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Histoire de se connaître [/w Yumiko]

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Mar 12 Mar - 7:18
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Lawrence Carter
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SEXE :
ÂGE : 27 ans
RACE : Warlock
POUVOIR : Ecrivain
TAILLE / POIDS : 1m83 / 67 kg
MÉTIER : Prof d'histoire
Histoire de se Connaître Appartement de Lawrence; 20 Fevrier 2019 à 18:34
Lawrence
Carter
Yumiko
Okamoto


Lawrence s'arrêta et regarda sa montre. Il était 18:34, pas vraiment l'heure à laquelle il mangeait.
Généralement je mange autours de 19h, mais je peux faire une exception aujourd'hui pour toi.
Il se leva pour aller cuisiner, avant de partir il demanda à Yumiko ce qu'elle voulait manger.
J'ai du couscous ou des fleurs de courgette, tu préfèrerait quoi?
Après avoir eu sa réponse il s'en va préparer les plats dans la cuisine, laissant Yumiko un peu seule dans le salon.
Jonathan sous sa forme de livre se mit à un peu s'agiter, comme une personne peut bouger quand elle dort. Les pages tournent pour finalement déplacer un peu le livre sur le canapé.

Lawrence ramena le repas et le posa sur la table, retirant les plats qui gênaient et les raporta dans la cuisine.
J'espère que ça te plaira, je ne suis pas le meilleur cuisinier du coin.
Lawrence s'était prit une fleur de courgette, c'était un plat assez interessant qui arrangeait de la truite, de la pâte feuilletée et des morceaux fins de courgette en forme de tulipe. Il attendit que son invité commence avant d'entamer.
Juste pour savoir, où se trouve vôtre école ou vôtre chez-soi que je vous-y dépose demain.

Je m'escuse encore une fois pour mon attitude de tout à l'heure après le musée, vous êtes une personne fort agréable. J'arrive presque à regretter de n'avoir pas assez de temps à passer avec vous.
Il laissa trahir un sourire plus sincère. Elle n'était pas comme il pensait qu'elle serait, elle ne fit que déconstruire ses préjugés et en partie il en fut rassuré. Mais c'était une personne fragile avec un passé de tentatives de suicide, probablement régulières. Y penser causa une peine à Lawrence.

Prenant lentement ses bouchées, contemplant la personne devant lui. Si ils n'avaient pas commencé sur ce mauvais pas, il aurait pu peut-être se rapprocher plus d'elle. C'était une fleur à sa manière, cette figure fragile devant lui.

Il finit son repas.

C'est peut-être un peu tôt pour aller dormir. De quoi veux-tu parler?
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Mer 13 Mar - 3:08
Rp Terminé
Yumiko Okamoto
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SEXE :
ÂGE : 23 ans
RACE : Ysera
POUVOIR : Matérialisation des liens
TAILLE / POIDS : 1m68 / 54 kg
MÉTIER : Prof de japonais



Date : 20 février 2019
Lieu : Appartement de Lawrence Carter

Je ne compris  pas vraiment pourquoi il voulait manger plus tôt pour moi. Pour que je puisse le faire plus tôt moi aussi par la suite ? Mais je ne souhaitais pas qu’il se base sur moi pour faire ce qu’il voulait. Nous étions chez lui, après tout. Il avait ses habitudes, comme celle de manger vers dix-neuf heures. Peut-être que son horloge au mur avançait pour qu’il me dise qu’il était encore tôt. Je ne voulus pas vérifier sur mon portable. Ce dernier était encore sur le message que je voulais envoyer à Léandre et je ne souhaitais pas assombrir ma mine qui peinait déjà à se dérider. Je le laissai donc se lever pour aller dans une autre cuisine, sans doute la cuisine. Personnellement, je profitai d’être seule, puisque Jonathan était encore sous sa forme de livre, et posai ma tasse désormais vide sur la table du salon. Je me demandai en faisant ce simple geste si je l’avais déçu en le coupant dans sa lancée. Si seulement je l’avais connu un peu plus, je ne me poserais alors pas ce genre de questions et ne me sentirais pas aussi anxieuse. En fait, si cela était le cas alors il n'aurait sans doute pas aussi peur de moi pour me demander d’éviter de parler de ce que j’étais. Allais-je devoir éviter de parler aux personnes hors de l’école ? Non. En fait, la question ne se poserait peut-être plus après cette nuit. Je n’en étais pas sûre, mais je gardais en moi cette blessure qui m’empêchait de voir que les relations étaient une bonne chose. Pourtant, on m’avait plus ou moins prouvé le contraire pendant les vacances de Noël.

Ne sachant pas vraiment ce que je voulais, je répondis un peu au hasard à mon hôte quand il me demanda ce que je voulais manger entre deux plats cités. Mon choix tomba donc sur la fleur de courgette juste pour le nom. Une fleur était jolie, alors le plat devait être bon, non ? Dans tous les cas, cela ne me nourrirait pas. Ce serait juste pour le plaisir des papilles et un léger rappel de ce qu’était la vie d’humaine. Peu de choses de plaisant en somme. Pourtant, je le laissai s’affairer en cuisine sans oser lui proposer mes maigres compétences en la matière. Cela avait beau faire quelques années que je me faisais à manger avant de devenir une Ysera, mes plats restaient extrêmement simples. Comme je ne connaissais pas ce qu’il allait faire, mieux valait pour moi de ne pas être dans ses pattes. Cela me permit de voir Jonathan bouger un peu sous sa forme d'ouvrage littéraire, me faisant comprendre qu’elle n’avait rien d’un simple livre, qu’elle était vivante aussi sous cette forme. Au moins, elle ne semblait pas faire de cauchemars, ce qui était très bien. Peut-être étais-je la seule à en faire et je n’avais pas mes calmants pour calmer mes terreurs nocturnes. En même temps, je n’avais pas du tout prévu d'aller chez une autre personne, un quasi inconnu, et d’y rester possiblement toute la nuit.

