Putain, je suis vraiment un vrai con. C'est Maria qui a raison...En même temps est-ce que c'est de ma faute que j'ai fermé mon coeur aux émotions après Elena ? Vous croyez que c'est facile de tomber amoureux d'une femme qui dit du jour au lendemain que tu es un monstre et qu'elle ne veut plus jamais te voir ? Qu'après tu apprends sa mort parce que tu as été incapable de la protéger ? Vous pensez que je n'ai rien ressenti. C'est justement pour sécher mes larmes, que j'ai fermé mon coeur. Alors pourquoi est-ce que je me sens...stupide ? Pourquoi est-ce qu'imaginer le désarroi de la rouquine me met aussi mal ? Faut croire que je me suis attaché à elle, comme je l'ai fait à l'époque avec Elena. Enfin, peut être que c'est parce que j'ai l'impression qu'elle ne me jugerait pas. J'en sais rien, si ça se trouve, si un jour je me transforme devant elle, elle va juste me traiter comme la bête de foire que je suis ? Et au final je me serais trompé. En attendant, je devais me rattraper pour la peur et la panique que j'avais instaurée dans son esprit.
Je déteste faire du mal aux femmes... Et encore plus les faire pleurer...
Entendant le cliquetis de la porte, elle m'annonça que j'étais libre à présent. Soupirant, finissant ma cigarette, je remettais mon t-shirt pour que ça ne paraisse pas suspect, ne serait-ce que pour les fouines de l'école. Je me pointais devant elle, et la regardait, avant de poser un genou à terre. Un acte que je n'aurais jamais pensé faire un jour, mais bon, il y a une première à tout hein. Comme l'humble serviteur chevalier pour sa princesse, je prenais délicatement sa main pour venir y déposer un chaste baiser. Mais non je n'allais pas la demander en mariage, calmer vos ardeurs d'hystériques mesdemoiselles. Au moins j'espère que ce geste l'aura un peu plus rassurée et aura enlevé l'idée qu'elle se fait de ma personne, car la mettre dans tout ses états d'effroi n'avait clairement pas été mon but. Comment aurais-je pu savoir après tout ? J'ai beau être surveillant, je ne connais le passé de chacun des élèves de ce bahut. Cela dit, si j'attrape le type qui l'a traumatisée...si un jour je croise sa route, pas sûr que je le laisse en vie. Il passera un sale quart d'heure...
La relâchant pour ne pas la mettre plus mal à l'aise qu'elle ne devait l'être, je me relevais, les joues un peu empourprées. C'est pas dans mes habitudes de faire cela, de m'humilier de la sorte, mais si ça pouvait lui redonner son joli sourire, alors c'était tout ce qui comptait. Ouais je suis gravement atteint au secours.
» Hé bien miss Cravery, au vu de ta coopération...j'arrive pas à croire que je vais dire ça mais...pour cette fois, je te laisse un sursis...mais je ne serais pas aussi gentil pour ton prochain impair ! Alors ne fais rien de stupide...
Détournant le regard, me sentant un poil stressé, je regardais aux alentours que la meute de louves de toute à l'heure ne revienne pas par ici.
» Et puis si un jour....tu te sens le besoin de te confier, de parler de ce qui te ronge à une oreille un peu plus neutre comme la mienne...ma porte est ouverte, alors n'hésite pas...
J'avais du mal à croire ce que je faisais. Moi qui suis un cœur de pierre...voilà que je me laisse attendrir par une gosse. Peut être que d'une certaine manière, elle m'a touchée sans le vouloir ?
Droit dans le mur
791 mots
Jodie
Lance
“ T'as un problème babe ? Tu veux que je te colle une baigne ? ”
Situation amoureuse : Il paraît que je peux dire que c'est officiel avec Lance, maintenant ~
Couleur(s) de parole : #cc9966
Péché(s) :
Envie
Colère
Commentaire/citation : I couldn't stand the person inside me so I turned the mirrors around
Lun 15 Oct - 2:20
Droit dans le mur
ft Lance
Bon, on va partir d'un point "positif" : il a remis son t-shirt. Ça enlève les risques que quelqu'un qui passe par là commence à se faire des idées, d'une ; et de deux, pour moi, ça me remet un peu les idées en place. Juste un peu. On va dire une demi-seconde avant que... Ah, mais pourquoi il fait toujours des trucs imprévisibles ? C'est pas... Euh... Je... je... Ce... ce mec est pas croyable. Je suis censée réagir comment à ça, moi ? Vraiment... Parce que... autant je ne peux pas rougir – et putain que j'en suis heureuse, là tout de suite, sinon je pense que je serais beaucoup trop rouge pour être humaine – autant ça doit bien être écrit sur mon visage que je m'attendais à... tout sauf à ça. Je suis même pas sûre de pouvoir prononcer quoi que ce soit si j'essaye de parler. On va éviter, hein. Si je commence à bafouiller ça va devenir... compliqué. Ce gars réduit en cendres ma stabilité émotionnelle. Et, je dois admettre un truc, il est quand même vraiment, vraiment mignon quand il rougit – ce qui n'aide pas, niveau stabilité, on va pas se mentir. Je vais ajouter ça à la liste anarchique d'adjectifs qui se forme à chaque fois que je pose les yeux sur lui.
