Sexe : Age : 204 ans Race : Sayoshant Pouvoir : CornerEye Métier : Criminel
「 Diable en clé de Sol 」
La nuit règne sur la City. La couverture noir recouvre le monde mortel de sa substance encrée alors que les lumières découpent cet obscur tissu nocturne. Les lueurs colorés dancent sur un arrière plan uniforme où des silhouettes errent à la recherche de quelquechose. Que cherche donc cette forme orangée? Ou cette couleur rosée? Est-ce que c'est un bien materiel? Est-ce que c'est une sensation se tatouant sur sa peau et sa mémoire alors qu'elle dance entre les bras de la nuit? Certains agneaux parfois ignorent que le noir appartient aux loups, marchant de part leurs petits pas blancs sous les regards rouges sanglants des prédateurs. Garre à eux, car la nuit et longue et ces monstres cherchent à manger à leur faim. Le vice coule comme le vin dans la capitale d'un Empire en ruines. Passer la porte rouge en portant ce drap blanc c'est un plongeon sans retour dans une mer sensuelle et pourpre comme les sens qui se perdent dans les bras de Dionysos. Ceux qui savent où chercher peuvent trouver tous leurs désirs moyennant un prix avec le diable.
Le Red Club est bien le lieu pour un tel démon assoifé d'âmes innocentes perdant leur petite rose délicate dans un enfer des plus divins où coule le nectar olympien. Ici-bas, la chair se mèle dans une dépravitée saugrenue et les Sybarites consomment les leurs, friandisses libidineuses. La tête est un patriache litigieux avec un crâne déplumé et une corpulence robuste. C'est un antédiluvien connu de la Ruine en personne, un galant compère avec qui il a monté bien des manigances et spéculations sous le nez d'une société aussi hypocrite qu'elle est désireuse de lasciveté et d'immortalitée. Caché parmis les gémissements d'une activitée animale, Mort se tient debout devant deux cerbères peu cordiaux. L'homme alterna vers quel sombre sentinelle il tournait son regard rude et cinglant.
Dites à vôtre boss qu'un pantalon s'enfile en 15 secondes dans le monde ordinaire.
Les prétoriens d'un Empereur dont la sphère ne dépasse guère ce paradis pervers où se réfugient les Liliths de l'ère moderne se tiennent immobiles sans trancher face à ce qui est l'entitée la plus forte à qui ils ont eu affaire. Le spectre tappe régulièrement du pied sur le sol au rythme d'une vieille chanson de jazz résonnant dans cet esprit solide et pourtant errodé par le passé.
Enfin, une voix rocailleuse urge les deux chiens de s'écarter. Son propriétaire, une masse aussi laide qu'il est authoritaire, arrive tout en enfilant rapidement une ceinture en cuir marquée par des usures particulières témoignant d'une utilisation peu conventionelle.
Mooooorrrt! Cela faisait bien des années mon bon ami!
Peut-être trop longtemps. Intéressante compagnie que tu tiens ici.
Ahhhhh... La Red Club! Je l'ai faite de toute pièce avec les restes de quand on avait fait ce casse. Les filles ici sont aussi douces que l'aurore canadienne, je te le certifie!
Addison jette un regard rapide et glacial sur les rideaux roses semi-tranparents qui séparent les lits de la salle Des Milles désirs. La vision de telles choses l'ennuyait, lui qui avait déjà eu le temps de vivre les plus grands plaisirs du monde et les revendre pour un profit. Les noms de ces demoisselles se ressemblaient tous, des pseudonymes sans fond qui cachent la misère et le sang. Combien d'entre-elles ont été obligés par les circonstances à finir ici? Certaines par les dettes, d'autres ont été vendus en tant qu'esclaves dont l'esprit fut brisé au delà de tout espoir.
Hm. Je n'en doute pas.
Cette opération est sans goût et construit sur la cruautée et la violence, mais Mort ne peut nier que ça rapporte.
Un homme comme toi doit être un bon gastronome. Je t'en prie, si tu souhaite déguster une de ces beautés, tu n'a qu'à demander.
Ton offre est généreuse, mon ami. Mais je ne suis pas ici pour être de la clientelle comme tes autres âmes ensorcellés. Ces établissements sont comme des pièges, une ile des lotus dont on ne fuit jamais.
Une fois qu'ils ont savouré l'Ambroise, les pitoyables martyrs sont emportés par les serres de ces sirènes. Ils coulent des jours heureux sans s'appercevoir qu'ils se noient dans la pauvretée et les dettes. La sordide réalitée est sacrifiée pour une illusion plus douce. C'est un tourbillon infernal où les gens comme lui aspirent leur vie comme des vampires, consomant ce bétail comme les majestés qu'ils sont. Addison boit donc son verre de vin, le vidant avant de le laisser sur une table en chemin vers le bureau de son ancien collègue.
Les portes marbrés et recouverts d'ornements dorés d'un excès mordant s'ouvrent sur une salle ronde dont les grandes baies vitrés donnent sur toute Londres dans son état le plus majestique. Un bureau en chêne se tient centré avec un throne en cuir tout juste entretennu par des femmes de ménage aux habits révélateur. Le patriarch de l'établissement s'installe et invite son hôte à discuter. Les gargouilles de tout à l'heure scellent alors les issues.
Et bien, "Mort", qu'est ce que cet humble entrepreneur peut t'offrir. Je suppose que c'est au sujet de ma dette...
