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Les limites de la biologie [Ft. Connor E. Rudenstein]

Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
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Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
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Mer 30 Jan - 22:46
Rp Terminé


Les limites de la biologie




Trois personnes. Trois personnes s'étaient plaintes il y a peu. Toutes pour les mêmes raisons. Le professeur de biologie. Edelweiss poussa un long soupir. Si au premier signalement elle était restée relativement passive, elle commençait sérieusement à s'alarmer. Au début, elle ne savait pas vraiment comment traiter le problème en évitant les confrontations et avait demandé conseil à une déléguée de la classe voisine qui lui suggéra d'en parler directement avec le professeur en question. Bien évidement... Donc, malgré une réticence certaine, elle était allée le voir après les cours, essayant de jouer la subtilité pour ne pas l'accuser directement de choses aussi graves. Mais le sous entendu avait été un peu trop compris et il la renvoya bien évidement dans ses quartiers, niant la chose en bloc. Depuis, il semblait la surveiller. Même si ses notes n'en pâtissaient pas elle pouvait sentir une certaine pression en cours. Désagréable... D'autant plus qu'elle n'arrivait pas vraiment à déterminer ce qu'il pouvait avoir en tête... Mais pour éviter de vérifier quoi que ce soit, elle ne traînait jamais après les cours. Et malheureusement, elle ne pouvait rien prouver, c'était sa parole contre celle d'un adulte.

Cependant, il y avait trois personnes impliquées désormais. Elle ne pouvait plus le laisser agir à sa guise sans rien tenter. Avoir un pervers à l'enseignement pourrait très vite devenir un problème. D'autant plus qu'il ne visait pas que les demoiselles. Mais ce qui faisait le plus serrer les dents à la jeune fille était le cas de Nia. Pas plus grave que les autres mais il s'agissait de sa colocataire, son amie, sa confidente. Et personne n'avait le droit de la toucher. Il y avait également Maëlys qu'elle appréciait grandement et qu'elle avait envie de protéger. Sûrement à cause de leur véritable première rencontre... Peu importait. Ce qui était maintenant crucial était d'arrêter ce professeur. Pour l'heure, elle n'avait aucune preuve si ce n'était des plaintes d'un nombre de personnes croissant depuis quelques temps mais elle trouverait bien une façon de convaincre de plus hauts gradés.

Faisant les cents pas devant un secrétariat fermé, Edelweiss ne pouvait pas s'empêcher de réfléchir. Quelle était la meilleure façon d'aborder le sujet? Rien que d'y penser parvenait à la faire stresser...
Et bon sang, quand est-ce qu'ils ouvraient cette porte? Attendre à ruminer ne faisait qu'ajouter un petit plus à ses émotions désordonnées. Pourquoi fallait-il qu'elle choisisse le jour où le secrétariat était temporairement fermés? Enfin, au bout de quelques minutes, une personne vint déverrouiller la porte. 16h30. Pas trop tôt... En plus elle venait à peine de sortir de cours de biologie, justement, et elle ne se sentait pas d'humeur patiente. Elle emboîta le pas à la jeune femme après quoi elle commença à expliquer la situation.
Était-ce à cause de sa façon d'exposer les choses qui manquait cruellement de confiance ou bien la situation en elle-même qui rendait son interlocutrice... méfiante? Elle n'avait pas l'air de la prendre au sérieux... Apparemment le professeur accusé était un homme "admirable" et "respectable" qui ne ferrait jamais une chose pareille. Ah mais quelle...! Bref. Inutile de parler plus longtemps avec cette dame, visiblement elle avait du mal à croire son histoire.

La jeune fille tourna les talons pour retourner dans le couloir dans un soupir. Cette interaction l'avait plus énervé que stressé tout comptes fait... Traiter de menteur tous les élèves qui avaient confié le sujet à Edelweiss l'irritait. Elle poussa un soupir en s'adossant au mur pour réfléchir à une nouvelle solution. C'était à peu près à ce moment là qu'elle vit passer un garçon aux cheveux bleus, plus loin dans le couloir. Il lui rappelait quelque chose... Oh! N'était-ce pas le délégué de la classe de Nia? Elle n'avait pas son nom en mémoire mais elle pourrait presque parier qu'elle ne se trompait pas de personne. Et si elle cherchait plus profondément dans ses souvenirs, il lui semblait qu'il était présent en Avril. Celui qui lui avait sûrement sauvé la vie à elle comme à Jodie. Elle avait une dette envers lui mais pour le moment surtout un service à demander. Sans perdre de temps, elle se redressa, adoptant une démarche rapide Pour le rattraper avant qu'il ne sorte de son champ de vision.

- Excusez-moi, lança-t-elle en haussant légèrement la voix pour qu'il la remarque.

Elle eut besoin de quelques pas de plus pour être à sa hauteur et l'observa rapidement pour confirmer qu'il n'y avait pas erreur sur la personne. On dirait bien que non.

- Vous êtes le délégué de la 4°A, n'est-ce pas? Je m'appelle Edelweiss.

Tout d'abord, elle se présenta puisqu'elle n'avait pas souvenir de l'avoir déjà fait. Elle évita de donner son surnom puisqu'elle était en "mission professionnelle" mais ne manquerait pas de le faire si ce garçon s’avérait être gentil. Mais pour le moment son attention était focalisée sur les récents événements avec le professeur de biologie.

- Je suis déléguée de la 3°A et j'ai reçu des plaintes de plusieurs élèves concernant un même professeur. Une histoire d'avances et d'attouchements pour certains. Auriez-vous noté des cas similaires dans votre classe?

Pour l'instant, elle allait omettre de parler de Nia. Premièrement parce qu'elle doutait que sa colocataire apprécie d'être vu comme une "victime" mais surtout pour éviter de parasiter l'avis du jeune homme. Elle écouta attentivement sa réponse, notant les informations importantes s'il y en avait avant de renchérir, la voix légèrement hésitante.

- Je suis allée voir le secrétariat pour le signaler mais... J'ai l'impression de ne pas être prise au sérieux. Je ne sais pas trop quelle démarche adopter pour aider les élèves...

Clairement, elle demandait des conseils. Elle en avait besoin et puisque ceux de l'autre déléguée n'avaient pas marché, peut-être trouverait-elle plus de lumières dans les recommandations d'un garçon plus âgé?  