- Euh... hein ?
Attends, attends. Qu'est-ce qu'il vient de dire ? Il vient bien de dire "un sursis", c'est ça ? C'est... une manière de se faire pardonner de m'avoir menacée ? Peut-être... Après tout il est sûrement pas si dangereux, dans le fond... ou pas méchant. Sinon il n'essaierait pas de rattraper ça... Et il a fait beaucoup trop disjoncter mon cerveau pour que j'ai encore des inquiétudes à ce sujet, pour l'instant. Disons que si mon cœur avait été fonctionnel, il aurait probablement lâché sous le choc de tout à l'heure. Donc pour considérer qu'il puisse être effrayant ou même juste capter que je viens d'échapper à la moindre sanction, il faudra attendre un moment.
» Et puis si un jour....tu te sens le besoin de te confier, de parler de ce qui te ronge à une oreille un peu plus neutre comme la mienne...ma porte est ouverte, alors n'hésite pas...
"J'ai déjà un psy sur le dos, je n'ai pas besoin d'un deuxième". Ça, c'est ce que j'aurais dit en temps normal. C'est ma répartie habituelle, et c'est plus ou moins ce que je pense en général à ce genre de remarque mais... Mais... Mais je sais pas, j'ai paniqué. Peut-être. Déjà, j'ai hoché la tête. Ensuite, j'ai réalisé que ça faisait un moment que je tripotais mes cheveux nerveusement sans m'en rendre compte. Et surtout, je l'ai pas envoyé balader.
- Je euh... ouais...
Est-ce que je viens de dire que j'allais lui raconter ma vie ? À quel moment je fais ce genre de chose, moi ? Les confessions c'est pas mon délire, et je n'ai pas besoin de la pitié des autres. Alors pourquoi j'ai, ne serait-ce que l'espace d'un instant, songé à accepter de "me confier" ? Assez pour le dire ? Bah... ça ne m'engage à rien. Mais en même temps je mentirai (un peu) si je disais que je n'ai pas envie de le revoir. Une fois. Ou plusieurs... Je suis une idiote...
20 sept. 2018
Je parle en #cc9966
Dernière édition par Jodie Cravery le Lun 22 Oct - 2:31, édité 1 fois
Lance Herñandez
E |:| Surveillant
Lance Herñandez
Lance Herñandez
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 121
Inscription le : 02/07/2018
Né(e) le : 18/03/1999
Age : 25
Taille / Poids : 1m75 / 57kg
Nationalité : Mexicaine
Situation amoureuse : Ma précieuse Jodie ♥
Couleur(s) de parole : #0066cc
Péché(s) :
Orgueil
Luxure
Colère
Lun 15 Oct - 16:48
La liberté a bon gout, même si je regrettais un tant soit peu de ne pas être encore un peu enfermé avec la demoiselle. Non pas pour l'effrayer ou autre, mais j'étais maintenant curieux de savoir ce que recelait son passé pour qu'elle soit prise de panique qu'un homme la touche...Et surtout si c'est un fantôme...est-ce que ça veut dire qu'elle est ? Tan de questions tournoyait dans ma tête, alors que je lui proposais de se confier à moi, de poser ce fardeau sur mes épaules, qu'elle me dévoile ses peurs les plus secrètes. C'est bien la première fois, que j'ai vraiment envie d'aider quelqu'un. Était-ce pour me donner bonne conscience vis à vis de sa condition de poltergeist ? Non c'était autre chose...Une part de mon coeur fermé qui s'échappait un petit peu. Bien trop de dissidence dans cette carapace forgée. Mais qu'elle accepte en fin de compte, voulait très certainement signifier qu'elle me faisait confiance et cela ne pouvait que me faire sourire.
Depuis combien de temps quelqu'un ne me l'avait plus accordée ? je préférais éviter de compter....
Et rien ne dit qu'elle ne fuira pas, alors calme tes ardeurs.
