| Sin Theatre |
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Fuck off | Jodie CraveryW |:| Sans emploi Jodie Cravery Jodie Cravery
Sexe : Identité de genre : Apparitions : 224
Inscription le : 01/04/2018
Né(e) le : 16/12/2000
Age : 23
Taille / Poids : 1m64
Nationalité : Irlandaise
Situation amoureuse : Il paraît que je peux dire que c'est officiel avec Lance, maintenant ~
Couleur(s) de parole : #cc9966
Commentaire/citation : I couldn't stand the person inside me so I turned the mirrors around
| Lun 2 Avr - 0:03 | | |
Jodie Cravery | Âge : 17 ans Date de naissance : 16 décembre
Lieu de naissance : Irlande Nationalité : Anglo-Irlandaise Orientation sexuelle : Hétéro
Race : Fantôme Pouvoir : Humanisation Race de naissance : Humaine
Classification : Black Sheep Raison : Elle n'a nulle par où aller et elle s'est fait tirer dessus, niveau traumatisme et besoin d'asile ça se pose là Année scolaire : Deuxième année Date d'arrivée à S'indarë : Septembre 2016 Statut : Interne
| PhysiqueYeux : Marrons Cheveux : Roux Taille : 1m64 Poids : Donnée indisponible Corpulence : Maigre Vêtements et/ou style : Sérieux, large ou très couvrant, la plupart du temps, sauf quand elle a des excès de confiance Signe distinctif : Elle est transparente ? Caractéristiques raciales : Elle traverse les murs et, du coup, elle est translucide Autre chose ? : écrire ici
Jodie n'est pas spécialement jolie. Pas mignonne non plus. Si on oublie le fait qu'on peut voir à travers elle, ce qui peut être dérangeant pour la plupart des gens, on pourrait dire qu'elle n'est pas désagréable à regarder. Parce qu'elle a l'air d'avoir porté le poids de plusieurs vies sur ses épaules, ce qui n'est pas tout à fait faux. Le visage fermé, l'expression indéchiffrable, elle a des traits fins mais fatigués, à l'inclinaison naturelle vers le bas. Elle n'a pas l'air méchant, juste ailleurs, perdu, un peu déprimé peut-être. Son regard d'un marron sombre aux reflets d'un étrange violet est toujours dans le vague, dans un autre monde aux frontières du réel, comme si cet univers ne lui suffisait pas. Parfois, son regard vous fait l'étrange faveur de se poser sur vous mais ça ne dure jamais longtemps, comme si elle avait honte d'avoir osé regarder le monde réel. Son visage est assez neutre dans l'ensemble. Elle n'a pas ce petit détail qui frappe lorsque vous regardez une personne magnifique ou éblouissante, ni celui qui vous fait détourner le regard lorsque vous trouvez une personne repoussante. On la voit, sans plus. Et parfois, quelqu'un la regarde. Des tâches de rousseur envahissent la quasi-totalité de son visage, un peu ses bras aussi, et même sa lèvre supérieure au point qu'elle semble incomplète. Sa peau est blafarde, mais uniforme, comme le masque blanc d'une poupée de porcelaine. Pas de rougeurs, pas de veines en transparence, rien qu'une peau lisse et blanche et une myriade de tâches de rousseur. Son visage est banal, aussi. Rien de très descriptible ou de très remarquable, le genre que l'on oublie dès qu'on ne l'a plus sous les yeux. Son corps, c'est une autre histoire. Non pas que ce soit une bombe, mais plutôt le fait qu'elle le cache, comme un secret jalousement gardé. Et c'est cette dissimulation évidente qui attire le regard, qui donne envie d'en voir plus alors que, à ses yeux du moins, il n'y a finalement pas grand chose à voir. Autrefois, elle était d'une maigreur affolante, mais elle a eu le temps de reprendre du poids avant son arrivée à S'indarë. Du coup, le seul souvenir qu'il reste de cette maigreur anormale, ce sont quelques marques sur sa peau parfaite au niveau de ses hanches, comme de petits bleus indélébiles. Sa poitrine est assez petite, ses muscles quasiment inexistants, sa silhouette pas si plantureuse ou attirante que ça. En vérité, ceux