Sin Theatre


 
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Un cours à trois [PV : Weiss et Bethany]

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Lun 26 Mar - 1:45
Rp Terminé
Léandre Laverny
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 18 ans
RACE : Muse
POUVOIR : La chimie des sentiments
TAILLE / POIDS : 1m88 / X kg
CLASSE : 4°A


Un cours à trois
Avec
Edelweiss & Bethany



Léandre arriva dans les premiers à ce cours d’adaptation raciale. Ça faisait pratiquement trois mois qu’il était arrivé dans cette école, et pourtant, il ne savait toujours pas ce qu’il était devenu. Le professeur n’arrivait pas à déterminer ce qu’était le jeune homme.
Son physique n’avait pas vraiment changé, à par que ses cheveux étaient devenus argentés, sa peau blanche et sans défaut et un de ses yeux avait prit une hypnotisante couleur émeraude. Il n’y avait aucun indice à sa nouvelle race.

Mais il fallait dire que Léandre offrait peu d’information à son sujet également, répondant en monosyllabe « oui », « non », laissant échapper souvent des « je ne sais pas », lorsqu’on lui posait des questions. Le pire était lorsque le professeur demandait des informations personnelles sur le jeune homme, il avait le droit à des silences pesant de sens.
Le comble était que Edelweiss devait être présente du début jusqu’à la fin à ces conversations qui n’aboutissaient pas. Léandre ne comprenait pas en quoi il devait être collé à cette fille dans ce cours. Apparemment il était important qu’ils sachent leurs pouvoirs respectifs pour pouvoir les exploiter au maximum lorsqu’ils sont ensembles. De plus, leur cas était si rare que le professeur fut un peu prit au dépourvu à leur premier cours. Ils n’avaient apparemment pas un pouvoir semblable, ni de race commun, ils n’étaient pas de la même famille. Rien ne les liait. Et pourtant, la zone magique en avait décidé ainsi.

La semaine dernière le professeur avait dit au finlandais qu’il allait sortir des questionnaires plus poussés et lui faire quelques tests qui devraient faire avancer les recherches. Le jeune homme n’avait pas vraiment le choix que de faire confiance à cette personne.

Dans la salle de cours, Edelweiss était là. Comme toujours. Première. Ça ne le dérangeait pas, il ne faisait pas la course avec cette fille, il voulait juste faire sa scolarité tranquillement, mais ce coté fille modèle, première de la classe de cette demoiselle lui sortait parfois par les yeux. Il avait l’impression qu’elle faisait tout pour être parfaite, et ça sonnait tellement faux.

Léandre alla vers l’allemande, il lui adressa un « Bonjour Edelweiss. » plutôt froid avant de remonter le col de sa chemise et de sa veste et retirer sa redingote pour la poser sur le dossier de sa chaise. On lui avait dit de ne pas montrer son cristal, de ne pas en parler. Apparemment c’était un sujet tabou ici, Léandre ne comprenait pas pourquoi mais il était vrai qu’il ne voulait pas se faire observer ni juger pour cette pierre incrustée dans sa peau.
Le jeune homme s’assit aux cotés de la demoiselle, sans un sourire ni regard de sa part.
Afin de se fermer à toute discussion, Léandre sortit un manuel de son sac de cours pour réviser un peu ses cours « normaux ». Il ne fallait pas oublier que malgré leur transformation, ils restaient des adolescents venus ici pour faire leurs études et avoir un diplôme pour une vie épanouie. Du moins, c’était l’idée de départ …

Le cours commença, sans que Léandre ne porte la moindre attention à sa camarade, ayant fini par griffonner des chansons après en avoir eu marre de réviser ses cours de sciences.
Le professeur parla un peu de l’acceptation de soi, de la personne qu’on pourrait devenir grâce à cette transformation, et d’autres idioties que le jeune homme écoutait malgré lui. Heureusement, il avait la capacité de paraitre à l’écoute même si son esprit était ailleurs.

Depuis que le finlandais était ici, il n’avait pas fait d’appel vidéo ni avec sa famille, ni Serah. Il avait tellement peur de leur réaction à sa nouvelle apparence, mais apparemment il y avait une sorte de magie qui permettait de paraitre « normal » aux yeux du monde. Cependant, la possibilité du contraire inquiétait le jeune homme qui n’avait pas mis les pieds en dehors de l’école depuis son arrivé à Londres. Seulement, Léandre savait qu’il allait devenir fou avec toutes ces restrictions. Il voulait voir sa famille, voir son amie, voir la ville, voir autre choses que des gens à moitié animaux, avec des ailes, avec des cornes, avec des pouvoirs.

Lorsque le professeur eut terminé son speech, Léandre ne put refreiner un léger soupir en s’enfonçant dans sa chaise. C’était le moment fatidique où les groupes se formaient pour parler de leur race et pouvoirs, connaitre les techniques de chacun pour les contrôler ou les utiliser, et pendant ce temps, le professeur venait voir ceux qui avaient du mal, ou comme Léandre, ceux qui n’avait toujours pas trouvé leur race ou leur pouvoir

Machinalement, Léandre se passa une main sur la nuque et gratta un peu ce caillou. Il se disait, intérieurement, que peut-être, à force de gratter, il finirait par partir. C’était stupide, mais il continuait à croire qu’il pourrait redevenir humain … un jour.

Contre toute attente, le professeur fit lever le duo pour les mettre dans un coin plus calme de la salle et revint avec une jeune fille.

_Bethany, je ne te présente Edelweiss et Léandre.

Le jeune homme hocha doucement la tête et répondit, simplement :

_Boujour.

Il n’y avait pas besoin de plus. Pas de sourire, pas de « enchanté ». Léandre n’affichait aucune bienveillance certes, mais il se refusait d’être hypocrite et de paraître aimable avec des personnes dont l’existence lui était totalement égale.

_Je vous laisse faire connaissance un instant. Je reviens avec mon questionnaire pour toi Léandre, et j’en aurais un pour toi Bethany. Edelweiss, aujourd’hui on parlera de tes pouvoirs, si tu as pu en faire usage.

Puis, le professeur laissa le trio qui disposait d’une chaise chacun. Le jeune homme regarda l’arrivante, puis posa son regard sur sa coéquipière. Finalement, sans un mot, il s’assit, croisa les bras et regarda la guitare qui se trouvait dans le fond de la pièce.
Bon sang, à chaque fois qu’il était dans cette salle, il y avait cette guitare qui lui faisait de l’œil …


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Dernière édition par Léandre Laverny le Mer 30 Mai - 21:37, édité 3 fois
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Lun 26 Mar - 20:19
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Un cours à trois
Avec

Edelweiss L. Wintenberger
Léandre Laverny


A mes yeux, mon arrivée dans cette école n’avait pas vraiment été une partie de plaisir. Je m’étais habituée à la liberté acquise par ma fuite et l’avait énormément appréciée. Pourquoi avais-je seulement accepté cette proposition qui m’avait été faite ? Je n’arrivais pas vraiment à le savoir moi-même… C’était comme si je recherchais quelque chose sans connaître le teneur de ce que je voulais. D’autant plus qu’il semblait que je le fasse au dépend de pas mal de sacrifices. Liberté, solitude, paresse… Tout cela allait disparaître en même temps que j’allais devoir assister à des cours que je n’avais pas demandé. Pourtant, j’étais là, en train de remplir des papiers pour avoir une chambre, des repas réguliers, un emploi du temps et une pseudo vie sociale. Puis, quand cela fut fait, on m’amena à la chambre 202. J’avais une colocataire dont je ne retins pas le nom (pas envie…). Ainsi, je pus choisir un coin loin des fenêtres, ce qui me permettrait sans doute de trouver plus facilement le sommeil quand je voudrais faire des siestes.

Ignorant totalement ma comparse, je m’installai avec le peu d’affaires que je possédais et celles qu’on m’avait fournies. Je vis, une fois cela fait, l’opportunité et la nécessité de quelques achats : un ordinateur fixe pour être mieux installée, si l’école me le permettait sinon j’allais me contenter de l’ordinateur portable que je possédais déjà, des coussins et couvertures qui me feraient un nid douillet, peut-être même un lecteur et des écouteurs pour m’isoler totalement, oublier que j’étais dans la même chambre que d’autres personnes. Certes, à l’orphelinat aussi je n’étais pas seule, mais cela n’avait rien à voir avec une pseudo habitude. Non. Ma raison était bien plus douloureuse à mes yeux.

Il fallut moins de vingt-quatre heures pour que le quotidien ennuyeux des élèves de cet école devienne le mien. A peine arrivée que le lendemain je commençai les cours… J’avais l’impression d’avoir la poisse. D’autant plus que je devais me présenter à la classe, exercice dont je voulais me faire dispenser à tout prix. Parler, sociabiliser… ce n’était vraiment pas mon truc. Malheureusement, je n’eus pas le choix et dû me répéter au moins trois fois dans la matinée, autrement dit, à chaque fois que je rencontrais un nouveau prof’. Je m’étais donc efforcée de rester brève et, surtout, calme, pour éviter d’étaler ma vie que je voulais garder pour moi sans m’attirer les foudres des autres. J’allais avoir déjà assez de remontrances lorsqu’on se rendrait compte que je n’avais pas forcément le besoin de suivre en cours, ou même de bosser énormément pour comprendre les cours. Je n’avais pas demandé cela, mais vivais avec comme je le pouvais.

En début d’après-midi, j’avais un cours sur les races. J’avais la flemme de retenir le nom en entier, surtout que je ne me sentais pas différente qu’avant malgré la sorte de bijou qui ornait désormais mon sternum d’un très joli bleu. Je considérais donc que j’étais restée une humaine comme les autres… ce qui n’était malheureusement pas l’avis des adultes qui m’obligeaient à participer à ce cours. Ce dernier regroupait plusieurs classes, mélangeant même les années. C’était sans doute ce qui expliquait pourquoi il y avait des deuxième année et autres élèves de mon âge dans cette salle de classe lorsque j’y entrai, parmi les dernier. Tenant mon sac de cours à une main sur mon épaule droite, je regardai consciencieusement les tables disponibles pour pouvoir en trouver une qui soit plus à l’écart que les autres. Ce ne fut pas simple, mais j’en trouvai une contre le mur, vers le fond. J’y allai d’un pas tranquille en espérant avoir le temps de dormir, qu’on ne viendrait pas me déranger comme les heures précédentes. Espoir qui allait se trouver déçu assez rapidement.

