Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Lun 4 Nov - 12:23, édité 2 fois
Nia Jones
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Nia Jones
Nia Jones
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Inscription le : 25/11/2017
Né(e) le : 07/05/2000
Age : 24
Taille / Poids : 1m74 / Environ 52kg
Nationalité : Anglaise
Situation amoureuse : Catastrophique
Couleur(s) de parole : #ff3333
Péché(s) :
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
Mar 22 Oct - 17:59
Depuis quelques temps, j'ai l'impression que l'état de ma colocataire est de pire en pire. Elle essaie de le cacher, elle paraît aller bien au premier coup d'oeil mais je n'arrive pas à ignorer cette sensation qui me hante depuis des mois. Peut-être que je me fais de fausses idées – je l'espère même – mais voilà, elle reste bel et bien présente. J'ai essayé à plusieurs reprises de savoir si quelque chose la tracassait mais ça a souvent été un flop. Elle m'a souvent répondu qu'elle allait bien, qu'elle était juste fatiguée, etc etc. J'espère que Melody n'a pas encore fait des siennes. Elle en a déjà trop fait avant les vacances d'été et pendant celles-ci, Edelweiss m'a bien fait flipper. Sérieusement je n'ai jamais eu un aussi mauvais pressentiment que le jour où j'ai reçu son sms en pleine nuit.
Aujourd'hui elle est de sortie. Je ne l'ai pas vu de la journée. Je ne sais même pas si elle a réellement été à ses cours. Et là, elle tarde à rentrer. Elle tarde vraiment. Elle a a dû vouloir prendre un peu l'air et sans doute aller voir Naomi. Rien d'alarmant en soi. Ca lui arrive de sortir s'aérer la tête parfois et elle a bien le droit d'aller rendre visite à l'autre. Ce qui me surprend cependant, c'est qu'elle ait laissé Juwelen dans sa cage. Habituellement elle le prend avec elle. Et elle ne met pas aussi longtemps à rentrer. Ou du moins si elle reste chez Naomi elle me prévient. C'est d'autant plus louche lorsque je vois que son oiseau commence à s'agiter. Ce n'est pas normal. Edelweiss a des problèmes, elle est en danger. Il ne bougerait pas sinon. Je me lève donc du canapé, posant mon bouquin au passage et vais voir l'oiseau.
- Qu'est-ce qu'il se passe Juwelen ?
Vraiment inquiétant. Je tente d'appeler Edelweiss mais personne ne répond. Pire encore, elle n'ap as son téléphone sur elle. Je l'entends sonner dans sa chambre. J'espère que si elle a été chez Naomi, celle-ci ne l'a pas mise en danger. Je ferais mieux de voir avec cette gourde si Edelweiss est vraiment chez elle. Ca me fait chier de mettre mon égo de côté mais je n'ai pas le choix, c'est pour le bien de ma colocataire. Argh je n'arrive pas à croire que je vais contacter mon ennemie ! N'ayant pas son numéro enregistré sur mon portable, je fouille exceptionnellement le téléphone de ma colocataire afin de trouver le numéro de la peste. Je compose alors le numéro depuis mon portable et lui envoie un sms afin de savoir ma mascotte est avec elle. J'espère que oui.
Non. Elle le l'est pas. Ce n'est vraiment pas normal. Et Juwelen continue de s'exciter. Je me prépare donc pour sortir et ouvre la cage de l'oiseau. Avec un peu de chance il pourra retrouver Edelweiss et me guider à elle. Une fois dehors je suis Juwelen tout en appelant mon amie à plusieurs reprises dans les rues.
- Edelweiss ?! Edelweiss, t'es où ?
L'oiseau retrouve sa propriétaire et me fait signe pour me montrer où elle se trouve. Le fait de la savoir sur un toit, ça ne me rassure pas mais alors pas du tout. Lorsque Naomi m'a rejointe, je l'informe immédiatement de la situation actuelle.
- Elle est là-haut apparemment. Ca ne me rassure pas cette histoire, j'ai un très mauvais pressentiment.
Juwelen se pose sur mon épaule et au moment où je pose deux doigts sur sa tête pour le caresser et tenter de le rassurer, des images défilent dans ma tête. Rien de réjouissant. Mon pressentiment se confirme. J'y vois mon amie qui se jette littéralement dans le vide. Okay. Ca c'est l'image que j'aurais préféré ne JAMAIS voir.
- Et merde elle veut sauter !
Je lève la tête et appelle une nouvelle fois mon amie, bien plus fort que quand j'ai gueulé dans les rues en courant.
- EDELWEISS !! FAIS PAS DE CONNERIE, JE T'EN PRIE !
Naomi Lawford
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Naomi Lawford
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Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
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Ven 1 Nov - 11:15
18 octobre 2019
Au bord du gouffre
Nia Jones Edelweiss W.