qui s'attendent à découvrir un corps de rêve sous ces vêtements volontairement trop sérieux sont souvent déçus, car son corps reflète la même banalité que son visage. Jodie n'aime pas se montrer et, paradoxalement, elle le fait très bien savoir. En bonne irlandaise qui se respecte, elle a aussi une longue chevelure rousse qui a trouvé le temps de repousser. Autrefois très courts, en bataille, ces cheveux qu'elle s'arrachait dans son angoisse ont continué de pousser malgré sa nature de fantôme, et ils peuvent désormais flotter dans son dos en paix. Même si dans ses moments de panique, il lui arrive encore de les arracher, comme un tic revenu de loin. La plupart du temps, elle les attache. En tresse, en couettes, ou carrément en chignons quand ils lui tapent sur les nerfs, mais elle n'ose pas les couper. Elle a peur que ça lui rappelle des souvenirs qu'elle préfère enterrer à jamais dans sa mémoire. |
CaractèreJodie est une personne étrange. Elle semble ne s'intéresser à rien et, en même temps, elle crève d'envie de ressembler à ceux qui l'entourent, ceux pour qui tout est simple ou même ceux qui se noient dans l'alcool pour oublier. Au final, elle se contente de cacher sa jalousie derrière du mépris, qu'elle affiche haut et fort dès qu'elle commente quelque chose. Elle méprise autant les gens coincés que les "faciles", les premiers parce qu'elle en fait partie et qu'elle trouve ça ridicule, les autres parce qu'elle éprouve une jalousie incontrôlable quand elle voit avec quelle facilité ils parlent, séduisent et obtiennent tout ce qu'ils veulent. Elle semble détester tout, comme si son seul avis dans n'importe quelle "opposition", n'importe quel débat était "de toute façon, c'est des cons des deux côtés". Au final, la seule chose qu'elle déteste et qu'elle méprise, c'est elle, et par extension tout ceux qui lui ressemblent. Jodie a peur qu'on la regarde, elle a peur de son image, du simple fait que quelqu'un puisse vouloir autre chose que détourner les yeux en la regardant. Elle a toujours eu peur de son corps, peur de son physique, peur d'être désirable. Elle lutte encore contre son dégoût de la féminité, elle se cache derrière un style vestimentaire sérieux et large mais qui peut soudainement essayer de donner dans le plus sexy, parfois ostentatoire, raccourcissant sa jupe un peu plus chaque jour, ouvrant quelques boutons de plus sur son décolleté, pour se persuader qu'elle n'a plus peur. Plus peur d'être aimée, plus peur d'être observée. Mais, au fond d'elle-même, elle ne peut s'empêcher d'être crispée si on l'observe. Le désir qu'elle peut voir dans les yeux de quelqu'un est pour elle à la fois une certitude qu'elle se rapproche de la "norme" et une phobie mal soignée qui l'empêche de dormir. Jodie était névrotique, paranoïaque. Si elle est en voie de guérison, elle n'est pas encore repassée du côté "sain d'esprit" de la barrière. Le traumatisme qui la hante est comme une épine trop profondément enfoncée dans sa peau pour l'en arracher. Et même s'il lui suffirait d'un ami, d'une épaule sur laquelle s'appuyer, elle a trop peur des autres pour tenter l'expérience. Alors elle garde son traumatisme, cette névrose qui l'a rendue tour à tour pornophobe, anorexique et maintenant paranoïaque. Quand on arrive à passer derrière la carapace de mépris qui l'entoure, c'est pour trouver quelqu'un qui n'a plus la force de faire confiance aux gens, ni celle de s'y attacher. Malgré tout ce qu'elle peut dire ou croire, ça reste une fille forte, qui refuse de céder à la facilité. L'alcool ? Un moyen de s'amuser de temps en temps, pas une solution pour résoudre ses problèmes. Même chose pour la drogue, car elle refuse de devenir accro à quoi que ce soit. Le suicide ? Elle n'y a jamais pensé et maintenant, elle ne pourrait