J’étais sur le point de trouver un rythme qui allait me bercer dans les paroles du professeur quand ce dernier décida que nous allions devoir nous mettre en groupe. Sur le coup, mes yeux s’ouvrirent en grand avant que j’enfouisse mon visage dans le creux de mes bras. Pourquoi donc ne pouvais-je pas avoir la paix ?! Puis, avec qui devais-je former un groupe au juste ? Comme pour répondre à ma question silencieuse, le prof’ s’approcha de moi, semblant ne pas remarquer mon attitude peu attentive, et me demanda de le suivre. A contrecoeur, je me levai et pris mon sac que je n’avais pas pris le temps d’ouvrir auparavant, puis le suivi jusqu’à une table où étaient installés deux personnes : un garçon à l’air aussi atypique que moi et une fille blonde assez simple à première vue. On me les présenta, ce qui arracha un “bonjour” de la part du gars qui ponctua sa salutation d’un mouvement de tête. Le fait qu’il soit aussi concis me plaisait assez : il ne parlait pas pour rien dire et ne cherchait pas à aller plus loin, ce qui me convenait totalement. Je ne répondis pas à mes camarades, préférant faire un simple signe de tête.

Avant de s’en aller, le professeur nous demanda de faire connaissance et mentionna un questionnaire que le dénommé Léandre et moi-même allions devoir remplir. Rien que cette idée me donnait la flemme. Je n’en montrai cependant rien et m’installai simplement alors qu’il partait en direction de son bureau. Ne regardant pas vraiment mon regard sur les membres de mon groupe, je décidai de croiser les bras et y poser mon menton pour attendre que le temps passe. Parler ? Me présenter ? Dire des éléments qui me concernaient ? Très peu pour moi ! Ah… ce que mon ordinateur me manquait… Quoiqu’un oreiller ne serait pas de refus dans cette situation. Sans parler de cette jupe que je détestais ! Etais-je vraiment la seule à vouloir m’en aller d’ici ?
(c) Bethany Williams sur Sin Theatre
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Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
  •  Avarice 
  •  Colère 

Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
https://sin-theatre.forumactif.com/t99-une-fleur-vous-ouvre-ses-petals#325 https://sin-theatre.forumactif.com/t161-fleurir-pour-s-epanouir https://sin-theatre.forumactif.com/t1452-dossier-u835-edelweiss-wintenberger

Mar 27 Mar - 22:08
Rp Terminé


Un cours à trois




Toujours la même routine, jour après jour, répétitive mais également rassurante. Il était inutile de cacher les difficultés qu'avait rencontré la jeune fille durant un long moment qui suivit son arrivée. Bien trop de changements avaient opéré en si peu de temps, que ce soit au niveau du lieu, des fréquentations mais surtout de sa nouvelle race. Juwelen ne s'était jamais trouvé désagréable et d'une certaine façon, lui aussi avait été lié à cette histoire sans en donner son consentement, cependant, Weiss eut énormément de mal à l'accepter. Un être omniscient et vissé à son âme l'effrayait terriblement. Elle avait la sensation que jamais plus elle n'aurait d'intimité... Malheureusement, elle ne pouvait plus revenir en arrière et amorça un début de bonne entente avec l'oiseau. Depuis peu, leur relation s'améliorait bien que la confiance qu'elle lui accordait restait fragile et incertaine.
Mais si ce n'était que ça... Weiss aurait aimé que ça se limite à Juwelen mais le destin en avait décidé autrement en entortillant un fil invisible mais immuable autour d'elle et de ce garçon aux cheveux d'argent... Chaque échange avait toujours était des plus embarrassants étant donné les réponses généralement sèches de Léandre. Elle n'avait pourtant pas l'impression d'être impolie ou même désagréable mais ça ne suffisait sans doute pas pour ce garçon exigent. Malheureusement pour lui, elle estimait faire suffisamment d'efforts pour que la relation soit agréable alors elle n'en ferrait pas plus. Son comportement ne changerait pas même si ça lui permettrait d'être dans les bonnes grâces du jeune homme, sa seule envie était de pouvoir travailler et réussir sa scolarité sans problèmes. C'est pourquoi, chaque jour, elle s'efforçait de toujours donner le meilleur d'elle-même. Arriver en retard n'était ni en option ni envisageable et ce pour tout ses cours. Celui d'adaptation raciale ne faisait pas exception aux règles qu'elle s'imposait.

Weiss regarda l’intérieur de son poignet où trônait le cadrant de sa montre pour s'assurer de son avance. Bien que n'ayant pas encore entamé le cours, le professeur donnait parfois la possibilité aux élèves d'entrer pour s'installer. Un signe de tête pour le saluer et Weiss s'en alla s'asseoir à une table, sortant déjà ses affaires. Il y avait cette leçon de mathématique qu'elle aimerait relire, même les points les plus simples. Après tout, une bonne compréhension et un travail régulier assuraient une réussite facile aux examens alors pourquoi s'en priver ? Même si certains ne semblaient pas l'avoir compris et pouvaient la traiter "d'intello", elle fermait ses oreilles à ce genre de critiques dérisoires. De toute façon, il n'y avait aucune raison de changer puisque sa méthode était efficace et au final, elle réussira sans doute mieux sa vie que ces élèves perturbateur qui ne trouvait du plaisir que dans des actes crapuleux.

Un battement d'aile tira Weiss de ses pensées tandis que Juwelen se posait sur son épaule.

*Ne sois pas si rude avec ces enfants. La plupart d'entre eux sont simplement perdus* Adressa-t-il à la jeune fille d'une voix compatissante. Bien plus tendre que Weiss sur certains points, l'oiseau espérait adoucir son état d'esprit par un discours raisonné.

*Je suis simplement réaliste. L'on ne peut se trouver n'importe quelle excuse pour justifier un comportement déviant.* Répliqua-t-elle en haussant les épaules.

C'est vrai, elle avait horreur des gens qui se trouvaient toujours des excuses pour tout et pour rien, qui utilisaient un argument que lorsque ça les arrangeait ou ce style de fonctionnement tordu.
C'est vrai aussi qu'elle n'était pas forcément un modèle de droiture, elle avait conscience d'avoir un comportement fuyant et de ne pas être parfaite. Cependant, elle n'utilisait jamais les mauvais moments de sa vie pour faire ce qu'il lui plaisait !

*Il me semblait pourtant que ta période de collège justifie ton manque de sociabilité...*

*Je n'ai jamais prétendu vouloir me sociabiliser, que ce soit avant ou après le collège.* Rétorqua la jeune fille, désireuse de clore ce sujet.

Tournant une page de son livre pour balayer la communication avec le Quetzal, elle remarqua vaguement l'arrivée de nouveaux élèves dans la classe. Une salutation de politesse la fit néanmoins relever la tête. Léandre venait de la rejoindre et lui adressait un regard froid avant d’ôter sa veste puis de remonter son col. Cela faisait un moment qu'elle avait remarqué ce tic vestimentaire chez lui. Avait-il une quelconque envie de se démarquer ?
Il s'assit à côté d'elle, le visage fermé. Elle lui aurait bien adressé un sourire pour détendre l'atmosphère mais ses anciennes tentatives s'étaient souvent soldées par des échecs. Et même si elle aimerait voir au delà des apparences et ne pas le juger trop rapidement, son air condescendant et indifférents à tout n'aidaient absolument pas à avoir une bonne opinion du garçon. Pas forcément une mauvaise non plus, mais au mieux une neutre.

L'ambiance glaciale qui régnait entre eux arracha un soupire à le jeune fille qui replongea dans son livre jusqu'à ce que le professeur commence le cours. D'une oreille attentive, Weiss fixait le tableau sans pour autant donner trop de crédit à certains aspects de la leçon. Bien sûr, elle prenait tout en note ne souhaitant pas faire de favoritisme mais elle avait encore énormément de mal avec la magie.

La "pratique" arrivait finalement tandis que Léandre soufflait, désabusé. En un sens, elle pouvait le comprendre. Depuis ces trois mois de cours il ne savait toujours pas quelle était sa race et dieu sait à quel point l’ignorance peut être la pire des choses et la plus effrayante.
Invitant le duo à se lever, le professeur amena rapidement une nouvelle venue pour entamer les hostilités.

- Bonjour Bethany, enchantée. Tu peux m'appeler Weiss si mon prénom te semble trop long. Adressa la jeune fille à la dénommé Bethany, se voulant avenante.

Peut-être que cette personne amènerait un peu de couleurs à l'atmosphère bien trop terne ? Espoir naissant qui retomba comme un soufflé dès la réaction de Bethany. Un simple signe de tête avant de s'asseoir pour poser son menton dans le creux de ses bras.
Décidément, ce cours promettait d'être palpitant...
Puisque personne ne semblait se décider, Weiss essaya de casser un peu la glace. Et dire que c'était à elle de faire ça...

- Je suis une Psyché, c'est-à-dire que mon âme est liée à celle d'un animal. Affirma-t-elle avant de pointer l'oiseau perché sur son épaule, je te présente Juwelen, il te salue. Compte tenu de notre lien, nous pouvons communiquer l'un avec l'autre.

Malheureusement, n'ayant jamais fait usage de ses pouvoirs, elle ne pourra pas apporter de nouvelles informations à son professeur alors autant appliquer ses premières consignes sans broncher...


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Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Dim 6 Mai - 1:51, édité 1 fois
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Mar 27 Mar - 23:58
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Léandre Laverny
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Un cours à trois
Avec
Edelweiss & Bethany



Léandre reporta son attention aux filles lorsque sa coéquipière s’exprima :

_Bonjour Bethany, enchantée. Tu peux m'appeler Weiss si mon prénom te semble trop long.

