| Sin Theatre |
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[Event Multimix] Derrière la plume | Anonyme Apparitions : 271
Inscription le : 13/04/2018
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| Dim 15 Nov - 19:32 | | |
Egon EsperPNJ |:| Joué par Martel Sexe : Taille : 1m78 Race : Conteur Pouvoir : Pacte de la mort - Tu n'as rien prévu, pas vrai ?
Egon tourna une expression blasée vers la silhouette de Malicia. Les chaînes qui maintenaient ses mains contre le mur auraient été encore meilleures si elles la faisaient taire. Pourtant, c'est avec un sourire amusé qu'il se pencha vers elle, attrapant son visage dans sa main, savourant le fait qu'elle n'avait ni magie ni force dans cet endroit.
- Je n'ai fait que construire un terrain de jeu. Je veux vous voir contempler votre échec. - Ça ne changera rien à ta situation ! - Vraiment ?
Il ricana en se redressant, tournant la tête vers Dorian, enchaîné lui aussi, qui avait le regard rivé sur la plaque de verre sous ses yeux. Pour l'instant, elle ne reflétait rien d'autre qu'un puits d'obscurité, mais il savait. Il savait ce qui allait y apparaître, il l'avait entendu confectionner cet endroit. Et même derrière sa stature et son calme apparent, Egon pouvait voir qu'il tremblait. Il s’accroupit face à lui, attendant que l'ancien magistrat relève les yeux pour sourire.
- Moi j'ai l'impression qu'il y en a au moins un de vous deux qui réalise ce qui est en train de se passer.
Il fit courir son doigt sur la plaque de verre, agitant sa surface comme si elle était faite d'eau. Une légère lumière y apparut, et on y devina la présence d'une silhouette. Quelqu'un entrait dans la première pièce.
- Tu ne pourras pas les sauver. - Ils s'en sortiront...
Ses dents serrées démentaient l'assurance de ses paroles.
- Oh, sûrement, mais à quel prix ? Et combien d'entre eux ? Tu sais bien que la mort n'est pas forcément le pire sort qui puisse arriver à quelqu'un.
Avec une expression sarcastique sur ses traits, il observa ses bras, effleurant du bout des doigts les marques de piqûre qui s'y devinaient encore. Il se releva.
- N'est-ce pas, Malica ?
L'éclat de son regard brillait de haine. C'était elle qui l'avait condamné au sort qu'il avait subi pendant 18 ans. Tout ce temps enfermé dans la cité souterraine, à subir des expériences et des tortures visant à lui arracher des pouvoirs qu'il n'avait pas demandé à obtenir et qu'il n'avait aucune intention d'utiliser, puis piégé sous des sédatifs qui l'avaient privé de toute possibilité de vivre. Il avait souffert pendant tout ce temps parce qu'aucun d'eux n'avait accepté la possibilité qu'un pouvoir mortel puisse être contrôlé. Et c'était d'autant plus rageant qui l'homme qui se tenait à ses pieds pouvait être aussi mortel que lui d'un simple regard.
- Tu aurais dû me faire tuer. Ça t'aurais épargné bien des problèmes. - Je ne m'en priverai pas, cracha-t-elle.
Il haussa des sourcils en regardant la petite ligne sombre qui vint se dessiner quelques secondes dans sa main avant de disparaître.
- Déjà des promesses, Malicia ? Tu prends des risques.
Elle se crispa comme si elle venait de réaliser ses paroles et il ricana. Il finirait par lui en extirper une, même si c'était simplement la promesse de le tuer. Et alors elle pourrait mourir de ce même pouvoir qu'elle avait tant voulu détruire. Il suffisait qu'elle échoue. Et elle échouerait.
Calmement, il s'installa sur un fauteuil non loin, croisant les jambes en regardant la plaque de verre se remplir d'image. Alors la silhouette de son amante apparut derrière lui et il sentit ses bras passer doucement autour de ses épaules.
- Tu es sûr de vouloir faire ça, Egon ? - C'est trop tard pour reculer. Et je n'en ai pas l'intention.
Il l'entendit distinctement soupirer mais ne s'en formalisa pas. Contrairement à lui, elle avait vécu pleinement ces quatorze dernières années, et elle avait quand même choisi de rester attachée à lui, au point de prendre le risque de le libérer. Quand elle s'avança vers les prisonniers, le visage de Malicia se crispa davantage.
- Toi... - Bonjour, patronne. - Tu étais... - Vous me l'avez arraché. Vous pensiez vraiment que je le laisserai souffrir ? - Traîtresse... - Vermine. - Je te retrouverai Ylivia. Tu subiras le même sort que lui. - Ne faites pas de promesse que vous ne pouvez pas tenir. Il paraît que c'est dangereux.