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Connor E. Rudenstein
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Connor E. Rudenstein
Connor E. Rudenstein
Connor E. Rudenstein
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Lun 11 Fév - 11:20
Rp Terminé
Connor E. Rudenstein
BL |:| Quatrième année



Les limites de la biologie




Date : 3 décembre 2018

Quand on m'avait désigné délégué de classe, je ne savais pas vraiment à quoi m'attendre. A vrai dire, j'en étais encore à me demander comment une telle chose avait pu arriver : je faisais en sorte de ne montrer aucune faille, oui, mais de là à ce qu'on me désigne pour représenter la classe ? Pour moi, ça avait toujours été un rôle réservé aux autres que je regardais de loin, et je n'avais jamais vraiment compris ce qu'ils étaient censés faire. Le devenir avait été déconcertant autant qu'angoissant mais, au final, je n'avais pas eu grand chose à gérer. Le titre me semblait surtout symbolique, vu que les gens préféraient résoudre leurs problèmes d'eux-mêmes (ou les profs s'en chargeaient pour eux), plutôt que de venir me confier le travail. Enfin sauf cette fois.

Dans la catégorie "problèmes dont j'aurais préféré ne pas avoir à me mêler", ce genre arrivait en tête. Un prof trop familier avec ses élèves, c'était presque la matérialisation des mes cauchemars. C'était une fille de ma classe qui m'en avait parlé, Naomi, le genre de fille populaire à qui j'adresse rarement la parole, mais elle m'avait plus ou moins fait comprendre que le prof de biologie avait oublié certaines notions de bon sens. Et de distance. Je ne savais pas à quel point il avait été loin, mais elle semblait plus en colère que traumatisée, donc j'imaginais qu'elle avait réagi avant qu'il ne tente trop de choses. Et d'un coup, c'était devenu mon devoir d'en parler au prochain conseil de classe, ou de gérer ça avec les autres délégués. Est-ce qu'on faisait seulement des conseils de délégués en dehors des périodes de bulletins ? Je ne pouvais pas décemment attendre qu'arrive le conseil de classe pour apporter un problème aussi grave mais sur le témoignage d'une seule personne... est-ce que je pouvais vraiment faire quoi que ce soit ? La sensation d'impuissance me serrait l'estomac. Non, non, je ne pouvais pas laisser des gens subir ça c'était... c'était leur imposer mes mauvais rêves, mes angoisses et mes traumatismes. Il fallait que je trouve quelque chose à faire.

Au début, je m'étais contenté de le regarder quand il le croisait dans les couloirs ou dans la cour, mais à part les dents serrées et l'air courroucé de Naomi à chaque fois qu'il posait les yeux sur elle, il agissait le plus normalement possible. Rien ne laissait paraître qu'il ait pu faire des avances à qui que ce soit. Cependant, je doutais qu'elle ait inventé une chose pareille. Déjà, il me semblait qu'elle avait de bons résultats en biologie, donc l'hypothèse du "ce prof me met des mauvaises notes donc je vais me venger" ne tenait pas la route. Et honnêtement, du peu que je connaissais d'elle, je l'imaginais plus du genre à régler le problème en face que d'improviser une vengeance fourbe pour détruire la carrière de quelqu'un, surtout si en plus elle se donnait le rôle de la victime. Et je ne pouvais m'empêcher de penser... si elle l'avait dit, combien ne le disaient pas ? Était-elle vraiment la seule cible ? Je n'en étais pas sûr. A moins qu'il ne soit comme Chris et qu'elle ressemble à une fille qu'il ne pouvait pas avoir, il ne se contentait probablement pas de lui faire des avances à elle. Et les gens trop timides ou qui se sentaient trop coupables emporteraient ce secret dans leurs cauchemars...

Cet après-midi, j'avais eu un mal fou à me concentrer sur mes devoirs, au point que j'avais fini par tout laisser de côté pour retourner dans l'école. Il fallait que je trouve d'autres camarades de classe, quitte à leur poser la question directement. Quelle importance si les gens me prenaient pour un fou ? Je préférais ça plutôt que de laisser quelqu'un souffrir en silence. J'étais donc allé voir ceux que j'avais pu croiser avant ou après leurs autres cours de l'après-midi, mais aucun ne semblait avoir vécu la même chose. Et c'est en fin de journée, avant l'heure habituelle des cours de magie, et alors que j'allais renoncer en partant du principe qu'il n'y avait finalement eu qu'une cible, que tu entras dans l'équation.

Edelweiss. Je me souvenais de toi, je t'avais vue te retransformer en avril et je reconnaissais ce visage. J'avais soigné une blessure à la hanche qui s'était ouverte dans la bataille et qui aurait pu te tuer... moins sûrement que cette fille qui avait simplement eu un trou béant dans la poitrine, mais j'étais rassuré de voir que tu semblait aller bien. Même si je savais à quel point il était facile de feindre un bon état avec un traumatisme qui tourbillonnait sous le crâne. "Oui, c'est moi. Je m’appelle Connor." Je me demandais ce que tu voulais, et tu me fournis rapidement la réponse... celle que j'avais cherché tout l'après-midi. Ainsi Naomi n'était donc pas la seule, finalement. La seule de ma classe, peut-être, mais j'aurais dû me douter qu'il ne se contentait pas de la 4°A. Ce prof me donnait la nausée. "J'ai eu une plainte... j'ai essayé de me renseigner auprès des autres, mais de ceux que j'ai vu, elle semble être la seule." Et de ton côté, tu dais avoir eu "plusieurs plaintes". Combien de personnes cet enfoiré visait-il ? Entre nos deux classes, avec toutes les classes ?

Ce que tu dis ensuite ne fit que renforcer ma sensation d'impuissance. Ainsi le secrétariat ne nous prendrait pas au sérieux ? C'était pourtant une accusation grave, de celles qui auraient mérité une enquête approfondie qu'elle soit basée sur une rumeur ou non, d'autant plus qu'elle était basée sur les plaintes de plusieurs élèves. Si ce prof se faisait renvoyer, j'espérais au moins que la secrétaire qui avait refusé de t'écouter suivrait le même chemin. Elle mettait en danger l'intégrité d'élèves qui n'étaient pas tous au mieux de leur état mental... "S'ils ne t'écoutent pas, il nous fait des preuves. Visiblement l'image importe plus que la vérité..." Je pouvais dire pareil de mon côté. Si j'avais un jour décidé de parler à propos de Chris, ce qui n'arriverait jamais, nul doute qu'on ne m'aurait pas cru. Dans un duel de parole, il faut avoir quelque chose de plus à apporter... "Il faudrait qu'on arrive à le prendre sur le fait." Je suivais des cours de vidéo, il fallait bien qu'ils servent un aspect pratique à un moment ou un autre, non ?

