel... Jamais dans sa vie, on lui avait fait un compliment en utilisant un mot fort. " Exceptionnel ". Dire cela à un homme qui avait déjà un gros ego... C'était l'encourager dans ce sens. Pourtant, sa réaction fut quelque peu différentes des autres fois... Ces paroles le toucha réellement. Ce n'était pas des paroles dites en l'air et il savait qu'elle ne lui dirait peut-être plus jamais... Après, mûre réflexion, il prit la décision de rester lui-même et comme à son habitude, il se vanta d'être un homme exceptionnel... Néanmoins, il avait émit une expression sur son visage démontrant son émotion avant de reprendre son côté homme fier.
Il voulut continuer son discours mais il fut couper une douce caresse de sa tendre sur sa joue qui ajouta un commentaire avant d'ouvrir la porte du bureau... Il fallait croire qu'elle voulait vraiment revivre cette nostalgie. Ils entrèrent dans la pièce et Sanada ne put se retenir de prendre les choses en mains. Il stoppa la course de celle-ci pour la coller contre le mur, la fixant dans les yeux avec insistance... Il en profita pour finir sa phrase qui avait été interrompu un peu plus tôt. Puis, Ses lèvres se rapprochèrent des siennes jusqu'à ce qu'elles se touchent, créant une connexion, un partage, une déclaration qu'ils se faisaient à travers ce baiser. C'était leurs manières de se dire les choses. De se dire ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Il sentit les bras de sa douce entourés son cou, le collant contre elle. Le temps s'arrêta le temps d'un baiser, le temps d'un instant... Jusqu'à ce que l'horloge reprenne ces droits. Sanada prit le temps de regarder autour de lui et de faire un commentaire sur les changements du bureau en 20 ans, supposant que les lieux se souviennent d'eux. Ces propos furent confirmer par Martel. Pour continuer leur chemin vers la nostalgie, il l'emmena tout près du bureau, se plaçant à l'endroit exact d'il y a déjà vingts années auparavant. Ses mains se posèrent sur ces hanches, suivit de délicates caresses... Peut-être le temps était venu pour revivre ce souvenir et il lui fit comprendre par demi-phrase... Un sourire s'afficha sur le visage de Martel qui reprit les paroles dites de Sanada quelques minutes plus tôt sur le fait qu'il ne tomberait pas dans le panneau. Certes, il avait peut-être parlé un peu trop vite sur ce coup et mal jugé la situation et les vraies intentions de sa belle. Néanmoins, dans ce genre de moment, il préférait encore avoir tort que l'inverse... Puis, ne rien obtenir de la part de son amour. Il rendit le sourire à celle-ci en répondant de façon envieux et enjôleur...
Sanada – Je suis navré mais je ne me souviens pas de cela. Quand l'ai-je dis ? Tu entends probablement des voix ma chère...
Par contre, il n'avait pas oublié le mot "dommage " et il lui fit rappeler en lui chuchotant à l'oreille. Il n'attendit pas réellement de réponse de sa part pour lui faire comprendre qu'il la désiré... Venant l'embrasser dans le creux de son cou, posant délicatement ses lèvres sur sa douce peau... Les bras de celle-ci l'entoura, se colla contre lui avant de lui rappeler qu'elle était censé travailler. Ce dernier réagit à peine à ces mots, continuant son activité. * Pourquoi m'arrêtes-tu pas mon amour ? Veux-tu vraiment partir ? * Il espérait que cela ne se fasse pas et c'était bien parti pour l'instant. Il se sentait si bien dans ces bras, être au contact de sa peau... d'être auprès d'elle et pouvoir revivre un moment d'intimité comme autrefois... Il ne pouvait pas être plus heureux qu'à cet instant. Il sentit la main de Martel traversait sa chevelure puis l'autre, semblait vouloir s'occuper de ses boutons de chemises avec une certaines hésitation de sa part. Elle lâcha un petit mot " Vraiment..." On ne pouvait pas dire que cela n'avait convaincu Sanada. Ça manquait certainement de volonté dans sa voix... Il détacha ses lèvres pour répondre de façon amusée, joueur...
Sanada – Tu veux dire que tu veux vraiment que je continue, n'est-ce pas ?
