Bon, voyons voir ce que cette journée te réservais, à part la confirmation que tu restes la personne la plus influente et populaire de cet établissement. Tu n'as pas mis si longtemps que ça à être la plus populaire de ta classe, en même temps, tu es si parfaite, si incroyable. Aux yeux des autres, tu as absolument tout fait, tout réussi, et tu faisais tout pour le leur rappeler. En même temps, quand tu les regardes, tu te dis que le simple fait de sortir de leur chambre et ne pas pleurer en se regardant dans un miroir est déjà un exploit. Chaque fois que tu observais ces êtres inférieurs qui te servaient de camarades, ça te donnait la nausée. Non mais sérieux, tous en train de te jalouser ou qui ont envie de te côtoyer, mais quels échecs. Mais dans ton immense bonté, tu ne pouvais que les comprendre, ils se sont que des mauvaises herbes face un soleil de perfection, et tu sais parfaitement en tirer profit. Néanmoins, tu en voulais plus, toujours plus. Tu voulais que tout le monde te reconnaisse, pas seulement ta classe, mais tout S'indarë. Et pour étendre ton influence, tu avais une idée bien précise : Trouver la personne la plus populaire d'une autre classe, l'humilier, la faire passer pour le déchet qu'elle est, vendre tes mérites, et attendre que le bouche à oreille fasse effet.
Pour le moment, la fin des cours sonna, et tu devais encore jouer le rôle de la fille gentille, serviable et généreuse devant tout le monde. Ça te répugnait tellement, mais être ainsi marchait mieux pour s'attirer les bonnes faveurs de ces raclures, il suffit de voir Rosa, enfin, suffisait, vu qu'elle pourrit désormais avec les vers qui lui ressemblent. Sortant de la salle, tu te déplaçais, avec toujours autant de grâce, quand tu vis une autre fille, de troisième année, qui ne t'était pas inconnue. Oui, elle est tout le temps avec des gens, c'est le genre de filles populaires que tu devais rabaisser pour étendre ton influence. Passant à côté d'elle, tu passas ta main dans tes cheveux, avec suffisamment de force pour les faire bouger sur le côté, frôlant ta cible. Prenant un semblant de mine désolée, tu te retournas vers elle, avec un sourire chaleureux qui faisait craquer pas mal de personnes.
-Oh excuse moi! Je ne t'ai pas blessée au moins? Ça serait dommage.
Tu lui parlais avec une ironie à peine présente, mais elle avait assez fait parler d'elle pour que tu t'y intéresse de plus près. Tu pourrais tout simplement user de ton pouvoir pour la faire oublier de tous, mais ça ne serait pas amusant. Tu veux avant tout jouer avec elle et la mettre plus bas que terre avant de le faire et ainsi, t'assurer une domination totale sur sa piètre personne.
Dernière édition par Wendy Rivas le Ven 8 Mai - 16:38, édité 1 fois
Jordan Nash
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Jordan Nash
Jordan Nash
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 187
Inscription le : 24/01/2019
Né(e) le : 01/04/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m69 / Inconnu
Nationalité : Américaine
Situation amoureuse : En semi-couple avec Wendy
Couleur(s) de parole : #00ccff
Péché(s) :
Orgueil
Avarice
Ven 3 Avr - 0:14
S'Indarë est trop petit pour deux reines
Wendy Rivas
S'il y a bien une chose que j'ai compris en étant à S'Indarë, c'est que devenir populaire est très simple. Que ce soit en bien ou en mal, il suffit de peu pour obtenir du succès. Dans mon cas, j'ai droit aux deux versions. La plus grosse partie de ma popularité est due au fait que j'ai un mauvais caractère et que je suis difficile à approcher. Mais je suis tout de même parvenue à me faire des amis. Enfin des pseudo amis. Eux pensent que c'est réciproque, moi j'ai juste à jouer la comédie. J'ai aussi appris ça en venant dans cette institution. Il suffit de sourire, d'être aimable de temps en temps, serviable aussi – bref d'être moi-même dans mon cas – et le tour est joué. Même pas besoin d'être réellement leur amie. Le simple fait qu'ils y croient, c'est suffisant.
Après mes cours, j'ai pris un peu – beaucoup – de temps pour entretenir cette popularité si facilement acquise. Bon elle ne m'a pas permise d'endosser le rôle de présidente des élèves mais ça, ce n'est que partie remise. Ils ont préféré garder une personne qui a déjà eu ce rôle plutôt que de faire confiance à quelqu'un qui ne l'a jamais été. En soi, je peux comprendre. Même si je n'aime pas l'admettre, Krystal avait fait du bon boulot. C'est normal qu'ils aient eu confiance en elle. Mais ça me fait quand même chier !
