"La vertu fascine, mais il y a toujours en nous l'espoir de la corrompre
Cela commence à bien faire toute cette ambiance ! Tu ne connais pas celui qui s'amusent avec vous de la sorte, mais si tu le tenais, tu lui ferais passer un sale quart d'heure ! Néanmoins les faits sont là ! Il y a en face de vous, une créature pas particulièrement commode, pas particulièrement imaginaire non plus ! Surtout que tu connais le mythe du minotaure dans le labyrinthe ! N'est-ce pas avec une histoire de la sorte qu'on a bercée ton enfance ? La seule échappatoire possible était la fuite ! Car bon se battre avec un minotaure, c'était comment dire, vouloir s'enfoncer des clous volontairement dans la chair ! C'est juste inconcevable ! Tu cherchais autour de toi, les chemins qui pourraient t'indiquer par où aller, quelque chose comme un repère, une symbolique, un signe différent des autres chemins ! Mais ils te semblaient tous identiques. Seulement tu n'as pas le choix, tu dois choisir ! Car Niels venait de te tendre la main et de t'aider à monter sur un cheval qu'il venait de faire apparaître...Attends quoi ? Comment est-ce qu'il ?...Bon peut importe la question se posera plus tard, il faut que tu te concentres ! Rappelle toi de tes histoires, souviens toi des chemins que le courageux Thésée. Il disait quoi déjà ? Ha oui qu'il y a une faille à tout ces tours de passe-passe.
Indiquant tout d'abord la droite, tu t'accroches au jeune homme car tu savais que l'animal serait à son plus grand galop ! Alors que le minotaure furibond commence sa course poursuite ! Une seule faute et c'est la mort assurée ! As-tu envie de mourir ici ? pas vraiment, Même si c'est en très bonne et plaisante compagnie. Puis de nouveau un croisement, tu choisis la gauche ! Comme si tu avais fait cela toute ta vie ! Tu n'avais même pas le temps d'analyser, tu espérais juste que ta chance légendaire t’emmènerais au bout de cette impasse verdoyante. Tu n'as pas le sens de l'orientation malheureusement, ta légendaire mère ne te l'a pas donné, mais tu fais ton possible pour éviter les imprévus. Au final, tu n'es peut être pas si mauvaise, car tu avais l'impression que les chemins ne se ressemblaient plus ! Était-ce le bout du tunnel ? La finalité ou bien le commencement ? Tu aperçus alors une sortie, alors que le minotaure continuait de faire battre ses sabots ! Vous l'aviez légèrement semé, mais le voilà revenu à la charge ! Et comme si ça ne suffisait pas, la sortie semblait se resserrer !
» On y est presque allez !
Faire des choix n'a jamais fait parties de tes tâches, qu'il soit de la vie ! Quoi qu'à y repenser, n'en avais-tu pas fait un en laissant la déesse de la mort prendre la vie de ta soeur. Tu ne peux pas trépasser aujourd'hui, pas avant d'arracher la tête de cette maudite sorcière du mal ! Quand la sortie fut franchie, le labyrinthe se referma sur sa créature, vous laissant enfin un peu de répit ! Il n'y avait pas de cheval plus rapide que ceux des valkyries, mais cet étalon avait fait du bon travail, si bien que tu tapotes gentiment sur sa cuirasse pour le féliciter ! Et tu en connaissais un autre qui avait manié l'animal de maître ! Impressionnant tu dois dire ! C'était beaucoup trop d'émotions tout ça, si bien qu'inconsciemment tu seras un peu plus le jeune homme profitant de la force, la douceur de son dos. Tu étais épuisée de cette aventure...Pourvu que c'était fini d'ailleurs, et qu'il n'y allait pas encore avoir une épreuve pour essayer de te tuer...Tu y repenseras à deux fois la prochaine fois qu'on te proposera d'aller dans un parc "d'attractions" ! En tout cas, à y regarder les couloirs semblaient être redevenus normaux, comme avant que tout commence. Est-ce qu'ils allaient retrouver les autres ? Dommage, elle commençait à s'accoutumer à la présence de Niels.
» Je crois que tout est redevenu normal...
Tu crois, mais en es-tu si sûre ? Tu aperçois alors un autre couple, qui ne semblait pas avoir vécu les même atrocités que vous ! Il semblait plus calme, et plutôt posé...heureux même de voir quelqu'un, interloqués par le cheval malgré tout ! Tu descendais de ce dernier, et un peu après tu entendis une voix féminine que tu connaissais bien ! Puisqu'il s'agissait de ta collègue et du fameux garçon qui semble très intéressé par toi !
» Lyse ! Niels ! Vous allez bien ? Que s'est-il passé ? » Très bonne question...
Un cheval dans un sous-sol, sous la maison hantée d'un parc d'attraction. Décidément, cette journée était de plus en plus improbable. Si David lui avait dit qu'il se retrouverait à galoper dans un labyrinthe souterrain pour fuir un minotaure avec une jolie fille dans les bras... il aurait peut-être eu un peu moins de réticences à venir. Comme il s'y attendait, il n'eut aucun mal à trouver les réflexes pour contrôler sa course. Visiblement, cavalier n'était pas que la représentation de ses insupportables pouvoirs, ça amenait les compétences qui allaient avec. Et actuellement, vu la vitesse à laquelle ils allaient, il ne risquait pas de s'en plaindre. Restait à espérer que Lyse était aussi bonne boussole qu'il était devenu bon cavalier. Il était déjà surpris qu'elle parvienne à lui indiquer des directions alors qu'il dévalait les couloirs à toute allure. Surpris et – un peu – impressionné.
Finalement après quelques virages un peu trop serrés à son goût (et à celui du cheval), ce qui ressemblait à une sortie se profila au bout d'un couloir. Enfin ! Niels posa doucement une main sur la tête de son cheval fatigué pour l'autoriser à ralentir doucement l'allure, caressant sa crinière en essayant de l'apaiser. Juste au cas où la sortie terminerait droit dans un mur ou une pièce trop petite : il ne tenait pas à se faire désarçonner ou, plus vraisemblable au vu de ses nouvelles compétences, à faire basculer sa passagère. Il la sentit d’ailleurs se reposer contre lui en le serrant un peu plus, et un petit sourire flotta sur ses lèvres. Voilà qu'il se retrouvait dans le rôle du prince sur son cheval blanc venu sauver la demoiselle en détresse... un comble pour un cavalier censé apporter la mort. Sans même qu'il s'en aperçoive, sa main remonta se poser sur le poignet de la jeune fille, tandis qu'elle avait encore les bras autour de lui.
- Oui... plus de danse fantôme, de mains bizarre et de monstre géant, visiblement.
Même s'il se méfiait quand même toujours un peu. Cet endroit semblait décidé à leur renvoyer une bizarrerie surnaturelle à chaque fois qu'ils se sentaient revenus à la sécurité. Parlant de choses désagréables, il entendit la voix de miss rose et aperçut le duo qui marchait dans leur direction. L'idée de côtoyer David l'ennuyait déjà. Il réalisa soudainement que sa main était posée sur celle de Lyse et la retira aussitôt. Fréquenter David était déjà peu agréable, se retrouvait en conflit avec lui le serait encore davantage. Et il ne voulait pas poser de problème entre Lyse et miss rose ; il avait vu assez de filles se battre pour lui sans provoquer ce genre de conflits de lui-même.
- Cette maison hantée a un sérieux problème... ou alors elle est vraiment hantée et les responsables ne sont pas au courant.
Il soupira en voyant le regard que son "ami" posait sur lui. Visiblement, le contact entre leur main n'était pas passé inaperçu. Ça promettait d'être pesant très vite, cette histoire.
- Et le cheval, ça sort d'où ? - Petite astuce personnelle, répliqua-t-il avec un sourire malicieux.
Ensuite de quoi il entreprit de descendre du cheval en question et tendit la main pour aider la jeune fille à poser pied à terre à son tour. L'animal disparu peu après dans une brume blanche et Niels glissa ses mains dans ses poches en reprenant un air indifférent.
- Une suite moins cataclysmique au programme? - Vous avez l'air de l'avoir apprécié, le cataclysme.
Il haussa les épaules. Il n'y avait, à ses yeux, rien de plus agaçant que la jalousie. Et celle de David avait beau être plus ou moins justifiée vu le moment qu'ils avaient passé ensemble, il aurait dû s'y attendre : qui voudrait passer du temps avec quelqu'un comme lui alors qu'il pouvait le passer avec Niels ? Question de bon sens
- Promis, on trouvera quelque chose de moins... bizarre après ça. Même si vous devrez quand même nous raconter ce qui s'est passé là-dedans.
Devaient-ils commencer par la danse des fantômes, la poursuite dans le labyrinthe, le sol qui s'efondre, les mains sorties des murs et du sol ? Heureusement que la compagnie avait empêché tout ça d'être une véritable catastrophe. David n'avait pas tort sur ce point, il avait apprécié le cataclysme. Mine de rien, son moment seul avec Lyse était pour l'instant ses meilleures heures de la journée, et il n'avait pas forcément envie d'en faire un exposé détaillé aux deux autres. Surtout concernant certains... détails.
- On bouge ?
Avant qu'une autre bizarrerie leur tombe dessus, de préférence.