Il y a des jours où la guerre n'a pas de raison d'être. Des jours où il faut faire une trêve, et où ça ne nous coûte même pas une miette d'ego. Je range mon téléphone dans ma poche. J'ai déjà mes chaussures et ma veste, j'avais commencé à me préparer à sortir bien avant qu'elle ne m'envoie ce message pour me demander si je voulais venir avec elle. Bien avant de lui répondre oui. Weiss, seule, sans téléphone et sans Juwelen... Non, ça ne pouvait pas être bon signe. Et je me souviens très bien de ce message bizarre qu'elle m'a envoyé, l'autre jour.
- Qu'est-ce que tu fais, Weiss... Et merde, Elle va fermer, cette foutue porte ?!
Je me bats avec mes clefs. J'ai les mains qui tremblent tellement que je n'arrive même pas à les mettre dans la serrure. Merde ! Ça devrait pas être aussi compliqué de verrouiller un stupide appart ! Je ferme les yeux. Un peu de concentration, et je peux verrouiller la porter sans avoir besoin de la clef. Voilà. Maintenant, cours.
Coopérer avec Nia. Si on me l'avait dit un jour, je ne l'aurait pas cru. J'avoue que je n'aurais sûrement pas fait comme elle, je n'aurais même pas pris ce téléphone pour la contacter et je me serais débrouillée sans elle. En temps normal, ça m'aurait emmerdée de me dire qu'elle avait eu un réflexe plus intelligent que moi. Mais là, tout de suite, je m'en contrefous. Je ne comprends pas. Je ne veux pas comprendre. Weiss ne peux pas... Non, non c'est forcément autre chose. Elle a juste oublié son téléphone, hein ? Et Juwelen, alors ? N'y pense pas et cours.
Je regarde mon téléphone régulièrement pour voir si l'autre me tient au courant de l'endroit où elle se trouve, voir si elle l'a retrouvé. Je manque de me vautrer dans une rue quand elle finit par me le dire. Pas le temps de courir, et tant pis pour le secret. Il n'y a pas l'air d'y avoir qui que ce soit autour de moi, de toute façon.
J'apparais à quelques mètres de l'endroit qu'elle m'a indiqué dans son message et je franchis le peu de distance qui reste en courant. Je devrais être essoufflée. Je le suis peut-être, en fait, mais je ne m'en rends pas compte. Mon cerveau est trop focalisé sur l'urgence pour penser à des choses aussi futiles que mes poumons et mes fonctions vitales. Je lève la tête. Là-haut... Non... Non non non non non...
- Monte la chercher, fais quelque chose !
Qu'est-ce que je fais si elle saute ? Qu'est-ce que je fais si elle... Non. Non, ça n'arrivera pas. Jamais ! J'aurais dû faire plus attention à elle, j'aurais dû...
- Elle ne sautera pas ! On ne peut pas la laisser sauter ! Elle...
Je fixe mon regard sur les hauteurs. À quel point mon pouvoir peut monter loin ? Rah, c'est pas le moment de pleurer ! J'ai besoin de voir parfaitement ce que je fais. J'essuie mes yeux d'un geste rageur. Les larmes de panique, on verra plus tard. Pour l'instant, je dois me concentrer. La sauver... La sauver... La... Comment en est-elle arrivée là ? Pourquoi ?
- WEISS !
Est-ce qu'elle nous entend ? Est-ce qu'elle...
Ⓒ Naomi paroles en #006600
Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
Elle pue cette histoire. Encore plus que les événements d'halloween ou d'avril. Bien plus que tout ce qu'on pourra encore subir à S'Indarë. Elle pue au point que j'en ai peur. Je ne suis pas du genre à m'inquiéter si vite en général mais là, il s'agit de ma colocataire. Elle n'est pas n'importe qui. Je tiens à elle autant qu'à mon frère. Quand elle est mal, ça m'inquiète déjà mais quand en plus elle agit de manière très inhabituelle, là c'en est plus que flippant. J'en suis même arrivée à mettre mon égo de côté pour contacter Naomi. Et je lui ai aussi proposé de venir. C'est dire à quel point c'est grave.
Une fois hors de l'appartement, je peux compter sur Juwelen pour m'aider à retrouver la trace d'Edelweiss. Celle-ci retrouvée, j'en informe immédiatement Naomi. Ca me fait chier de devoir compter sur elle mais à choisir entre coopérer avec elle et sauver Edelweiss ou ne pas coopérer et voir mon amie faire une bêtise, le choix est vite fait. Il n'est pas difficile à imaginer que mon ennemie a couru. Elle est essoufflée et même sans ça, si elle ne l'avait pas fait je me serais demandée si elle tient réellement à Edelweiss. Et elle m'aurait aussi déçue par la même occasion. C'est bien la seule en qui j'ai confiance pour prendre soin de mon amie alors si elle la laisse clamser sans rien tenter, ce serait comme si elle me disait que les Lawford ne sont pas digne de la moindre confiance. Une trahison suffit, pas besoin d'une seconde couche.