Après un moment pendant lequel j’avais tenté de penser à mon travail pour m'empêcher d’angoisser plus que je l’étais déjà, le repas arriva à bord de deux assiettes qui furent servies à table. Je me levai donc pour m'asseoir face à mon hôte. Mes gestes étaient très hésitants, montrant que je n’avais pas l’habitude de ce genre de situation. C’était peu de le dire puisqu'elle avait toujours été inversée, me faisant accepter des personnes chez moi pour une soirée ou seulement quelques heures. Et lorsque je vis que Lawrence ne mangeait pas, pensant que j’étais la cause à cela, je joignis mes mains en fermant les yeux pour prononcer une formule de mon pays de manière solennelle :

-Itadakimasu.

Puis, je me mis à manger lentement. Je me devais d'apprécier ce plat. Et comme manger rapidement ne me remplirait pas le ventre plus rapidement, je mâchai lentement chacune de mes bouchées pour les savourer. Tant et si bien que j’avais à peine entamé mon assiette quand l'homme face à moi me demanda où j’habitai. Sur le ton de la conversation, je lui répondis en préparant une autre fourchette :

-J’habite au 126 Bayham Street,dans le nord de Londres. Vous connaissez ? Ce n’est pas la peine de me déposer à l’école car je ne débute pas en première heure.

Puis, lorsque la conversation eut satisfait sa curiosité, l'archéologue émit de nouvelles excuses concernant son comportement. Les refuser aurait été incorrecte de ma part, mais je ne voulais pas qu'il s’en veuille autant. Sa méfiance était normale, au fond, même si cela m’avait profondément blessée. Voilà pourquoi je répondis à son sourire par le mien en déclarant doucement :

-Ce n’est pas grave. Ce qui est fait ne peut être effacé, malheureusement. Vous en vouloir pour ça n’est pas utile parce que vous êtes en train de vous faire pardonner en vous occupant de moi malgré tout.

Pourtant, je ne pouvais pas vivre avec. Pas pour le moment en tous les cas car je le ressentais comme la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Pas pour me mettre en colère, mais bien pour m'enfoncer dans le désespoir que je me traînais depuis bien trop longtemps.

Le repas se passa lentement, dans un silence presque religieux que je ne sus couper en disant quelque chose. Je n'aurais de toute façon pas su que dire. Faire la conversation ne faisait pas partie de mes compétences. Répondre à ce qu’on me disait et me montrer attentive, oui, mais pas trouver un sujet sur lequel discuter. Un problème qui me mettait fort mal à l’aise et qui se répéta dès que nous eûmes terminé nos assiettes puisque Lawrence me demanda de quoi je voulais parler. Très sincèrement, je me mis à réfléchir à ce que je voulais aborder comme sujet. Puis, comme déçue, je lui répondis :

-Je suis désolée, mais je ne sais pas. J’ai beau réfléchir, rien ne me vient…

Mais il avait raison, il était trop tôt pour aller se coucher, même si cela m'aurait sans doute ravie malgré moi. Et je ne tenais pas à ce que la soirée soit aussi silencieuse que le repas. Plus j’y pensais, plus je savais ce que je voulais. Je finis donc par ajouter après un instant de silence :

-Jusqu’à maintenant, j’ai parlé aux autres essentiellement pour aider et être aidée. L'exception la plus probante était lors des vacances de Noël, quand j’ai été invitée dans une famille pour ne pas être seule pendant les fêtes. Mais ici c’est différent, alors je n’ose pas trop… Je voudrais t’aider, mais je ne sais pas comment m’y prendre.

Je souhaitais également être aidée, mais à quel point pouvais-je l’être alors que même mes médicaments n’empêchaient pas mon état général de se détériorer ?
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
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Mer 13 Mar - 19:06
Rp Terminé
Lawrence Carter
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ÂGE : 27 ans
RACE : Warlock
POUVOIR : Ecrivain
TAILLE / POIDS : 1m83 / 67 kg
MÉTIER : Prof d'histoire
Histoire de se Connaître Appartement de Lawrence; 20 Fevrier 2019 à 18:42
Lawrence
Carter
Yumiko
Okamoto


Lawrence nota l'addresse mentalement pour la déposer le lendemain.
Il était un peu déçu que Yumiko non plus n'ai pas d'idée de conversation, mais ils en trouveront un. Jusqu'à ce qu'il entende ce que Yumiko ajouta par la suite.
Lawrence posa son dos contre le fond de son fauteil.
Si... Si on veut être aidé, être sauvé. Il faut commencer par s'aider soi-même. Sans quoi, qu'importe la quantitée de beaux gestes, de psy ou même de médocs qu'on te farcis avec, tu ne pourras te liberer de tes chaînes.

Je ne dis pas mieux me débrouiller que toi, la preuve est mon état.
C'est..... C'est de la fainéantise et de l'égoïsme que de laisser les autres faire tout l'effort. Pour sortir du trou, il faut commencer par grimper et apprendre à ne jamais lacher prise.

Il finit avec un sourire, un vrai sans faussetée derrière. Il était avec une personne qui souffre, comme lui. Elle souffre depuis plus longtemps, elle a déjà dû entendre ces mots encore et encore. Néanmoins, entendre n'est pas la même chose qu'écouter.

Et c'est surtout pas en revenant sur la même conversation en boucle que ça va marcher.
Il regarde par la fenêtre alors que la nuit se rapproche, comme un orage.
Yumi, si tu me permets de t'appeller ainsi, si je veux me sauver alors il me faut un travail. J'ai passé mon dernier mois à ne faire que en rechercher un. J'ai pas vraiment eu de succès mais je veux pas laisser tomber l'éducation: C'est ma vie.
Sa voix craqua sur les dernières paroles, comme si il allait pleurer. Aucune larme se s'est pourtant écoulé de ses yeux.
Désolé...
Je voulais revenir sur toi. J'ai vu que tu avais des marques, Jonathan me les a montré.