Pendant que j'écoute les niaiseries de mes pseudos amis, je me ramasse des cheveux dans la gueule. La coupable ? Une idiote qui pue l'hypocrisie à plein nez. Une odeur nauséabonde dont je m'en passerais bien même si techniquement, je sens la même chose face à certaines personnes. Son sarcasme n'est pourtant que très peu présent dans le ton de sa voix.
- Ce ne sont pas quelques cheveux qui vont me blesser. Veille juste à apprendre à les jeter dans le sens opposé de ma figure la prochaine fois.
Faux sourire amical et un ton de voix qui trahit sans mal ce que je pense réellement de cette situation. Pourquoi ferais-je l'effort d'être gentille avec elle ? Je ne suis pas connue pour bien réagir aux petites piques mesquines ou aux actions qui me déplaisent. Peu importe qui se trouve en face de moi. Je crois d'ailleurs que cette fille est vite monté en popularité parmi les dernières années. Krystal a du souci à se faire.
- À moins que t'estimes inutile d'apprendre ce genre de chose alors qu'un petit cours ne te ferait clairement pas de mal. Si tu veux je te donne ce cours.
Trop de bonté en moi. Vraiment. Lui donner un cours juste pour éviter de me reprendre ses cheveux dans la tronche... C'est presque un honneur que je lui fais. J'espère qu'elle en est consciente.
C'est qu'elle parle, cette chose! Cette pseudo reine avait tenté de faire la dure avec moi, en disant que ce n'était pas quelques cheveux qui allaient lui faire du mal et que je devais faire attention la prochaine fois. C'est plutôt elle qui devrait faire attention quand elle s'adresse à moi. Comme si elle et moi, on était pareilles, quel culot. Le summum de l'audace ou plutôt de l'insouciance fut atteint quand elle me proposa des cours pour bien remettre mes cheveux. Si j'avais été une fille de la populace, peut-être que j'aurais rigolé à gorge déployée, mais je restais dans la retenue, passant pour quelqu'un de plus sage et disciplinée qu'elle.
-C'est bien gentil de ta part... euh... excuses moi, je ne sais pas comment tu t'appelles. Mais t'as sûrement entendu parlé de moi, je m'appelle Wendy Rivas. Mettre mes cheveux en place ne nécessitent pas de cours particuliers, mais promis, je noterai ta présence la prochaine fois.
Oui, pour ne pas la rater. Je n'ai fait qu'effleurer son visage, mais je viserais mieux cette pimbêche. En attendant, il fallait que je fasse semblant de sociabiliser avec elle, tout en me mettant sur un piédestal, car il faut bien que je lui montre l'évidence de ma supériorité envers elle. Affichant un léger sourire, je continuais à parler à cette chanteuse du dimanche. Oui, faire croire que je ne la connaissais pas faisait parti de mon plan pour l'énerver, car j'aime pousser les gens à bout pour observer leurs faiblesses. Il ne reste plus qu'à continuer la conversation, tandis que les élèves passaient et nous regardaient. Ah, encore des crétins qui admirent leur reine, je les comprends.
-En tout cas, je n'ai pas besoin de tes cours, en revanche, je peux t'aider à te donner de la visibilité, ça serait dommage que cet incident se reproduise avec d'autres.
Ma voix était un peu plus sarcastique et moqueuse, mais elle l'avait cherché. Cette situation m'amusait, et j'étais impatient de voir comment cette fausse starlette allait se défendre. Comme dernière réponse, je repassais ma main dans mes cheveux, en manquant de peu de la toucher, juste pour la provoquer. Si avec ça, elle n'avait pas compris que je n'étais pas là pour me laisser marcher dessus, contrairement à elle qui devait faire face à la reine de S'indarë.
Cette fille – si tant est que c'en est une – me sort par les yeux. Je ne peux pas la supporter. Comme si me prendre ses cheveux dans la tronche ne suffisait pas, cette connasse débite des excuses qui schlinguent le faux. Elle se moque de moi. Et le pire c'est que ces abrutis qui nous entourent et nous servent de camarades de classe, ils ne voient que dalle ! Ils sont beaucoup trop aveugles. Ils ont tellement de merde devant les yeux qu'ils ne voient même pas quand on se joue d'eux. D'un côté c'est pratique parce que je peux leur faire croire n'importe quoi. D'un autre côté, c'est chiant parce que ça veut dire que l'autre cruche peut en faire de même. Et là en l'occurrence, ils croient qu'elle est désolée de son geste. Bande de crétins...
Je prends néanmoins sur moi pour répondre aussi hypocritement qu'elle. J'ai tellement envie de l'envoyer chier directement mais si je le fais, je risque de perdre mes serviteurs. J'ai déjà eu du mal à les avoir – je plaide coupable pour mon sale caractère – alors je dois faire en sorte de les garder. Ca me fait juste mal à l'égo. Elle me le paiera. Enfin il ne faut pas trop rêver non plus. Même si mon égo en prend un coup pendant mes efforts hypocrites, je ne me gêne pas pour autant pour laisser transparaître ce que je pense réellement d'elle. Les autres sont peut-être trop cons pour lire entre les lignes mais je suis sûre que cette stupide chose sur pattes y parviendra.
