La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faites. [Feat. Cordelia]
Ian Stevens
H |:| Psychologue/Sexologue
Ian Stevens
Ian Stevens
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 171
Inscription le : 15/03/2019
Né(e) le : 30/05/1994
Age : 30
Taille / Poids : 1m81 / 67kg
Nationalité : Anglo-Japonais
Couleur(s) de parole : #4BAFA2
Péché(s) :
Orgueil
Luxure
Mar 19 Mar - 17:14
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faites ▬ Feat. Cordelia
Il arrive à S’indarë et se gare à proximité. Il est 9h et heureusement pour lui, il y a encore des places de parking. Il récupère toutes ses affaires qu’il avait préalablement mises dans sa voiture pour ne pas les oublier et se dirige vers l’entrée. Il entre en faisant un signe de tête au personnel se chargeant de la sécurité qui a sûrement la vie dure, à rester là et surveiller que personne ne rentre ou ne sorte par effraction. Il s’avance dans le campus, s’amusant de voir que rien n’a vraiment changé. La même allée, le même bois, les mêmes bâtiments. Son sourire s’élargit.
▬ Je travaille ici à partir de maintenant. Je ne l’aurais jamais imaginé du temps où j’étais ici.
Pas besoin de visiter, il connaît déjà tous les lieux et cachettes insolites. Le campus est exactement le même qu’il y a quelques années et cela le rassure un peu. Si tout avait changé, il aurait été très troublé et aurait sûrement était un peu distrait dans son travail et ce n’était absolument pas l’objectif. Il a aimé ses études et est persuadé que sera la même chose avec son travail. Il pénètre dans le bâtiment A, celui de toutes les formalités et de travail des soigneurs et psychologues. Il fait un signe de tête à Garance pour la saluer poliment et appelle l’ascenseur qu’il attend, de bonne humeur. Même l’intérieur n’a pas changé. Il sait que son lieu de travail est au premier étage et qu’il le partage avec plusieurs personnes. Forcément, il ne va pas être le seul psychologue pour un campus aussi vaste que celui là. Il était assez impatient de rencontrer ses collègues. Quelques sorties pour faire connaissance seraient vraiment les bienvenues. Il monte dans l’ascenseur appuie sur le premier étage et les portes se referment. Il n’a encore croisé personne sauf Garance à l’accueil. Il regarde sa montre, il est 9h13. Les cours ont commencés. Ce qui explique cela. Les professeurs libres doivent surement être en salle des profs à se préparer pour les prochains cours. Et Ian a encore quelque temps avec son rendez-vous avec le directeur de l’école. L’ascenseur arrive au premier étage et il sort avec toutes ses affaires sous le bras.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faîtes
Aujourd'hui est un jour comme un autre pour moi. Métro, boulot, dodo. Enfin actuellement c'est plutôt boulot. Ayant une légère panne de réveil, je ne suis pas à la salle des profs cette fois. Quoique même en temps normal, je n'y suis pas beaucoup. Je n'aime pas trop préparer les cours ou corriger des trucs dans ce genre de lieu. C'est trop « formel ». C'est pratique lorsque les étudiants ont leurs pauses car on a la paix mais lorsque tout est calme, trop calme, c'est casse-couilles. Ca me tape vite sur les nerfs. C'est pour ça que même si je me suis réveillée un peu plus tard que d'habitude, je ne me stresse pas pour autant.
Je passe au premier étage et me rends tout droit à l'infirmerie. En retard ou non, j'ai promis d'apporter un truc à l'infirmière. C'est ça de faire des paris et de les perdre. Heureusement pour cette fois, ce n'est rien qui demande trop de temps. Je dois juste lui apporter une petite pâtisserie, achetée ou faite maison. Pour le coup, je me suis amusée à la faire moi-même parce que je n'avais rien d'autre à foutre hier et que je me faisais bien chier. Et puis de manière générale, c'est souvent meilleur quand c'est du fait maison. Sauf si l'on cuisine comme un homme des cavernes. Là ça devient Tchernobyl revisité.
Après ce bref passage, je retourne dans les couloirs dans l'intention d'aller me poser un moment à la salle des profs. En chemin je fais toutefois une rencontre à laquelle je ne m'y attendais pas. Une tête bien connue même si depuis la dernière fois, il a un peu changé quand même. Normal après plusieurs années. On ne garde pas sa tronche de lycéen toute sa vie en général. Evidemment il y a toujours des exceptions. Et puis outre ce détail, c'est aussi difficile d'oublier quelqu'un qui avait une certaine réputation pendant ses études.
- De retour parmi les dingues à ce que je vois.
Autant être honnête, qu'on ait des soucis psychologiques ou non, cette institution est remplie de dingues en tout genre. Sans réellement demander son avis, je prends quelques affaires à lui et l'aide à tout porter vers son bureau.
- Tu vas donc être un psy de plus ici ?
Simple déduction étant donné que la salle de prof est au-dessus et que l'infirmerie n'est pas dans la même direction. À moins d'avoir complètement oublié l'établissement, il ne peut pas s'être perdu. Pendant que je l'aide à transporter ses affaires de l'ascenseur jusqu'à son bureau, j'en profite pour le taquiner un peu. On ne me changera jamais sur ce point. J'aime toujours autant emmerder un peu le monde. C'est comme une seconde passion. Et c'est aussi un excellent passe-temps même si parfois, ça m'attire aussi quelques ennuis.
- Avoue, on te manquait trop en fait. Tu ne peux déjà plus te passer de cette institution et des membres plus tordus les uns que les autres.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faites ▬ Feat. Cordelia
Il sort avec un peu de difficultés de l’ascenseur, retenant la porte avec son pied pour sortir toutes les affaires de l’habitacle quand une voix familière l’interrompt. Il sourit et lève la tête, amusé, vers la jolie Cordelia. Il a une excellente mémoire, et ça vaut, bien sûr, pour toutes les personnes avec qui il y a eu un petit plus. Et Cordelia, bien qu’elle soit légèrement plus jeune, ne fait pas exception. Il rit à ses paroles.
