Je me faisais affreusement chier. Il n'y avait rien à faire et ça me désespérait à la longue. Je m'occupais comme je le pouvais mais autant se rendre à l'évidence, rien ne parvenait à réellement m'intéresser aujourd'hui. Heureusement que ce n'était pas tous les jours comme ça. Il y avait aussi le fait que quand j'avais le contrôle, je me retrouvais régulièrement dans des lieux ou des situations improbables. Ce n'était pas toujours évident de réussir à comprendre ce qu'il se passait et reprendre le fil d'une conversation si je voulais me faire passer pour l'autre. Cette fois, pas d'entourloupe. Je ne me faisais passer pour personne d'autre que moi-même. Je n'avais non plus aucune raison de jouer un rôle. Difficile de faire tourner quelqu'un en bourrique lorsque aucune potentielle victime ne m'intéresse.
Ne supportant pas de rester sur place sans rien faire, j'avais profité de l'ennui ressenti pour aller faire une balade. C'était toujours mieux que de m'asseoir sur un banc et regarder les pigeons passer ou de leur jeter des miettes de pain. C'était une activité pour les vieux, ça. Moi j'avais besoin de bouger, d'être active, de cogner sur des personnes, de les torturer, de faire du sport, etc. Je rôdais dans la cour en zieutant les alentours, réfléchissant déjà à de potentielles façons de faire tourner en bourrique une victime. Encore fallait-il en trouver une. Il y avait bien quelques étudiants qui erraient autour de moi mais aucun qui n'attirait vraiment mon attention. Tous de pauvres crétins qui étaient simplement contents d'avoir fini les cours. À eux, je leur ferais volontiers subir les pires tortures pour les réduire rapidement au silence tant ils ne m'amuseraient pas.
Durant ma balade, je fus prise d'une petite soif de sang. Légère mais suffisante pour que ça finisse par m'énerver si je n'étanchais pas cette soif. En y repensant, il n'y avait rien d'étonnant à cela. Je n'en avais pas bu depuis un bon moment. Maintenant qu'elle était présente, elle se ferait de plus en plus présente au fil du temps jusqu'à ce que j'y remédie. Je finis par croiser une jeune fille qui semblait un peu dans son monde mais surtout, qui pourrait être ma victime idéale. Une andouille frêle était excellente pour lui sauter à la gorge. C'était généralement les cibles les plus faciles à surprendre. Je m'approchai donc tranquillement d'elle, comme si de rien n'était.
- Hey, salut ! J'ai besoin que tu me rendes un service, t'es d'accord ?
Je l'observais, un air innocent affiché sur mon visage alors que mes pensées l'étaient beaucoup moins. En quoi était-ce innocent d'avoir l'intention de lui pomper du sang ? En rien. C'était d'autant moins innocent lorsque d'autres idées se mêlaient à ma soif. L'utiliser comme plateau-repas c'est bien. Cependant si je pouvais la faire tourner un peu en bourrique avant d'étancher ma soif, ce serait encore mieux. Avant de mettre mes quelques idées à exécution, il me fallait donc d'abord en savoir un peu plus sur la demoiselle. Plus j'en savais sur elle, plus ce serait efficace.
- Ah au fait, ça risque de prendre un petit peu de temps. J'espère que tu n'as pas de rendez-vous prévu.
Déjà, m'assurer qu'elle ait assez de temps libre pour me laisser m'adonner à mon loisir et ma soif. Ensuite... Et bien après j'improviserais comme je le faisais souvent.