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Lyse Ysvël
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Inscription le : 14/03/2018
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Lun 21 Jan - 12:51
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"La vertu fascine, mais il y a toujours en nous l'espoir de la corrompre
La déception que de retrouver vos deux camarades se lisait légèrement sur ton visage. Tu aurais volontiers passé plus de temps dans ce labyrinthe aux côtés de Niels, si une créature maléfique et d'où tu ne comprends pas le provenance et l'existence, n'avait pas essayé de vous poursuivre pour vous ouvrir le crâne en deux. Tu aimes le danger, il te fait frissonner, mais il y a quand même ses limites. Tu avais sentie, la main du beau prince sur ton poignet, qui avait glissé jusqu'à ta dextre, et un frisson léger avait parcouru ta peau, cela aurait dû t'effrayer, te rebuter au détriment que c'était un homme. Et pourtant, non tu trouvais ce contact agréable, cette douceur te fit même battre le coeur à vive allure. Il fallait que tu te ressaisisses, tu ne comprends pas ce qui t'arrive...Ce n'est pas toi, et pourtant, tes pensées n'arrêtent pas de se tourner vers l'effleurement de vos lèvres. Cela semblait agacé le fameux David, et tu l'avais vite vu retirer sa main, pour probablement ne pas générer de discorde entre le groupe. Un choix judicieux, même si ça n'était pas passé inaperçu pour le garçon qui semble avoir des vues sur toi. Claire est un peu bête sur le coup. Il ne faut pas demander à Lyse de venir si elle voulait vraiment conquérir ce garçon. Ou alors....Avait-elle tout prévu ? Peut être qu'elle savait que David n'avait d'yeux que pour toi, et qu'elle voulait se faire une raison ? Compliqué les histoires de coeur dis donc.
Quand Niels tendit sa main pour t'aider à descendre, tu lui fis un doux sourire, avant de la saisir. Tu avais plus des allures de princesse qui venait de fuir avec ton chevalier, et cela agaça un peu plus David lui qui n'avait pas réussi à te décrocher un seul sourire depuis le début de la journée. La suite risquait d'être difficile, et d'ailleurs c'est même le jeune homme qui la proposa. Il désigna une attraction calme, un peu comme des barques sur l'eau, ce qui donne un truc très romantique. Au fond tu avais espéré te retrouver avec Niels à nouveau pour que tu ne sois pas gênée, et parce qu'en fin de compte tu en as envie, mais David ne le vit pas de cet oeil là !
» Cette attraction a l'air sympa, je pense que ça nous fera du bien, après ces moments mouvementés dans la maison hantée. Histoire d'habituer nos coeurs aux attractions fortes par la suite. Claire tu vas avec Niels ? Histoire qu'on change un peu les "rôles"
Il avait bien appuyé sur le mot pour faire comprendre à son ami que c'était à lui de prendre soin de Lyse et non pas à Niels. Il laisse passer l'affront, mais il ne faudrait pas qu'il le cherche de trop. De ton côté, tu n'étais pas rassurée. Tu connais ta faiblesse avec les hommes, tu sais que tu les détestes excepté celui qui occupe ton esprit en ce moment même. David n'y fait pas exception...Il est comme tout les autres, tu as la faculté de déceler les intentions, et tu vois que dans son jeu, il ne cherche qu'à te courtiser pour arriver à des fins plus...charnelles. Tu devras donc te méfier, de ce qu'il pourrait essayer de te faire, dans ce noir des plus complets. Tu n'as pas pris de quoi te défendre. Après avoir fait la file d'attente, tu finis par monter dans la première barque avec lui, en disant à toute à l'heure aux deux autres. Dans ta voix, tu n'étais vraiment pas sereine. Et une fois quelques minutes après l'attraction, c'est le fameux jeune homme qui décida de t'imposer à la conversation.
» Enfin un peu tranquilles...alors dis moi est-ce que la journée te plait ?
Tu ne savais pas vraiment quoi lui répondre, il t'attirait autant de sympathie qu'un vieux livre délavé que tu ne peux pas lire. C'est assez violent oui, mais c'est vrai ! Tu n'es pas du genre à vouloir t'attirer les grâces de qui que ce soit.
» Ho heu oui, c'est la première fois que je viens dans ce genre de lieu...mais je dois dire que ça me plait...
Et c'est sûrement Niels qui en est la cause pour le coup.
» Claire m'a dit que tu étais timide, et réservée avec les autres et en particulier avec les hommes, alors j'avoue ne pas trop savoir comment t'aborder...j'ai peur de te brusquer, et tu ne mérites pas ça...pourtant...cela n'avait pas l'air de te gêner tout à l'heure que Niels te touche...
Que dire pour ta défense ? Tu ne veux pas que Niels ait des ennuis.
» Je pense qu'il l'a fait inconsciemment...il ne s'en est probablement pas rendu compte... » Ce n'est pas ce qu'il semblait afficher...méfies toi, ce gars aime bien trop les femmes, ne tombe pas dans son piège...
Ce n'est pourtant pas ce que tu as vu en lui...en revanche pour David...mais tu ne diras rien. Tu ne disais rien, tu ne faisais que regarder les paysages à côté...Jusqu'à sentir sa main se poser sur ta cuisse et la caresser. Tu la repousses doucement, pas très à l'aise. Il ne fait pas d'autres tentatives, mais il semblait légèrement agacé cela va de soit. Il ne tentera rien d'autre pour l'instant en tout cas. Il n'en avait pas l'occasion
De l'autre côté Claire soupirait en observant la barque devant la leur. Tout avait été organisé pour qu'elle se rapproche de David, mais il faut croire qu'un idiot reste un idiot.
» Désolée pour tout ça Niels....en faites ce qui s'est passé dans la maison hantée est de ma faute...j'ai plongé tout le monde dans une illusion grâce à mes pouvoirs...pour me rapprocher de David....mais il ne voit qu'elle...en même temps, elle est tellement plus jolie....tellement plus belle...attirante....je ne peux lutter...Comme Lyse n'est pas très à l'aise avec la gente masculine, j'avais espéré que ça montrerait à David que cela ne sert à rien....mais il s'est mis en quête de la conquérir elle....Il faut que tu m'aides ! C'est ton ami, n'y a t'il pas quelque chose que l'on peut faire ?
Oui Claire lui proposait de faire partie du complot, au final David serait le seul qui ne serait pas dans la confidence. Puisque toi tu sais pertinemment pourquoi tu es ici...Tu avais juste hâte que l'attraction s'arrête, car les nombreuses tentatives de ce jeune un peu trop fougueux, commençait vraiment à te mettre au plus mal.
Au moins sa requête avait-elle été entendue : les deux autres ne semblaient pas décidés à refaire une attraction effrayante ou mouvementée et, vu l'état émotionnel et un peu à cran de Lyse, c'était sans doute pour le mieux. Point négatif cela dit, David semblait bien décidé à remettre son double rencard dans sa forme originelle, à savoir Claire-Niels et David-Lyse, ce qui ne semblait plaire qu'à lui. Car oui, Niels capta autant l'air déçu dans le regard de la miss rose que celui légèrement inquiet dans les yeux de la valkyrie. Quant à lui... à choisir, il aurait préféré garder la configuration de la maison hantée. Pas qu'il trouve la rose spécialement désagréable, il ne lui avait pas vraiment parlé, mais c'était agréable de pouvoir discuter dans sa langue natale et de pouvoir toucher quelqu'un sans craindre de la rendre malade. Mais c'est avec un petit soupir qu'il accepta la réorganisation du groupe, tout en restant aux côtés de Lyse dans la file d'attente, jusqu'à ce qu'ils soient séparés par la première barque qui l'emporta. Niels serra les dents. Il n'était vraiment pas sûr d'apprécier l'état actuel des choses, et le regard de Claire sur lui le dérangeait légèrement.
Leur barque finit par arriver à son tour, avant que les deux autres n'aient le temps de disparaître. Niels garda un œil méfiant sur celle qui emportait leurs "amis" au loin, mais il ne pouvait ni voir ni faire grand chose à propos de ce qui se passait dans cette attraction. Il ne connaissait pas assez David pour prédire de son comportement, mais il avait l'air contrarié. Et un type peu sûr de lui qui se sent contrarié pouvait très vite devenir problématique... S'il n'osait pas faire les choses tout seul, peut-être qu'il avait une raison ? Il essaya de se rappeler de ce qu'il savait sur ce gars, mais il lui avait prêté si peu d'intérêt jusqu'à maintenant que c'était assez difficile.
Quand Claire s'adressa à lui, il ne tourna que vaguement la tête, jusqu'à ce que ses mots finissent par l'atteindre. Comment ça, elle avait créé une illusion pour se rapprocher de David ? Est-ce qu'ils étaient tous les deux aussi empotés l'un que l'autre ? C'était si compliqué, de faire comprendre à quelqu'un qu'on l'appréciait sans échafauder des plans tirés par les cheveux ? La franchise, ça avait du bon aussi. Il soupira légèrement mais ne dit rien avant qu'elle ait fini de parler. Il ne pouvait pas la contredire sur certains points, Lyse était effectivement plus belle qu'elle et ça aurait été mentir de prétendre le contraire, étant donné que c'était la première chose qu'il avait pensée en les voyant. Cela dit, est-ce qu'il avait vraiment besoin de le lui dire ? Non. Elle en avait pris conscience d'elle-même et il n'était pas adepte de retourner le couteau dans la plaie.
- Ami est un bien grand mot, tu sais, je ne le connais pas tant que ça.
