Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Mar 28 Aoû - 3:07, édité 1 fois
Nia Jones
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
Sam 12 Mai - 22:59
Encore une belle journée de gâchée par les cours. Il y avait un beau soleil, une bise qui semblait agréable et pourtant, tout le monde se retrouvait coincé dans une salle de classe. Tandis que certains restaient attentifs aux cours et s'y intéressaient, d'autres dont moi, se contentaient juste d'écrire quelques trucs quand l'attention n'était pas dirigée vers les fenêtres. Je n'avais qu'une envie. Terminer cette journée et sortir profiter du temps qu'il faisait.
Des heures d'ennui, des heures à regarder l'horloge tourner avec l'impression que le temps mettait une éternité à passer. Et puis le moment salvateur arriva enfin. Je fis un bref passage dans la chambre pour déposer mes affaires. Je pris seulement un carnet à dessin et un crayon pour m'occuper puis ressortis aussitôt. Melody était sûrement avec sa soeur et Edelweiss voudrait sans doute avoir un moment de paix pour étudier ou je ne sais quoi d'autre.
Je me rendis rapidement sur un banc et profitai du soleil tout en dessinant. Mon dessin prenait peu à peu forme, laissant petit à petit découvrir ce qui était vraiment ma passion. Une voiture. Pour cette fois j'avais juste fait un modèle sport. La voiture de mes rêves ? Pas du tout. C'était juste l'idée qui m'était venue sur le moment.
Je terminais mon croquis lorsqu'un oiseau me tomba littéralement sur les jambes. À bien l'observer, il ressemblait à celui qui suivait Edelweiss depuis son arrivée ici. Il n'avait pas l'air bien par contre. À voir comme il s'agitait et à entendre ses piaillements plaintifs, il y avait vraiment un souci.
- Edelweiss a des problèmes ?
Je n'attendis pas plus longtemps avant de prendre mes affaires, l'oiseau et de me lever. Je retournai dans la chambre, me doutant que ma colocataire s'y trouvait. Ce dont je ne m'attendais pas, c'était de la retrouver par terre. Je posai, enfin jetai plutôt mon attirail de dessin sur mon lit, posai l'oiseau sur celui d'Edelweiss et je me grouillai de récupérer ma colocataire au sol. Je l'aidai donc à se relever et à s'allonger dans son lit. Elle était vraiment pâle. Une main sur son front me permit de voir qu'elle avait en plus de la fièvre. Elle était folle d'être venue en cours dans cet état. Enfin... Je n'aurais pas fait mieux alors sur ce point, je ne lui ferai aucune remarque.
- T'es fiévreuse.
Je me redressai et partis chercher une lavette humide et fraîche. Je revins ensuite vers Edelweiss et posai la lavette sur son front pour la rafraîchir un peu. Je restai ensuite à ses côtés pour veiller sur elle.
- Edelweiss tu m'entends ?
Edelweiss L. Wintenberger
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Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Mer 23 Mai - 19:02, édité 1 fois
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
Lun 21 Mai - 1:57
J'aurais sans doute passé le reste de la fin de journée à dessiner au soleil si un événement ne m'avait pas perturbée. Cet événement fut l'oiseau d'Edelweiss qui était venu me prévenir que sa propriétaire avait un problème. Je m'étais donc précipitée jusqu'à notre chambre en portant en même temps l'oiseau. En arrivant j'eus droit à la mauvaise surprise de retrouver ma colocataire au sol. Mes affaires furent jetées sur mon lit, l'oiseau posé sur celui d'Edelweiss et je vins rapidement m'occuper de l'évanouie. Je la mis dans son lit, pris sa température avant d'aller chercher une lavette humide pour la rafraîchir un peu. Je l'appelai mais elle ne réagissait pas vraiment. Elle était vraiment dans les vapes.