▬ C’est justement la raison pour laquelle je reviens !
Elle prend quelques affaires pour l’aider à faire son petit déménagement et il lui fait un petit signe de tête pour la remercier, finissant rapidement de sortir tous les petits cartons afin de libérer l’ascenseur.
▬ Tu vas donc être un psy de plus ici ?
Il sourit plus largement. Il ne sait pas si c’est parce qu’elle se souvient qu’il était en psychologie à l’époque du lycée ou si elle l’a simplement deviné à l’étage mais dans les deux cas, elle le fait sourire. Il se souvient encore de sa période du lycée et de sa relation très brève avec Cordelia. Il l’observe un instant tout en continuant de mettre ses cartons dans son bureau.
▬ Eh oui. Je pense qu’ils ont bien besoin de psys supplémentaires dans cet asile de fou.
Il rit et pose un carton près de sa bibliothèque. Puis il retourne près de l’ascenseur pour en prendre un nouveau, un peu plus lourd cette fois. Il remercie son work-out quotidien. Il n’a aucun problème à soulever des points importants, ce qui montre bien le changement entre son lui lycéen, frêle, et le lui actuel. Ils continuent les efforts et il retrouve rapidement la Cordelia taquine du lycée.
▬ Avoue, on te manquait trop en fait. Tu ne peux déjà plus te passer de cette institution et des membres plus tordus les uns que les autres.
Son sourire s’élargit et il lève les yeux au ciel. Ah Cordelia. S’il n’était pas un employé ici, il l’aurait fait taire sur le champ comme il l’avait fait à l’époque. Ça l’étonnerait d’ailleurs beaucoup qu’elle l’ait oublié.
▬ Oh oui ! Vous me manquiez ! Après tout, je suis aussi tordu que vous tous ici~ Je peux d’ailleurs de poser la même question. Tu fais quoi ici ? Surveillante ? Prof ?
Il porte le dernier carton et s’arrête au milieu de son bureau les mains sur les hanches. Il observe le bazar avec un petit sourire. Ça ne devrait pas durer trop longtemps à tout installer. Il relève les yeux vers Cordelia, la jolie Cordelia. Discuter et se remémorer les souvenirs du lycée le tente beaucoup. Il la détaille enfin de la tête aux pieds. Elle a un peu changé. Mais ses beaux yeux bleus et ses belles boucles blondes sont toujours là.
▬ Merci de m’avoir aidé, Il regarde sa montre. J’ai encore une petite heure avant l’entretien avec Andrew. J’ai le temps de ranger un peu.
Il s’installe dans son siège à son bureau et s’amuse et le faire pivoter tout en l’observant, un petit air amusé sur le regard. Il a du temps et n’a pas encore vraiment pris ses fonctions.
▬ Tu n’as vraiment pas changé. Toujours aussi taquine et souriante~
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faîtes
Finalement mon retard est plutôt une bonne chose. Grâce à lui, je fais une belle rencontre. Le nouveau psychologue de l'institution et celui-ci n'est autre que Ian. Au moins je suis sûre de vite m'entendre avec lui. De très bien m'entendre même. Et je sais aussi que je peux me permettre pas mal de railleries avec lui. Il a du répondant et c'est ça qui me plaît le plus chez lui. Il y a bien sûr autre chose mais ça, c'est une autre histoire.
Il est de retour parmi les fous et apparemment c'est justement parce que c'est rempli de dingues qu'il est revenu. C'est vrai qu'être psy dans un cabinet en ville, ça serait sans doute vite lassant. Travailler ici par contre, c'est bien plus amusant. Il y a de l'animation tous les jours. Entre ceux qui doivent apprendre à contrôler leurs dons, ceux qui ont des ennuis avec la justice, ceux qui sont instables psychologiquement parlant et les relations diverses entre le personnel ou les étudiants – je me demande même si y en a pas des plus louches entre le personnel et les étudiants – il y a largement de quoi s'occuper. C'est l'une des raisons pour laquelle j'ai choisi ce lieu pour enseigner.
- Effectivement on n'a jamais assez de psy dans cette institution.
Et jamais assez de personnes pour se rincer l'oeil. Je continue de l'aider à déménager ses petites affaires dans son bureau, sans cesser de le taquiner. Je le faisais déjà à l'époque où nous étions au lycée, je le fais encore maintenant et je le ferai toujours. On ne me changera jamais. Pas pour ça en tout cas. Je suis suis heureuse de voir que lui non plus on ne pourra pas le changer pour ça.
- Prof. J'aurais pu enseigner ailleurs mais ça n'aurait pas été aussi drôle qu'ici. Je préfère être entourée de dingues en tout genre, j'me sens plus dans mon élément.
Difficile de ne pas l'être après avoir vécu une partie de sa vie ici. Ce lieu m'a permis de me sentir mieux. Je pose le dernier carton que je portais et fixe mon collègue en souriant.
- De rien.
Ranger un peu. Voilà une phrase qui me fait bien rire en le voyant faire joujou avec sa chaise de bureau.
- Tu vas avoir du mal à ranger si tu restes assis sur ta chaise. Allez lève ton adorable postérieur, j'vais t'aider pour le rangement.
Je commence à chercher les cartons qui semblent être les plus utiles à vider. Autant qu'il puisse s'installer un maximum avant son rendez-vous avec le directeur. Suite à sa remarque, je ne peux retenir un rire et je lui tire la langue.
- On ne me changera jamais sur ces deux points ! Mais toi non plus tu n'as pas vraiment changé. Toujours aussi taquin aussi. Et évidemment toujours aussi beau gosse.