Il ne le côtoyait que parce qu'il n'avait pas le choix, parce que c'était le seul qui ne lui donnait pas d'envie de meurtres poussées par la jalousie. Il le trouvait juste exaspérant, mais il restait tolérable, dans une certaine mesure, plus que les dragons et les aoras... Que savait-il sur David, au fond ? Qu'ils n'étaient pas du tout faits pour véritablement s'entendre, et qu'il ne semblait pas aimer perdre. Le deuxième point était dangereux, d'ailleurs, s'il avait des vues sur Lyse... Niels serra les dents. Qu'il tente quoi que ce soit...
- A part en lui volant Lyse, je ne vois pas trop comment t'aider. L'honnêteté brute a l'air d'être la seule solution. Dis-lui la vérité.
Comme ça, simplement. Car il n'avait aucun intention de lui "voler Lyse". Elle avait beau avoir une attirance indéniable envers lui, ce n'était pas son genre d'aller draguer une fille ouvertement juste pour narguer quelqu'un, et, surtout, c'était le meilleur moyen de n'avoir plus jamais aucune chance avec elle, ne serait-ce qu'en amitié. Il ne voulait pas passer pour un pseudo-séducteur de pacotille juste pour aider une fille à contrer ses insécurités sentimentales, encore moins si ça impliquait de braquer encore plus une fille qui semblait considérer la gente masculine comme quelque chose à éviter.
- Je ne pourrais jamais faire ça ! - C'est sûr que tes plans, ça t'a vachement réussi jusque là.
Niels n'avait pas l'intention d'être froid, mais le sarcasme perçait quand même dans sa voix. Il n'y pouvait rien, ce genre de plan alambiqué l'avait toujours agacé. Il n'avait jamais eu besoin d'y aller par quatre chemins pour dire ou obtenir quelque chose, et les très rares refus qu'il s'était pris ne l'avaient pas tué, alors pourquoi les gens craignaient-ils tant de dire ce qu'ils avaient sur le cœur ?
- Je n'y arriverais pas. Tu ne veux pas plutôt essayer de lui vo... - Non. Je n'imposerais pas ça à Lyse, il doit déjà la draguer bien assez et je ne veux pas qu'elle se retrouve prise entre deux feux ou qu'elle se sente oppressée. - Tu as l'air de l'apprécier. - Elle n'a rien fait qui m'incite au contraire.
A vrai dire, le seul qui l'avait fait pour l'instant, c'était David. Combien de temps avant que cette attraction ne se termine ? C'était limite plus stressant et oppressant que cette histoire de maison hantée. Il n'aimait pas laisser la jeune fille seule avec un mec qui profiterait sûrement de chaque instant avec elle pour essayer de la séduire. L'attirer dans son lit, même ; car il doutait que les intentions de David soient spécialement pures.
- Si tu veux, je lui dis moi-même. Comme ça tu seras fixée sans avoir à ouvrir la bouche.
On propose ce qu'on peut pour régler les problèmes de ceux qui ne veulent pas le faire d'eux-même.
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Lun 11 Fév - 12:25
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"La vertu fascine, mais il y a toujours en nous l'espoir de la corrompre
Tout à l'heure, il est vrai qu'aux premiers abords l'attraction de la maison hantée, dont le terme n'était pas excessif, t'avait semblé interminable lourde, mais quand tu t'es retrouvée avec Niels, tu n'avais juste pas envie que ce moment s'arrête. Même si tu es distante et pas très à l'aise avec les hommes, tu avais apprécié sa compagnie, bien plus que celle de David en ce moment même. Là il est tout a fait possible que tu as même envie que le bateau aille plus vite. Tu avais du mal a trouver un moment de paix dans cette croisière d'infortune. Sans compter que le dénommé continuait d'essayer de s'approcher de toi, de te prendre la main. Bref il est particulièrement lourd quoi. Et comme si ça ne suffisait pas à ajouter à ton calvaire, tout vint s'éteindre subitement. Un haut parleur annonça même que suite à un problème technique l'attraction doit s'arrêter quelques instants. Gé-nial ! Un pur plaisir, te voilà bien maintenant avec un affamé sexuel, coincée dans cette barque maudite. Tu ne croyais pas aux dieux de ce monde, mais tu aurais prié fervemment être le plus loin possible de lui. Sa main glissa de nouveau, pas forcément à un endroit qu'un inconnu a le droit de toucher, et parce que tu n'es pas comme toutes les midinettes qui se laissent faire, tu lui écrases le pied avec le talon, en t'excusant faussement d'être si maladroite. Au moins ça l'a calmé...enfin vite fait !
A quelques mètres dérrière la leur, la barque de Niels et Claire se voyait. Tu te tourna instinctivement pour leur faire signe que tout allait bien, alors que c'était purement un mensonge. Et vint alors l'acte final...le moment qu'il attendait sûrement le plus... Profitant de ta déconcentration, d'un moment où tu avais relâché ta vigilance, il s'était approché et lorsque ton visage s'était tourné a nouveau, il en avait profité pour coller ses lèvres aux tiennes. Ton....premier baiser p**** ! Il a osé, et même si ça ne signifie pas grand chose, le fond reste le même ! De quel droit ose t-il te faire ça...Tu voulais le gifler mais le fait que l'attraction redémarre ne t'en donna pas le temps...Tu vins à prendre le plus de distance possible alors qu'il s'excusait de t'avoir bousculée par sa spontanéité....Cause toujours tu m'intéresses ! Tu ne lui pardonneras jamais cela ! JAMAIS ! Tu en as même les yeux embués, mais tu ne peux verser des larmes pour un microbe...Il ne les méritent pas.
Lorsque la barque arriva à bon port sur la terre ferme, tu fus la première à sortir de cette prison sur eau, la traversée a été bien trop rude pour toi...Tu n'as envie que d'une seule chose c'est de rentrer ! Tu te sens souillée et honteuse ! Tu presses le pas, le plus rapidement possible vers la sortie, mais David te suivait.
» Lyse attends...je...je suis désolé...
Tu ne l'écoutais pas, tu n'avais plus envie d'entendre le son de sa voix, sinon tu allais probablement le tuer ! Tu vins à disparaître de son champ de vision, te mêlant à la foule. Tu ne sais pas où aller mais qu'importe...
» Hé merde...
Sur la suite Niels et Claire arrivèrent à leur tour et la jeune femme fut la première a s'exprimer.
» David...où est Lyse ?
Il ne répondait pas, il baissa la tête et détourna un instant le regard...
» Qu'est-ce que t'as foutu bordel ! Qu'est-ce que tu lui as fais !
Elle éleva un peu le ton, elle était en colère...et surtout complètement meurtrie et désemparée de découvrir que l'homme dont elle est tombée amoureuse n'est finalement qu'un sombre connard.
L'arrêt soudain de l'attraction était le meilleur moyen de l'agacer et de le stresser davantage. Il n'aimait vraiment pas ce truc, encore moins à l'idée que ça allait durer plus de temps que prévu. Non, il ne le sentait pas. Quelque chose allait mal tourner. David était un petit con, de peu qu'il en avait vu, et Niels commençait à se dire qu'il aurait dû insister au moins un minimum pour que Lyse se trouve avec lui sur ce bateau, plutôt que d'essayer de coller au "plan". D'autant plus que visiblement, ça aurait fait plaisir à tout le monde sauf au gamin jaloux qui lui servait d'ami temporaire. Le signe de Lyse ne le rassura qu'à moitié, pour ne pas dire pas du tout. Et tandis que Claire lui parlait visiblement de ses insécurités et de sa peur d'avouer à l'autre ce qu'elle ressentait (il ne l'écoutait que d'une oreille et franchement, il s'en fichait totalement), il perçut un mouvement qui le fit serrer les poings, et illumina d'un reflet rouge le cristal caché sur sa cuisse. Et l'attraction redémarra tandis qu'il sentait ses nerfs frôler la rupture. Ce type...
Quand ils arrivèrent à leur tour à la sortie de l'attraction - enfin ! - David était seul. Et tandis que la jeune fille s’enquérait de son amie, une dangereuse flamme verte brûla dans le regard de Niels, en écho à la colère qui commençait à faire chauffer son sang. Oh, il pouvait détourner le regard. Il avait même plutôt intérêt à se sentir honteux, ce petit con. Le poing de Niels se referma sur son col, le soulevant du sol, et son regard contenait assez de haine pour tuer quelqu'un sur le coup.
- Tu as deux secondes pour me dire par où elle est partie.
Son ton ne souffrait aucune contradiction, mais pourtant David trouva étrangement la force de soutenir son regard. Ça ne fit que l'énerver encore plus, d'autant qu'il resta résolument silencieux. Avec un grognement de rage, Niels le lâcha en le balançant presque en arrière, et David vacilla, restant debout malgré tout.
- Tu n'as aucune putain de notion d'intimité ? Ou même de consentement ?! Ou tu es juste trop aveugle pour te rendre compte qu'elle ne voulait pas que tu la touches, hein ?! - Tu peux parler avec le nombre de nanas que tu mets dans ton lit ! - Je n'ai jamais forcé personne, moi !
Il passa ses mains sur son visage en tournant en rond, faisant presque les cents pas sur place tant il trépignait de rage. Claire, à côté, semblait ne plus savoir quoi faire ou comment agir et se contentait de les regarder l'un après l'autre. Et la dernière erreur de David fut de reprendre confiance en lui.