Son visage fut ramené... Durant l'instant d'une seconde, il crut qu'elle allait mettre un terme à cela mais finalement, ses craintes furent effacées lorsqu'elle l'embrassa à nouveau. Il suivit le mouvement, posant sa main sur la sienne, l'aidant à déboutonner sa chemise... Était-elle vraiment prête ? Pouvait-il aller plus loin dans ses gestes ? Il ne souhaitait pas la bloquer en effectuant un geste mal placé où un geste qu'elle n'approuvait pas. C'était une décision difficile à prendre. C'était soit qu'il prenne le risque et voir sa réaction ou soit, il ne tentait rien et attendait si elle serait entreprenante... Enfin, il fallait se décidé un moment... Il prit son courage à deux mains et pria pour qu'elle ne le prenne pas mal où qu'elle décide de quitter les lieux sur le champs... Il passa une main dans son dos, le caressant, descendant doucement, passant son pouce sous le tee-shirt pour atteindre sa peau... La touchant délicatement de haut en bas... Il prit une demi seconde pour lui murmurer quelques mots...
Sanada – Reste... S'il te plaît... Ne suis-je pas plus passionnant que ta ronde de couloir ?
Comment retourner une des phrases de Martel contre elle... Après tout, lui-même avait quitté son boulot avant la fin de son service pour elle. Le fera t-elle également pour lui ? Il reprit son baiser, là où il l'avait laissé... continuant son avancé avec ses doigts, les caresses dans son dos, longeant la colonne vertébrale.
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
Dernière édition par Sanada Nomura le Jeu 6 Déc - 23:28, édité 1 fois
Invoquer la nostalgie... une idée dangereuse qui se retournait bien trop vite contre elle et qui avait déjà beaucoup trop d'influence sur ses capacités de raisonnement. Cette pièce était une ode à leur passé, à leurs moments de rébellion et de provocation et à... l'effet... qu'il avait sur elle. Elle ferma les yeux – pas l'idée du siècle vu qu'elle sentit encore plus intensément ses mains sur ses hanches – et laissa la provocation l'aider à reprendre une contenance. Jouer pour ne pas être en position de faiblesse, c'était important. Basique et essentiel, même.
- C'est surtout toi qui perd la mémoire...
Il ne lui laissa pas le temps de développer davantage sa pensée, venant lui murmurer à l'oreille les résultats de sa provocation précédente. C'était ça, de jouer avec le feu. Elle ne s'empêcha pas de l'enlacer, de le ramener contre elle, frissonnant malgré elle en sentant ses lèvres se poser dans son cou. Une injustice qu'elle tenta de repousser en protestant bien faiblement, murmurant une première fois qu'elle devait travailler. Tellement pas crédible que, évidemment, elle fut la première à ne pas y croire, démentant ses propres paroles malgré une dernière réticence qui l'empêchait de terminer son geste. Elle voulut protester une dernière fois, de façon tout aussi peu crédible que la précédente, et sa réplique ne lui tira qu'un son, sa répartie habituelle quand les mots lui manquaient... ou qu'elle ne voulait juste pas admettre quelque chose.
- Tss.
Bien sûr qu'elle voulait qu'il continue, et c'était frustrant. Frustrant parce qu'elle détestait avoir à admettre une défaite aussi vite et parce qu'il avait beaucoup trop de facilité à lui faire abandonner ses responsabilités. C'était bien la peine de se moquer gentiment quand il avait laissé tomber son travail pour elle, si c'était pour faire la même chose juste après. Elle cédait, lentement, comme en témoignait le baiser qu'elle lui offrit peu de temps après, beaucoup trop fébrile pour être quoi que ce soit d'autre qu'une réponse à sa question. Un "oui" silencieux mais trop exprimé pour être ignoré. Lentement, accompagnée de la caresse de ses doigts, elle commença à défaire les boutons de sa chemise, la voix de la raison définitivement recroquevillée dans un coin sombre de sa tête, réduite au silence. L'inconvénient – le très gros inconvénient – des sentiments.
Martel se mordilla légèrement la lèvre quand il commença à caresser son dos et elle-même fit doucement courir ses doigts sur son torse, un peu ailleurs. Pourquoi avait-elle voulu résister, déjà ? Il y avait quelque chose...