de toute façon pas faire grand chose. S'attirer sa confiance peut être un processus long et laborieux, sauf si elle décide à votre gueule qu'elle vous aime bien. Il y a donc deux façon d'entrapercevoir la jeune fille enthousiaste, dynamique et très, très gentille qu'elle était et qu'elle reste une fois sa carapace brisée. Soit en prenant le (long) temps qu'il faut pour qu'elle la brise d'elle-même, pour qu'elle fasse suffisamment confiance pour anesthésier sa peur, soit en débarquant au bon moment, ceux très rares où elle est de trop bonne humeur pour être méchante et où elle cherche à rencontrer des gens. Des amis, des gens à protéger, des coups d'un soir parfois. Mais la version d'elle-même qu'elle ne détestait pas, celle qu'elle était avant que tout ne tourne mal, c'est celle qu'elle rêve de retrouver. Alors parfois elle se force. Elle va abandonner quelques instants son masque de froideur pour s'autoriser un sourire, une parole gentille, même si l'étincelle qu'elle aperçoit dans le regard des gens lorsqu'elle décide d'être gentille lui donne des sueurs froides. | RaceJodie est un fantôme. Par définition, elle est donc translucide. Pas invisible, mais on peut voir légèrement à travers (à travers elle, pas ses vêtements, bande de pervers). Elle peut aussi traverser les murs, et les gens, ce qui laisse une sensation très désagréable. Ça et le fait que du coup, elle peut rentrer dans n'importe quelle pièce n'importe quand. Qui a parlé d'intimité ? PouvoirPetit truc bien pratique quand on traverse les murs, Jodie peut contrôler la matérialité de son corps (heureusement pour elle, sinon elle ne pourrait jamais changer de vêtements). Pour l'instant, elle peut juste se rendre matérielle ou immatérielle à volonté, mais en théorie elle peut (pourra) ne rendre tangibles que certaines parties de son corps à la fois. Elle peut aussi influencer l'état des objets qui rentrent en contact avec elle quand elle utilise son pouvoir. Par contre, même lorsqu'elle est matérielle, sa peau est glaciale et laisse une sensation indescriptible et assez désagréable au toucher. |
HistoireJodie est née en Irlande du sud, dans une petite ville au sud de Dublin. Elle est la fille unique de Jerry Cravery et Ailisa O'Geary, mi-anglaise, mi-irlandaise, une enfant des îles qui respecte le cliché des tâches de rousseur, des cheveux roux et de la peau blafarde. Un peu trop, peut-être. Elle souffrait à la naissance d'une maladie de peau proche de l'allergie au soleil qui, si elle n'était pas dangereuse pour sa santé sur le long terme, condamnait sa peau à ne pas supporter ses rayons. Après quelques coups de soleil répétés dans son enfance et deux ou trois insolations, ses parents ont finalement réussi à lui éviter le moindre problème dû à sa maladie, histoire qu'elle ne se retrouve pas à développer un cancer. On avait beau leur affirmer que ça ne pouvait pas en entraîner, ils n'avaient pas suffisamment confiance en l'avis des médecins et refusaient de mettre en danger leur seule et unique enfant. Choyée par ses parents, elle eut le mérite de ne pas devenir une fille-reine, et de ne pas finir avec des chevilles plus grosses que sa cervelle. Son prénom parut bizarre pour tous ses camarades de classe et certains de ses professeurs, qui finissaient par l'appeler Jude ou Judy et elle eut beaucoup de mal à l'accepter. Mais soit, en primaire, Jodie devint Judy. Petite peste de l'école, du moins pour tous ceux qui n'avaient pas son âge, elle récolta les meilleures notes possibles tout en faisant vivre l'enfer aux adultes dans la cour de récré, entre les fugues, les cachettes et les farces vaseuses. Mais son enfance n'est pas finalement pas la période la plus marquante de sa vie. En vérité, à part quelques événements isolés, elle ne se souvient de rien.
