Situation amoureuse : Non, on n'est pas ENSEMBLE !
Couleur(s) de parole : #A4CD27
Péché(s) :
Envie
Ven 26 Avr - 18:27
ft Léandre
25/04/2019
Rêve d'une symphonie
« La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore. »
La musique a toujours été quelques chose que j'apprécie. En fait, je pense que c'est en partie ça qui m'a aidé à tenir le choc de mon début d'adolescence : mettre la musique à fond, danser quand je suis seul, et oublier que le monde dans lequel j'évolue n'accepte pas mon existence. Je suis dans cette école depuis neuf jours à peine, et j'ai déjà l'impression que je vais en avoir besoin. Un résumé très rapide de ma semaine mentionnerait la vision d'horreur que j'ai eue à mon arrivée, mes premiers jours avec mes camarades de chambre qui sont, en fin de compte, pas si terribles... si on excepte que l'un des deux a des ailes... Et puis les autres visions. Et la faim.
Je vois des choses qui ne sont pas là, des images qui se dissipent quand je les approche, qui mettent en scène les personnes autour de moi. Et j'ai une sensation constante de vide au creux de l'estomac. Je ne sais pas d'où ça vient. J'ai mon premier cours "d'adaptation" demain soir. J'espère que quelqu'un saura m'expliquer d'où vient cette faim, parce que la voix dans ma tête (tiens il y a ça aussi) ne m'en dit pas grand chose, et je commence gentiment à flipper. Alors oui, j'ai besoin de musique. En espérant que ça me fera oublier tous ces trucs bizarres ne serait-ce qu'un instant. Des ailes, bon sang...
J'ai entendu dire qu'il y avait un club de musique. J'ai réussi à avoir les horaires, ils sont censés jouer ce soir. Enfin, s'entraîner dans la salle de musique, mais c'est la même idée. Ce qui compte, c'est que je pourrais entendre de la musique en live sans gêner personne. L'inconvénient des colocs, c'est qu'on manque très vite de musique forte et de moments de solitude. Quoique la solitude, ça me dérange moins, être isolé n'a jamais été mon fort.
Me voilà donc devant la fameuse pièce. C'est seulement maintenant que je me demande si j'ai le droit d'être là. Je ne fais partie d'aucun club, je ne sais même pas comment on fait pour en rejoindre un ni si c'est possible en fin d'année comme ça, et de toute façon je suis trop mauvais en musique pour m'inscrire. Je veux juste en écouter un peu... Peut-être que je peux me glisser discrètement et ne pas me faire repérer ? Je ne sais pas... J'ai pas la moindre idée de ce à quoi ça ressemble, il n'y a pas de club dans les lycées en France. Dans le doute, je tourne la poignée de porte. Ouverte. Il n'y a personne à l'intérieur. Peut-être que je peux juste me cacher quelque part ? S'il y a bien un avantage à cette taille ridiculement petite, c'est de pouvoir me glisser un peu n'importe où. Je repère un coin avec des placards qui doivent contenir des percussions. Si je me glisse entre deux, il faudra vraiment regarder précisément cette direction pour me remarquer. Et, au fond, j'espère qu'ils ne prendront pas la peine de me mettre dehors s'ils me repèrent après le début de leur répét.
C'est assis entre les meubles que je vois les gens entrer. Dans le doute, je me recroqueville un tout petit peu plus pour essayer de disparaître dans les ombres. De ce que j'ai compris, ça dure deux heures. Je peux passer deux heures ici sans problème. J'ai juste à ignorer la faim qui recommence à me tenailler. J'ai remarqué qu'elle disparaît quand je suis seul. Je ne suis pas censé manger des gens, quand même ? Je préfère encore disparaître. La musique. Concentre-toi sur la musique.
Oui, ils commencent à jouer et je commence à me détendre un peu. Même si je dois avouer que les visions qui passent de temps en temps devant mes yeux rendent ça un peu difficile. Un public qui apparaît de nulle part, une fille, d'autres images encore. Ça ressemble presque à ces descriptions qu'il y a parfois dans les livres, de ce qu'imaginent les gens quand ils jouent. Eh bien je sais pas lequel du groupe s'imagine un public admiratif, mais il doit avoir un sacré ego. Tout l'inverse de moi.