- Jordan Nash. Retiens bien ce nom, tu vas l'entendre souvent.
Dans ses rêves, ses cauchemars mais surtout dans la réalité. Que ce soit en bien ou en mal, les gens parlent de moi. Et ce sera encore plus le cas lorsque j'aurai pu débuter ma carrière de chanteuse.
- Wendy Rivas, tu dis ? Hum... Jamais entendu parler.
Si. J'en ai entendu parler. Trop à mon goût mais pas assez pour que ça me fasse peur. Au contraire. Ca me motive d'autant plus à monter ma côte de popularité par tous les moyens. Plus je serai reconnue, plus je lui ferai de l'ombre. Elle finira tôt ou tard dans les oubliettes alors que moi je serai au sommet. Il va juste falloir que je mette les bouchées doubles pour lui rabattre son caquet le plus rapidement possible et à jamais. Je vais devoir lui apprendre à arrêter de me narguer avec sa chevelure. Ou alors je lui coupe les cheveux. Ouais. C'est une bonne idée ça. En plus ça la ferait rager. Elle a l'air tellement fière de la longueur de ses tifs.
- Merci mais...non merci. Je suis déjà bien assez visible et je le serai encore plus bientôt. Sauf peut-être pour les aveugles comme toi. Dans ton cas, on ne peut sûrement plus rien faire pour ta cécité. C'est dommage parce que tu ne pourras pas me voir quand je serai au summum de ma gloire.
Quelques élèves passent encore autour de nous en jetant des regards. Ils ne doivent pas comprendre pourquoi on se lance des piques mesquines alors que nos tons ne sont pas ouvertement hostiles. C'est ça, continuez de ne rien voir bande d'idiots. De toute façon mes remarques ne concernent que la garce de service. Les autres ne sont que de pieux serviteurs, des cobayes, des jouets.
Les gens qui passaient autour de nous nous regardaient. Ils ne comprenaient rien à la situation, c'était si amusant de voir des gens aussi stupides pour croire à une simple conversation. Ce qui se passait en vérité était un véritable conflit, une bataille de l'esprit entre moi et cette pseudo starlette. Sérieusement, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que nous sommes deux femmes ou plutôt, une femme aussi ravissante que parfaite, et le truc de 3ème année qui tentait de se mettre à mon niveau. Oui, je sais, je lui faisais déjà trop d'honneur à maintenir une conversation dépassant la minute avec elle, mais il fallait que je sois prête à tout pour montrer que je suis la meilleure, et ce, dans tout les domaines. Elle faisait genre de ne pas me connaître, c'est mignon, je vois ça comme de la rancœur car je ne l'ai pas reconnue. La pauvre petite chose, allez, je vais daigner lui répondre avec le sourire.
-Oh, ce n'est pas grave, tu dois être nouvelle, c'est pour ça que tu n'as pas entendue parler de moi. Je ne t'en veux pas.
Ou vivre dans une grotte, au choix. La pauvre, si elle pensait que j'allais retenir son nom, ne serait-ce qu'un jour, elle se mettait le doigt dans l’œil. Tout aurait pu s'arrêter là, elle aurait pu préserver sa réputation quelques jours de plus et avoir un semblant d'influence, mais elle a commencé à vouloir se mesurer à moi. Jordan avait fait la sa première erreur : Jouer sur mon terrain. Souriant mielleusement, je posais une main sur ma joue, mimant une expression d'étonnement.
-Oh, mais quel langage. Tu m'étonnes qu'on te remarque avec un langage aussi disgracieux que toi. En terme de vision, tout va bien, avec ma race, j'ai de meilleurs sens, surtout au niveau de l'odorat. Et toi, tu sens la jalousie et l'envie. Si tu veux embrasser la gloire et la réussite, commence par mes pieds.
Sur ce, je remettais de nouveau mes cheveux en place, avec un sourire narquois. Si elle voulait jouer, alors elle risquait de se casser les dents, mais ce n'est pas grave, elle n'est pas la première à vouloir se mesurer à moi dans une bataille perdue d'avance. Remettant mes cheveux en place, je continuais.
-Maintenant, si tu veux bien m'excuser machin, j'ai d'autres choses à faire, genre, ne pas perdre de QI en déblatérant avec toi. Allez, ciao.
Je ne comptais pas partir tout de suite, juste l'énerver encore plus pour qu'elle craque et commette un acte qui ternira sa réputation. Tout les moyens sont bons pour avoir raison et gagner en popularité, même les plus irrespectueux, tant que mon honneur est sauf.