- Tu es juste jaloux. - Jaloux ? D'un connard qui n'est même pas foutu de faire la différence entre une nana qui est intéressée et une qui a envie de s'enfuir en courant ? - Parce que c'est moi qu'elle a embrassé et pas toi :
L'expression sur le visage de Niels valsait violemment entre l'indignation et la rage. Son poing partit tout seul, atterrissant directement dans la mâchoire de David en même temps qu'une vague de pouvoir passait de l'un à l'autre. Ses yeux brillèrent d'une lueur verte qui disparut lorsque le jeune homme se retrouva à terre. Niels s'accroupit à côté de lui et le souleva à nouveau par le col.
- Ecoute-moi bien. Répète encore une fois qu'elle était d'accord et je t'explose la mâchoire. Figure-toi que quand une fille s'enfuit, ça veut dire qu'elle ne voulait pas que tu colles ta bouche pleine de conneries sur la sienne.
David sembla ouvrir la bouche pour protester, puis il écarquilla les yeux avec un éclat effrayé avant de pâlir. Il se dégagea d'une geste brusque et recula, toujours au sol.
- Qu'est-ce que tu m'as filé ? - J'en sais rien. Vu ton comportement, sûrement une MST, cracha-t-il en s'éloignant.
Il fallait qu'il retrouve Lyse, il n'avait pas de temps à perdre avec cet enfoiré. Que Claire le gère, ou qu'elle lui balance ses propres vérités à la figure, il n'en avait plus rien à faire. La panique qui se cachait derrière la colère commença doucement à resurgir quand il s'avança dans la foule.
- Lyse !!
Maudissant sa nouvelle taille, il se mit sur la pointe des pieds pour tenter d'apercevoir sa silhouette ou sa chevelure, mais elle n'était pas visible. Niels serra les dents et passa entre les gens, s'écartant brusquement dès que quelqu'un faisait mine de le toucher ou de l'effleurer. Il voulait la retrouver, mais il ne pouvait pas se permettre de répandre des maladies, surtout pas dans son état. Énervé comme il l'était, il risquait de refiler des maladies graves. Il serra les dents de frustration en s'écartant des gens. Il fallait qu'il réfléchisse. Par où pouvait-elle être partie ? La sortie ? Sûrement. Si elle voulait rester à l'écart.
- Merde... Où est-ce que tu es...
Il repartit à sa recherche, l'appelant de temps en temps, regardant partout où il pouvait. S'il ne la trouvait pas, David avait du soucis à se faire. Beaucoup, beaucoup de soucis à se faire.
Dernière édition par Niels Äkning le Jeu 4 Juin - 12:52, édité 1 fois
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Lun 25 Fév - 17:20
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"La vertu fascine, mais il y a toujours en nous l'espoir de la corrompre
Qu'il aille au diable ! Qu'ils aillent tous se faire attraper par la faucheuse ces hommes méprisables qui osent te toucher, osent te faire du mal ! Tu avais trouvé un point d'eau, comme un sorte de petite fontaine, et tu essayais d'effacer l'affront qu'il avait pu te faire en t'embrassant. Tu aurais dû le gifler, tu aurais dû lui faire payer de t'avoir si peu considérée, toi qui reste une déesse parmi tous. La rage au ventre, tu sentis le cristal sur ta poitrine brillait d'un éclat rouge sombre. Tu l'ignorais tout comme tu aurais voulu effacer de toute existence ce baiser. Qu'importe que tu sois en colère, que tu ais des envies de meurtres...Cela ne changera pas, tu ne peux retourner dans le passé. Car si tu avais pu, il y a bien longtemps que tu aurais évité tout catastrophe. Comme celle d'avoir perdue, la personne la plus importante pour toi. Tu regardes autour de toi, perdu dans cette foule, tu te sens étroitement mal...à l'écart de tout ce qui pourrait respirer en cette basse vie. Tu as beau être ici depuis maintenant des années, tu te sens dans l'insécurité. Comme si n'importe quoi pouvait en vouloir à ta vie.
Sans ton épée en fin de compte, tu n'es qu'une pauvre créature faible et sans défenses. Et il faut croire que beaucoup de prédateurs le remarquent. Comme ce groupe de garçons qui vient de t'accoster, et que tu as fait déchanter très rapidement. Seulement à être trop sur la désinvolture, un jour il va vraiment t'arriver des bricoles. Un peu plus à l'écart donc, tu avais fini par gagner une partie du parc d'attractions un peu moins vivante. Tu t'en voulais pour Claire, mais tu n'avais pas pu tenir plus longuement. Ce David...avait osé...alors que tout le but de la démarche était que la rose puisse avouer ses sentiments. Le ferait-elle toujours en voyant le goujat dont elle est tombée amoureuse...Quelques pensées fugaces vinrent te dresser l'image d'un Niels paniqué dans ta tête. Pourquoi est-ce qu'il s'inquièterait pour toi ? Et pourquoi est-ce que ça t'importune de ne plus pouvoir le revoir ? Tu entendis alors ton prénom, faiblement certes mais suffisant pour faire bondir ton coeur dans ta poitrine. Car il venait de lui..Et ce dans la langue la plus merveilleuse qui soit. Tu te lèves, te diriges alors vers cette voix, avant d'apercevoir de dos le jeune homme.
Dans ton cœur c'est un peu la course. Le paradoxe entre juste l'observer comme ça...lui qui est si beau...et te blottir comme ça, contre son dos...mais il risquerait d'être surpris...de se poser des questions ? Tu es tellement plus toi même après ce baiser, que tes yeux essayaient de retenir leur larmes. Finalement tu choisis une option plus malléable...Plus toi au final...Tu t'approchais doucement, pour venir saisir un pan de sa chemise, ta main étant tremblante...Devais-tu t'excuser ? Car après tout, il t'a cherché...Il a perdu de son temps qui est probablement très précieux pour lui...
» Niels...
Ta voix était entrecoupée par les sanglots...
» David il a....
Rien que de repenser à cela...te mettait mal, dans le désarroi le plus total...Entre attouchements et baiser forcé, tu ne sais pas ce qui est le plus difficile à digérer...probablement les deux...
Il fallait qu'il la retrouve. Qu'il la retrouve vite. Qui savait dans quel état elle se trouvait ? Si elle s'était effondrée dans un coin ou, au contraire, si elle errait sans trop savoir ou aller à travers les zones du parc ? N'importe qui pouvait s'en prendre à elle, là-dedans. Et même s'il ne doutait pas qu'elle puisse se défendre d'elle-même, il s'agissait d'une valkyrie après tout, il craignait l'effet que cela pourrait avoir sur son moral, sûrement déjà bien entamé par cet abruti. Que craignait-il le plus, qu'elle s'énerve ou qu'elle fonde en larmes ? L'idée d'une valkyrie enragée était au moins aussi dérangeante que celle d'une personne à qui il tenait un tant soit peu, effondrée et repliée sur elle-même parce qu'un idiot ne connaissait pas le principe de self-control.
La colère ne disparaissait pas, mais il s'inquiétait de plus en plus. Et s'il ne la retrouvait pas ? Et si David avait frappé au pire endroit possible au point qu'elle refuse pour de bon de revenir dans leur école ? Ou qu'elle déteste toute l'humanité, ou tous les hommes en tout cas ? L'une des premières personnes avec qui il pouvait entrer en contact sans avoir peur de la tuer... ça lui aurait fait mal qu'elle ne veuille plus l'approcher à cause de l'autre... Niels tressaillit en sentant une main s'accrocher à sa chemise, mais son nouveau réflexe de s'écarter quand on faisait mine de le toucher disparut complètement quand il aperçut la chevelure blanche près de lui. Le soulagement se sentit dans son souffle. Il l'avait retrouvée. ou plutôt... elle l'avait rejoint. Mais au moins elle était là. Elle ne s'était pas perdue.
Son état, par contre, était tout aussi inquiétant que sa disparition. Son cœur se serra quand elle prononça son nom, d'une voix marquée par beaucoup trop de sanglots. Il aurait presque pu la serrer dans ses bras, s'il n'avait pas su ce qu'elle venait de traverser. Quand on se fait agresser ainsi par quelqu'un, la dernière chose dont on a envie c'est de plus de contact physique. Ou en tout cas pas aussi proche. Alors il posa simplement la main sur sa tête, caressant doucement ses cheveux pour essayer de l'apaiser.
- Je sais... Je sais et il le regrettera sûrement pendant un moment..
Sa voix était légèrement distante. Il était conscient d'avoir filé une maladie à David. Conscient qu'il risquait potentiellement de ne pas s'en remettre, ou en tout cas de prendre du temps. Mais pour le moment, il s'en fichait. Il voulait que Lyse se sente comprise, qu'elle sache qu'ils n'étaient pas tous comme ça.
- Je n'aurais pas dû te laisser seule avec lui. Mais il ne s'approchera plus de toi. Plus jamais.
Et s'il faisait mine d'essayer de l'approcher, il risquait de rester alité un bon moment. Il avait beau ne pas encore contrôler les maladies conférées par cette race idiote, il était persuadé que cette malédiction ferait une exception. Après tout, l'apocalypse était symbole de jugement, non ? Quel dieu ne jugerait pas un type pareil ?