Dans une arrogance presque irritante pour le gangster marionnetiste, son interloccuteur chauve se cure les oncles avec dédain.
Hmm. Oui, je suis là pour collecter mon dû, il s'agit de Sache que je te rendrait rien du tout. Es....Escuse moi? Addison en croyait presque pas ses oreilles. Est-ce que on venait de lui renier son tribut?
Un lourd silence plana sur le foyer de cet insolant vermisseau. Aucun son, aucun regard ne se laissa échapper à ses chaines en acier.
Et puis Mort poussa un petit gloussement. Ce gloussement se transforma en ricanement puis en éclat d'hilaritée bordant sur la psychose. Son adversaire haussa un sourcil, est-ce que Mort serait devenu fou? Les deux gorilles commençaient alors à se rapprocher de lui pour le saisir que l'homme cessa et frappa la table de ses deux mains, son visage pointant vers le sol, ses cheveux pendant comme les poils d'une bête.
Vous.....
Vous pensez être en mesure de me refuser.... Monsieur Wiseguy?
Addison leva sa tête un instant pour fixer le mescréant qui croyait ainsi échapper à la Mort en personne. Ses yeux d'un noir perçant lui glaçaient le sang avant que toutes les lumières s'éteignent d'un seul coup. Malgrès tous leur efforts, les sentinelles n'arrivent pas à rétablir le moindre éclat de feu dans la salle. La température baisse, ils sentent leur peau réagir avec frayeur. Leurs articulations deviennent raides alors que la peau de leurs lèvres se retrouve recouverte d'une couche de gel.
Soudain, la lueur d'un briquet illumine le visage d'Addison qui se préparait une cigarette dans un calme parfait, un sourire malicieux au visage. Il glousse un peu, la bouche fermée, concentré sur ses petites actions précises et habiles. Il souffle un nuage de fumée tout en gardant le briquet allumé sur le misérable gangster devant lui.
Je crois pas que vous avez compris, Wiseguy. C'est ironique d'ailleurs, avec votre nom on pourrait croire à tort que vous seriez plus prudent.
S...s....Saissisez le! Vous attendez quoi?!
George... Washington... Sortez les poubelles s'il-vous-plait, j'aimerai ne pas être dérangé pendant que je discute avec cet imbécile.
Invisibles dans le noir, deux êtres sans forme distincte abbatent les cerbères à coups de pistolets, laissant deux flashs animer l'imagination d'un insecte impressionable.
d... des monstres..... vous... vous êtres ... vous êtres un démon!
Ha ha ha, vous m'amusez vous savez. J'allais vous faire une offre juste et équitable. Ah, si seulement vous aviez moins d'hubris vous n'aurez pas fini dans la boue. Alors, parlons affaires. Mon organisation va prendre le contrôle de votre établissement dans son intégritée. Tous les biens, les filles, la clientelle et les revenus.
Wiseguy tremble dans son fauteuil, n'ayant plus aucun endroit où fuir, plus aucune personne pour le protéger et bientôt plus le moindre bien.
M..m...mmm...mais qu'est ce que je vais devenir?
Oh vous?
Vous pouvez rester, bien entendu! Après tout, il faut bien garder un visage innoffensif et vulnérable dans nos établissements. Vous aurez droit à excellent travail en tant que... sous-directeur.
Merci! Merci merci! Mille Mercis! Je ne vais plus jamais douter de votre pouvoir ou vous décevoir!
Bien... Après tout, la nuit appartient aux loups mais le vice appartient au Serpents.
Dans l'obscuritée derrière Mort, plusieurs ardeurs rouges en forme d'oeils se révèlent avec des sourires à faire retourner les tombes.
Chez les criminels et les êtres qui errent dans la nuit, il ne faut jamais oublier qui se tient en haut de la chaine. Fuyez ceux au regard trop court qui n'apporteront que la ruine et le désastre autours d'eux. Abandonnez vos préceptes d'êtres du Jour car ici dans le domaines nocturne les désirs sont maitres et le Serpent tient une couronne de roi.
Dernière édition par Addison Wilkins le Sam 21 Sep - 11:24, édité 1 fois
Sexe : Age : 204 ans Race : Sayoshant Pouvoir : CornerEye Métier : Criminel
「 Diable en clé de Sol」
Une trainée vaporeuse suit la marche de Mort à travers le "Red Club" qui lui appartient à présent. Il porte avec lui le chagrin que son vieil ami n'a pas été plus avisé. Il se souvient de cet enfant trainant dans les rues de York sans le moindre sou ou le moindre espoir. C'est lui qui l'a sorti de ce trou à rats, il devrait être un peu plus reconnaissant, non?
C'est impressionant comme les gens changent et pourtant pas tant que ça. Il se surestimait toujours un peu trop.
Je peux le torturer un peu si vous le désirez, Patron.
L'ombre qui suit le fantôme de Londres est un homme brun aux yeux gris et une cicatrice sur la lèvre inferieure. Son regard est perçant et ses mains sont puissantes comme des rocs. C'est un immigrant Polonais qui fut exilé par son ancienne famille du crime et trouva refuge chez Addison. Addison laisse transparaitre un sourire alors qu'il souffle un nuage de fumée.
Non, je souhaite que notre clientelle ne panique pas trop face à un changement trop brutal de direction. Je vais quand même avouer que son club est une idée ingénieuse.