À peine arrivée et voilà que Juwelen me permet d'avoir une vision sans le vouloir. Une image trop déplaisante et impossible de garder pour moi. Un regard vers mon alliée du jour me permet de voir à quel point elle aussi elle tient à Edelweiss. Mouais. Bien plus digne de confiance que sa frangine. Je regarde à nouveau le haut de l'immeuble et essaie de parler à ma colocataire. Deux idiotes qui hurlent dans la rue, c'est tout sauf discret mais on s'en fout. Notre priorité c'est notre amie et non les cons qui seraient dérangés par nos gueulantes.
- Rha c'est pas vrai, j'crois qu'elle ne nous entend pas !
Et en plus il commence à pleuvoir. C'est la poisse ! Et si elle glisse ?! Non impossible de rester sur place. Naomi sera contente, pour une fois je ferai ce qu'elle désire. Je monterai, je ferai quelque chose.
- J'vais monter. Reste ici au cas où elle tomberait, tu pourras la protéger avec ton pouvoir.
Parce que soyons honnêtes, le mien ne servira strictement à rien si mon amie saute. Ca me fait quand même chier que Naomi soit plus utile que moi dans cette situation. Je laisse ma frustration de côté et monte au pas de course pour essayer de parler à Weiss. Cependant le temps que j'arrive, que je tente de m'approcher d'elle et de lui parler, un seul son parvient à sortir de ma bouche. Un cri. Son nom. C'est tout ce qui a pu sortir alors que je la vois se laisser tomber du haut de l'immeuble. Je suis arrivée trop tard. Je vois ma mascotte mettre fin à ses jours. Mes jambes me lâchent, mon corps tombe comme celui d'une marionnette qu'on lâche. Agenouillée sur le sol, les yeux devenus de vraies fontaines, l'image de la chute tourne en boucle dans ma tête.
Elle ne m'a pas laissée le temps de lui parler. Ni même de faire quoi que ce soit d'autre. Je commence même à me demander si mon arrivée n'a pas précipité son choix. J'espère que je me fais juste un film. Encore un. Il m'a fallu un petit moment pour reprendre mes esprits. Environ cinq minutes je dirais, juste le temps de rager sur la situation, de me remettre les idées en place, d'accepter....ouais nan ça je le vire de la liste. Je finis par me relever et redescendre au pas de course. Avec un peu de chance, Naomi aura réussi à la sauver.
Naomi Lawford
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Mar 19 Nov - 23:12
18 octobre 2019
Au bord du gouffre
Nia Jones Edelweiss W.
Comment on en est arrivées là ? Qu'est-ce que j'ai fait ? Qu'est-ce que je n'ai pas fait, plutôt ? Comment j'ai pu ne rien voir, ne rien comprendre, ne pas l'aider ? Est-ce que je suis une si mauvaise amie que ça ? Je n'ai pas été assez là pour elle, je n'ai pas pu la sauver. Non... Non, je ne dois pas penser comme ça. Elle est encore là. Je peux encore l'aider. Elle est encore là. Elle est encore là. Elle est encore...
Je ne dois pas pleurer. Je n'ai pas le droit de pleurer, ce n'est pas moi qui souffre. Pourquoi elle fait ça ? Pourquoi elle veut faire ça ? Pourquoi j'ai l'impression que mon cœur va exploser sous la pression ? J'entends à peine Nia par-dessus le bruit de ma respiration. Qui m'échappe, comme le reste. Je ne la contrôle plus. Je ne contrôle plus rien, de toute façon. Je n'ai pas pu contrôler ce qui l'a blessée. Je n'ai pas pu contrôler ce qui a rongé son cœur petit à petit. Je n'ai même pas pu voir le moment où elle a basculé. Je suis aveugle. Quelle est la dernière chose que je lui ai dite ? Est-ce que j'ai été méchante avec elle ? Je ne crois pas. Est-ce que j'ai dit quelque chose qui l'a blessée ? Et si je fais partie des marches qui l'ont menée sur ce toit ? Non... Non non... je ne peux pas. Je ne peux pas penser à ça. Je ne dois pas... penser...
C'est le pire moment du monde pour avoir un trouble qui empêche mes pensées de s'arrêter. Elles se cognent dans tous les coins de ma tête et je n'arrive pas à les interrompre. J'étais censée être là pour l'aider. J'étais censée la soutenir. C'est à ça que servent les amis, non ? C'est à ça que je sers... Mais je n'ai rien fait, rien pu faire, je n'ai été qu'une spectatrice pour la regarder tomber. "Quand on tient à quelqu'un on le protège des choses et des personnes dangereuses ! Toi tu serais du genre à laisser tes proches se jeter dans le vide juste pour qu'ils fassent ce qu'ils veulent !" C'est ce que j'ai dit à Nia, un jour. Et c'est avec elle que je me retrouve là, à essayer d'empêcher une de mes proches de se jeter dans le vide. Le monde a un goût malsain pour l'ironie.
