ft Ever Inkraven & Edelweiss Winterberger le mardi 1er mai 2018
Retour à la "normalité", façon de parler. En tout cas, toute cette histoire de nouvelle magie semble belle et bien terminée. Plus d'objets en plastique rose, ni de couronne, de sceptre, de tenue en plumes blanches ; plus de pouvoir de domination d'autrui ni de déformation de la réalité, non plus. Ceux-là lui manqueront. Depuis sa chambre, avec son vrai pouvoir, elle a tenté de reproduire la couronne qui lui avait donné ces capacités et arraché pour deux semaines ses hideux tentacules, mais elle n'a réussi qu'à dessiner un objet simple, sans pouvoirs. Par dépit, et à défaut, elle s'est donc résolue à reproduire aussi son sceptre, pour la nostalgie, laissant les deux objets, souvenir intemporels, trôner sur sa table de nuit et sa commode. Un peu kitch pour elle, mais elle trouvera plus tard un autre endroit où les ranger. J'imagine que ce n'est pas toi qui a décidé qu'ils ne fonctionneraient pas ? Dommage, c'était amusant de pouvoir contrôler les gens et d'avoir deux apparences. Et, sans vouloir te vexer, d'avoir oublier ton existence. Tu aurais pu m'épargner le retour de ça Question de cohérence, jeune fille. Et puis je te manquerais. N'en soit pas si sûre. Urm. Bon allez, range ça. Tu as pas autre chose à faire au réveil ?
Bref. Une journée de cours redevenus normaux l'attend et elle s'y rend en soupira, son sac à dos contenant le précieux carnet qu'elle a ouvert au retour de son pouvoir. lui aussi, souvenir intemporel et détaillé de ses dernières actions. Elle le relit, parfois, par nostalgie de cette petite phrase qui l'a tant fait vibrer. Kneel to my power.
La journée de cours se passe, comme tant d'autres, sans accrocs. Pas d'accidents causés par son pouvoir, de petites guéguerres de classes, de confrontation conflictuelle avec un professeur. Mais elle se sent fatiguée. l'énergie inhérente à ses capacités accrues de magical girl lui manque, et le retour à son corps normal lui a laissé un grand vide. Elle a juste envie de s'effondrer dans son lit et de sombrer. mais les étages sont encore fermés. Ever pousse un soupir devant la porte verrouillée menant aux chambres. L'infirmerie et la salle commune ne sont jamais assez calmes. Elle pourrait simplement attendre qu'il soit 16h, mais elle n'a jamais été spécialement patiente et, en plus, un imbécile a cru bon, ce midi, de renverser un truc sur son uniforme. Autant faire un crochet par la buanderie histoire de passer le temps.
En tout cas, tout ça n'était pas prémédité. En rejoignant la laverie, elle avait simplement l'intention de rincer et sécher son uniforme, puis d'espérer qu'il serait assez tard pour rejoindre sa chambre une fois le tout terminé. Elle s'est donc assise pour somnoler sur son banc en bouquinant son carnet pendant un long moment, jusqu'à ce que son regard accroche une machine de grande taille. Pour les couettes, sûrement. Une idée lui vient à l'esprit, qu'elle aurait dû trouver étrange mais qui, dans sa logique, lui épargne simplement deux escaliers à monter. Après avoir calculé l'espace disponible d'un regard, Ever sourit et s'installe tranquillement dans le tambour de la machine, porte semi-fermée, un tee-shirt en guise d'oreiller et pour lui cacher la lumière. C'est un peu humide, parfait pour son corps de calamar, on a certes vu plus confortable mais elle a déjà fait pire, et elle est bercée par le ronron de l'autre machine. En somme, un endroit parfait pour une sieste.
