Escape World [Film]

La matinée est plutôt calme. Il n’y a pas grand monde dans le bar, excepté quelques personnes qui ne savent visiblement pas quoi faire de leur journée, et d’autres qui semblent finir leur soirée. Une clope au bec, Jefferson les regarde de haut alors qu’il s’occupe de nettoyer les verres d’un air distrait. Parfois, il se demande si ce ne serait pas bien de changer de boulot… Voir des types bourrés à longueur de temps, ça devient vite lassant. Mais en même temps, ça paye bien.
Un gars lui commande une nouvelle bière et il s’exécute, sans rien répondre, restant à la limite de la politesse. Il n’a pas envie de commencer à discuter avec eux, il en aurait pour des heures.

Il fait couler la pression, quand deux jeunes filles entrent. Il leur jette un coup d’œil, à moitié concentré sur la bière qui remplit progressivement le verre. L’une est tout de même… très peu vêtue… Quel âge elle a ? 19 ans ? Il pousse un soupir alors que son autre client ne se fait pas prier pour les mater.
Il s’approche et posant la bière d’un coup sec, il attire l’attention du type, approchant son visage du sien avec un sérieux à faire frissonner les plus bourrins.

- Ta bière.

Puis plus bas.

- Pas de ça dans mon bar.

Il s’éloigne finalement et se tourne vers les filles, les observant tour à tour, le visage fermé.

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

Alyssa n'aime définitivement pas l'ambiance qui règne dans les rues. Ce calme... Dans des films de ce type, ça ne dit jamais rien de bon. Et soudain une angoisse l'envahie. Et si... Si le virus c'était déjà beaucoup plus propagé ? Mais ça se saurait, non ? Elle est un peu perdu, sur les nerfs, stressée. Que doit-elle faire ? Nerveuse, elle resserre sa main sur la poignée de son arc. Elle hoche la tête aux paroles d'Elisa puis lui emboîte le pas.
Les adolescentes poussent la porte d'un bar pour y pénétrer. Un homme au nez rouge lance un regard lubrique à sa camarade ce qui tire une grimace de mécontentement à la jeune fille.

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

Le regard froid et l'air renfrogné du barman la met mal à l'aise. Comment expliquer ce qu'il se passe, leurs accoutrements et leurs armes ? Encore un peu nerveuse, Alyssa jeta un œil par les fenêtres pour surveiller l'extérieur. Puis, elle remarqua l'écran de télévision accroché à un mur du bar.

- Est-ce que... Ce serait possible de mettre une chaîne d'info ?

Elle veut déterminer le temps qu'elles ont. Si oui ou non le virus est répandu par ici. C'est passé à la télé pour le cas de l’Amérique et ça continue encore maintenant. S'il se passe quelque chose de grave en Angleterre, les journalistes l'annonceront, n'est-ce pas ?    

Le barman n'avait pas l'air du type le plus heureux du monde mais, vu sa clientèle, ça pouvait se comprendre. Son couteau toujours caché dans son dos, Elisa scruta la pièce, repérant les possibles sorties et manières de s'échapper de cet endroit, au cas où. À force d'arpenter les États-Unis, elle avait acquis ce genre de réflexes. Elle hocha la tête à l'idée d'Alyssa ; c'était la meilleure manière de se renseigner sur la situation.

- Vous auriez une veste ?

Elle baissa les yeux sur sa tenue avant de les reposer sur le barman, ignorant ostensiblement le client qui, de toute façon, semblait s'être fait réprimander car il ne tournait plus son regard vers elle.

Les informations relayaient le début d'une crise encore inexplicable : l'aéroport de Londres avait été fermé suit à une attaque dans une salle de débarquement et son cœur se serra. La date et l'heure étaient trop proches du vol qu'elle avait pris en passant par le Mexique pour que ce soit une coïncidence. Avait-elle vraiment ramené le virus ?