- Reste... S'il te plaît... Ne suis-je pas plus passionnant que ta ronde de couloir ?
Ah, oui, ça. Elle sourit doucement en défaisant le dernier bouton de sa chemise, totalement indifférente à ses horaires ou à quoi que ce soit d'autre ayant un rapport avec son travail ou avec autre chose que lui. Elle ne voyait que lui, pour l'instant, et le point qu'il venait de marquer avec cette répartie beaucoup trop bien placée. Elle sourit en approchant son visage, murmurant contre ses lèvres.
- Beaucoup plus...
Oui, elle lui accordait cette victoire de bonne grâce, pour une fois. Elle aurait de toute façon eu du mal à mentir vu les légers frissons d'impatience qui commençaient à courir sur sa peau et le peu de résistance dans sa voix et dans la réponse à son baiser. Elle avait du mal à imaginer qu'elle avait pu s'en passer pendant vingt longues années... Était-ce trop tard pour rattraper le temps perdu ? Pas quand elle sentait à nouveau le goût de ses lèvres, la douceur de sa peau.
- Pour quelqu'un qui ne voulait pas refaire la même chose, je te trouve bien entreprenant...
Ça ne lui déplaisait pas, bien au contraire, mais elle ne pouvait pas laisser passer l'occasion d'une petite pique histoire de ne pas perdre complètement la main. Elle s'empara de ses lèvres à nouveau tandis que ses mains glissaient sur sa peau pour caresser à son tour ses hanches, effleurer le tracé de ses muscles. Ses doigts s'accrochèrent à son pantalon, jouant avec le bord du vêtement avant qu'elle vienne à son tour murmurer à son oreille.
- Jusqu'où ira ta nostalgie ?
Elle laissa ses lèvres et ses dents s'attarder sur le lobe de son oreille un court instant avant de se laisser plonger dans ses souvenirs, rejouer une scène de leur passé, laisser leurs corps se redécouvrir comme à cette époque, quand ils avaient seize ans et que le mot "responsabilités" ne représentait qu'un caillou à écarter de leur chemin.
Age : 39 ans Sexe : Race : Yokai Pouvoir : Allergie Poste : Psychologue
Que de souvenirs...
Quand on est dans une mauvaise posture, quoi de mieux que d'oublier les paroles dîtes auparavant ? Et faire croire que sa partenaire qu'elle était devenu folle... Mais, il n'était pas accompagnée d'une femme qui se laisser faire. Elle avait même plutôt du répondant. Elle répliqua aussitôt que c'était lui qui avait perdu la mémoire et non qui entendait des voix. Il fit un petit rictus avant d’enchaîné avec un petit mot à l'oreille de sa douce, continuant son chemin en déposant des baisers dans son cou la faisant réagir positivement... Qui l'enlaça et le tira contre elle. Malgré tout, il entendit ces propos sur le fait qu'elle devait travailler... Néanmoins, ils ne parurent pas très convaincant alors, cela ne l'avait pas convaincu. De ce fait, il ne s'arrêta pas... Et rajouta quelques mots qui fit mouche apparemment... Car le seul son qu'il entendit était un " Tsss " de la part de Martel. C'était toujours bon signe quand elle se contentait de faire cela ! Ça voulait dire, qu'il avait raison. Pour le coup, ce n'était pas le côté fier d'avoir eu le dernier mot mais plutôt, ravi de pouvoir aller encore un peu plus loin avec elle... Par la suite, il eut quelques secondes de craintes lorsqu'elle retira son visage de son cou pour l'amener vers le sien. Cependant, ses craintes se sont très vite envolées quand elle l'embrassa, lui déboutonnant sa chemise... Sanada prit un peu plus d'initiative, caressant doucement, tendrement la peau de son dos, le long de sa colonne vertébrale... Il put ressentir les doigts glissés sur son torse avant qu'il lui demande de rester et de lui sortir une phrase qui appartenait à Martel...