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Lyse Ysvël
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Inscription le : 14/03/2018
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Dim 28 Avr - 17:19
Créer l'équilibre
"La vertu fascine, mais il y a toujours en nous l'espoir de la corrompre
Ton insécurité avait laissé place au soulagement ! Les sentiments humains, les sensations ressenties sont vraiment quelque chose d’impressionnant. Ou bien alors, etait-ce la simple présence de Niels qui te mettait dans cet état émotionnel ? Qu'importe il était à tes côtés et tu te sentais mieux, comme si...rien ne s'était passé...Et pourtant tu le savais, il y avait quelque chose ! Ton esprit lui ne pouvait l'oublier, comme si cela avait été marquée au fer blanc. Cet idiot, il t'avait volé une première fois. Non pas à consonance sexuelle, il t'avait pris ton premier baiser. Une chose auquel les femmes semblent tenir comme à la prunelle de leur yeux. Tu n'es pas comme elles, mais pourtant tu ressens un profond désarroi rien que de le savoir. Quand il pose sa main sur ta tête, pour te rassurer, une révélation s'ouvrit à toi. Tu avais éprouvé un contact forcé, et il ne voulait pas t'effrayer plus que de raison. Si bien que plutôt de t'enlacer, il avait choisi de te montrer sa protection avec ce geste simple, qui paraitrait déplacé pour beaucoup. Ton cœur reprit un rythme irrégulier, battant intensément pour une raison inconnue.
Et maintenant que vous êtes là ? Que faire ? Il y a temps de choses que ce parc d'attraction offre, mais si peu d'endroits où tu ne le croiserais pas de nouveau. Ton regard se tourne vers cette immense grande roue, on dit que beaucoup de couples se sont crées dans ce genre de lieu. Ce n'était bien entendu pas ton intention, tu cherchais plus le confort et un lieu où ne pas croiser David. Si tu devais prendre la voie des airs pour cela, rien ne t'arrêterait. Seulement, la peur de l'inconnue, t'envahit un peu ! Tu te maudis de ressentir cela, tu es vraiment indigne d'être une valkyrie ! Cette journée est un calvaire ! Pourvu qu'elle se termine...même si l'idée de quitter Niels...ne t'enchantait vraiment pas ! Surtout que tu avais enfin trouvé quelqu'un qui pouvait te comprendre, quelqu'un a qui tu pouvais parler sans te sentir externe à ce monde. Tu pourrais le qualifier comme un joyaux précieux que tu voudrais conserver tendrement. Et rien que cette pensée, te donna encore le rouge.
Au fond, tu désires apprendre à le connaître. Il t'attire comme un aimant. Tu veux tout savoir de lui, tu veux qu'il n'est plus aucun secret pour toi. Est-ce mal ? N'est-ce pas ce qu'on souhait d'un ami ? ou bien d'une personne qu'on aime...Tes images te renvoyèrent à Connor qui t'expliquait le sentiment de l'amour.
Quand j'étais avec elle, je me sentais bien. Mon cœur battait plus vite quand on se touchait, j'avais envie de la serrer dans mes bras, de la voir sourire. Je voulais qu'elle soit heureuse, je voulais être avec elle. J'imagine que l'amour doit ressembler à ça mais... peut-être en plus fort. Quelqu'un qui paraît plus important que les autres, quelqu'un dont on ne peut pas se passer, qu'on ne supporte pas de voir triste...
C'est précisément ce que tu avais la sensation de ressentir en cet instant. Tu te sens bien à ses côtés, ton cœur bat très vite quand il te sourit, ou te regarde. Tu veux êtres avec lui. Et il te semble plus important que n'importe qui d'autre. Serais-tu tomber...amoureuse ? En un regard ? Comment cela se fait-il ? On ne te l'a pas expliqué cela pourtant ! Mais Claire avait parlé de David une fois, pour dire que quand elle l'a vu c'était le coup de foudre. Cela te semblait ridicule. Car si tu prends un coup de foudre, tu meurs...Les humains ont vraiment de drôles d'expression parfois. Et pourtant...Aujourd'hui, n'est-ce pas ce que tu es en train de vivre. Tu ne veux pas rentrer, tu veux rester encore avec lui.
» Je...Est-ce qu'un tour là bas ça te dirait ? On pourrait...mieux se parler comme ça, et puis on ne sera pas dérangés par des fantômes ou un minotaure cette fois...
Tes joues s'empourprent
» Ou peut être que tu veux rentrer...je comprendrais...
Mais encore une fois, cela te serre le cœur de te séparer de lui.
Ses cheveux étaient... doux. C'était probablement la dernière chose à penser dans un moment pareil mais il ne put s'empêcher de le remarquer, tandis qu'il cessait de lui caresser la tête sans retirer sa main pour autant. Ça semblait l'apaiser. Ou bien peut-être s'apaisait-elle toute seule, maintenant que le moment douloureux était passé, qu'elle n'était plus perdue avec les gestes de David comme dernier souvenir d'un être "humain". Et lui se sentait un peu calmé, maintenant qu'il l'avait retrouvée. La voir aller un peu mieux lui mettait du baume au cœur.
Alors il ne bougea que quand elle finit par ouvrir la bouche et qu'elle désigna la grande roue. Doucement, il écarta la main de sa chevelure, tournant à son tour la tête vers l'attraction. Le bon côté des choses était qu'au moins, là-bas, les deux autres ne pourraient pas les trouver. Était-ce pour ça qu'elle avait désigné cet endroit ? Il avait du mal à croire que la curiosité de Lyse décide d'apparaître maintenant, donc c'était probablement pour éviter Claire et David. Ou pour être seule avec lui. Ç’aurait été flatteur, et facile à croire vu comme elle se mit à rougir, mais il préféra éviter d'envisager cette conclusion. Pas parce que ça l'aurait dérangé, mais parce qu'il ne voulait pas lui donner des intentions qu'elle n'avait pas et la gêner.
- Je n'ai pas spécialement envie de rentrer.
A vrai dire, il appréciait sa compagnie, et il n'avait de toute façon aucune intention de la laisser seule dans ce parc alors que David n'était pas loin. Et encore, s'il était la seule personne qui pouvait menacer une fille perdue dans un lieu inconnu...
- Mais toi... tu es sûre que ça va aller ? Tu avais l'air secouée.
Mais avec ce qui s'était passé, il ne pouvait pas décemment lui refuser quoi que ce soit. Il n'en avait pas envie, non plus. Il l'accompagnerait dans cette grande roue. D'autant plus qu'elle n'avait pas tort, ça leur permettrait de discuter un peu. Mine de rien, il se sentait légèrement privilégié d'être l'un des seuls à parler sa langue maternelle, et de pouvoir la comprendre. Ajoutez à ça le fait qu'elle était l'une des seules personnes qu'il pouvait toucher, et l'idée de se retrouver seul avec elle dans une grande roue pour discuter tranquillement faisait partie des plus attrayantes de sa journée. Juste avant celle de voir David souffrir, ce qui n'était pas rien.
Il marcha donc à ses côtés jusqu'à l'attraction, restant assez près d'elle pour ne pas la perdre sans la coller pour autant. Sa main, son bras même, restaient à porté si jamais elle voulait se tenir à lui, mais il ne ferait pas de geste dans ce sens. De toute manière, actuellement, il était parti pour ne rien faire vers elle qu'elle n'aurait pas explicitement demandé. Ce n'était déjà pas dans ses habitudes, mais vu ce qu'elle venait de vivre, c'était encore plus hors de question qu'en temps normal.
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Lyse Ysvël
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Mer 8 Mai - 16:34
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"La vertu fascine, mais il y a toujours en nous l'espoir de la corrompre
La présence de Niels était un réconfort pour toi, sa main dans tes cheveux te fit frémir, battre à un rythme plus intense ton cœur. Tu voulais rester avec lui, et tu lui avais même proposé de prolonger ce moment sans vraiment savoir si ce sentiment était partagé. Tu espérais au fond de toi que tu ne l'avais pas déçu. Ce sentiment te fait peur, tu ne sais vraiment le contrôler et tu te remettais en question sur ce qu'avait pu ressentir ta mère ce jour là en rencontrant son dragonnier. Entendre sa voix sonnait comme du miel fondant à tes oreilles, et il te fit comprendre d'un timbre doux que lui non plus n'avait pas envie de rentrer. Un sourire vint se peindre sur tes lèvres, alors que vous vous dirigez vers la grande roue. Tu le regardes du coin de l'oeil, et voir que la file se remplissait un peu plus, te remit dans une légère détresse. Les joues rouges, tu glissa ta main dans la sienne pour la prendre doucement. Tu avais vraiment du mal à croire qu'en cet instant même...tu tenais la main d'un homme, mais il n'était pas n'importe lequel d'entre eux. Il était celui que ton cœur avait irrémédiablement choisi. Même cette pensée fit de ton fard quelque chose de plus prononcé. Est-ce que ça le gênait ? N'avait-il pas garder cette proximité pour te protéger mentalement de ce qui saurait t'atteindre ?
Quand vint vôtre tour, tu grimpas la première, t'obligeant à relâcher sa main, et laissa cette dernière vous transporter. L'avoir à côté de toi, ça te faisait beaucoup de bien, ça te faisait presque oublier la tentative agressive de ce cloporte d'humain. Seulement le silence prit vite installation, et tu ne savais comment le briser. Parfois il est agréable, mais tu ne voulais pas le mettre dans un quelconque malaise. Tu te décida finalement à faire une chose dont tu n'avais pas l'habitude. Si ton but était d'apprendre à le connaître, à tout savoir de lui, il était normal de lui rendre la pareille, en lui disant qui tu es, et pourquoi ?
» Dans mon monde, les hommes étaient des guerriers qui violaient les femmes comme trophées de guerre...depuis je les redoute constamment...David me fait peur, il m'a embrassé de force...alors que je ne le voulais pas...