Edelweiss semblait le dire à tout le monde. C’était même la première chose qu’elle faisait lorsqu’elle se présentait à quelqu’un. Au moins, la jeune allemande était conscience que son prénom était une plaie pour la mémoire. Surtout des étrangers de l’Allemagne. Tout comme lui avec son prénom au final.
Ses jeunes camarades, lorsqu’il était enfant, avait beaucoup de mal à prononcer « Léandre », et il se fit appeler très longtemps « Leander » pour leur simplifier la tâche. Malgré tout, le jeune homme était fier de ses origines françaises et imposa son vrai prénom en grandissant.

Bethany prit une position fermée que Léandre connaissait bien. Une position qui indiquait qu’elle ne désirait pas faire connaissance avec le duo. Même si le jeune homme commençait à connaitre Edelweiss,  il pensait que sa coéquipière allait abandonner le souhait de converser avec l’arrivante. Mais à sa surprise, la fille aux yeux de pluie entama ce qui semblait être une conversation :

_Je suis une Psyché, c'est-à-dire que mon âme est liée à celle d'un animal … Je te présente Juwelen, il te salue. Compte tenu de notre lien, nous pouvons communiquer l'un avec l'autre.


Le regard vairon de Léandre se tourna doucement vers Edelweiss.
La nouvelle avait l’air encore plus renfermé que le jeune homme. Edelweiss semblait faire des efforts pour faire la causette. Mais ladite Bethany semblait ne pas vouloir faire connaissance avec eux. Elle n’avait pas dit un mot et ne semblait pas décidé à avoir plus de conversation que ça.
Le regard de Léandre alla vers Bethany, puis retourna vers Edelweiss.
Allait-elle vraiment tenté de faire la conversation à une personne qui ne semblait pas vraiment en avoir envie ?
Apparemment.

Edelweiss, croyait-elle vraiment que l’arrivante voulait faire amie-amie avec elle ? Ou même faire sa connaissance ? Son air pragmatique, sa position de lassitude. Tout indiquait que la brune voulait seulement que le temps passe pour partir d’ici et retourner à ses activités personnelles.

Le jeune finlandais se pencha un peu en avant pour poser ses coudes sur ses genoux et porta ses mains jointent à son visage, y posant sa bouche, méditant. Il fixa la nouvelle venue, un regard qui ne disait rien sur ses pensées et ses sentiments. Puis, il affirma, l’air tout aussi froid qu’à son habitude malgré ses paroles plutôt bienveillante :

_Si cela peut te rassurer, je ne connais ni ma race, ni mes pouvoirs, dans mon cas.

Léandre ne savait pas vraiment pourquoi, mais il ne voulait pas laisser Edelweiss seule dans un potentielle monologue. Peut-être que s’il s’y mettait, sa camarade pourrait converser avec cette jeune fille.
Le mieux était de lui poser une question. Une personne polie, bien éduquée, avec un minimum de jugeote, répondrait à une simple question et cela éviterait à Edelweiss de se prendre un vent. Même si le jeune homme n’avait aucune envie de faire la conversation, la petite allemande ne méritait pas de se sentir seule, entourée d’espèce de cas sociaux.

_As-tu une vague idée de ta nouvelle identité, Bethany ?


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Dernière édition par Léandre Laverny le Sam 21 Avr - 23:22, édité 2 fois
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Mer 28 Mar - 4:02
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Un cours à trois
Avec

Edelweiss L. Wintenberger
Léandre Laverny


Edelweiss, puisque tel était son nom, semblait chercher à égayer la situation et faire la conversation. Avait-elle l’intention à prêter une obéissance aveugles aux directives du professeur ou était-ce seulement qu’elle ne supportait le silence entre nous trois ? A moins qu’elle n’avait pas apprécié que je ne lui réponde pas une première fois et qu’elle espérait que ce soit simplement que je sois une grande timide ? Elle allait malheureusement se trouver bien déçue… Certes, le fait qu’elle m’en apprenne plus sur sa “race”, même si je haïssais ce mot, était assez intéressant, mais en quoi cela allait me concerner ? A faire amie-amie ?Je devais tout de même avouer qu’elle avait répondu à une fugace curiosité concernant l’oiseau se trouvant sur son épaule. Il était beau mais semblait un peu étrange depuis qu’il me donnait l’impression de me regarder tel une créature curieuse et terriblement intelligente. Non pas que ce soit dans mes croyances que les animaux soient bêtes, mais pas au point de regarder avec une insistance signifiant qu’ils voulaient avoir une conversation. Pourtant, il me fut confirmé qu’il me saluait, comme s’il s’agissait d’un humain. Trop perturbée, bien que je ne le montrai pas, je ne réagis pas. A mes yeux, mieux valait rester indifférent dans ce genre de situation.

Pendant quelques instants, Léandre, si tel était bien son nom, se mit à nous observer toutes les deux comme pour se demander ce qu’il devait faire. Une évaluation de la situation en gros. J’en profitai pour regarder fugacement son regard vairon qui n’avait rien de banal. A vrai dire, je le trouvai assez joli. Néanmoins, je n’eus ni le temps, ni le loisir de les regarder plus pour le plaisir succint qui m’avait prise puisqu’il me fit assez rapidement part qu’il ne connaissait rien de ses pouvoirs, ni de sa race. Puis, rapidement, il me demanda de leur donner des informations similaires à les leurs.

Sincèrement, j’avais de plus en plus envie de leur déclarer qu’ils avaient fait une “mauvaise pioche”, étant donné que je n’avais connu absolument aucun changement depuis mon arrivée la veille. Pas d’ailes dans le dos, pas de sens affutés, pas de longues griffes ou de poils d’animal, pas d’esprit lié au mien jusqu’à preuve du contraire… Mis à part ce caillou que je n’avais vu chez personne encore, donc que je préférai cacher au cas où, je ne voyais vraiment pas ce qui faisait que je me trouvais là. Du coup, voulant limiter le plus possible mon temps de parole pour qu’ils ne se fassent pas de fausses joies pour rien, je leur répondis d’une voix posée mais un peu trop neutre peut-être :

- J’suis une simple humaine, jusqu’à preuve du contraire.

Et le fait de l’être m’allait parfaitement. Devenir autre chose au prix de la douleur ou d’apprentissages, voire les deux, ne m’intéressait nullement. Puis, à quoi pourraient bien me servir d’être autre chose qu’une humaine ? Pour ce qui était des pouvoirs qui me seraient possible d’acquérir, ça serait selon leur utilité. S’ils me permettaient de programmer ou de dormir sans avoir à manger ou autres, cela pourrait s’avérer génial. Mais dans le cas où ce serait autre chose, la même question revenait : pour quoi faire ?

En attendant des réponses à ce genre de questions, j’attendis seulement dans la même position que j’avais prise que les deux autres commencent à discuter ensemble, que le prof revienne, espérant presque que j’aurais le temps de somnoler un peu.
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Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Né(e) le : 22/12/2002
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Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
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Sam 31 Mar - 18:18
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Un cours à trois




Un nuage duveteux glissa devant le soleil comme s'il voulait assombrir un peu plus l'atmosphère. Puis le silence. Weiss avait finit de dire ce qu'elle jugeait intéressant et ne savait pas de quelle façon continuer les présentations qui, visiblement, n'allaient que dans un seul sens. Décidément, elle avait du mal à se positionner concernant les personnes qu'elle fréquentait depuis son arrivée. Même sans vouloir poser de jugement, elle ne pouvait s'empêcher de les trouver étranges. Elle en viendrait même à désespérer de rencontrer quelqu'un de normal. Pour le moment, elle avait identifié trois types de personnages pour les moins hauts en couleurs mais également fatigants pour la jeune fille. Pour commencer il y a les asociaux avec lesquels elle se sens la plus proche. Elle est assez timide et craintive comme jeune fille et ne trouve pas forcément d'utilité à se créer des relations puisqu'elle considère son dossier scolaire plus important. En un sens, c'est le groupe de personnes qu'elle apprécie le plus. Ils ne font pas souvent de grabuge, restent calmes et isolés. Par contre, l'absence de réponse de Bethany démontrait d'un cas avancé. Cela pourrait même sonner comme de l'impolitesse...
Ensuite vient le groupe des personnes embarrassantes. Melody, entre autre. Sa colocataire si spéciale qui avait tendance à mettre Weiss mal à l'aise dès que l'occasion se présentait. En même temps, leur premier réel contact se résumait à une tentative de charme de la part de cette envahissante jeune fille. Quelle idée de s'approprier Weiss comme une peluche ? Tellement indécent... D'ailleurs depuis cet événement, elle s'amuse même à lui voler des vêtements ! Quelle fille dérangeante... Weiss se trouve dans l'obligation de cacher les tenues qu'elle ne souhaite pas voir sur Melody. Ce n'est pas normal...
Et enfin vient le groupe des délinquants. On l'aurait deviné, Weiss a horreur de ces personnes. Le simple fait de repenser à Rukkia ou à cette fille aux cheveux semblables à des tentacules lui procurait des frissons. Plus elle s'en éloigne, mieux elle se porte.

*Edelweiss, tu devrais poser un regard sur ton partenaire.*

De retour à la réalité avec l'aide de l'oiseau toujours posé sur son épaule, Weiss observa un instant Léandre qui faisait jongler son regard entre elle et Bethany. Puis, contre toute attente, il prit la parole pour venir en soutient. Bien que son ton restait aussi froid que d'habitude, ses paroles se voulaient sûrement réconfortantes pour leur partenaire improvisée. En effet, il fit part de son ignorance quant à sa race et ses pouvoirs, sûrement dans un désir de compatir. Puis il lança une question à son interlocutrice. Après tout, ils avaient tout les deux présenté les grandes informations les concernant, il était normal que la jeune fille fasse de même bien qu'assez peu enthousiasme...

Le nuage passa, laissant place aux rayons du soleil. Une nouvelle lueur vint cogner contre les vitres de la classe tandis que Weiss adressa un regard à son partenaire. Venant de lui, elle était sincèrement surprise et heureuse de le voir lui apporter de l'aide. Depuis le début elle pensait que c'était un gentil garçon mais terriblement difficile à aborder.
Elle lui adressa un sourire de reconnaissance en hochant la tête. Peut-être arriveraient-ils à mieux s'entendre ? Doucement mes sûrement comme dit l'adage.