Promet-moi, en tant que.... un "ami".
Promet-moi de pas recommencer.
Car je commence à penser qu'on va bien s'entendre et j'ai pas envie que ça soit une histoire sans fin.

Cette dernière note fut un peu triste. Lawrence commençait à s'attacher à la jeune Yumiko. Si ses problèmes s'arrangent un jour, elle pourrait être une belle fleur sous le soleil.
Lawrence se leva.
Je... Je vais prendre une douche.
Il prit une serviette qui séchait sur un radiateur et partit hors de la pièce.
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Mer 13 Mar - 19:17
Rp Terminé
Jonathan Gray
PNJ |:| Joué par Lawrence Carter
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Pouvoir : Encyclopedium Univeralum

Histoire de se Connaître Appartement de Lawrence; 20 Fevrier 2019 à 18:42
Jonathan
Grey
Yumiko
Okamoto

Un certain livre s'ouvrit, agitant ses pages alors que Lawrence quitta la salle. Oui c'est ce livre préféré de tous, MOI.
Coucou coucou!
Certes, je ne pouvais qu'écrire sur mes pages, mais c'est une méthode tout à fait valide de communication.

Vous moquez pas, je suis plus agé que vous, j'ai droit au respect.

J'ai vu que tu étais seule, donc.....
Envie de discuter?


Je sais pas si elle va prendre l'offre.... Oh, et puis flûte, Rome n'a pas été prise en un jour!
Allé, on est entre filles!
"Filles" est un terme assez inadéquat.
Je suis un livre. J'ai pas de genre. Mais j'aime bien le genre féminin donc je m'y tiens beaucoup.
Si vous voulez, je peux gender-bend! Mais ce sera pour une autre fois mes chéris!

La vie c'est assez compliqué quand vous êtes un livre.
Pas de rêves, pas de faim, pas de soif, pas de sommeil. Juste une fatigue de temps à autre quand on abuse de ses pouvoirs.
Comment ça marche? Et bien je me ferrais un plaisir de t'expliquer mon cher lecteur annonyme! Plus tard, plus tard, quand ça aura une importance scénaristique.

Pour l'instant je dois discuter avec la demoiselle. Elle est.... fragile.
Pour me parler, t'a pas besoin d'écrire, tu peux juste faire comme si de rien était, c'est même mieux pour recycler les pages. :p
Hé, c'est vrai, j'ai un nombre limité de pages.
Bon, on peut m'en rajouter sauf que c'est:
1-Chiant
2-Long
3-Douloureux
4-Ok pas douloureux, je sens rien.
5-J'ai pas envie
6-C'est plus facile de recycler
En fait je peux assez bien dissoudre ma propre encre, donc tout va bien.
Par contre le côté mauvais avec mon encre à moi c'est que je peux saigner du nez de temps en temps.
C'est que je me fais un.....SANG D'ENCRE pour vous, mes enfants!


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Jeu 14 Mar - 18:05
Rp Terminé
Yumiko Okamoto
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ÂGE : 23 ans
RACE : Ysera
POUVOIR : Matérialisation des liens
TAILLE / POIDS : 1m68 / 54 kg
MÉTIER : Prof de japonais



Date : 20 février 2019
Lieu : Appartement de Lawrence Carter

Lawrence ne m’avait pas du tout coupée quand je lui avais parlé. Je sentais que nous étions sur une véritable écoute sans aucun artifice. Pourtant, je ne m’en sentais pas forcément bien, je ne savais pas vraiment l'apprécier à sa juste valeur, ne sachant pas vraiment comment tout cela allait se terminer cette conversation. Ce sentiment ne fit que s'accentuer face aux paroles qui firent office de réponse à ce que j’avais dit. D’abord, il me fit part que, pour être aidé, il fallait pouvoir se sauver soi-même. Je ne compris pas du tout ce qu’il voulu dire même s’il m’expliqua que sans cela rien ne pourrait nous aider puisque nous ne serions pas pour autant libéré de nos chaînes. Il ajouta par la suite qu’il ne savait pas le faire lui-même, mais que ne rien faire soi-même n’était que fénéantisme et égoïsme. L’étais-je ? Je ne savais pas comment me détacher de mes douleurs et peurs. Alors, malgré son sourire doux, je ne pus prendre cette remarque sans réfléchir sérieusement. On m’avait beaucoup dit qu’il fallait que j’apprenne à vivre par moi-même, mais ce n’était pas comme si je ne faisais pas d'efforts pour ça. J’avais un travail, vivais seule, avais un coach le temps que je sache me débrouiller dans la vie quotidienne… Tout cela montrait que je faisais en sorte de m’en sortir ! Mais je ne le lui avais peut-être pas dit, alors je ne pouvais pas lui reprocher de me dire ce genre de choses.

Comme je ne répondis rien, je le laissai reprendre la parole, écoutant attentivement tout en restant sur la réserve. Je ne sus donc que dire par rapport au fait que revenir continuellement sur les mêmes conversations n’était pas utile. C’était la première fois que lui et moi abordions le sujet et je n’étais pas sûre que tout le monde soit en mesure de dire continuellement tout ce que les autres ont peut-être déjà dit. Mais je ne pouvais en être sûre puisque je ne savais rien du monde par rapport aux autres. Un monde dangereux mais pourtant si beau… Un monde que l'archéologue se mit à regarder patiemment par la fenêtre sans se lever avant de m'appeler par un nom qui me fit grimacer. Je lui avais demandé de m'appeler Miko parce que Yumi était le surnom donné à ma soeur. Mais en plus de cela, après m'avoir fait comprendre qu’il avait besoin de reprendre cette activité abandonnée qu’il aimait plus que tout, il me demanda en tant qu’ami de ne plus attenter à mes jours. Un ami n’était quelque chose de totalement fiable à mes yeux, le dernier m'ayant abandonnée à mon sort alors que j’étais absolument seule au monde avec mes tourments. Un ami ça mourrait pour vous protéger. Un ami ça disparaissait sans jamais revenir. Mais un ami c’était aussi une personne sur laquelle je pouvais compter. Je ne savais pas ce qu’il en était de lui. Il avait été quelqu’un prêt à se sacrifier pour ses élèves, mais il avait peur de moi et s’était trouvé mal par rapport à son attitude. Pouvions-nous vraiment nous appeler dès amis ? Dans le doute, je lui répondis en détournant le regard, la voix légèrement tremblante :