C'est un cri à glacer le sang qui perce à la fois mes larmes, ma peur, ma détresse et ma peau. Un nom empreint de désespoir qui ne peut vouloir dire qu'une chose. Je vois sa silhouette clairement à travers le brouillard qui a remplacé tout le reste. Une masse sombre et amorphe et au milieu elle, qui tombe. Je ne sais pas ce qui se passe. Je sais que j'ai crié, moi aussi. Je sais que j'ai tendu la main dans sa direction dans l'espoir vain de l'attraper, comme si je pouvais la prendre au creux de ma paume et la protéger du mal.
Le temps s'est arrêté. Tout s'est figé. Les sons, les images, moi et surtout... elle. La terreur et la détresse reculent un peu, laissant une surprise teinter mes pensées et mes traits. Elle ne bouge plus. Elle ne tombe plus. Ma respiration n'est plus qu'un halètement indistinct. Mon regard passe de ma main à sa silhouette, encore et encore, sans se fixer. Et puis d'un coup, je comprends. À nouveau, mes émotions reculent, repoussées par une concentration comme je n'en ai jamais eu dans ma vie. Je la tiens, littéralement, au creux de ma main. Sa vie entière dépend de mes mouvements. De mon esprit. De mon contrôle sur cette magie trop puissante pour moi.
J'aurais pu la faire remonter, la reposer sur ce toit, à l'abri, mais j'ai trop peur qu'elle recommence. J'ai trop peur que mon pouvoir ne soit pas suffisant si elle réessaye. Je ne peux pas la perdre. Je ne peux pas encore être celle qui détruit tout. Doucement, ma main s'abaisse, et Elle suit le mouvement de mes doigts. Je sais que mon pouvoir ne fonctionne pas avec mes mains. Je sais aussi que j'en ai besoin pour avoir l'impression de vraiment l'utiliser. Je tends mon deuxième bras quand elle s'approche du sol, et je ne remarque même pas que j'avance dans sa direction jusqu'à ce que je la vois au-dessus de moi.
Je ne relâche mon pouvoir que quand je peux la poser délicatement dans mes bras, allongée contre moi. Je ne sens même pas son poids. Il y a tellement, tellement plus important. Je la serre de toutes mes forces. Je ne veux plus la lâcher. Je ne peux pas. Si je la lâche elle... elle pourrait s'enfuir à nouveau. Disparaître à nouveau.
- Weiss...
Mes larmes se perdent dans ses cheveux, mon visage les suit. Je dépose un baiser sur le haut de sa tête, trop long, comme si j'essayais de lui insuffler quelque chose, n'importe quoi, qui lui donne envie de rester avec nous. Je sais qu'elle n'aime pas le contact, mais je ne peux pas... je ne peux pas juste la laisser.
- Tu es vivante... J'ai cru... j'ai cru que...
Je n'ai pas de mots pour l'exprimer. Je n'ai pas envie de le faire. Je ne veux pas savoir ce que j'ai cru. Elle est vivante. Elle est dans mes bras, elle respire...
- Juwelen... va chercher Nia... ne la laisse pas croire trop longtemps...
Personne ne mérite de vivre ça. De croire ça. Aucun fragment de la haine que je ressent pour Nia n'est suffisant pour que je la laisse penser une seconde de plus qu'elle a perdu Weiss. Elle était en haut, je le sais. C'était son cri, c'était sa voix. Elle l'a vue avant moi. Son cœur s'est brisé avant le mien.
- Je suis là, maintenant...
Je chuchote, ma tête toujours posée sur le haut de la sienne.
- Je suis là... Je vais te protéger... Je serai toujours là...
Ⓒ Naomi paroles en #006600
Edelweiss L. Wintenberger
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
Elle n'a pas sauté ?! Elle ne l'a pas fait hein ? Non. Elle s'est juste laissée tomber dans le vide. Ce n'est pas mieux. Elle a vraiment décidé de mettre fin à ses jours. Elle l'a fait sous mes yeux et je n'ai rien pu faire pour l'en empêcher. Pour la première fois depuis des années, mes yeux sont devenus deux fontaines. Pas de celles où je peux courir nue en gueulant je ne sais quelle connerie. Plutôt de celles qui font gonfler les yeux, les irritent parfois, et nous font ressembler à un zombie toxico. Il ne me reste qu'un seul espoir. Une image qui me fait grimacer mais c'est toujours mieux que d'avoir la crêpe-Weiss en tête. Il faut que Naomi ait pu sauver mon amie. Elle a même plutôt intérêt, ça lui éviterait d'être au ras des pâquerettes dans mon estime.