Que ce soit pris comme de la drague ou non, c'est le cadet de mes soucis. J'admets qu'il y en a un peu quand même mais surtout, je ne fais qu'émettre mon avis. Il toujours aussi canon. Et ça me fait chier. Il y a trop de beaux mâles dans cette institution. C'est impossible de ne pas les mater, d'avoir quelques fantasmes tordus ou je ne sais quelles autres envies. Au moins ça motive à se lever chaque jour et à venir bosser.
- Ne t'étonne pas si tu mets encore des ovaires en folie.
Entre le charme naturel qu'il dégage déjà et sa belle gueule – et son cul. Soyons honnête – il va encore avoir un sacré succès auprès des sexes féminins.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faites ▬ Feat. Cordelia
La conversation continue tranquillement. Ils continuent de plaisanter, de se redécouvrir après quelques années. Elle est devenue prof, ce qui l’étonne au début. Professeur de quoi ? Il le saura un jour mais pour l’instant, il est plus amusé de savoir qu’ils sont là pour les mêmes raisons. C’est tellement amusant ici. Et ayant un petit lien spécial avec la plupart des anciens, il ne pouvait être qu’ici. Revoir des têtes bien connues avec lesquelles il s’est bien amusé. Cordelia est un très bon exemple. Il sait que sa vie professionnelle restera agréable. Car on dit souvent qu’il faut bien s’entendre avec ses collègues pour être efficace et vouloir venir travailler chaque jour, non ? Eh bien c’est déjà le cas. Enfin, sauf pour ceux qu’il ne connaît pas encore bien sûr. Mais cela ne devrait pas être trop compliqué.
Ils finissent de mettre tous les cartons dans son bureau et il s’installe dans sa chaise de bureau. Il l’observe avec un petit sourire joueur. Il n’a pas vraiment envie de ranger tout ça tout de suite… Cela se rangera rapidement et il a bien envie de se détendre un peu. Mais apparemment, il n’a pas le choix.
▬ Tu vas avoir du mal à ranger si tu restes assis sur ta chaise. Allez lève ton adorable postérieur, j'vais t'aider pour le rangement.
Il grommelle en souriant, la regardant s’affairer et ce rien que pour lui. Toujours aussi adorablement serviable~ Il en profite, il faut l’avouer. Elle est toujours aussi jolie et voir ça n’est pas déplaisant. Il ne bouge pas de sa chaise et pose sa tête dans ses bras, sur le bureau, ne la quittant pas des yeux. Il lui fait la remarque qu’elle n’a pas changée et elle rit pour ensuite lui tirer la langue. Les yeux d’Ian s’éclairent brièvement de rouge alors que son sourire s’élargit.
▬ On ne me changera jamais sur ces deux points ! Mais toi non plus tu n'as pas vraiment changé. Toujours aussi taquin aussi. Et évidemment toujours aussi beau gosse.
Il rigole doucement. C’est bon à savoir~ Non, bien sûr qu’il n’a pas changé. Pourquoi changerait-il ? Il est très bien comme il est. Il n’a aucun problème à se nourrir chaque soir et il doit avouer que si la jeune professeure est partante, il ne lui dirait pas non. Après quelques années, ils ont tous les deux évoluer et il serait curieux de savoir dans quel sens.
▬ Ne t'étonne pas si tu mets encore des ovaires en folie.
Il éclate de rire et se redresse pour finalement se mettre au rangement de son propre bureau. Il ne va pas la laisser tout faire quand même ! Il s’attaque aux cartons de coussins qu’il met dans ses jolies housses accueillantes pour ensuite les jeter sur le sofa destiné aux patients.
▬ Les ovaires en folies, tu dis ? Je ne suis officiellement pas là pour ça mais soit.
Il s’approche doucement d’elle, faisant mine de prendre un objet dans le carton près d’elle et il lui susurre à l’oreille, joueur et les yeux rougis par ses hormones d’incube.
▬ Serais-tu incluse dans ces ovaires en folie, Cordelia ?
Il rit et s’éloigne pour s’occuper d’un autre carton. Ses yeux sont toujours rouges, si elle le veut bien, alors il a trouvé sa cible de la soirée. Rien de mieux que de s’amuser un peu pour célébrer ces retrouvailles non ? Mais c’est elle qui décidera.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faîtes
J'ai toujours aimé narguer Ian durant ma scolarité à Sin. Je suis bien contente de le voir de retour dans cette institution et pour un moment. Encore un psychologue, encore un type qui peut avoir un harem s'il le désire. Et toujours un emmerdeur mais dans le bon sens du terme. Pendant que je l'aide à ranger ses cartons dans son bureau, je remarque que monsieur préfère glander sur son fauteuil plutôt que déballer ses affaires. En faisant cela, il me donne surtout une occasion supplémentaire de le taquiner encore un peu.
Je l'entends grommeler mais je sais que ce n'est pas par réelle déception. C'est plus pour la forme que pour autre chose. En plus il ne bouge pas de sa chaise, il est bien décidé à me laisser ranger toute seule. Je suis sûre que c'est juste pour pouvoir me mater pendant que je m'occupe de ses trucs. Peu importe. Qu'il se rince l'oeil ou non, je m'en fiche. C'est plutôt flatteur en fait. Sachant que je n'ai pas changé, je suis bien contente que ce soit en bien. Pareil pour lui d'ailleurs. Il est toujours le même gars taquin et horriblement séduisant.
Finalement il éclate de rire lorsque je lui parle de l'effet qu'il produit sûrement encore actuellement. Au moins il est toujours conscient de son charisme. Les journées vont devenir encore plus intéressantes. Ca va être marrant de voir le futur fangirl de ce bonhomme. Au moins il sera sûr d'avoir du boulot avec les demoiselles.