La souillure qu'il avait laissé était bien plus béante qu'il n'y parait. Cette pourriture t'avait quand même volé ton premier baiser. Et même s'il n'avait aucune signification importante pour toi jeune déesse, cela n'empêchait pas que tu en serres le poing jusqu'à ce que tes jointures soient blanches. Finalement tu vins à te détendre après une inspiration de bouffée d'air, et te releva doucement quand vous êtes tout en haut pour regarder la vue, émerveillée. Parfois les petites choses infimes sont les plus merveilleuses, c'est une phrase qu'Ilya aimait te répéter.
» Ma petite soeur...aurait adorée être ici...je m'en veux de ce qui lui est arrivé...je n'ai pas su la protéger.
Ta main posée sur la vitre de la cabine, tremblante. Les larmes sont quelque chose de précieux pour une valkyrie, et pourtant tu ne pouvais t'empêcher de laisser couler deux de ces dernières sur tes joues, avant de retourner t'asseoir, les essuyant pour ne pas inquiéter le jeune homme. Tu ne veux pas le rendre mal à l'aise, ni même qu'il compatisse à ton égard alors qu'il ne te connait pas vraiment. Tu t’assoies de nouveau à ses côtés, alors que la grande roue entamait sa descente pour faire un nouveau tour.
» Désolée de t'embêter avec ça...Parle moi de toi Niels...J'aimerais savoir beaucoup de choses à ton sujet...que tu ne sois plus une connaissance à mes yeux...
Était-ce un peu direct ? Trop sentimental ? Tu ne sais plus comment te comporter avec lui. Tu as juste envie qu'il soit plus qu'un regard dans ta vie.
Ah, il avait réussi à la faire sourire un peu. Visiblement, elle avait vraiment envie qu'il reste. Était-il rassurant à ce point ? S'il y avait un qualificatif valorisant dont il ne se serait pas paré, c'était bien celui-là. Il avait du mal à se représenter comme une figure rassurante, malgré son côté protecteur parfois un peu excessif. Mais c'est vrai que, comparé à David, il n'y avait pas photo sur qui était le plus oppressant des deux. À moins que le rouge qui s'installait sur ses joues, et la main qui se glissa dans la sienne, ne suggèrent autre chose... Il garda cependant cette idée pour lui, ne faisant aucun commentaire ni geste autre que de refermer ses doigts autour des siens. Être main dans la main avec quelqu'un... après sa transformation, c'était quelque chose qu'il avait fini par considérer comme impossible, ou en tout cas pas sans faire prendre des risques inconsidérés à l'autre personne. Ça ne faisait que lui rappeler à quel point il était tactile avant que tout ça lui arrive, et à quel point il mourait d'envie de contrôler enfin ce stupide "don". Il avait besoin de contact physique, amical ou non. Garder ses distances avec les gens était plus frustrant qu'il ne l'imaginait.
Niels garda la main de la jeune fille dans la sienne tout le long de la file d'attente, profitant d'un contact physique qui ne lui était pas interdit et qui ne semblait pas la déranger – c'était elle qui avait fait ce mouvement vers lui, après tout. Malgré les gens qui commençaient doucement à s'amasser autour d'eux, leur tour vint assez rapidement, et il lâcha sa main pour la laisser s'installer à l'intérieur de la nacelle avant de la rejoindre. Il capta aussi le regard de la personne qui referma la porte derrière eux, l'air un peu attendri qu'ont certains adultes devant un couple d'adolescents. Niels leva discrètement les yeux au ciel, mais il ne dit rien. Si ce gars savait ce qui venait de se passer, pas sûr qu'il aurait eu la même lueur dans le regard. Mais il n'avait vu que deux ados qui se tenaient la main pour monter dans une grande roue, dont l'une était rouge comme une pivoine. Un petit silence s'installa dans la nacelle tandis qu'elle entamait sa montée, que la jeune fille finit par rompre. Ses mots étaient... il ressentit une légère pointe au cœur en les entendant.
- David est un idiot doublé d'un connard. Heureusement, on n'est pas tous comme lui.
Malgré la violence de ses mots, son ton était calme, presque doux et apaisant. Lyse n'était en rien responsable de la haine que lui inspirait ce garçon et il n'avait aucune raison de lui faire vivre d'une quelconque manière la colère que cette histoire invoquait. Il voulait qu'elle se détende, pas qu'elle se sente agressée sans raison. Elle n'avait pas besoin de ça après ce qu'elle venait de vivre.
Lyse se leva lorsque la roue s'arrêta temporairement en hauteur, observant la vue de la ville. Lui-même ne l'avait jamais vue d'aussi haut, et il délaissa aussi son siège, appuyant son épaule contre la vitre en regardant le paysage qui apparaissait sous leurs yeux. Mais il détacha son regard de l'extérieur en entendant les mots de sa camarade, le ton attristé de sa voix. Il perçut une larme dans ses prunelles et son cœur se serra. Alors quand ils se retrouvèrent à nouveau assis côte à côte, et même s'il s'était promis de ne pas la toucher contre son gré, il posa sa main sur la sienne.
- Je ne sais pas ce qui s'est passé... mais à moins que tu ne l'aies blessé toi-même, tu n'es pas responsable.
Des mots un peu vides sans le contexte, mais la culpabilité pouvait être quelque chose d'atroce, dévorer de l'intérieur. Elle n'avait pas à se l'imposer alors qu'elle n'était pas coupable, même s'il se doutait bien que c'était plus facile à dire qu'à faire.
- De moi ?
Étrangement pour un gars avec un ego comme le sien, ce n'était pas son sujet de prédilection. Il avait parfaitement conscience que sa vie n'était pas l'existence la plus passionnante du monde, et ça lui convenait assez bien quand il voyait ce qu'avaient traversé la plupart de ses camarades. Il s'adossa contre son siège en penchant la tête en arrière, un bras posé sur le dossier.
- Eh bien... il n'y a pas si longtemps, avant de devenir un truc qui refile des maladies aux gens, j'étais un dragon. Enfin... plus ou moins. J'avais des écailles, des cornes, une queue. Trente centimètres de plus, aussi.
Il essayait de rester aussi calme que précédemment, mais la frustration dans sa voix était nettement plus perceptible que la colère qu'il avait réussi à annihiler un peu plus tôt. Il soupira doucement. À côté de ce qu'elle avait laissé filtrer, ses propres problèmes paraissaient dérisoires... en dehors du danger constant qu'il représentait pour les autres.
- Ma vie n'est pas spécialement remplie ou intéressante, tu sais. J'imagine que j'ai de la chance. D'un verre à l'autre, d'une clope à l'autre et d'une fille à l'autre...
Puis il réalisa les mots qu'il venait de prononcer et il se tourna vers elle, s'asseyant un peu plus normalement avant de rajouter :
- … mais moi je n'ai jamais forcé personne. Contrairement à David, ou aux hommes de ton monde.
Volage mais respectueux, c'était ça, non ? La plupart des filles avec qui il avait été, il n'était même pas allé les chercher de lui-même. C'étaient elles qui l'avaient dragué. Il ne pouvait pas spécialement les en blâmer, cela dit. Mais être un coureur de jupons était une chose, l'affirmer après ce qui était arrivé à Lyse et ce qu'elle avait mentionné sur les hommes en était une autre. Il avait gaffé, sur ce coup-là...
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Dim 26 Mai - 17:36
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Rien que d'entendre le prénom de ce cafard te glaçait le sang, te rappelant de la présence de ses mains sur tes cuisses, de tes lèvres sur les siennes, ses lèvres empoisonnées qui avaient contaminées des lippes innocentes. Niels disait que tout les hommes n'étaient pas comme lui, et il avait même donné appellation de connard. Oui c'était ce que David était tout au plus, rien d'autre ne le qualifiait. Les grands esprits se rencontrent. Pourtant tu n'avais pas plus envie de réminiscences, tu voulais juste profiter de l'instant présent, même si il n'avait aucune importance aux yeux du jeune homme qui devait sûrement être habitué à la présence féminine. Admettais-tu que Niels était un bel homme ? Oui peut être, mais le dire serait quelque chose de déplaisant pour ta personne, ta fierté de valkyrie encore toujours à sa place. La contact de sa main te manquait, et la vitre te paraissait même bien plus froide que la chaleur que celle du jeune homme auparavant. Pourtant les dragons sont censés avoir le sang froid. Un peu comme des reptiles. Qui sont un peu leurs enfants aujourd'hui. Tu imaginais la situation, amusée, si tu disais à un être humain que les dragons ont bel et bien existés. Niels en était une preuve vivante. Enfin c'est ce qu'il avait été.
Un sourire aux lèvres, tu l'écoutais parler de lui, tu apprenais à le découvrir sous un nouveau jour et il t'intéressait de plus en plus, il sortait vraiment du lot parmi tout les autres, c'est peut être à cause de l'amour que tu ressentais ? Peut être. Il avait posé sa main chaleureuse sur la tienne, et tu te laissais attendrir par ce geste, si bien que tu te surprise de nouveau à saisir cette dernière. Tu étais en train de vivre un rêve éveillé, dont tu ne voulais pas sortir...mais la cruelle réalité te ramena à la raison. Il venait de faire une gaffe monumentale. Et même s'il expliquait qu'il ne forçait personne pas comme David, le fond était le même. Il semblait s'amuser avec les sentiments des jeunes filles. Tu sentis ton cœur se serrer dans sa poitrine. C'est surement cela que voulait dire Connor. Être triste par amour, souffrir pour ce dernier. Tu avais l'impression de tomber du haut d'une falaise, que la chute était inévitable. Pourquoi est-ce que tu étais éprise d'un homme qui aime bien trop le jeu ? Tu avais pensé que...