Egon se permit un petit rire amusé tandis que la jeune femme revenait vers lui, passant à nouveau ses bras autour de ses épaules avant de poser sa joue contre la sienne. Soudain, alors que son regard apercevait une nouvelle silhouette qui entrait dans la pièce, il tiqua. Alors elle était venue... Il aurait préféré qu'elle ne le fasse pas. Du coin de l’œil, il observa les dés qui flottaient dans le sablier. Quand la vingtième personne entra, ils s'agitèrent. Se fixèrent dans une position qui décida quelle porte ouvrir. La logique était simple. S'il ne contrôlait rien, personne ne pourrait le forcer à tout arrêter. Même en le tuant, le bâtiment continuerait son oeuvre jusqu'à ce qu'il atteigne son objectif.
Une porte s'ouvrit sur plusieurs couloirs marqués d'énigmes et de questions, et Egon vit Dorian se crisper. Il se pencha donc pour lire ce dont il s'agissait. Certaines phrases indiquaient des sorts peu enviables et dangereux pour ceux qui les subiraient. N'était-ce pas le but ? Oui, très certainement. Ça ne l'empêcha pas de garder son attention focalisée sur la jeune fille qu'il avait rencontrée dans la rue. Quelle pouvoir avait-elle, elle ? Et à quel point tout cela était-il dangereux pour elle ? Du coin de l’œil, il s'aperçut que Malicia souriait. Difficile de ne pas comprendre pourquoi, étant donné que la silhouette d'Alma était clairement reconnaissable. Mais ça ne changerait rien. Ici, elle n'était qu'une personne comme les autres. Les groupes se formèrent devant chaque couloir et Egon croisa les bras, observa la suite des événements tandis que la plaque se divisait en quatre écrans simultanés.
Dernière édition par Anonyme le Sam 12 Déc - 16:28, édité 1 fois |
| | Anonyme Apparitions : 271
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| Mar 1 Déc - 17:35 | | |
Egon EsperPNJ |:| Joué par Martel Sexe : Taille : 1m78 Race : Conteur Pouvoir : Pacte de la mort Pendant que Dorian regardait les quatre écrans sans sembler savoir sur lequel poser les yeux, l'attention d'Egon se porta rapidement sur le premier couloir, ou la silhouette presque déjà familière de la jeune fille. Les noms apparaissaient sur les murs dans le même ordre que les questions. Laquelle lui correspondait, dans ce couloir ? Il pouvait déjà éliminer Alma de la liste. Nia, aussi, car il l'entendit clairement prononcer ce nom à l'attention de la jeune fille qui venait de plonger sa main dans le bassin. Une chose était sûre, en regardant les choses comme ça : les deux filles qui l'accompagnaient étaient ses proches, coup de chance ou de malchance, et elles ne s'entendaient absolument pas entre elles. Par curiosité, il jeta un œil aux autres groupes.
Le deuxième couloir ne respirait pas beaucoup plus la bonne entente. Trois des cinq personnes semblaient déjà être en conflit, et les deux autres ne pas savoir quoi faire pour s'en tenir à l'écart. Quant au troisième groupe... il semblait le plus stable. Tout le monde était presque trop calme. Il se pencha un peu en avant pour observer la jeune fille qui guidait les troupes et laissa échapper un ricanement.
- Je suis prêt à parier que vous voulez la dépêcher pour votre brigade.
Sûre d'elle, ou en tout cas qui ne semblait pas douter de quoi que ce soit, capable de prendre le contrôle même d'une situation inconnue et imprévisible... oui, c'était le genre de personnes qu'ils récupéraient, avant d'en faire des pantins à leur botte. Triste résultat. Comme aucun des deux ne daignait lui répondre, il observa le quatrième groupe. Le schéma était un peu similaire, mais moins cohérent. Plusieurs d'entre eux semblaient vouloir prendre l'ascendant, et les disputes ne tardèrent pas à éclater.
- Qu'est-ce que tu cherches à faire, avec tes tests ? - N'est-ce pas la première étape ? Voir à quel point tu maîtrises ton pouvoir pour voir à quel point tu es dangereux ? En respectant les règles injustes du jeu, bien sûr.
Il afficha un sourire provocateur et Malicia serra les dents. À vois basse, il murmura quelque chose pour faire apparaître un écran devant lui, pour éviter d'avoir à deviner les scènes sur celui qui se trouvait au sol, devant ses prisonniers. Il observa simultanément les quatre scènes, les disputes, le premier défi que chacun terminait. Une dalle de verre d'une facilité déconcertante pour Alma, mais la voir se faire bloquer contre le mur lui soutira une grande sensation de satisfaction. Il sourit en voyant l'homme se transformer en hamster, visiblement humilié de sa nouvelle forme. La fille aux cheveux rouges qui voulait prendre le contrôle de la situation absorba toutes les attaques lancées contre elle et il l'entendit s'énerver et se débattre quand les chaînes l'immobilisèrent. Quant à la femme aux oreilles de chat, elle semblait avoir perdu patience bien avant que son pouvoir fasse des siennes. Mais les quatre premiers passages finirent par s'ouvrir.