Leurs visages se rapprochèrent ainsi que leurs lèvres... Jusqu'à ce qu'elle réponde à sa question par " Beaucoup plus ". Ces mots furent un soulagement et aussi, un vrai bonheur car il savait qu'à cet instant, elle resterait près de lui... Qu'il avait gagné cette fois. Il avait attendu ce moment depuis un certain temps. Mais leur travail respectif ne facilité pas les choses... Il continua ses caresses relevant peu à peu son tee-shirt, mettant au fur à mesure la poitrine de celle-ci... Il ne put s'empêcher de l'embrasser à nouveau. C'était comme une drogue dont il ne pouvait plu se passer. Après tout, il y avait 20 ans à rattraper... Puis, il prit fin quand la belle reprit la parole en lui lançant une petite remarque sur des mots qu'il avait prononcé avant de rentrer dans cette pièce. Parfois, il dit beaucoup de choses juste pour rassurer les personnes mais, s'y tenir ? Ça s'était une autre histoire... Surtout quand il s'agissait de Martel en face de lui ! Lui demander de ne pas l'embrasser alors, qu'elle le désire... C'est comme refuser de donner un cadeau le jour de noël à un enfant qui le regarde avec des yeux émerveillés... C'était tout simplement impossible ! Il fut amusé par cette répartie dont il répondit aussitôt :
Sanada – Ce n'est pas tout à fait pareil... Il y a quelques détails qui changent de la scène d'origine... Puis, je sais que tu aimes que je sois entreprenant... N'est-ce pas ?
Dit-il, ajoutant un petit clin d’œil. Laissant par le même temps Martel, faire le tour de ses muscles, de son torse, jusqu'à ce qu'elle arrive au pantalon... Il ressentit des sensations agréables, des petits frissons lorsqu'elle touchait à certains endroits plus sensibles que d'autres... tout en l'embrassant avant qu'elle ne lui pose une question dans le creux de son oreille... Il ne répondit pas tout de suite à sa parole et lui ôta son haut, admirant les belles formes de sa poitrine, venant glisser ses doigts le long de ces bras... La regardant avec tendresse et désir. C'était dans ces moments qu'on pouvait s'apercevoir l'amour qu'il lui portait... par son regard. Il prit à son tour la parole avec une voix douce... gardant un petit sourire dans le coin...
Sanada – Et bien... Peut-être aller au delà de la nostalgie ? Et vivre le présent ?
Il laissa ensuite son amour agir pour lui... Se laissant porter par l'instant, leurs corps dansant, telle un ballet parfaitement bien synchroniser... Avec rythme, délicatesse, douceur, émotions... Il y avait tous les ingrédients pour qu'ils se laissent envahir par la nostalgie du passé et l'amour passé refleuri... Ce moment semblait n'avoir duré qu'un instant... Et pourtant... Allongé là, sur le sol, l'un contre l'autre, les yeux dans les yeux. La première pensée de Sanada fut * Magique...* Il posa un doigt sur le front de sa douce pour lui relever la petite mèche qui cachait son visage, souriant tout en continuant d'admirer sa beauté.
Sanada – Alors, cette nostalgie... Hmm ?
Il se mit assit et regarda l'heure. Il fut quelque peu surprit car il ne pensait pas qu'ils avaient passés autant de temps dans cette pièce... Quelques minutes passèrent, et les deux étaient debout prêt à quitter cet endroit qu'ils avaient à nouveau marquer de leurs présences. L'histoire s'était réécrit... Ils quittèrent la pièce comme si que rien ne s'était passé. Sanada regarda à gauche et à droite puis, prit n'importe quelle direction... Il ne savait pas où ils allaient aller exactement. Il décidait d'y aller à l'improvisation. I lança un regard à Martel :
Sanada – Cette fois, on ne s'est pas fait grillés... On va tout droit et on voit où on tombe ? Ça te convient ?
Ils marchèrent le long du couloir et Sanada aperçut le nom de la pièce qui était en face d'eux... ça allait être épique ! C'était bien évidemment la fameuse bibliothèque. Ça remonta beaucoup de souvenirs tout ça ! Même des mauvais d'ailleurs... Il hésitait même à revenir sur sa parole concernant le lieu. Mais bon, il devait assumé... Il avait quand même une petite appréhension. C'était si rare venant de lui... Il fit une petite remarque :
Sanada – Que de souvenir... Je me souviens des bons moments passés ensemble...
Bien sûr, il disait ça avec une certaine ironie...