Comme une douche froide, tu perdis ton sourire, et relâchait sa main, détournant le visage. Tu ne veux pas être comme "ses" autres, tu aurais aimé être spéciale à ses yeux, mais de toute évidence ce n'est pas ce pour quoi tu passerais pour lui. Tu n'es rien de plus qu'une fille parmi tant d'autre, un jeu, un amuse-bouche. La voilà la cruelle réalité, la vérité de ce monde. Ton cœur n'avait été touché par aucune arme quelconque, pourtant tu pouvais le sentir saigner en ce moment même. Tu avais l'impression de perdre pied, le contrôle de la situation, si bien que tu sentais un vertige léger te prendre. Sonnée, abasourdie par ses révélations. Tu imaginais Niels différemment, et pourtant...tu n'admettais pas son comportement. Tu aurais pu lui dire qu'il ressemblait à David sur ce point, mais tu n'étais pas aussi cruelle. Enfin tu aurais pu à ce niveau, mais l'amour avait ses raisons que le cœur ignore.
Si bien que le geste qui vint suivre, tu ne le contrôlais pas, tu aurais pu le gifler, tu aurais pu l'insulter, mais tu as choisis d'approcher ton visage et de l'embrasser. Un baiser lourd et triste. Tu lui donnais satisfaction de ce qu'il espérait en fin de compte, en faisant concession de ce que tu ressens. Tu ne lui laissas pas le temps de digérer l'information. Écartant tes lèvres des siennes tu vins lui dire tristement.
» Me voilà devenue une fille comme une autre...celle avec qui tu t'amuses à passer le temps qui te semble précieux.
Quand la grande roue redescendit, elle se releva les larmes aux yeux de nouveau, et sortit rapidement de cette dernière, laissant le jeune homme seul avec ses propres réflexions. Tu n'avais qu'envie d'une chose c'est de pleurer, de te marteler de coups pour avoir été une sombre idiote. Ton cœur est brisé, et maintenant que la faiblesse avait gagnée, te voilà complètement esclave de cette dernière. Ta vision était floue à cause des lacrymales qui remplissait tes yeux, mais que tu ne voulais pas laisser couler, tu vins à percuter des personnes en te faufilant dans la foule comme une âme égarée. Jusqu'à ce que quelqu'un que tu venais d'impacter te barrait le passage en t’enlaçant dans ses bras. Tu avais cru que c'était lui, mais en relevant la tête tu découvrais avec appréhension que ce n'était que David. Il semblait comprendre ta peine, et ne cessait de répéter que Niels était un coureur et qu'il ne fallait pas lui faire confiance. Tu étais perdue. Qui croire ? Tu t'extirpais de ses bras en lui ordonnant de te lâcher, mais il ne voulait pas le faire. Il disait ne vouloir que ton bien. Mensonge. Aucun homme ne veut ton bien Lyse ! Ne te laisse pas avoir par cela. Il profitait pourtant de ta faiblesse, de ta vulnérabilité en t'emmenant un peu plus loin à l'écart de l'affluence d'humains. Tu n'aurais pas dû le suivre, tu le savais...mais tu n'avais pas pu réagir. Derrière un masque de colère se cache toujours la tristesse.
Et l'impossible arriva. David n'avait qu'une idée en tête. Te faire sienne. Si bien que dérrière ce bâtiment où il t'avait emmenée, il te plaqua contre le mur pour t'embrasser de force, en essayant de te déshabiller, ce n'était pas particulièrement difficile vu que tu portais une robe. Ta poitrine nue, tu essayais de te débattre en criant à l'aide, mais personne ne viendrait. Parce que l'humanité est ainsi. David allait probablement te violer comme il l'avait fait avec la plupart...Et tu n'y pourrais rien. Tu réussis quand même à lui mettre un coup de genou bien placé qui le déstabilisa, suffisamment pour que tu essayes de t'échapper, sauf qu'il se remit bien vite avant que tu n’ai le temps de courir, il te remit contre ce mur avant de te gifler, de te frapper, et de traiter de trainée. Te voilà collée ta poitrine contre cette surface froide, il maintenait tes bras en l'air, t'empêchant tout échappatoire, en appuyant lourdement son corps contre le tien. La douleur...cela fait longtemps que tu ne l'avais pas ressentie. Et pourtant sa poigne était suffisamment forte pour que tu l'éprouves. Tu entendais un bruit de ceinture, et la peur t'envahit, t'obligeant encore plus à crier, à te débattre. Tu ne voulais pas ! Non hors de question ! Cette fois ci oui tu pleurais...c'était mal, mais tu ne pouvais pas t'en empêcher. Tu repensais à ces femmes de ton monde, tu allais subir la même chose.
» T'inquiète pas petite trainée, tu vas bientôt aimer ça...quand je vais te posséder...
C'est fini... Il allait réussir ce qu'il désirait et tu n'y pourrais rien... Si seulement tu étais venue armée, si seulement tu avais quelque chose à portée pour te défendre.
Il avait gaffé. Il le savait avant même qu'elle réagisse, dès l'instant où les mots étaient sortis de sa bouche, et il n'avait pas réussi à les rattraper. Elle n'avait rien dit, rien répondu, mais il n'avait pas besoin de paroles pour voir que ses mots l'avaient blessée. Il la laissa retirer sa main avec une pointe au cœur. Imbécile. Il pouvait prétendre autant qu'il voulait qu'il savait parler aux gens, quand on sortait une chose pareille à quelque qui avait vécu ce qu'elle venait de dire, la seule chose à laquelle on méritait de parler, c'était un caillou. Et il n'avait pas la moindre idée de comment réparer son erreur. Il avait l'impression, la sensation que quoi qu'il dise, il ne ferait que ternir davantage l'image qu'elle avait de lui, comme si ses mots y avaient posé un prisme sombre à travers lequel elle verrait chacune de ses paroles suivantes.
L'une des seules personnes qu'il pouvait approcher, une fille qu'il avait voulu protéger, et il ruinait tout en passant pour un coureur de jupons insensibles. Bon, c'était en partie ce qu'il était, mais le côté "insensible" lui restait quand même en travers de la gorge. Il était capable d'affection et de sentiments, quoiqu'en pensent les autres. Oui, il était imbu de lui-même, un peu trop facile d'accès et visiblement détaché du monde, mais les membres de sa famille au moins pouvaient témoigner de la puissance de son attachement et de ce qu'il pouvait faire pour ses proches. Il avait simplement montré la mauvaise facette de lui-même, et appuyé l'argument que David ne s'était sûrement pas privé d'avancer sur lui. Quand on essaye de couler un rival, tous les moyens sont bons, hein ? Ne pas penser à ce type.
Ce qui se passa ensuite le laissa... figé un moment. Il s'était attendu à tout sauf à ça. Du silence, du jugement, de la colère peut-être, limite qu'elle l'accuse d'être comme David – il l'aurait mal vécu, mais il aurait encaissé l'insulte. Mais quand ses lèvres se posèrent sur les siennes il resta là, les yeux écarquillées, et elle écarta son visage au moment où son cerveau essayait de remettre le cours des événements sur les rails. Elle l'avait pris au dépourvu, mais il était conscient que ça n'avait rien d'un bon signe. Ses paroles ne firent que le confirmer, et il eut l'impression de se prendre un coup en plein cœur.
- Lyse...
Une fille comme les autres avec qui il s'amuse à passer le temps ? Non. Ça n'avait jamais été son intention. Même la draguer n'avait jamais été son intention, il voulait juste qu'elle se sente bien l'espace d'une journée qui n'avait pas l'air de l'enchanter, puis la protéger, puis la réconforter. Et il venait de balayer tout ça en une phrase comme un parfait imbécile.
-Att...
Mais avant qu'il ait fini ne serait-ce que ce mot, elle se précipitait hors de la cabine. Il ne perdit pas son temps pour se lancer à sa poursuite, même s'il réussit quand même à la perdre dans la foule.
- Lyse !
Mais cette fois elle ne lui répondrait pas. Il le savait et ça ne faisait que lui faire peur davantage. David était toujours là, lui et probablement d'autres personnes qui se feraient un plaisir de profiter de la détresse d'une fille perdue. Une fille aux allures d'adolescentes, les larmes aux yeux, seule dans un parc d'attraction bondée... c'était trop de risques, trop de dangers potentiels, trop de gens qui pourraient voir ça comme une preuve de faiblesse et une occasion de lui faire du mal. De l'agresser, de la voler, d'essayer de la manipuler ou de l'enlever. Son cerveau passa en revue des scénarios et il se claqua la tempe d'une main pour le faire taire. Il n'avait pas le temps pour ça. Il arrêta la première personne qui passait.
- Excusez-moi. Vous n'avez pas vu passer une fille qui me ressemble un peu ? Cheveux blancs, yeux rouges, petite robe à bretelles ?
Est-ce que c'était la lueur de panique dans son regard ou son souffle rendu un peu trop instable par sa demi-course à travers la foule ? Toujours est-il que le gars qu'il avait abordé hocha la tête vivement comme si on venait de lui demander une information vitale. Et elle l'était peut-être, surtout vu les mots qu'il prononça.