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Edelweiss L. Wintenberger
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Mar 5 Mar - 21:19
Rp Terminé


Les limites de la biologie




Il avait... parlé en Allemand? Edelweiss n'avait pas rêvé? Elle avait bien entendu sa langue natale? Si elle avait été décontenancée au début, elle n'en montra rien. Elle ne voulait pas le mettre mal à l'aise en le dévisageant de façon étrange, alors elle se contenta de lui expliquer la situation, l'air de rien. Mais une question tournait dans son esprit. Comment savait-il qu'elle était allemande? Il avait une maîtrise impeccable, peut-être que lui aussi était originaire de ce pays... Bien que cela ne justifiait pas d'avoir utilisé leur langue commune dès leur première rencontre véritable. Quoi que... Avec un peu de recule, il avait sûrement parlé Allemand dans les sous-sols de Brixton, lorsqu'il l'avait soigné et expliqué comment son sort œuvrait. Elle devait être sonnée par sa blessure pour ne pas l'avoir remarqué...

Connor l'avait écouté sans l'interrompre. Sans porter de suspicions agaçantes sur ses affirmations. Enfin, elle se sentait entendue. Il la soutint même, allant dans son sens pour lui révéler qu'une personne de sa classe avait signalé le comportement déviant de leur professeur. Sûrement pas Nia. De ce que la jeune fille avait pu comprendre, sa colocataire n'en avait parlé à personne d'autre. Ce qui signifiait qu'elle n'était pas la seule... Une seconde. Naomi et Nia étaient dans la même classe, n'est-ce pas? Un léger frisson glissa dans son dos. Si jamais ce professeur avait touché à ses deux amies les plus chères elle...! Du calme. Elle devait s'imaginer des histoires... Son affection pour les deux jeunes filles devait la rendre un peu trop sur les nerfs. Inutile de bloquer sa réflexion sur cette angoisse pratiquement infondée. Ce serait une vilaine coïncidence si elle avait raison... Reprenant une respiration à peine plus ample que les autres pour se concentrer à nouveau sur le problème sans se faire perturbée plus longtemps, elle écouta attentivement la suite du discours du jeune homme.

Des preuves. Oui, il avait raison. Le prendre sur le fait était une bonne idée, mais comment? Ils ne pouvaient décemment pas le suivre toute la soirée... Ils se ferraient très certainement repérer à un moment ou à un autre... Alors il leur fallait un plan. Une stratégie d'attaque. Comment faisaient les journalistes dans ces moments là? Edelweiss était bien en apprentissage en photographie, elle était assez douée pour être considérée Blue Bird, mais cela suffirait-il? Elle n'avait aucune idée de comment procéder lors d'une filature...
La demoiselle porta une main à sa bouche pour pincer entre ses dents l'ongle de son pouce tandis que son autre main soutenait son coude. Que faire? Pour commencer, ils avaient l'avantage de la langue. Si aucun professeur d'Allemand ne les entendait, ils pourraient comploter tranquillement... Comploter... La jeune fille espéra soudainement qu'elle ne faisait rien d'illégale...

- Hum... J'ai un appareil photo... Mais comment l'attraper sur le fait? On ne peut pas le suivre toute la soirée... Et si nous n'avons aucun résultat aujourd'hui, nous risquons des problèmes à le suivre sans arrêt. Et il va sûrement s'en rendre compte.

Le problème dans ce genre de situation était les preuves. Il n'y en avaient aucune de tangibles sur lesquelles s'appuyer. Seulement les témoignages. Malheureusement, ils venaient d'être évincés par la dame de l'administration... Ce qui signifiait que les deux jeunes gens devront créer ces preuves. Enfin... Disons plutôt, les provoquer. Les provoquer... Le provoquer.
Edelweiss releva les yeux doucement vers le garçon comme si elle venait de se rendre compte de quelque chose. Comme si elle venait de trouver un plan. Et c'était le cas cependant... Cependant..

- J'ai.. peut-être une idée.

Plus elle y pensait, plus elle se dessinait clairement dans son esprit. Plus elle la voyait prendre forme, moins elle se sentait rassurée.

- Il nous faut un appât. Je peux m'en charger.

Depuis que son professeur se sentait détecté, il la fixait très souvent en cours. Même en dehors. Elle parvenait toutefois à fuir ses regards en allant directement à la bibliothèque, le soir, ou bien dans sa chambre, le tout en s'assurant qu'elle se déplaçait en même temps que des groupes d'élèves pour ne jamais se retrouver seule. Il ne s'était donc jamais rien passé. Mais, jusque là, elle ne savait pas interpréter le comportement de son professeur. Cependant, peut-être qu'en s'isolant, il viendrait la voir. Peut-être qu'elle serait l'appât qu'il leur fallait pour l'attirer dans un piège. Peut-être...
Edelweiss baissa légèrement la tête, se frottant doucement la nuque. Elle avait conscience que ce plan n'était pas bien sécurisant mais c'était le seul qu'elle avait. Le seul qu'elle pensait être le plus efficace, évident. Et comme d'habitude, son esprit logique et méthodique l'avait élaboré afin qu'il soit le plus rapide, efficace et fructueux possible sans prendre en compte le côté émotionnel. Se sentirait-elle de le faire? Elle risquait d'être tétanisée s'il l'approchait de trop près.. Mais avait-elle vraiment le choix? Elle ne pouvait décemment pas imposer ce rôle à Connor qui n'avait rien demandé. C'était elle qui était venu le chercher. Elle n'avait pas le droit de lui réclamer ce genre de faveur... Mais elle ne pouvait pas rester sans rien faire non plus. Elle ne pouvait pas laisser ses amies être dans de telles positions à cause d'un professeur louche. Naomi et Nia l'avaient si souvent protégé. Aujourd'hui, c'était son tour. Alors c'était décidé.
C'était son plan. Elle l'assumerait.

- J'ai un objectif qui zoom énormément, je te montrerai comment l'utiliser. Comme cela, tu pourras le prendre sur le fait sans qu'il ne te voit. Normalement...

Rassurant Weiss. Très rassurant...