- Lorsque tu étudiais ici, tu n'étais non plus pas là pour mettre les ovaires en feu et pourtant c'est ce qu'il s'était passé.
Et pas qu'un peu. Je crois même qu'il s'était tapé toutes les étudiantes. Ou si ce n'est pas le cas, ce n'était pas loin de l'être. Je garde mon petit sourire sournois tout en l'observant lorsqu'il fait son petit numéro. Le coup de prendre un objet pour avoir l'excuse d'être bien proche de l'autre, c'est une technique bien connue. Puisqu'il veut jouer à ce jeu-là, très bien je suis partante. J'aime jouer. Je sais très bien le risque qu'il y a à répliquer mais ça, ce n'est qu'un détail. Ou un bonus selon les points de vue de chacun. Je m'approche de lui et profite de la proximité pour lui déposer un baiser taquin dans le cou avant de lui murmurer à l'oreille quelques mots sur un ton suave.
- Et si c'était le cas, que ferais-tu ?
Je me lève ensuite et vais m'asseoir gentiment sur son bureau, croisant les jambes. J'observe – ou plutôt je mate – ensuite le psychologue en souriant malicieusement.
- Tu me les calmerais ?
J'aime ce genre de jeu du chat et de la souris. Il me cherche, je le cherche et on sait très bien tous les deux où ça va nous mener si on continue sur cette voie. Ce serait un peu court au niveau du temps pour lui puisqu'il doit voir le directeur mais...merde, c'est lui qu'a commencé, il assume !
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faites ▬ Feat. Cordelia
Il ne va pas mentir, il adore ces petits moments flatteurs. Et en avoir dés sont arrivée ici et plutôt bon signe, non ? Des ovaires en folies dit-elle. Il n’y a pas que les ovaires qu’il rend toute chose. Elle omet toutes les autres personnes de la planète qui n’en possède pas~ Il rit à ses paroles lui répondant qu’il est là pour le travail et donc sous-entend qu’il ne sera pas aussi volage qu’au temps du lycée. Il a bien l’intention de rester professionnel. Et puis…les élèves ne l’intéressent pas, pour des raisons évidentes. Il est censé les protéger, non ? Alors agir en tant qu’incube avec eux serait contre productif.
▬ Lorsque tu étudiais ici, tu n'étais non plus pas là pour mettre les ovaires en feu et pourtant c'est ce qu'il s'était passé.
Oh si Cordy~ Il pouvait se le permettre à ce moment là. Il n’avait aucune responsabilité et découvrait sa race. Toutes ces raisons justifient son attitude passée. Mais elle oublie encore les non-possesseurs d’ovaires~
▬ Pas que les ovaires Cordelia, pas que les ovaires~
Il rit encore et s’approche d’elle. Ce n’est pas tout mais cette conversation flatteuse commence à le réveiller doucement. Et si Cordelia se souvient parfaitement des années lycée, alors elle devrait le savoir et en joue sûrement. Ce qui n’est pas pour déplaire notre cher incube. Il s’approche d’elle, venant murmurer sensuellement à son oreille avant de s’éloigner en riant doucement. Il aime ce genre de jeu de séduction et avec Cordelia c’est toujours très agréable. Ils se connaissent, n’ont visiblement pas changé alors c’est beaucoup plus simple de charmer l’autre quand ils ont déjà réussit dans le passé. Et quand elle s’approche de nouveau de lui, pour venir embrasser son cou. Son sourire s’élargit devant ce signe évident que les portes sont ouvertes.
▬ Et si c'était le cas, que ferais-tu ?
Ce ton suave laisse des frissons tout le long de sa colonne vertébrale. Que ferait-il si c’était le cas ? Mais c’est évident ! Elle s’éloigne de lui pour s’asseoir sur son nouveau bureau les jambes croisées, séduisante et charmeuse et le regard d’Ian scintille d’excitation. Elle est si désirable. Elle sourit et il y répond.
▬ Tu me les calmerais ?
Son sourire s’élargit. Il regarde l’heure. Mmh…Il y a largement assez pour la satisfaire. Il repose son regard rougeoyant sur elle et s’approche lentement. Quand il l’atteint, sa main glisse sur sa cuisse. Il est détendu, en terrain connu. Il sait exactement comment être. Son instinct d’incube le sait pour lui. Ses jambes croisées le gênant un peu pour se coller contre le bureau et contre elle par extension, il les décroise lentement avec son sourire éternellement charmeur, puis il plonge son regard dans le sien et l’approche de lui, une main toujours sur sa cuisse et l’autre sur le bas de son dos. Ses lèvres à seulement quelques centimètres ses siennes, il murmure.
▬ Je pourrais. Mais ça dépendrait de toi~ D’à quel point tu en as envie.
Elle sait de quoi il est capable après tout. Elle sait qu’il s’adapte et qu’il est le mieux placé pour la satisfaire. Alors si l’excitation et le désir bouillonnent en elle, il viendra l’apaiser avec beaucoup de plaisir. Il sourit et s’éloigne à nouveau d’elle, ses doigts frôlant sa cuisse pour aller s’installer dans le sofa au milieu des coussins.
▬ Si tes ovaires sont en feu, et que tu as besoin de moi pour te satisfaire, vient me chercher~
Il aime ces jeux du chat et de la souris et il sait que Cordelia ne se laissera pas faire. Ce jeu pourrait continuer jusqu’à son heure de rendez-vous, et ils devront sûrement se retrouver le soir-même pour guérir cette frustration qu’ils sont en train d’installer petit à petit. Ian aime se faire désirer, et il aime désirer la personne en face, il aime le challenge après tout. Et Cordelia le sait. Maintenant, c’est à elle de voir si elle aura la patience d’attendre le soir ou si elle le veut maintenant. Dans tous les cas, Ian sera satisfait.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faîtes
Voilà comment se termine la plupart de mes rencontres avec Ian. Depuis que nous nous sommes connus, nos croisades se passent pratiquement toujours de la même manière. Salutations plus ou moins normales puis les taquineries arrivent, suivies par des petits « jeux » qui dévient très souvent du but de base. Et aujourd'hui, ça recommence. Les deux premiers stades sont déjà passés. Actuellement on peut dire qu'on entame le troisième. On se cherche, sachant très bien que ça risque de dériver encore une fois.