En effet, le Red Club pose comme étant une activitée légale aux yeux du reste du monde: une boite de nuit assez chic combiné avec un hotel d'amour, les choses plus illicites étant enfoncés dans les étages plus élevés et plus chers. L'immeuble est construit en 6 étages distincts. Le rez de chaussée est doté d'une boite de nuit classique et un bar ouvert au public. Le premier étage et le second sont dédiés à des chambres privés pour des clients "occupés".
Le vrai buisness commence au troisième étage, une salle de dance masquée où les dépravités commencent déjà entre les drogues et les boissons plus dangereuses. Au dessus sont les chambres privées plus "complets" et enfin throne le hall "Aux milles plaisirs" où Mort se trouvait actuellement. Ici, ils profitaient de tout le petit peuple londonien mais ce qui rapportait c'était la riche société qui chutaient dans ce petit enfer fait sur-mesure. Quelquechose d'aussi lucratif... Il ne pouvait pas résister à l'envie de mordre à pleines dents.
Allons, j'ai bien envie de rentrer. Je laisserai "Calypso" s'occuper des lieux. Je suis sûr qu'elle va faire un excellent travail comme toujours.
"Calypso", le nom de code d'Alicia Sanguine: une ancienne strippeuse de Las Vegas qui fut mélée à une affaire de traffic d'êtres humains avant que lui et "Opéra" la sorte de là. Elle s'y connait particulièrement en terme de désirs et Addison ne doute pas de ses capacités à gérer un club comme celui-ci.
"Calypso"? Brrrr, j'ai jamais vraiment apprécié cette femme. Elle te fait peur "Bear"? Elle a une façon de gratter sous le menton que je trouve particulièrement disconcertante. Tu douterais de sa capacitée à prendre cet endroit en charge? Le Red Club? Ah, non, elle sera comme un poisson dans l'eau ici. Et elle sera le plus loin possible de moi. Addison rit un peu à ces mots alors qu'ils arrivent à l'assenceur. L'interieur est recouvert de velours rouge et de fausses dorures. Un jazz un peu lent joue alors qu'ils descendent au 3ème étage. Mort jette sa cigarette dans la petite poubelle dédiée. Alors "Bear", l'Angleterre te plait? Et bien... Si je puis être honnête la Pologne me manque pas mal. C'est normal. Au final on a toujours un chez-soi, un lieu où son coeur demeure. C'est parfois un pays, parfois une maison, parfois même une personne. Si je ne suis pas indiscrêt, où est votre maison alors Patron? Addison parut alors un peu triste, comme si une sombre nostalgie pleine de remords le saissit tel des chaines toujours présentes sur ce fier leader. Elles sont mortes. Mes condoléances, Patron. Ne pleure pas pour les imbéciles, "Bear", tu passerai ta journée à te lamenter.
Les portes s'ouvent avec le son distinct d'une petite cloche sur une salle de dance qui semble sortie des années 1960. Des masques de toutes les formes et couleurs couvrent les visages de pêcheurs à la recherche de leurs petits caprices. Plusieurs chandeliers en crystal tournent lentement sur le plafond en dôme du palais des tentations mortelles. Avec des pas au ralenti, Addison pénetre l'enceinte de son nouveau royaume tel un obscur prince tirant les ficelles des âmes.
On dirait que bien des choses ne changent jamais. C'était en 63 que j'avais trouvé ce petit Oliver Wiseguy, un enfant de bien 20 ans qui traînait dans les rues de York à la recherche d'une histoire. Je l'ai ammené à New York où il a découvert Broadway. Je vois que c'était son âge d'or à jamais.
Les gens ont tous cette "Epoque" qu'ils estiment comme l'apogée de leur vie. Là où tout semblait plein d'espoir et que tout restait à accomplir. La passion qui guidait le petit Wiseguy à recréer cette ambiance se reflétait dans chaque sculpture et dans chaque piece d'art accorché sur les murs. Quand la fin approche, on finit bien par s'ancrer dans un passé idéalisé.
Il a fait un beau travail ici. Je pense que ça plaira pas mal à certains autres contacts que j'ai. Patron? Regardez.
Au centre d'une salle pleine de prédateurs se tient une unique fille sans masque. Ses cheveux chatains clairs et longs dancent alors qu'elle cherche quelquechose du regard. Son doux visage ressort de part son innocence et une graine d'appétit sous la forme du rouge à lèvres reflétant les tendres lueurs des chandeliers. Elle porte une robe lactée ayant mille embrodures sur les bords. Ses chausses sont d'un aspect pur et sans superficiel. Un bien naïf agneau venu se jetter dans une tanière par curiosité d'une chose qu'elle ne comprenait à peine. Des regards assoifés se tournent vers elle alors qu'elle ne réalise l'erreur qu'elle a commise. Addison passe son chapeau à "Bear" et marche avec un rythme régulier vers cette perdue.
Il tend une main chaleureuse et invite cette dernière à une simple dance alors que le Saxophone se met à jouer en fond avec un piano accompagnant les pas. Que fait donc un petit agneau ici? Vous ne réalisez donc pas où vous êtes, petite fille? Je... Je ne suis pas une petite fille! Hmm? Ne me mentez pas, je sais ce que c'est. Je reconnais ce regard, le soin apporté à ce maigre maquillage ou cette allure d'égarée dans un monde qui n'est pas le sien. Vous êtes? Je suis le nouveau patron de cet établissement. Et le patron n'a t'il pas un joli petit nom? Addison sourit alors que le duo fait un tour sur un rythme lent. C'est une bien dangereuse question, petite. Ne voyez vous pas donc tous ces masques ici? Vous n'en portez pas un. Cela veut dire que je suis bien plus menaçant. Vous ne m'en avez pas l'air. Les monstres sont toujours les derniers à montrer les crocs.