Dernière édition par Ever V. Inkraven le Mar 24 Déc - 2:24, édité 2 fois
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ft Ever Inkraven & Edelweiss Winterberger le mardi 1er mai 2018
Le ronronnement régulier la plonge dans un demi-sommeil agréable, sans rêves envahissants, sans bruit dérangeant. Elle est juste là, confortablement installée contre toute attente, en train de se reposer de sa journée trop fatiguante et trop longue pour son petit corps de calamar, quand elle entend une voix. Une voix familière, qui la force doucement à émerger du sommeil. Elle... il lui semble la reconnaître. Ever cligne des yeux pour essayer de les rouvrir convenablement, avant de tourner la tête. Ah, oui, ce visage lui est familier. Et une fois cette constatation faite, le sens de la phrase parvient à traverser les brumes de son sommeil. Presque aussitôt, Ever hausse les épaules.
» Je dors, question suivante.
Elle baille ostensiblement en prenant à peine le temps de cacher sa bouche avec le dos de sa main. La fille qui vient de la tirer de sa sieste est celle avec qui elle a combattu les monstres, certes, une alliée non-négligeable contre la chèvre-facteur et dans le combat des sous-sols, mais Ever n'oublie pas que c'est à cause d'elle qu'elle s'est retrouvée avec un avertissement et à devoir assister la femme de ménage de l'école. Son appréciation est... mitigée. Elle lui a sauvé la vie, après tout, contre le premier monstre, peut-être contre d'autres. Mais ce n'est qu'un personnage. Sans doute qu'aucun d'eux n'était censé mourir, de toute manière, on lui avait juste envoyé la première personne possible pour la secourir. Et l'ironie du sort, ou des joueurs, a fait qu'elle s'était associée avec une fille qui, avant ça, ne voulait rien avoir à faire avec elle. Avant ça, et ici, maintenant qu'elle y pense. C'est dans cette buanderie qu'elles se sont rencontrées pour la première fois.
» Ne t'en fais pas, je n'ai pas l'intention d'inonder la pièce, tu vas pouvoir laver tes fringues correctement, ajoute-t-elle d'un ton nonchalant en s'adossant confortablement à son oreiller.
Enfin au tee-shirt qui lui sert d'oreiller, plutôt. Peut-être encore dormir ? Difficilement, elle a toujours eu du mal à s'endormir en ayant quelqu'un près d'elle, ou en tout cas quelqu'un susceptible de la regarder. Elle s'endort toujours en dernière, si elle n'est pas seule, et il y a peu de chances que sa camarade décide soudainement de piquer un petit somme. Alors tant pis. Elle restera quand même dans cette machine, après tout ce n'est pas moins confortable qu'un banc, et elle ira dormir dans sa chambre un peu plus tard.
Dernière édition par Ever V. Inkraven le Mar 18 Déc - 14:06, édité 1 fois
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Non, vraiment, impossible de dormir en sachant que quelqu'un est là, juste à côté, en train de l'observer. Même après avoir entendu l'autre fille s'en aller, Ever est incapable de retrouver son sommeil adoré. Elle soupire en roulant sur elle-même pour tourner le dos à sa camarade, mais ça ne change rien. Ça ne l'empêche pas de faire semblant : malgré leur collaboration en avril, elle n'a pas spécialement envie de communiquer avec elle. Elle préfère somnoler au son de la machine. Elle l'entend vaguement récupérer ses habits et les mettre à sécher, mais ça ne la fait ni réagir, ni bouger d'un millimètre. Avec un peu de chance, sa spectatrice sera partie sous peu et elle pourra reprendre sa sieste.
Ever entrouvre un œil en entendant ce qui, d'ici, ressemble à quelqu'un en train de lutter contre une porte. Hm. Pour cette fois, elle n'est pas responsable. Qu'elle ne sache pas passer une grille en fer sortie de nulle part est une chose, mais de là à ne pas pouvoir ouvrir une porte... Elle l'entend aussi soupirer quelque chose, puis elle referme les yeux. Pas son problème. Son problème, par contre, c'est quand la fille semble revenir dans sa direction. Faire la conversation ? Ce n'est pas parce qu'elle n'arrive pas à dormir qu'elle a envie de discuter. Elle grogne un peu en l'entendant se présenter.
» Je sais. C'est le nom qu'a dit la prof avant de me traîner en heure de colle.