-Yumi est ma petite soeur. Elle et moi nous nommons Yumiko. Alors me nommer “Yumi” ne fait que me faire disparaître un peu plus comme l'avait voulu mon père. Voilà pourquoi je t'avais demandé de m'appeler “Miko” si tu voulais utiliser un surnom. Sinon… je préfère ne rien promettre pour le moment…

Posant une de mes mains fraîches sur la cicatrice ornant mon cou, je pris sa réponse sans rien ajouter et le laissai aller à la douche. Restée assise sur ma chaise, je regardai dans le vide en essayant de me convaincre qu’un ami n’était pas quelque chose de mal. Une entreprise bien difficile puisque ce mot me rappelait les difficultés face auxquelles j’avais dû me battre. Ce fut finalement des bruits de papier qui se froisse qui attirèrent mon attention. Jonathan s’était apparemment “réveillée” et tentait de discuter avec moi. Pour cela, des écritures apparaissaient pour me demander si j’avais envie de discuter. Je ne répondis pas, un peu sur la réserve étant donné que je ne savais toujours pas de quoi parler et si je pouvais faire confiance. Elle ne m’avait pas fait de mal, mais c’était le futur qui m’effrayait pour toutes les raisons pour lesquelles je ne pouvais pas accepter facilement qu’on soit mon ami. Ce même si je désirais ardemment ne plus être seule. Une contradiction qui alimentait mes cauchemars. Ainsi, quand elle me fit part que je n’avais qu’à parler normalement pour communiquer, je finis par lui dire :

-Tout à l’heure tu n’étais pas si loin du compte concernant le fait que je sois une enfant. Peu importe ton âge, je n'ai rien vécu pendant si longtemps que je découvre le monde, le fait de communiquer… J’ai tant à apprendre que je suis surprise de ne pas agir plus que cela comme une enfant en bas âge.

Je ne disais pas cela pour me plaindre, mais bien pour lui expliquer pourquoi je ne râlerais jamais lorsqu'on me traiterais d'enfant ou comme si j’en étais une. D’une certaine façon, on pourrait croire que ma petite sœur m’avait tout volé, jusqu’à mon identité, mais j’étais consciente que ce n’était pas sa faute. Elle n’avait pas demandé à me tuer. Au contraire, elle avait toujours voulu me renontrer, chose qu’on lui avait formellement interdit jusqu’à ce qu’elle s'inscrive dans la même école que moi. Nous sommes resté ensemble seulement quelques mois avant que notre père l'envoie dans une pension au Japon, mais cela avait été chouette de la voir comme une bonne personne.
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
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Jeu 14 Mar - 18:30
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Jonathan Gray
PNJ |:| Joué par Lawrence Carter
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Pouvoir : Encyclopedium Univeralum

Histoire de se Connaître Appartement de Lawrence; 20 Fevrier 2019 à 18:44
Jonathan
Grey
Yumiko
Okamoto
 

On peut dire que celle là, elle tiens son bâton jusqu'au bout!
Enfin, elle m'a répondu.
Elle m'intrigue Miko. Non mais serieusement, son histoire fait partie du genre de choses qu'écriraient un sadique dans une transe d'écriture.
Cela fait un sacré contraste en plus entre nous. Me voilà sans âge et doté d'une experience quasi-infinie de la vie. Et elle, enfant dans un corps d'adulte, sans la chance d'avoir connu la douce période avant cela.

Un peu comme Aphrodite au fait? Oui, il me semble bien que nôtre déesse de l'amour, maîtresse des OTPs sans penser aux conséquences, était née adulte. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle est la moins raisonable des dieux. Sans enfance, comment peux-t-on bien agir en tant qu'adulte?

D'un autre côté, comment être adulte sans être enfant.
La personne devant moi n'étais donc ni l'un ni l'autre.

Je devrais inventer un nouveau mot pour ça! Hmmmmmmmmmmmmmmmmm....
Ninja-Pirate!
De toute façon il n'y a aucun académique pour me dire ce que je peux et ce que je peux pas nommer et de quelle façon. Ainsi je vous présente: Miko la Ninja-Pirate!

Au fait je devrais lui répondre?

T'inquiete pas, en un siècle ou deux ça passe.
Je répondais cela sur un ton blagueur. Quoique, on ne peut pas lire les tons dans les pages d'un livre....... Flûte!

Je plaisantais, bien sûr.

En toute honnêtetée, je ne sais pas comment tu devrais te débrouiller face à ça. J'ai un bel âge mais ça ne fait pas de moi un sage. Sinon je ne serais pas enfermé dans une forme aussi contraignante.

Mais si ça peut t'intéresser....

Il y a beaucoup de personnages qui naissent adultes dans la mythologie.
Et c'est pas ça qui les empêchent de vivre bien et heureux.
C'est pas facile, c'est vrai. Mais pas impossible non plus. Hésite pas à utiliser ce que la nature..... ou la non-nature t'a filé.

Après ce genre d'histoire s'est toujours fini de deux façons.