Lorsque j'ai pu reprendre un petit peu mes esprits, que mon espoir a été suffisamment grand pour me fournir la force de me relever, j'ai repris les escaliers pour descendre. Il faut qu'elle ait survécu. Il faut qu'elle vive. Qu'elle se batte contre ses idées noirs qui la détruisent. Non. Qui l'ont déjà détruite. Durant ma descente, je suis finalement rejointe par Juwelen. Il a l'air agité, il roucoule et essaie de me faire passer un message.
- C'est Edelweiss ? Naomi a pu la sauver ? C'est trop tard ?
C'est dur de savoir quand on ne parle pas le piaf. Je suis néanmoins l'oiseau qui me guide jusqu'aux deux filles. Lorsque je les vois, que je vois Edelweiss dans les bras d'une Naomi qui semble soulagée, le message de Juwelen devient tout de suite beaucoup plus clair. Elle a pu la sauver. Edelweiss est vivante. Je reste quelques instants figée sur place, l'info a du mal a rester fixée dans ma tête. Je l'ai vu se laisser tomber et là, elle est en un seul morceau dans les bras de mon ennemie. C'est difficile d'y croire réellement après avoir vu une scène pareille. J'en viens même à me pincer pour être certaine que je ne suis pas face à une hallucination. Ca n'en a pas l'air.
Je me mets alors à courir et me jette presque – je dis bien presque – au cou des deux filles. Une fois proche d'elles, je me suis juste agenouillée et les ai prises toutes les deux dans mes bras. Ouais. Même Naomi alors qu'elle est mon ennemie. Les larmes qui coulent sur mes joues n'appartiennent plus à la tristesse mais à la joie. Je suis soulagée que Naomi ait réussi à protéger Edelweiss. Je suis plus que soulagée de voir ma colocataire toujours en vie.
- Merci de l'avoir sauvée...
Ouais, elle a bien entendu. Je la remercie. Aucune moquerie, aucun sarcasme ni même de ton condescendant. Juste des paroles sincères. Je relâche doucement ma prise sur les deux filles et passe une main sur mes joues afin d'essuyer les larmes. Un petit sourire apparaît alors que je regarde ma colocataire.
- Quant à toi Edelweiss, ne nous refais plus jamais une frayeur pareille je t'en supplie. Peu importe le problème que t'as, tu peux nous en parler et on t'aidera.
Naomi Lawford
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Dim 15 Déc - 18:43
18 octobre 2019
Au bord du gouffre
Nia Jones Edelweiss W.
Je n'arrive toujours pas à y croire. Pas à croire qu'elle ait fait ça, pas à croire que j'ai réussi à la sauver. Non, à la garder en vie. Elle est très loin d'être sauver, et je ne peux pas me permettre d'oublier ça. Je dois la sauver, la sortir de là. Je crois que je n'ai jamais serré quelqu'un aussi fort dans mes bras.Je crois que je n'ai jamais eu aussi peur. Il est hors de question qu'elle se sente assez mal pour refaire ça, ne serait-ce qu'une fois. J'ai vraiment cru que je n'arriverais pas à l'arrêter. Je crois que mon cœur ne se remettra jamais vraiment de cette chute. Je ne peux pas supporter l'idée de la perdre...
Elle parle en allemand. Je ne comprends pas, mais je ne la lâche pas pour autant. Je n'essaye pas de lui demander ce que ça veut dire. Elle est encore sous le choc, c'est normal que la première langue qui lui vienne soit sa langue maternelle. C'est pas grave. Au moins, elle parle, c'est un début. Un développement. Si j'arrive à la convaincre de me parler de ce qui ne va pas, peut-être que...
Elle commence à parler à nouveau, mais s'interrompt, comme si elle réalisait d'un coup que je ne pouvais pas la comprendre. Mais quand elle passe à l'anglais, sa phrase me fait grimacer. Non, tout ne va pas bien. Rien senti ? Mais elle serait... Inspire. Expire. Elle est encore dans un sale état. C'est normal qu'elle ne voit pas à quel point c'est grave, pour elle c'était une dernière manière de s'échapper... Rien que de penser ça, ça me fait tellement mal. Et la voir s'effondrer dans mes bras, en larmes, comme si plus rien n'avait de sens...
- Ne t'excuse pas... Ce n'est pas de ta faute... Je vais t'aider... Je te jure que je vais tout faire... tout faire pour que tu ne te sentes plus jamais comme ça...
Je la serre contre moi en enfouissant ma tête dans ses cheveux pour qu'elle ne voit pas mes larmes. Elle a déjà assez à faire avec les siennes, assez à combattre, sans y ajouter de la culpabilité. Quand je sens des bras se refermer autour de nous, je réalise à peine. À quoi bon se prendre la tête avec des conflits inutiles ? On était là pour sauver Weiss et, heureusement, on a réussi. Parce que je l'ai empêchée de tomber. Parce que Nia m'a prévenue. Je ne suis pas assez prétentieuse pour croire que j'aurais pu la sauver sans elle. Sans elle... sans elle j'aurais sûrement appris tout ça demain, aux infos, parce que personne ne m'aurait signalé sa disparition. Rien que l'idée me tire un frisson.