Oui, elle n'est pas aimable, et elle l'assume. En tout cas, aucun doute qu'elle a retenu ce nom : il est, avec d'autres, écrit noir sur blanc sur son carnet, phrase prononcée par l'enseignante qui a débarqué après l'histoire de la grille. À chaque fois qu'elle relit cette scène, le nom lui saute aux yeux. Oui, elle l'a retenu, aucun problème là-dessus. Maintenant la question est : pourquoi "Weiss" s'est-elle sentie obligée de venir lui dire son nom ? Et qu'est-ce qu'elle a marmonné, tout à l'heure ? Un truc à propos d'une clé... Ah, la porte doit être verrouillée. Ça explique son besoin soudain de sociabilité.
Avec un soupir, Ever se redresse et sort ses pieds de la machine pour poser un regard blasé sur la jeune fille qui lui fait face. Elles ont réussi à s'entendre, un fois, après tout. Mais c'était tellement plus simple, quand elle ne savait pas que c'était la fille qui lui avait valu des heures de colle pour pas grand chose. Beaucoup plus simple, aussi, quand elle pensait sa survie en jeu. Savoir qu'elle parle à un personnage ne lui donne pas spécialement envie d'être bavarde. Elle jette un œil à son sac, un peu plus loin, qui contient son carnet. Elle se sentait bien mieux quand elle en avait oublié l'existence. Nouveau soupir.
» On est coincées là jusqu'à ce que quelqu'un se décide à nous rouvrir. lâche-t-elle en fronçant les sourcils vers son sac.
Au fond, elle sait qu'elle est bien partie pour rester là longtemps. Si c'est un contexte de base de "retrouvailles", ce n'est pas pour que la porte se rouvre soudainement sur un employé vienne soudainement rouvrir d'ici deux minutes. Elle ramène le sac près d'elle, avec une question en tête qu'elle posera dès qu'elle aura un moment pour griffonner dans son carnet. Pourquoi est-ce qu'elle croise toujours cette fille ?
» Tu vas faire quoi, petite fille sage ? Attendre encore qu'on vienne te sauver, ou trouver un moyen de sortir ?
Quitte à être là, autant la titiller un peu, aussi hypocrite que ça puisse être de sa part de critiquer cette fille sur le fait qu'on soit venue la sauver à leur première. Après tout, c'est Edelweiss qui l'a aidée, contre le monstre facteur. Mais la situation était particulière. Des pouvoirs étranges et un retour à l'humanité. En temps normal, sa camarade lui semble bien impuissante envers les situations qu'on lui impose. Ce n'est pas vraiment de sa faute, mais Ever trouve ça agaçant malgré tout.
Dernière édition par Ever V. Inkraven le Mar 18 Déc - 14:06, édité 1 fois
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ft Ever Inkraven & Edelweiss Winterberger le mardi 1er mai 2018
La moindre des politesses ? Et pour quelle raison aurait-elle envie d'être polie avec cette fille ? Sans elle, ces heures de colle dans son dossier ne seraient pas là puisque personne n'aurait trouvé le véritable responsable de l’inondation. Au mieux, l'autre type aurait pris, ce n'était qu'un PNJ, ça n'avait aucune importance. Le fait qu'il ait été viré n'était qu'une preuve de plus : pourquoi punir deux personnes ? Une seule aurait suffi. Tout ça parce qu'une petite idiote a voulu agir avec "noblesse". Alors non, Ever n'a pas envie de lui donner son nom, ni d'être gentille ou polie avec elle. À vrai dire, elle n'a surtout pas envie d'être coincée là avec un personnage qui lui tape à ce point sur les nerfs, mais on ne choisit pas ses apparitions.
Sans lui répondre, Ever s'installe sur le bord de sa machine à laver pour la dévisager d'un air las. Elle n'a aucune envie d'être là mais, comme elle le fait remarquer en soulignant l'évidence, elles ne sont pas près d'en sortir. Pourquoi faut-il toujours que les situations dans lesquelles elle croise cette filles soient inextricables ? Et celle-ci a beau ne pas répondre à sa remarque, son regard veut tout dire. Elle perçoit le "non, sans blague ?" sur son visage, et c'est crispant. Croit-elle qu'elle s'adressait à elle ? Sans doute. Ça n'empêche pas l'adolescente de lui balancer une pique, histoire de calmer sa mauvaise humeur, de passer le temps, et de lui enlever cet air condescendant. L'expression agacée sur son visage vaut tout l'or du monde.