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Dernière édition par Elijah Desames le Sam 4 Avr - 18:38, édité 2 fois
Jeudi. 18h. Le club de musique allait ouvrir ses portes pour ses deux heures hebdomadaires. Léandre avait vu avec les auteurs et compositeurs du club quelques musiques sympathiques pour le bal de fin d’année. Les gens entraient les uns après les autres dans la pièce et commençaient à s’amuser avec leur instruments, en apprendre d’autres, chanter, s’amuser. Léandre lui se plaçaient plutôt en temps que « professeur » et apprenait les instruments de musiques à ceux qui le voulaient, il aidait un peu tout le monde, un peu partout, ses capacités de muses pleinement sollicitées durant ce temps, mais il prenait tout de même plaisir à écouter les créations et interprétations de ses camarades. Toutefois il passait plus de temps avec les compositeurs qui n’étaient pas très nombreux et beaucoup étaient en phase d’apprentissage dans le domaine. Le finlandais avait une préférence pour la création de symphonie que l’écriture d’une chanson. Egalement, il chantait rarement au club par peur d’utiliser des pouvoirs par inadvertance. Il avait appris à les contrôler lorsqu’il jouait de la musique mais en chanson c’était beaucoup plus difficile. De même, il ne voulait pas que tout le monde sache que ses pouvoirs étaient le contrôle des sentiments d’autrui, ça pourrait lui attirer des ennuis et peut-être même créer des malaises puisqu’il était universelle que personne n’aimait se faire contrôler physiquement comme psychologiquement.
Le temps passe et tout va bien, certain se prenaient toujours pour des stars malgré que le seul public présent était les membres du club, d’autres se chamaillaient gentiment pour des fausses notes mais dans l’ensemble l’ambiance était joviale. Seulement, un élément attira l’attention de la muse, la porte du placard avait légèrement bougé l’espace d’une seconde. Depuis quand ouvraient-ils ce placard ? La muse se leva de sa table pour aller fermer le meuble. Il posa sa main sur la porte mais vit une chose bouger entre les deux meubles. Ses yeux vairons rencontrèrent un regard vert ressemblant au feuillage d’un arbre de printemps. Il se stoppa un léger instant en fixant l’inconnu avant de fermer doucement un peu plus la porte, pour que personne ne puisse voir qu’il y avait quelqu’un cacher entre les deux placards. Comme s’il n’avait rien vu, Léandre tourna les talons et retourna à sa place sans jeter le moindre regard au placard des minutes restantes.
Et les deux heures étaient terminés. Tout le monde commençaient à ranger, les musiciens plus lentement que les autres et Léandre fit mine de jouer avec son téléphone alors que le club se faisait de plus en plus désert. Il répondit aux quelques questions qu’on lui posait mais retournait assez vite à ses « occupations » jusqu’à ce que la salle soit entièrement vide. Puis, Léandre se leva et remit soigneusement les chaises mal mises à leur place pour laisser une salle propre et soignée avant de partir. Lorsqu’il n’y eu plus aucun son dans la pièce, que seul le bruit de la cours se faisait entendre dans le silence de la salle malgré les vitres fermées, le président du club se tourna vers l'espace entre les placards en le fixant de son regard impassible, sa voix grave fit un léger écho dans la pièce :
_Sors de là et explique moi pourquoi tu te caches.
Dernière édition par Léandre Laverny le Mar 1 Oct - 22:07, édité 3 fois
Elijah Desames
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Elijah Desames
Elijah Desames
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 225
Inscription le : 19/04/2019
Né(e) le : 12/03/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m60 / 48kg
Nationalité : Française
Situation amoureuse : Non, on n'est pas ENSEMBLE !