- J’suis une simple humaine, jusqu’à preuve du contraire. Répondis Bethany toujours aussi démotivée.

Une simple humaine ? Avait-elle seulement conscience de ce qu'elle venait de dire ? Weiss qui aimerait tant ne pas avoir changé trouvait sa camarade bien chanceuse de pouvoir arborer le statut d'humaine. Cependant, son côté indifférent et le profond ennui qui semblait l'assaillir faisait légèrement tiquer la jeune fille. Alors qu'aucun changement n'a opéré, pourquoi être si désabusée ? Elle devrait être heureuse ou reconnaissante, n'est-ce pas ?
Quel comportement déplacé... Certains ne mesurent pas la chance qu'ils ont, c'est bien dommage...

Juwelen continuait de fixer cette nouvelle jeune fille insipide de son regard perçant. Il sentait le malaise qui naissait chez son âme sœur et aimerait faire quelque chose pour l'aider tout comme l'avait fait Léandre. Malheureusement, les deux jeunes gens semblaient avoir utilisé tout ce qu'ils avaient en stock pour créer un semblant de conversation...
D'un battement d'aile, il quitta l'épaule de Weiss pour se poser sur le bureau que Bethany avait transformé en oreiller puis l'observa.

- Juwelen ?

Doucement, il donna deux petits coups de bec sur la joue de la jeune fille pour s'assurer qu'il retenait son attention tandis que Weiss répétait son nom dans un murmure désapprobateur pour lui intimer de ne pas se comporter comme ça. Après tout, qui sait ce que pourrait penser Bethany ? Un oiseau se pose à coté d'elle pour lui picorer la joue... Cela pouvait être vécu comme une agression même si ça n'en était pas une.
L'oiseau tourna sa tête vers son amie pour lui montrer qu'il l'avait entendu mais qu'il allait continuer de suivre son idée de départ puis il regarda à nouveau la nouvelle. Ses ailes s'ouvrirent une nouvelle fois dans une position de fierté qui était propre aux animaux à plumes puis il prit son envole dans la classe. Virevoltant sous le plafond. Dessinant des figures gracieuses et légères avant de se reposer sur le bureau, en face du visage de sa spectatrice.

Extrêmement embarrassée, Weiss fit signe à l'oiseau de revenir sur son épaule mais il préférait suivre son idée pour une fois. En général il se montre discret pour ne pas mettre son amie mal à l'aise mais cette jeune fille l'intriguait... Il entama un petit chant d'oiseau qu'il lui dédiait comme s'il voulait s'adresser à elle et discuter. Ce fut de courte durée pour ne pas trop déranger le cours mais des plus sincère. Sa tâche terminée, il s'en alla planer pour regagner son perchoir d'origine tandis que Weiss lui adressait un regard réprobateur.

*Juwelen ne refais jamais cela, j'ai cru mourir de honte...*

*Je voulais simplement t'aider un peu. Et puis la lumière du jour entrant par les fenêtres était parfaite pour mettre mon plumage en valeur ! As-tu remarqué comme mes ailes brillaient de reflets merveilleux ?*

*Si, j'ai remarqué. Tu es très beau Juwelen mais s'il te plaît, ne sois plus si audacieux lorsque nous sommes en cours...* Répondit-elle en caressant doucement son plumage.

Elle s'exprima ensuite doucement à l'attention de ses camarades, un sourire gêné dessiné sur son visage.

- Excusez-le, je ne sais pas ce qu'il lui a prit.


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Léandre Laverny
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Un cours à trois
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_As-tu une vague idée de ta nouvelle identité, Bethany ?

Les yeux bicolores du finlandais se tournèrent furtivement vers sa partenaire. Celle-ci lui adressa un sourire avec un hochement de tête. Bon sang, qu’est-ce qui lui a prit de lui venir en renfort ?
Léandre espérait qu'Eldelweiss n’allait pas se faire des idées sur lui. Même de bonnes idées. Bien qu’il ne voulait pas qu’elle se retrouve dans de mauvaises postures, le garçon se voulait détaché de cette fille. Cependant, Léandre devait se rendre à l’évidence, il devenait de moins en moins indifférent envers Eldelweiss. Et même si cela tendait à de la sympathie, cette idée ne lui plaisait pas. Vraiment pas.
Le regard de Léandre revient sur la nouvelle et fronça les sourcils. Il se la bouclerait la prochaine fois !
Ladite Bethany répondit avec nonchalance :

_J’suis une simple humaine, jusqu’à preuve du contraire.

Le contraire n’allait certainement pas tarder à tomber. Lui aussi avait tout d’humain, malgré sa couleur de cheveux, sa couleur de peau et ses yeux vairons. Rien n’avait changé en lui et sur lui. Mais le finlandais savait qu’il n’était plus un être humain depuis qu’il s’était réveillé aux portes de l’école.

Léandre aurait aimé être un simple humain. S'il avait eu le choix. Mais il ne l'avait pas, alors il espérait au moins ne pas être une créature dangereuse ou qu'il pouvait avoir des pouvoirs comme « attirer les gens ». Pacifique et tranquille. Voilà ce qu'il désirait. Cependant, il était certain que son deuxième souhait était un cuisant échec, vu qu'il ne repoussait visiblement personne.

Le professeur mettait du temps, à son goût, certainement que ce dernier était occupé avec d'autres élèves. D'un côté, le jeune homme échappait à des questions personnelles. Déjà qu'il n'aimait pas l'idée de raconter sa vie devant Eldelweiss. Il était encore moins enchanté de le faire devant une inconnue, qu'il aimerait rester inconnue pour lui.
N'ayant aucun intérêt pour la brune, Léandre ne l'avait même pas observé, ni ses yeux, ni son visage. Il la regardait sans la voir, les yeux voilés d'un épais rideau de détachement, l'envie de ne pas avoir de lien. De toute manière, c'était toujours les personnes en qui on plaçait notre confiance qui nous trahissait. Un inconnu, qui ne sait rien de nous, ne pourra jamais nous faire de mal.

Ce fut l’oiseau de sa partenaire, Juwelen, qui vint à son tour porter assistance à l’allemande. Il saurait mieux se débrouiller qu’un asociale, Léandre en était certain. Cet oiseau était bien plus intelligent que certain humain … ou non humain, également.
L’être de plume fit un petit numéro pour les filles auquel Léandre jeta un regard. Il était bien beau cet animal. Le finlandais pourrait en faire des éloges sur sa beauté et le fait qu’il semblait mystique, mais il n’y fit pas vraiment attention. Ses pensées étaient tournées sur les paroles de Bethany « J’suis une simple humaine ».

Si seulement il pouvait prétendre la même chose … Il aimerait bien que la raison pour laquelle le professeur ne trouvait pas sa race était tout simplement par ce qu’il ne s’était pas transformé. Mais le jeune homme était réaliste. Il avait bien compris que tout ceci n’était pas une immense farce et qu’il avait bel et bien perdu son humanité. Ce qui le lui rappelait tout les jours étaient son cristal à sa nuque et le fait qu'il se sentait étrangement plus ... fort ? En présence de sa partenaire.

Léandre émit un soupire avant de redressé son corps pour le mettre de nouveau au fond de son dossier. Il croisa les bras et préféra laisser Juwelen s’occuper des deux demoiselles.

Le relationnel, ce n'était vraiment pas pour lui ...


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Dim 1 Avr - 13:17
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Un cours à trois
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Edelweiss L. Wintenberger
Léandre Laverny


Le silence fut le seul élément qui accueillit ma réponse concernant ce que j’étais ou non. Étaient-ils tous deux choqués ? A moins que j’ai simplement réussi à leur faire comprendre que je n’avais aucune envie de faire ami-ami avec eux ? En tous les cas, le silence avait reprit sa juste place au sein de notre groupe, me permettant enfin de fermer les yeux. J’espérais attendre le professeur ainsi, quitte à me recevoir des remontrances dont je n’allais absolument rien faire. Je ne pouvais pas nier que le fait de piétiner ainsi les efforts des deux autres alors qu’ils n’avaient rien demandé ne me plaisait guère, mais il le fallait. Pour éviter de voir mon coeur se déchirer à nouveau et m’accrocher inutilement, il était bien mieux pour moi de me montrer froide en toutes circonstances.

Faisant fi de tout ce qui m’entourait, je crus que j’allais pouvoir m’endormir profondément dans les minutes à venir. Malheureusement, une sensation désagréable sur ma joue me fit froncer les sourcils. Voulait-on m’emmerder ? Me faire réagir ? Dans ce genre de cas, la meilleure réaction restait l’ignorance. Quoique cette pratique demandait pas mal de patience, ce que je n’étais pas sûre de posséder.  Cela persistant, j’ouvris les yeux que je tournai sans bouger pour voir ce qui se passait et envoyer une sorte de mise en garde à celui ou celle qui était venu me chercher des noises. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je constatai que c’était l’oiseau de la fille blonde qui me picorait la joue. Doucement, comme pour ne pas l’effrayer, sans même penser aux autres, je tournai la tête pour pouvoir observer d’un regard droit le bel animal à plume. Ce dernier ouvrit soudainement ses magnifiques ailes vertes pour s’envoler la seconde d’après. Suivant son mouvement, je me relevai pour ne pas perdre une miette du spectacle qu’il offrait à toute la classe. Constatant que son plumage connaissait des reflets magiques à la lumière du soleil, je souris. Ce fut sans m’en rendre compte alors que je pensais très fortement que les animaux étaient vraiment les êtres les plus pures loin devant l’humanité. Quand ils blessaient, ce n’étaient pas par méchanceté, mais par peur, jalousie, une rancune qu’ils ne savent pas retenir… ou par nécessité. J’étais certaine que l’éducation qu’on leur donnait changeait beaucoup de paramètres et c’étaient malheureusement eux qui en pâtissaient en vivant une seule sentence : la mort. Si ces êtres vivants pouvaient parler notre langage, que nous diraient-il ?