Généralement ou on tombait sur une divinitée immortelle qui se détache des mortels et vit au jour le jour de petits plaisirs pour combler le vide en soi.
Ou.....
La personne abandonnait son pouvoir (souvent l'immortalité car les mythes ont de belles coïncidences) et trouver une famille parmis les mortels.
Personellement, je préfère la seconde fin.

Disons que c'était une occasion que j'ai loupé il y a environ deux siècles.
Donc.......
Evite de la louper?

Tu trouveras quelqu'un, t'inquiète pas. Je suis un LIVRE et j'ai trouvé quelqu'un. Et puis t'a vu certaines des pauvres taches dans les supermarchés? Même eux ils ont une famille à la maison! Je comprends toujours pas comment d'ailleurs...


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Mar 19 Mar - 2:39
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Yumiko Okamoto
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MÉTIER : Prof de japonais



Date : 20 février 2019
Lieu : Appartement de Lawrence Carter

La première phrase répondue après un long moment sans aucun signe de réaction de la part de Jonathan ne passa pas très bien. En un siècle ou deux… Je pouvais les vivre si telle était ma volonté. Mais pour quoi faire ? Avec qui ? Sincèrement, je ne connaissais personne à part elle qui soit aussi éternelle que moi. Ah si, il y avait bien l’infirmière de l’école, mais je ne l’avais jamais rencontrée et je n’étais pas sûre de bien m’entendre avec elle malheureusement. Cela me laissait très seule, plus que jamais. D’autant plus que ma petite Plume ne pourrait pas vivre éternellement à mes côtés. Une fois qu’elle ne serait plus de ce monde, qui serait là pour être à mes côtés ? Personne…

La douleur occasionnée par toute cette réflexion instinctive ne disparut pas quand il me fut écrit que cela n’était qu’une mauvaise plaisanterie. Je n’en montrai rien, mais elle avait appuyé sur un point sensible qui, justement, motivait mes gestes. Néanmoins, je continuai de lire pour ne pas me montrer impolie et parce que j’étais un peu curieuse de savoir ce qu’elle pensait réellement. Malgré qu’elle ne sache pas ce que je devais faire, elle tenta de me donner un conseil en m’expliquant comment elle en était arrivé à cette conclusion étape par étape. Elle alla même me comparer à un être mythologique qui naissait adulte, sans avoir vécu l’enfance, comme moi, et qui avaient démontré deux types d’attitude face à cela. Soit ils tombaient dans les abus et les vices, soient ils se construisaient ce qui semblait toujours m’échapper peu importe ce que je faisais pour aller mieux. La seconde solution était néanmoins celle vers laquelle je souhaitais diriger mes pas si je venais à vouloir vivre. Une chance que je ne devais pas rater selon mon interlocutrice qui tenta de me rassurer sur le fait que j’allais trouver quelqu’un. Un fin sourire sans joie étira mes lèvres alors qu’un rire jaune sortait difficilement. Je lui répondis avec un calme et une nostalgie qui m’étaient propres et qui ne souffraient d’aucune accusation :

-Si je pouvais retrouver des personnes, je me sentirais déjà bien plus légère dans un premier temps, comme des amis ou un ancien amour qui est parti pour me protéger. Après… je ne sais pas si ce bonheur serait aussi éternel que moi si je mange régulièrement.

Je me tus un instant, pensive. J’étais sans doute la personne qui pourrait réunir deux frères si ces derniers venaient à revenir à mes côtés, s’ils ne s’étaient pas retrouvés avant ça. D’un autre côté, je ne me sentais pas si importante que cela. Pourquoi reviendraient-ils à mes côtés alors que j’avais été source de douleur pour eux, même si ce n’avait pas été mon attention ? Puis… Allaient-ils survivre avec moi ? Les connaissant, pas vraiment. Un peu plus concernant Yasushi, mais Tyron avait une vie aussi courte que celle d’un humain. Cela motiva ce que je dis par la suite en regardant mes pouces que je frottais l’un contre l’autre :

-Ces personnes ont de la chance de savoir que leur espérance de vie est au moins aussi grande que celle de leur partenaire. Même si je ne me sens pas forcément digne d’être accompagnée de quelqu’un, je sais que c’est possible. Mais que se passera-t-il lorsque je lui aurais survécu ? Je ne veux pas être seule et c’est pour ça que j’ai adopté un chat. Un chat tout ce qu’il y a de plus normal, qui m’accompagne où que j’ailles dans l’appartement, qui ronronne dès que je lui donne de l’attention, et qui mourra quand elle aura vieilli. Pour être aux côtés des personnes qui m’accompagneront, je peux arrêter de manger et vieillir, mais ce sera considéré comme une atteinte à ma vie. Si je continue à manger et vivre, je serais à nouveau seule. Je devrais tout recommencer à zéro… pour l’éternité à moins de trouver une personne aussi éternelle que moi.

Encore une fois, je me tus avant de conclure, un peu gênée en regardant le livre ouvert :

-Désolée pour cette réflexion à voix haute...
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
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Mar 19 Mar - 18:31
Rp Terminé
Lawrence Carter
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Histoire de se Connaître Appartement de Lawrence; 20 Fevrier 2019 à 18:46
Lawrence
Carter
Yumiko
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Après avoir pris une douche adéquate, Lawrence enfila son pyjama. C'était encore celui qui lui avait été offert par Davids, un T-shirt verdâtre avec une blague en latin et un patalon noir. Le jeune homme se rinça le visage, le sécha, puis revint dans le salon. Il entra assez lentement, ne voulant pas surprendre ou déranger.

C'est à ce moment là que Jonathan pensa bon de se refermer, ne laissant qu'un petit "bon, on continuera une autre fois" avant que le professeur ne tourne le regard dans la direction du canapé.
Ses cheveux n'étaient plus attachés en queue de cheval, donnant une coiffe mouillée qui descendait jusqu'aux épaules. Il ne portait plus ses lunnetes qui étaient maintenant couverts de buée. Ses pas d'accompagnaient d'un son de splash léger.