Déjà, il voyait Dorian s'agiter. Visiblement, tous les conflits qui commençaient sous ses yeux lui déplaisaient. Malicia, elle, avait le regard rivé sur le premier couloir, et elle ne releva les yeux avec une expression de haine que lorsque l'image s'éloigna de sa commandante.
- Ça ne t'apportera rien. - Tu radotes, Malicia. Ce n'est qu'un jeu. - Tu n'as donc aucune empathie pour les innocents que tu fais souffrir ?! - Et toi ?
Le calme dans sa voix la réduisit encore une fois au silence, en dehors du grognement agacé qu'elle laissa échapper. Egon sourit, satisfait, avant de regarder à nouveau les couloirs. Dans le premier, l'une des filles avait disparu dans le tableau affiché devant elle. Le pouvoir d'Andrew Rehrin, hm ? Elle avait eu un coup de chance avec le hasard. Wendy, donc. Elle serait sûrement partie un moment, alors il changea d'écran. Dans le quatrième couloir, un garçon tordait un corps terriblement élastique entre des obstacles pour pouvoir activer un bouton et ouvrir le second mur. Le deuxième voyait le blondinet qui faisait la tronche depuis le début esquiver des projectiles projetés dans sa direction. Déjà blessé par le pieu qui l'avait atteint au visage, il fut effleuré à la joue et la cuisse, mais il s'en sortit plutôt bien malgré tout. Quant au troisième... Une fille venait purement et simplement de se faire tuer, et le garçon penché sur elle pour la ramener à la vie semblait au bord de la panique. Eh bien, s'il y en avait un qui était capable de ramener les mots à la vie, ce qu'il avait dit à Dorian n'en serait que plus vrai. Et les élèves devraient s'en sortir vivants. Ce n'était pas plus mal.
La fille du premier couloir finit par revenir de son monde parallèle pendant que tous les autres avançaient. Bloquée au mur, elle tourna une clef dans une serrure et lâcha quelques piques qui furent plus ou moins ignorées. Un instant, son attention fut distraite par des commentaires du second couloir. Échapper aux chaînes ? Y avait-il vraiment un gamin ici capable de prendre le risque de mourir ou de tuer quelqu'un en trichant ? Il haussa un sourcil et observa la scène, mais les deux autres lui firent entendre raison et il sembla renoncer à son plan pour suivre le procédé correctement. Dommage. Avec un petit haussement d'épaules, il revint sur le premier couloir.
Une bulle immense englobait les trois dernières filles et il fronça les sourcils en observant la scène. Il découvrait en même temps qu'eux les épreuves auxquelles ils étaient tous confrontés, n'ayant pas pu les préparer de lui-même étant donné qu'il ne connaissait pas leurs pouvoirs, mais celui-ci l'intriguait. Les mots s'assemblaient tous seuls. Sacrifice pour sauver quelqu'un. Quand il aperçut la silhouette munie d'un arc, il se crispa légèrement. En voyant partir la flèche, il se redressa brusquement, perdant son calme pour la première fois depuis que le bâtiment était sorti du sol.
- NON !
Comme influencé par sa voix, le projectile dévia de sa cible et frappa la jeune fille aux cheveux rouges en lieu et place de la petite brune. Le petit instant de panique qui l'avait envahie se dissipa, et il fronça les sourcils en la voyant tourner la tête. L'avait-elle entendu ? Comment était-ce possible ?
- Eh bah alors, tu as des émotions, maintenant, Egon ? - Ta gueule.
Il la vit sourire et serra les poings. Il avait perdu son calme. Jetant un regard noir à Malicia, il changea d'écran sans entendre l'appel suppliant de la jeune fille. Dans le second couloir, un garçon aux cheveux vaguement bleus brisait un mur de verre à la seule force de sa voix. Dans le troisième, la jeune rouquine qui était morte un peu plus tôt ouvrait un portail pour traverser un mur. Dans le quatrième, une fille aux oreilles de chat semblait observer l'environnement en détail. Il y avait une personne de moins que la dernière fois qu'il avait regardé. Il s'était sans doute trop concentré sur le reste. Peu importe. Mais alors qu'il allait revenir au premier, il hésita. La jeune fille avait peut-être échappé à la flèche, mais elle venait e voir une de ses amies se faire blesser. Il n'avait pas envie de voir l'état dans lequel elle se trouvait.
À moitié indifférent, il observa les autres couloirs et leur avancée, mais il finit par revenir sur le premier. Le sang sur ses lèvres lui serra un instant le cœur. Elle n'était pas blessée alors... avait-il sous-estimé le lien qui l'unissait à une de ces filles ? En détournant son attention ailleurs, il n'avait pas vu la façon dont la rousse avait été soignée, mais elle semblait en meilleure forme. Le sang serait donc celui de la blonde. Sa petite amie ? Une seconde, il leva les yeux vers Ylivia, qui s'efforçait de le calmer en lui caressant doucement la main. Qui aurait-il été capable de tuer pour l'empêcher de subir un sort similaire ?
