Deux grandes ailes qui fendent les cieux à toute allure, majestueusement. Une créature puissante survolant l'école, une wyverne lancée à toute allure à la poursuite d'on ne sait quoi, montant pour mieux descendre en piqué à toute vitesse. Je devrais être heureux, fier de ce que je suis devenu. Et pourtant... pourtant, je ne peux pas pas m'enlever ce goût amer de la gueule. Cette sensation de ne pas faire ce que je suis réellement capable, du potentiel gâché. Je fais partie des seigneurs des cieux, de ces redoutables chasseurs qui ne craignent rien ni personne, qui regardent les autres êtres vivants avec dédain, avec mépris. Et pourtant... même dans mes cauchemars, mon enfoiré de père vient me tourmenter. "Espèce de bon à rien, tu vas juste crever dans un coin de rue dès que j'en aurais fini avec ta mère". Des mots adressés au gamin terrorisé que j'étais, et que je hais tant.
Le rugissement de rage retentit dans le ciel, brisant le silence et faisant fuir les oiseaux des alentours. Si je le pouvais, je ressusciterais cet enfoiré pour pouvoir le buter de mes propres mains. Je le tiens comme responsable de tout.
Depuis que j'ai récupéré mes pouvoirs, je ne peux cesser de penser à ce que l'autre type m'a dit. "Le petit garçon qui pleure le sort de sa mère en suivant le même chemin que son père, les poings d'abord et les mots ensuite. A quel point vas-tu lui ressembler ? " J'essaie de me persuader que c'est faux. Je ne lui ressemble pas, ne lui ressemblerais jamais. Je ne serais jamais ce que je hais le plus au monde, du plus profond de mon âme, même s'il est mort. Et s'il est capable de me voir depus l'enfer, j'espère qu'il m'observe bien. Qu'il voit le bon à rien s'entraîner encore et encore, atteindre la perfection, écraser tout ceux qui viennent se mettre sur mon chemin.
Nouveau hurlement de rage. J'ai besoin d'adrénaline, de danger. J'ai besoin de me défouler. Je monte haut dans le ciel, tellement haut que l'oxygène se raréfie, au-dessus de la mer de nuages. Contemplant l'horizon comme s'il m'appartenait, la digne possession du maître des cieux que je suis. Et brutalement, je replie mes ailes, et je chute. Ponctuant la descente effrénée par un rugissement de pure haine, déversant mon fiel sur ce monde, sans rien viser en particulier. Attendant le plus bas possible pour déployer mes ailes et ralentir ma chute.
Trop rapide.
J'ai sous-estimé la vitesse à laquelle je me suis lancée. Je vais bien trop vite, trop pour que mon corps, aussi puissant soit-il, supporte la pression de l'air. Au moins j'ai réussi à ralentir ma chute, suffisamment pour ne pas me tuer en m'écrasant. Mais pas suffisamment pour que je m'en sorte sans dégats.
La résistance sur mes ailes est bien trop grande, si bien que je sens la gauche craquer sinistrement et se tordre, se délogeant complètement, rendant le membre totalement inutile. Sans aucun moyen de stopper ma chute, je m'écrase violemment au sol, à l'orée du bois, dans un fracas qu'on peut difficilement rater. Bordel de merde...
Gau
Lyse Ysvël
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Lun 25 Juin - 19:41
Beauty and the beast
"Once upon a time, a beauty and a beast met for the first time and the story begins on a night of fullmoon
Elle te parait si belle, si rayonnante, comme celle sans fin qui trônait sur la pénombre d'Asgard. La lune qui pointait son astre dans le ciel t'envahissait d'une étrange et douce chaleur que tu ne saurais expliquer. C'était surement cette nostalgie qui t'envahissait...Ce mal du pays qui revenait à grand pas. Quand pourrais-tu t'en aller d'ici ? Pourquoi as-tu été envoyé dans ce monde là ? Tu sais très bien que c'était pour te sauver la vie de la déchéance que ta cité subissait, de la mort qui l'étreignait, mais tu ne voulais juste pas réaliser que tu ne reverrais sans doute jamais ce haut-lieu, que tu étais la dernière des valkyries. Tu te sentais seule. Éperdument seule.