Au collège, elle a calmé le jeu. Moins insupportable, moins "rebelle". Disons qu'elle s'est un peu rangée, qu'elle a essayé de se construire une vie sociale à peu près potable, qu'elle s'est fait des amis. Elle commença à fumer à 14 ans, sortit avec deux personnes dans les deux années suivantes, entra au lycée, embrassa plusieurs filles dans un jeu à une soirée et but au point de presque coucher avec l'une d'elles. Bref, pas forcément une vie banale, mais au moins elle avait cessé de se battre avec tout le monde et d'emmerder ses profs. Au lycée, elle a rencontré Adam Cluster, un camarade d'origine américaine qui marqua aussitôt pour elle un intérêt prononcé. C'était un élève tout droit débarqué de New York, qui faisait baver toutes les filles du lycée. Sauf qu'il ne s'intéressait pas à elles : il s'intéressait à Jodie. L'attirance n'était pas réciproque, cela dit, mais il sembla bien le prendre. Il devint son ami, même s'il continua de temps en temps de retenter une déclaration, à laquelle elle retournait toujours la même réponse. Tout se passa bien pendant la première année de leur amitié et ils finirent par créer un lien solide, une fois qu'Adam laissa de côté son insistance.
Elle n'est pas trop sûre du moment où les choses ont dérapé. Quand elle y repense, maintenant, elle est persuadée que c'était le cas dès le premier jour mais qu'elle s'est juste voilée la face. De jour en jour, Adam s'est montré plus possessif, plus protecteur, gardant un œil sévère sur ceux qui l'approchaient de trop près, que ce soit des amis ou des personnes souhaitant plus. Elle n'y a pas prêté attention, au début ; elle-même a toujours eu tendance à être assez possessive avec ses amis, elle considérait juste qu'il l'exprimait plus qu'elle, et elle n'oubliait pas que les sentiments qu'il réprimait pesaient dans la balance. Avec le temps, les choses n'ont fait qu'empirer. Il éloignait ses amis et elle commença à entrer dans son jeu, éloignant d'elle-même les personnes les plus susceptibles de provoquer sa colère ou sa jalousie, s'enfermant dans un cercle qui tournait autour de lui, une amitié fermée, une manipulation sordide dans laquelle elle plongea la tête la première sans même s'en apercevoir. Si elle n'était pas seule, elle eut rapidement de moins en moins de personnes pour la soutenir. Il y avait Adam, qui lui envoyait des messages toutes les cinq minutes, qui la harcelait si elle ne lui envoyait pas au moins un par heure, qui l'appelait tous les matins et tous les soirs, qui tournait autour d'elle à chaque pause déjeuner, chaque moment d'attente. Et puis quelque chose a craqué, lui, qui a fini par laisser tomber le masque de la fausse amitié. Elle le repoussa une fois, deux fois, l'empêcha plusieurs fois de l'embrasser, de la toucher... il n'essayait plus de jouer le rôle d'ami, mais elle était déjà prisonnière de sa spirale, culpabilisant à chaque rejet qu'elle lui infligeait, incapable de trouver du soutien où que ce soit tant elle avait éloigné son entourage. Il était la seule personne proche d'elle, elle ne pouvait pas arrêter de le repousser, mais elle ne pouvait pas le faire disparaître totalement. Il s'installa un climat de tension, une angoisse sourde qui la contrôlait à chaque instant, une ombre autour d'elle avec une question, un seule, qui tournait en boucle : "je fais quoi, s'il essaye encore de me toucher ?" Et à chaque fois, elle le repoussait. À chaque fois, il s'énervait et la peur s'insinuait, de plus en plus forte mais pas assez pour contrer son angoisse de la solitude. Elle a fait le choix de rester dans ce status quo, entre les caresses qu'elle repoussait avec de moins en moins de force, frappée par la répétition des assauts, et l'abandon total qu'elle s'était infligée. Un piège, qu'elle n'avait vu que trop tard et dont elle ne pouvait plus sortir.