Mal à l'aise et ignorant les autres couloirs, il la regarda perdre patience contre le mur et s'effondrer en tentant d'utiliser un pouvoir qu'elle ne maîtrisait visiblement pas. Il plissa les yeux. Quelle était sa capacité ? La force ? Mais pourquoi parlait-elle d'entendre..? En regardant la scène, il vit le collier changer de couleur et ses yeux s'écarquillèrent légèrement. N'était-il pas... jaune, la première fois qu'il l'avait rencontrée ? Il venait de passer du bleu au rouge, alors... Un pouvoir à plusieurs facettes. Étrangement, il trouvait que ça lui allait bien.
Sentant le regard intrigué d'Ylivia sur lui, il changea d'écran en réfléchissant, puis il ouvrit la main. La plupart des couloirs avaient fini leur avancée, il voyait leur dernier représentant au milieu de son épreuve, voire même à la fin. Il ouvrit la main pour y faire rouler un dé. Il s'éleva et révéla un visage. La rouquine de tout à l'heure. Décidément.
- À ton tour, souffla-t-il.
Et la démone hocha la tête avant de s'éloigner, disparaissant par une porte dérobée.
- Qu'est-ce que tu manigances, encore ? - Vous verrez en temps voulu.
Puis il sourit tandis que les dés du sablier roulaient à nouveau et que tout le monde était transporté dans la salle suivante. Enfin... presque tout le monde.
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| | Anonyme Apparitions : 271
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| Mer 9 Déc - 22:02 | | |
Egon EsperPNJ |:| Joué par Martel Sexe : Taille : 1m78 Race : Conteur Pouvoir : Pacte de la mort Sur l'écran fusionné au sol, les quatre couloirs ne devinrent bientôt qu'une seule grande image montrant tout le monde réuni au même endroit. En plus de cela, Egon observait, sur sa tablette, l'évolution de la jeune fille qui avait été entraînée à l'écart. Ylivia l'avait laissée seule dans la pièce où elle ne trouverait désormais plus qu'un écran et des phrases écrites d'avances qui s'adapteraient en fonction de ce qui serait lu au contact de sa main. Un bâtiment automatisé sur mesure. Il la regarda approcher, reconnut le texte et eut un sourire fade. Celui-là, il l'avait conçu lui-même, sans possibilité d'adaptation magique, car il aurait été le même quelle que soit la personne sélectionnée.
Elle semblait confiante, ce qui était surprenant vu ce qui venait de lui arriver. Ou peut-être qu'elle tenait vraiment plus que tout à sortir pour retrouver son amie. C'était presque touchant. Du coin de l'œil, il observa son évolution en se demandant à quel type de passé et quel type d'avenir elle aurait droit. Mais son attention se reporta malgré tout sur l'écran principal, maintenant que l'une des personnes du groupe avait eu la mauvaise idée d'avancer. Egon sourit. Ils n'avaient pas perdu de temps. Visiblement, le petit blondinet était du genre impatient. Il s'installa à côté d'une des cages, en tailleur, pour observer le déroulement des cauchemars. Son cœur se serra malgré tout quand il posa les yeux sur celui de la jeune fille qu'il connaissait et reconnut le toit où ils s'étaient trouvés tous les deux. Rien d'étonnant à ce qu'elle se soit sentie aussi mal en y arrivant. Il eut un léger instant d'appréhension en la voyant tomber dans le vide, mais l'écran se noircit, signifiant qu'elle avait trouvé la solution pour sortir de son cauchemar sans avoir à le revivre en boucle. Tant mieux.
Ce n'était pas le cas de tout le monde. Sa petite amie dut la voir mourir une fois et reboucler avant de réussir à la sauver, et de nombreux cauchemars eurent cet effet. Il ne pouvait pas tous les voir en même temps, mais il en délaissa une partie. il ne chercha même pas à apercevoir celui dans lequel se trouvait Ylivia et dont elle sortirait de toute façon rapidement étant donné qu'il n'était pas conçu pour elle. Il observa les autres. L'une d'elle, une fille aux ailes de dragon, tournait en boucle sans parvenir à sortir. Le garçon aux cheveux bleus fut aussi pris un certain nombre de fois dans le retour en arrière, comme la fille très sûre d'elle qui avait pris les choses en main dans le couloir n°3 et qui semblait observer la scène d'un point de vue détaché. Contrairement à celui qui devait être son petit ami, ou du moins une personne très proche, et qui ne semblait pas réussir à se dépêtrer de la douleur. Egon pouvait comprendre. Pendant ses années d'emprisonnement, il avait revu en boucle les images que la police lui avait collé sous le nez, de son ami mort par la faute de son pouvoir incontrôlé. Il était celui qu'il comprenait le mieux.