J'ai envie de la gifler. Oui, déjà. Ma patience a des limites et malheureusement celles-ci ne sont pas très hautes. Plus elle ouvre sa grande gueule de pseudo reine, plus mon envie de gifler grandit. Comment peut-être aussi casse-couilles avec aussi peu de phrases ? Sérieusement cette fille me casse les pieds et me fascine à la fois. Les personnes qui sont chiantes après seulement une ou deux phrases sont rares. Habituellement c'est après quelques paroles éparpillées dans une discussion. Elle, c'est le niveau au-dessus. Quelques paroles à toutes ses phrases. Elle me pompe l'air à chaque fois qu'elle ouvre sa bouche.
Nouvelle ? Moi ? Ca fait quand même un an et deux mois que je suis là ! Remarque, je suis sûre qu'en fait elle a entendu parler de moi. Elle fait juste pareil que moi, elle nie ce fait. Et puis cette idiote croit pouvoir me donner de la visibilité. Quelle cruche. Je suis déjà bien assez voyante, c'est elle qui ne voit que dalle. Sauf peut-être ce qu'elle a « envie » de voir. J'en conclus donc que les déchets et ses rivaux font partie de ce qu'elle ne verra jamais.
Je suis très loin d'être un déchet contrairement à ce qu'elle pense, je suis une rivale. Elle me sous-estime en croyant que je ne serai jamais à sa hauteur ? Parfait. Je vais pouvoir lui montrer que je suis bien plus dangereuse qu'elle ne le croit. Elle me donne une occasion en or. Peu m'importe que ça prenne quelques heures ou plusieurs mois. Elle va découvrir à quel point je peux lui mener la vie dure. Elle va souvent me voir dans ses pires cauchemars aussi.
- De la jalousie et de l'envie ? Tu parles de toi à la seconde personne alors ? Intéressant. Quant à embrasser tes pieds, réitère ta demande auprès de l'un de ces abrutis près à boire tes paroles mensongères. Pas à quelqu'un comme moi qui vaut bien mieux que ta pathétique petite existence.
Elle m'énerve avec ses cheveux !!! Je vous jure que si un con passe par-là avec des ciseaux, je les embarque et je coupe les tifs de cette idiote ! Alors qu'elle se met sur le départ, je sors un stylo de mes affaires et le secoue dans sa direction, tachant d'encre ses habits. Je fais ensuite une fausse mine désolée avec le ton qui va avec, posant une main sur ma bouche pour accentuer un peu mon air honteux.
- Oups, quelle maladroite ! J'ai taché tes vêtements avec de l'encre. Olàlà je suis vraiment navrée. Mon stylo fait trop souvent des siennes, il faudrait peut-être que je le change. J'espère que tu n'avais pas prévu de sortir avec cette tenue. Tu vas devoir te changer, quel dommage.
Ou pas. Comme si j'allais vraiment être désolée de lui avoir giclé de l'encre sur elle. De toute façon, un tour à la machine et ça sera réglé. Enfin si elle le met assez vite sinon c'est foutu. Devrais-je le lui dire ? Hum...non. Qu'elle se démerde. Cette pisseuse a tellement l'air attirée par la mode et tous les trucs ennuyeux qu'elle doit sûrement déjà savoir les risques encourus pour ses habits. La pimbêche va devoir bien retenir sa leçon. Sa pseudo royauté va bientôt être ébranlée et elle tombera de son piédestal. Ca lui fera mal et moi j'en jubile d'avance.
Codage par Libella sur Graphiorum
Dernière édition par Jordan Nash le Lun 27 Avr - 2:59, édité 2 fois
Allez, énerves toi, montres aux autre à quel point tu es une odieuse personne, Jojo. Il va falloir que je fasse attention à elle, la plupart des gens se seraient excusées ou alors, aurait voulu me faire de la lèche. Cette guenon me tenait tête et je n'aimais pas ça, il va falloir que je me débarrasse d'elle et vite. Je n'avais pas envie de lui consacrer trop de temps, alors j'avais décidé d'abréger cette conversation et partir le plus vite possible. Enfin, si elle n'avait rien dit, je serais sûrement partie, mais là, elle continuait à me provoquer avec ses phrases qui étaient inspirées des miennes. Soupirant, je la regardais d'un air hautain.
-Sérieusement, c'est tout ce que tu as comme argument? Tu n'as pas la répartie nécessaire pour me tenir tête, ma petite.