Dans tes préceptes, tu n'as jamais laissé les sentiments quel qu'ils soient t'envahir, mais tu ne pouvais empêcher la tristesse de t'accabler ce soir là, comme si l'astre de la nuit révélait tes propres faiblesses. Tu ne devais pas te laisser aller, car cela signifierait ton agonie et tu te laisserais cerner par la folie. Jetant un simple coup d'oeil à l'arrière, tu décelais que tes colocataires de chambre dormait à poing fermés, ce qui te permettra de t'échapper dans l'obscurité telle une ombre. Cette vide t'épuisait, mais tu devais continuer d'exister, parce que ta vengeance contre Héla n'était toujours pas accomplie. Tu n'aurais que de bienséance le moment où tu auras planté ta lame dans son coeur. Après cela, tu pourras disparaître, t'effacer en paix. Tu es comme toujours vêtue de ces vêtements qui te plaisent et qui te permettent librement de bouger, de te battre. Tu détestes cet uniforme scolaire, alors tu ne le portes quasi-jamais par rébellion. C'est même aussi pour cette raison que tu été chassée de nombreux cours, mais qu'importe car tu ne veux pas t'accoutumer à ce monde.
Alors que tes pas laissent des empreintes de ton passage, un bruit retentissant dans le silence de la nuit attira ton attention. En relevant ton regard, tu apercevais une forme tombée du ciel, et tu n'eus aucun mal à discerner son origine. Un dragon ici ? Non impossible tu ne voulais y croire. Il venait de s'écraser avec fracas, du côté de la forêt. Il était hors de question que tu fasses comme si tu n'avais rien vu, alors qu'un de tes compères était probablement blessé, mal en point ! Te rendant dans la forêt sans plus tarder, tu arrives à ce qui ressemblerait le point de chute. La cime des arbres avaient été déchirées par l'imposante créature draconique. T'approchant sans peur, car tu ne la ressens pas, tu poses ta main sur la tête de la créature.
» N'aie pas peur race des dragons, je suis ton alliée, je ne te veux aucun mal, ne bouge pas, tes blessures sont profondes....je vais te soigner et te protéger...
Aussitôt dit, tu cherches autour de toi ce que tu peux trouver pour soigner les plaies de ton confrère, et la première chose qui te vint sous la main, ce sont des plantes médicinales que cette luxuriante flore recelait, tu ne connaissais pas tout leur bienfaits, mais tu savais que certaines d'entre elles ressemblaient à celle de ton monde. Revenant auprès de la wyverne, tu frottais les brin d'herbes entre eux, puis tu utilisais leur essence pour créer comme un onguent, que tu appliquais avec douceur pour ne pas faire mal à cette pauvre bête. La peau des dragons était épaisse, mais celle des wyvernes se caractérisaient autrement, et la légèreté de leur ailes leur permettaient de parcourir de bien grandes distances dans le ciel. Qu'importe, de toute façon, tout ce qui est né de dragon est comme une famille pour toi. Parce que tu es fille de dragonnier. Tu continues d'appliquer l'onguent sur les blessures de la bête ailée, regardant celle de gauche complètement disloquée. Il allait falloir que tu la remettes en place, mais ça risquait de lui faire mal, autant attendre un peu pour le moment.
Dernière édition par Lyse Ysvël le Lun 2 Juil - 1:27, édité 2 fois
Drake Corvusia
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Dim 1 Juil - 17:40
Beauty and the Beast
Je hais ma vie, bordel de merde. Parce que je me suis surestimé, j'ai bien failli me buter... J'ai de la chance de me retrouver avec seulement des blessures et une aile déboîtée. Faut croire que je maîtrise pas encore tout à fait la descente... Je vous jure, si quelqu'un m'a vu et se ramène pour se foutre de moi, je le bouffe sur place. Même si j'ai encore jamais bouffé personne.
Je prends même pas la peine d'essayer de me relever, je sais très bien que c'est peine perdue. J'ai déjà du mal à voir devant moi, alors me mettre debout... et vu l'état d'une de mes ailes, pas question de l'utiliser pour me déplacer. C'est un coup à me blesser encore plus... Faudrait que je me retransforme et que je trouve le moyen de retourner vers l'école.