Les cauchemars prirent lentement fin, petit à petit, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus qu'un, tournant inlassablement. Quand cet écran-là s'assombrit à son tour, plusieurs personnes entouraient la jeune fille, inconsciente et visiblement incapable de se réveiller. Egon s'installa dans son fauteuil, croisant les jambes.
- Elle est..? - Peut-être.
Il entendit Dorian tiquer et le vit se recroqueviller derrière ses barreaux. Un petit sourire flotta sur les lèvres d'Egon. Ils venaient d'assister en direct aux luttes internes les plus violentes de leurs protégés et, visiblement, ça avait eu l'effet escompté. La possible mort d'une des élèves n'était que la cerise sur le gâteau. La respiration du directeur se fit plus incertaine tandis qu'il se repliait sur lui-même.
- Tu es un monstre... - La faute à qui ? - Ton pouvoir est trop dangereux ! C'était la seule chose qu'on pouvait faire ! - Ah oui ?! Deviens un serpent et regarde-moi dans les yeux, et ose me parler de pouvoir dangereux !
L'homme tressaillit et Egon desserra les poings, agacé de s'être emporté si facilement. Il avait l'avantage du calme, dans cette situation, et s'énerver ne ferait que leur donner ce qu'ils voulaient. Ils cherchaient à lui faire perdre patience, mais il ne leur ferait pas ce plaisir. Pas une fois de plus.
- Ce qu'ils vivent, c'est ce que vous m'avez fait vivre. Mais contrairement à eux, je n'ai pas eu le loisir de pouvoir y échapper.
Il s'approcha et posa une main sous le menton de Dorian pour le regarder dans les yeux, un air mauvais dans le regard.
- Si vous avez été capable, tous les deux, de me l'imposer, alors supportez de le regarder en face.
Puis il se tourna vers Malicia tandis que l'écran se regroupait en une seule image, où l'homme-hamster installait la jeune fille inconsciente sur son dos.
- Il est temps que vous voyiez les conséquences de vos actes et de vos décisions, au lieu de les enterrer profondément sous terre. - Je sais ce que tu as vécu. - Non. Tu sais quel sédatif on m'injectait. Pas ce que j'ai vécu. Dix-huit ans. Quatre ans de torture aux mains de tes scientifiques. Quatorze ans sans pouvoir faire autre chose que ressasser mes cauchemars et mes mauvais souvenirs. Ne prétends pas que tu sais ce que j'ai vécu, Malicia. Tu n'as fait que donner un ordre et oublier mon existence.
Elle lui retourna un regard glacial mais il l'ignora en se redressant puis en s'étira, tablette toujours à la main. Sur l'écran, un escalier s'ouvrait et descendait dans une nouvelle pièce. Il releva la tête pour voir les dés qui avaient fini de tourner dans le sablier.
- Vous devriez être contents. Vous qui aimez tant enchaîner les gens, vous allez être servis.
Puis il reporta son attention sur la tablette. La scène autour de la jeune fille semblait floue bien qu'idyllique. il doutait qu'elle arrive à s'en détacher complètement, surtout quand viendrait la fin de son épreuve... Il sursauta néanmoins en la voyant se planter quelque chose dans la jambe. Radicale, hein ? Peut-être un peu trop pour son propre bien, d'autant plus qu'elle avait toujours des brûlures sur les bras. Il continua d'observer la scène pendant que les autres se regroupaient en bas des marches. Réussirait-il à trouver la sortie ? Elle semblait avoir compris qu'elle était dans une illusion et être extrêmement déterminée à en sortir. Son dévouement à son amie lui tira un petit sourire. Alors Edelweiss ne mentait pas quand elle parlait de ces personnes pour qui elle comptait tant, et qui avaient tant fait pour elle...
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| Sam 12 Déc - 16:09 | | |
Egon EsperPNJ |:| Joué par Martel Sexe : Taille : 1m78 Race : Conteur Pouvoir : Pacte de la mort Le danger principal de cette pièce venait d'Ylivia. Les chaînes se poseraient également sur elle, et elles ne pouvaient pas être trompées par des illusions comme les créatures des cauchemars. Mais il lui faisait confiance, elle savait manier les mots aussi bien que lui et elle trouverait une manière assez vague et peu suspecte de répondre aux questions sans révéler qui elle était. Il avait besoin de quelqu'un sur place pour que les choses se passent comme prévu. Toujours installé près des cages, le regard fixé sur l'écran, il vit les chaînes se refermer sur les poignets de tout le monde. Au final, ce qu'il faisait était une version modifiée et pervertie de ce qu'il avait vécu aux mains de Dorian. Et pourtant, d'une certaines façon, moins traitresse.