Pendant notre petit jeu de séduction, Ian me rappelle qu'il ne titille pas que les femmes. C'est vrai. J'oubliais qu'il ne charme pas que les personnes de sexe féminin. En même temps, comment peut-on en vouloir à tous ces gens qui fantasment sur lui ? Il a un putain de charme au naturel et c'est encore pire lorsqu'il en use volontairement. Il commence à me murmurer quelques mots puis c'est à mon tour de venir le narguer. Suis-je inclue dans les ovaires en feu ? Oui et je l'admets de façon indirecte en lui demandant ce qu'il ferait si c'était le cas.
Je m'installe ensuite sur son bureau en continuant mon petit jeu de charme. C'est trop amusant de titiller le nouveau psychologue et surtout son côté incube. Je l'observe tandis qu'il revient vers moi. Ma peau se met à frissonner au contact de sa main. C'est plaisant. Il sait comment se comporter avec moi. Je n'oppose aucune résistance alors que celui-ci me change légèrement la position de mes jambes. J'étais bien avec les jambes croisées mais avoir un homme entre celles-ci, c'est encore mieux. Quelques mots sont encore murmurés. Taquins, charmeurs, un brin manipulateurs. Et puis il s'en va à nouveau plus loin, l'air de rien. Il joue avec mes désirs et le pire c'est que ça m'amuse.
- Tu joues à un jeu dangereux, Ian.
Un jeu qui est dangereux autant pour lui que pour moi. Malgré ce que je lui dis, aucun de nous ne cesse le jeu. Bien au contraire. Tout en sachant comment risque de tourner cette conversation, on pousse le vice encore plus loin. Je me relève et viens donc m'installer sur les jambes du psy. Assise à califourchon sur lui, je me penche doucement sur lui afin de lui susurrer suavement à l'oreille.
- Et toi tu sais que je peux être une vilaine joueuse.
Je me recule légèrement de lui tout en restant installée sur ses jambes. Je passe ensuite mes doigts sur sa joue, frôlant sa peau avec douceur et une pointe d'envie.
- Tu sais aussi que j'aime toujours jouer au chat et à la souris. Surtout quand ma proie ne se laisse pas facilement attraper.
Je ne peux pas nier que le désir d'aller plus loin avec lui est présent en moi. Cette envie augmente de minute en minute mais je sais aussi qu'il vaut mieux que je me retienne. Du moins pour le moment. Nous aurions certes le temps de passer aux choses sérieuses mais nous serions aussi pressés par le temps et ce serait moins drôle.
- D'ailleurs ma chère petite souris, je pense que je vais te laisser patienter encore un peu avant de te donner une récompense. Assouvir mes envies là, tout de suite, c'est tentant mais ce serait moins amusant que si je titille durant un moment et hante tes pensées.
Une torture agréable à regarder même si j'en subirai tout autant de mon côté. Doucement, je dépose mes lèvres sur les siennes et lui vole un bref baiser taquin.
- Alors monsieur Stevens, serais-tu tenté par ce jeu de tentation ? Promis tu ne le regretteras pas.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faites ▬ Feat. Cordelia
Si elle pense qu’il ne remarque pas toutes les réactions de son corps, elle se trompe. Ian est un professionnel à ce jeu. Il remarque tout ce qui peut lui être utile pour attraper sa proie et se rassasier. Alors tous les petits frissons qui parcourent son magnifique corps à son propre contact, il les voit, et de même pour ses regards et ses soupires. Il sait qu’elle le veut, au moins autant que lui la veut si ce n’est pas plus. Cette curiosité qu’il de savoir si la jolie Cordelia n’a pas changé, si ses techniques se sont améliorées depuis le temps. Il veut la redécouvrir et sait qu’il le fera avec énormément de plaisir. Il s’éloigne dans l’attente de voir si elle a l’intention de consommer maintenant ou plutôt de les faire languir tous deux pour que ce soir… ce soit explosif. Il la regarde avec un magnifique sourire charmeur s’appuyant à l’accoudoir, ses doigts caressant doucement et langoureusement ses lèvres alors qu’il ne la quitte pas des yeux.
▬ Tu joues à un jeu dangereux, Ian.
Ian se met doucement à rire à ses paroles. Oui, c’est un jeu dangereux, et principalement pour elle. Il ne risque absolument rien à coucher avec elle alors que de son côté à elle, en plus de lui donner du plaisir, elle lui donnera une part de son énergie vitale. Et elle en est tout à fait consciente normalement. Elle se lève, s’avance vers lui et il la regarde faire, regarde le mouvement de ses hanches qui ondulent quand elle s’approche, regarde ses fesses se tourner légèrement vers lui alors qu’elle s’assoit sur ses cuisses et il ne la touche pas. Il reste dans sa position et lève les yeux vers elle avec son éternel sourire séducteur, alors qu’elle s’installe à califourchon sur lui et susurre doucement à son oreille.
▬ Et toi tu sais que je peux être une vilaine joueuse.
Oui…très vilaine. Ses paroles descendent au plus au fond de lui, le réveillant de plus en plus. Il inspire profondément et la regarde se reculer en haussant un sourcil joueur. Ses doigts passent d’une caresse légère sur sa peau et Ian élargit son sourire sans la quitter des yeux. S’il n’était pas joueur, il l’attraperait pour la basculer sur le sofa mais il n’est pas de cette humeur et Cordelia l’est encore moins. Elle veut se faire désirer, et elle a tout à fait raison de le faire.