Les prédateurs venus pour acceuilir l'enfant innocente s'éloignent quand ils remarquent le visage de son compagnon. Même les loups ne veulent pas s'approcher de bien plus gros qu'eux.
Je vois que vous êtes venu comme ces autres hommes. Est-ce pour me protéger.... ou pour m'emporter vous-mêmes? Ils allaient vous dévorer toute crue. Et si je voulais être dévorée? Alors partez, vivez une vie ordinaire et ne revenez pas ici. Pourquoi? Car une fois cette porte traversée, il n'y a plus de retour dans le monde du Jour. Ceux qui embrassent la nuit l'embrassent à jamais. Ce n'est pas la place pour une petite fille aussi vulnérable. Mort passe ses doigts dans les cheveux de la petite avec délicatesse et un aura protecteur. Comment vous appellez-vous? Marie James Coleman. Et bien, Marie James Coleman, "Bear" ici présent va vous raccompagner à la sortie et vous remboursera vôtre entrée. Et si je ne veux pas sortir... Marie saisit la main de Mort et la descend jusqu'à son posterieur. Elle l'entoure de ses deux bras comme dans un slow et le regarde dans les yeux. ... mais passer un moment innoubliable? Mort soupire. Cette enfant le fatigue. Alors....
Les paroles d'Addison sont interompues par un groupe de malfrats entrés avec des armes dans le bal. Une bande de 12 hommes portant le signe du gang des "Harrison Sons" qui vivent sur Winchester et descendent parfois sur la City.
Personne bouge, personne crève! Ouai ouais ouais ouais ouais ouais ouaisssssss On est v'nus pour le patron! Si celui là a des couilles bien sûr.
Alors que tout le monde cessa sur le moment de dancer pour aller se cacher derrière n'importe quoi, Mort prit le temps de baiser la main de sa partenaire avant de se tourner vers les bandits entrés dans son établissement.
T'est qui toi, le gothique? Pff, on dirait des habits de grand père! T'a le bâton dans le cul Grand-père?
Vous désirez? Je suis le patron de cet établissement, en quoi puis-je vous servir. "Bear" s'approche passer le couvre-chef d'Addison à ce dernier alors qu'il fait face calmement à la bande des Harrison Sons. "Bear", c'est qui ces types là déjà? C'est ceux à qui on a tué le fils de leur chef hier. Ah oui, je me souviens. Il avait touché à ma marchandise.
Tu vas crever, Papy! Les douze hors-la-loi tirent avec leurs armes sur Addison. Des cris de peur résonnent parmis les clients de la "Red Club" alors que Mort se tient immobile.
Une fois qu'ils ont vidés leurs chargeurs, les bandits restent en horreur alors que le spectre crashe une balle hors de sa bouche comme si c'était rien. Addison s'essuie avec un mouchoir le peu de sang qui coule de ses lèvres. Pas mal pour des débutants. Mort retire son gant de cuir, révélant une main noire, telle une ombre. Putain, il est pas mort?! Tirez bande de cons! Tirez! Les gangsters reprènent de plus belle mais leur cible disparait dans un bruit de vent avant de resurgir devant un des bandits, le tenant à la gorge et le soulevant d'une main.
Il... Quoi? C'est quoi ce type? Je suis pas payé pour ça moi! Mais tirez bande de cons!
Mort serre la gorge de sa victime. Ce dernier se gèle, sentant sa vie s'échapper de lui. Il regarde les yeux de son assasin. L....la mort..... Mort disparait à nouveau à temps pour éviter les balles qui déferlent sur la salle. Des coups de vents rapides frappent les bandits alors que leur chef est transperçé d'une épée en glace et tombe à terre. Merde...Merde...MERDE! Les dix hommes restants s'écartent et se dispercent dans la salle, tirant pour essayer de dégommer ce monstre. Merde, il court vite ce salop! En effet Mort ne se téléporte pas, il utilise simplement un de ses pouvoirs raciaux qui lui permet de maitriser le vent et de se déplacer très rapidement avec. "Bear" de son côté attrape un des bandits par derrière et lui tranche le cou avec un couteau de chasse Polonais gravé avec l'insigne de l'armée exilée pendant la seconde guerre mondiale. Oublie pas que je suis ici, Skurwielu. Dans le chaos, Mort se déplace en zigzag pour se diriger sur un bandit qui se tient au millieu de la salle sans couverture. Ce dernier tire avec son fusil d'assault, son visage trempé par les sueurs froides. Je VEUX PAS MOURIR! AAAAAAA!!! Dans un coup unique et rapide, Mort tranche l'individu horizontalement avec une telle force que le choc laisse une égratinure sur le mur 10m derrière. Il essuye ensuite sa main recouverte de morceaux de chair et de sang avec son mouchoir. Les deux moitiées tombe au sol avec un son comparable à celui de sacs de steaks. Les boyaux se vident sur le sol, laissant une odeur de putréfaction émaner.