- Tu vois, pas besoin d'un pouvoir pour que les gens disent la vérité. Mais contrairement à toi, je leur laisse le choix. - Vraiment, Egon ? Tu me reproches d'avoir un pouvoir que je ne peux pas désactiver ?
Egon ricana.
- Non, ça c'est votre méthode. Mais tu sais, avant d'entrer dans le cerveau des gens, la moindre des choses reste de les prévenir. Pour qu'ils puissent choisir le silence. - S'ils choisissent de mentir, ils sont déjà en tort. - Ah, oui, tu es tellement droit et tellement franc, toi, hein ? Dis-moi, à combien d'entre eux as-tu dit que tu pouvais les tuer en un regard ? Et est-ce que c'est vraiment de la droiture et de l'honnêteté de leur arracher la vérité sans même les prévenir qu'ils n'auront pas le choix ? - ... - Qui est le plus malhonnête, entre celui qui ment et celui qui manipule ? - Pourquoi tu ne répondrais pas à cette question, vu que tu fais les deux ? cracha Malicia
Il se tourna vers elle avec un petit haussement de sourcils.
- Moi ? Mais je n'ai jamais menti. Je n'ai pas menti quand j'ai dit que je n'avais pas l'intention d'utiliser ce pouvoir, quand j'ai dit que je ferai attention. Quant à la manipulation... Eh bien, pour lutter contre des gens comme vous, il faut parfois utiliser vos méthodes un peu extrêmes. Tu ne crois pas ? - Tu te caches derrière des reproches, mais tu n'es qu'un monstre parmi les autres.
Egon serra les dents.
- Je n'étais qu'un gamin qui a fait promettre quelque chose à son meilleur ami. Ne fais pas comme si c'était anormal. C'est vous qui avez fait de moi un monstre. - C'est ça, continue de rejeter la faute de tes actions sur les autres. - Et toi, Malicia ? Qu'est-ce qui a fait de toi la connasse glaciale que tu es aujourd'hui, hm ? Qui t'a torturé pour que tu enfermes des enfants dans des laboratoires jusqu'à leur arracher leur humanité ? Ah, mais non, si tu ne rejette pas tes actions sur les autres, ça veut dire que tu es naturellement comme ça. Insensible, cruelle et sadique. - C'est la seule manière de protéger tout le monde. - Non. C'est la manière la plus simple, la manière qui vous empêche d'avoir à chercher. Mais vous êtes bien plus monstrueux que tous ceux que vous chassez. Car vous n'avez pas besoin d'un pouvoir incontrôlable pour détruire des vies. - Combien de personnes t'auraient fait des promesses, si on t'avait laissé en liberté ? Combien seraient mortes juste pour t'avoir adressé la parole ?! - Combien sont mortes depuis que je suis libre ?
Malicia s'interrompit, coupée dans son élan, et Egon lâcha un son méprisant avant de reporter son attention sur l'écran. Plusieurs personnes avaient déjà répondu, libérées de leurs chaînes. Ylivia était toujours attachée, mais il savait qu'elle attendrait probablement le dernier moment. Un garçon parla de plonger une jeune fille dans la folie et Egon vit Dorian tressaillir. il releva les yeux.
- Lui aussi, tu comptes l'enfermer ? Vais-je devoir protéger tes élèves à ta place ? - Ferme-la.
Le conteur ricana un peu avant de reporter son attention sur l'écran. En entendant une jeune fille parler d'empêcher quelqu'un de faire du mal autour d'elle, il comprit qu'il s'agissait probablement aussi d'une capacité magique qu'elle ne contrôlait pas. Amusant de voir comment ils classifiaient leurs classe L. Si c'était possiblement contrôlable, tu avais une chance d'apprendre. S'ils l'estimaient impossible à maîtriser, c'était un aller direct pour la torture. Un sourire amer étira les lèvres d'Egon. Et ils se prétendaient justes. Il écouta la fille qui faisait un discours avec un petit rire sarcastique. Ce qu'elle ne comprenait pas, c'était justement qu'il s'en prenait à ceux qui l'avaient emprisonné. Mais ils ne pouvaient pas savoir, pas comprendre à quel point ce qui se passait maintenant blessait Dorian et Malicia bien plus que tout ce qu'il aurait pu leur infliger directement.
- Elle a raison, tu sais.
Egon leva les yeux au ciel en l'ignorant. Elle cherchait à l'énerver, et il n'avait pas l'intention de tomber dans son piège. Il écouta la répartie de la jeune Edelweiss et son sourire s'élargit un peu. Elle savait se défendre, quand elle voulait. Il était content de ne pas lui avoir mis d'épée de damoclès au-dessus de la tête avec une promesse indéfectible. Quant aux révélations qu'elle fit juste après, elles lui serrèrent légèrement le cœur, mais il s'efforça de le cacher, son expression habituelle flottant sur les lèvres.