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
Dernière édition par Sanada Nomura le Lun 10 Déc - 1:16, édité 1 fois
Le retrouver après vingt ans avait un effet désastreux sur son self-control. En temps normal, elle aurait peut-être été assez raisonnable pour le repousser le temps que son travail soit terminé mais là... elle n'en avait pas eu la force. L'embrasser, le sentir à nouveau près d'elle, contre elle... même s'ils s'étaient revus quelques fois avant l'été, ça ne l'avait pas rendue beaucoup plus résistante à l'attrait qu'il avait sur elle. Est-ce qu'elle aimait qu'il soit entreprenant ? Il le savait très bien, elle ne lui répondit qu'avec un petit sourire évocateur en laissant ses doigts courir sur sa peau. Son cœur perdit le rythme quand il l'embrassa, quand ses main remontèrent sur ses hanches pour soulever son haut ; elle frissonna.
- Et bien... Peut-être aller au delà de la nostalgie ? Et vivre le présent ? - Le présent me tente beaucoup... souffla-t-elle contre ses lèvres.
Puis elle se laissa emporter, par son cœur et par son corps, par des sentiments qui avaient été renforcés en vingt ans sous le poids de la nostalgie. Allongée contre lui, son cœur et sa respiration se calmant peu à peu, elle ferma les yeux jusqu'à ce qu'elle sente sa main sur son visage chasser une mèche de cheveux, et elle sourit doucement. Même ça, les petits moments de calme dans ses bras, lui avaient terriblement manqué.
- Je pourrais m'habituer à la nostalgie...
Elle le laissa se redresser avec une petite moue déçue mais elle finit par faire de même, s'asseyant à côté de lui en ramenant ses cheveux en arrière, prenant quelques instants pour remettre ses idées en place. Elle récupéra ses affaires, remis son haut et son jean avant de se tourner lentement vers lui et de refermer délicatement les boutons de sa chemise, passant ses doigts sur sa joue avec un petit sourire, puis elle se leva et glissa à nouveau sa main dans la sienne, quittant la pièce à ses côtés.
- Cette fois, on ne s'est pas fait grillés... On va tout droit et on voit où on tombe ? Ça te convient ? - Je te l'ai dit, c'est toi qui décide. Allez librement ou tu voudras, tu te rappelles ?
Cela dit, quand leur marche au fil du hasard les fit sortir du bâtiment et les mena dans celui d'à côté, elle eut un début de mauvais pressentiment, mais elle le suivit quand même jusqu'à ce que leurs regards se posent, presque simultanément, sur la porte de la bibliothèque. L'endroit où ils s'étaient rencontrés, hm ? Il y avait... de meilleurs souvenirs à faire remonter à la surface. Martel tourna la tête vers Sanada pour voir s'il allait passer son chemin en faisant semblant de n'avoir rien remarqué, mais il resta devant la pièce et elle haussa un sourcil curieux.
- Que de souvenir... Je me souviens des bons moments passés ensemble...
Martel rit légèrement. Heureusement que l'ironie était perceptible autant dans le ton de sa voix que l'expression sur son visage, parce qu'elle aurait sûrement vérifié qu'il ne devenait pas fou, sinon. Au lieu de ça, elle prit un instant un air songeur avant d'afficher un sourire aussi ironique que lui.
- Oui, je me demande lequel est le meilleur souvenir... entre le moment où je t'ai cassé le nez ou celui ou tu as failli m'étrangler.
Enfin, "failli". Il l'avait techniquement étranglée, le terme exact était plutôt qu'il avait failli la tuer, ce jour-là. Et elle avait voulu répliquer en utilisant son pouvoir contre lui avec un coup de scalpel dans le bras – on l'avait arrêtée avant, d'ailleurs.
- Je préfère quand même le moment où j'avais le dessus, ajouta-t-elle en lui appuyant doucement sur le nez.
Elle savait qu'il détestait ça, mais juste pour le petit froncement de sourcil et le geste qu'il faisait pour se frotter le nez, ça valait le coup de l'agacer légèrement pendant une fraction de seconde. Elle regarda la porte pendant quelques secondes avant de retourner son regard vers lui.
- Tu comptes tenter la nostalgie ici aussi ? Je suis pas sûre de vouloir te frapper encore un fois, par contre je dirais pas non à un baiser, je t'avoue.