» Oh, tu veux dire pendant la petite période de deux semaine où tu t'es sentie assez puissante pour sortir la tête de tes bouquins et ne pas pleurnicher chez les profs ?
Un petit sourire ironique se dessine sur ses lèvres tandis qu'elle croise les jambes et s'adosse paisiblement. Facile de se la péter, quand on a obtenu la capacité de créer des supernova, mais ce n'est pas parce qu'on sort la tête du sable une heure dans la journée qu'on n'est pas une autruche faiblarde pendant les vingt-trois qu'il reste.
» Qui tu sauveras, maintenant, à part tes notes au prochain contrôle ?
Elle hausse les épaules sur cette remarque avant de retirer minutieusement un peu de terre qui s'est coincée sous son ongle. À sa remarque suivante, elle pouffe, se retenant d'éclater de rire. Ah, elle veut appeler de l'aide, comme quoi Ever n'était pas si loin de la vérité.
» Tu es consciente que pour créer une clef, il faut qu'elle corresponde à la serrure, hein ? Non parce que je veux bien dessiner une clef, mais si elle ouvre la porte du placard d'un PNJ random, elle sera aussi inutile que tes cours.
Ever soupire avant de sortir de sa machine à laver, baillant ostensiblement en passant à côté de sa camarade. Elle s'avance vers son sac à la recherche d'un pinceau qu'elle glisse dans sa poche, puis elle sort son carnet en s'adossant à un mur. Avant de l'ouvrir, elle relève la tête.
» Mais je t'en prie, appelle à l'aide. Tu as l'air d'aimer faire ça.
Ensuite de quoi elle se penche sur son carnet et sort un crayon avant de l'ouvrir à la page qui s'écrit actuellement. Bon, est-ce que je suis obligée de la côtoyer ? Oui. Tu aurais pas pu m'enfermer avec n'importe qui d'autre ? Ça se voit, qu'on s'entend pas, non ? Me dites pas que vous voulez qu'on devienne amies ? Ça arrivera pas, surtout si elle continue d'être comme ça. Vous avez réussi à vous entendre, en combat, non ? C'est parce qu'elle était moins chiante. Elle soupire. Eh, soit gentille, la prochaine fois que tu veux que je fasse une sieste, fais-moi desssiner une échelle jusqu'à ma chambre, quitte à faire sauter les barreaux aux fenêtres, je préfère ça qu'être coincée ici avec cette fille. Ensuite de quoi elle referme le carnet avant de relever la tête vers sa camarade, un air toujours aussi blasé peint sur ses traits.
Edelweiss L. Wintenberger
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ft Ever Inkraven & Edelweiss Winterberger le mardi 1er mai 2018
Elle l'énerve, ça se voit. C'est assez plaisant de réussir à agacer suffisamment cette fille pour la voir fulminer mais se contenir, se retenir de se mettre vraiment en colère. Ever le voit sur son visage, dans la tension de ses mains et de sa mâchoire, que la petite Edelweiss meure d'envie de répliquer, de lui répondre et de l'envoyer balader, mais qu'elle essaye de rester diplomate. Diplomate... encore un mot pour les gens qui ne s'assument pas tels qu'ils sont, ou juste un autre mot pour l'hypocrisie. Une intello hypocrite... son parfait opposé, en somme.
Allons bons, ses idées sont plus utiles que son pouvoir, maintenant ? Ce n'est pas de sa faute si elle a proposé une clef, comme si toutes les serrures avaient la même forme ou comme si elle n'avait qu'à claquer des doigts pour la faire apparaître. Ce genre de création demande de la précision et de la minutie, elle ne peut pas juste dessiner "une clef" et espérer que ça ouvrira la porte. Mais elle n'a pas envie de se prendre la tête à expliquer ça à une fille qui lui fait un exposé de chimie pour régir de la magie. Alors avec un soupir et une dernière petite pique, elle rejoint son sac et son carnet. Quand sa camarade parle à nouveau, l'interrompant à peine dans son écriture, elle relève doucement la tête avec un haussement de sourcil.