Marie reste figée, incertaine comment réagir. Elle est tout aussi terrifiée qu'elle est fascinée par cet homme capable de tordre le barril d'une arme avec la simple force d'une main et pouvant décapiter une homme avec un coup de pied. "Bear" la voit au millieu du conflit et se jette sur elle pour la mettre ventre au sol. AU SOL! AH! "Bear" la sauve juste à temps alors qu'une rocket passe au dessus d'eux et explose près de l'entrée, abimant sévèrement le sol et les murs. Mort ne fait que réajuster sa cravate avant de s'occuper du petit dernier. Le soldat au lance-rockets la jette au sol et se met à courir espérant fuir à temps. Il veut survivre. Qu'est ce que c'était que ce type... Cette chose?! Il commence à se sentir de plus en plus lent et faible, qu'est ce qui lui arrive. Il regarde ses mains et le voit remplies de rides et vieillisant de manière exponantielle. Il n'a le temps que de regarder une dernière fois le ciel de Londres avant de s'écrouller à terre, un cadavre ayant bien un siècle. Mort n'avait même pas bougé, à peine levé une main en direction du fuyard pour l'achever.
Le chaos prends enfin fin, une grande quantitée de soldats de Jormungand arrivent sur place, armés jusqu'aux dents.
La fête est finie les enfants!
"Bear" se lêve, aidant Marie juste après. C'est..... c'est qui? Cet homme est mon Patron. On l'appelle Mort. Mort?
Addison coordonne son équipe pour faire effacer les mémoires de la clientelle et restaurer les dégats faits à la salle. Il ne faudrait pas que ça se sache après tout, ce n'est plus les années 20 où les légendes c'était tout. Dans cette ère moderne, l'anonymat est la nouvelle force.
"Bear"! Je veux ma voiture de prête, on va faire une visite aux Harrisons et ce sera pas de la courtoisie. Fillez moi aussi le "Major" au téléphone, je veux que leurs installations soient salés comme Carthage!
Sexe : Age : 204 ans Race : Sayoshant Pouvoir : CornerEye Métier : Criminel
「 Diable en clé de Sol 」
Avec un coup violent, les portes du "Red Club" s'ouvrent pour laisser passer l'armée personnelle de Mort, la tête de Jormungand. Plusieurs voitures noires dont une limousine sont garés dans la rue devant le fameux établissement. Des visages terrifiants entourent le chef de l'organisation, prêts à agir à tout moment. Il y a juste un instant qu'on a tenté de prendre la vie d'Addison Wilkins. Maintenant ils allaient montrer aux Harrison Sons que quel bois ils se chauffent.
"Fox", quel est le statut de nos forces dans le quartier de Winchester? "Fox" est un homme très jeune en apparence, on dirait qu'il a à peine la vingtaine. Ses cheveux en bordel sont roux et il porte un cache-oeil blanc. Cet oeil, il l'a perdu en se battant pour Addison et il porte la cicatrice des balles avec fiertée. C'est un kitsune d'origine Japonaise que Mort a croisé dans les années 70 et à qui, comme ses soldats les plus loyaux, il donne un certain cadeau de jouvance dont il profite pleinement. L'habile et fidèle lieutenant de Mort sort un téléphone portable avant de répondre. Nous avons deux escouades de lames sur place qui nous attendent. Enfin, vous avez aussi nous, Monsieur. Mort sourit. C'est vrai. Que serais-je sans la Mistletoe Elite? Vous êtes déjà comme un dieu sur terre, donc probablement un dieu solitaire. Mort rit un peu à la remarque de divinitée. Je ne suis pas un dieu "Fox". Juste un homme avec un peu de volontée. Vous en restez un à mes yeux, Monsieur. Bien, allons nous occuper de ces ordures.
La petite équipe monte dans les voitures de Jormungand et procèdent sur les routes de Londres en direction de la planque des Harrison Sons. Ils les avaient sous le radar depuis un petit moment mais Addison pensait pas avoir besoin de les anihiler aussi rapidement. Probablement qu'il leur aurait donné un ou deux mois de plus. C'était fort facheux en effet.
Addison remet son gant en cuir avec délicatesse sur sa main droite. Bien, et "Bear" je suppose que tu t'est occupé de la gamine? Elle m'a échappé, Patron, désolé Si vous avez besoin que je la fasse tuer, Monsieur, je peux.. Non, je ne veux pas qu'on la tue. Faites juste en sorte qu'elle n'ait plus mémoire de ce qu'il s'est passé. "Fox" hocha la tête pour valider qu'il avait compris. "Bear" resta en retrait, un peu honteux d'avoir pas pu accomplir sa mission avec succès.
Le plus important pour l'instant est l'élimination des Sons. La fille vient en deuxième si ce n'est pas en troisième. Nos hommes sont prêts, Monsieur. Parfait. Ils peuvent commencer à pousser un peu pendant qu'on arrive.
Le gang reste tendu dans la limousine de Mort. La fameuse LT51 BAD qu'il avait récupéré il y a à peine 5 ans, tout juste sorti d'usine. Ils n'allaient pas assez vite au goût du grand criminel, mais il ne pouvait pas risquer d'être observé par une personne avec un pouvoir. Pas pour l'instant. Ils avaient encore tant à préparer. Chaque seconde comptait dans ce monde nocturne de crime et de corruption. C'était à ce niveau que se décidaient la vie et la mort, le fait de dépasser ses 21 ans ou de finir six pieds sous terre demain.