- Elle n'est pas encore sauvée...
Un murmure inquiet en réponse à son remerciement. Je ne considérerai pas Weiss comme étant sauve tant qu'on n'aura pas chassé le nuage noir qui l'a poussée à sauter dans le vide. Nia s'écarte un peu mais j'en suis incapable ; je garde ma protégée dans mes bras. Je ne la lâcherai pas. J'aurais trop l'impression de la laisser tomber, pour l'instant.
- Laisse-nous t'aider, d'accord ? Tu n'as pas à tout porter sur tes épaules. Tu as...
Je m'interromps une seconde. Mon regard se pose sur Nia, le visage couvert de larmes. Ses yeux ne mentent pas, la peur qui y brille encore et les tremblements dans sa voix non plus. Tout ça est trop naturel, trop profondément sorti de son cœur, trop sincère, pour que cette petite part rancunière de moi arrive à impacter la suite de mes paroles.
- … deux amies qui t'aiment plus que tout, et qui ne te laisseront tomber pour rien au monde.
"Nia t'aime". Combien de fois j'en ai douté ? Ce n'est plus le moment pour ça. Elle n'aurait pas fait tout ça, elle ne serait pas dans cet état, si ce n'était pas le cas. Je m'autorise un tour petit sourire, pour essayer de calmer l'atmosphère.
- Littéralement.
Vu que je viens de la décrocher d'une chute de plusieurs mètres, jamais l'expression "laisser tomber" n'a été aussi vraie.
Ⓒ Naomi paroles en #006600
Edelweiss L. Wintenberger
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
Miracle du jour, j'ai fait un câlin à ma pire ennemie. La situation s'y prêtait aussi. Même si on se dispute à chacun de nos rencontres, le simple fait de voir Edelweiss aller mal ça nous suffit pour oublier nos querelles. Notre amie est bien plus importante à nos yeux que les raisons qui ont poussé Naomi et moi à nous battre. Sauvée ? Naomi a raison. Elle ne l'est pas encore réellement. Elle le sera quand elle n'aura plus envie de se jeter du haut d'un toit. Quand elle reprendra goût à la vie. Quand elle parviendra à retrouver ses sourires sincères. Elle en a déjà eu mais peu.
Naomi reprend la parole après que j'aie pu faire part de mon souhait à mon amie. Je ne peux qu'être d'accord avec elle. Edelweiss ne doit pas tout porter sur ses épaules. Je ne fais pas mieux en vérité mais là, ce n'est pas de moi dont il est question. C'est Edelweiss. Elle n'a plus assez de force pour supporter tout ça encore longtemps. La preuve étant que cet été déjà elle n'allait pas fort. Elle m'avait dit que ça allait au final mais je la soupçonne de plus en plus de m'avoir cachée un problème beaucoup plus grave. Mais on sera là pour l'aider à se relever quoi qu'il arrive, on l'écoutera encore quand elle aura besoin de vider son sac, on trouvera des solutions pour régler ses problèmes. Elle pourra vraiment toujours compter sur nous.
- Tu n'es ni stupide, ni égoïste Edelweiss. T'es juste une fille attristée qui a souffert et qui se trouve en pleine détresse.
Elle l'était déjà le jour de mon rendez-vous médical. J'avais cru avoir réussi à l'apaiser mais aujourd'hui elle me prouve à quel point j'avais tort. Je reste à côté des deux filles tout en écoutant les paroles de ma colocataire. Elle s'est sentie seule, était perdue et aveuglée par sa tristesse.
- On a toujours été là et on le sera toujours. J'te l'ai déjà dit il y a quelques temps, t'es notre trésor. Jamais on te laissera tomber. On a besoin de toi et on prendra soin de toi, tu peux vraiment tout nous confier. Alors s'il te plaît, si un jour t'as le moindre problème, même le plus infime, dis-le nous. On ne te jugera jamais.
Bien que la pression redescende doucement, j'ai encore bien du mal à stopper les fontaines qui me servent actuellement d'yeux. Trop heureuse que Naomi ait pu stopper sa chute, trop soulagée de voir ma colocataire encore vivante même si cet épisode hantera longtemps mes cauchemars.
Naomi Lawford
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Mer 18 Déc - 0:13
18 octobre 2019
Au bord du gouffre
Nia Jones Edelweiss W.
Elle dit qu'elle est glacée, et c'est maintenant que je réalise qu'elle n'est pas extrêmement couverte. Rien d'étonnant à ça, si elle comptait... bref, vous avez saisi, je pense qu'avoir chaud n'était pas son idée première. Mais je ne peux pas la laisser comme ça. Je n'ai pas le choix, je dois me résoudre à la lâcher quelques secondes pour retirer ma veste et la passer autour de ses épaules. Bon ça paraît un peu idiot et bizarre, mais comme je n'ai pas envie de la poser par terre ni de la forcer à se mettre debout, je la maintiens contre moi en m'aidant un peu avec mon pouvoir. Il faut bien que ça serve à autre chose que blesser les autres...