Après tout, c'était la première fois qu'il l'avait embrassée... ce qui ne lui avait que donné plus envie de le cogner, à l'époque, d'ailleurs. Forcément, les circonstances jouaient beaucoup en sa défaveur.
Age : 39 ans Sexe : Race : Yokai Pouvoir : Allergie Poste : Psychologue
Ne brûlons pas les étapes...
Il n'était plus question de savoir si Martel allait rester ou non pour Sanada. Simplement de profiter de ce moment au côté de celle qu'il aimait. Celle qu'il aimait déjà vingt ans en arrière. Ce bureau parmi tant d'autres, aurait pu être banal mais il ne l'était pas. Entre ces murs, il eut une histoire, il eut des émotions, des sentiments et de l'amour entre deux êtres qui aujourd'hui, veulent revivre cet instant, faire de cette nostalgie un moment qui ne parleront plus au passé mais au présent. D'ailleurs, en soulevant le haut de Martel, il en fit part à celle-ci... Ne pas juste reproduire à l'identique leur vécu mais aller au delà... De le rendre encore plus intense, plus fort et d'écrire une nouvelle page. Sa douce ne fut pas contre l'idée de créer et non de reproduire... Vivre le présent ! Leurs lèvres restaient proches, s'effleurant, se touchant... tandis que ses doigts caressaient sa douce peau, parcourant les belles lignes du corps de sa bien aimée. Un corps qu'il découvrit... Il n'avait plus en face de lui une adolescente mais une femme. Il cala quelques mots entre chaque baisers...
Sanada – Soit...
La parole n'avait plus sa place, ils laissèrent leurs cœurs agir pour eux... Mélangé au désir, à la passion qui subsistait depuis toujours. Ce cocktail put enfin s'exprimer sans aucune restriction, sans aucune limite, sans retenu... Une fusion de tendresse, de douceur et d'envie... Puis, il ouvrit les yeux, la première image qu'il vit fut le doux visage de Martel qui ne pouvait s'empêcher d'admirer, de contempler jusqu'à ce qu'il lui relève une mèche de cheveux qui cachait une petite partie de son front avant de demander l'avis de celle-ci sur cette nostalgie qui au départ, ne devait pas aller aussi loin... La réponse fut à la hauteur, un sourire s'afficha sur ses lèvres, lui donnant bien des idées pour la suite. Peut-être pas dans la même soirée mais pour les jours ou les semaines à venir... Lui-même pourrait très vite prendre goût à cette nostalgie.
Sanada – ça peut toujours s'arranger... Ce n'est pas le temps qui nous manque...
Après ça, il était temps de quitter cette pièce même s'il, se sentait très bien avec Martel dans ses bras. Il ne pouvait se sentir aussi bien. Il se mit assit et vit la moue que faisait son amour alors, il se pencha vers elle pour l'embrasser avant qu'elle ne suive son mouvement. Il se laissa boutonné sa chemise par les doigts délicats de madame qui les glissa ensuite sur ses joues. Tandis que de son côté, il remit son pantalon et passa une main dans ses cheveux pour se recoiffer un minimum afin d'être un minimum présentable s'ils venaient à rencontrer d'autres personnes dans les couloirs. Une fois habillés, leurs mains s'unissent en quittant cette pièce qui restera probablement dans leurs mémoires encore de longues années... Il fit constaté à sa douce que cette fois-ci, ils ne s'étaient pas fait prendre en flagrant délit. C'était quand même plus agréable ainsi. Il suivit en proposant de s'arrêter à la prochaine porte qui se présentera à eux. Une proposition qui fut acceptée aussitôt car elle irait où il ira... Elle semblait lui avoir dit auparavant mais il ne devait pas s'en souvenir... Il la regarda avec un air amusé :
Sanada – Tu n'as pas peur... Qui sait, où je pourrais te mené...