Elle mit un peu de temps mais au final j'eus tout de même une réaction de sa part. Un hochement de tête pour me signifier qu'elle avait repris conscience. Elle m'entendait. Elle essaya d'articuler quelques mots mais elle avait du mal. Rien d'étonnant quand on voyait son état. Et puis finalement un son sorti de sa bouche. Un son accompagné de mots. Une faveur plaintive. Elle voulait que je garde secret le fait qu'elle était malade. Même si j'acceptais sa requête, il y en avait une qui s'en apercevrait aussi. Melody le verrait aussi sans que j'aie besoin de le lui dire.
- D'accord je ne dirai rien Edelweiss.
Je pouvais comprendre cette envie de cacher au monde son état de santé. Je le faisais moi-même lorsque mon moral ne suivait pas ou lorsque j'étais malade ou même blessée. Dans ces moments-là, je ne montrais que ce que je voulais bien montrer. C'est-à-dire pas grand-chose.
- Repose-toi, t'en as bien besoin.
Ce qui me semblait aussi étrange c'est que son oiseau aussi semblait mal en point. Je savais que les animaux pouvaient ressentir nos émotions et nos différents états physiques mais je ne pensais pas que ce serait au point d'être malade lui aussi. Ils devaient avoir un lien autre que simplement celui d'un oiseau apprivoisé par une étudiante.
- J'vais te chercher du thé chaud, ça te fera du bien et t'aidera à reprendre un peu de force. Toi ne bouge pas de ce lit ou j'te ligote au plumard.
Je n'en avais peut-être pas l'air mais j'étais sérieuse. Si je la surprenais hors de ce lit, je trouverais une corde ou n'importe quoi d'autre qui me servirait à l'attacher. Elle devait se reposer et non s'agiter dans tous les sens. Je me relevai gentiment et m'éloignai d'elle le temps de prendre mon thermos que je gardais en général pour l'hiver. Je revins ensuite vers ma colocataire.
- Tu as un arôme que tu préfères ? Ou un dont tu es allergique ?
Edelweiss L. Wintenberger
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
Elle était vraiment mal, il fallait être aveugle pour ne pas le voir. Et pourtant elle continuait de faire sa tête de mule. Elle ne voulait pas que les autres sachent qu'elle était malade, j'acceptais. Difficile de refuser quand soi-même on désirerait la même chose si l'on était dans sa situation. De toute façon, pour le moment je préférais qu'elle se repose. Je n'avais pas besoin de hurler sur tous les toits que ma colocataire était malade. Ca ne regardait personne. Les seules que je pouvais éventuellement prévenir, c'était Melody et une infirmière. La seconde serait en cas de nécessité. Quant à la première, elle devait déjà se douter de l'état de santé d'Edelweiss et si ce n'était pas le cas, elle le verrait d'elle-même.
- Tu les feras plus tard. Ils peuvent attendre que tu te sois rétablie.
Elle était vraiment têtue. Elle avait l'air d'une fille très sage habituellement mais elle cachait bien l'obstination dont elle pouvait faire preuve. J'espère que ce n'était pas Melody et moi qui avions une influence sur elle. J'ai peur de ce que ça donnerait si elle devenait comme nous. Cette chambre deviendrait le repaire des étudiantes au sale caractère. Elle l'était déjà un peu si on comptait le fait qu'Edelweiss était obstinée. Ca allait de venir pire. Surtout si l'autre blondasse complètement folle se mettait à squatter la chambre dans la crainte de perdre sa soeur.
Je pensais aller lui prendre un thé chaud pour l'aider à se remettre sur pied mais étrangement, j'avais la sensation qu'elle tenterait de bouger pendant mon absence. Je la menaçai donc de la ligoter au lit si je la surprenais hors de celui-ci à mon retour.Une menace qui paraissait être une plaisanterie alors qu'elle était très sérieuse. Je pris donc un thermos, me renseignai sur les goûts et les allergies de la demoiselle avant de finalement quitter la chambre. Je partis au self afin de lui préparer son thé chaud. J'en fis un à la menthe avec un peu de miel. C'était le top quand on était malade. Je mis plusieurs minutes le temps de faire chauffer l'eau, d'infuser le thé, etc. Je mis ensuite le liquide dans le thermos et repartis vers la chambre.