▬ Tu sais aussi que j'aime toujours jouer au chat et à la souris. Surtout quand ma proie ne se laisse pas facilement attraper.
Le jeu du chat et de la souris…Mmh…c’est à se demander qui est la souris dans leur duo. Sûrement aucun des deux. Enfin, Ian ne se considère absolument pas comme une proie et du point de vue de sa race, il est le prédateur. Mais il doit avouer qu’il aime faire penser que sa cible est celle qui tient les rênes, elle n’en devient que plus appétissante et beaucoup plus intéressante~
▬ D'ailleurs ma chère petite souris, je pense que je vais te laisser patienter encore un peu avant de te donner une récompense. Assouvir mes envies là, tout de suite, c'est tentant mais ce serait moins amusant que si je titille durant un moment et hante tes pensées.
Son sourire s’élargit et il rit doucement. Exactement ce qu’il pensait. Se faire désirer et jouer la prédatrice. Bon ce n’est pas surprenant mais c’est un jeu très amusant et il se fera un plaisir de hanter ses pensées à elle. D’attiser le désir en elle, pour qu’elle vienne le voir ce soir, impatiente et désirable. Prête à tout pour avoir ce qu’elle veut. Elle se penche doucement sur lui et Ian ferme les yeux au contact de ses lèvres douces et pulpeuses. Tant de belles promesses.~ Elle rompt le baiser et Ian la regarde en souriant toujours.
▬ Alors monsieur Stevens, serais-tu tenté par ce jeu de tentation ? Promis tu ne le regretteras pas.
Il fait mine de réfléchir alors que ses mains viennent doucement, lentement, se poser sur ses hanches et remonter petit à petit vers sa taille pour se glisser ensuite dans son dos. Il la regarde dans les yeux et rapproche ses lèvres des siennes mais il se stoppe à quelques centimètres des siennes, sentant son souffle sur sa peau. Il murmure.
▬ Je suis certain que je ne vais pas le regretter. Je suis impatient de te voir débarquer chez moi, à fleur de peau, pleine de désir pour moi.
Ses mains redescendent doucement dans son dos pour aller s’installer sur ses fesses. Son corps est si agréable au toucher. Oui, il est impatient. Impatient de la déshabiller et de la goûter. Peut être pas toute la nuit. Ce serait dommage de la tuer mais…assez pour qu’elle soit devenue folle et qu’elle n’ait plus que son nom en bouche, du moins…pour cette soirée.
▬ Je suis impatient de te t’embrasser fougueusement…de te déshabiller et admirer ce corps parfait que tu possèdes…d’embrasser chaque parcelle de peau que tu me laisseras toucher avec délice. Impatient de te rendre folle.
Il s’éloigne, éloigne ses lèvres des siennes et la regarde avec ce même sourire charmeur et taquin. Il rit doucement et la lâche pour lui dire à voix haute.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faîtes
Il y a certaines personnes qui deviennent plus matures en grandissant, qui changent un peu de caractère, de façon d'agir et j'en passe. Et puis il y en a d'autres qui deviennent certes plus matures, mais qui aiment toujours autant jouer avec le feu et les désirs des autres. Ian est dans cette situation et moi aussi. Puis lorsqu'on se retrouve face à une personne qui est comme nous, ça nous motive à pousser le bouchon encore plus loin. Le problème c'est que quand on commence ainsi, on ressent le besoin de continuer. C'est comme une drogue.
Ian joue à un jeu dangereux en attisant mon désir mais moi je joue à un jeu encore plus dangereux en poussant plus loin le vice. Je pensais à un danger pareil d'un côté comme de l'autre mais en fait c'est faux. Ca l'est plus du mien. Lui tout ce qu'il risque c'est de prendre du plaisir. Moi c'est prendre du plaisir mais aussi de m'affaiblir. Je n'ai pas oublié à quelle espèce il appartient. Je sais qu'il peut me tuer si on abuse trop. Etrangement ça ne m'effraie pas cette option. Je sais que même s'il doit se frustrer sexuellement parlant, il veille à ne pas mettre son ou sa partenaire en danger. D'un autre côté je le plains. Si l'on est célibataire ça va, on peut s'envoyer en l'air avec plusieurs personnes pour éviter la frustration. Cependant c'est la merde si l'on est en couple. À moins d'être un couple libertin, impossible d'aller passer sa frustration avec d'autres personnes. Je ne sais pas comment il fait pour supporter d'être un incube. Je ne tiendrais sans doute pas six mois, voire même moins.
Installée sur lui, je continue mon petit manège séducteur. Je n'ai pas autant d'expérience que lui dans ce domaine, je m'étais même calmée après le lycée. Du moins jusqu'à ce que je sois en couple et que celui-ci foire. Un besoin de séduire et jouer avec le désir des autres pour éviter que ce soit moi la marionnette. Indirectement je le suis un peu avec Ian mais ce n'est pas pareil. Et puis il faut l'avouer, ça rend l'acte encore plus intéressant après. Je lui fais d'ailleurs part de ma petite pensée qui me traverse l'esprit. Continuer de jouer pour hanter l'esprit et rendre le moment bien plus passionnel. Ca le fait rire. Il sait très bien qu'il hantera aussi mon esprit et ce n'est pas une chose que je nierais. Pourquoi le ferais-je ? J'assume totalement quand Ian hante mes pensées.