La suite mentionnait un hôpital proche de l'aéroport qui répertoriait déjà des symptômes similaires à la crise américaine mais qui garantissait que "tout était sous contrôle". L'école prouvait le contraire. Elisa crispa son poing sur son arme cachée. Combien de personnes à l'hôpital avaient contracté la maladie ? Combien de temps avant que ça empire ?

La brunette demande s’il peut mettre les informations et Jeff s’exécute. Si ce n’est que ça.. Il récupère la télécommande cachée dans son bar et met la première chaîne, la présentatrice se mettant à parler.
Puis, quand la blonde lui demande s’il a une veste, et il se stoppe pour la regarder. Il comprend pourquoi… Mais ils ne sont pas un magasin de vêtements ici… S’il lui passe une veste, il lui donne forcément la sienne, et il ne veut pas être impoli, mais c’est un peu sa préférée… Habillée comme elle est, elle aurait dû s’attendre à avoir froid.

Il pousse un long soupir, bon… Elle a l’air jeune quand même, et il n’a pas vraiment envie qu’elle se retrouve reluquer par des gros porcs, quand le client pas loin. Il se tourne, disparaissant dans la réserve. Il récupère sa veste et revient, sortant de son bar pour lui tendre sa veste marron foncé.

- Ok. Je te la prête pour l’instant, mais elle s’appelle « revient ».

Il la regarde avec sérieux, continuant de tenir la veste pour insister sur ses mots, et finit par lâcher le tissu à contre cœur. Jeff retourne derrière son bar, et lève les yeux vers elles.

- Je vous sers quelque chose ?

Elles peuvent bien lui rendre service en retour en consommant quelque chose, non ? Ça l’arrangerait…

Le barman répond immédiatement à la demande d'Alyssa et elle regarde avec une attention particulière la chaine d'information. Son visage se dégrade petit à petit alors que la journaliste annonce la fermeture de l'aéroport à cause d'une attaque dans une salle de débarquement. Non... La crise est vraiment en train de prendre du terrain en Angleterre...? La demoiselle sent ses poumons se serrer par l'angoisse. Elle se préoccupe très peu de l'interaction entre le barman et Elisa qui lui demande une veste, trop occupée à écouter ce que disent les infos.

Apparemment un hôpital a répertorié déjà des cas avec les mêmes symptômes que ceux vus en Amérique. Et même s'ils affirment que tout est sous contrôle, Alyssa ne peut s'empêcher de penser à l'école et à la façon dont elles ont du la fuir. Que doivent-elles faire maintenant ? Apparemment les choses ont prit une proportion démesurée très rapidement aux États-Unis.

- Je vous sers quelque chose ?

La jeune fille sursaute, interpellée par la voix du barman. Puis elle secoue la tête.

- Heu... Non. Non merci.

Il n'est pas inquiet ? Comment peut-il être si calme avec les infos en fond ?
Elle se tourne vers sa camarade.

- Il faut se mettre en sécurité le plus vite possible. Dans les campagnes le virus devrait se rependre moins vite, non ? Et prévenir nos familles aussi !

Très aimable, ce barman. Elisa le fixa dans les yeux un bon moment avant de finalement hausser les épaules. S'ils se faisaient vraiment attaquer par des zombies, cette veste serait le dernier de ses soucis mais bon, si ça pouvait lui faire plaisir. Elle avait d'autres choses à penser. Elle haussa un sourcil à sa question suivante.

- C'est vraiment votre priorité du moment ?

Leur servir à boire, vraiment ? Les yeux d'Elisa, eux, restaient fixés sur l'écran. Elle n'aimait pas trop le ton des journaliste. Il faisait… faussement rassurant.

- On est au moins certains que Londres n'est pas un endroit sûr.

Épicentre anglais de l'épidémie, et lieu où il y avait le plus de risques qu'elle se répande. À l'entente de cette histoire de famille, elle tiqua légèrement, et se referma un peu sur elle-même.

- Ouais… je peux pas vraiment prévenir la mienne.