Je songeais justement à le faire quand j'entends des bruits de pas. Quelqu'un qui m'a vu ou entendu chuter sûrement. S'il y a la moindre remarque, je jure que je l'explose. Encore sonné, j'ai du mal à voir qui approche. Trop près à mon goût, si bien qu'en sentant la main me toucher je pousse un grognement d'avertissement, faisant claquer mes mâchoires suffisamment proche de sa tête pour emporter quelques cheveux. Je sais pas qui t'es, mais casse toi. J'ai pas besoin de ton aide.
N'importe qui de sensé serait parti, mais pas la personne en face de moi. Une femme j'ai l'impression... ma vision est encore floue. Mais plus que son apparence, c'est ce qu'elle dit qui me perturbe le plus... J'ai pas l'impression que c'est quelque chose de parlé ici, absolument pas une langue que je connais. Et pourtant, je pige quand même quelques mots.... Dragon, blesser, soigner et protéger.
...
Je vais la bouffer.
J'ai pas besoin d'aide ou de pitié, et encore moins qu'on me protège. Je pousse un nouveau grognement, plus puissant et menaçant en essayant de me relever... sans succès, je retombe lourdement au sol. Tu parles d'un super-prédateur. Si j'ai l'air si faible, pas étonnant que le premier débile venu me prenne en pitié. Et vu mon état, je suis bien obligé d'endurer les soins de l'inconnue. Bon... si je dois me faire dorloter, autant en profiter. Je la dégomme après. Je laisse tomber ma tête sur le sol, fermant les yeux en gardant mes babines retroussées sur mes crocs en guise d'avertissement, alors que je sens qu'on applique un truc sur mes blessures, qui apportent une sensation de fraîcheur bienvenue. Enfin... si j'omets celle qui miroite sur tout mon côté gauche, à cause de l'aile disloquée. Autant dire que celle que j'ai autre part sont ridicules par rapport à ça.
Quand je sens qu'elle a fini je redresse la tête pour regarder la femme, ma vision étant redevenue claire. Je sais pas ce qu'elle a foutu sur les blessures, mais ça a le mérite de diminuer drastiquement la douleur. Par contre... j'ai quoi avec les rencontres que je fais? Entre la danseuse et celle-là, les filles que je croise sont toutes peu vêtues. Et c'est pas un truc courant ses fringues... Elle a pas l'air venue du coin. En fait, elle a l'air carrément à côté de la plaque ici. J'ai aucune idée de qui c'est, mais elle pas du coin.
Maintenant que sa va mieux, je réussis à me redresser, mon aile blessée traînant par terre. J'imagine que je peux au moins la remercier, vu que j'aurais bien galéré sinon. J'approche ma tête d'elle, donnant un coup de museau un peu bourru. Pour la peine, je la laisse tranquille. Mais je vais pas m'éterniser maintenant.
Gau
Lyse Ysvël
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Lun 2 Juil - 1:26
Beauty and the beast
"Once upon a time, a beauty and a beast met for the first time and the story begins on a night of fullmoon
Il était comme effrayé par ta présence, tu l'avais senti en t'approchant de lui, et c'est pour cela que tu avais fait preuve de délicatesse car tu sais pertinemment que les dragons sont des créatures sauvages qui détestent les humains en terme général. Tu voulais lui montrer que tu ne lui en étais rien une menace, que tu n'inspirais que de la sympathie, c'est pourquoi tu soignais ses blessures avec précision comme si tu essayais de lui sauver la vie. Ce n'était pas la première fois que tu guérissais l'un d'eux, tu avais fait la même chose avec Khaal, avant de le voir rendre son dernier souffle, comme ta soeur. En faites tu avais perdu tout ce à quoi tu tenais, tout ce qui t'étais cher. Héla avait réussi à tenir sa promesse de t'ôter toute la joie qui animait ton regard. Tu n'aspirais plus qu'à la colère, la présomption de tuer quiconque se mettrait en travers de ta route, mais tu n'en avais pas perdu ton air docile envers tes semblables. Tu le montrais aujourd'hui. Appliquant l’onguent avec précision, tu te retirais une fois avoir fait ton oeuvre, regardant d'un oeil inquiet la créature, ainsi que l'ailé fissurée. C'est un endroit particulièrement sensible pour les dragons, c'est aussi ce qui leur transmets la liberté. Quelque chose que tu as perdu depuis que tu t'es mise au service d'Odin, ton père adoptif et ton maître.