» Besoin de ton idée ? Oh pitié.
Levant les yeux au ciel, elle continue d'écrire, avant de finalement fermer son carnet avec un petit soupir. Non, son livre ne lui apporte pas de solution, il lui permet juste de grogner dans son coin et de décharger un peu sa mauvaise humeur. Presque délicatement par rapport à ses gestes habituels, elle finit par le ranger dans son sac et croise les bras, toisant la jeune fille qui lui fait face.
» Tu comptes bouder et rester à me fixer comme la dernière fois ? Ta réponse à tous les problèmes quand t'as pas de boule de feu sous la main c'est d'appeler à l'aide ou de faire la tronche ?
Elle secoue la tête avec un air désabusé avant de s'écarter du mur, sortant le pinceau de sa poche tandis qu'elle regarde autour d'elle. Elle ne peut pas dessiner une clef, comme elle l'a si bien signalé, et même si l'idée de simplement détruire la porte est tentante, ça risque de lui valoir une exclusion temporaire pure et simple, ce genre de choses. Ou même définitive. Les surveillants de cette école préféreraient les voir mourir de faim dans cette pièce plutôt que de voir la moindre éraflure sur leur joli bâtiment. D'une main, Ever se hisse au sommet d'une machine à laver pour s'y asseoir en tailleur, le dos contre le mur.
» Tu veux que je te dessine un lance-flamme pour avoir confiance en toi, peut-être ?
Bon, elle cherche un peu. Au fond, elle a presque envie de la voir s'énerver, parce que ça permettrait d'éclater un peu la tension. Elle ne supporte pas les gens qui ne se permettent pas de dire ce qu'ils pensent parce qu'ils se pensent trop bien pour perdre patience. Elle veut jouer au jeu de silence ? Tout le monde a un point de rupture.
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ft Ever Inkraven & Edelweiss Winterberger le mardi 1er mai 2018
Énerve-toi. Crie, hurle, décharge un peu la colère et la tension qui serrent tes muscles. je la vois. je les vois. je sens que tu as envie de me balancer à la tronche tout ce que tu détestes chez moi. Alors fais-le. Ça n'a rien de compliqué ! Mais son injonction mentale n'est pas assez forte. Face à elle, il n'y a que le silence, qu'une fille résolument décidée à lui répondre par du silence et des haussement d'épaule. Assise en tailleur sur sa machine, Ever observe cette fille incompréhensible. Elle ne peut pas saisir ce mode de fonctionnement, de pensée. Il n'y a rien en commun avec elle dans cette personne qui lui fait face. Rien. Elles ne pourront jamais s'entendre. Et pourtant elle ne s'énerve pas. Ça pourrait être frustrant si ça n'était pas aussi... bizarre. Même sa provocation inutile n'a aucun effet. Un peu blasée, Ever laisse aller sa tête en arrière, la posant contre le mur. Si elle ne peut même pas l'énerver, le temps enfermées ici risque d'être vraiment, mais vraiment long.
"Pourquoi agis-tu ainsi ?" Deux réponses. Parce que c'est comme ça qu'on m'a écrite, comme ça qu'on me fait être. Réponse qu'elle garde au fond de son esprit et qu'elle ne dira jamais à personne. Parce que c'est la seule manière de me sentir réelle. Celle-là, elle la garde dans son cœur. Trois réponses, du coup. Un haussement d'épaule et un ton indifférent.
» Pourquoi pas ?
Elle est libre, de toute manière. Libre d'une illusion dans laquelle tous les autres semblent vouloir s'enfermer. Non, s'enferme sans le savoir. Elle est loin d'être libre, en vérité. Elle se sent plus prisonnière qu'aucun d'entre eux, elle qui sait que la réalité existe tout en n'en ayant l'aperçu qu'à travers les pages d'un carnet.