Couleur(s) de parole : #A4CD27
Péché(s) :
Envie
Dim 11 Aoû - 18:00
ft Léandre
25/04/2019
Rêve d'une symphonie
« La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore. »
Se cacher entre deux placard n'est pas franchement la meilleure idée que j'ai eue. J'aurais pu me cacher dans le placard, ça aurait peut-être été plus discret, ou plus facile. De toute façon, avec ma silhouette maigrichonne de gamin de dix ans, je me me caser un peu n'importe où. J'avoue que j'ai quand même eu un léger moment de stress quand j'ai vu quelqu'un s'approcher, et d'ailleurs, je pense qu'il m'a vu, mais il n'a pas dit un mot. Il s'est contenté de fermer le placard à côté de moi et de faire demi-tour. Visiblement, j'avais raison quand je disais qu'on ne me ferait pas sortir pendant la réunion du club. Cela dit, maintenant que je suis repéré...
L'heure s'écoule, et la musique fait un bien fou. J'avais oublié à quel point ça avait un effet apaisant sur mon esprit. Tout le stress que je ressens depuis que je suis là, depuis que je vois des images apparaître autour des gens et que je sens leur peur autour de moi, est redescendu d'un cran. Si seulement la musique pouvait avoir un effet permanent... ou si j'étais sûr que ça fonctionnera à chaque fois...
J'entends une voix qui s'adresse à moi et je sursaute. Ah, tout le monde est déjà sorti ? C'est vrai que la musique s'est arrêtée, mais je pensais qu'ils resteraient un moment à discuter et... non, ok, j'admets, j'espérais qu'on m'oublierait. Je me lève difficilement, les jambes crispées et douloureuses à cause de la position accroupie dans laquelle j'ai passé la dernière heure. Appuyé sur les placards derrière lesquels je me suis caché, je marche en tremblotant jusqu'à l'air libre.
La personne qui se tient devant moi est un garçon aux cheveux blancs et aux yeux vairons, qui n'a pas l'air foncièrement agressif. Bon, au moins il n'est pas fâché que je me sois incrusté dans son club, seulement curieux. Qu'est-ce que je peux bien lui répondre ? Je passe une main derrière ma nuque en détournant le regard.
- Je euh... je voulais écouter la musique...
C'est une explication relativement peu claire du pourquoi je me cache, en fait, mais c'est un peu ça. J'avais surtout peur de ne pas avoir le droit d'être là et j'avais vraiment, vraiment besoin de musique. Je me demande qui est ce garçon. Le président du club ? Sûrement, vu qu'il ne reste que lui dans la pièce. Au moins, pour l'instant, mon pouvoir est calme ; j'échappe aux détails de son imagination. À moins qu'il n'imagine absolument rien mais bon, ça, je me suis vite rendu compte que ça n'existait pas. Et pourtant je n'ai pas ce stupide pouvoir depuis très longtemps.
- Je... Je savais pas si... j'avais le droit.. ou pas...
Et du coup je me suis planqué. Parfait. Si je pouvais éviter de balbutier à chaque mot ça serait bien, aussi.
_Sors de là et explique moi pourquoi tu te caches.
Au moins Léandre n’eut pas à aller chercher la personne cachée entre les deux placards. Celle-ci sortit d’elle-même et le finlandais l’examina un peu plus. Ça semblait être un garçon, voir un collégien en vu de sa corpulence, les traits de son visage et sa minuscule taille. Mais ça ne pouvait pas être un collégien, bien que c’était assez perturbant de voir un garçon de cette taille et aussi maigrichon. Même ses épaules avaient une courbe tombante comme ceux des femmes. Léandre ne bougea pas et laissa la personne venir à lui et répondre à sa question. Il ne bougea pas pour l’aider ou bien le soutenir même s’il avait deviné que les jambes de l’inconnu étaient engourdis et que son dos ne devait pas lui faire du bien non plus vu dans la position où il se trouvait depuis plus d’une heure. Sa curiosité a été plus grande que sa bienveillance.
_Je euh... je voulais écouter la musique...