- Tu vois ? Même les personnes les plus gentilles peuvent devenir violente et cruelles par vengeance. - Ne te compare pas à elle. - Et pourquoi pas ? Elle vient de dire qu'elle avait failli tuer quelqu'un pour se venger. Je trouve que ça nous fait un point commun intéressant.
Sans parler de ceux qu'ils avaient partagés lorsqu'ils s'étaient rencontrés. Le regret qu'elle évoqua frappa, lui aussi, en plein cœur. C'était l'une des choses qu'il avait le plus ruminées pendant sa captivité. Le jour où il avait franchi les grilles et condamné son existence entière. Lui aussi regrettait d'être entré dans cette école, quand bien même il y avait rencontré la femme de sa vie. Car son monde s'était écroulé dès que la zone magique avait eu un semblant d'influence sur son destin.
- Et moi donc... souffla-t-il à voix très basse.
Malicia dut l'entendre, car il la vit plisser les yeux, mais elle ne fit pas de commentaire. Egon imita son expression malgré lui en entendant les paroles d'un garçon aux cheveux noirs. Failli tuer la personne qu'il aimait le plus au monde ? Le visage de son ami d'enfance s'imposa à son esprit et il ferma un instant les yeux. Lui aussi, il pouvait le comprendre. Bien plus qu'il ne l'admettrait devant ses prisonniers. Puis, finalement, Ylivia donna sa propre réponse, aussi vague que ce à quoi il s'attendait, mais suffisante pour briser les chaînes. Il eut un petit sourire attendri. Il savait qu'elle le regretterait très longtemps, de n'avoir pas pu agir plus vite et d'avoir dû rester spectatrice de ces quatorze années d'enfermement. Mais il ne lui en voulait pas, il ne lui en voudrait jamais pour ça. Sans elle, il y serait encore, après tout.
Une fois toutes les chaînes tombées, le lapin reprit son apparence et s'avança naturellement vers sa maîtresse, pas perturbée du tout par les illusions. Heureusement, de ce qu'il avait vu de Nia, ce n'était pas surprenant qu'elle se mette à caresser un animal inconnu. D'ailleurs, que devenait-elle ?
Il prit sa tablette pour observer la scène parallèle. Elle venait de chuter de quelques centimètres de hauteur, un petit objet à la main. Il regarda ce qui semblait être une tétine se décomposer en multiples paillettes pour écrire un mot sur le sol. Alors il ne lui restait qu'une chose... Effectivement, elle s'avança vers l'écran et Egon retourna s'installer dans son fauteuil. À travers quels yeux voyait-elle ? Pas ceux d'Ylivia, ça c'était une certitude. Mais il ne pouvait pas voir ce qu'elle voyait, contrairement aux autres choses qu'elle avait traversées. Quel choix ferait-elle ? Réussirait-elle à rejoindre son amie, pourrait-elle vraiment passer outre tout ça pour choisir de revenir dans le réel ? Vu ce qui attendait ses amies après, il n'en était pas certain. Il posa la tablette sur l'accoudoir de son fauteuil tandis que la dernière porte commençait à s'ouvrir dans le mur. La dernière pièce. Probablement la pire de toutes.
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| Sam 12 Déc - 16:28 | | |
Egon EsperPNJ |:| Joué par Martel Sexe : Taille : 1m78 Race : Conteur Pouvoir : Pacte de la mort Tandis qu'ils avançaient dans la pièce, Egon s'installa un peu plus confortablement dans son fauteuil. Il n'avait aucune intention d'y entrer lui-même, aucune intention de se mettre véritablement en danger. Ce n'était pas son but et ça ne l'avait jamais été. Mais il ne comptait pas non plus les laisser dans le silence, à ne parler qu'à des textes sur un écran, sans jamais savoir toute la vérité. Il attendit donc que tout le monde y soit regroupé pour commencer à parler, sa voix se réverbérant entre les murs.
- Alors vous êtes tous là. Enfin... presque.
Toutes ses paroles étaient calculées à la seconde près. Il connaissait l'effet exact de cette pièce, et savait que la jeune fille inconsciente ne tarerait pas à disparaître. Elle fut transportée à l'entrée du bâtiment, toujours affaiblie. Il n'était même pas sûr qu'elle survivrait à tout ça. Mais la voir s'évaporer crispa davantage Dorian dans sa cellule, et ce fut suffisant pour lui tirer un nouveau sourire.
- Vous devez me détester. Une partie d'entre vous, tout du moins. Il faut dire que c'est à ça qu'on vous a entraînés.
Il rit légèrement, d'autant plus que Malicia devait probablement fulminer dans son coin. Une petite caméra volante apparut soudainement face à lui et il l'observa un court instant avant de se lever, jetant un œil à ses prisonniers. Si cette dernière pièce ne brisait pas la résistance d'au moins l'un d'eux, il devrait trouver une méthode plus radicale. Mais il doutait qu'ils restent insensibles, aussi cruels soient-ils. il reporta son attention sur la caméra, réajustant sa chemise. Il fallait qu'il détourne leur attention jusqu'à ce que l'effet des spores arrivent à maturité.
