Famille Raykin

Martel est une lézarde, elle a une queue écailleuse d'une trentaine de centimètres qui s'agite derrière ses jambes dès qu'elle est intéressée par quelque chose, c'est à dire souvent. Sa langue est légèrement plus longue que la moyenne et plus pointue, mais la plupart des gens ne le remarquent pas. Elle a aussi quelques écailles vertes disséminées un peu au hasard sur sa peau et qu'elle arrache quand elles sont à des endroits trop... déplaisants.

Martel peut transférer toute blessure qui lui est infligée ou qu'elle s'inflige elle-même à une (unique) personne dans son champ de vision. Etant donné qu'elle se régénère assez rapidement, elle a tendance à moins réfléchir qu'une personne normale quand elle l'utilise.

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Martel est une femme indéniablement positive. Elle a guéri du complexe d'infériorité qui l'a poursuivie toute son adolescence ou, plus vraisemblablement, elle l'a enterré sous le tapis depuis bien longtemps. Sa bonne humeur quasi-permanente en est presque dérangeante pour les autres : elle sourit assez souvent, voire presque tout le temps. La vérité, c'est qu'elle a fini par décider que le négatif n'avait pas le droit d'exister, qu'elle lui avait accordé assez d'attention pendant le reste de sa vie. Ça agace parfois son entourage, parce que sa bonne humeur n'est pas forcément contagieuse et qu'elle flirte assez souvent avec le je-m'en-foutisme.

Parlant de flirter, c'est l'un des passe-temps qu'elle a développés au lycée et qui ne l'a jamais vraiment quitté depuis. Dragueuse invétérée, radicalement opposée à la notion de timidité, elle a laissé derrière elle tous ses complexes et toutes ses angoisses le jour où le miroir lui a enfin renvoyé l'image d'une jeune femme sexy qu'elle essaye de garder depuis. Sans trop en faire, finalement, Martel vit du regard des autres. Elle applique depuis plus de vingt ans le même remède permanent à ses vieilles blessures d'enfant et d'ado, une pommade faite d'admiration, de sourire en coin et de commentaires appréciateurs qui sont devenus avec le temps la drogue de son existence. C'est une ancienne fêtarde qui met le mot d'ordre sur l'amusement et l'importance de profiter de la vie, cette nouvelle vie qu'elle s'est promise en arrivant en Angleterre. L'intimité, la possession et la fidélité sont elles aussi des notions inconnues. Superflues. Elle n'est jamais tombée amoureuse - en tout cas c'est ce qu'elle prétendra - préférant papillonner de droite à gauche bien qu'elle ait toujours eu tendance à se choisir un ou plusieurs "favoris" parmi ses conquêtes, personnes qui ont eu le droit de la revoir plus d'une fois ou deux. C'est une séductrice dans l'âme, mais elle peut se contenter d'un flirt ou d'un baiser, comme pour laisser le suspens... ou parce qu'elle n'a pas l'envie d'aller plus loin. Tant qu'elle a le regard, l'attention et l'amusement dont elle a besoin, elle s'en contente très bien. Elle n'a pas oublié ce que ça fait d'avoir seize ans, probablement parce qu'une part d'elle n'a jamais vraiment grandi, valsant entre son ancien complexe d'infériorité et son insouciance.

Mais malgré son envie de légèreté, elle est aussi capable de sérieux. Si elle est loin d'être la femme la plus intelligente du monde au niveau scolaire, elle a un côté profondément humain qui la rapproche des gens, élèves comme personnels, et lui permet de mieux les comprendre pour aider tout le monde à se trouver une place dans le monde, même si elle doit leur inculquer ça à coup de marteau dans le crâne (pas littéralement, bien sûr, ne partez pas en courant). Elle est à l'écoute et attentive, presque maternelle, une part de sa personnalité assez surprenante quand on connaît son caractère général.