La voix de sa sœur s'imposa dans son esprit, résonnant un court instant avant qu'elle secoue la tête pour la chasser. Ce n'était pas le moment d'y penser. Elle baissa les yeux vers le barman, puis vers le client affalé près du comptoir.

- Tu as raison, Alyssa. On ne peut pas rester en ville. C'est trop dangereux.

Hein ? Quand la blonde lui demande si c’est vraiment sa priorité de leur demander ce qu’elles veulent boire, il fronce les sourcils. Bah ouais. C’est un peu son boulot quoi. Bon elles ne veulent rien… Super, ça va faire entrer des bénéfices dans la caisse ça…
Mais alors qu’il allait retourner derrière son bar, il entend quelques bribes de leur conversation.

Un virus ?.... Ne pas rester en ville ?.... C’est trop dangereux ? Mais qu’est-ce qu’il se passe ? Son attention se reporte sur l’écran de télévision, et quand il entend les nouvelles, il commence enfin à comprendre. Putain, l’épidémie bizarre qu’il y avait au États-Unis est là ? Sur le sol anglais ?! Il commence à se rendre compte de l’erreur que peut être l’absence de télévision dans son appart miteux… Et ici, ils ne mettent que les clips musicaux ou le sport… Si elles n’étaient pas venues, il n’aurait jamais été au courant.

Il passe sa main sur son visage alors que son cœur accélère d’un coup. S’il reste là, il risque de tomber malade lui aussi. Et maintenant qu’il avait compris, il se sentait un peu bête de leur avoir proposé à boire.

- Hey les filles. Vous pensez qu’il faut aller où pour être en sécurité ? En campagne ? J’ai ma voiture si vous voulez… Ce sera sûrement plus rapide.

Alyssa referme une main sur le manche de son arc, nerveuse. Elle pense à sa famille, bien sûr. Si elle est en danger, il faut la prévenir le plus rapidement possible. Malheureusement son téléphone portable est resté dans sa chambre... Et cette pensée lui donne immédiatement des sueurs froides.
Sa camarade confirme que Londres n'est pas un endroit sûr puis enchaîne en expliquant qu'elle ne peut pas prévenir sa propre famille. Alyssa tique un peu mais préfère ne pas faire de commentaire, de peur de dire une bêtise.

- Tu as raison, Alyssa. On ne peut pas rester en ville. C'est trop dangereux.
- Hey les filles. Vous pensez qu’il faut aller où pour être en sécurité ? En campagne ? J’ai ma voiture si vous voulez… Ce sera sûrement plus rapide.

Alyssa hoche la tête pour acquiescer. La campagne sera l'endroit le plus sûr pour l'instant.

- Est-ce que... Est-ce que vous avez un téléphone ? Et des conserves ou de l'eau ?

Dans les rares films ou jeux de zombies qu'elle a pu voir, le soucis principale est de survivre au niveau des besoins naturels. S'ils vont en campagnes sans récupérer un peu de quoi manger et surtout boire, ils ne tiendront pas longtemps... Et puis les gens risquent de très vite se ruer sur la nourriture en magasin. Ça va seulement créer des pénuries d'eau, de bouffe et d'essence cette situation...

Maintenant qu'il avait enfin posé les yeux sur la télé, l'ambiance avait changé ; ils semblaient tous les trois sur la même longueur d'ondes.
Mieux, beaucoup mieux. Façon de parler.

- En espérant qu'il n'y en ait pas encore beaucoup dans les rues. On sera toujours plus en sécurité en voiture qu'à pieds.

Et être plus nombreux est toujours une meilleure solution : ça permet d'avoir quelqu'un pour surveiller ses arrières. Même si elle a l'habitude de se battre seule, elle préfère de loin ne pas l'être, surtout dans une ville où ils ne savent pas qui est contaminé et qui ne l'est pas.

- Le mieux c'est qu'on récupère tout ce qu'on peut pendant que la nouvelle s'est pas encore frayé un chemin dans l'esprit des gens. Et après, on se casse et on trouve un coin loin de la foule en espérant que l'armée britannique est plus efficace que les américains.