Ça aurait pu s'arrêter là, j'aurais pu partir et elle aurait pu s'en sortir relativement bien, mais elle en a rajouté une couche, en secouant son stylo à encre sur moi, tâchant mes vêtements. J'étais furieuse, et elle n'allait clairement pas s'en sortir indemne. J'aurais pu céder à la violence et lui donner une gifle, mais non, je vais me contenter de rester calme et de rire à sa futile provocation. Ma pauvre cocote, tu ne sais pas dans quoi tu viens de t'engager. Tu voulais la guerre, tu allais l'avoir, mais crois moi, je vais faire de ta vie un enfer.
-Ne t'en fais pas, le ridicule ne tue pas; sinon, tu serais déjà morte. Et quelle maladresse en effet, c'est à croire que tu l'ais fait exprès.
Je sortis ma trousse de maquillage pour trouver mon mascara, et d'un seul coup, j'en passais un coup rapide sur son visage, de son visage jusqu'à ses cheveux. Je pris alors une fausse mine désolée. Je lui rendais coup pour coup, mais j'aurais simplement pu partir en utilisant mon pouvoir sur elle, mais cela ne lavera pas mon honneur, ni mes vêtements.
-Oh non, pardon, je suis si maladroite aussi! Au moins, tu as du mascara de qualité si tu veux te refaire une beauté. N'empêche, tu es déjà plus présentable ainsi, tu vas faire un tabac dans les cirques de la ville.
Pour commencer, je la faisais tourner au ridicule, mais j'étais encore très soft avec elle. Quand je veux me venger, je peux faire pire, bien pire, mais pour l'instant, elle n'était pas une digne rivale. La seule rivale que j'ai eu, elle est morte. Je riais à nouveau, au fur et à mesure où de plus en plus de personnes nous regardaient. Allez-y, venez, regardez cette pseudo reine qui veut jouer dans la cour des grands face à moi, et inclinez vous devant cette présence royale que je représentais. L'autre ratée allait sans doute pleurer ou rentrer en courant chez elle. Et si elle voulait me frapper, je n'aurais qu'à jouer le jeu et me faire passer pour une victime, et tout le monde prendra Jordan pour une horrible personne. Peut-être qu'elle utilisera ses neurones, la prochaine fois qu'elle s'attaquera à moi.
Elle croit vraiment que je suis jalouse d'elle ? HAHA ! C'est la merde qui se fout du balai ! Comment pourrais envier une...chose pareille ? C'est elle la conne jalouse et envieuse. Elle espère même que je vais lui baiser les pieds. Elle se prend pour Cléopâtre maintenant. Je ne suis pas assez désespérée pour m'abaisser à un truc pareil. Elle n'a qu'à demander à ces pauvres idiots qui sont déjà à ses pieds et qui boivent chacun de ses mensonges.
- Je n'ai surtout pas envie d'avoir une meilleure répartie face à toi. Tu n'en vaux pas la peine.
Je ne vois pas pourquoi je me creuserais les méninges pour elle. Ici ce n'est pas un combat de qui aura la meilleure répartie mais seulement de savoir qui est mieux que l'autre. Et c'est moi la meilleure contrairement à ce qu'elle croit. Elle s'apprête finalement à se tirer mais je refuse d'en rester là. Alors j'utilise mon stylo pour lui jeter – innocemment bien sûr – de l'encre sur les vêtements. Elle garde la face mais je sens bien qu'au fond, elle s'énerve enfin.
Il vaut mieux que je ferme ma gueule concernant le fait d'être ridicule. Oui je l'ai déjà été, je l'admets. Tout le monde est ridicule au moins une fois dans sa vie, que ce soit durant son enfance, son adolescence ou à l'âge adulte. Je n'ai donc aucune raison de nier le fait que parfois je le suis encore.
- Tu ressens le besoin de te remaquiller ? Ca ne fera aucune différence, ma pauvre. T'es déjà à un stade désespéré.
C'est ce que je pensais quand elle fouillait dans sa trousse de maquillage. Je m'y attendais pourtant au fait qu'elle me rendrait le coup du stylo. Je n'aurais cependant pas cru que ce serait à coup de mascara. Beurk. Je déteste ce truc. Encore plus lorsqu'il se trouve sur mon visage. Je passe ma main sur la partie salie pour enlever un maximum de cette cochonnerie. Ca, elle peut être sûre qu'elle me le paierai. Que ce soit maintenant ou plus tard, elle en subira les conséquences.
Le monde s'agglutine encore autour de nous alors que cette pisseuse se marre. Certains sont de ces idiots qui m'admirent, d'autres savent très bien que je risque grandement de frapper mon adversaire. Je ne suis pas connue pour être la plus gentille, tout le monde le sait. Ca n'étonnera donc personne si je m'en prends physiquement à l'autre cruche sur pattes. Ca ne changera rien à ma réputation. Je serai encore aimée par certains et toujours détestée par d'autres. Ce n'est pas comme si ça changeait un truc à ma vie. Ah si ! Ca change juste que contrairement à mon arrivée, des crétins m'apprécient alors qu'avant j'étais plutôt détestée par le trois quart de l'établissement.