Mais sa bonne humeur et sa tendance à s'amuser d'un rien ne l'empêchent pas d'être capable de se mettre en colère, et il vaut mieux ne pas être dans les parages quand elle s'énerve. Elle sait être glaciale quand elle le veut et se met dans une colère noire devant les injustices. Insultez une personne sous ses yeux, un de ses amis ou un de ses élèves, et vous le regretterez assez vite. Et sa colère dérive presque vers la violence si elle assiste à du harcèlement ou à quoi que ce soit qui y ressemble, d'autant plus si les harceleurs sont en groupe, ou si l'on fait du mal à un de ses proches ou à un de ses élèves. Elle ne supporte pas ça, et elle avait l'habitude, quand elle était plus jeune, de critiquer ça avec ses poings plutôt qu'avec des mots – habitude dont elle a dû se débarrasser pour son travail, mais ne la titillez pas trop quand même.

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Fiche complète : https://sin-theatre.forumactif.com/t22-martel-raykin

Les démons de l'espèce de Nate dégagent une aura effrayante, même quand ils n'ont rien fait de mal dans leur existence, et les ombres sont attirées par leurs pas. Ils n'ont pas d'ombres car ils tirent leur énergie en aspirant celle des autres - une ombre aspirée devient pâle et affaiblit plus ou moins son propriétaire. Certains ont des ailes noires, des cornes, une queue... le seul point constant étant la coloration rouge de leurs yeux. Ils ne sont pas foncièrement mauvais, mais ils ont des difficultés à comprendre la notion de bien et de mal.

Son pouvoir lui permet soit de créer des éclairs, soit d'exercer une pression ou de déplacer quelque chose à distance, soit de lancer une boule de feu, lorsqu'il ne maîtrise plus sa colère, de façon totalement hasardeuse et aléatoire. Heureusement pour tous ceux qui l'entourent, il a appris à maîtriser sa colère et son pouvoir ne se manifeste que rarement. Une douleur au cœur ou un épuisement total de sa colère sont ses seuls moyens d'arrêter son pouvoir quand il s'active tout seul. Il a peu à peu appris à matérialiser des flammes volontairement, en régulant sa colère pour les garder sous contrôle, mais il préfère éviter d'utiliser son pouvoir.

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Le comportement qui a valu à Nate sa nature démoniaque s'est assagi avec les années, mais il lui reste malgré tout quelques-unes de ses tares de l'époque. Un besoin de posséder et un besoin de briser qui se battent en duel dans la plupart des ses relations, par exemple, ou le plaisir sadique qu'il a toujours éprouvé devant la souffrance d'autrui.

S'il aime se battre, il n'est pas adepte de la violence gratuite. Ou moins que lorsqu'il était ado. Il lui faut une cause particulière pour décider de dégainer ses poings sur autre chose qu'un mannequin d'entraînement. Les causes pouvant aller du souhait de montrer sa supériorité à celui de défendre quelqu'un, il ne se retrouve pas si souvent que ça les mains dans les poches. Mais bon, tant que c'est pour une bonne cause ?

Il a une priorité clairement définie dans la vie, la seule qui à ses yeux le distingue d'une brute sans cervelle : sa famille. Sous ses airs de démon insensible, il a toujours caché un romantisme profondément ancré dans sa mentalité, et qui s'associe parfois très mal avec le comportement de sa femme. Il a du mal à concilier le besoin de liberté de Martel et sa propre possessivité, mais il a aussi beaucoup trop conscience de sa mentalité pour croire qu'il pourrait la garder s'il l'empêchait d'aller voir ailleurs de temps en temps. Alors depuis qu'il est avec elle, il s'est juste fixé comme objectif d'être meilleur que ses autres conquêtes - une course compétitive contre des chimères qu'il ne pourra sans doute jamais gagner.

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Nate est né dans un quartier assez pauvre de Philadelphie. Il a grandi en ayant parfaitement conscience de la situation précaire de ses parents, à les regarder se disputer, parfois, à sentir la distance se creuser entre eux jusqu'à ce qu'un jour, quand il avait huit ans, son père ne découvre l'existence d'un amant.
La colère noire qui le saisit aurait probablement coûté la vie à la jeune femme si elle avait été présente, mais cette découverte s'était faite en son absence. Au lieu de se manifester sur son épouse, la rage du père de Nate se transforma en tempête qui s'abattit sur leur maison. Quand Nate rentra de l'école puis, plus tard, sa mère du travail, ce fut pour trouver un intérieur dévasté. meubles éventrés, objets brisés au sol ou sur les murs, et un simple mot, aimanté au frigo comme un message innocent. "Je sais." Nate ne comprit pas, sa mère oui. Elle emmena son fils avec elle pour fuir une violence qu'elle avait peur de voir se retourner sur eux à un moment ou un autre.