Léandre arqua un sourcil. Maintenant qu’il entendait la voix de la personne, il ne savait pas trop s’il avait en face de lui une demoiselle ou un jeune homme. Ou un jeune homme qui a oublié de muet au collège. Non, c’était forcement une fille. Une fille habillée en garçon. Avec des manières de garçons. Il fallait dire que le visage androgyne n’aidait pas vraiment à connaitre la vérité.
L’esprit de Léandre passa à autre chose, bien que cela le perturbait légèrement de savoir si il devait dire « il » ou « elle » à la personne en face de lui. Mais au moins, Léandre était un peu rassuré de savoir que l’inconnu(e) ne s’était pas caché(e) parce qu’il/elle était poursuivi ou a voulu tenter quelque chose de malveillant envers une personne du club. La muse croisa les bras en s’asseyant sur la table derrière lui, fixant la personne aux yeux verts, attendant sagement la suite de l’histoire. Au moins, maintenant que le finlandais était assis, ils avaient moins de hauteur de différence même si la personne en face e lui restait vraiment petite.
_Je... Je savais pas si... j'avais le droit.. ou pas...
Léandre laissa un silence passer pendant quelques secondes avant de dire de manière cru :
_Non, tu n’avais pas le droit.
Se rendant compte de ses paroles après quelques instants, les yeux de Léandre se levèrent légèrement vers le haut. Il était surement trop direct dans sa réponse, il fallait mieux expliquer à cette personne pourquoi il/elle n’avait pas le droit d’être ici, qu’elle ne pense pas être disputée. Il fouilla dans sa poche pour prendre son téléphone et chercha un document à l’intérieur en expliquant calmement :
_Il faut être inscrit au club de musique pour rester ici lors des horaires du club.
Puis, le finlandais montra son téléphone à l’inconnu(e) où était présent le formulaire d’inscription au club. Léandre avait zoomé sur les plages horaires du club pour que la personne puisse voir que la salle n’était pas forcement tout le temps occupée et ouverte. Encore heureux qu’il n’y ait pas eu de professeur référent, il n’aurait peut-être pas aimé retrouver un élève plaqué étrangement entre deux meubles.
Situation amoureuse : Non, on n'est pas ENSEMBLE !
Couleur(s) de parole : #A4CD27
Péché(s) :
Envie
Ven 1 Nov - 11:35
ft Léandre
25/04/2019
Rêve d'une symphonie
« La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore. »
Je ne sais pas quoi faire ou quoi dire. Pourquoi je me suis caché là ? Et surtout, pourquoi je me suis fait prendre ? Je suis sûre que j'aurais pu être plus discret et que personne ne m'aurait repérer si j'avais trouvé un endroit moins... moins à l'air libre. Enfin il faut bien que je lui réponde, alors je lui explique que j'étais là pour écouter la musique. Tu parles d'une excuse... J'aurais peut-être dû mentir, non ? Dire qu'on s'en est pris à moi ? En vrai, un garçon aussi petit et aussi fragile que moi, ça aurait été assez crédible... Enfin, maintenant c'est trop tard.
Sa réponse me crispe. Tellement sec... Il va m'engueuler ? J'aurais peut-être dû mentir... Enfin au moins, je sais que je n'aurais rien pu écouter si je ne m'étais pas caché. En demandant gentiment, je me serais fait rembarrer, non ? Il n'a pas franchement l'air du genre conciliant... Je garde les yeux vers le sol. J'avais besoin de la musique, ne serait-ce que pour ne pas devenir dingue. Peut-être que j'aurais dû insister là-dessus. Dire que voir un type avec des ailes et entendre une voix dans ma tête, ça donne envie d'écouter un truc à fond et de se vider la tête.
- Je... hm...
Je ne sais pas quoi dire. Par où commencer. S'il est dans cette école, il est comme moi, non ? Il doit savoir ce que ça fait de se retrouver dans un mon auquel on ne s'attendait pas du tout, avec des trucs bizarres qui apparaissent. Ou il n'y a que moi ? Non, il a les cheveux blancs et des yeux bizarres, ça ne peut pas être juste une teinture et des lentilles...