Ils marchèrent dans le couloir jusqu'à ce qu'ils arrivent dans le bâtiment d'à côté. En s'approchant d'une porte, et non des moindres, ils tournèrent tout deux leurs regards l'un vers l'autre. Il savait très bien ce que voulait dire " Bibliothèque ". C'était loin d'être anodin comme moment. C'était le lieu de leur première rencontre mais c'est aussi ici qu'il s'était passé des moments assez tendues entre eux, allant même très loin dans leurs actes. C'était un risque de se remémorer ce genre de souvenirs. Ça pourrait très bien rouvrir certaines blessures. Pour sa part, Sanada avait pardonné depuis longtemps tout ce qu'avait pu lui faire subir moralement que physiquement Martel. Il savait qu'il l'avait cherché et mérité. Mais peut-être n'était-ce pas le cas pour elle... Même si, on pouvait deviner qu'elle avait pu passer au dessus de ça... Il prit la parole sur un ton ironique, faisant allusion au bon moments vécu dans ces lieux qui interpella forcément cette dernière d'un froncement de sourcil et finir avec le sourire en lui répondant de belle manière. Elle remit sur le tapis les deux actes qui avaient réellement marqué ce jour... Sanada ne put s'empêcher de rire en repensant à cette scène dans sa tête. Il se demandait comment avait-il pu quand même en arriver là... Il se frotta légèrement la barbe Jusqu'à ce qu'elle reprenne en précisant qu'elle préféra le moment où elle avait le dessus sur lui en lui pokant le nez par la même occasion. Il passa immédiatement une main sur nez en faisant une grimace de mécontentement à Martel avant de prendre la parole en prenant un air embêté :
Sanada – Ne touche pas à mon nez ! Grrrr ! Interdit ! Tu le sais en plus ! Vilaine ! Puis, me casser le nez n'est pas prendre le dessus, juste un coup de chance... Je n'étais pas attentif... Tu le sais, non ?
Il avait encore l'impression que son nez le gratter alors, il se frotta à nouveau le bout du nez. * Martel... Parfois, tu es... GRRRR ! * Il regarda la porte et posa sa main sur la poignée et la clencha avant d'entendre celle-ci. Il relâcha alors la clenche et fixa son regard dans le sien et l'écouta. Il eut un rictus à ces paroles qui étaient très mignonnes. Il avait envie de lui faire un baiser mais non... Il lui avait touché le nez alors ! Punition ! Cette fois, il ouvrit la porte entra dans la bibliothèque en la tenant pour laisser passer la miss en première. C'était très rare qu'il fasse preuve de galanterie. Peut-être est-ce ce petit ébat amoureux qui lui donna un côté attentionné ?
Sanada – Oui, je cède à la tentation de revivre la nostalgie de ces lieux... Un baiser ? Soit patiente ma chère... Ne grillons pas les étapes. Es-tu prête pour cette aventure ?
Il prit un livre dans l'une des étagères et se dirigea vers l'endroit où il s'était installé autrefois... Il montra du doigt à Martel où elle était assise. Tout ça, lui rappela tant de souvenirs... Il s'assit sur son siège en ouvrant son bouquin mais fixa Martel avec un sourire dans le coin. Il reprit un air prétentieux et méprisant comme il l'était adolescent afin de revivre un peu les scènes mais ce sera cette fois avec humour et amusement et surtout avec nostalgie :
Sanada – Peux-tu me laisser lire mon livre tranquille s'il te plaît ? Ce livre est très intéressant ! Tiens, il y a une place au fond de la bibliothèque...
ça lui faisait presque mal de dire cela à Martel alors qu'il souhaitait tout l'inverse. Il voulait qu'elle reste près de lui pour continuer à la sentir contre lui. Mais il fallait bien rentrer un peu dans la peau du personnage... Et il était certain qu'elle jouerait probablement le jeu. Il l'a toujours connu joueuse...
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
Dernière édition par Sanada Nomura le Dim 16 Déc - 1:50, édité 1 fois
La nostalgie avait un goût agréable, un effet agréable. Elle n'avait pas envie de se séparer de lui, de sortir de son étreinte. Sa petite remarque la fit sourire. Ça pouvait s'arranger, hm ? Pourquoi ça ne l'étonnait pas de sa part, ce genre de réflexion ? Elle ne dit rien, profitant du temps qu'il lui restait dans ses bras avant qu'il ne s'assoit. Elle ne cacha pas sa déception, à peine chassée par le baiser qu'il lui offrit juste après, mais elle suivit quand même le mouvement, se redressant à son tour avant de se rhabiller et de l'aider à faire de même, pour effacer toute trace de leur... petite infraction. Pour laquelle ils ne s'étaient pas fait surprendre, cette fois, comme il ne se priva pas de le faire remarquer.