Je......je crois être prêt?
Il n'avait aucune idée comment ça allait marcher. Maintenant il avait la tête tellement replie d'inquietudes qu'il ne savait pas si il arriverait à dormir. Devrait-il lui laisser le lit et dormir sur le sol? Est-elle capable de se nourir depuis une autre pièce? Doit-elle rester debout à côté de lui alors qu'il dort? La dernière pensée est plutôt gênante car il imagine déjà la situation embarassante.
Donc.... Je dors comme à mon habitude? Tu dois être dans la même pièce ou ailleurs? As-tu aussi besoin de dormir?
Ces questions débordaient de la tête du professeur. Il voulait bien faire, au moins pour repayer sa mauvaise attitude.

Il se tenait alors une main derrière la tête mais restant droit. Ayant moins d'habits on pouvait distinguer qu'il était très fin mais doté néanmoins d'un minimum de musculature, sûrement à force de porter du matériel. Pour le meilleur et pour le pire, au moins son pantalon n'est pas assez collant pour voir quoi que ce soit.

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Dim 31 Mar - 3:15
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Yumiko Okamoto
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Date : 20 février 2019
Lieu : Appartement de Lawrence Carter

Je n’obtins aucun réponse de la part de mon interlocutrice. Rien qui puisse me faire comprendre ce qu’elle pensait de mes dires ou si je l’avais dérangée. En fait, je me sentis extrêmement surprise de voir l'ouvrage se fermer brusquement sans m'adresser plus de parole alors qu’elle était celle qui avait entamé la conversation. N’était-ce pas impoli de sa part ? Bah… Peu importe au fond puisque je compris la raison à cela en voyant mon hôte du coin de l’oeil. Ses cheveux étaient encore mouillés et je pouvais les voir mouiller son tee-shirt vert au niveau des épaules. Il me donnait l”impression d'avoir voulu aller le plus rapidement possible pour éviter de me faire attendre. Cela parce qu’il était encore mouillé, même jusque sous ses pieds puisqu'il faisait un bruit de pas dans de l’eau. Mais je n’osai pas le lui faire remarquer. Déclencher un conflit n’était pas dans mes intentions et il était hors de question qu’il se sente plus coupable qu’il ne l’était déjà. Ce n’était pas une sensation agréable. Je ne le savais que trop bien pour l'avoir constaté chez les autres et pour l’avoir moi-même vécu. Je restai donc silencieuse, tentant d'observer ses traits dénués de ses lunettes discrètement.

Ce fut lui qui rompit le silence en m'annonçant qu’il pensait être prêt. Je voulais le croire, mais tendu comme il était, j’allais sans doute devoir l’aider à s’endormir.Je ne voulais pas profiter de sa confiance, mais si ses craintes l’empêchaient de trouver le sommeil, aucun de nous n'aurait ce pourquoi j’étais encore là, chez lui. Je devais donc lui demander. De quelle façon ? Il était déjà si tendu qu’un simple courant d'air aurait pu le briser à cause de la pression trop importante. Cela augmentait d'ailleurs la mienne malgré les apparences. Je souriais très légèrement pour paraître rassurante, car je souhaitais lui transmettre que tout irait bien alors qu’il me faisait part des inquiétudes qu’il ne m’avait pas livré plus tôt. A vrai dire, j’aurais préféré qu’il m’en parle quand je le lui avais proposé. Cela lui aurait permit de se faire à l’idée. Cela lui aurait sans doute permit de se faire à l’idée, même si ses questions relevaient plus du technique qu’autre chose. Et alors qu’il me demandait comment je m’y prenais ou même si je dormais moi aussi, je me fis la remarque que je n’avais rien pour dormir. Pas de pyjama, pas d’affaires de toilette… rien. Je n’avais rien d’une femme normale et aucune habitude qui m’aidait à m’occuper de ma personne, mais je savais que des vêtements plus confortables étaient mieux pour trouver le sommeil. Sommeil que je n’aurais sans doute pas, comme chaque nuit. Je ne voulais pas lui imposer ça. Pas alors que je n’avais pas mes calmants. Mais je doutais qu’on me laisserait partir. Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt.

- Oui, je vais devoir dormir, mais je peux simplement m’installer sur le canapé. Mieux vaut que vous soyez le plus confortable possible sans quoi vous ne trouverez jamais le sommeil dans l’état dans lequel vous êtes. Pas sans aide en tous cas. Tout ce qu’il faut, c’est que vous dormiez. Pour après, j’aurais juste à m’asseoir près de vous et fermer les yeux pour entrer dans votre esprit. Une fois mon repas prit, j’irais me coucher dans le canapé.

Je n’étais pas sûre d’être rassurante avec les légers tremblements de ma voix que je tentais de dissimuler. J’avais peur qu’il me rejette et que le reste de la nuit se passe mal. Je ne savais pas non plus comment serait son esprit. Celui de Léandre était extrêmement joli et me donnait envie d’y rester pour contempler le coucher de soleil. En plus, les souvenirs étaient facils à éviter. J’espérais que ce serait également le cas avec Lawrence.