- Tu n'es pas égoïste... Ce n'est pas ta faute si tu allais mal. Tu n'y es pour rien... Et tu n'es pas stupide. Ne dis pas ça, s'il te plaît...
Je ne veux pas qu'elle y croit. C'est la douleur et la peine qui parlent pour elle, c'est aussi elles qui l'ont empêchée de se confier à nous. Je sais que c'est dur d'admettre quand on souffre, alors comment pourrais-je lui en vouloir ? Comment pourrais-je lui en vouloir alors que je suis si rassurée, si heureuse qu'elle soit encore là ? Pour une fois, je suis d'accord avec Nia. C'est presque un événement légendaire. Mais en même temps, comment ne pas l'être ? On veut toutes les deux protéger Weiss. On veut toutes les deux qu'elle aille mieux.
- Il faut te réchauffer.
Elle est gelée, et ma veste ne fera pas de miracles. Je la garde dans mes bras. Elle a l'air trop mal en point pour marcher, et de toute façon rien ne pèse bien lourd dans mes bras, si je commence à flancher, je peux la soutenir avec mon pouvoir. Un regard à Nia pour vérifier qu'elle nous suit – évidemment qu'elle va nous suivre – et j'emporte ma petite Weiss jusqu'à leur appartement. Une fois là, je laisse Nia ouvrir avant de déposer notre protégée sur le canapé.
- Vous avez des couvertures ? Des trucs chauds à boire ?
Je peux laisser Nia s'en charger, non ? Mais je me sens trop fébrile de ne rien faire. Évidemment, c'est chez elles, donc elle saura mieux que moi où trouver tout ce qui est nécessaire, mais je vais tourner en rond si je ne peux pas l'aider. N'importe quoi qui puisse la réchauffer. Un couverture, ou plusieurs, un pull, un thé, peu importe. Je veux juste qu'elle ait moins froid.
Ⓒ Naomi paroles en #006600
Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Dim 23 Fév - 19:22, édité 1 fois
Nia Jones
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Nia Jones
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
Sam 28 Déc - 19:50
Elle nous aura fait la plus belle peur de notre vie. Maintenant tout ira mieux. Elle est de retour à l'appartement, Naomi et moi-même on va l'aider à remonter la pente et à oublier cette idée de mourir. Elle va aller mieux. Lorsqu'elle est installée sur le canapé, j'écoute la demande de Naomi et hoche la tête.
- Oui. Il y a des couvertures dans l'armoire à l'entrée.
Il faut bien en prévoir pour les invités au cas où on en aurait.
- Ou sinon il y a son duvet dans sa chambre. Tu peux les prendre pendant que je prépare sa boisson ?
Elle pourra ainsi rester près d'Edelweiss et continuer de la réchauffer...en plus de se réchauffer elle-même. Elle s'est baladée sans sa veste, sous la pluie, pour protéger un maximum notre amie du froid. Elle doit bien se réchauffer aussi. En fait ce n'est pas vraiment pour elle que je m'inquiète mais surtout pour ma mascotte. Si elle tombe malade, ça va inquiéter Edelweiss et ça ne va pas l'aider à aller mieux. Alors si pour ça je dois aussi faire en sorte que mon ennemie reste en bonne santé, je le ferai.
Je laisse donc Naomi se charger des couverture tandis que de mon côté, je me rends à la cuisine afin de préparer un bon thé chaud pour mon amie. Pendant que je fais chauffer l'eau et que je cherche le thé qu'Edelweiss boit le plus souvent, un détail me chiffonne. Si Naomi doit se réchauffer, une boisson chaude lui ferait aussi du bien. J'arrive pas à croire ce que je vais faire...
- Tu veux aussi un thé chaud Naomi ?
Lorsque l'eau est chaude, je prépare le thé de mon amie – et de mon ennemie si elle en veut un – et apporte sur la table du salon. À peine me suis-je redressée qu'Edelweiss prend la parole et nous livre un peu ses soucis. Ce qui l'aurait achevée, ce serait donc le fait d'avoir été adoptée ? Non il doit y avoir autre chose en plus. Avec toutes les petites infos que j'ai pu grapiller de temps en temps, le simple fait d'avoir été adoptée ne peut pas l'avoir achevée. Pas aussi facilement.
Pendant qu'elle nous livre encore ce qui la tracasse, je m'assieds doucement à côté de ma colocataire. Cette fois je commence à mieux comprendre le problème. Apparemment elle est née par accident. Et son adoption a été faite parce que ses parents biologiques n'ont pas été fichus d'assumer leurs actes et que son père a fait l'irréparable en plus. Lorsqu'on apprend que notre famille biologique n'a jamais voulu de nous, ce n'est jamais agréable à entendre. Je peux comprendre qu'elle soit à la fois triste et en colère après de telles révélations. Je peux aussi comprendre sa peur de ressembler à son géniteur. Moi-même je tente un maximum de ne pas ressembler aux miens. Et lorsqu'on me fait remarquer qu'il y a une ressemblance avec eux, je deviens dingue.