- Je l'ai vue. Elle est... elle est partie par ici, avec un garçon.
Le sang de Niels se glaça dans ses veines. Juste le temps de remercier la personne qui l'avait renseigné – et il le remercierait encore davantage s'il le recroisait un jour – et il se précipita dans la direction qu'il avait indiquée. Moins de monde, de moins en moins de monde à mesure qu'il avançait, jusqu'à ce qu'il atteigne un bâtiment. Son corps s'élança en avant presque avant que son ouïe ne perçoive le bruit d'un coup, celui d'un cri, et une voix qui avait fait passer son sang de glace à lave en fusion en moins d'une demi-seconde.
Sa main se referma brusquement sur une poignée de cheveux noirs et il tira en arrière. Un cri lui répondit, un cri nettement plus plaisant à attendre que celui qui l'avait amené ici. Alors il tira plus fort. Peut-être qu'il lui arracherait des cheveux au passage. Ou même plus, ça serait l'occasion de lui ouvrir le crâne pour voir à quel point il était vide. Écarté tel une marionnette, le corps de David s'éloigna de celui de Lyse. L'éclat vert qui avait envahi les yeux de Niels sembla flotter autour de sa peau, aura maladive qu'il n'était sûrement pas bon de provoquer, quand il imprima un coup sec pour le faire basculer en arrière. Par terre. Le premier endroit que visa son pied fut son entrejambe. Le second, son estomac. Le premier provoqua un cri qui lui tira un sourire morbide, et le second plia le corps en deux par réflexe. Il poussa l'épaule de la pointe des orteils pour l'allonger sur le dos. Posa son pied sur sa gorge et commença à appuyer. Niels ne réfléchissait pas. Plus. Il l'entendait suffoquer et c'était suffisant, surtout quand il vit des larmes de douleur dans son regard. C'est ça, pleure. Tu t'amuses toujours ?
- Et là tu aimes ça ? Ou je dois appuyer un peu plus fort pour que tu te sentes possédé, connard ?
Un hoquet étouffé lui répondit. Les gens avaient tendance à manquer de répartie quand ils manquaient d'air. Niels appuya encore. L'espace d'un bref instant, il se demanda si la pression de sa jambe pouvait suffire à briser des cervicales. S'il maintiendrait son pied assez longtemps pour avoir la réponse à cette question. À la deuxième, au moins, un "oui" résonna dans son esprit. Il ne pouvait pas le laisser partir. Il n'aurait pas dû le laisser partir la première fois. Les doigts de David se serrèrent autour de sa cheville comme s'il essayait de l'écarter ou de le faire basculer, mais ça ne fit qu'accentuer la pression.
- Tu ne mérites même pas d'être qualifié d'être humain. Si tu veux te comporter comme un cafard je peux te crever de la même manière.
Est-ce qu'il y avait seulement encore de l'air qui passait ? Pas suffisamment pour que le cancrelat qui rampait au sol soit en mesure de lui répondre. Un silence ponctué du son étouffé d'une respiration presque absente. Un bruit digne de l'insecte qu'il était.
Est-ce que ce fut un appel, un sanglot, une prise de conscience soudaine qui le tira de cet état ? Alors que le visage de David commençait à perdre dangereusement des couleurs, à prendre une teinte tout sauf rassurante, Niels retira son pied. Ça aurait pu être à regrets, mais il n'en avait pas fini avec lui. Il ne le laisserait pas partir une deuxième fois. Pas après ça. Mais Lyse ne pouvait pas rester seule... pas après ça, elle non plus. Calme, le visage fermé et le regard inexpressif, il se baissa. Tira d'un coup sec sur la ceinture que l'autre avait cru bon de déboucler au milieu d'un parc. Saisit ses poignets sans la moindre tentative d'être un tant soit peu conciliant et les passa dans la ceinture, qu'il serra le plus possible. Quitte à lui scier les bras avec.
- Reste tranquille.
Sa voix aussi était inexpressive. Glaciale, loin de la rage qui la faisait trembler un peu plus tôt. Puis il se redressa, s'avança vers Lyse, laissa sa colère dans un coin de sa tête. Il savait que le haut de son corps n'était pas couvert, mais pas une seule fois son regard ne descendit d'un millimètre ; il le garda rivé sur son visage, comme s'il voulait compter chaque larme qui brillait dans ses yeux et en faire un coup de pied supplémentaire pour son agresseur. Il ne savait pas quoi dire. Un "ça va" aurait été tout, sauf de circonstances.
- Eh... il ne te touchera plus...
Un murmure, un chuchotement comme s'il avait peur que parler trop fort la brise en mille éclats. Il n'osa pas tendre la main vers elle, pas s'approcher de trop près non plus.
- Je suis désolé, j'aurais dû arriver plus tôt...
Il aurait dû se taire, tout à l'heure. Il aurait dû la rattraper avant. Il aurait dû faire n'importe quoi, n'importe quoi pour qu'elle ne se retrouve pas comme ça. L'espace d'une seconde, il regretta de n'avoir pas testé la résistance des cervicales de David en appuyant plus fort. Mais il avait plus urgent. Pour l'instant.
Dernière édition par Niels Äkning le Jeu 4 Juin - 12:52, édité 1 fois
Lyse Ysvël
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Lyse Ysvël
Lyse Ysvël
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 154
Inscription le : 14/03/2018
Taille / Poids : 1m70 / 60kg
Nationalité : Scandinave
Situation amoureuse : Reine de Niels ~♥
Couleur(s) de parole : #0099cc
Péché(s) :
Avarice
Colère
Mer 26 Juin - 18:43
Créer l'équilibre
"La vertu fascine, mais il y a toujours en nous l'espoir de la corrompre
La poigne, la position dans laquelle il t'avait mise, t'avait empêché toute échappatoire, toutes manière de débattre, tu le savais pertinemment que c'était la fin...Que tu allais passé un sale quart d'heure voir plus quand monsieur se sera satisfait sur ton corps. Tu repenses à ces femmes de ton époque, celles qu'on arrache à leur enfants, à leur maris et qu'on violent sans précédents. La haine aurait pu emplir ton visage, mais ce dernier était trop baigné par les larmes que tu versais pour éprouver autre chose. Et quand tu pensais que tout espoir était réduit à néant, un bruit, un gloussement alors qu'il allait faire son office, et tu voyais qu'il relâchait subitement sa poigne....Ou du moins que quelqu'un l'avait forcé à le faire. Tu étais trop occupé à rester face à ce mur, te laissant tombant à genoux devant ce dernier, comme si tu avais l'impression que les dieux avaient répondu à ton appel.
Le timbre de voix quand tu entendis, alors que David ne prononçait pas un mot, te fit te retourner. Niels ? Comment avait-il fait pour te trouver ? Tu lisais dans le regard du jeune homme la haine, pire même, si tu ne fais rien, il risque de le tuer ! Il a déjà commencé son œuvre et tu refuses que par ta faute, sa vie se résume à la passer dérrière les barreaux, car même si c'est un cafard, ça reste quelqu'un, un être vivant. Tu aurais pu le faire toi, mais il n'aurait sûrement pas voulu que tu salisses tes douces mains. Dans ton monde, ôter la vie est une chose. Ici ce n'est pas le même deal. Pourtant au fond de toi, tu voulais voir ce type mourir, tu le voulais du plus profond de ton âme...Il le méritait amplement...
» Niels...
Tu ne savais quoi dire, tu espérais que le son de ta voix en détresse l'aiderait à sortir de cet état de volcan dans lequel il est. Tu ne comprenais pas ce qu'il disait à un David en train d'agoniser, d'étouffer du manque d'air, et de crier le mot pitié à longueur dans sa voix semi-coupée...Lorsqu'il put récupérer l'air qu'il fallait, il se mit à tousser longuement, alors que ses bras étaient attachés pour qu'il n'ait aucun moyen de fuir. Tu sentis alors le parfum plus prononcé, un mélange d'eau de Cologne, du jeune dragon, faisant petit à petit battre ton coeur inlassablement. Il était là, et vos regards se croisèrent, même si le tiens était complètement déstabilisé par les évènements. Tu tendis ta main fébrile, encore choquée de tout cela, pour la poser sur sa joue, rien que le toucher de sa peau, arrivait à t'apaiser, à te rappeler, quand tu a effleuré sa main. Et n'y pouvant plus, tu vins t'effondrer comme une pauvre enfant a qui on avait fait du mal. Pleurer ça fait du bien il parait...même si du coup tu te sentais encore plus mal de trahir tes principes. Tu vins même à sauter au cou du jeune homme. Tu avais eu si peur, que tu ne contrôlais même plus tes gestes.
Et bien évidemment les insectes, restent ce qu'il sont toute leur vie.
» Niels, espèce de salop, je t'avais dis de pas me la piquer ! Je te croyais être mon ami...
Il ne valait mieux pas qu'il aggrave son cas, et pourtant il continua dans sa lancée.
» Bon écoute, j'ai fait une erreur okay...mais tu vas pas me vendre aux flics hein dis ? On est potes pas vrai...?
Une réaction typiquement humaine. L'homme qui veut sauver sa peau, l'homme cupide qui souhaite obtenir la liberté, et également celle de faire ce qu'il veut comme il veut. L'homme arrogant qui se ment à lui même, l'homme qui n'a pas conscience de la gravité des choses. L'homme qui devient gentil que quand ça l'arrange....