- Garde ta merde pour toi, je n'en ai pas besoin. Contrairement à toi, je suis belle au naturel, je n'ai pas besoin de ces...artifices.
Le regard dédaigneux, je pointe du doigt son truc de mascara ainsi que sa trousse de maquillage tout en terminant ma phrase. J'utilise finalement la même technique qu'elle pour la faire chier. Enfin la même....moi je l'améliore. Je passe ma main dans mes cheveux et les jette contre sa tronche en me préparant à partir. Cependant je ne fais pas que cela. Ce ne serait pas drôle sinon. En partant, je lui écrase volontairement et fortement le pied. Je m'éloigne un peu d'elle et la regarde.
- Oups désolée, je n'avais pas vu ton pied. Il faudra penser à le rendre plus visible la prochaine fois. Par exemple en mettant des trucs fluo, clignotants ou je ne sais quoi dans ce style. Ca m'évitera de te remarcher dessus et de salir mes semelles.
L'excuse qu'elle avait sorti était des plus pitoyables, à un tel point que j'ai commencé à rire en ne mettant que le bout de mes doigts sur mes lèvres. Qu'elle était drôle celle là, elle aura au moins le mérite de finir dans un cirque pour faire des blagues. Je reprenais mon sérieux, lui répondant entre deux rires.
-Préviens moi quand tu fais des blagues aussi drôles, c'est encore plus amusant que de t'imaginer au dessus moi. Dit plutôt que tu n'as aucun argument plutôt que de te cacher derrière des excuses. Ridicule, totalement ridicule.
L'autre, elle pensait que j'allais me remaquiller. Devant elle? Et puis quoi encore! Si quelqu'un se remaquille pendant la journée, c'est qu'il ne prend que du matériel bas de gamme ou alors, ne sait pas bien doser son maquillage. Moi, c'était fin, élégant, dosé à la perfection, c'était même mieux que la perfection, c'était... wendiesque, en référence à la personne la plus parfaite n'ayant jamais existé : moi. Je lui avais volontairement mis du mascara dans les cheveux, et honnêtement, vu le résultat que ça donne je pourrais faire styliste. J'avais un don pour embellir les gens de ma simple présence, c'est effarant. J'étais vraiment généreuse à lui offrir un relooking alors qu'elle m'avait parlé de manière peu sympathique, mais ce n'est pas grave, je lui ai montré ma supériorité. J'étais tellement devenu un modèle pour elle, que la petite Jordan copia mon style en se remettant ses cheveux en place et me les collant à sa figure, sauf que la contrefaçon ne battra jamais l'originale.
Cependant, cette petite peste ne s'arrêta pas là et m'écrasa le pied, devant tout le monde. Grimaçant, je lâchais malgré moi un petit cri de douleur. Saleté, ça, tu vas me le payer, et très cher! Et son petit discours n'était même pas crédible, elle l'avait fait exprès. Furieuse, je commençais à marcher avant de me jeter sur elle, feignant une chute. Me retrouvant au dessus d'elle, je lui écrasais les bras, appuyant fermement pour tenter de me redresser. Encore une fois je faisais mine d'être désolée.
-Oh, pardon, que je suis maladroite. J'ai vraiment du mal à te distinguer. J'espère que je ne t'ai pas fait mal, si? Va falloir y remédier alors.
Lentement, je plantais mes ongles dans ses bras, affichant un sourire presque sadique, tout en me relevant. Une fois debout, je la regardais, avec un air hautain. Qu'est ce que tu allais faire désormais, maintenant que je l'avais poussée au sol? Elle allait se battre contre moi? Me gifler? Continuer dans la mesquinerie qu'elle ne maîtrisait pas peut-être? Elle ne savait pas être subtile, la seule manière pour elle de se faire comprendre, c'était d'agir comme la sauvageonne qu'elle était.
-Réfléchis bien avant d'agir. Tu pourrais vraiment le regretter. Au moins, c'est bien, tu es déjà à genoux pour ta reine. Restes dans cette position et peut-être que je pardonnerai tes maladresses.
Si elle voulait en venir aux mains devant tout le monde, qu'elle le fasse, mais ma race me rendait plus agile et plus fourbe que la moyenne. Il y aura un règlement de compte dans les couloirs, et peut-être même qu'on se fera coller, mais juste pour avoir la satisfaction de la voir collée et de l'embêter pendant son heure de colle, je souhaite que cela lui arrive.
Elle se marre. Encore. Elle se fout toujours de ma gueule. Cette pimbêche pète plus haut que son cul et elle ne perd aucune occasion pour me narguer. Je vais vraiment finir par lui coller une tarte bien méritée dans la figure. Rien à foutre d'être ridicule à ses yeux. Son avis ne compte pas. Elle n'est qu'un insecte insignifiant que je me ferai un plaisir d'écraser, d'éradiquer de mon monde.