La sonnerie de l'école retentit pour venir interrompre le cours de mes pensées, alors que je regardais la rouquine des yeux. Il allait falloir qu'elle retourne en cours, et hors de question qu'elle sèche, sinon je risquerais de revenir sur ma décision concernant la punition. Bien qu'au fond, je n'aurais pas été contre d'en apprendre un peu plus sur elle tout de suite, mais je nous laissais ça pour une occasion de nous revoir. Au moins comme ça elle ne pourrait pas fuir. Regardant les messages sur mon téléphone, je me rendis compte que l'administration avait essayé de me contacter. Probablement à cause de mon absence au poste. Hé merde...Qu'est-ce que j'allais leur dire ? La vérité ? Non je ne voulais pas que la rouquine ait des problèmes. Je m'en sortirais...comme toujours après tout. Griffonnant sur un bout de papier, je m'approchais d'elle, prenant délicatement sa main, m'assurant qu'elle est bien matérielle pour ne pas faire encore une connerie. Et déposa un petit papier dans sa main. Avant de toucher sa joue.
» Que tu sois énervée, que tu sois seule...ou même triste, si tu cherches quelqu'un à qui parler, appelle ce numéro. C'est le mien. Je ne garantis pas de pouvoir répondre à tout les coups si je suis au boulot, mais je vais essayer de faire mon possible si j'y vois ton nom.
Je peux me permettre une aussi forte proximité avec une élève ? Je sais pas et franchement je m'en balance. Sur ces belles paroles, je reprenais une cigarette, et lui fit un léger clin d'oeil avant de la planter là. Ouais ben un moment donné faut que j'assume un peu d'avoir été enfermé comme un con dans cet espèce de gymnase. Et puis bon, je ne partais pas sans que ma journée ait eu son lot de surprises...
J'étais loin de m'imaginer à quel point Tout simplement.
Droit dans le mur
711 mots
Jodie
Lance
“ T'as un problème babe ? Tu veux que je te colle une baigne ? ”
Situation amoureuse : Il paraît que je peux dire que c'est officiel avec Lance, maintenant ~
Couleur(s) de parole : #cc9966
Péché(s) :
Envie
Colère
Commentaire/citation : I couldn't stand the person inside me so I turned the mirrors around
Lun 15 Oct - 21:59
Droit dans le mur
ft Lance
Je ne sais toujours pas pourquoi j'ai accepté. Enfin c'est un bien grand mot, mais bon, venant d'une fille qui a sorti "je n'ai pas besoin d'aide" il y a quoi... je sais pas, une éternité ?, je me sens... contradictoire. Idiote et contradictoire. La sonnerie ma fait sursauter. Déjà ? Hm. J'ai absolument aucune envie d'aller en cours. Je sais même pas quel cours j'ai, à cette heure-là. Je soupire presque par réflexe. Si je pouvais juste sécher et rester dans mon coin toute la journée, ça m'arrangerait, surtout avec la classe que je me tape... Bah, pas comme si j'avais le choix. Je me vois mal décider de sécher alors que je suis à côté d'un gars qui est, quand même, surveillant dans cette école. C'est fou à quel point j'ai tendance à l'oublier, tiens.
Surtout quand il fait ce genre de chose. Je... je veux bien être rationnelle et faire comprendre à mon cerveau beaucoup trop instable qu'il ne m'a pris la main que pour me donner quelque chose mais... mais... J'ai le droit de fondre ? Je ne devrais pas, mais... sentir ses doigts sur ma joue me tire un léger frisson, imperceptible – j'espère – et... et je ne sais pas pourquoi, j'en oublie presque totalement que j'ai affirmé ne pas avoir besoin d'aide, que j'ai pu avoir peur de lui un seul instant... Les gens ne s'inquiètent pas pour moi, en temps normal. Et ça me convient très bien. Je crois... Je serre le papier dans ma main. J'aimerais pouvoir affirmer que je ne l'appellerais pas. Me confirmer dans mon rôle de fantôme et rester dans l'ombre comme je l'ai toujours fait. Mais... mais j'ai envie de l'appeler. De garder son numéro, juste au cas où. C'est ça d'être trop gentil, je finis par oublier que mon cœur n'est pas censé battre.
Je dois aller en cours. Je secoue la tête pour me sortir de mes pensées alors qu'il s'éloigne. Glisse le papier dans ma poche. Il faut que je bouge, allez. Je regarde une dernière fois dans sa direction, ferme les yeux un moment. Il faut vraiment que je remette de l'ordre dans mes pensées. J'admets, c'est plus facile quand il n'est pas là pour... J'en sais rien. Quand il me touche, ou quand il est trop près je... je me casse un peu. Ça ne va pas bien, dans ma tête. C'est juste... il fait juste son travail et je prends ça pour quelque chose de personnel. Après tout qui s'est déjà inquiété pour moi ? Il ne répondra sûrement pas s'il me prend un jour l'idée de l'appeler. Si je commence à faire confiance aux gens, ça finit mal. Il n'y a jamais eu d'exception à ça. Alors pourquoi je suis encore assez naïve pour le croire ?