Et puis il y a eu le moment de trop. Le moment où elle s'est sentie céder, épuisée à l'usure, où elle a compris qu'elle n'aurait plus la force de le repousser la fois suivante et qu'il finirait par avoir ce qu'il voulait. Elle a repensé aux nausées qui al saisissaient à chaque contact, à l'envie de s'arracher la peau pour effacer toute trace du passage de ses mains, et la question a changé. "Dans quel état je serai, s'il va plus loin ?". Entrevoir la réponse lui a fourni la force d'affronter la solitude et, du jour au lendemain, elle a cessé de lui parler, avec un simple message, une explication brève et simple, quatre mots : tu me fais peur. Puis elle s'est éloignée. Dire qu'il n'a pas cherché à la revoir serait le mensonge le plus improbable du monde. Tandis qu'elle subissait la solitude, les restes de son piège, lui commençait à la suivre. Il garda précieusement toutes les photos qu'il avait d'elle, toutes les photos qu'il avait d'eux, puis il commença à surveiller le moindre de ses pas, à la suivre jusqu'à chez elle chaque soir pour l'observer et la photographier à travers la fenêtre de sa chambre. Il devint son ombre, à nouveau, menaçante plutôt que doucereuse, tout aussi terrifiante.
Très vite, elle commença à avoir peur, peur de cette ombre qui était partout présente sur sa vie et emprisonnait sa liberté. Ce manège dura trois mois. Trois mois durant lesquels elle ne put allez nulle part sans être sûre qu'il serait là, quelque part, prêt à surgir à n'importe quel moment, trois mois de paranoïa et de panique, où elle était incapable de laisser le moindre rideau, le moindre volet ne serait-ce qu'entrouvert, de laisser la moindre petite webcam allumée. Elle le voyait partout, et elle savait qu'il l'était vraiment. Trois mois pendant lesquels elle s'arracha des cheveux déjà abîmés par ses angoisses précédentes, pendant lesquels manger était une pénitence, tant elle avait la gorge serrée par la peur. Adam était devenu son cauchemar du monde réel, sa phobie la plus exacerbée. La peur la transforma physiquement au point d'inquiéter sa famille, mais elle mit longtemps à trouver le courage d'en parler à ses parents, jusqu'à ce qu'ils s'aperçoivent que certaines choses disparaissaient chez eux et qu'elle comprenne qu'il avait trouvé le moyen d'entrer chez elle.Alors la terreur fut trop forte, et elle craqua.
Sa famille porta plainte aussitôt, et ils n'eurent aucune difficulté à obtenir une ordonnance restrictive, étant donné l'état de Jodie et les photos trouvées dans le téléphone d'Adam, même s'il y en avait peu par rapport à celles qu'il possédait. Malgré tout, ses parents préférèrent la changer d'école, pour éviter des représailles des amis d'Adam et de sa famille, qui s'était battu bec et ongles pour ne pas qu'il change de lycée – en vain.
Jodie fut donc inscrite à S'Indarë, et passa ses vacances d'été cloîtrée chez elle à jeter des yeux inquiets à travers ses fenêtres. Mais il n'apparut pas de tout l'été et elle finit par croire qu'elle en était débarrassée. La boule dans sa gorge diminua, elle reprit des couleurs et des formes, bien qu'elle restât maigre. Mais le jour où ses parents la déposèrent à l'école, et dès qu'ils furent partis, il refit son apparition. "Pour lui parler". Dans sa panique, elle remarqua aussitôt l'arme qu'il portait à sa ceinture et elle resta immobile, sans écouter un mot de ses supplications. Elle ne comprenait pas ce qu'il disait. Tout son esprit était focalisé sur son arme, et elle se contentait de hocher la tête pour ne pas le mettre en colère. Était-il venu pour la tuer ? Pour se venger parce qu'elle avait porté plainte ? Elle se contenta d'espérer qu'il allait bientôt partir. Mais il s'approcha, elle essaya de se détourner quand il l'embrassa, se crispa au contact de ses mains sur ses cuisses. Puis quand ses gestes se firent trop insistants, elle oublia son arme, le repoussa suffisamment violemment pour le faire tomber par terre et s'enfuir en courant vers les grilles.