Ne me laissant pas tergiverser plus, le bel oiseau vint atterrir sur mon bureau, mes yeux le suivant toujours. Face aux membres de mon groupe, mon sourire s’était automatiquement effacé, comme par réflexe. Pensant qu’il allait rejoindre l’épaule de sa maîtresse qui ne cessait de l’appeler, je remis ma tête entre mes bras. Cette manoeuvre avait également pour but de ne pas avancer ma main pour caresser l’acrobate aérien. Ce dernier me montra également un talent de chanteur via un sifflement qui me fit d’abord ouvrir de grands yeux avant qu’un fin sourire ne vienne éclairer mon visage une seconde fois, le temps de quelques secondes. Après tout, cela fait, il s’envola jusqu’à Edelweiss qui nous demanda d’excuser son animal de compagnie. Pour toute réponse, économisant ainsi ma salive, j’haussai les épaules.

*De quoi dois-je l’excuser ? De nous avoir divertis ? On devrait plutôt le remercier, oui.*


Mais je ne fis pas part de mes pensées. A quoi bon ? Les sentiments que j’entretenaient n’étaient pas ceux des autres. Je préférais la compagnie des animaux à celle de ma propre espèce qui n’hésitait pas à trahir et proférer des horreurs au lieu de simplement dire la vérité simplement. Je n’étais pas guérie et je ne guérirais sans doute jamais de mon expérience passée. Pour cela, la solitude était la meilleure solution à tous mes maux, accompagnée de l’indifférence envers ceux qui voudraient faire connaissance juste par politesse ou pour se servir de moi comme un jouet nommé “ami”.
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Edelweiss L. Wintenberger
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Situation amoureuse : En couple
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  •  Colère 

Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
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Mer 4 Avr - 15:11
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Un cours à trois




C'est vrai, Juwelen l'a mit dans un embarras difficilement descriptible. C'est vrai aussi qu'elle eut peur d'attirer un peu trop l'attention du professeur ou des autres élèves. Mais c'est également vrai que le spectacle de l'oiseau l'avait laissé un instant admirative. De plus, elle sentait sa profonde envie de lui venir en aide avec grâce et désintérêt. Dans des moments comme ceux-là, même si sa raison lui criait de se dissimuler aux yeux des autres, son cœur s'emplissait d'un joie timide qu'elle osait à peine exprimer. Juwelen... Malgré les difficultés qu'elle eut pour l'accepter lui n'avait jamais était réticent à l'idée d'être lié à elle. Il l'avait toujours aimé et ce dès leur première rencontre. Maintenant, c'était à elle de lui rendre cet amour si spécial. Indescriptible mais bien présent. Presque tangible.
Après s'être excusée auprès de ses camarades, elle glissa une nouvelle fois ses doigts sur son plumage. Doucement. Gentiment. C'était pour elle un remerciement qui se passait de mots et Juwelen semblait apprécier. Sûrement flatté et fier de la réussite de son action.
Après tout, il avait réussit à arracher un sourire à leur nouvelle camarade alors que Weiss et Léandre avaient échoué. En un sens, c'était lui le plus douée du groupe pour détendre l'atmosphère pesante de ce cours d'adaptation raciale.

D'ailleurs, le professeur commençait à être long... Avait-il un quelconque problème ? Ou bien s'était-il attarder auprès d'un élève pour apporter son aide ? Sans doute. Après tout, c'était son rôle. Un peu comme un guide pour des élèves plus ou moins perdus. C'est vrai que la transformation n'était pas de tout repos... Weiss en avait fait l'expérience avec des maux de tête récurrents. Heureusement, ce mal être était maintenant derrière elle. Y aurait-il un lien avec l'oiseau ? C'est vrai que, plus elle l'acceptait comme une partie d'elle-même, plus les migraines disparaissaient. Ce n'est peut-être pas la transformation qui avait provoqué ces douleurs mais son propre blocage ? Devrait-elle en parler au professeur ? Non, elle verrait cela plus tard. Après tout, son partenaire avait besoin de plus d'attention qu'elle en ce moment. Le pauvre ne savait toujours rien de sa race et de ses pouvoirs, il était normal que ce soit à lui de profiter des conseils avisés de leur enseignant.

*Dis-moi Edelweiss, que penses-tu de cette jeune fille* s'interrogea l'oiseau en fixant Bethany.

Weiss, un peu surprise de cette question, le regarda un instant sans rien dire puis se mit à réfléchir. Que pensait-elle d'elle ? Pas grand chose si ce n'est qu'elle n'avait pas l'air énormément polie... Mais les premières impressions ne sont pas toujours les bonnes alors elle avait envie de lui laisser le bénéfice du doute.

*Je ne saurai te répondre Juwelen... Tu sais que j'ai parfois du mal à cerner le comportement des gens qui m'entourent.* répondit-elle légèrement lassée. Son incapacité à comprendre les personnes de son entourage avait tendance à l'exaspérer...

*Je ne suis pas d'accord, tu es une très bonne analyste. Seulement lorsque tu es extérieur à la situation. Par contre, si tu as une interaction avec la personne tu as plus de mal à la comprendre. Peut-être parce que tu es impliquée ?*

Effectivement Weiss ne l'aurait pas vu comme ça mais Juwelen mit le doigt sur un point intéressant qui laissait à réfléchir. Maintenant qu'elle y pensait, il avait sans doute raison même si ça ne lui enlevait pas son sentiment de contrariété. Pourquoi pouvait-elle analyser la psychologie des gens uniquement lorsqu'elle les voyait agir de loin ? Vraiment, dans certaines situations c'était d'une inutilité alarmante...

*Je pense que cette jeune fille est triste...* ajouta Juwelen pour revenir à sa question de départ *J'aimerai bien savoir pourquoi. Si tu me permets de passer du temps avec elle à l'avenir j'en serai ravi !*

La demande de l'oiseau était pour le moins... inattendue. D'habitude il n'était pas intéressé par énormément de monde et préférait flâner dans les airs ou se percher sur l'épaule de Weiss. Mais apparemment cette fille avait capté son attention. Qu'avait-elle donc de si particulier ? A première vu, pas grand chose d'après la jeune fille mais si son compagnon à plumes disait le contraire c'est qu'il devait bien y avoir quelque chose derrière ce masque de solitude. Après tout, les animaux avaient des sixièmes sens rarement égalés.

*Je te fais confiance Juwelen mais je n'aime pas l'idée que tu sois seul avec elle...*

*De quoi as-tu peur ? Je ne compte pas te remplacer, tu sais ? Et puis, je n'ai jamais dit vouloir être seul.* lança-t-il innocemment, sentant une certaine jalousie pointer dans le cœur de son âme sœur.  

Weiss préféra ne rien répondre à cela. Non, elle n'était pas jalouse. Du moins il ne fallait pas qu'elle le montre...
Elle poussa un petit soupire avant de relire ses notes sur les précédents cours d'adaptation raciale. Rien de bien intéressant à son sens mais il ne fallait négliger aucun détail. Après tout, cela se montrera peut-être utile à l'avenir...  


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Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Dim 6 Mai - 1:53, édité 1 fois
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Dim 8 Avr - 16:21
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Léandre Laverny
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Léandre se perdit dans l’immensité du ciel et parfois donna des coups d’œil à la guitare au fond de la pièce. Pourquoi est-ce qu’elle était là cette guitare ? Il était persuadé qu’elle n’était pas là aux autres cours. Est-ce que le professeur savait jouer de cet instrument ?
D’ailleurs, Léandre le trouvait bien long. Mais il devait faire son travaille, il n’allait pas faire cours particulier à trois pauvres âmes perdues dans son cours.

Le jeune homme finit par reporter une légère attention aux filles. La brune n’avait décroché aucun mot face au joli spectacle qu’avait offert l’oiseau d’Edelweiss. Il aurait peut-être mieux valut qu’il se perche sur l’épaule de Bethany, elle aurait eut certainement plus de réaction.

Edelweiss se mit à relire ses notes sur le cours actuel. A part qu’elle était une psyché, elle n’avait toujours pas trouvé ses pouvoirs apparemment. Lui aurait-elle dis, si cela avait été le cas ? Ou aurait-elle attendu ce court pour le lui faire part ?
Et lui ? Qu’est-ce qu’il ferait le jour où il apprendrait ce qu’il était devenu et ses nouvelles capacités ?
Léandre ne préférait pas le savoir, mais en toute logique, il se dirigerait certainement plus vers sa partenaire que son professeur, c’était certainement celle qui sera le plus touchée au sein de cette école, dans ce qu’il était devenu. Peut-être qu’il avait des pouvoirs dangereux et pourrait la blesser par mégarde …
Non Léandre, ne pense pas au pire. Seulement un peu, pour rester calme et vigilant, mais ne pas non plus sombrer dans le pessimiste et la paranoïa.
Maudite magie …

Heureusement, le professeur revint avec un bloc note et une fiche à compléter. Léandre connaissait bien cette fiche avec des questions d’un peu n’importe quoi. Mais cette fois-ci, elle était destinée à Bethany. L’adulte posa le questionnaire près de la jeune fille, un sourire aimable sur le visage.

_Bethany, veux-tu bien remplir cette fiche le temps que je pose des questions à Léandre ? Avec tes réponses, on verra si j’arrive à déterminer ta race.

Puis, le professeur s’assit dans le petit cercle d’élève, ouvrit son bloc note et regarda le jeune homme. Ce dernier se redressa légèrement de son assise mais semblait toujours aussi réticent aux futurs questions qu’on allait lui poser.

_Léandre. Je viens de lire que tu es un Blue Bird et tu es venu pour tes compétences en musique.

_Oui.


Il a mis des mois avant de poser cette question ? Mais en quoi être un Blue Bird allait affecter sa nouvelle race ? Apparemment les pouvoirs ne dépendait absolument pas de la race et la race ne dépendait pas vraiment de pourquoi l’individu était là.
Le professeur poussa tout de même sa théorie.

_Apparemment tu es venu par tes talents d’auteur et interprète mais pas de compositeur. Pourtant, tu as dis à ton professeur que tu n’avais jamais joué de harpe avant de venir ici, mais tu as tout de même réussis à en jouer parfaitement durant son cours.