Mon ennui m'avait forcée à trouver une occupation quelconque pour le tuer. Mon choix se porta donc sur une petite balade. C'était un moyen comme un autre de tuer l'ennui et d'occuper en même temps mon esprit qui commençait doucement à être envahi par ma soif de sang. Je m'étais alors mise à la recherche d'une victime chez qui je pourrais pomper un peu de ce nectar rouge. J'espérais cependant ne pas tomber sur une personne dont le sang avait plus le goût de fer qu'autre chose. J'étais déjà tombée sur ce genre de personne. Ce n'était pas dégueulasse ou imbuvable mais ce n'était non plus pas ce qu'il y avait de meilleur. À se demander ce qu'ingurgitaient ces gens pour avoir autant de fer dans les veines. À croire qu'ils bouffaient du métal. Remarque, c'était toujours mieux que ceux qui avalaient une bonne dose de bonbons. Là, le sang devenait écoeurant. Surtout si la personne venait tout juste de manger un paquet de sucreries.
Je finis par croiser la route de ma potentielle victime et tentai une approche plus amicale qu'à mon habitude. Ce genre d'approche était limite à bannir au final. Elle ne m'apporta aucune réponse positive. Et en plus, ma proie s'en allait. Tant pis. Moi qui voulais jouer avec elle, j'allais devoir faire les choses de façon plus radicale et moins amusantes. Personne ne pourrait dire que je n'avais pas essayé d'être polie et aimable – même si mes intentions derrière étaient très loin d'être gentilles – et c'est dans un murmure que je laissai sortir le fond de ma pensée.
- On ne pourra pas dire que je n'ai pas tenté la manière douce...
Je changeai donc ma méthode et improvisai en fonction de la situation. Puisqu'elle comptait s'en aller sans m'adresser la moindre petite attention, je dus changer mes plans. Pas de chance pour elle, je n'étais pas connue pour avoir de la patience. Je pouvais en avoir mais...rarement. Tout dépendait de ce que je voulais obtenir et de mon humeur du moment.
- Ca aurait été plus rapide si tu avais accepté tout de suite.
Je fis donc quelques pas pour rattraper la jeune fille et sans crier gare, je la kidnappai dans mes bras. Ma victime se débattait mais cela ne me découragea pas. Au contraire, ce serait plus douloureux pour elle que pour moi. C'était elle qui y perdait le plus.
- Arrête de t'exciter ou j'te ferai vraiment mal et crois-moi, ça ne me dérangera pas le moins du monde.
À elle de décider si elle voulait souffrir le martyr pendant que je me nourrissais ou si elle voulait que ça se passe le plus en douceur possible. L'un comme l'autre, je m'en fichais. Et si elle voulait la manière brutale, ça ne me ferait que plus plaisir. Je la laissais donc choisir entre continuer de gesticuler et souffrir ou se calmer. Lorsqu'elle fit son choix, mes canines se plantèrent dans la peau de son cou. Je ne cherchais pas à y aller comme une brute mais je n'y allais pas en douceur non plus. C'était un peu le cadet de mes soucis. Je commençai alors à m'abreuver de ce liquide rouge tant aimé par les gens de ma race. Le sien était au top. Pas trop sucré, pas de goût de fer, rien. Soit elle mangeait sainement, soit son organisme éliminait rapidement les cochonneries. Je devrais faire une liste de plateau-repas. Elle serait dans les premières positions. Ceux qui avaient un goût excellent.
Pourquoi est-ce que quand je faisais un effort pour être polie, gentille et tout le tralala censé mettre les chances de mon côté, les gens refusaient toujours d'écouter ? Je lui demandais un simple service, elle ne savait même pas ce que je comptais lui demander et pourtant, elle m'envoyait chier sans prendre la peine de savoir quel genre de service je souhaitais lui demander. On m'avait pourtant dit que la manière douce et polie motivait plus facilement les autres à nous écouter mais il faut croire qu'avec moi, c'était peine perdue. Tant pis. Ils ne pouvaient pas se plaindre après que je ne tentais jamais de demander au lieu de réclamer. Et bien cette fois, je réclamerais à nouveau. Adieu la politesse.