Après un bref baiser sur les lèvres, je demande son avis sur ce petit jeu auquel j'ai envie de jouer. Il vaut mieux qu'il soit tenté, j'aurais beaucoup trop de remords si je lui faisais patienter sans qu'il soit d'accord. Mon corps frémit alors que des mains baladeuses se trouvent sur lui. Un petit sourire narquois apparaît lorsqu'il me fait par de son espoir et de son impatience à me voir venir presque le supplier pour qu'on passe à l'acte. Tant d'espoir... C'est mignon. Même en ayant une horrible envie, je n'irai pas supplier qui que ce soit. J'ai tout de même un minimum de fierté. En plus il en rajoute une couche, me donnant un peu de mal à rester sérieuse. Je n'ai pas envie de me moquer, loin de là. Seulement une grosse envie de lui répondre, de le narguer, de pousser aussi le vice, de.... Bref de faire plein de trucs.
- volontiers. Et à quelle heure se voit-on ?
Ce serait bien qu'on n'oublie pas ce détail. Après les cours, c'est sûr mais il suffit que l'un de nous ait prévu de voir quelqu'un juste avant ou même de prendre une simple douche. Je passe mes doigts sur ses lèvres en gardant mon sourire narquois. Puis je décide de passer à un niveau un peu plus élevé dans cette douce torture.
- Par contre je ne suis pas d'accord sur un truc. La personne qui sera le plus à fleur de peau, ce sera toi.
J'ai bien l'intention de réveiller encore plus l'incube qui est en lui. C'est en bonne voie puisque ses pupilles ont déjà changé de couleur. Je jette un bref regard sur l'heure afin d'être sûre de pouvoir mettre mon idée à exécution. C'est bon. J'ai encore un peu de temps avant qu'il n'ait son rendez-vous. Mon idée ne prendra pas si longtemps. Je l'observe alors avec un petit sourire sournois avant de lui parler suavement.
- La journée va te paraître longue, cher collègue. Très longue.
Quoiqu'à moi aussi. Petit à petit, je décroche les boutons de la chemise du psychologue. Je dépose ensuite plusieurs baisers sur sa peau. Doux, sensuels. D'abord sur une épaule. Puis sur le torse, y faisant parfois glisser ma langue juste pour le taquiner. Je me redresse un peu et pousse gentiment le psychologue pour qu'il s'allonge sur le divan. Je reprends ensuite mes actions sur lui mais cette fois en descendant mes lèvres encore plus bas. Sur les côtes, puis le ventre et enfin le bas du ventre, frôlant le pantalon. Irai-je plus bas ? Oui mais pas maintenant. Je ne m'arrêtais pas sinon et je mettrais Ian en retard pour son rendez-vous. Puis le but est de le charmer et de l'attiser, pas de lui accorder son petit plaisir avant le moment voulu.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faites ▬ Feat. Cordelia
La drague. La séduction. C’est un art. Un art dans lequel il faut jauger, donner à petite quantité, s’adapter à la cible pour avoir un résultat. Ce n’est pas facile et beaucoup finissent par abuser. Que tu dragues un homme ou une femme, il y a des limites à ne pas franchir. Et c’est deviner ces limites qui en fait son art, car tout le monde n’a pas cette capacité. Ian, lui, l’a. Et c’est pour cette raison qu’il réussit à chaque fois. Il s’adapte à la personne face à lui, lui dit ce qu’elle veut entendre, lui promet le meilleur, et elles se retrouvent incapable de dire non. Mais si la personne n’est pas intéressée, il n’insiste pas. Ça ne sert à rien d’insister après tout. Il y en aura toujours d’autres pour le satisfaire. Et là, maintenant, sa cible a l’air tout à fait ouverte à l’idée de s’amuser après quelques années de séparation. Parfait.
Il voit son sourire se dessiner plus largement alors qu’il continue de lui signifier qu’elle va craquer la première et il le lui rend. Il sait que ce genre de compétition est ce qui la stimule le plus. Certes, il est fier, il aime gagner. Mais ce qu’elle ne comprend pas, c’est que dans tous les cas, il gagnera. Il lui fait croire que le jeu est « le premier qui va craquer et supplier » mais dans sa tête, il s’agit de tout autre chose. Tant qu’elle vient chez lui et qu’ils finissent au lit, il gagne. Mais ça…il ne lui dira pas bien sûr~ Il connait sa fierté et il sait qu’elle serait capable de les frustrer tous les deux, juste pour le jeu. Et ça, c’est hors de question. C’est injuste ? De la triche ? Sûrement~ Mais il n’est pas un démon pour rien~. Alors si pour gagner, c’est lui qui doit supplier…il le fera…pour le plus grand plaisir de la belle gourmande.
Elle accepte donc d’avoir son adresse et demande l’heure. Mmh. C’est vrai, il n’y a pas pensé. Il finit sur les coups de 19h10. Il sera sûrement chez lui vers 20h…Après une douche, préparer des petits en cas… Il sourit largement, son visage toujours à quelques centimètres du sien et il propose 21h alors qu’elle glisse son doigt sur ses lèvres et l’incube la fixe de son regard qui dévie doucement vers le rouge.
▬ Par contre je ne suis pas d'accord sur un truc. La personne qui sera le plus à fleur de peau, ce sera toi.
Il se met à sourire largement. Qu’est ce qu’il disait concernant sa fierté ? Il est à peu près sûr qu’elle le sera plus que lui. Il a des armes. Elle n’a pas posé de limites alors il pourrait attaquer son esprit de temps en temps pour lui rappeler gentiment le programme de la soirée. Lui donner des petits flashs de ce qui l’attend, des petits flashs qu’elle ressentirait au plus profond d’elle-même. Ooh…oui~ C’est tentant~. Il ne dit rien, il se contente de sourire alors qu’elle regarde l’heure. Tu as un peu de temps chérie~ Profites-en~
▬ La journée va te paraître longue, cher collègue. Très longue.