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/!\ Les paroles en gras sont parlées en Allemand /!\


Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Mer 1 Mai - 19:14, édité 1 fois
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Connor E. Rudenstein
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Connor E. Rudenstein
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Sam 16 Mar - 15:19
Rp Terminé
Connor E. Rudenstein
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Les limites de la biologie




Date : 3 décembre 2018

Je vis ton visage changer d'expression. La surprise, d'abord, sans doute parce que tu avais dû m'entendre parler dans ta langue maternelle qui, à l'écoute du petit accent dans ta voix, n'était probablement pas l'anglais, mais aussi une sorte de... doute ? Connaissais-tu la personne qui m'avait parlé de ce prof ? Si tu avais une amie dans cette classe, c'était possible que tu aies un doute, que tu craignes qu'il s'agisse d'elle. Mais je ne mentionnai pas son nom pour autant. Elle ne m'avait pas informé de ça pour que j'en parle à tout le monde, elle l'avait fait pour qu'on trouve une solution. Et on n'avait pas foncièrement besoin des identités pour l'instant. Au lieu de ça, j'évoquai la nécessité d'une preuve, d'une image concrète de ce professeur en train d'outrepasser ses fonctions. Tu semblas y réfléchir et quand tu parlas, je commençai par hocher la tête. Tu avais raison. On ne pouvait pas le suivre éternellement en attendant qu'il s'en prenne à quelqu'un, d'autant plus qu'il devait sûrement faire en sorte d'être isolé, et qu'on ne pouvait pas sécher les cours pour ça. "Il faudrait qu'on soit sûr de l'avoir..." Je réfléchissais. Que m'avait dit Naomi à ce sujet ? Quand avait-il tenté des avances ? Avec un peu plus d'éléments temporels et spatiaux, on avait plus de chances de le coincer.

C'est alors que tu relevas les yeux comme si tu venais d'avoir une révélation, ce que tu ne tardas pas à confirmer. Étrangement, j'avais comme un mauvais pressentiment par rapport à cette "idée", mais c'était sans doute à cause de la situation. N'importe quelle chose liée à ce professeur me laisserai une sensation de malaise, maintenant que je savais ce qu'il faisait. Cependant, quand tu exposas l'embryon de ton plan, je ne pus m'empêcher de frissonner. Le mot "appât" avait résonné en plein cœur de mes souvenirs. Pouvais-je vraiment te laisser prendre un tel risque ? Qui savait jusqu'où il était capable d'aller ?

S'assurer d'être seule, qu'il vienne te voir, que je sois à distance pour te photographier... Était-ce vraiment un plan fiable ? Stable ? N'allait-il pas y avoir une faille ? Peut-être qu'on nous accuserait d'avoir trafiqué les preuves, qu'on t'accuserait de l'avoir dragué ? Non... Non j'étais persuadé que tu n'avais pas plus envie que moi que ce type t'approche. "Tu es sûre ? Ça peut être dangereux... Si je suis trop loin pour t'aider... Ou même juste psychologiquement..." Dans le fond, réalisai-je, j'avais surtout envie de trouver une excuse, un moyen de t'empêcher d'avoir à faire ça. J'aurais pu me proposer d'être l'appât à ta place, mais rien ne garantissait qu'il s'en prenait aussi aux garçons.

Non. Non ce n'était pas de là que venait le problème. Si je n'arrivais pas ne serait-ce qu'à émettre cette proposition, ce n'était pas parce que j'avais peur de ne pas faire un bon appât. Au contraire. J'avais peur de faire un trop bon appât. Qu'il puisse me regarder, essayer de me toucher... J'en étais tétanisé rien que d'y penser. Je ne pouvais pas jouer ce rôle, ç'aurait été au-dessus de mes forces. La simple idée d'être à la merci d'un homme... Je glissai presque un peu trop vite mes mains dans mes poches pour cacher leurs tremblements. "Si tu te sens vraiment de le faire... Il faudrait quelque chose, un signal. Que je puisse te dire quand j'aurais pris assez de photos, que tu ne restes pas trop longtemps près de lui. Tu ne peux pas courir autant de risques." De toute manière, je ne le laisserais pas te faire de mal. Les images tourneraient déjà assez longtemps dans ta tête, inutile d'en avoir plus que nécessaire.

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Edelweiss L. Wintenberger
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Mer 1 Mai - 20:51
Rp Terminé


Les limites de la biologie




Edelweiss n'avait aucune envie de faire cela. Vraiment aucune. Mais il le fallait pour le bien commun. Pour le bien de ses amies. Et elle ne reviendrait pas sur sa décision bien qu'elle la rendait déjà nerveuse. Elle ne reviendrait pas sur sa décision même si Connor essayait de l'en dissuader. Ce qu'il disait avait du sens. Trop de sens. Elle avait peur mais il fallait qu'elle le fasse. C'était la seule façon de parvenir à leur but. Après tout, ce professeur n'était pas assez stupide pour faire ses affaires de façon trop exposée et s'il était toujours vu comme un homme admirable, cela signifiait qu'il n'apparaissait sur aucunes des caméras. Alors ils leur fallait absolument une mise en scène pour avoir des preuves. Même si c'était dangereux... Même si psychologiquement cela pouvait être traumatisant... Ce n'était qu'un mauvais moment à passer, n'est-ce pas? Et puis, rien ne pouvait affirmer que les choses tourneraient mal. Jwelen roucoula pour signifier son indécision. Cette idée ne l'enchantait pas mais il promettait de protéger sa maîtresse en cas de problème.
Elle acquiesça après que le garçon lui ait demandé si elle était sûre de vouloir le faire.

- Si tu te sens vraiment de le faire... Il faudrait quelque chose, un signal. Que je puisse te dire quand j'aurais pris assez de photos, que tu ne restes pas trop longtemps près de lui. Tu ne peux pas courir autant de risques.

La jeune fille esquissa un léger sourire en entendant les recommandations de son interlocuteur. Sa façon de prévenir des risques, de faire attention, de respecter sa décision... Il lui faisait penser à Léandre. Et, même si ce n'était pas grand chose, elle était heureuse de voir qu'il existait des garçons tels que lui. Fiable. Prévenant. Gentil.
Son idée de signal était intelligente, cela lui permettrait de savoir quand elle pourrait arrêter ce petit jeu. La jeune fille sortit son téléphone.

- Envoie-moi n'importe quel message lorsque tu auras assez de clichés. Je vais le mettre sur vibreur.

Elle réglait déjà l'appareil après quoi elle épela son numéro dès qu'il était près à le prendre. Et puis une autre idée lui vint en voyant le cadran lumineux du portable. Et si... En plus des photos, elle enclenchait l'enregistreur vocal? Oui, elle le ferrait si les photos étaient refusées. Cela ne pouvait rendre leurs accusations que plus solides.