Le garçon n'eut aucun nouvelle de son père après cet incident. Il est vaguement conscient qu'un divorce a été négocié sans que ses parents n'aient à se retrouver face à face et que l'état de leur ancien domicile avait été suffisant pour que sa mère récupère absolument tout, mais il ne s'en souciait pas.

Sa mère a fini par épouser son amant l'année qui a suivi leur départ et avoir avec lui une fille, petite sœur dont Nate était extrêmement proche. Malheureusement, elle est décédée quand elle avait quatre ans et lui treize.

Il a manifesté les mêmes tendances violentes que son père au début du collège, mais il se forçait à revoir l'image de la maison dévastée pour la contrôler, de revoir la peur dans les yeux de sa mère. Ça ne servit à rien, ça ne suffit pas à lui donner le contrôle. Quand il perdit sa sœur, il laissa tout éclater. Par trois fois, il fut exclu d'un établissement pour comportement violent. La quatrième fois, au lycée, fut celle de trop.

Le garçon qui avait osé tenter de le harceler à cause de son allure maigrelette est toujours vivant, mais il s'en est fallu de peu. Il lui a explosé le visage à coup de poings, et le personnel de l'établissement a dû s'y mettre à quatre pour l'écarter de sa victime. Bien évidemment, les parents ont porté plainte, et c'est ce qui a valu à Nate un aller simple pour S'Indarë.

C'est son pouvoir qui l'a forcé à apprendre à contrôler sa rage, sous la surveillance et avec l'aide de psychiatres et de son professeur de magie. C'est aussi à s'Indarë qu'il a rencontré Martel, aujourd'hui son épouse, alors qu'elle venait juste d'arriver. Il s'est senti protecteur envers la jeune fille fragile et renfermée qu'elle était alors, amoureux d'elle bien avant qu'elle n'entame sa métamorphose. Il l'a regardée changer avec un sourire attendri, ami attentionné qui ne faisait que l'encourager, mais il n'a jamais tenté sa chance. Pas avant qu'elle le fasse, en tout cas.

Il ne s'est pas soucié de savoir si elle avait des sentiments pour lui. Devenu un amant régulier parmi d'autres au lycée, il s'est vite rendu compte que cette situation lui était douloureuse, mais il ne l'a jamais exprimé. C'est tout juste s'il lui a glissé un "je t'aime", une fois, avant la fin du lycée, et il a l'étrange sensation que c'est al seule raison pour laquelle elle l'a épousé, lui et pas un autre. Ou parce qu'elle aimait son nom, il n'est pas vraiment sûr.

Depuis qu'ils sont officiellement ensemble, il exprime un peu plus sa colère face à ses infidélités récurrentes, même s'il contient sa rage sous clef. Il n'a jamais fait preuve de violence envers elle ou avec l'une des personnes qui ont partagé son lit, mais ce n'est pas toujours l'envie qui lui manque.

Les salamandres sont des créatures du feu. D'apparence humaine, certaines parties de leur corps sont recouvertes d'écailles rouges, généralement dans le dos et sur les cuisses, et leurs mains et pieds sont prolongés de griffes rétractables. Ils sont insensibles au feu. Mieux : ils s'y baignent, s'y lavent et y survivent sans difficulté. Mais, contrairement aux légendes, ils ne sont pas sensibles à l'eau non plus : ce sont des être amphibies, capables de survivre et de respirer à l'air libre comme dans l'eau. Avant l'âge de cinq ans, les enfants secrètent un poison dans leur souffle et leur salive, en faisant des être extrêmement dangereux à approcher. Ensuite de quoi le poison se concentre principalement dans leurs dents et leurs griffes.