Elle l'entendit crier, lui hurler de revenir mais elle ne regarda pas en arrière, essayant d'atteindre le bâtiment avant qu'il n'ait le temps de la rattraper. Elle ressentit une violente douleur à la poitrine alors qu'elle se trouvait au milieu de la cour mais elle continua à courir. Et c'est alors qu'elle s'apprêtait à cogner sur la première porte qui passait, pour se cacher, qu'elle comprit que quelque chose n'allait pas. Parce que sa main traversa la porte. Prise de panique, elle essaya d'ouvrir la porte plusieurs fois avant de se résoudre à la traverser tout simplement pour se retrouver face à une femme de l'administration qui la dévisagea bizarrement. Elle lui expliqua en paniquant ce qui lui était arrivé et la femme décida d'appeler la police avant d'aller vérifier dans la cour. Adam avait disparu, et le corps de Jodie gisait dans la cour, avec une balle en plein cœur. Malheureusement, elle fut trouvée par la police et déclarée morte avant qu'ils n'aient le temps de cacher son corps, décision qui aurait de toute façon été refusée par l'école. Grâce au témoignage de la femme de l'accueil, Adam fut recherché pour meurtre. Jodie ignore s'il a été arrêté à ce jour : elle n'a pas vraiment eu le courage de chercher des informations à son sujet.
Jodie mit très, très longtemps à comprendre qu'elle n'était en vie que grâce à la magie ambiante qui l'avait empêché de mourir purement et simplement, et l'avait transformée en fantôme à la place. Et encore plus à admettre qu'elle était transparente et qu'elle pouvait traverser les murs. Heureusement, pendant cette période, elle découvrit aussi son pouvoir et comprit qu'elle n'était pas condamnée à traverser tout ce qu'elle touchait. Elle est donc ici depuis presque un an, qui lui a donné le temps de comprendre qu'être un fantôme n'était finalement pas si terrible au vu de toutes les autres créatures qu'elle avait pu croiser dans les couloirs. Elle s'est un peu habituée au fait d'être transparente et intangible 90% du temps.
Derrière l'écran Prénom/Pseudo : Martel Age : 23 Tu nous viens d'où ? : Fufufu Accès aux rps -18 ? Oui
Dernière édition par Jodie Cravery le Ven 1 Mar - 0:22, édité 6 fois |
| | Nia Jones Nia Jones
Sexe : Identité de genre : Apparitions : 376
Inscription le : 25/11/2017
Né(e) le : 07/05/2000
Age : 24
Taille / Poids : 1m74 / Environ 52kg
Nationalité : Anglaise
Situation amoureuse : Catastrophique
Couleur(s) de parole : #ff3333
Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
| Lun 2 Avr - 0:10 | | |
Izumiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Voilà je voulais juste dire ça 8D Et re-bienvenue quand même XD |
| | Melody
| Lun 2 Avr - 12:06 | | |
Age : 17 ans Sexe : Race : Aoranne Pouvoir : Manipulation du temps Classe : 4°A Bienvenue ! |
| | Andrew RehrinPNJ |:| Directeur de l'université Andrew Rehrin Andrew Rehrin
Sexe : Identité de genre : Apparitions : 532
Inscription le : 08/08/2017
Né(e) le : 07/04/1898
Age : 126
Taille / Poids : 1m80
Péché(s) : - Orgueil
- Avarice
- Gourmandise
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