▬ Je ne te le fais pas dire~
Elle déboutonne sa chemise doucement et le psy se détend doucement. S’il peut avoir un petit bonus, il ne va pas dire non. Elle dépose ses lèvres sur sa peau et il frissonne. Elle est si chaude… Il ferme doucement les yeux et soupire quand il sent sa langue téméraire le taquiner. Il sait très bien à quoi elle joue. Il pourrait résister sans soucis, mais il sait que ça ne la motiverait pas si elle savait qu’elle n’a aucun espoir. Alors il se laisse aller à son jeu. Il frissonne, inspire profondément, sourit plus largement quand elle le pousse pour l’allonger. Oh~ Très bien. Il l’observe faire, l’observe descendre doucement, de plus en plus, atteindre la limite de son pantalon. Le psychologue se tend en pensant à ce qui les attendent le soir même. Il sourit largement et se met doucement à rire.
▬ Oh Cordelia~ cette soirée va être aussi longue que la journée~ J’espère que tu es prête.
Il lui lance un regard joueur et se redresse pour attraper doucement son visage, un doigt sous son menton, et poser ses lèvres sur les siennes. Il s’éloigne doucement d’elle pour la regarder de ses yeux carmins d’incube.
▬ La journée…va t’être très longue…crois moi.
Il n’a pas l’intention de faire tomber la tension une seule seconde de son côté. Si elle pense que c’est de la triche, elle se trompe, il ne fera qu’utiliser ses capacités~ il va lui rappeler, encore et encore, ce qu’elle va vivre ce soir. Elle ne pourra plus attendre et elle sera déjà prête en arrivant. Parce que oui…même si ce n’est pas son jeu, pas son but, Ian reste très fier. Et il gagnera.
La seule façon de faire du bon boulot, c'est d'aimer ce que vous faîtes
Le jeu continue encore et encore et encore entre nous. Au final, seul le temps est un frein à nos envies. Si Ian n'avait pas eu son rendez-vous prévu, on aurait sûrement poussé le vice bien plus loin. On ne se contenterait pas de seulement quelques baisers, caresses et regards aguicheurs. On passerait à un niveau plus élevé quitte à avoir notre petit plaisir tout de suite. Je ne m'en plains pas cependant. À défaut de pouvoir nous amuser dans le bureau, on s'est trouvé un nouveau jeu de séduction. Un truc qui va nous torturer tous les deux. Moi sans doute plus que lui. Je n'ai pas oublié son don et n'ayant imposé aucune restriction, dieu sait ce dont il sera capable pour me rendre folle. Avec un peu de chance, il ne l'utilisera pas et se contentera d'imaginer lui-même les choses, de s'exciter tout seul durant la journée et ce soir il sera à fleur de peau. Enfin... je n'y compte pas trop non plus. C'est un démon après tout. Et honnêtement, même s'il le fait je m'en fiche. Ma fierté me permettra de résister.
D'un commun accord, le rendez-vous entre nous a été décidé que ça se passerait chez lui. Et vers 21h. Parfait. Ca me laissera le temps de finir les cours tranquillement, de passer chez moi pour prendre une douche et me changer ainsi que pour déposer les affaires inutiles. J'hoche donc la tête d'un signe positif suite à sa proposition, signe que l'heure me convient très bien. Tout en se faisant, je profite de titiller encore son côté démoniaque et je suis bien contente de voir son regard prendre une couleur sanguine. J'aime voir ce rouge sur lui. Je sais ce qu'il veut dire. Je suis en train d'obtenir ce que je veux.
Ma réplique semble l'amuser. Normal. Je laisse ma fierté parler en annonçant que ce sera lui le plus chaud. Je sais très bien qui le sera vraiment entre nous deux mais j'aime trop pousser le jeu plus loin. Et parce que ça me ferait aussi chier de l'admettre. Je le nargue avec une dernière parole avant de passer plus à l'action sur son corps. Ca le fait réagir et ça, c'est plaisant à voir. Ca l'est encore plus en songeant qu'il doit tenir toute la journée avec des pensées obscènes qui hanteront son esprit. Il risque d'avoir du mal à se contrôler.
- Je suis plus que prête. J'espère bien que cette soirée sera longue et...chaude.
Je réponds à son baiser pour qu'il dure plus longtemps que deux micro secondes. Même pour un simple baiser, j'aime quand celui-ci s'éternise un petit peu. Ca prolonge le plaisir.
- Elle te sera aussi longue, cher psychologue.
Et si j'ai l'occasion de le croiser dans les couloirs, près de son bureau, à la cantine ou n'importe où ailleurs, je compte bien faire remonter le désir. Par de simples paroles, des gestes, des regards aguicheurs, tout ce qui me sera utile pour atteindre mon but. Je jette un dernier regard à l'heure et affiche finalement une moue boudeuse. Zut. Le temps passe si vite.
- Dommage je ne peux pas faire durer le plaisir. T'as ton rendez-vous et moi j'vais avoir des cours à donner.
Mieux que que de patienter à la salle des profs. Ian m'a permis de bien m'occuper et de commencer ma journée de meilleure humeur. Je ne me suis pas levée du pied gauche mais il rend tout de même ce jour plus sympathique. Je m'occupe de refermer petit à petit sa chemise avec un sourire charmeur. Une fois cela fait, je lui dépose un baiser sur le cou puis me lève.
- J'te retrouve donc ce soir à 21h. J'te souhaite déjà bien du courage pour tenir jusque-là. Pense bien à moi et à ce corps que tu vas retrouver ce soir.
Et surtout à ce qu'il compte en faire. Moi-même j'en frémis d'avance rien que d'imaginer toutes nos possibilités. Trop d'images salaces qui vont me hanter mais contrairement à lui, il me sera plus facile de cacher mes envies. Je n'ai rien qui risque de se redresser dans mon pantalon et s'il doit y avoir un truc dans ma culotte, la vieille technique du PQ pour la protéger est toujours efficace. Après un clin d'oeil taquin, je quitte finalement la pièce pour le laisser se préparer pour son rendez-vous avec Andrew. Il manquerait plus qu'il soit en retard par ma faute...