J'avais enlacé la jeune fille par derrière – rangez vos idées salaces, ce n'est rien de tout cela – et l'empêchai d'aller plus loin. Un bras sur le ventre pour la maintenir un peu le temps de dégager sa nuque avec l'autre main. Puis je plaçai le second bras autour de son buste afin de l'immobiliser correctement. Sauf que cette gourde tentait tout de même de fuir. Bordel ce que les gens pouvaient être cons ! Elle croyait sérieusement que se débattre rendrait la chose plus rapide et moins douloureuse ? Il fallait arrêter de croire au monde des bisounours. Il n'y avait que chez eux que rien ne faisait mal. De plus, lui provoquer une douleur atroce ne me gênait pas le moins du monde. C'était vraiment elle qui y perdait le plus en se débattant comme une conne. Et j'avais beau le lui expliquer, elle écoutait à peine. Idiote. Enfin elle gagnait tout de même un point dans mon estime. Contrairement à beaucoup de crétins, elle ne se laissait pas faire aussi facilement si on la prenait de force. Elle aurait certes plus mal mais au moins, elle n'était pas totalement soumise.
Malgré tout, mes canines se plantèrent tout de même dans son cou. Fatalement le reste de mes dents laisseraient une marque aussi mais c'était de sa faute. Si elle ne s'était pas autant agitée, je n'aurais pas eu besoin d'agripper sa peau pour la retenir. Maintenant que la prise était vraiment bonne, je pus lui pomper son liquide vital. Plus je buvais, plus je la sentais faiblir. Elle se soumettait enfin à mon emprise. Bonne petite. Pour la peine, je ne ferais pas la gourmande. Pendant que je me délectais de son sang, je relâchai très légèrement la prise avec les dents. Ce n'était plus la peine que je lui inflige une grosse douleur par la morsure. Je pouvais désormais me contenter d'avoir seulement les canines plantées dans sa chair.
Lorsque ma soif fut assouvie, je ne la torturai pas plus longtemps. Comme dit, je n'allais pas faire la gourmande même si son sang était succulent. Je la relâchai complètement, la délivrant de mon emprise. Heureusement parce que son piaf arrivait à la charge pour protéger sa propriétaire – elle semble l'être en tout cas – et je détestais être dérangée de cette manière durant mes repas.
- Saleté de piaf...
Je chassai la bestiole en agitant la main comme s'il s'agissait d'un vulgaire moustique puis observai ma victime. Elle put faire quelques pas vers une paroi mais elle finit tout de même par faire un malaise. Elle était sérieuse ? Je lui pompais même pas un litre de sang et elle s'évanouissait. Mais quel boulet...... Et maintenant je faisais quoi, moi ? J'étais seulement censée me faire un petit plaisir. Elle était la première à en faire un malaise après quelques malheureux décilitres. Un soupir s'échappa de ma bouche avant d'approcher de la fille. Je m'accroupis à côté d'elle et lui tapotai l'épaule avec l'index sous le regard très méfiant de son piaf.
- Hé... T'es morte ?
Je ne faisais rien de plus. Pas de geste dangereux envers elle. Pas de réelle inquiétude non plus mais laisser un cadavre contre un mur ce n'était pas très propre.
- Bordel c'que les gens peuvent être chiants à s'évanouir pour un oui ou pour un non ! J't'ai juste pris un peu de sang, c'est pas une fatalité non plus...
Ca me gonflait ces gens trop faibles. Tant pis pour elle, je n'avais pas envie de perdre mon temps pour un légume sur pattes. Je me relevai et partis vaquer à mes occupations sans même jeter un regard à l'étudiante qui était restée au sol.
Ma journée s'était plutôt bien passée et je profitais d'un moment calme pour faire mes devoirs. Avoir de bonnes notes ne me permettait peut-être pas d'avoir la considération de mes parents, mais ça augmentait mes chanes d'avoir un bon job. Même un mécanicien avait peu de chances d'avoir un bon salaire s'il ne savait ni aligner deux mots correctement dans un texte, ni écrire des lettres, ni calculer, et j'en passe. Je me concentrais sur mes exercices durant des heures avant de finalement tilter sur un détail. Cela faisait plusieurs minutes qu'Edelweiss devrait être revenue. Elle ne mettait jamais aussi longtemps avant de revenir des cours ou d'une promenade. Elle n'était pas le genre à traîner dehors, surtout après ce qu'il s'était passé à Pâques et Halloween. Les chemins qu'elle faisait le plus souvent depuis ces derniers événements, c'était les salles de classe, la biblio, la chambre et évidemment la cafétéria. Je l'avais un peu observée, je plaide coupable mais c'est par pure inquiétude. Rien de plus.