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Scarlett a hérité de la personnalité de son père, bien qu'elle soit légèrement tempérée par son éducation.
Petit fripouille déjà bien initiée aux blagues dangereuses, surtout étant donné qu'il lui arrive de cracher des boules de feu, Scarlett ne vous fera pas de cadeau si vous venez chez elle ou la croisez : elle a toujours un surplus d'énergie hallucinant et épuisant, et elle le met au service d'une malice qui ne fait rire qu'elle - et son frère. Un peu agaçante sur les bords, surtout si on s'en prend à son jumeau ou à sa mère, elle sait pourrir la vie des gens avec application. Que ce soit parce qu'elle est vraiment énervée ou juste parce que ça l'amuse.

En dehors de ça, cette énergie débordante la prive parfois de sommeil (et ses parents par la même occasion). Pas aussi ingérable qu'on pourrait le croire, elle s'occupe assez silencieusement la nuit depuis que ses maîtresses de maternelle, agacées qu'elle ne dorme pas pendant les heures de sieste et dérange tout le monde, ont décidé de l'initier à la lecture et au dessin plus tôt que les autres. Elle lit du coup bien mieux que d'autres enfants de son âge, tout comme elle dessine mieux, et Martel a fini par céder et lui acheter aussi une console portable à la seule condition qu'elle y joue en silence et pas trop longtemps. De toute façon, comme c'est maman qui a le chargeur, elle est soumise à la limite de durée de vie de la batterie - et Martel ne la charge jamais à fond.

Malgré tout, c'est une enfant assez agréable quand elle n'est pas occupée à tendre un fil au milieu du couloir pour voir combien de personnes vont tomber. La nature démoniaque dont elle a hérité a été grandement atténuée par son métissage et elle n'éprouve aucun plaisir dans le malheur des autres ou dans la manipulation, alors même que ses grands yeux innocents la facilitent beaucoup. Sa fascination pour le feu a été tuée dans l’œuf, bien qu'il reste son élément de prédilection, et elle préférera de loin une discussion tranquille que des moqueries ou des insultes. La haine de Martel envers ce genre de comportement y est sûrement pour beaucoup.

Scarlett a une notion déjà très spéciale de la famille et du couple. Si Martel ramène rarement des gens chez elle, surtout en présence de Nate, elle a croisé assez de ses amants pour considérer que c'est un comportement normal. De manière générale, elle s'entend très bien avec les autres petits copains de sa mère, tout comme avec les autres amis de sa famille. On pourrait dire qu'elle ne fait pas la différence, mais elle a déjà assimilé le concept d'embrasser, et elle sait que ce n'est pas la même chose entre amis qu'avec un lien plus fort.

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Scarlett est née en mai 2010 avec un frère jumeau, Zack. Énergique et proche de l'insomnie dès son plus jeune âge, elle a été un vrai calvaire à gérer, d'autant plus qu'elle secrétait du poison par sa salive et avait tendance à rendre tous les objets qu'elle portait à sa bouche toxique et inutilisables pendant un bon moment. Et comme tous les enfants, elle a eu sa période "je mets tout dans ma bouche" qui a fait vivre un vrai calvaire à ses parents, ne serait-ce que pour s'assurer que Zack n'ingérerait pas le poison après coup.

En grandissant, elle a été un peu tenue à l'écart des écoles conventionnelles à cause de sa queue de lézard et de sa nature toxique. Gardée principalement par son père pendant que sa mère assurait des campagnes de communication nationales et internationales, elle n'a quitté la maison qu'à l'âge de six ans, une fois établi le fait que son poison n'était plus omniprésent. Sa queue encore petite est assez facile à cacher, que ce soit dans les jambes de ses pantalons - qui sont du coup assez larges pour parfaire l'illusion - ou dans des jupes même si elle déteste ça.

Sa relation avec son frère a toujours été fusionnelle, ce qui a rendu leurs cinq premières années de vie assez compliquées vu qu'elle pouvait le tuer d'un simple bisou, ou au moins lui nécroser une bonne partie du visage. Même si elle a affirmé qu'elle l'épouserait en grandissant, ce ne sont que des mots d'enfant. Pour l'instant, en tout cas.

Au final, dans ses relations avec les autres depuis son entrée en primaire, l'influence de sa mère s'est fait sentir. Son frère mis à part, ou plutôt posé sur un piédestal, Scarlett a tendance à s'attacher très fort à d'autres enfants et à marcher main dans la main avec chacun d'entre eux, quand elle n'est pas en train de leur faire des bisous. Autant dire qu'elle est partie pour suivre le chemin de sa mère, même si pour l'instant elle fait ça avec l'innocence de son âge.