Léandre fixa l’adulte en face de lui. Il y eut quelques instants de silence avant qu’il ne répondre, toujours très froid :

_Oui.

_Est-ce que ça t’es arrivé avec un autre instrument ?

_... Oui.


Léandre aurait pu préciser : tous les instruments. Mais il se contentait toujours du « oui » et « non », très mal à l’aise lorsqu’il devait parler de lui. Au moins, il répondait à la question, ce qui soulageait légèrement le professeur qui se souvenait de très longs silences entre eux lorsque les questions devenaient trop personnelles.
Le professeur sourit, fière de sa potentielle trouvaille.

_J’ai mon idée. Est-ce que tu voudrais bien nous jouer un petit morceau ?

L’adulte pointa la guitare que Léandre avait bien repéré depuis le début du cours. Elle était donc là pour ça, cette guitare. Léandre n’était donc pas fou, elle n’y était pas avant et le professeur l’avait bien amené dans un but précis.
Même si jouer de la musique lui procurait un plaisir sans nom, le jeune homme ne voulait pas vraiment s’exposer comme ça devant tout le monde. Il passerait « du mec discret » au « mec qui joue de la guitare ».
Mais bon, Edelweiss s’était déjà exposer avec son oiseau, ils allaient faire la paire … Il était de paire.

_Je savais déjà jouer de la guitare avant de venir.

_Ce n’est pas grave, j’ai réservé les instruments non joué pour une autre séance.

_Cela ne va pas déranger votre cours ?

_Ça fait partie de mon cours.


Léandre était un peu réticent mais se leva pour aller chercher l’instrument et revenir à sa place. Il poussa sa chaise en retrait pour que l’objet ne cogne pas qui que se soit, mais assez près du petit cercle pour pouvoir converser avec eux.

_Edelweiss, j’aimerais que tu te concentre, voir si cela va te faire ressentir des choses, positives ou négatives.

Léandre attendit d’avoir l’attention de son professeur. Puis, machinalement, il eut un regard furtif et rapide vers sa partenaire. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait peur de déclencher quelque chose de mauvais, après les paroles du professeur.
Léandre pinça ses cordes mais ne gratta pas tout de suite son instrument. Il affirma, pour Edelweiss :

_Si cela te fais mal, j’arrêterai, ne t’en fais pas.

Sans plus rien attendre de personne, Léandre commença à gratter sur la guitare.
Peu à peu, il ferma les yeux, ne faisant qu’un avec son instrument.  Il ressentait chaque ondes parcourir son corps. Le bois vernis de l’instrument chatouillait ses narines comme s’il se retrouvait dans une forêt où la pluie avait fait ressortir toute les odeurs forestière. Ses tympans vibraient d’enchantement.

Et quelque chose au fond de son cœur se mit à grandir.
Léandre se sentait fort. Il se sentait incroyablement fort et il se mit à sourire. Il savait que toutes les paires d’yeux le regardaient, mais il s’en moquait bien, il avait l’impression qu’il pourrait franchir des montagnes, tout comme cette fois où il s’était réveillé en compagnie d’Edelweiss après sa transformation. Le finlandais était heureux de se sentir fort et libéré, comme si rien ne pouvait lui arriver, et il voulait transmettre cette joie qui l’habitait.


Léandre continua de gratter sur sa guitare et regarda la foule qui souriait, tous, comme si son souhait était communicatif. Comme s’il contrôlait leur sentiment …

Mais cela eut une fin. La musique se termina et le sourire du jeune homme s’envola avec la fin de sa mélodie. Il reposa sa guitare et regarda toute les personnes dans la pièce qui avait les yeux braqués sur lui. Léandre avait l’habitude qu’on le regardait lorsqu’il chantait, mais là ça semblait gênant. Il n’y avait pas l’ombre de la salle pour masquer les visages face à lui.

Ce fut le professeur qui se reprit le premier. Il se racla la gorge avant de se tourner vers les élèves et leur demander de retourner à leurs occupations. Puis il se rassit et se tourna vers les filles.

_Bon, bon, bon … Dis moi Edelweiss, as-tu ressenti quelque chose en particulier ? Et toi Bethany ?



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Dernière édition par Léandre Laverny le Sam 21 Avr - 23:24, édité 1 fois
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Lun 9 Avr - 17:19
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Edelweiss L. Wintenberger
Léandre Laverny


Le calme revenu à notre table, je fus presque soulagée qu’ils aient arrêtés de vouloir s’occuper de ma personne. Sociabiliser… Si seulement les êtres humains pouvaient ne pas être attachés à de telles bêtises. C’était ce que je pensais en fermant les yeux, laissant les deux autres vaquer à leurs occupations. L’oiseau avait été magnifique et la scène qu’il nous avait offert tournait dans mon esprit alors que je laissais une douce torpeur m’emporter lentement. Trop lentement malheureusement puisque je ne pus m’endormir avant l’arrivée du professeur. Il semblait comme… satisfait de lui en posant un questionnaire à côté de moi, me demandant de le remplir. Un peu suspicieuse, je posai un regard sur quelques questions. Lentement, mais sûrement, je levai un sourcil en ne pouvant m’empêcher de me demander quel pouvait bien être ce bins ? Impossible que de telles questions lui fasse comprendre si j’étais autre chose qu’humaine. De toute façon, j’étais humaine !

Profitant un peu qu’il se désintéresse totalement de moi pour me relever, je pris la feuille en fronçant les sourcils. Il n’était pas bien difficile de voir que répondre à ce fichu questionnaire ne me plaisait pas du tout. L’oreille traînant un peu, je me rendis assez rapidement compte que Léandre n’était pas plus à l’aise que moi face aux questions personnelles. Je ne connaissais pas ses raisons, mais je comprenais et ne pus que compatir face au fait qu’il devait répondre à voix haute. Je poussai alors un soupir discret en fermant les yeux avant de prendre ma trousse dont j’en sortis un stylo à bille bleu très simple. Puis, faisant tourner l’objet entre mes doigts sans regarder ce que je faisais, je lus avec un peu plus d’attention les questions. Elles me parurent tellement sans intérêt et hors sujet que j’en fus assez désespérée sans même arriver à la moitié.

Assez rapidement, mon attention fut détournée par une proposition du professeur : faire jouer son interlocuteur de la guitare. N’ayant pas vu cette dernière plus tôt, je ne m’étais pas attendue à cela. Mais, d’un autre côté, cela avait de quoi être intéressant : à quoi pouvait bien penser le professeur ? L’élève qui lui faisait face semblait assez désemparé par cette proposition également, certainement ce qui l’empêcha d’accepter sur le coup. Néanmoins, ils ne se fit pas tant prier que cela et, lorsqu’il eut glissé un mot à sa partenaire et bien installé, il se mit à jouer, un sourire se dessinant peu à peu sur ses lèvres. Sérieusement, était-ce la peine de faire tout ce cinéma s’il avait tant envie de jouer que cela ?

La mélodie qu’il joua ne m’était pas du tout méconnue. Bien au contraire : comme j’appréciais de me mettre dans mon monde en travaillant sur ordinateur, ou lors de mes siestes, j’avais tendance à écouter également un peu de musique sans pour autant m’y intéresser totalement. Du coup, il était fort possible que je sois tombée sur la musique originale un jour où l’autre, voire qu’elle se trouve sur une de mes playlist. Le sujet étant un bon moyen de ne pas me focaliser sur quelque chose d’autre en particulier, je voulus y réfléchir plus longuement, mais je fus assez rapidement stoppée dans mon élan par l’apparition d’un sentiment qui monta en moi. Un sentiment, ou une émotion, que j’avais cru morte pendant longtemps. En portant une main tremblante à mon visage, je me rendis compte que je commençais à sourire. Ne l’acceptant pas du tout, je plaquai ma main sur mes lèvres et sortit de la salle de classe alors que Léandre devait être vers la moitié de la chanson.

Malheureusement, j’eus l’impression qu’en entendant toujours la musique dehors le sentiment persistait. Je plaquai donc mes mains sur mes oreilles cette fois et partit dans le couloir jusqu’à ce que le silence soit enfin de retour. Certainement allais-je devoir rendre des comptes au professeur, mais cela m’était égal. Je n’avais pas signé pour ressentir quelque chose que je ne voulais pas ! Encore moins pour être la victime d’une magie quelconque ! En pensant cela, je portai une main sur le caillou qui était apparu au niveau de mon sternum, réellement en colère.

*C’est un peu trop tard, on dirait… Putain mais ils auraient pas pu me le dire AVANT que je vienne ?!*

Peut-être l’avaient-ils fait mais que je ne les avais pas crus, ou pas écoutés… En tous les cas, je ne pouvais pas faire machine arrière maintenant. Ce qui signifiait que j’allais devoir retourner en cours. Soupirant pour faire descendre un peu la pression, et éviter de frapper Léandre dès que je le verrais, je tentai de positiver en espérant qu’il ne devait pas rester tant de temps que cela.