J'eus une petite surprise en arrivant dans la chambre. Vraiment petite. Même si j'avais gardé un espoir qu'elle ferait preuve de bon sens, je m'attendais quand même à la retrouver hors du lit. Je ne fus donc pas étonnée de la voir avachie devant son ordinateur. C'est bien ce que je pensais. Une véritable tête de mule. Je soupirai un peu en posant le thermos sur la table de nuit de la malade plus entêtée que je ne l'aurais cru.
- Je croyais t'avoir dit de rester au lit. T'es vraiment butée. Je t'ai dit que ton devoir pouvait attendre ton rétablissement. Enfin puisque c'est comme ça...
Je fouillai mon armoire pour en sortir quelques paires de collants. Note pour plus tard : Acheter des cordes au cas où Edelweiss est encore malade ou aussi Melody. Je profitai ensuite que ma colocataire soit assise pour la saucissonner avec les collants. Du moins le haut. Je l'aidai ensuite à se lever et à se recoucher sur le lit puis je la ligotai aussi les jambes.
- Voilà comme ça, j'suis sûre que tu resteras sage.
Pas de colère, pas d'ennui et même si mon petit sourire taquin pouvait faire croire à une moquerie, ce n'était pas le cas. Je l'installai de sorte à ce qu'elle soit légèrement redressée. Ce serait plus pratique pour la faire boire. Je pris ensuite le thermos et l'ouvris.
- Le thé est à la menthe avec un peu de miel, j'espère que ça reste dans tes goûts. C'est l'un des meilleurs trucs quand on a un rhume, de la fièvre, une gastro, etc.
Elle était certes saucissonnée mais le but n'était pas de la torturer non plus. J'utilisai le bouchon comme gobelet – il est prévu pour ça de toute façon – et versai un peu du liquide chaud dedans. Je soufflai un peu dessus histoire qu'Edelweiss ne se brûle pas en buvant et le tendis vers ma colocataire en souriant.
- Ca va te faire du bien. Un peu de thé chaud, du repos et tu verras tu seras vite remise. Si tu veux je t'aiderai à finir ton devoir comme ça tu es sûre de le rendre à temps.
Edelweiss L. Wintenberger
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Une véritable tête de mule pire qu'un gosse en pleine crise. Même lorsque je lui dis qu'elle pourrait finir son devoir plus tard, elle n'écoutait rien et profitait de mon absence pour s'y remettre. À mon retour je l'avais donc surprise devant son ordinateur et j'avais dû utiliser une manière radicale pour l'obliger à rester tranquille. La ligoter. Certes elle avait voulu s'excuser, chose que je trouvais tout de même adorable chez elle. Je ne lui en voulais pas réellement et pourtant je lui faisais quand même juste assez peur pour qu'elle en vienne à se confondre en excuses. J'étais donc si effrayante que ça même lorsque réprimandais gentiment une personne ? Pour le coup, difficile pour moi de savoir si je devais en être vexée ou heureuse...
Une fois ma colocataire ligotée, je pus avoir l'esprit plus tranquille. Elle serait bien obligée de se reposer cette fois. Je n'en restais toutefois pas là. Qu'elle se repose ne me suffisait pas. Et ça ne serait non plus pas suffisant si elle voulait pouvoir être rapidement en pleine forme. Je versai alors un peu de thé dans le couvercle du thermos et le présentai gentiment à la malade. Ça n'avait pas l'air de réellement faire plaisir à Edelweiss. Okay, je pouvais comprendre pour le ligotage mais il fallait y voir un avantage, j'étais à son service pour la boisson. Enfin j'avais la sensation que c'était autre chose qui la gênait mais je n'arrivais pas à deviner quoi.
- Si ce n'est que l'enregistrer, j'peux m'en occuper à ta place. Ce sera vite fait.
Je ne pouvais pas l'empêcher d'aller en cours le lendemain. À sa place je ferais pareil sans la moindre hésitation. Pourtant je n'avais quand même pas envie de la laisser aller en cours si elle était encore malade. Il fallait donc prier pour qu'elle soit remise d'ici-là. Pour le moment, elle refusait surtout de boire. Je reversai donc le contenu du couvercle dans le thermos et fermai celui-ci pour garder tout au chaud. Je n'en montrais rien mais au fond, je ne savais pas quoi faire d'autre pour l'aider.