Soufflant doucement, Edelweiss regarda le creux de son poignet pour avoir accès au cadran de sa montre. Il avait encore un peu de temps avant que leur professeur de biologie ne finisse sa journée.

- Le mieux est de prendre les photos à l'extérieur, tu auras plus de visibilité.

La jeune fille lui fit ensuite signe pour aller à sa chambre récupérer le fameux objectif qui lui permettrait de zoomer autant. Elle en profita également pour discuter des détails du plan. Pas bien compliqué en soit: il fallait qu'elle entre dans le champs de vision de son professeur après quoi elle prierait pour qu'il la suive à l'endroit stratégique qu'aura Connor dans l'objectif. Bien, cette mise en scène paraissait naturelle.
Une fois le matériel récupéré, la jeune fille expliqua à son complice la manière de l'utiliser et lui fit faire quelques premiers tests. Tout semblait en ordre. Leur plan pouvait être mit à exécution...

***

La jeune fille aperçut son professeur sortir du bâtiment, elle se dirigea vers lui, l'air de rien. Il fallait qu'elle s'approche assez près pour qu'il la voit mais pas assez pour qu'il se doute de quelque chose. Très vite, elle prit le chemin prévu à sa condition d'appât. Bon sang, ce qu'elle détestait cette appellation...
Mais elle n'était pas seule, elle avait Connor et Juwelen. L'oiseau c'était d'ailleurs posté sur une branche d'appoint pour la rejoindre rapidement. Alors elle était légèrement rassurée.

Edelweiss entendait des pas un peu plus loin derrière elle mais elle ne se retourna pas. Avait-il mordu à l’hameçon? Chaque pas qu'elle faisait était difficile. Elle sentait le stress monter. Son estomac était noué. Sa respiration se faisait légèrement plus lourde. Et elle avait tellement peur qu'elle ne pouvait pas se retourner pour vérifier qui était derrière elle. Mais la réponse ne tarda pas à arriver. Quasiment arrivée à l'endroit prévu, l'arrière d'un bâtiment, elle ralentit légèrement le pas jusqu'à ce qu'une main se pose sur son épaule. La jeune fille se crispa immédiatement en frissonnant. Elle reconnu la voix qui l'interpellait. Et ses mains se mirent à trembler.

L'homme passa à côté d'elle et s'arrêta pour la fixer et feindre une discussion sur les récents devoirs de biologie. Elle se tourna vers lui avec hésitation, silencieuse. Elle le trouvait proche, bien trop proche d'elle. Et puis il commença à s'avancer doucement ce qui la fit reculer jusqu'à toucher le mur du bâtiment. La conversation dévia. Il lui disait qu'il était triste de voir son regard courroucé à chacun de ses cours. Qu'elle avait pourtant de si jolis yeux. Il approcha sa main de son visage pour effleurer sa joue. Edelweiss sentit un frisson d'effroi la parcourir toute entière à ce simple contact. Elle était tétanisée. Et des bribes de souvenirs revenaient en flashs dans sa mémoire. Elle revoyait Rédouane face à elle, sentait le mur dans son dos, ses mains sur sa gorge... Sa respiration s'emballa. Elle avait de plus en plus chaud. Les poumons serrés. Les mains tremblantes. Elle n'entendait presque plus ce qu'il lui disait. Elle n'arrivait qu'à voir son visage proche du sien. Trop proche du sien.

Pitié, Connor.. envoie ton sms.


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Connor E. Rudenstein
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Dim 12 Mai - 19:03
Rp Terminé
Connor E. Rudenstein
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Les limites de la biologie




Date : 3 décembre 2018

J'avais peur. Vraiment peur que cette situation laisse une marque, une cicatrice psychologique. Je repensais à mon propre traumatisme. Peut-être que j'aurais dû proposer de faire l'appât à ta place, après tout tu étais plus douée que moi avec un appareil photo, et ça t'aurait évité des cauchemars. Mais rien que l'idée de subir ça me ramenait aux miens, et je ne pouvais rien faire de plus que d'essayer de te protéger et de diminuer le plus possible le temps que tu passerais avec lui, et l'effet que ça aurait sur toi. Je sortis donc mon téléphone, enregistrai ton numéro et ouvrai la page d'envoi de message pour n'avoir qu'un geste à faire, qu'un bouton à presser, pour lancer le fameux signal qui te dirait de t'enfuir.

Je hochai la tête avant de te suivre jusqu'à ta chambre pour récupérer l'appareil photo. Ça ressemblait un peu aux caméras que j'apprenais à utiliser en cours de vidéo, alors je n'eus pas trop de mal à comprendre comment il fonctionnait. On avait un plan, des armes, une cible et une chance de réussir. Restait à tout mettre en place, et à espérer que ça n'ait pas trop d'impact.

Je m'installai à l'extérieur, m'assurant d'avoir une vue assez large au cas où tu n'arriverais pas à l'emmener à l'endroit précis que nous avions convenu, pour avoir plus de possibilités de mouvement. Il était hors de question que ça échoue, que tu te mettes en danger pour rien. Cet homme était une menace, il devait sombrer, et je ne pouvais pas te laisser t'ajouter à la liste de ses victimes sans réussir à réunir des preuves pour qu'il ne mette plus jamais les pieds dans cette école. Ou dans n'importe quelle école. Le faire renvoyer était un début. S'il pouvait aller en taule, je me sentirai peut-être un peu mieux. Comme si faire justice pour tous les autres m'apportait un sentiment de justice pour moi-même...

il te suivait. C'était malsain, j'en avais presque la nausée. Je vous vis arriver tous les deux à l'endroit convenue et mes doigts se crispèrent sur l'appareil. Tu lui tournais le dos mais, avec l'objectif, je pouvais percevoir son regard. Il avait l'air ravi que tu sois seule, que personne ne puisse le voir s'il s'approchait de toi. À vomir. Et la main sur ton épaule me tira un frisson écœuré. Je pris la première photo. Elle n'indiquait rien, ce n'était qu'une main sur l'épaule, mais s'il n'allait pas plus loin, nous aurons au moins un élément. Le lieu et le contexte suffisaient à rendre ça plausible, assez pour qu'on nous écoute un minimum. Sa proximité avec toi était dérangeante, trop familière pour un enseignant. Puis il te fit reculer contre le mur, et je faillis lâcher l'appareil.