- Je ne peux pas m'inscrire... marmonnai-je finalement.
Déjà parce qu'on est quasiment à la fin de l'année, vu que je suis arrivé en catastrophe, mais surtout parce que moi et la musique, ça fait douze. Je sais très bien en écouter, mais pour ce qui est d'en jouer... En vrai, peut-être que je chante bien, je ne sais pas, mais plutôt devenir muer à jamais que de chanter avec cette voix. Je tique un moment en voyant apparaître une silhouette d'adulte brouillée qui me regarde, puis qui disparaît. Parfois, je ne comprends vraiment pas comment fonctionne l'imagination des gens. Ni à quoi il pensait pour que mon stupide nouveau pouvoir décide de se pointer.
- Oui je comprends mais...
Arrête de protester, bon sang. Tu n'es pas là pour te faire des ennemis. Mais si je ne peux pas écouter de musique pendant tout mon temps dans cette école ? Brr.
- Tout ça... cette école... c'est trop bizarre je... j'avais juste besoin de... me vider la tête.
Et ça, ça justifie (absolument pas) de se planquer entre deux placards. Je n'ai même pas relevé les yeux vers lui. Je ne dirais pas qu'il me fait peur, mais pas loin. Tous les inconnus font peur, quand on a l'habitude de marcher sur des œufs depuis sa naissance.
- J'ai pas réfléchi... pardon...
Au moins j'ai réussi à prononcer un bout de phrase sans m'interrompre à chaque mot, je progresse. Je me demande ce qu'il pense de moi. S'il y a bien un moment où j'aimerais que ce pouvoir fonctionne, c'est maintenant.
L’inconnue(e) marmonna des choses, laissant le loisir à Léandre de ranger son téléphone dans sa poche et de croiser de nouveau les bras, observant d’un œil qui semblait sévère la personne en face de lui. Cette personne paraissait ne pas trop savoir où se mettre mais la muse de l’aida pas vraiment et garda sa position en attendant patiemment les réponses que voudrait bien lui offrir cette tête brune.
_Je ne peux pas m'inscrire...
Léandre comprit à peine ce que cet élève lui bredouilla. Bredouilles qui continua encore un moment. Mais Léandre était patient et attendait que la personne finisse de parler. Il/Elle avait eu la politesse de le laisser parler, il était donc normale que le finlandais en fasse de même.
_ Tout ça... cette école... c'est trop bizarre je... j'avais juste besoin de... me vider la tête.
Ah ça ... Léandre ne pouvait qu’approuver mentalement. Il se souvenait de sa propre venue ici, son premier jour avec Edelweiss. Il avait maudit le monde entier et chaque mètre carré de cette école. Il avait imaginé tout un complot de bizutage puis sectaire et a bien cru pendant un moment que sa partenaire était de mèche dans cette mascarade. Il avait songé à la fuite ou à l’agression. C’était de la folie. Surtout les cours raciales et autres joyeusetés non-humaines. Si cette personne était arrivée sous peu, il était logique qu’elle soit déboussolée et cherchait une sorte d’échappatoire. Se souvenant de son arrivé, le finlandais passa sa main sur sa nuque où résidait son cristal et se mit à le gratter légèrement, sentant sa peau suivre le mouvement de la pierre incruster en elle. Elle n’avait pas changé de couleur depuis qu’il était ici, bien qu’il n’avait jamais compris pourquoi est-ce qu’elle était aussi blanc que la neige malgré ses nombreux, très nombreux défauts.
_J'ai pas réfléchi... pardon...