- Et bien parce que t'es mon amie. Non ?
Maintenant que j'y pensais, j'avais la fâcheuse tendance à considérer une personne comme amie dès le moment où je l'appréciais. Et ce, peu importe si ce n'était pas réciproque. Ça serait peut-être bien que je sache ce qu'il en était avec ma colocataire.
- Et puis je n'aime pas voir une personne que j'apprécie aller mal. Même si ce n'est pas grand-chose, ça m'inquiète.
Peut-être était parce qu'à part mon frère, personne ne l'avait réellement fait pour moi et que je ne voulais faire subir ça à personne. Peut-être était-ce simplement ancré dans ma personnalité. Peut-être était-ce autre chose. Peu importe, le résultat restait le même au final.
- Et toi ? Pourquoi ça te gêne tant que quelqu'un te voit dans cet état ? En plus ton oiseau semble ressentir les mêmes effets quand tu es mal. Une personne attentive découvrira ton état facilement si elle vous observe bien toi et Juwelen.
J'étais curieuse d'en connaître la raison. Moi j'évitais de montrer quand j'étais malade ou blessée parce que j'avais simplement grandi en devant me démerder seule. Edelweiss était pareille ? Ça me préoccupait même si j'étais consciente que cela ne me regardait sans doute pas. Au pire, elle me le dirait.
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Je voyais bien qu'Edelweiss ne lâcherait pas l'affaire tant qu'elle n'avait pas fini ce qu'elle voulait faire. C'était une véritable tête de mule. Et même plus têtue encore. Cependant je ne lâcherais pas l'affaire moi non plus. Elle devait se reposer un maximum si elle espérait pouvoir aller en cours demain. JE voulais bien faire l'impasse sur la boisson et la laisser boire toute seule mais hors de question qu'elle se lève. Je lui proposais donc de finir son boulot à sa place. Il ne restait apparemment que l'enregistrement à faire et c'était bon. Je pouvais donc m'en occuper. J'eus l'accord de ma colocataire et je n'attendis pas plus longtemps pour aller enregistrer son travail. Son devoir était ainsi fini et prêt pour qu'elle le rende à son prof.
Ceci étant réglé, je revins vers elle et répondis en même temps à sa question. Pourquoi je m'occupais tant d'elle ? Parce qu'elle était mon amie. Du moins à mes yeux. Dans tous les cas, je m'inquiétais pour elle et n'aimais pas la voir souffrir. Même pour une simple fièvre. Je lui retournai ensuite la question afin de savoir pourquoi elle refusait d'être vue dans cet état de faiblesse. C'était doublement inquiétant sachant que son oiseau semblait en subir les conséquences. Doucement, d'une voix presque inaudible, Edelweiss me donna sa réponse. Être parfaite et ne plus subir le rejet. Voilà sa raison. Un sentiment que je ne connaissais malheureusement que trop bien. Peut-être pas par le même genre de personnes qui avaient fait du mal à ma colocataire mais l'envie d'atteindre la perfection et de ne plus être rejeté restaient les mêmes.
- Je comprends...
Lentement, je détachais ma colocataire et la libérais de ses liens. J'allais ranger, ou plutôt fourrer, mes collants dans l'armoire et revins m'installer au chevet d'Edelweiss. Ma main se posa sur la joue de la blonde et j'en profitai pour essuyer la larme qui coulait. Un geste sans ambiguïté, qui se voulait juste être rassurant.
- Tu n'es plus toute seule Edelweiss. Tu peux déjà compter Melody et moi dans ton entourage. Et il y en a sûrement d'autres.
Je ne connaissais pas toutes ses fréquentations mais j'étais certaine que d'autres personnes faisaient désormais partie de son entourage.
- Tu as aussi ton oiseau. Certes il ne peut pas faire autant de choses que nous mais il reste toujours à tes côtés quand même.