Enfin, la voiture s'arrête. Nous sommes arrivés? Désolé, Chef, la route est bloquée. Vous allez devoir finir à pied. Un peu frustrés, les trois hommes sortent du véhicule. L'obstacle devant eux est un camion accidenté dans le mur. Des flammes lèchent la route d'une manière pas très naturelle.
KURWA! C'est un piège! Des tirs de snipers visent le groupe depuis les toits autours d'eux et frappent le goudron avec la force d'éclairs. "Fox" sort deux pistolets de sa ceinture et examine le ciel à la recherche des ennemis. "Bear" de son côté sort du coffre de la voiture un fusil de grande taille: un PTRS-41 qu'il se met immédiatement à monter.
Bear, c'est pas le moment! Croyez moi, Patron, c'est tout à fait le moment. Rapidement, il se lève avec alors qu'au bout de la rue un 4x4 bleu foncé leur fonce dessus en tirant. Le tir du fusil anti-char de "Bear" résonne dans la rue, la voiture explosant comme un baril rempli d'essence. "Bear" repose le fusil sur son épaule, le canon faisant bien deux mètres. Tu vois. Boom. Pas faux. Quand Addison se retourne il voit que "Fox" n'est plus là mais en train de se battre sur les toits après avoir grimpé les murs à vitesse grand V. Il redescend en tombant sur ses pieds comme un superhéros de comics, un corps le suivant de peu pour s'écraser sur le trotoir.
Des amateurs à peine formés. Ils grattent le fond. Finalement on cueille le fruit alors qu'il est bien mûr. Et bien reprenons notre chemin. On ne voudrait pas manquer le spectacle.
Sexe : Age : 204 ans Race : Sayoshant Pouvoir : CornerEye Métier : Criminel
「 Diable en clé de Sol 」
Une multitude de SUV noirs sont garrés rapidement devant ce qui semble être un ancien entrepot en centre-ville. On peut entendre des raffales de tirs résoner ainsi que quelques explosions. Une grenade brise une des fenêtres avant de rouler en silence sous une des grosses voitures et exploser.
A l'intérieur, les Harrison Sons tiennent bon face aux forces de Jormungand. Ils ne s'attendaient pas à une représaille aussi rapidement, le chef est donc encore en vie. Ce serpent est une menace à l'équilibre du monde criminel de Londres, une force qui semble pouvoir tout écraser sur son passage. Certains parlent parfois de monstres surnaturels, mais tout le monde sait que ça n'existe pas. Pourtant le nombre de rapports donnent une sorte de malaise et un sombre doute hante les esprits des lieutenants du grand Luke Harrison.
Patron! Je pense pas qu'on va pouvoir les tenir plus longtemps. Les serpents sont vraiment coriaces. Dans son bureau, affalé sur un fauteil roulant électrique est un vieillard avec un respirateur et plusieurs machines branchés pour le maintenir en vie. Il retire d'une main sèche son respirateur et regarde son subordonné avec les yeux d'un jeune homme encore plein de vie. Ses cheveux blancs tiennent à peine sur son crâne tout abimé et érodé par le temps et les batailles qu'il a vu. Si nous avons pu tuer la tête alors le corps continuera à vivre et nous détruira. Luke Harrison est le chef de cette organisation, il l'a vu venir au monde depuis le début et connait les visages et noms de chaque homme sous lui. Si mon temps est venu alors qu'il en soit ainsi. Mais que j'aille en enfer si je ne venge pas mon petit-fils! Il arrache des mains le pistolet de son lieutenant et le charge avant de se reposer calmement. Dites lui de venir ici. Je veux voir la tête de cet assasin. Le lieutenant hoche la tête, triste et apeuré. Il sort du bureau pour aller donc transmettre le défi que lance donc son patron dans un dernier grand pas vers l'au-delà.
Dans les couloirs de l'entrepot, le combat fait encore rage entre les hommes de Jormungand et les Sons. Le jeune Dorian Cleves se tient derrière une colonne en bêton, pistolet en main. Il lui reste encore quelques balles. Il savait que c'était partie du job, il n'avait pas vraiment le choix. Sa respiration est intense et irrégulière. Miles, encore combien de grenades? Quoi? Combien de grenades!? Euh....Attends! Miles Neumann lui est caché derrière un tas de caisses en bois. Il regarde la ceinture de son collègue tombé d'une balle dans la tête. Il compte en essayant de pas vomir à cause de la vision devant lui. C'est la dernière! Merde! Bon, quand je te le dis tu lance et je fonce. Dorian essaye de calmer sa respiration et de se concentrer. Il doit pas louper ça. GO!GO!GO! Miles sort maladroitement la grenade, il tremble fortement des mains et tire la sécuritée. Il tremble beaucoup, il arrive presque plus à la garder dans ses mains. Il doit lancer. Il doit lancer. Il lance la grenade en l'air derrière lui, derrière sa couverture, les yeux fermés. C'est fait! Dorian se retourne et sort de sa couverture. L'explosion le couvre un certain temps alors qu'il essaye de toucher au moins une personne. Il vide son chargeur et se planque derrière une autre caisse en métal beaucoup plus basse. Miles! Miles couvre moi! J...J'peux pas! Miles panique pas! J'ai besoin de toi sinon on est morts MERDE! J'PEUX PAAAASSSsss! Miles commence à pleurnicher derrière sa couverture, il tombe au sol et se couvre les oreilles. Il voulait pas être ici. Il avait besoin de quoi payer les soins de sa mère, c'est vrai, mais il veux pas mourir. Dorian sait que dans cet état, Miles lui sert à rien. Il peut plus compter sur lui. Il est coincé, sans balles et avec à peine assez de couverture. MERDE! Miles tu fais chier! Il doit trouver une solution. Il regarde autours de lui et voit un autre cadavre. Il a des balles sur lui, si seulement il pouvait réussir à glisser jusque là bas. Après un moment d'hésitation, Dorian se lance. Il rampe le plus bas possible, espérant que les autres occupent les adversaires suffisament pour pas qu'on le remarque. Il y va en grattant le sol avec ses ongles pour se trainer le plus à ras possible. Enfin, une magazine pleine. Dorian se roule et se met sur le dos, il charge son pistolet puis se lève avec le cadavre en bouclier. Allez vous faire foutre! On lui tire dessus. Le bouclier humain c'est pas comme dans les films, des balles passent quand même et ça fait mal. Dorian leur rend la monnaie de leur pièce en abattant deux types avant que le flanc de gauche s'occupe des autres. Enfin, ils avaient fini avec cette salle. Dorian laisse tomber son bouclier improvisé et respire. Il avait eu chaud. Tu peux sortir Miles, c'est fin... Ce qui interomput Dorian fut le son caractéristique de pas venant du fond du couloir. Il se retourne pour voir un type avec une Ak-47.