Léandre regardait impassiblement l’inconnu(e), tant et si bien qu’il avait une tête à n’en avoir rien à faire. Ceci et son silence pesant n’était pas bon ménage. Pourtant il était attentif, mais ne savait juste pas quoi répondre à cette boule de timidité. Après un instant de silence, Léandre finit par retirer sa main de sa nuque et lever ses fesses de la table. Il était vraiment plus grand que la personne … Mais vraiment plus grand ! l’inconnu(e) devait faire la taille de Bethany, et Bethany était vraiment minuscule, un mètre cinquante, cinquante deux, quelque chose comme ça. Léandre l’avait remarqué lorsque la petite crevette était sortie de sa cachette mais maintenant qu’il y avait moins de distance entre eux, il le voyait encore mieux. Le finlandais eut une rapide pensée pour cet individu et espérait qu’il soit entouré de personnes bienveillantes dans sa classe pour ne pas se faire persécuter avec son gabarit de baguette. Ça ou alors faire une poussée de croissance phénoménale comme 80% des garçons à cet âge là. Si c’était un garçon … ça aussi, il y avait matière à le persécuter avec son apparence. Il ne restait plus qu’à prier pour son intégration, ce qui semblait être correct à première vue.
_D’accord.
La muse regarda encore un moment la crevette en face de lui avant de faire le tour de la table où il s’était assis afin de prendre sa veste. Il savait qu’il aurait du « rassurer » cette personne sur le fait qu’il n’était pas en train de la gronder, mais il se savait aussi assez maladroit pour qu’elle s’enfuie en courant. Il s’était promis de faire des efforts mais c’était moins facile lorsqu’il avait une personne timide et introvertie en face de lui. Ça ne servait à rien de faire de longue tirade si c’était pour la brusquer. Léandre se mit à réfléchir rapidement en enfilant son vêtement. Que pourrait-il dire pour rassurer cette personne et enlever cet air de caliméro sur son visage juvénile ?
Situation amoureuse : Non, on n'est pas ENSEMBLE !
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Sam 15 Fév - 2:54
ft Léandre
25/04/2019
Rêve d'une symphonie
« La bonne musique ne se trompe pas, et va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore. »
Il n'a plus l'air en colère. Enfin, il a toujours l'air froid, mais j'ai un peu moins l'impression qu'il va m'engueuler. C'est déjà ça. Je reste quand même globalement silencieux. En fait, je ne sais pas vraiment quoi dire. Il me fait un peu peur, surtout que je ne sais pas s'il a des pouvoirs dangereux. Si ça se trouve, s'il s'énerve, il peut me faire du mal... C'est quand même super perturbant toutes ces histoires, on peut même pas juste se fier à l'apparence des gens pour essayer de savoir s'ils sont dangereux. Enfin je ne suis pas là pour me faire des ennemis, de toute façon.
- Elijah.
Vu qu'il m'a demandé mon nom, autant faire au plus rapide. Et ça permettra d'enlever l'air interrogateur qu'il y a dans ses yeux à chaque fois qu'il me regarde. Prénom masculin = mec dans la tête de la plupart des gens, ils arrêtent de se poser la question tant que rien d'autre ne la ramène. Si ça peut éviter qu'on me demande si je suis une fille ou même qu'on l'imagine, ça m'arrange.
- Et toi ?
En fait, j'ai un peu envie de m'en aller. De m'enfuir. Maintenant que j'ai pu écouter la musique et que je sais que je n'avais pas vraiment le droit, je n'ose pas vraiment rester là. Et puis il est fâché contre moi, non ? Si ça se trouve il en a marre de voir ma tête dans son club alors qu'elle n'a rien à y faire. Je n'aime pas vraiment contrarier les gens.
- Je peux m'en aller, si tu veux.
Je n'ai pas envie de déranger, mais je préfère demander. Avoir l'air de m'enfuir en courant c'est pas terrible, après tout. Au moins si je demande et qu'il veut vraiment que je parte, il pourra me le dire directement et on aura pas besoin de se regarder dans les yeux en étant hyper mal à l'aise. Je baisse donc un peu la tête en attendant sa réponse, passant une main derrière ma nuque. Je n'ai pas envie de l'admettre, mais il me fait un peu peur. C'est ironique parce que, d'après la voix dans ma tête, c'est moi qui suis censé faire peur aux gens. Mais bon, c'est pas avec mon petit mètre cinquante-cinq que je vais être terrifiant, surtout face à un gars qui me dépasse de deux têtes...
Oui, mieux vaut que je parte.
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