Vu qu'ils savaient à quoi s'attendre, c'était possible, non ? Même si les américains avaient communiqué peu de choses sur leur crise, c'était toujours mieux que de ne rien savoir du tout. Elle jeta un regard au gars accoué au bar, mais il semblait ailleurs. Parfait. Elle n'avait pas envie de devoir l'emmener. il y avait une différence entre avoir quelqu'un pour couvrir ses arrières et quelqu'un pour les ralentir.

Un téléphone et des conserves ? Le téléphone, oui, bien sûr qu’il en avait un, le sien. Qui n’a pas de téléphone à cette époque. Les conserves, c’était moins sûr. C’est un bar, pas un restaurant. Excepté des tapas, des petits snacks et de quoi fait des salades, il n’y a pas grand-chose…
Avec une expression pensive, il tend son téléphone à la brunette avant de regarder dans son bar.
Ouais, il s’en doutait, que des choses à grignoter. Il pousse un soupir mais n’a pas le temps de dire quelque chose que la petite blonde ajoute quelque chose.

Récupérer tout ce qu'ils peuvent... Ouais, bah ils se contenteront de snacks. Ce n’est pas vraiment le top du top pour la santé, mais c’est mieux que rien.

- On est dans un bar donc… j’ai pas vraiment de provisions dans le bon sens du terme. Mais si des snacks comme des chips, des cacahuètes, des plateaux de charcuterie ou de fromages et des tomates cerises vous convient…

Il hausse les épaules, et par dans ses réflexions. Il faut qu'ils pensent aussi à la voiture, pour anticiper tout ce qui tourne autour d'elle. Il n'est pas vraiment mécanicien, mais il sait se débrouiller. Quelques bidons d'essence, des pneus de secours, et une batterie de rechange et ça devrait faire l'affaire... Il oublie certainement des choses, mais ça va être compliqué de tout mettre quand ils sont trois.

Alyssa attrape le téléphone du barman pour composer le numéro de sa mère en espérant qu'elle décroche rapidement. Une fois fait, elle explique la situation avec une voix un peu paniquée. Les informations sont dans le désordre, mais le plus important semble être passé.

- Récupère le plus de conserves et d'eau possible et le matos de camping. On se retrouve chez Ethan.

Après avoir raccroché, Alyssa souffle un grand coup puis se tourne vers ses interlocuteurs. Ils sont en pleine discussion. Sa camarade a l'air tout de même drôlement calme et assez méthodique dans sa manière de parler. Comme si elle savait déjà faire face à ce genre de situation.

Mais si des snacks comme des chips, des cacahuètes, des plateaux de charcuterie ou de fromages et des tomates cerises vous convient…

Pour ce qui est de la viande et des légumes, il faudra les manger rapidement pour ne pas les perdre mais c'était déjà ça de prit. Alyssa hocha la tête en se rapprochant du barman pour lui rendre son téléphone.

- Mes parents vont prendre un maximum d'eau et de nourriture ainsi que du matériel de camping. Je leur ai donné rendez-vous chez un ami à moi. Il a une maison de vacance dans la campagne. C'est à environ 2h20 d'ici, on devrait être assez éloigné de la ville.

La jeune fille savait où il cachait les clés puisqu'ils venaient souvent passé des vacances entre amis.

Les choses commençaient à se mettre en place, mais elle trépignait quand même légèrement : elle bougeait les mains, jouait avec ses cheveux, s'agitait d'un pied sur l'autre, se mordait la lèvre à intervalles réguliers... Ils ignoraient tout de l'état de Londres et plus vite ils en seraient sortis, mieux ils se porteraient.