Merde
Ainsi fut la dernière pensée de Dorian avant d'être transperçé par les balles au rythme de 800 rounds par minute. Il y aurait pas de moyen d'échapper à ça, pas d'hopital qui le soignerait ou de miracle. Une fois la rafale terminée, il tombe à genoux puis à terre, se baigant dans son propre sang. Il... Il peut encore s'en sortir. Il le sait. Il peut se trainer et Miles trouvera quelqu'un, non? Si seulement il avait un peu de force! Rien. Il n'a plus rien. C'est pas comme ça qu'il aurait du partir. Et Rose alors? Qu'est ce qu'on va devoir dire à Rose? Que son mari est mort comme le criminel qu'il était en réalitée? Que le bureau dans lequel il devrait travailler n'existe pas? Non, il peut pas se permettre ça! Il commence à faire froid, très froid. Il s'affaiblit chaque seconde sans retour possible. Ses yeux deviennent lourds. Un dernier souffle porte ses paroles. R......r....rose.... Et la vie de Dorian Cleves s'éteint ce soir là. Miles Neumann est encore derrière ses caisses. Il a entendu son ami partir en miettes. Il a peur, très peur, mais son ami comptait beaucoup pour lui. Non, il s'en tira pas comme ça!
AAAAAAAAHHHHHHHHH!!! Avec un cri de guerre, Miles sortit de sa cachette pour affronter l'assasin. En moins d'une seconde il fut noyé dans les balles, incapable de faire quoique ce soit. Lui aussi, tombe à terre vidé de son âme. Il meurt à genoux, les larmes aux yeux, prononçant une dernière prière. Oh seigneur qui est au paradis, guide ton...
Bang
La vie de Miles s'interompit ainsi sans spectacle ou grande cérémonie. Il était un corps de plus emporté par le monde nocturne où vivent les loups.
L'assasin recharge son arme. Il monte un main à son oreillette pour parler à son chef. Zone netoyée, la compagnie "Hunters" avance à la prochaine salle. Pertes de 3 hommes, 4 encore opérationels et 2 qui ne sont plus en l'état de se battre. Il n'avait pas envie de tuer ces gamins mais c'était eux ou lui. Dans ce monde, les forts sont ceux qui survivent.
Juste au bout de la rue, arrivant à pied est le supérieur en question qui répond à la tête des "Hunters". Excellent travail "Hunters", mes condoléances pour les perdus. Quand ce sera fini nous rapparieront les corps et leur donneront des funérailles dignes de ce nom. Les blessés peuvent être extraits par "Valkyries", je les informe de la situation. Over and out. "Fox" ferme les communications et se tourne vers son chef. Nous arrivons au bureau de Luke Harrison, comment voulez vous procéder? Une balle dans la tête et on en aura fini. "Fox" fut étonné de la vitesse et le manque d'hésitation de Mort. Très bien Monsieur... Harrison ne mérite pas mon attention plus que ça. C'est un simple insecte. Ce que je vais chasser est un gibier bien plus gros. Addison met ses mains dans les poches de son manteau. Il observe la scène alors qu'il arrive sur place. Je vais aller quand même voir mes soldats. C'est toujours bon pour le moral des troupes que leur grand chef soit devant eux.
Cette étape n'était qu'une marche minime dans l'escalier qu'Addison s'était construit. Il avait de plus gros objectifs et la vermine comme Luke ne faissait que lui faire perdre son temps.
Sexe : Age : 204 ans Race : Sayoshant Pouvoir : CornerEye Métier : Criminel
Diable en clé de Sol
Mort fume une cigarette de plus, regardant de haut le corps du vieil homme si se tient dans son fauteuil, un trou sanglant au centre du front. Il est mort terrifié, se pissant dessus. L'odeur remplit la pièce, une triste humiliation que le trèpas laisse derrière lui.
Enfin, on a une épine de moins dans le pied. Je pense que c'est pas mal pour une soirée.
En effet Monsieur. Comment souhaitez-vous qu'on dispose de la vermine?
Addison souffle sur le visage du défint Luke Harrison, ses yeux morts plongeant dans ceux du cadavre comme si ils inspectaient l'âme du défunt.