Lorsque cette cruche sort son nécessaire de maquillage, j'ai d'abord cru qu'elle comptait se refaire une beauté. Enfin... Si tant est qu'il y a quelque chose à faire pour son cas. Mais non, elle a préféré vider sa merde sur mon visage. Elle a osé m'enlaidir avec son mascara à la con. En plus cette garce en a aussi mis dans mes cheveux. C'est immonde. Elle va me le payer et bien plus tôt qu'elle ne le croit. D'abord en lui jetant mes cheveux salis dans la tronche puis en lui écrasant violemment le pied. Prends ça connasse !
Quelle plaisir de voir cette grimace sur son visage et d'entendre ce petit cri de douleur. Je vais pouvoir me contenter de ça. C'est bien. Je la nargue alors encore un peu, m'apprêtant à partir. Je me suis assez amusée – ou plutôt énervée – pour aujourd'hui. Elle m'ennuie.
Et elle m'emmerde sérieusement à revenir à la charge. Putain mais abandonne et casse-toi ! Elle ne sait vraiment pas laisser tomber, cette casse-pied ! La garce se jette sur moi et me fait tomber au sol. Puis elle m'écrase les bras, sans doute pour m'empêcher de lui coller mon poing dans la figure et surtout pour me faire mal. Elle est tombée par accident, mon cul oui ! Elle l'a fait exprès la grognasse et en plus elle en rajoute une couche en me plantant les ongles dans les bras. Une grimace s'affiche sur mon visage en sentant la douleur et aussi parce que je ne supporte pas qu'elle me touche.
- Dégage de là, pétasse !
Dès qu'elle se relève enfin, j'en fais de même. D'abord à genoux le temps d'observer mes bras. J'espère que ça ne va pas laisser de marque. Pour le moment oui, c'est rouge mais c'est normal. Il faut juste que ça disparaisse rapidement.
- Tu peux toujours crever pour que je t'obéisse...
Je n'obéis qu'à moi-même et parfois à ma soeur. Je me redresse doucement, hésitant sur ce que je peux faire. Plein d'idées mais elles ne sont pas toutes réalisables. Ou du moins, pas ici. Tant pis. Je vais y aller à l'ancienne. Hors de question que je laisse passer cet affront sans réagir. Et puisque je sais que les insultes auront autant d'effet sur elle qu'un simple patpat sur la tête, autant utiliser la méthode plus radicale. De toute façon, ma réputation est déjà mauvaise de base. Même si je parviens à avoir des larbins, si je me mets à dos toute l'institution ce n'est pas vraiment un problème. Un peu plus ou un peu moins, je ne suis plus à ça de près.
- Tu crois peut-être que tes menaces vont m'effrayer ? Ce genre de paroles fait partie de ce que j'entends régulièrement.
D'un coup, ma main vient violemment se coller contre la joue de l'emmerdeuse de service. Et parce qu'une simple claque au visage ne me suffit pas, j'en profite pour griffer la joue de ma victime au passage. Trop prise par surprise ou simple coup de chance, je m'en fiche. J'ai atteint ma cible et j'en suis contente même si je sais qu'elle n'en restera pas là. Je n'ai pas envie qu'elle en reste là. Quitte à être collée, je veux l'entraîner dans cet enfer. Remarque même si elle ne fait rien en retour, elle sera sûrement punie. Il y a trop de témoins qui peuvent confirmer qu'elle m'a aussi attaquée.
- Celle-là tu l'as méritée ! Apprends à rester à ta vraie place. Tu n'es qu'un cafard sur ma route et qui n'a déjà eu que trop d'attention de ma part.
Mais elle allait rester à sa place oui? J'en avais déjà marre d'elle! Toujours à se relever et à vouloir me tenir tête, elle ne pouvait pas tout simplement avouer ma supériorité et se barrer, comme tout le monde? Mais non, visiblement, il en fallait toujours plus! Elle s'était relevée, non sans me traiter de pétasse. Bah bravo, de mieux en mieux, encore un peu et elle allait m'insulter de tout les noms. Je sentais qu'elle était à bout et qu'elle allait me gifler. J'avais regardé ailleurs durant quelques instants, et elle en profita pour marquer ma joue de ses doigts, tout en me disant de rester à ma place. Enragée, je commençais moi aussi à lancer des insultes.
-Le lion ne s'associe pas avec le cafard. Je vais te montrer qui est le cafard ici, connasse!