» Toute seule ? Je finirais avec des gens comme moi, c'est tout.
Des gens qui la supportent, pas nombreux mais tellement plus précieux que si elle changeait pour leur plaire. Ça n'a jamais été son truc et ça ne le sera jamais. Elle ne veut pas ressembler aux autres, elle ne veut pas qu'on l'aime parce qu'elle sourit et qu'elle agit comme une princesse disney. C'est ce que fait sa sœur. Ashley la superficielle du duo, la bimbo qui pense qu'être populaire la rendra plus vivante. Mais de toute manière, ça n'a pas d'importance. Quels que soient les gens qui la supportent, ils ne seront quand même pas du même monde, parce qu'ils appartiennent à celui-là, alors qu'elle n'appartient à aucun. Elle préfère la solitude à la fourberie, c'est aussi simple que ça. Redressant un peu la tête, elle relève un genou en posant le pied par terre, reposant son bras sur sa jambe.
» Je ne supporte pas les gens comme toi. Incapable de dire ce qu'ils pensent, qui se cachent derrière une diplomatie et une gentillesse hypocrite pour ne pas finir seuls.
Si elle veut tout savoir, autant lui donner ce qu'elle cherche. Là où la provocation ne marche pas, peut-être qu'une phrase de franchise brute fera l'affaire. Assez pour passer la barrière de la perfection.
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Elle baisse les yeux. Ever serait-elle allée trop loin ? Peut-être bien, mais elle n'a jamais été du genre à cacher ce qu'elle pense. Comme elle vient de le dire, elle ne supporte pas l'hypocrisie, la malhonnêteté, tous ces gens qui se cachent derrière un masque pour se sentir le droit d'exister. Jamais il ne lui viendrait à l'esprit de jouer un rôle, encore moins à son âge. C'est un truc de lâche, un truc de vieux, un truc de personnes incapables d'assumer ce qu'ils sont. Et elle a beau savoir qu'au fond, la fille en face d'elle n'est pas plus qu'elle responsable de son caractère, ça l'agace quand même. Comme de regarder un film et de ne pas supporter le personnage principal.
Cela dit, cette phrase semble avoir réveillé quelque chose. Remonté quelque chose, silencieuse et attentive, Ever observe les expressions qui se dessinent sur le visage de sa camarade. Des vraies émotions, cette fois, un tourbillon de pensées hors de contrôle, loin de l'image de perfection, loin des mensonges qu'elle vient de lui reprocher. Finalement, elle relève la tête, elle parle, d'une voix plus forte mais plus tremblante. La petite calamar fronce les sourcils en entendant le début de sa phrase, encore plus en entendant la fin.
» Et là, tu es toi-même.
Ça paraît idiot, de la psychologie de bas étage et sûrement quelque chose dont elle n'a pas à se mêler. Mais Ever n'est pas devenue Ever sans être indiscrète, insupportable et profondément agaçante. Savoir qu'elle ne parle pas à des vraies personnes lui retire un peu la notion de respect. Après tout, un livre nous permet d'avoir accès aux pensées profonde de tous ses personnages, et personne ne s'en plaint. Quelle est la différence avec la fille qui se trouve devant elle ?
» Je ne comprends pas. Tu vas te cacher toute ta vie parce qu'une personne t'a fait peur ? Et si un jour, tu détestes quelqu'un ? Si tu aimes quelqu'un ? Tu continuera de montrer une façade et de n'avoir aucune émotion ?
Curiosité malsaine ? Peut-être. Ou peut-être juste de quoi provoquer un déclic, de quoi s'occuper. Elle voulait l'énerver, elle l'a fait pleurer. Non, ce n'était pas son but original. Mais au moins, là, elle a un peu plus l'impression d'être face à une personne, et non à une feuille blanche qui exprime des idées déjà pré-écrites pour ne pas froisser qui que ce soit. Et puis, oh, elle a eu un semblant de décence, elle n'a pas souligné qu'elle pleurait !
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