Je retirai ma main en souriant puis tendis le thermos à la jeune demoiselle en essayant de la convaincre de boire au moins un petit peu. Au fond de moi, je riais de ma propre bêtise. Je sortais de belles paroles à ma colocataire alors que moi-même j'étais dans une situation similaire à la sienne. Je n'avais jamais été complètement seule grâce à mon frère mais parfois, même en compagnie d'une personne, le sentiment restait présent. Je voulais qu'il disparaisse, j'enviais ceux qui ne l'avaient jamais été, qui avaient de bonnes relations avec leurs familles.... Et pourtant j'étais trop fière pour admettre de telles choses. Trop fière pour admettre que la solitude m'avait rendue jalouse.
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J’avais libéré ma colocataire de ses liens après avoir su pourquoi elle refusait tant de se reposer. Une réponse dont je pouvais tout-à-fait comprendre le sentiment ressenti. C’était un sentiment douloureux et il faisait d’autant plus mal lorsque nos efforts n’étaient pas récompensés. Je rangeai les collants qui avaient servi à la saucissonner et revins ensuite vers elle. Je lui essuyai la larme dans le même temps et la rassurai. Elle n’avait pas besoin de faire autant d’efforts pour être parfaite ou ne plus subir le rejet. Du moins pas ici. Elle pouvait déjà compter ses colocataires et son oiseau dans son entourage. On l’acceptait telle qu’elle était. Et puis il y en avait aussi d’autres mais ceux-là je ne pouvais pas les citer, je ne connaissais pas toutes les personnes qu’elle côtoyait.
J’étais forte pour dire de belles paroles comme celles-ci. J’étais moins forte pour les mettre en pratique. Je reproposai du thé chaud, l’air de rien, à Edelweiss en espérant parvenir à la convaincre de boire ne serait-ce qu’une gorgée. Ca lui permettrait de l’aider à se remettre en forme. Je reposai toutefois le thermos en voyant une chose nouvelle venant de ma colocataire. Cette fois ce n’était pas qu’une larme qui sortait mais bel et bien plusieurs. Je l’écoutais avec attention et au fond de moi, j’hésitais un peu à rire. Non pas par moquerie. Mais parce que cette chambre avait regroupé les trois filles les plus quiches pour se faire de véritables amis. Melody utilisait souvent sa popularité, elle jouait avec eux, etc mais pour se faire de vrais amis, elle était aussi ignorante qu’Edelweiss. Et moi ? Et bien je n’étais pas mieux. J’allais vers les autres, je leur parlais mais sans plus. Aucun vrai ami. Aucune des trois ne savait vraiment comment s’y prendre.
♀ Pas de quoi Edelweiss.
Je la laissais pleurer un bon coup. Retenant moi-même la plupart de mes émotions, je savais que ce n’était pas bon de le faire trop longtemps. Parfois il fallait relâcher la pression et pleurer faisait du bien de temps en temps. Je m’assis sur le bord du lit et utilisai la même technique qu’avec Dave quand ce grand con se décidait à lâcher les larmes. Je pris gentiment Edelweiss dans mes bras, tout contre moi et lui caressais la tête avec douceur. J’avais parfois des manières radicales pour obtenir quelque chose mais je savais aussi être douce envers une personne. J’étais nulle pour avoir de vraies relations amicales, pourtant grâce au fait d’avoir un frère et de bien m’entendre avec lui, j’avais pu acquérir quelques réflexes utiles pour calmer une personne qui m’était proche. J’essayai de changer les idées à ma colocataire en lui faisant part de la petite pensée qui m’avait traversée l’esprit tout à l’heure.
♀ Tu sais Edelweiss, j’crois que t’es tombée sur la meilleure chambre qu’on pouvait t’offrir. Ici personne ne peut te blâmer pour le fait de ne pas savoir comment te faire des amis. Melody et moi ne sommes pas plus douées que toi, même si les apparences tendent à montrer le contraire.