Toujours pour cacher mes craintes, je me levai doucement, sans geste brusque, en le regardant, guettant les questions qu’il avait encore malgré toutes mes explications. Je n’aimais pas parler autant et je craignais ne pas pouvoir m’expliquer plus que cela. Je n’osais pas non plus lui proposer de l’aider à s’endormir. Je n’osais pas faire le premier pas qui aurait pu être considéré comme une envie pressante de me nourrir. J’avais énormément faim. C’était un fait. Mais il était hors de question que ce pauvre homme se sente acculé alors qu’il était déjà dans tous ses états !  Je voulais lui montrer par mes gestes et mes intentions que, au fond de moi, j’étais resté humaine. Si j’avais pu, je serais resté humaine.
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
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Dim 31 Mar - 12:17
Rp Terminé
Lawrence Carter
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 27 ans
RACE : Warlock
POUVOIR : Ecrivain
TAILLE / POIDS : 1m83 / 67 kg
MÉTIER : Prof d'histoire
Histoire de se Connaître Appartement de Lawrence; 20 Fevrier 2019 à 18h48
Lawrence
Carter
Yumiko
Okamoto


Lawrence voulut protester. C'était son invitée, il se devait que ce soit lui qui prenne le canapé et elle qui puisse profiter du confort d'un lit. Il comprenait par contre la raison de ces paroles et ne fit que commencer à entamer le mouvement pour parler, mais s'interompt avant de laisser un mot sortir. Il commence à aussi réaliser que Miko n'a pas ce qu'il faut généralement pour dormir. Il repart de la pièce et va dans sa chambre fouiller un peu et revient avec un grand t-shirt blanc et un jogging un peu vieux.

C'est probablement pas le meilleur pyjama improvisé, mais c'est mieux que de dormir dans ses habits. Hésite pas à prendre une douche, il y a encore de l'eau chaude et c'est assez agréable après une sacrée journée.

Si elle voulait, il y avait surement des brosses à dents neufs dans le placard, par contre il ne pense pas qu'elle osera toucher à grand-chose. Ils sont tous deux le genre de personne à pas aimer interferer sans autorisation, voire obligation explicite.
Le professeur utilisa une serviette blanche pour finir de sécher ses cheveux et éviter de mouiller plus son appartement, même si il reste assez négligent à ce sujet. Il va chercher une vielle cassette dans une boite en carton au fond de la piece.

Je prends juste un petit truc pour m'aider à dormir. La berceuse cossack, ma mère savait la chanter. C'est une mélodie très douce et assez magique, il y a comme une energie derrière, je sais pas trop quoi.

La cassette était recouverte de poussière que Lawrence souffla. L'étiquette blanche se décollait dans les coins. Ecrit avec un feutre noir étaient les mots "For my only son, my treasure".
L'archéologue sortit ensuite une enceinte lecteur de cassettes. C'était assez gros, la taille d'un bras, noir et gris. Il y avait deux lecteurs et des ajusteurs pour écouter la radio. Le tout n'était pas fait pour être porté à tout-va, demandant un peu d'efforts de la part de Lawrence.

Il posa le tout dans sa chambre, une petite pièce assez humble. Il y avait des murs recouverts de papier peint vert. Le lit était un lit-double en chêne avec une couverture rouge qui contrastait avec la pièce. La table de nuit était petit et comme un tabouret. Dessus se trouvaient un reveil numérique et une petite lampe ainsi qu'un mysterieux couvre-chef beige. Il s'agit de celui sur la photo qu'avait montré le jeune-homme plus tôt dans la journée. Le placard était intégré au mur avec des portes coulissantes blanches sans ouverture.
L'enceinte fut placée au sol, près de la porte.

Et bien... Je crois que je vais essayer de dormir. Je vais laisser la porte ouverte donc t'étonne pas si tu m'entends bouger durant la nuit. Si tu as besoin de compagnie, Jonathan sera encore là, si elle ne fait pas semblant de dormir.

Après un moment d'hésitation, Lawrence mit l'enceinte en marche puis alla dans son lit. Le son de la berceuse commença à envahir la pièce et le professeur essaya de s'endormir.
Il resta donc immobile, écoutant la chanson les yeux fermés et pensant à des moments heureux.

Au bout de 15 minutes, il sombra lentement dans le rêve.





Un grand flash de lumière éblouissait avant que l'environement du rêve se dévoile. C'était une salle de classe assez massive avec une structure qui descendait. Le professeur était au niveau de son bureau au plus bas de la pièce et les élèves étaient à leur place avec les plus hauts à côté de la sortie. Derrière le tableau immense se trouvaient des grandes baies vitrées qui laissaient entrer le soleil. Dehors c'était l'automne, des grands jardins à la française couvraient un parc ou une cour. De l'autre côté on voyait d'autres batiments dans un style qui permit de tout de suite savoir où l'on était. C'était Cambridge. Le tableau était couvert de croquis et mots en craie blanche ou colorée. Lawrence était assis sur le bureau les jambes croisés en train de lire un passage d'un livre avant de le jetter sur son bureau.

Et c'est pour cette raison, mes chers élèves qu'on écoute jamais le prof de philo.

La classe poussa un petit rire général avant que la sonnerie ne retentisse. Les élèves commencent à se lever, certains un peu déçus que le cours soit fini.

Alors, pour la prochaine fois je veux que vous me fassiez un rapport écrit en 4 pages minimum sur le rapport à la mort des égyptiens. Et Barley?
Un jeune homme aux cheveux noirs et à la cravate tordue se retourne.
Dans mon bureau à 17h15, ton dernier travail est exemplaire et je suis persuadé que tu peux continuer à remonter la pente.
Le professeur laissa un sourire avant de se retourner pour ranger ses affaires. Une jeune rousse se tenait près de la fenêtre devant un pot de roses blanches.
Julia, tu n'as pas cours d'économie?
Non, Mr.Hendrige est tombé malade lors de son retour de France.
L'archéologue s'approcha de derière et regarda les fleurs.
Toujours les roses?
Les blanches sont tellement belles. Pures et innocentes.
Bof, ce ne sont que des fleurs. Je vois pas ce qu'il y a de si extraordinaire dans ces mauvaises herbes.
Julia se retourna comme une gosse découvrant qu'on lui a menti toute sa vie. Ce regard de surprise et dégout.
Comment peux-tu ne pas aimer les fleurs.
Honnêtement ils ne m'interessent pas.
Julia se retourne face à la fenêtre et prend une rose pour la renifler.
J'ai croisé Hendrige ce matin, me ment pas.
Julia resta silencieuse.
Pourquoi t'est là? C'est à cause du....
Oui.
Lawrence se détourna de Julia et gratta l'arrière de sa tête.
Tu sais que c'est pas possible. Ecoute, je suis ton prof pour moi t'est plus comme l'enfant que j'ai élev...
Julia se retourne et crie, les larmes aux yeux.
Pas pour Moi!
Elle pleure un peu, le professeur restant impassible.
Je ne peux pas, Julia. Un jour tu comprendra et en attendant je vais faire semblant que l'on ait jamais eu ces conversations.