L'idée que ma colocataire mette aussi longtemps à revenir dans la chambre ne me plaisait pas. Peut-être que je me faisais encore trop de films mais je ne pouvais pas rester sans réponse. Je rangeai donc mes affaires et partis à la recherche de ma colocataire timide. L'appeler aurait sûrement été plus simple mais ce n'était pas sûr qu'elle réponde à l'appel. Si elle était à la bibliothèque, elle l'avait peut-être mis sous silence et ne l'entendrait pas. Ou peut-être que des abrutis étaient en train de l'emmerder. Si c'était le cas, ils passeraient tous un sale quart d'heure. On n'embêtait pas ma petite mascotte adorée sans en subir les conséquences. Cela pouvait prendre seulement quelques minutes comme ça pouvait prendre des semaines mais je finissais toujours par la venger.
Je fis un passage à la bibliothèque mais aucune trace de ma colocataire. J'errai alors dans les couloirs tout en jetant parfois des coups d'oeil aux fenêtres afin de voir si elle était dehors ou non. Rien. Elle était introuvable. Du moins c'était le cas jusqu'à ce que je sorte dans la cour et la trouve à moitié allongée sur le sol. Ou à moitié assise. Dur à dire, la position était bizarre. Toujours est-il que s'il n'y avait pas eu le mur, elle serait sûrement dans une position encore plus étrange. Je vis Juwelen qui était à ses côtés. Je me précipitai alors jusqu'à Edelweiss et la redressai doucement pour la mettre en position assise.
- Edelweiss, ça va ? Tu m'entends ?
Dommage que je ne pouvais pas comprendre le langage de l'oiseau. Ca m'aurait été très utile pour savoir ce qu'il s'était passé. Néanmoins, un regard sur son cou me permit de me faire une théorie. Une marque de morsure avec un peu de sang laissait rarement place à 36'000 théorie foireuses. Inutile d'avoir inventé la poudre pour deviner ce que ça voulait dire. Un vampire était passé par-là, lui avait pompé je ne sais quelle dose de sang et l'avait laissée là.
Je pris finalement doucement ma colocataire dans mes bras. Cette fois, pas de sac à patate. Je la portais sur le dos afin de lui permettre d'être suffisamment à l'aise si elle se réveillait. Elle ne pourrait pas râler comme quoi je la tripotais. Mes mains étaient placées sous ses cuisses, me permettant de transporter facilement la jeune fille.
- Si j'trouve la personne qui a fait ça, j'lui fais sa fête. Elle va regretter de s'en être prise à toi...
Quelques paroles marmonnées pendant que je marchais en direction de l'infirmerie. S'il y avait bien une chose que je détestais plus que ma colocataire qui rentrait tard, c'était qu'on s'en prenne à elle. Après quelques minutes de marche, j'arrivai à destination. L'infirmerie. J'expliquai la situation – du moins le peu que j'en savais – à l'infirmière et couchai ma colocataire sur un lit. Vu qu'elle n'avait rien de grave, je profitai de lui prodiguer moi-même les soins sans l'aide de l'infirmière. Du désinfectant, un pansement assez grand pour couvrir la plaie et le tour était joué. Je restai malgré tout au chevet d'Edelweiss, attendant patiemment avec Juwelen qu'elle reprenne ses esprits.