Je pouvais bien lui confier ce genre de chose. En temps normal je ne l’aurais dit à personne mais je pouvais faire confiance à Edelweiss. Elle n’était pas du genre à crier sur tous les toits les secrets qu’on lui confiait. Cependant ce qui me préoccupait le plus pour le moment, c’était de lui changer les idées et de lui montrer que même ceux qui paraissaient forts, pouvaient avoir des faiblesses. Melody et moi n’allions certainement pas nous moquer d’elle si elle avait des lacunes quelque part. Au contraire on l’aiderait. On resterait présentes pour elle.
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Je n’avais jamais vu Edelweiss aussi abattue. J’ignore si c’est sa fièvre qui lui permettait de relâcher autant la pression, ou si elle avait juste atteint ses limites, mais je la laissais faire. Elle en avait besoin. Tout ce que je pus faire, c’est la prendre contre moi et la cajoler dans le but de l’apaiser. Je ne disais rien sur le moment. Je n’étais pas très douée pour ce genre de chose. Puis j’eus l’idée de lui faire penser à autre chose pour lui faire oublier ses peines. Du moins, c’était mon intention. Je ne savais pas si ça fonctionnerait ou non. J’espérais évidemment que ce serait le cas.
Je lui parlais alors sur un ton amusé de l’équipe qu’on formait dans cette chambre. Trois filles aux caractères bien différents mais toutes avec un point commun. Aucune ne savait réellement comment se créer des amitiés. L’une flattait son propre égo en vivant sa vie de fille populaire, l’autre fuyait un peu les gens et la dernière, bien qu’extravertie, ne savait même pas avoir de vraies relations sociales. C’était bien quelque chose que je gardais secret en général. Imaginez les réactions des autres en apprenant que l’une des filles les plus extravertie de l’institution, était en fait incapable de se faire des amis. Tout ce que j’avais c’était des connaissances autour de moi. Juste de quoi pouvoir rire ou rager. Rien qui ne parvenait cependant à combler le vide en moi.
En connaissant ce détail sur les trois, il n’était donc pas difficile pour l’une ou l’autre de comprendre ce que pouvait ressentir les deux autres. La solitude était bien présente au fond de nous même si on le cachait. Néanmoins ce serait aussi plus facile pour les trois d’avoir un lien maintenant que j’y pense. Nous savions à quel point cela pouvait être douloureux alors évidemment on ne le souhaitait à personne de vivre un truc pareil.
Je laissais ma colocataire se remettre à son aide sur le lit mais je lui caressais toujours les cheveux. Ca semblait faire son effet sur la jeune fille. Elle avait l’air déjà plus calme depuis qu’elle avait pu laisser couler des larmes en cascade. Je continuais ainsi jusqu’à ce que je sente quelque chose agripper doucement mon t-shirt. Je baissai les yeux pour voir la main timide d’Edelweiss avant de relever mon regard sur le visage de ma colocataire. La voilà qui me demandait du thé. Elle allait enfin boire quelque chose. Ca faisait plaisir à entendre.
♀ Bien sûr.
Je me redressai légèrement, repris le thermos et versai un peu de thé dans le gobelet. Je le tendis ensuite à la demoiselle pour la laisser boire à son aise. Le fait que ce soit moi qui lui tienne le gobelet pour la faire boire avait semblé la déranger. Je ne prenais pas ce risque cette fois. Je posai ma main sur son front afin de vérifier sa température. Elle était encore fiévreuse, ce qui était normal, ça ne baissait malheureusement pas en un claquement de doigts. Néanmoins si elle se reposait bien, elle devrait pouvoir être sur pieds le lendemain mais elle devrait tout de même se ménager. Je retirai ma main en souriant.
♀ Je pense que d’ici demain ta fièvre sera bien tombée si tu te reposes bien. Il faudra tout de même te ménager durant deux ou trois jours pour éviter une éventuelle rechute. Sinon je te saucissonne à nouveau.
Je lui fis un clin d’œil taquin à la fin en gardant mon sourire. Je ne comptais pas la saucissonner, cette fois c’était bien une plaisanterie. Je restais toutefois sérieuse pour le reste. Elle devait vraiment se ménager deux ou trois jours sinon elle risquait la rechute.
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