Le flash qui m'assaillit en voyant la scène faillit m'empêcher de réagir, mais mon doigt sembla presser le bouton sans me demander mon avis. J'aurais était incapable de dire le nombre de photos prises. La main sur sa joue, sa voix que je n'entendais pas mais que je devinais mielleuse, doucereuse, comme pour t'attirer dans une piège. Le silence fut très vite comblé par celle de Chris à mon oreille et je déglutis. J'avais assez de photos, non ? Assez de preuves ? Dans le doute, parce que je n'avais pas la moindre idée de ce que j'avais enregistré dans mon état second, je plissais les yeux pour prendre au moins une image volontaire. Nette, zoomée assez pour qu'on voit les détails, la main sur ta joue, la peur sur ton visage. Ce dernier point faillit me faire arrêter pour de bon. Mais je pris la photo, puis j'attrapais mon téléphone pour envoyer le message que j'avais déjà préparé.

Mes mains tremblaient. Au moment où j'allais appuyer sur envoi, le téléphone m'échappa. "Merde..." Deux choix s'offraient à moi : le chercher, continuer de te laisser endurer ça jusqu'à ce que je retrouve ce stupide appareil tombé quelque part dans l'herbe, ou le laisser là et trouver une autre manière de te prévenir. Moins discrète, peut-être, mais plus rapide. De toute manière, vu la position dans laquelle tu te trouvais, je commençais à douter que tu arrives à lui échapper juste en le repoussant et en t'éloignant. Et s'il essayait de t'empêcher de partir ? S'il te retenait, ou s'il te poursuivait ? Ce serait sûrement plus traumatisant encore que ce que tu venais déjà de vivre. Tant pis pour le téléphone. Je laissai l'appareil photo dans un buisson pour éviter de me trimballer avec et de possiblement griller notre plan, puis je marchai vers vous. Au début, comme si je n'avais rien vu, et pas la moindre idée de ce qui se passait. Puis je fis semblant de remarquer ta présence, et je fis un signe de la main. "Hey, Edelweiss !"

Cet appel totalement innocent d'un camarade à une autre fut comme un signe de départ. Le professeur s'écarta brusquement de toi, sans doute espérait-il que je n'avais rien vu, à la distance ou je me trouvais, et je le vis dire une dernière chose avant qu'il s'éloigne. Je n'avais pas la moindre idée de la phrase qu'il venait de prononcer, mais aucun mot sortant de la bouche de cet homme ne pouvait être autre chose que du venin. Je m'avançais vers toi en essayant d'avoir l'air naturel, normal, qu'il ne se doute pas que quelque chose clochait si jamais il se tournait vers nous, mais il finit par disparaître à l'angle d'un bâtiment. Je m'approchai de toi en gardant un peu mes distances ; vu ce qui venait de se passer, tu n'avais sûrement pas envie que quelqu'un t'approche de trop près. "Ça va..? Désolé... mon téléphone est tombé, j'ai pas pu envoyer le message mais... je suis venu aussi vite que j'ai pu." J'étais sorti de ma cachette après moins d'une seconde d'hésitation dès que la machine s'était retrouvée par terre.

D'un signe de tête, je t'invitais à me suivre. "J'ai caché l'appareil photo pour ne pas avoir l'air louche quand je t'appellerai, allons le récupérer avant que quelqu'un d'autre le trouve..." Il n'y avait pas grand monde dans les parages donc il y avait peu de chance que cela arrive, mais je préférais ne pas courir le risque. Il valait sûrement cher, sans compter que dans les mains de la mauvaise personne, ces photos pourraient très vite changer de sens.

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Lun 27 Mai - 21:40
Rp Terminé


Les limites de la biologie




Sa proximité était oppressante. Ses paroles mielleuses, à vomir. Et son contact, en plus d'être déplacé, faisait remonter une frisson désagréable dans le dos de la jeune fille. Elle n'avait pas envie qu'il s'approche. Par envie qu'il lui adresse la parole. Pas envie qu'il la touche. La situation lui rappelait bien trop ce qu'elle avait vécu au collège et cela la terrifiait. Elle n'arrivait plus à bouger. Plus à parler ou même à contrôler les tremblements de ses mains. Elle n'était pas sûre de ce qu'il lui disait avec précision mais le ton utilisé était écœurant tant il ressemblait au sifflement sucré d'un serpent. Un serpent crachant silencieusement son venin pour susurrer sa sérénade, emplie de sentiments malsains et vicieux. Si la brise semblait dissimuler ses paroles, Edelweiss pouvait saisir ce qu'il souhaitait. Elle le savait déjà avant de s'être engagée mais l'entendre, même si elle ne captait que quelques mots, la rendait malade. Elle voulait qu'il recule, qu'il cesse. Il devait bien voir qu'il lui faisait peur et cette idée était encore plus dégoûtante. Malgré son malaise, il continuait ce petit jeu dérangeant. Comme si cela l'amusait.

La jeune fille détourna le regard lorsqu'il effleura une nouvelle fois sa joue. Il lui demandait un réponse, voulait qu'elle parle mais sa gorge était nouée au point de lui faire mal. Son ventre serré par la peur et le cerveau totalement incapable de réfléchir correctement. Tout ce à quoi elle se raccrochait était Connor qu'elle savait de l'autre côté de l'appareil. C'était sa mission de servir d'appât. C'était son idée.
Le professeur approcha légèrement son visage et la demoiselle se crispa. Il n'allait... rien tenter, si? Son cœur se mit à paniquer. Chaque cellule de son corps lui hurlait de s'enfuir en courant mais elle n'avait toujours pas reçu le sms. Enfin... A ce stade, elle avait presque oublié leur signal. Simplement, ses jambes ne répondaient plus. Elle n'arrivait pas à bouger, le seul mouvement qu'elle parvint à faire fut de tourner la tête pour essayer d'échapper à son approche. Et fermer les yeux.

- Hey, Edelweiss !

La voix de Connor. Sa voix. Celle qui venait de la sauver. Le professeur retira immédiatement sa main comme si sa peau était brûlante puis il s'écarta pour reprendre une distance normal. Sans doute espérait-il que le jeune homme ne l'ait pas vu de loin. Puis il passa nerveusement sa main dans ses cheveux avant de lancer un regard à la demoiselle.

- A la semaine prochaine, petite fleur, lança-t-il avec un petit sourire avant de s'éloigner comme si de rien n'était.