Les démons de l'espèce de Zack dégagent une aura effrayante, même quand ils n'ont rien fait de mal dans leur existence, et les ombres sont attirées par leurs pas. Ils n'ont pas d'ombres car ils tirent leur énergie en aspirant celle des autres - une ombre aspirée devient pâle et affaiblit plus ou moins son propriétaire. Certains ont des ailes noires, des cornes, une queue... le seul point constant étant la coloration rouge de leurs yeux. Ils ne sont pas foncièrement mauvais, mais ils ont des difficultés à comprendre la notion de bien et de mal.

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La nature démoniaque de Zack, autant que celle de son père, a légèrement influencé quelques points de sa personnalité.
Il fait difficilement la différence entre le bien et le mal. Il ne s'apercevra pas du danger physique ou émotionnel qu'il peut représenter pour les autres, ni de la douleur qu'il peut leur infliger : tout lui semble un jeu, et il n'en réalise pas l'ampleur. D'autant plus que la nature démoniaque qui pulse dans ses veines a tendance à le rendre plus ou moins heureux devant le malheur des autres, même s'il ne sait pas vraiment pourquoi. Il a cependant un peu de mal à supporter qu'on le blesse, lui, sans comprendre en quoi ça pourrait être égoïste. Il tient malgré tout aux gens de son entourage et serait foncièrement gentil s'il n'avait pas une aussi forte tendance aux mauvaise blagues.

Un peu plus pleurnichard que sa sœur et un peu moins énergique, il reste un gamin enjoué tant qu'on ne vient pas trop lui marcher sur les pieds. Il dort plus souvent qu'elle, ce qui fait de lui un petit miracle à côté de sa sœur insomniaque, et est plus versé dans les activités calmes. Il a cependant des tendances manipulatrices plus prononcées et n'hésitera pas à vous faire les yeux doux pour obtenir ce qu'il veut.

Zack essaye souvent de se donner une allure menaçante, mais son visage poupon et son grand sourire innocent ont tendance à contredire cette attitude, d'autant plus quand il commence à chouiner parce que quelque chose ne lui plaît pas. Cependant, les rares personnes qui l'ont vu à colère savent que ce n'est pas forcément une bonne idée de tester les limites de sa gentillesse.

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Zack est né le 12 mai 2010 avec une sœur jumelle, Scarlett. Malgré sa facilité à s'endormir, il est resté difficile à gérer dans ses premières années de vie, notamment parce que ses dents ont poussé très tôt et qu'il avait tendance à les utiliser comme moyen principal de communication.

Contrairement à sa sœur, il a pu aller à l'école dès la maternelle car il n'avait aucun signe visible de sa nature non-humaine, mais il a fini par en être retiré bien vite : entre ses crises de larmes à chaque fois que le séparait de Scarlett et son comportement agressif voir dangereux avec les autres élèves, même s'il n'en était pas conscient, ses parents ont fini par le ramener définitivement à la maison pour assurer une base d'éducation avant de le mettre en contact avec des humains.

Sa relation avec sa sœur a toujours été fusionnelle et il a toujours très mal supporté d'en être séparé, surtout au début de leur vie où il était un peu tenu à l'écart pour éviter d'être la victime involontaire de ses poisons. il a accepté avec un grand sourire sa "demande en mariage", jusqu'à s'en faire une promesse mentale. Impossible de savoir combien de temps elle va durer.

En primaire, Zack s'est fait autant d'amis que d'ennemis. Il a un meilleur ami qu'il ne lâcherait pour rien au monde, des gens qui ne l'aiment pas parce qu'il est méchant avec eux sans s'en apercevoir, et d'autres qui adorent ses blagues (parce qu'ils sont du bon côté). Certains essayent juste de se rapprocher de sa sœur, parce qu'elle est "cool". Quant à ceux qui ont essayé de se moquer de lui parce qu'il pleurait, ils ont rapidement eu Scarlett sur le dos. Et c'est juste parce que Zack lui-même n'a pas eu l'occasion de s'énerver.