Julia nod. Lawrence offre un calin que Julia s'empresse de prendre.
Allons, allons. Tu vas être sacrément en retard en cours. En plus, demain on part pour la Mongolie et faut pas partir avec des mauvais sentiments, c'est le signe du désastre.
Il la lache et l'éloigne un peu avant de la regarder dans les yeux.
Va rejoindre Luis en économie, ok?
Ok...
On se retrouve demain devant le bus. Oublie pas ta valise.
Julia s'en va en courant pour sortir de la salle. Elle claque la porte derrière elle, le son écho dans la pièce. La deuxième sonnerie du début des classes retentit.

Le professeur se pose au niveau de son bureau. Il se penche dessus comme abattu par la tristesse.
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Jeu 4 Avr - 1:28
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Yumiko Okamoto
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SEXE :
ÂGE : 23 ans
RACE : Ysera
POUVOIR : Matérialisation des liens
TAILLE / POIDS : 1m68 / 54 kg
MÉTIER : Prof de japonais



Date : 20 février 2019
Lieu : Appartement de Lawrence Carter

Il fut évident que Lawrence voulait protester face au fait que je souhaitais lui laisser le lit. Pourtant, il n’alla pas au bout de sa manoeuvre, me laissant aller au bout de mes arguments. Et même après il ne fit pas mine de me contredire, comme s’il acceptait ma volonté et, surtout, le fait que je puisse avoir raison. Cela me soulagea grandement puisque je n’étais pas sûre de pouvoir aller à l’encontre de la volonté de mon hôte très longtemps. Après tout, nous étions chez lui et le plus judicieux, surtout après tout ce qui s’était passé, c’était que je suive ses règles. Néanmoins, je ne sus qu’il capitulait que lorsqu’il me alla me chercher quelque chose qui pourrait me servir de pyjama dans sa chambre et qu’il me le tendit en me proposant également de prendre une douche si je le souhaitais. Comme je ne savais pas trop ce que j’allais faire après m’être nourrie, je posai soigneusement les vêtements à côté de Jonathan. De cette façon, je le laissai se sécher correctement les cheveux, entre autres, et aller chercher quelque chose dans un carton. Une cassette pour trouver le sommeil à l’aide d’une musique d’après lui. Un cadeau de sa mère si j’avais bien compris. Dans un tel cas, comment pouvais-je ne pas le jalouser sur certains points ?

Patiemment, je m’assis sur le canapé pour le laisser s’endormir sans stress. Je le prévins que je le laisserais seul pour qu’il n’angoisse pas à cause de l’appréhension déjà beaucoup trop grande à mes yeux. Je lui souhaitai alors une bonne nuit et attendis silencieusement. Je ne voulais pas spécialement de compagnie. Pas tout de suite et sans doute pas la leur. Je souhaitais plutôt celle des personnes que j’avais appréciées à Noël, dont Léandre à qui je devais envoyer un message encore en cours d’écriture. Je me dis que je ne l’enverrais qu’une fois que je serais chez moi pour éviter une possible situation qui n’aurait pas été agréable.

Finalement, après un peu plus d’un quart d’heure, je sentis de légères fragrances de rêves venant de la chambre à coucher. Je me levai donc doucement et allai rejoindre Lawrence qui dormait à poing fermé. Doucement, je m’assis sur le bord du lit non loin de lui et fermai les yeux pour entrer plus facilement dans son esprit. Ainsi, je me retrouvai dans une immense bibliothèque dont les étagères étaient toutes pleines à craquer. Le bois prédominant en ce lieu rendait le tout extrêmement chaleureux. Une chaleur dont il n’avait fait preuve qu’une fois qu’il avait mit de côté le fait que j’étais une Ysera. Des tons que je retrouvai quand j’entrai dans son rêve, dans une salle de classe qui s’avéra être la sienne. Plus qu’un rêve, je compris rapidement qu’il s’agissait d’un souvenir notamment parce qu’il ne me nourrit que très peu et parce que les sentiments négatifs qui en résultèrent furent les mêmes que ceux qu’il m’avait montré depuis que nous nous étions rencontré. Alors quand son souvenir se termina sur sa personne qui resta abattue sur son bureau, je sortis en douceur de son esprit pour reprendre pied dans la réalité.

J’avais mal au ventre. La tristesse me donnait envie de vomir, la culpabilité et le découragement me ballonaient. En plus de ça, ces émotions me faisaient tant de mal que j’avais encore plus envie de pleurer et me laisser aller puisqu’elles avaient renforcé les miennes. A cause de cela et de la certitude que mes cauchemars allaient refaire surface, je me levai silencieusement et allai dans le salon pour écrire un mot. Celui-ci fut fait pour remercier mes hôtes, m’excuser pour mon départ et si, malgré mon “repas”, il n’avait pas pu dormir correctement. Je lui proposai également de nous revoir s’il le désirait dans d’autres circonstances. Puis, doucement, je pris mes affaires, mis mes chaussures et mon manteau avant d’aller à l’entrée. Je me retournai une dernière fois et saluai silencieusement la maisonnée avant de partir pour rentrer chez moi. Je ne pouvais pas rester là sans leur apporter des ennuis. Je ne voulais pas être un poids pour eux. Cela n’aurait pas été poli après la gentillesse dont il avait fait preuve malgré le départ difficile de cette rencontre.
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