Donnez leur le droit de se tirer une balle dans la tête. Certains sont des gosses, ils ont encore un choix, ils partiront. Les autres, hésitez pas à les aider si ils ont pas assez de couilles.
Très bien, Monsieur.
"Fox" part de la pièce avec quelques hommes et ferme la porte, laissant Mort en seul à seul avec le fossile. Il inspire fortement, regardant par la fenêtre pour voir le petit quartier de centre-ville où ils se trouvent. Les flammes de la petite guerre se calment et la citée retourne à son état naturel.
Le soleil va se lever. Combien de temps depuis la dernière fois que je me suis baigné dans sa lumière?
Addison se retourne et discute avec le cadavre. Il n'y a pas de meilleur partenaire après tout, les morts ne parlent pas. Ils sont des observateurs dans ce jeu auquel il joue.
Vous avez été naïf, Harrison. Vous avez bâtti un petit groupe qui marchait bien mais n'avez pas pu échapper à la vieillesse. Votre héritier à été con, mal élevé, incapable de comprendre la vision que des gens comme nous ont de la réalitée ou de retenir nos leçons. A la fin, vôtre monde devait mourir avec vous. Il n'y aura pas de cérémonie, pas d'enterrement... Que les corbeaux et le soleil qui vont dévorer le cadavre laissé derrière vous.
Il éteint sa cigarette sans même la toucher, par le simple relachement du pouvoir qu'il retient. Les lumières s'éteignent et le froit inonde la pièce. Lentement, le gel se propage depuis le sol aux pieds de Mort jusqu'à la porte d'entrée de la salle. Le souffle du criminel laisse un nuage flotter dans l'air. Alors qu'il se détend, pendant un instant un petit éclat de lumière doré semblait émaner ne serait-ce qu'un instant de son oeil gauche. Dans un éclat soudain de colère, il frappe le mur, faisant disparaître cette lueur et intensifiant l'obscuritée autours de lui.
Maudite race. Pour chaque pouvoir qu'il offre, il vous prends une chose personnelle. Je n'arrive plus à sentir le goût de la nourriture ou de sentir le vent sur mon visage ou le plaisir d'un lever de soleil. Rien! Tout devient fade et fade et fade et fade! J'ai... J'ai peur de me réveiller un jour et que ces yeux soient à nouveau dorés. Je ne veux pas les oublier, de tout mon âme je ne veux pas qu'ils ne deviennent que des visages dans la foule.
Essayant de s'accrocher à la mémoire de sa fille, Addison se met à frapper tout ce qui se trouve dans la salle, jettant les chaises sur les murs et brisant les tables en deux. Il ne doit pas oublier, il ne doit pas laisser ce sang en lui détruire ce qui lui reste de cher. Il fait un trou dans le mur, les subordonnés de Jormungand se retournent pour voir un homme avec les cheveux noirs en bordel lui cachant une partie du visage. Mort calme sa respiration, il remet ses cheveux en place.
Ce n'est rien. Continuez vôtre travail.
Chaque jour est un combat pour retenir ce qu'il reste d'émotions en lui. Chaque heure est une bataille pour se rappeller de sa rage et de son amour, de ses regrets et de son rêve. Si il l'oubliait que pour un instant, il craint tout perdre à jamais.
Les hommes de main continuent de fixer de manière inquiète et apeurés leur chef marcher sur le tas de débris comme si c'était rien. Ils savaient qu'il était fort, mais pas au point de laisser un trou dans le mur en béton armé juste avec un poing.
Addison réajuste sa veste noire, retirant la poussière sur ses épaules avant de regagner la sortie. La nuit va bientôt prendre fin, il va devoir retourner dans sa résidence. "Fox" s'approche de lui, concerné et portant un téléphone portable.
Monsieur! Monsieur! Qu'est ce qu'il y a "Fox"? On peut pas attendre plus tard? Probablement pas. La fille que "Bear" a laissé filler: c'est pas une gamine à la con, c'est un agent d'Interpol. Addison fronce les sourcils en entendant ces mots. Certes il fut recherché mais il avait fait bien attention de faire disparaitre les avis en "tuant" Brian Windsails il y a quelques années. Être criminel dans deux mondes est bien quelquechose de compliqué.
Vous pensez qu'on va l'avoir sur le cul? Monsieur, si elle confirme que vous êtes "en vie"... On pourrait avoir bien plus que ce qu'on avait anticipé. Faites ce que vous avez à faire. Si il le faut, je la tuerai moi-même. Très bien, Monsieur.
Le soleil va bientôt se lêver. Mort monte à bord de sa limousine et repars en direction de sa maison sur la banlieue éloignée de Londres.
Interpol. Il avait définitivement pas envie de les avoir en même temps que la brigade magique. C'était une affaire qu'il allait devoir résoudre rapidement pour plusieurs raisons. A quoi ça servirait de sauver sa fille si au final la magie est découverte et qu'elle se fait capturer pour des expériences ou tuée à nouveau. Les hommes ordinaires sont connus pour toujours réagir de manière excessive.
Il regarde le fichier que "Fox" lui avait envoyé. Emily Firehearth. Hmm, Firehearth, ça me dit quelquechose mais quoi?
Une orbe de lumière illumine la capitale d'un Empire effondré, les loups rentrent se coucher et le serpent retourne se cacher dans les profondeurs de Londres.
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