Je pris un peu de temps pour rentrer dans la salle de cours, mais j’eus au moins la satisfaction de ne plus entendre de musique, ni de ressentir autre chose que mes véritables émotions. Je me rassis donc en silence, ignorant royalement les élèves qui devaient me regarder comme un animal de foire (ce qui ne changeait pas de d’habitude) et tournai la feuille de questionnaire pour y écrire ce que j’en pensais. Ce qui allait m’arriver ? Sur le coup je n’en avais absolument rien à faire. Je n’avais pas envie qu’on me prenne pour autre chose que ce que j’étais, à savoir une humaine, et m’oblige à étaler ma vie, ou ce qui me représentait, sur une feuille de papier.
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Edelweiss L. Wintenberger
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Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
  •  Avarice 
  •  Colère 

Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
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Lun 9 Avr - 19:46
Rp Terminé


Un cours à trois




Finalement, le professeur revint vers le trio improvisé, le sourire au lèvre, l'air assez fier de lui. Avait-il une idée derrière la tête ? Si c'est le cas, l'on pourrait presque imaginer qu'elle sera fructueuse au vu de son expression et de sa démarche plutôt légère... Weiss garda ses notes ouvertes mais redressa presque immédiatement la tête lorsque son enseignant se retrouva à leur hauteur. Après tout, lire en sa présence était un manque de respect dont elle s'interdisait...
Le professeur proposa une fiche de questions à Bethany qui devait être similaire à celles qu'ils avaient reçu avec Léandre lorsqu'ils étaient arrivés. Malheureusement, elle ne semblait pas infaillible puisqu'elle n'avait été d'aucune aide pour son partenaire. Enfin, elle espérait tout de même que ça marcherait pour la jeune fille et qu'elle serait éclairée sur sa race ou bien si elle était réellement restée humaine. Humaine... Ce mot si simple que tout le monde connait et pourtant si envié par la jeune allemande en ce moment... Pour certains, ça pourrait être vu comme ridicule de vouloir être une personne normale, sans pouvoirs magiques, sans capacités spéciales mais pour Weiss c'était une vie à laquelle elle aimerait aspirer. Elle qui avait toujours voulu du calme et de la tranquillité, elle avait l'impression qu'on lui arrachait sa propre vie en lui en imposant une autre... Au fond, l'on dit toujours que l'Homme est doué de libre arbitre mais il n'en est rien. Chaque choix que l'on fait, chaque action que l'on réalise, tout est toujours influencé plus au moins fortement par quelque chose. Après tout, ce sont les normes qui incitent le commun des mortels à respecter les règles, à vivre une vie bien rangée. Et ce sont ces mêmes normes qui stimulent un grand nombre de personne à se rebeller. On a beau dire ce que l'on veut, la plupart des choses sont décidées à l'avance... C'est vrai que Weiss n'avait que peu à faire de toutes ces questions. Elle était consciente de beaucoup de choses mais ça lui allait. Maintenant, la seule certitude qu'elle avait été l'injustice de ce monde. Elle n'avait rien demandé, rien voulu. Elle s'était faite à l'idée de toujours vivre conformément aux lois et au système alors pourquoi ne pouvait-elle même pas être un bon petit mouton ? Il fallait qu'elle se retrouve piégée dans la peau de quelqu'un qu'elle avait du mal à connaitre, à accepter. C'est terriblement frustrant... de se sentir impuissante.

- Edelweiss, j’aimerais que tu te concentre, voir si cela va te faire ressentir des choses, positives ou négatives, demanda le professeur, l'air sur de lui.

La jeune fille sursauta presque en entendant les mots qu'avait adressé l’enseignant. Pendant un instant elle eu un moment de vide où son esprit fut comme aspiré par les profondeurs de ses propres pensées et n'avait plus remarqué ce qui l'entourait. Elle adressa une pensée rapide à Juwelen pour l'appeler à l'aide et lui demander de lui résumer ce qu'il venait de se passer. C'était bien la première fois qu'elle ne suivait pas en cours et cette position l'embarrassait au plus haut point. Heureusement que la pensée est plus rapide que le verbe, ainsi, son compagnon ailé pu lui expliquer la situation sans que cela ne se remarque vraiment. En l'espace de moins d'une seconde, elle apprit que Léandre, comme à son habitude, avait répondu très brièvement à chaque question du professeur et qu'il lui demandait maintenant de joueur de la guitare. De la guitare ? Pourquoi donc ? Elle savait que son partenaire aimait jouer de la musique mais elle ne voyait pas en quoi cela pourrait s'avérer utile dans un cours d'adaptation raciale... Enfin, elle se contenta d'obéir sans poser plus de question.

- Bien monsieur, fit-elle dans un hochement de tête.

Léandre avait déjà la guitare posée contre lui, sa chaise éloignée de la table pour ne gêner personne et le regard toujours aussi neutre. Il eut tout de même un coup d’œil furtif dans la direction de sa partenaire avant de pincer doucement les cordes et de la rassurer. Il semblait peu confiant. Voire même craintif d'une situation potentiellement incontrôlable ou dangereuse pour la jeune fille. C'est vrai qu'elle pourrait craindre de souffrir. Après tout, leur lien était très puissant d'après les professeurs et elle ne savait pas exactement ce qu'il pourrait arriver si son partenaire utilisait ses pouvoirs. Malgré tout, elle n'était pas inquiète et voulait lui faire confiance alors elle lui adressa une léger sourire pour l'encourager.

Des notes de velours s'envolèrent dans la classe, caressant chaque élèves d'une énergie douce et joyeuse. Weiss regarda Léandre, attendrie par son expression de simple plaisir. Elle le voyait rarement aussi détendu et serein alors, à son tour elle ferma les yeux. Son professeur lui avait demandé de se concentrer mais ce sentiment de joie tranquille qui montait en elle semblait presque l'en empêcher. Cependant, en écoutant sa raison et sa logique, elle arrivait à déceler quelque chose de différent. Comment dire ? Quelque chose d'unique qui émanait du garçon mais qui sembler également venir d'elle. Comme si elle participait sans s'en rendre compte à cette caresse auditive et à cette joie qui semblait envahir la classe. C'était... tellement étrange comme impression qu'elle ne saurait la décrire et en même temps elle soupçonnait leur lien d'agir. Peut-être utilisait-il ses pouvoirs ?

Au milieu du morceau, Bethany semblait se mettre à sourire puis à se sentir mal. A moins qu'elle n'accepte pas ce sentiment de bien être ? En tout les cas, elle se mit à courir hors de la classe pour se réfugier dans la solitude du couloir. Weiss aurait aimé la rejoindre pour lui demander ce qu'il n'allait pas mais d'un autre côté elle n'était pas concernée par l'état de la jeune fille. Et puis, elle ne semblait pas vouloir accepter le dialogue alors autant la laisser tranquille, le temps qu'elle se calme et qu'elle décide de revenir.

Lorsque les notes s'estompèrent pour laisser de nouveau place au silence, Weiss jeta un coup d’œil circulaire à la salle et constata que tout le monde semblait avoir le sourire. Tout comme elle... Il était certes timide mais elle souriait plus que d'habitude... Léandre, lui, s'en retourna poser la guitare en perdant ce sourire qu'il portait sur son visage lorsqu'il jouait et se tenait face à l'assemblée. Peu après, leur partenaire improvisée rentra dans la salle et s'assit à sa place tout en commençant à répondre aux questions de sa fiche, l'air de rien.

- Bon, bon, bon … Dis moi Edelweiss, as-tu ressenti quelque chose en particulier ? Et toi Bethany ? demanda le professeur après s'être raclé la gorge.

La jeune fille se mit à réfléchir, ne sachant quels mots mettre sur ses émotions et ressentis. Et puis, elle cherchait également une formulation qu'il lui permettrait de ne pas se dévoiler entièrement à son professeur et à son partenaire.

- J'ai eu l'impression... d'aider Léandre, en quelque sorte. C'est étrange, je ne sais pas comment l'expliquer...  


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Mar 10 Avr - 0:39
Rp Terminé
Léandre Laverny
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 18 ans
RACE : Muse
POUVOIR : La chimie des sentiments
TAILLE / POIDS : 1m88 / X kg
CLASSE : 4°A


Un cours à trois
Avec
Edelweiss & Bethany



_Bon, bon, bon … Dis moi Edelweiss, as-tu ressenti quelque chose en particulier ? Et toi Bethany ?

Léandre vint reprendre sa place et se sentit soudainement ...  Faible. Comme s'il avait couru un marathon, ses forces l'abandonnaient. Il porta une main à son visage pour se masser les tempes. Le monde semblait instable. Le jeune homme se calla au fond de son assise pour ne pas tomber sur le côté.
Qu'est ce qui lui arrivait ?
Son geste fut bref pour ne pas montrer ses faiblesses. Il prit un air dur et essaya de fixer un point dans le vide pour paraitre présent.

_J'ai eu l'impression... d'aider Léandre, en quelque sorte. C'est étrange, je ne sais pas comment l'expliquer...

Le jeune homme eut un regard furtif pour sa camarade, mais très bref, essayant de faire le moins de geste possible pour rester stable.
Est-ce qu’il avait fait quelque chose ? De la … magie ?

Et Edelweiss qui avait l’impression de l’avoir aider ? Aider à quoi ? Qu’est-ce qu’elle avait réellement ressenti ? Etait-ce un sentiment semblable au sien ? Etait-ce plus fort ? Différent ?
Il ne comprenait pas.
Etait-il le seul à se sentir cette petite chaleur de force l’envahir lorsque sa partenaire était là ? Lorsqu’il avait joué de la musique ?
Des inquiétudes commencèrent à montrer dans l’esprit du jeune homme. Il ne savait pas comment ce lien fonctionnait, et ça lui faisait peur. Il craignait de devenir un monstre, que le pouvoir lui monte à la tête et de faire du mal autour de lui. Lui qui voulait seulement une vie paisible et qu’on le laisse tranquille … Pourquoi ?

Le professeur appela plusieurs fois le jeune homme avant qu’il ne réagisse. Ce dernier s’enquit de l’état de son élève. Heureusement que le jeune homme était déjà blanc comme neige, sinon il aurait certainement parut pâle.
Fermé, le finlandais croisa les bras et répondit aussi froidement qu’à son habitude :

_Je vais parfaitement bien. Merci de vous en inquiéter.

C'est mal de mentir ... Très mal. Le jeune homme avait tout de même bon espoir que ce mensonge passerait. De toute façon, le professeur n’allait pas insister, il avait d’autres élèves à charge.

_Je crois avoir trouvé et compris ta race. Mais excuse moi un instant.

Son attention alla sur la jeune Bethany, mais Léandre le coupa avant de perdre toute son attention, levant tout de même la main avec un minimum de respect.

_Puis-je aller au toilette ?

L’adulte l’autorisa rapidement pour enfin se concentrer sur sa nouvelle élève. Le jeune homme se leva, essayant d’être naturel, et essaya de rejoindre le couloir sans tituber. Une fois dans le corridor, il referma consciencieusement la porte et se laissa tomber contre le mur à coté de celle-ci, laissant son corps glisser jusqu’au sol.
Le jeune homme fit des exercices de respiration pour reprendre ses esprits. Il ne comprenait absolument pas ce qui venait de se passer, mais le fait était qu’il venait bien de se passer quelque chose, et que cette chose avait affecté toute les personnes dans la pièce.
Le jeune homme regarda ses mains un instant et espérait n’avoir fait de mal à personne.
Puis, il se releva avant qu’on ne le surprenne mal en point dans le couloir et essaya de rejoindre les toilettes, s’aidant du mur avant que sa vision n’était pas très précise.