- Tu n'as pas peur... Qui sait, où je pourrais te mener... - Tu n'as jamais vraiment réussi à me faire peur, ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer.
Même quand ils se battaient violemment, elle n'avait jamais eu peur de lui, sinon jamais elle ne lui aurait tenu tête aussi sûrement qu'elle l'avait fait à l'époque. Il l'avait vaguement effrayée la première fois, légèrement, quand elle avait lu dans son regard qu'il ne plaisantait pas en voulant la tuer, mais de là à dire qu'elle avait eu véritablement peur de lui... Non, pas vraiment. Tandis que cette pensée lui effleurait l'esprit, comme par une coïncidence ironique, ils se retrouvèrent face à la bibliothèque où ils s'étaient rencontrés. Parlant de tenir tête et de se battre violemment... Elle passa une main sur sa gorge par réflexe en évoquant ce souvenir, mais son visage n'affichait aucune contrariété. C'était oublié depuis longtemps, autant que la rage violente qu'elle ressentait en sa présence dans leurs premières semaines de cohabitation. Ils en riaient, maintenant – pourtant à l'époque jamais elle n'aurait pu s'imaginer dans cette situation. Elle et Sanada, ensemble, se remémorant main dans la main des souvenirs qui auraient donné des sueurs froides ou des tremblements de rage à des personnes normales... Elle ricana en voyant sa réaction après qu'elle ait touché son nez. Toujours la même, quoique cette fois il se permit de protester et d'ajouter une phrase qui lui tira un sourire moqueur.
- Pas attentif ? Ça aurait pu être une excuse valable si ça avait été le premier coup, mais si je ne dis pas de bêtises c'était le deuxième.
Et ensuite, il s'était transformé en chat pour éviter le troisième. Elle se rappelait encore des griffures qu'il lui avait infligées dans le dos... et qu'il avait reçues en retour assez vite, d'ailleurs. Elle le regarda frotter son nez sans perdre son sourire en coin avant qu'il ne finisse par ouvrir la porte. Là encore, elle entra la première, parce qu'il l'avait laissée passer – fait rare, d'ailleurs. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait pas mis les pieds dans cette pièce. À l'époque, elle y allait pour se prouver qu'elle était plus douée scolairement que ce qu'avaient pu affirmer ses frères. Elle était d'ailleurs probablement venue pour étudier, le jour où elle avait rencontré Sanada ; elle ne s'en souvenait plus vraiment, les raisons de sa présence étaient passées à la trappe avec tous les événements qui s'étaient enchaînés ensuite.
- Tu es sûr de vouloir passer par toutes les étapes ? Ça implique que je touche ton nez encore une fois.
Une chose était sûre, elle ne rejouerai pas la scène avec la violence de l'époque. Hors de question qu'elle le frappe, ça lui ferait bien trop mal au cœur. Quand à l'étranglement... il y avait des contextes qui s'y prêtaient mieux. Mais elle n'eut pas le loisir de lister dans sa tête les fameux contextes que déjà, il s'asseyait avec un libre. L'expression sur son visage fit remonter une partie de la elle adolescente qui hésitait entre l'agacement que lui évoquait ce petit air méprisant et l'attirance indéniable qu'elle avait sur lui. Une période qui ne correspondait pas vraiment au souvenir qu'ils évoquaient en ce moment, mais elle ne pouvait pas le détester.
- Je ne crois pas, non.
Sa voix était largement moins sèche et tranchante que la première fois qu'ils avaient vécu ce moment, même si elle s'efforçait de ne pas être trop douce dans son intonation. Elle posa la main sur le livre et le força à le poser sur la table. Puis elle planta son regard dans le sien.
- Je n'ai aucune intention de te laisser tranquille. Lève-toi.
A l'époque, il y avait un gamin coincé sous sa chaise. Ce n'était pas le cas aujourd'hui mais, s'il tenait à rejouer pièce par pièce leur adolescence en y ajoutant des soupçons de présent, elle ne se priverait pas de le faire tomber encore une fois. Même si elle trouverait bien sûr rapidement un moyen de se faire pardonner. De toute façon, il l'avait embrassée peu après, la dernière fois alors... pourquoi pas cette fois aussi ?