Edelweiss L. Wintenberger
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Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Ven 28 Déc - 16:32, édité 1 fois
Nia Jones
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Ven 28 Déc - 16:21
Si je tenais le vampire qui avait agressé ma colocataire, il regretterait amèrement son acte. On ne touchait pas à Edelweiss sans en subir les conséquences. Celles-ci étaient souvent douloureuses vu que je détestais qu'on fasse souffrir ma mascotte. Son agresseur pouvait donc être sûr que je le chercherais et que si je lui mettais le grappin dessus, je lui ferais comprendre sa douleur. Néanmoins je ne pouvais pas me mettre directement à sa recherche. Edelweiss était ma priorité. Je la pris donc sur le dos et l'emmenai à l'infirmerie en compagnie de son oiseau. Une fois à destination et mon amie installée, j'expliquai la situation à l'infirmière avant de m'occuper des soins de ma colocataire. Je ne voyais pas de raison d'embêter la femme juste pour désinfecter une petite plaie et mettre un pansement. C'était une blessure mineure, n'importe qui pouvait savoir quoi faire. Elle était plus utile pour des blessures plus graves.
Il fallut attendre quelques minutes avant que je ne voie Edelweiss émerger doucement. Je l'observai alors qu'elle se mettait doucement assise. Je ne voyais pas de raison pour l'empêcher de le faire mais je surveillais tout de même. Elle n'était pas trop pâle alors j'imagine que le vampire qui s'en était pris à elle ne lui avait pas pris trop de sang. Elle devait être une sorte de casse-croûte à ses yeux. Pas un véritable repas. Ou alors elle était au mauvais endroit, au mauvais moment. Peu importe la raison en fait. Pour moi c'était pareil, personne n'avait le droit de lui faire du mal.
Et puis lorsqu'elle me regarda, je sentis comme une envie de pleurer. Je n'étais certes pas douée en relations humaines mais à force d'observer les gens, je commençais à lire facilement leurs émotions dans leur regard. C'était d'autant plus facile avec ma colocataire. Depuis le temps que je la côtoyais, je commençais à bien la connaître. Ses parole la trahissaient bien qu'elle semblait vouloir faire croire que ce n'était que physiquement. Remarque, même si la douleur n'était que physique, ma réaction ne changerait pas. Je m'assis au bord du lit et la pris gentiment dans mes bras tout en la serrant doucement contre moi. Un geste affectueux qui fonctionnait bien pour apaiser Dave et qui avait bien fonctionné aussi avec ma colocataire lorsqu'elle était malade.
- T'en fais pas Edelweiss. Je m'occuperai de la personne qui a osé s'en prendre à toi. Et j'te protégerai contre ceux qui tenteront de te faire du mal. Il ne t'arrivera plus rien.
Et si pour ça je devais avoir mauvaise réputation, alors ainsi soit-il. Peu importe si mon cristal changeait encore de couleur ou le nombre d'heures de colle que je risquais de me prendre. Il n'était pas question que je laisse encore qui que ce soit toucher à mon amie. D'abord je devais retrouver l'enfoiré(e) qui avait planté ses canines dans le cou de mon amie et venger celle-ci. Puis j'allais devoir traquer ceux qui pourraient lui poser problème. Je continuais de câliner ma mascotte et déposai un bisou sur sa tête en restant très douce.
- Tu veux bien m'expliquer ce qu'il s'est passé ? Ou qui t'a fait ça ?
Elle n'était pas obligée d'en parler si elle ne le voulait pas. Dans tous les cas, je retrouverais le ou la coupable et je lui ferais sa fête. Il fallait aussi que je songe à lui apprendre à se défendre au cas où mais d'abord, la vengeance. Non correction. D'abord la calmer. Je la berçais donc doucement en continuant de la papouiller. Je l'écoutais attentivement si elle avait des choses à dire ou à demander, peu importe si elle voulait appeler à l'aide ou simplement se confier un peu en vidant son sac.