Le jeune homme s’encouragea dans un parfait français, dans des murmures, à lui-même :

Ça va aller … ça va aller Léandre, tu peux le faire ...


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Dernière édition par Léandre Laverny le Sam 21 Avr - 23:25, édité 1 fois
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Mer 11 Avr - 15:00
Rp Terminé



Un cours à trois
Avec

Edelweiss L. Wintenberger
Léandre Laverny


Lorsque je fus revenue, c’était un peu comme si je n’étais jamais partie. Le professeur ne m’adressa même pas un regard, et encore moins de reproches. Pour moi, il y avait deux solutions à cela : soit il avait été prit par cette joie débile que j’avais fuie au point d’être totalement à l’ouest, soit il avait été bien trop pris par ses analyses de Léandre pour se préoccuper de qui que ce soit d’autre. Enfin, ce n’était pas comme si j’allais m’en plaindre puisque je n’en fus que plus tranquille.

Tranquillité qui ne dura pas bien longtemps puisque le professeur nous demanda ce dont nous en avions pensé, Edelweiss et moi-même. La propriétaire de l’oiseau fit part qu’elle avait sentit avoir aidé le jeune homme totalement absent malgré sa présence physique. Mais cela s’arrêta là. Quant à moi, je ne répondis tout simplement pas. Hors de question que je fasse part de ce ressentis que je détestais au plus haut point. Il manquerait plus que ça…

Profitant qu’on ne m’en demande pas plus, je continuai mon activité qu’était ce fichu questionnaire que je critiquai à l’arrière. Je ne me déconnectai cependant pas de ce qu’il se passait autour de moi. Cela me permet de noter que le professeur appela plusieurs fois Léandre qui prétendit aller bien. Même moi, qui n’était pas bien attentive aux autres, voyais bien qu’il n’était pas en forme. Le ton de sa voix, sa posture qui était vraisemblablement plus molle que plus tôt… mais également son inattention. A moins qu’il soit choqué par ce qu’il venait de faire, si tant est que cela vienne bel et bien de lui, je ne voyais pas trop ce qu’il avait. Mais, au pire, qu’est-ce que j’en avais à faire ? Moins je m’inquiétais pour les autres, mieux je me portais !

Soulagée de la présence du professeur qui alla… faire je ne sais quoi, je me fis la réflexion qu’il serait amusant de faire de cette feuille de papier de très jolis confettis. Ce serait encore mieux de les donner par la suite à un guignol dans la classe pour qu’il les jette en criant : “Vive Léandre ! Il nous a tous rendu super joyeux avec sa musique !”. Non seulement cela contenterait sans doute ceux qui ne cessaient d’en parler dans la classe, mais en plus peut-être que ça l’animerait un peu plus ? Quoique peut-être pas finalement. Puis, ce serait du bruit pour rien pour une personne qui s’absenta comme moi plus tôt.

*C’est moi ou nous sommes tellement incompatibles que nous ne pouvons pas rester dans le même espace plus de dix minutes ? Nan parce que c’est pas moins de la seconde fois qu’on se “sépare” depuis qu’il a joué de la guitare. … Non, c’est simplement que je prends mes rêves pour la réalité, ou les choses pour ce qu’elles ne sont pas.*

Je devais être folle ou totalement débile pour penser de telles âneries… Surtout que, par la suite, le deuxième membre de notre trinôme le suivit, comme inquiète, me laissant seule en tête à tête avec la feuille de papier à l’avenir très incertain. J’étais énervée, mal à l’aise, dans un cours totalement dénué de sens pour moi à mes yeux… Il manquerait plus que le professeur en profite pour fouiller dans un passé qui m’était inconnu ou dans ma personnalité dont je n’avais aucune envie de lui faire part. Je me mis donc à souhaiter qu’il mettre trèèèèèèès longtemps pour faire ce qu’il voulait et qu’en attendant je pourrais faire une bonne sieste réparatrice. Non, parce que gérer ses émotions, surtout quand elles sont contrôlées, n’est pas de tout repos. Faut pas croire.

*Quelle sans-coeur je peux être depuis ce jour-là… Mais je l’ai voulu. Faut pas que je m’en plaigne.*
pensais-je en m’installant la tête dans les bras, attendant que le temps passe, aussi éphémère soit-il.
(c) Bethany Williams sur Sin Theatre
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Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
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Jeu 12 Avr - 20:44
Rp Terminé


Un cours à trois




Ce ressenti si particulier qui s'infiltra en elle lorsque Léandre se mit à jouer avait un rapport avec leur lien. Indubitablement. Pourtant il semblait à la jeune fille ne jamais l'avoir senti avant aujourd'hui ou du moins, pas de la même façon. Certes, la présence de son partenaire amenait une certaine forme de chaleur en elle, comme si un feu intérieur brûlait tranquillement et ne demandait qu'à s'étendre. Comme si quelque chose d'indescriptible s’immisçait dans tout son être pour lui permettre d'être plus forte. Et jusqu'ici, cette sensation était restée bloquée à l'état d'étincelle, brimée par un étau invisible mais immuable. Cependant, lorsque la guitare entama sa sérénade, cette étincelle se transforma en une chaude lumière, pleine de vie, donnant à Weiss la sensation d'être encore plus liée à son partenaire. Comme si elle et lui pouvaient se transmettre cette chaleur pour l'utiliser à leur guise. Comme si elle et lui pouvaient partager leurs énergies respectives pour accomplir de belles choses. La seule explication qu'elle trouvait à ce phénomène était l'usage d'un pouvoir. Elle ne voyait que ça puisqu'on leur avait expliqué que leurs magies qui étaient liées.
Le professeur répéta plusieurs fois le nom de Léandre avant que celui-ci ne réagisse. Son expression semblait intacte mais un petit quelque chose dans son attitude dénoté avec cet air froid et détaché qu'il aimerait renvoyer. Bien que n'ayant pas vraiment de contact avec son partenaire en dehors des cours, Weiss commençait à connaître certains points de son comportement. Jamais il n'aurait laissé l'enseignant se répéter pour ne pas se montrer impoli et sa posture était légèrement moins droite que d'habitude...

- Je vais parfaitement bien. Merci de vous en inquiéter, dit-il au professeur qui s'informait de son état.

C'est alors que l'adulte se mit à sourire, fier de lui, tandis qu'il annonçait avoir sûrement découvert la race de Léandre. Enfin. Il sera délivré de l'ignorance et pourra mieux appréhender sa transformation ainsi que ses pouvoirs. Mon dieu, elle commençait à réfléchir d'un point de vu magique... Du calme Weiss, il faut te ressaisir. La logique et la raison avant tout.
Soudainement, avant de laisser le temps à l'enseignant de reporter son attention sur Bethany, le jeune homme leva la main en demandant l'autorisation d'aller aux toilettes. Demande acceptée sans trop de difficultés tandis que Léandre se levait pour sortir de la classe. La jeune fille suivit son partenaire des yeux, se rendant compte qu'il était plus lent et incertain que la normale. Quelque chose ne va pas, c'est certain. Devrait-elle demander de sortir à son tour pour porter assistance au jeune homme ? Non, elle devait rester en cours, sous la surveillance du professeur qui s'occupait maintenant de Bethany et de sa fiche de questions. Elle ne savait pas si elle avait le droit de s'extirper du cours en utilisant comme prétexte le lien qu'elle avait avec Léandre...
Malgré tout.. Weiss hésitait en fixant la porte qui s'était refermée derrière la sortie mal assurée du garçon. Peut-être... Peut-être qu'elle devrait aller le voir ? S'il ne se sentait réellement pas bien alors elle devait s'assurer qu'il ne fasse pas de malaise ou bien qu'il tombe et se blesse. Et en même temps elle le savait débrouillard et d'une grande fierté. Accepterait-il son aide ? Accepterait-il seulement qu'elle le voit en état de faiblesse ?
A perdre son temps à tergiverser, Weiss ne se concentrait plus sur le cours et se rendait bien compte qu'un petit moment s'était écoulé sans qu'elle ne prenne aucune initiative...
Finalement, elle leva la main pour faire la même demande que le garçon quelques minutes plus tôt avant de se lever pour le rejoindre en compagnie de Juwelen. Après tout, un lien très spécial les uni, n'est-ce pas normal de s'inquiéter de sa santé ? N'est-ce pas son rôle en tant que partenaire de s'assurer qu'il va bien ?

Le couloir était vide à cette heure ce qui permit à la jeune fille de repérer immédiatement son binôme. Il avait le pas lourd, la tête courbée vers l'avant en signe de fatigue et la main glissant sur le mur pour mieux assurer son équilibre. Jamais elle ne l'avait vu comme ça. Serait-ce à cause de.. sa magie ? Était-ce normal qu'il soit si fatiguée ? Doucement, elle alla vers le garçon qui semblait bien trop concentré sur son objectif pour l'entendre s'approcher. Il murmurait même des phrases, sûrement pour s'encourager. On dirait bien du français... Oui, c'est exactement ça. Il parlait donc français. Intéressant et bon à savoir mais l'heure n'était pas à la collecte d'informations. Timidement, elle l'interpella, se tenant presque à sa hauteur.

- Léandre ? Es-tu sûr que tout va bien ? demanda-t-elle dans un français impeccable pour lui montrer qu'elle avait compris ce qu'il disait et qu'il était inutile d'essayer de leurrer.

Elle ne voulait pas se montrer intrusive mais elle ne pouvait pas non plus le laisser comme ça... Peu importe de quel mal souffrait-il, elle devrait trouver un moyen de lui venir en aide ou du moins, le soutenir et s'assurer qu'il ne lui arrive rien.


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Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Dim 6 Mai - 1:54, édité 1 fois
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