- T'en fais pas, ce n'est pas parce que t'as les mêmes yeux que lui que tu lui ressembleras.
Je lui prends doucement l'une de ses mains et la serre entre les miennes.
- C'est peut-être lui qui a fourni les trucs pour que tu naisses mais ce n'est pas lui qui t'a élevée. Tes parents adoptifs t'aiment, c'est eux qui t'ont éduquée et même si je ne sais pas comment ils sont, je suis sûre que c'est à eux que tu ressembles. T'es une Wintenberger après tout !
Elle a la chance d'avoir une famille qui l'aime et qui s'occupe d'elle sans avoir le fric comme motivation. Peu importe qu'elle ait été adoptée, ils sont devenus ses véritables parents parce que c'est eux qui se sont occupés d'elle depuis toujours.
- Faut pas t'en vouloir pour la mort de l'autre. Toi tu n'y peux rien. Ce n'est pas de ta faute s'ils n'ont pas été fichus d'assumer.
Est-ce que ça se sent la rancune que j'ai envers mes propres géniteurs ? Eux qui n'ont jamais voulu d'enfants, ils en ont eu deux. Et qu'ont-ils fait ? Rien. Ils ont juste laissé une gouvernante se charger de nous. Elle ne nous a pas réellement aimé, elle était juste payée pour s'occuper de nous. Et nos géniteurs, ils nous ont toujours ignorés sauf quand on peut leur être utile que ce soit pour une promo, un gala ou je ne sais quoi d'autre.
- Et puis indirectement t'as gagné au change. T'as des parents qui font leur possible pour te rendre heureuse, non ? Ils ont élevé une fille qui est devenue une personne formidable.
Naomi Lawford
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Naomi Lawford
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Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
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Ven 31 Jan - 0:11
18 octobre 2019
Au bord du gouffre
Nia Jones Edelweiss W.
Maintenant que Weiss est en sécurité à l'intérieur, je veux m'assurer qu'elle ne tombera pas malade. je pense qu'avec tout ce qui lui est arrivé, elle n'a pas besoin d'un rhume, d'une grippe ou d'une pneumonie en plus. Et oui, je sais qu'on attrape pas vraiment de maladies juste parce qu'on a froid, mais c'est pas le sujet. Pour l'instant, je vais chercher et ramener les couvertures dont m'a parlé Nia. Le duvet dans sa chambre, par contre... Je ne suis pas trop sûre de savoir om elle est, en fait. Mais les couvertures devraient suffire.
J'ai réussi à en dénicher quelques unes avant que Nia me popose une tasse de thé, en plus de celle qu'elle prépare pour Weiss. C'est vrai que je lui ai donné ma veste, mais j'ai tellement l'habitude du froid que je n'avais même pas fait gaffe. Bon... Vu la situation, c'est peut-être mieux que j'accepte. Je ne veux pas que Weiss culpabilise si j'ai un frisson à un moment, qu'elle ait peur que j'attrape froid à cause d'elle. Du coup, j'accepte une tasse de thé, moi aussi, avant de m'approcher de Weiss pour mettre un couverture sur ses épaules et lui frictionner les bras.
Je reste près d'elle, un bras autour de ses épaules pour la garder au chaud. Je sais qu'elle n'aime pas trop les contacts mais, pour le coup, j'ai le besoin un peu égoïste de sentir qu'elle est là, près de moi. Nia s'installe près de nous après avoir apporté ses tasses et je finis par lâcher Weiss pour qu'elle puisse boire son thé tranquillement. Et nous exposer une partie de ce qu'elle a sur le coeur.
Adopté ? C'est donc une des choses qui l'ont mise dans cet état... J'aurais aimé être là, à ses côtés, quand elle l'a appris pour pouvoir la réconforter et la soutenir. Lui dire que ça ne change rien à ce qu'elle est, ni à ce qu'elle est pour moi - pour nous.
- Weiss... Nia a raison...
Ça m'aurait probablement arraché la langue de dire ça dans n'importe quelle autre situation, mais peu importe.
- Ton père ne détermine pas qui tu es. Regarde, je suis du genre colérique alors que mes parents sont des anges. L'inverse peut très bien se produire. Et toi, tu es adorable, quel que soit l'homme qui t'a mise au monde.
Je souris doucement en posant ma main quelques secondes sur la sienne, puis je reprends ma tasse, histoire de ne pas la mettre mal à l'aise. Mais je ne veux pas qu'elle s'imagine être comme l'homme qui a tué sa mère biologique.
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Ven 18 Oct - 0:05
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