Cette fois ci, c'était de trop, surtout qu'elle avait commencé les hostilités. Folle de rage, je me jetais de nouveau sur elle, mais sans la faire tomber, lui donnant une claque à mon tour et commençant à lui tirer les cheveux. J'avais un peu de mon mascara sur mes doigts, mais je m'en fichais, elle allait bouffer ses cheveux, cette conne. Bordel, j'étais hors de moi, et maintenant qu'elle avait commencé à se battre, je n'allais pas me laisser faire. Je serrais les dents, me défendant du mieux que je pouvais.
-Je vais te crever! Je vais te crever comme l'autre!
Tout le monde nous regardait, c'était devenu un véritable spectacle. En même temps, voir une fille moyenne se battre contre véritable déesse, c'était inédit, et surprenant que cette pimbêche soit encore debout. Malheureusement, sa raclée attendra, car les surveillants intervinrent rapidement pour nous séparer. On ne pouvait plus m'arrêter, maintenant, je voulais lui faire la peau, et l'humilier jusqu'à ce qu'elle n'en puisse plus. Cette Jordan s'était faite une ennemie de choix, et jamais, elle n'aura un instant de répit.
-Laissez moi, j'ai pas fini de lui régler son compte!
J'avais sans doute pris pas mal de coups durant cette bagarre, mais avec l'adrénaline, je n'avais pas senti grand chose. J'avais sans doute perdu quelques mèches de cheveux, ainsi que choppé quelques bleu, mais la colère en moi était trop forte, trop excessive. Les surveillants s'adressèrent alors à nous, donnant leur sentance.
-Au bureau toutes les deux, vous allez devoir vous expliquer sur votre comportement.
Je tentais de me calmer, c'était très rare que je perde ainsi mon sang-froid, mais elle m'énervait, elle me horripilait. Cette Jojo, elle allait vite apprendre qu'il ne fallait jamais me mettre dans cet état. Chaque jour, je vais faire de sa vie un enfer, jusqu'à ce qu'elle baise le sol, cire mes chaussures et qu'elle implore mon pardon. En plus, cette petite conne a ruiné mon look. Quelle image j'allais donner aux autres si j'avais l'air d'une clocharde. Les gens allaient croire que j'étais comme eux, alors que je suis infiniment plus grande qu'eux.
Je vais me la faire ! Je vous jure que je vais me la faire ! Cette saloperie a osé me mettre à terre, me planter les ongles dans les bras et croire que je n'allais pas répliquer. Vous n'imaginez pas le plaisir que c'est de lui montrer à quel point je ne suis pas soumise. Elle veut des esclaves, elle ne compte pas sur moi pour être un gentil toutou obéissant et doux comme un agneau. La gifle et les griffures qu'elle a reçues étaient méritées.
Un lion, elle ? Hahaha ! C'est la meilleure blague que j'ai entendue. En plus elle devient aussi vulgaire. Elle sort enfin de ses gonds. C'est le moment. Elle est lente pour ça. Elle est comme les vieux moteurs diesel. Elle met du temps à chauffer. Ou alors c'est seulement parce qu'elle est lente à comprendre. Mouais. Je pense que c'est plutôt ça. En tout cas, sa gifle pique bien aussi. Ma joue va s'en souvenir un moment.
Et puis on part en bagarre totale. Tirage de cheveux, claques, griffures, etc etc. Je répoonds à chaque coup qu'elle me donne. Elle veut me tirer les cheveux ? Je la mords. Elle veut me donner encore une claque ? Je la griffe. Elle veut me griffer à son tour ? Les poings sont mis à contribution.
- Essaie seulement et j'te fous la tête dans un mixeur géant !
Je n'en ai plus rien à faire d'être observée par les autres. Si ça les amuse de voir une vraie reine se battre contre un vulgaire cafard, libre à eux. Moi je m'en fiche de ce qu'ils pensent. Cependant notre altercation a été stoppée par les surveillants. Dommage. Je lui aurais bien refait le portrait dans les couloirs. Ils ont tout de même du mal à nous calmer. L'autre cinglée est complètement hystérique et moi je veux vraiment la cogner. Je n'en ai pas eu assez.
- Parle pour toi le cafard ! J'vais te refaire le portrait fissa, tu vas rien comprendre !
Elle peut déjà s'estimer heureuse que je n'utilise pas mes pouvoirs sur elle. Je pourrais la stopper net direct mais ce ne serait pas intéressant. Je n'aime pas quand c'est trop facile. J'ai besoin d'avoir un minimum d'efforts à fournir quand même. Les surveillants parviennent finalement à leurs fins. À force de nous retenir, on se fatigue plus à essayer de nous dégager. C'est de l'épuisement inutile. Alors on se calme et on se résigne à les écouter même si leur sentence ne nous intéresse pas.
Je me dégage finalement de la prise des surveillants et me casse. Direction le bureau puisqu'il faut s'expliquer. Ca ne va pas être difficile. Cette gourdasse m'a cherchée, elle m'a trouvée, point. Il n'y a rien de compliqué à comprendre.
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