"Petite fleur". Dans sa bouche, cette appellation lui semblait répugnante. Un surnom donné pour faire écho à son prénom. Comme si elle lui appartenait. Un nouveau frisson désagréable dégringola de son dos alors qu'elle poussa une expiration tremblante. Une respiration presque nécessaire pour évacuer un peu de son stresse, de son dégoût, de sa peur. Elle tourna lentement la tête vers le jeune homme qui avançait vers elle, venu pour la secourir. Pourquoi n'avait-il pas envoyé de sms? Avait-il eut un problème de réseau? Elle garda les yeux braqués sur lui comme si son image pourrait lui faire oublier la vision de son professeur aussi proche de son visage.

- Ça va..? Désolé... mon téléphone est tombé, j'ai pas pu envoyer le message mais... je suis venu aussi vite que j'ai pu.

La jeune fille continua de le regarder, silencieuse. Elle avait besoin d'un peu de temps pour récupérer toutes ses capacités. Mais le fait qu'il ait gardé une distance correct pour lui parler était attentionné. Elle avait compris sa manœuvre malgré ses émotions encore un peu instables et elle lui en était reconnaissante. Et entendre sa langue natale lui faisait du bien. Ce n'était pas grand chose mais cela lui apportait un peu de réconfort. Alors elle se contenta de hocher doucement la tête pour répondre à sa question.

- J'ai caché l'appareil photo pour ne pas avoir l'air louche quand je t'appellerai, allons le récupérer avant que quelqu'un d'autre le trouve...

Il lui fit signe de le suivre de la tête. Edelweiss se décolla du mur avec précaution, fit un premier pas un peu incertain à cause de la peur encore présente dans ses membres mais elle pu marcher avec lui. Plus lentement qu'à l'accoutumée cela dit.
Arrivés à la fameuse cachette, le garçon récupéra l'appareil photo alors que Juwelen vint se poser sur l'épaule de sa maîtresse pour frotter gentiment sa tête contre sa joue.

*Tu as été très courageuse Edelweiss. Je suis si fier de toi! Tu peux souffler maintenant, tu es en sécurité et il ne t'arrivera rien.*

La petite allemande esquissa un faible sourire en réponse à cette tentative de réconfort. Les mots que lui avait adressé mentalement l'oiseau lui faisait plaisir même s'ils ne parvenaient pas à dissiper totalement cette impression de mal être au fond de son ventre.
Edelweiss tenta de se changer les idées en reportant son attention sur les photos sur l'écran de son appareil. Il fallait qu'ils vérifient ensemble si elles étaient assez pertinentes pour continuer leur opération "virer ce prof". Mais... Voir les images lui donnait envie de vomir.

- Merci.. d'être venu. Je.. Excuse-moi. J'ai besoin de m'asseoir un instant..

Avec précaution, elle s'assit en essayant de respirer tranquillement. Puis elle ferma les yeux dans une lente inspiration. Respire. Tout vas bien. Respire. Elle n'avait pas envie de regarder les photos. Mais le peu qu'elle avait pu observer lui semblait être des preuves suffisantes. Cela et...
Doucement et discrètement, elle tira son téléphone qu'elle avait caché dans son soutien gorge. A cet endroit il avait sûrement pu capté quelque chose, n'est-ce pas? Elle appuya sur le bouton pour arrêter l'appareil.

- J'ai.. J'avais lancé l'enregistrement. Pourrais-tu vérifier qu'on entende correctement? Et t'éloigner un peu quand tu écouteras, s'il te plait? Je.. ne veux pas l'entendre encore.


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Ven 19 Juil - 14:11
Rp Terminé
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Les limites de la biologie




Date : 3 décembre 2018

Je ne supportais pas l'expression de ton visage, la lueur dans ton regard. Elle me rappelait trop la mienne, quand Chris... Elle me faisait mal. je devais résister à la tentation de rattraper ce salaud pour lui refaire le portrait, quitte à me faire expulser. Mais je pouvais faire mieux. Je pouvais le faire renvoyer, protéger les autres, le faire atterrir en prison, peut-être. Je ne pouvais pas rater ça, même si le voir souffrir était très, très tentant. J'étais incapable de te réconforter, pas après ça, pas alors que tu étais encore sous le choc, alors le mieux que je pus faire fut de garder mes distances, et d'essayer de te faire penser à autre chose. Un hochement de tête fut ma seule réponse, mais c'était au moins le signe que tu m'avais entendu. Un début.

Nous nous éloignâmes ensuite du mur contre lequel tu étais restée appuyée pour récupérer l'appareil photo qui nous permettrait de faire plonger cette ordure. Je regardai un instant l'oiseau qui se posa sur ton épaule. Ni mes capacités de dryade ni mon pouvoir ne me permettaient de comprendre les animaux, mais je devinai sans trop de mal que quelque chose vous liait. Et, vu ton sourire, qu'il pouvait te parler d'une manière ou d'un autre. Je lui lançai un regard reconnaissant. Lui, il pouvait te réconforter sans crainte. Tant mieux.

J'acquiesçai doucement avant que tu ne t'assois par terre. "Pas de problème. Je comprends. Reprend tes forces et tes esprits." Je ne savais que trop bien à quel point ça pouvait être traumatisant. Je m'appuyais contre un arbre en te laissant tout l'espace et le temps dont tu avais besoin.

Mon regard se détourna aussitôt quand tu approchas ta main de ton col. Tu y avais sûrement caché quelque chose, je ne voyais pas d'autre raison, mais ça ne m'obligeait pas à te suivre des yeux et ça ne m'autorisait pas non plus à le faire. J'attendis donc que tu reprennes la parole avant de tourner à nouveau la tête vers toi. "D'accord. Je vais vérifier les photos, aussi. Tu n'as pas à te remettre ces images en tête." Le mieux était, au contraire, de les oublier du mieux possible. Certains souvenirs doivent être affrontés, et d'autres doivent être effacés. Ceux-là, pour moi, étaient de la deuxième catégorie.

Je pris donc ton téléphone et ton appareil photo avant de m'éloigner assez pour que tu échappes au son. Puis j'appuyai sur le bouton play. On entendait bien, assez pour que mon sang boue à nouveau dans mes veines. Ce type ne méritait pas d'enseigner. il ne méritait pas d'être libre. Entre ça et les photos, l'administration serait forcée de nous croire. Ils ne pourraient pas laisser passer une chose pareille !