En entendant ses grognements, cela ne te fit pas renoncer à vouloir son bien. Au contraire, car tu comprenais mieux que quiconque la wyverne, toi même étant sauvage avec ce qui t'entoure. Néanmoins, tu préférais la rassurer, en appliquant une simple caresse sur son museau, il t'avait d'ailleurs un peu bousculée bourrue, comme un remerciement de ta part, et tu esquissais un léger sourire, avant de le cajoler doucement. Tu ignorais ce que faisais une wyverne ici, ni même pourquoi elle était tombée du ciel. Mais tu voyais cette rencontre comme un appel du destin.
» Ne bouge pas, tu risques de te faire encore plus mal...Tu as froid ?Je vais faire du feu si tu le souhaites...
Sans même attendre, tu partis aux alentours pour aller chercher des brindilles afin de confectionner un feu. Peut être qu'elle serait partie à ton retour, et tu ne lui en voudrais point, mais ta conscience te poussait à ne pas la laisser seule. Lorsque tu revins de ton périple dans les bois, tu étais surprise de voir que la créature n'avait pas bougé, hormis s'installer plus confortablement. Au final, tu avais fini par l'apprivoiser en lui montrant que tu n'étais qu'une bienfaitrice à son égard. Et comme si tu avais fait cela toute ta vie, te rappelant des feux de camps dans les terres désolées avec ta moitié, tu allumais un petit feu chaleureux. Tu n'avais pas grand chose pour te couvrir, et le froid de la nuit ne t'apaisait pas réellement. Au contraire, il te rappelait que tu ne connaissais ni la chaleur, ni même la fraîcheur. Il te rappelait les limites de ton corps humain, alors que tu étais une divinité parmi tant d'autres. Un frisson parcourut ta peau, alors que tu restais auprès des flammes, ton regard irrémédiablement attiré par la danse de ces dernières, tu collais tes bras contre ton corps, parce que oui, tu étais gelée...
» Comment es-tu tombée de si haut ? Est-ce que quelque chose t'a fait du mal ?
Tu ne t'attendais pas spécialement à une réponse, en faites tu cherchais juste à comprendre comme à ton habitude, mais pas à éluder. Un petit gargouillement sonore, et tu te rendais compte que ton corps frêle réclamait pitance. C'est vrai que cela faisait plusieurs jours que tu n'as pas mangé. Peut être parce qu'au fond de toi tu refusais d'aller bien ? Peut être parce que tu espérais pouvoir faire mourir ce corps fragile qui t'agace au plus haut point ? Ou juste un oubli de ta part ? Dans tout les cas, tu devrais trouver un solution. Tu te relevais de nouveau, laissant tes affaires auprès du lieu et t'aventura de nouveau dans les bois. Tu aurais peut être dû prendre ton épée, qui sait sur quelle espèce dangereuse tu pourrais tomber.
La simple présence de la femme m'a tapé sur le système, au départ. Elle n'avait pas peur, c'est une chose. Mais j'ai l'impression qu'elle me prend pour un espèce d'animal domestique. Je ne peux m'empêcher de laisser un grondement sourd sortir et de faire claquer mes mâchoires, mais rien n'y fait. Elle est complètement inconsciente ou quoi? Mais alors qu'elle commence à appliquer un onguent, je crois que je réalise un truc. Elle a l'air de s'y connaître, mais pas seulement en soin. Elle s'est déjà occupé de bestioles de mon genre? Vu l'endroit, ça ne m'étonnerait qu'à moitié...
Après ça, elle s'éloigne pour faire du feu... Je suis tenté de partir, mais bon. Autant rester un peu. Je m'installe plus confortablement, laissant mon aile blessée reposer sur le sol. Je risque de mettre quelque temps avant de pouvoir voler à nouveau. Ça m'apprendra à faire le malin tiens.
Après que la femme soit revenue et fait de quoi se réchauffer, elle me demande un truc que je pige pas vraiment. Mais comme je peux de toute façon pas parler, je me contente de répondre avec un vague grognement. Quoi que soit la question, ça conviendra. A elle de l'interpréter comme elle le veut.
