[Event Multimix] Un conte de faits, couloir n°2

Non mais franchement, il avait   vraiment cru  que j’allais pouvoir  le porter ?  Il  était  finalement moins  intelligent que je le pensais et surtout  pas très observateur,  il  était  claire  que  je pouvais pas le  porter et puis,  j’avais pas envie de risquer  ma vie en allant contre l’autre  con  qui   tirais les ficelles par   derrière,  si ma vie  n’avait pas été  en jeu, peut être que j’aurais  tenter  le coup mais là.. Clairement, il  pouvait   se débrouiller  tout seul.   Mon refus de lui apporter de l’aide semblait l’avoir  quelque  peu énervé,  ce con  se mis à  faire des étincelles  partout,  il se brûla lui-même, ce qui avait l’air  assez douloureux.  Je m’en occupe  guère,  je laisse  le piège le prendre avant de  continuer mon chemin.  Je sentais le stress  monter  car, à l'heure  ou j’allais me retrouver  tout  seul approché et j’avais pas du tout envie d’être à  ce moment là.  Mon   dernier  compagnon de route  me tend  un  objet, visiblement un casque anti-bruit.  Quel ironie,  quelqu’un comme moi  avec le pouvoir  du silence, obligé  de mettre un casque anti-bruit, c’est comme-si le destin se foutait de ma gueule.   C’est plutôt  docilement que je mis le casque  sur la tête. J’eu  tout de suite  l’impression d’être dans une bulle,  j’entendais  strictement plus rien, je voyais que le  garçon  fabriquer   quelque chose mais impossible de savoir quoi.  Je  restais là, à  le regarder, attendant avec  angoisse  le moment ou le piège allait se refermer  sur lui.  Je croisa  les bras, pour une fois, j’aurais aimé avoir le pouvoir d’arrêter le temps. Je ne l’avouerais  clairement pas mais j’étais mort  de peur.  J’aurais vraiment tout  donné pour   ne pas être  venue ici.. même mes  figurines super rares. Malheureusement pour moi, j’étais dedans jusqu’au  cou et impossible de faire marche  arrière.  Pour me donner du courage,  je pensa à mon personnage de jeu  favori, me disant que lui, il n’aurait pas peur, il affronterait  la situation  avec brio, sans peur.  Je me chuchota aussi  quelques paroles d’encouragement, de toute  manière j’allais m’en sortir n’est ce pas ? Je souffla  fortement,  moi  qui avait  depuis le début, j’étais  devenue pâle, clairement, mon  assurance  n’était  qu'apparence.

et merde

J’avais l’impression qu’il avait  fini… C’était  bien trop rapide à  mon goût.

Je me rendis compte  que  c’était  finit quand je  vis des éclats  de verre par terre,  c’est à  ce moment là  que je vis mon dernier  partenaire  disparaître… bloqué  lui aussi dans le piège. J’étais maintenant  seul et j’en menais  clairement pas large, si j'avais  pu paraître me foutre de tout ce qui se passait  autour de moi,  maintenant, je ne faisais pas mon malin.  Je   repris mon chemin,   avec nettement moins d’enthousiasme.  Je finis  néanmoins par atteindre un nouveau mur,  avec le dernier  piége.. fais  pour moi.


Bon aller Protée c’est pas le moment d’avoir peur.. Tu as  vécu ce  genre de choses    en jeu des milliers  de fois, ça ne dois pas être  bien compliquer.

Arrêter  devant ce  fameux mur, je fis un geste qui en aurait  surpris  plus d’un  si je ne m’étais pas retrouver seul :  je commençais à  me déshabiller.  Le geste  pouvait paraitre étonnant et saugrenu mais,  il y avait  une raison. Je savais tout simplement que j’allais de toute maniére  finir  ainsi,  c’était comme  lorsque  je reprennais ma forme original,  mes  vêtement qui était  réelle  devenais  trop   grand  et je  me retrouvais "prisonnier"  de ces derniers… C’était très désagréable. J’avais donc  pris  la décision de les  enlever et de les plier correctement avant de me  transformer.  J'espérais avoir une petite chance de les retrouver après cet événement,  enfin si toutefois j’étais en vie.   Je posa  donc  mes vêtements  plier et  bien rangés dans un petit coin.  Je pose  aussi  mes lunettes.  C’est après un petit  moment  de  floue que j'ai pris  une apparence animale, celle du  lynx que j’étais maintenant.  J’étais finalement pas trop  mécontent qu’on me vois dans cette forme un peu ridicule.  J’étais maintenant un  lynx boréal,  le monde et surtout mon épreuve  me semblait  encore  plus impressionnant maintenant que j’étais plus petit.   Je m’aprocha  du bord  afin de  bien  étudier  le parcours qui se présentait  devant moi, enfin devant, j’avais plutôt  envie  de dire: en dessous.  

Le parcours  me semblait  beaucoup plus compliqué que ce que les autres avaient à  faire. Certains  n’avait  eu qu’un papier  a cramer ou un pique  à  mettre   dans un mur  et moi, j’avais  carrément un parcours d’obstacle.  Je soupira me demandant  pourquoi avait il  fallut que je sois  geek et  que je sois plutôt mauvais en sport.   IL était en tout cas  temps que je m’élance.  Je  souffla  pour me donner du courage, je me préparai en position puis je sauta,   mon cœur  ratant sûrement un  battement ou deux… Dans ma tête, il  était claire que j’allais mourir. C’était peut être la dernière chose que je verrais.