Je coupais la lecture avant de revenir dans ta direction. "Ils ne pourront pas le garder. pas avec ça." Je te laissai reprendre ton téléphone et ton appareil photo si tu le souhaitais, puis je pris une seconde pour réfléchir. "S'ils refusent de nous croire, la police le fera. Mais je ne pense pas qu'on nous mettra en doute, avec ça." En tout cas, je me battrais de toutes mes forces pour que ce gars soit viré. J'impliquerais toutes les personnes nécessaires, mais je ne le laisserai pas continuer.

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Lun 2 Mar - 22:32
Rp Terminé


Les limites de la biologie




A nouveau en sécurité, la jeune fille commençait doucement à se calmer. Elle avait besoin d’un petit temps, encore un peu sous le choc. Bien que n’ayant pas subit une agression grave, la demoiselle n’en restait pas moins marquée par l’événement. La sensation d’être coincée contre un mur, le souffle de cet homme beaucoup trop proche de son visage, ses paroles mielleuses qui voulaient tout dire… Un frisson dégringola le loin de son dos. Rien que d’y repenser, elle avait un haut le cœur. Ce genre d’individu la dégoûtait réellement et avoir à le subir était encore pire. D’une certaine façon, elle avait l’impression que, en plus d’être encore sous le coup de la peur, sa fierté avait été entachée.
Edelweiss prit le temps de respirer. Doucement. Elle en avait besoin pour remettre ses émotions en place. Connor, de son côté, s’adossa à un arbre. Il s’était mit un peu plus loin pour laisser de l’espace à la petite allemande qui le remerciait intérieurement pour sa délicatesse.
Au bout d’un court instant, Edelweiss tira son téléphone de sa cachette pour faire vérifier l’enregistrement. Connor s’approcha pour récupérer l’objet ainsi que l’appareil photo, informant qu’il vérifierait l’ensemble des preuves qu’ils avaient récolté. Il ajouta également qu’elle n’avait pas à se remettre l’événement en tête. Edelweiss adressa un sourire reconnaissant au jeune homme puis hocha la tête.

- D’accord. Merci, Connor, dit-elle gentiment alors que le garçon s’éloignait.

Edelweiss se déplia légèrement pour redresser son dos et se tenir un peu plus droite. Elle poussa un soupir en fermant les yeux tandis qu’un courant d’air frais glissa dans sa frange pour la soulever légèrement. La température froide de décembre lui faisait du bien. Elle l’aidait à faire un peu le vide dans sa tête. C’était cela, elle devait faire le vide. Se détacher de ce qu’il venait d’arriver. Comme si elle n’avait pas vécu la situation en tant que victime mais plutôt comme spectatrice extérieure. Tout allait bien maintenant, elle n’avait rien à craindre. Juwelen et Connor étaient avec elle et le professeur état loin. Il ne reviendrait pas et serait forcé de reconnaître les faits.

Conor finit par revenir vers la demoiselle en affirmant que l’administration ne pourra pas le garder après quelque chose d’aussi grave. Il ajouta même que la police pouvait être tenue informée si besoin. Il avait raison. Ce genre d’affaire n’était pas à négliger. Pour l’instant, les choses n’avaient pas encore tournées au drame d’après les témoignages qu’Edelweiss avait récolté. Mais qui sait ce qu’il pouvait y avoir sous la surface? Définitivement, cet homme allait devoir s’expliquer avec la justice. Il ne devrait pas être autorisé d’enseigner avec une libido pareil!
Edelweiss hocha la tête aux paroles du garçon tout en récupérant son téléphone ainsi que son appareil photo. Il était maintenant temps d’agir. Et plus rapidement ils le ferraient, mieux l’école se porterait. Alors la jeune fille se redressa pour enfin se mettre sur ses jambes. Elle faisait confiance à Connor, s’il disait que les preuves étaient indiscutables, elle ne les vérifierait pas à son tour.

- Espérons que l’administration nous écoute. Mais tu as raison, nous avons bien plus que de simples témoignages maintenant.

Juwelen poussa un petit cri comme pour montrer qu’il était aussi d’accord avec eux. Puis il frotta sa tête contre la joue de son âme-sœur, confiant. L’opération qu’il venait de mener ne serait pas vaine. Il le sentait. Toutes personnes censées voyant les photos feraient quelque chose. Et si le directeur aimait un tant soit peu son métier, il ne laisserait pas les élèves aux mains d’un type franchement louche.
Edelweiss glissa son doigt sur sa tête. Il était drôlement remonté. Et sa motivation lui donnait de la force.

- Allons montrer ça à l’administration. Et demander un rendez-vous avec le directeur. Je pense qu’à ce stade, nous devons viser les plus hauts gradés pour faire bouger les choses.

En théorie, si l’administration avait un peu de bon sens, elle devrait proposer une entrevue avec le directeur sans même qu’ils ne doivent la réclamer. Mais dans le doute, autant faire les choses correctement. En tant que déléguée, la jeune fille avait prit l’habitude d’avoir une procédure impeccable dans tout ce qui concernait la défense des élèves. Enfin, elle essayait d’être irréprochable peu importait la situation mais là, particulièrement. Il s’agissait d’une demande d’expulsion, ce n’était pas rien. Et leurs arguments devaient être solides en plus de réfléchis.

Après un regard entendu, le petit groupe se dirigea à l’administration le plus rapidement possible. Vu l’heure, elle ne devrait pas tarder à fermer et dans l’idéal, Edelweiss ne voulait pas reporter leurs accusations au lendemain. Par chance, il y avait encore quelqu’un derrière le bureau. Poliment, la jeune fille s’approcha en requérant l’attention de la femme. Ce n’était pas celle qui l’avait reçue plus tôt et la demoiselle espérait qu’elle ne soit pas aussi bornée que la première.  
La jeune fille commença à aborder le problème avec le soutien de Connor. La femme semblait plus concernée que l’autre, un bon point, même si elle avait un peu de réticences. Mais à mesure que les adolescents expliquaient la situation, l’intérêt de leur interlocutrice semblait augmenter. Et lorsqu’ils évoquèrent les preuves, elle demanda immédiatement à les voir. Edelweiss lui présenta donc son appareil photo ainsi que l’enregistrement de son téléphone. Puis elle se recula légèrement en adressant un regard à son complice du jour, lui demandant silencieusement s’il voulait bien se charger de la suite.

Le plus dur était passé. Maintenant, il ne lui restait plus qu’à se laisser porter par les procédures administrative et défendre un maximum ses arguments. Mais vu le regard de la femme sur les preuves, Edelweiss était presque sûre que ni elle ni Connor n’aurait à se battre pour défendre leurs réclamations. Ce professeur allait répondre de ses actes. Qu’il le veuille ou non.


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