Elle semble avoir froid, mais ça ne l'empêche pas de partir pour aller je ne sais où. Qu'elle rentre à l'académie ou revienne, ça m'est égal en soit. Je serais bien resté là ou je suis, mais une odeur assez familière me vient au museau... Des loups. Et de ce que j'avais vu, l'autre n'a pas d'armes sur elle. Elle a peut être un pouvoir qui peut lui permettre de se défendre, mais c'est aussi possible qu'elle n'ai rien de tout ça. Et je lui en dois une. Avec un nouveau grognement je me redresse, ignorant la douleur, avant de suivre l'odeur de la femme pour la retrouver. Les bêtes sauvages semblent suivre sa trace aussi. Je fais ce que je peux pour me presser, mais naviguer entre les arbres avec une aile traînant par terre n'est pas chose aisée.
Heureusement, il semble que j'arrive à temps. Quand je retrouve la femme, elle est entourée par une meute de loups qui semblent assez énervés contre elle. Pourquoi, aucune idée. Mais je peux pas vraiment laisser ma sauveuse comme ça. Je m'avance en rugissant en direction de loups, étendant mon aile qui m'obéit encore pour paraître plus imposant. les bêtes semblent hésiter quelques instants, grognant dans ma direction, avant de finalement déguerpir. Même blessé, ils ne font pas le poids contre moi.
Je m'approche un peu plus de la fille pour m'assurer qu'elle va bien. C'est pas forcément une bonne idée de se balader en forêt comme ça, sans armes.
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Colère
Dim 20 Jan - 16:53
Beauty and the beast
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Promenons nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas...C'est une chanson vraiment stupide ! Et elle n'a vraiment aucun sens en cet instant. Tu t'étais aventurée dans cette brocéliande en quête de ramener quelque chose à manger pour vous deux. Des fruits ou bien même de la viande, mais tu n'étais pas une chasseresse avec un arc et des flèches et tu n'avais pas pris ton épée, donc tu préférais te rabattre sur la seule nourriture atteignable, tu avais grimpé aux arbres simiesquement, comme si tu avais toujours été douée pour ça. En vrai, tu adorais à l'époque où tu étais encore à Asgar, montait dans l'arbre sacré pour y regarder à perte de vue, la ville sous ses plus beaux aspects. Tu étais tombé sur un pommier, et loin d'être dans un conte de fées, la pesanteur ne te faisait pas peur. Tu pourrais utiliser ton pouvoir pour annuler leur gravité et les faire tomber, mais tu n'avais pas envie de t'épuiser inutilement. La force te suffit au mental. Et alors que tu descendais de ton perchoir, une meute de loups affamés, sortis des buissons pour venir te nuire. Probablement qu'ils cherchaient de la viande fraiche.
Dommage pour eux, tu n'étais pas affichée au menu de ce soir. Tu te mis alors à courir, ils se lançaient à ta poursuite et finir par te bloquer dans un endroit reculé, large comme un endroit central. Bon et maintenant ? C'est bien beau d'essayer de fuir mais cela ne pas résoudre tes problèmes. Un rugissement retentit de derrière eux, et voilà que ton ami dragon vient montrer son imposante prestance pour leur faire peur...La meute n'ayant pas envie d'en découdre avec un animal plus imposant qu'eux, décidèrent à leur tour de s'en aller, en sautant dans les fourrés. Seul leur hurlements retentissaient, comme s'ils appelaient du renfort. Il valait donc mieux sortir d'ici, avant que cela devienne trop compliqué. Seulement il était blessé...Et pas sûr qu'il puisse bouger assez vite. Il allait donc falloir affronter cela. S'approchant de la créature,tu lui donnait des pommes à croquer, pour te débarrasser de ta charge.
» Ils vont revenir...je te remercie de m'avoir aidée mais....tu te mets beaucoup plus en danger à présent...Il faut qu'on sorte de là, sinon tu seras encore plus blessé...
Forte heureusement, il y avait une grotte assez imposante pas trop loin, tu l'avais réparée en cherchant des victuailles.
» Allons nous mettre à l'abri, suis moi si...tu le veux bien...
Tu passais devant pour t'assurer que tu n'avais pas oublié la route, et tu entra dans cette grotte, qui était inhabitée. Les loups ne viendraient pas vous chercher en ces lieux, l'endroit était un peu humide, sinistre, mais suffisant pour y passer la nuit au besoin. La wyverne y était à l'aise, elle n'avait pas besoin de se restreindre et pouvait s'allonger. Par contre impossible de faire un peu par ici...c'était trop risqué...Tu alla t'asseoir contre la paroi, grelotante légèrement de froid, car tu connaissais tes limites humaines, hélas.