- Ce que vous avez vécu, c'est ce qu'ils m'ont fait subir. C'est ce que vous auriez vécu si vous n'aviez pas eu la chance d'hériter d'un pouvoir non-létal. Je suis peut-être un monstre de vous l'avoir fait subir, mais on ne devient pas un monstre sans raison. Combien d'entre vous ici ont fait des choses horribles par la force de ce qui leur est arrivé ? J'imagine que vous avez déjà répondu à cette question.
Plonger quelqu'un dans la folie, frôler le meurtre, tuer, détruire, combien de noirs secrets brûlaient dans leur cœur, en plus de tous ceux qu'ils avaient révélés sous le poids des chaînes ? Beaucoup d'entre eux auraient probablement pu être à sa place, si leur pouvoir avait été un tout petit peu plus dangereux ou plus destructeur, ou sur une lubie de la Cour Suprême. Un petit sourire sur les lèvres, il s'éloigna de son siège, suivi par sa caméra, jusqu'à ce que Dorian et Malicia apparaissent à l'écran.
- Vous savez qui d'autre que moi est capable de vous tuer en un instant, ici ?
De l'arrière de l'index, il tapa sur un des barreaux qui retenaient Dorian et il le vit se crisper. Oh, ses élèves n'étaient pas au courant ? Pour quelqu'un qui se prétendait honnête, il avait gardé un secret bien dangereux à l'abri. L'hypocrisie était palpable. Combien de ses élèves condamnerait-il à la prison souterraine ? Oserait-il encore le faire maintenant qu'ils connaissaient son secret ?
- Un regard sous son autre forme et vous pouvez dire adieu à la vie. - La ferme, Egon.
Egon tourna un instant les yeux vers lui, un petit sourire sur les lèvres. Il n'était pas loin de craquer. Il finirait bien par avoir ce qu'il voulait, à force de tirer sur ses faiblesses. Mais avant ça...
- La confiance est quelque chose de merveilleux, non ? C'est parce qu'ils lui ont fait confiance et ont cru au fait qu'il n'utiliserait son pouvoir sur personne qu'il était libre, qu'il pouvait décider du sort d'autrui et qu'il dirige maintenant une école pleine d'élèves qu'il prétend vouloir protéger mais qu'il n'hésitera pas à envoyer à l'abattoir s'ils ont le malheur de développer les mêmes capacités que lui.
Il laissa flotter un instant de silence. Si ses calculs étaient corrects, alors dans quelques secondes...
- Et vous, en qui avez-vous confiance ?
Il claqua des doigts de façon théâtrale même si le geste en lui-même était inutile, puis la caméra se coupa, les laissant face aux spores qui s'infiltraient dans leurs poumons pour influencer leur esprit. Il n'était pas capable de le faire directement avec ses capacités de conteur, mais c'était facile à contourner, après tout. Il suffisait de fabriquer quelque chose pour le faire à sa place. Il vit qu'Ylivia se couvrait le nez et la bouche et sourit. C'était mieux, effectivement. Mieux valait éviter qu'elle commence à se soucier de tout le monde ou, pire, qu'elle commence à adorer Alma. Ça aurait été véritablement problématique.
Alors que la situation commençait déjà à s'enflammer, il perçut un mouvement dans sa tablette et la regarda, surpris. La rouquine venait de crier quelque chose et, étrangement, d'influencer une des personnes de la pièce. C'était donc par ses yeux qu'elle avait vu la scène. Et elle avait réussi à la forcer à s'arrêter... comme lui avec les flèches. Intéressant. Il sourit. Oui, cette fille était vraiment très intriguante. Malheureusement pour elle, l'effet s'interrompit avant qu'elle puisse à nouveau agir, et la blonde se jeta sur sa petite amie pour la saisir par le col. Délaissant la pièce principal, il observa Nia, attentif. Et un petit sourire triste s'afficha sur ses lèvres quand elle donna sa réponse. Il pouvait la comprendre, le présent ne donnait pas vraiment envie. Elle ne rejoindrait donc pas ses amies. Ylivia devrait s'occuper du choc émotionnel s'il devenait nécessaire, dans ce cas.
En bas, il vit une personne se dresser entre Naomi et Edelweiss et l'observa distraitement du coin de l'œil. Il alla s'installer près de l'écran, en tailleurs, attendant la lueur bleue qui finit par apparaître et dessiner une silhouette proche de lui. Des chaînes ne tardèrent pas à suivre le mouvement, l'immobilisant avant même qu'elle ait fini de se matérialiser.
- Bonjour, Nia.
Et il sourit, l'observant calmement, attendant de voir ce qu'elle allait dire ou faire.
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