Elisa était donc au taquet et, dès lors que sa camarade eut terminé son coup de téléphone, elle enjoignit les deux autres à se dépêcher, récupérer les provisions locales - et deux ou trois choses pouvant servir d'arme - et quitter les lieux. Couteau en main, elle s'approcha de la porte ; la rue était vide, ce qui était un avantage non-négligeable et assurément temporaire. En poussant le battant, elle s'assura tout de même une dernière fois que rien ni personne ne se tenait de l'autre côté, prêt à se jeter sur un imprudent sortant trop vite, mais l'épidémie ne s'était pas encore énormément répandue à Londres. Marcher à l'extérieur était, pour l'instant, moins dangereux qu'aux États-Unis.

- On peut y aller. Faut faire vite, on sait pas combien de ces trucs trainent déjà dans les rues.

Elle espérait de tout cœur que ni sa camarade, ni le barman n'avaient été contaminés d'une manière ou d'une autre. Au fond, elle avait toujours un peu peur d'être responsable de la transmission de l'infection. C'était son avion qui l'avait ramenée... Elle avait entendu parler de porteurs sains, c'était une rumeur très répandue de l'autre côté de l'Atlantique...

Jeff hoche la tête et se dirige rapidement vers l’arrière-boutique pour mettre les provisions dans un grand sac. Il est encore perturbé par toute cette histoire. Il n’aurait jamais imaginé que la maladie des États-Unis traverserait l’Atlantique. Il se sentait en sécurité, tout puissant, ne s’intéressait donc pas à ce qu’il se passait outre-mer. C’était son erreur. Maintenant, il doit fuir avec des jeunes filles en campagne pour ne pas risquer d’attraper cette merde. C’est surréaliste.
Il revient dans la salle alors que les filles s’apprêtent à partir, et il soulève le sac pour le caler sur son épaule. C’est parti. Sa voiture n’est pas très loin, ils devraient y arriver en cinq minutes maximum.
La blonde leur indique de faire vite, et Jefferson passe devant pour les guider jusque sa voiture. Il tourne à l’intersection, traverse prudemment en regardant autour de lui, restant vigilant. Qu’est-ce qu’il va se passer ? Est-ce qu’une horde de zombies pourrait se diriger vers eux en grognant ? Il ne sait pas ce que cette maladie fait… Erreur de ne pas s’intéresser aux infos…

- Ma voiture est là. Montez !

Il la déverrouille rapidement, ouvre le coffre pour mettre son sac et vérifie qu’il a tout ce qu’il faut. Il a une roue de secours, mais ça ne risque pas de suffire… Un bidon d’essence… Pareil.
Rapidement, il s’installe sur le siège conducteur et se tourne vers la brune.

- Quelle est l’adresse ?

Le petit groupe récupère le maximum de provisions venant du bar pour partir. Il faut prendre la route rapidement, avant que le vent de panique ne soit trop conséquent. Il y a déjà eut des cas au lycée, les choses vont finir par s’accélérer.

Un peu stressée, Alyssa suit le groupe en gardant la main serrée sur son arc. Sa camarade prend la tête de l’opération, demandant de faire vite. Alyssa lui adresse un regard un peu décontenancé mais ne dit rien. Son comportement la surprend… Personne n’est préparé à vivre ça alors…

- Ma voiture est là. Montez !

Alyssa se glisse rapidement sur le siège passager pour guider le barman. Son arc va les déranger un peu mais elle se débrouille pour le caler entre les deux fauteuils de devant et l’envoyer vers l’arrière.

- Quelle est l’adresse ?

La jeune fille la lui communique tout en la tapant sur le gps du téléphone. Heureusement il y a encore du réseau. Le soucis serait plutôt la batterie… A-t-elle prit son chargeur dans son sac ? Elle l’avait rempli à la hâte et avait sûrement oublié certaines choses importantes…

Puis un cri à l’extérieur. Alyssa tourna la tête vers la vitre avant de se figer.

- Démarrez... Démarrez !!

Le mouvement de panique semblait commencer. Pas encore arrivé jusqu’à eux mais assez important pour qu’ils entendent des hurlements et des bruits de casse.