Edelweiss L. Wintenberger
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
Ven 4 Jan - 22:38
Je voyais rarement Edelweiss au bord de la crise de nerfs mais lorsque c'était le cas, il m'était impossible de rester impassible. Je n'aimais pas la voir ainsi. Quelque chose la torturait psychologiquement et la douleur était trop forte pour elle. Elle ne parvenait plus à la supporter et avait besoin d'évacuer. Ma réaction fut directe dès l'instant où elle laissa entendre qu'elle avait mal. Je me mis à côté d'elle avant de la prendre dans mes bras pour la consoler, la rassurer, l'apaiser. Elle avait beau se contenir, son corps commençait déjà à trahir son état psychologique. Les larmes coulaient et ma colocataire s'agrippait à moi comme si elle craignait que je ne parte. Mes paroles se voulaient aussi rassurantes mais je ne savais pas si ça fonctionnait ou non. Elle était dans une telle détresse qu'il était difficile de savoir ce qui l'apaiserait réellement.
J'étais déterminée à faire le nécessaire pour la protéger. Peu importe si ma réputation en pâtissait, si je devais me prendre des heures de colles, des punitions diverses, risquer le renvoi temporaire de l'institution, ou n'importe quelle autre connerie. Je refusais que qui que ce soit se permette de faire encore du mal à ma mascotte. Je tentai alors d'en savoir plus sur ce qui lui était arrivée et surtout qui était le coupable. Elle ne voulait pas en parler alors je n'insistais pas sur le sujet. Cela ne me servirait à rien de la forcer. Elle ne ferait que se braquer et se refermer comme une huître. Je continuais donc le la câliner tout en restant attentive à ce qu'elle pourrait me confier.
Son don de soin se déclencha durant quelques secondes tandis qu'elle pleurait silencieusement dans mes bras et que Juwelen lui tenait aussi compagnie. Edelweiss se décida finalement à parler de ce qui lui trottait en tête en ce moment. Elle en avait marre de subir trop d'emmerdes. C'est vrai que si l'on comptait Pâques, Halloween, son attaque d'aujourd'hui et que sais-je d'autre encore, ça faisait beaucoup de mésaventures. Elle avait de quoi être fatiguée. Même moi j'en aurais sûrement marre. Et puis ses dernières paroles étaient plutôt inquiétantes. J'avais entendu parler de ce qu'il s'était passé à Pâque avec le big boss. Une situation trop dangereuse. À Halloween aussi c'était plutôt dangereux. Cependant ce qui m'inquiétait le plus, c'était cette peur qui la rongeait encore. Avait-elle si peur en ces lieux ? En même temps, vu tout ce qu'il se passait c'était dur de croire que ce lieu était vraiment sécuritaire.
- Tu ne mourras pas Edelweiss. J'y veillerai personnellement. Si ce lieu ne peut pas t'apporter la protection que tu mérites, je me chargerai moi-même de le faire.
Je la serrai un peu plus dans mes bras tout en lui caressant doucement les cheveux. Au final, je m'installai complètement sur le lit en gardant néanmoins une position assise encore. Je m'étais juste permise d'étendre mes jambes sur le matelas pour avoir une meilleure étreinte sur mon amie. D'un geste doux avec la main, je lui fis appuyer sa tête contre mon buste. Je repris ensuite les caresses dans ses cheveux pour la calmer. Pendant ce temps, je réfléchissais à une proposition à faire. Puisqu'elle n'avait eu qu'une simple morsure et que celle-ci venait d'être soignée grâce au don de ma mascotte, il était inutile de la garder à l'infirmerie toute la nuit. Maintenant ce dont elle avait le plus besoin, c'était de soutien.
- J'te raccompagnerai dans la chambre après. Ca sera plus confortable pour toi que de rester ici.
Je lui laissais tout le temps nécessaire pour qu'elle puisse se calmer. Dès que ce fut suffisamment le cas, je me relevai avec elle et partis dans la chambre. Il valait mieux qu'elle soit dans un lieu vraiment rassurant pour se reposer. Ca l'aiderait mieux à se calmer. Je la raccompagnai vers son lit et la laissai s'installer à son aise.
- Tu peux te reposer l'esprit tranquille, je reste près de toi pour veiller sur toi.
Edelweiss L. Wintenberger
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