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La goutte d'encre qui fait déborder le vase [ft. Jormungand]

Kaylee Wilsonn
C |:| En formation à la brigade
Kaylee Wilsonn
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Kaylee Wilsonn
C |:| En formation à la brigade
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 764
Inscription le : 24/04/2019
Né(e) le : 24/03/2004
Age : 20
Taille / Poids : 1m67 / 57 Kg
Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
Couleur(s) de parole : #CC0033
Péché(s) :
  •  Luxure 

Commentaire/citation : "I'm stronger than you"
https://sin-theatre.forumactif.com/t719-tu-veux-ma-photo-fiche-de-kaylee-wilsonn https://sin-theatre.forumactif.com/t1041-dossier-l931-kaylee-wilsonn

Mar 20 Oct - 11:24
Rp en cours





Kaylee & Jormungand


Kidnapping

Encore un client chiant... Pourquoi j'ai l'impression qu'il y a que ça ce soir? Je pousse un petit soupir alors que le mec en face de moi lit pour la 500ème fois le menu. Ça va faire 3 fois qu'il change d'avis et je tape nerveusement du pied derrière le comptoir. Ben vous savez quoi? Je préfère largement préparer la bouffe! Je suis très rarement à récupérer les commandes et à chaque fois ça me gave! J'aime pas faire semblant de sourire à un con. C'est quand même pas compliqué de juste choisir un truc, putain! C'est McDo ici, pas un 5 étoiles!

Enfin bref. Calme-toi Kaylee, c'est bientôt la fin de la journée. Respire. Une fois que lui a fini, il restera que quelques personnes. D'ailleurs parlant des quelques personnes...

- Monsieur, je ne veux pas vous presser mais il y a des gens qui attendent après vous.

Il me râle au nez, me traitant d'impolie et je me contente de me mordre l'intérieur de la joue pour éviter de commencer à l'insulter. Mais sérieusement quel con. Il se dit pas qu'il est pas tout seul? Genre les clients derrière vont franchement s'impatienter et lui il s'en fout, il préfère demander si les burgers sont bio.
McDo. Bio. Bio. McDo. Essayez de faire connaissance même si je sais pas si vous allez vous entendre. Moi je réponds plus de rien.

Le mec finit enfin par commander -tout ce tintouin pour un McFlurry, j'ai envie de pleurer omg- et je peux passer au client suivant pendant qu'il attend sa glace.  

- Excusez-nous pour l'attente. Vous avez choisi?

Le contraste entre l'homme qui arrive devant moi et celui qui vient de me quitter est assez frappant quand même. Entre un gros qui perd ses cheveux et met 500 ans à passer une commande désespérément simple et un mec beaucoup trop propre sur lui, on a quand même une situation amusante. Je me suis vraiment retenue très fort de rire. C'est la fin de la journée, c'est nerveux écoutez!
Alors qu'il réfléchit, portant sa main à son menton délicatement, je détaille un peu son accoutrement. Il a une allure et une façon d'observer et de se tenir qui fait assez gosse de riche. Et son cache-œil... En vérité cet homme me dit quelque chose. J'ai l'impression de l'avoir déjà vu mais je n'arrive pas à savoir où.

- Un... Paquet de 6 McChicken Nuggets s'il vous plaît. Avec en accompagnement un Big Mac. A Emporter.

Je baisse les yeux sur ma machine pour rentrer la commande.

- Ce sera...

En relevant le regard vers lui, je remarque qu'il a tourné la tête et que son iris est braquée sur moi. Ok, il a un truc de flippant alors qu'il a rien fait encore. C'est étrange.

- ... tout?

- Hmmm. L'hiver arrive, le soleil se couche tôt. Je devrais pas trop tarder... La nuit à Londres ça peut être dangereux vous savez.

Je détourne les yeux une seconde en fronçant les sourcils. Heu. Ouais? Ok toi t'es définitivement pas normal comme client. Sans trop comprendre son sous-entendu, je fini par lui donner l'addition.
Il règle puis sa commande arrive au comptoir. Je la lui fais passer en lui souhaitant un bon appétit.

- Merci, tentez de passer une bonne soirée.

"Tentez". Hmhm. Je me frotte le nez en le regardant partir. Pourquoi j'ai que des clients bizarres ce soir, moi?

***

22h30. Mon service est fini, je vais pouvoir rentrer au dortoir. J'aimerai pouvoir faire plus d'heures pour gagner un peu plus mais avec le couvre-feu de l'école je ne peux pas trop y compter pour l'instant. J'ai hâte de prendre un appart avec Lova... On en a un peu parlé durant l'été -j'ai eu un accrochage avec mes parents d'ailleurs- et j'aimerai vraiment que ça se concrétise!

Je retire le tablier pour le troquer contre ma veste en cuir. Je secoue légèrement ma tête pour libérer mes cheveux de la casquette et attrape mon portable.

Kaylee :hearts: a écrit:
- Service fini, je rentre! Que des gens chelous ce soir, j'te raconterai x)

Les mains dans mes poches, je sors du fastfood pour entamer ma marche. Avec le temps que je mets entre les arrêts à pied et le bus j'arrive généralement au alentour de 22h50. Ouep si mon transport a du retard c'est chaud patate. Si ça arrive je cours en général. Mais quand j'arrive à mon arrêt de constate que ce soir il est à l'heure. Nice.

Une fois assise dans le bus, j'enfonce mes écouteurs dans mes oreilles et ferme les yeux. J'ai eu un peu de soleil aujourd'hui. Pas beaucoup mais c'est mieux que rien. Enfin, j'ai quand même hâte de retrouver mon lit et ma chérie. En descendant à mon arrêt, je garde ma musique et mes mains dans les poches puis ouvre un peu ma bouche pour créer un nuage de buée. Ouep, il commence à faire frais le soir. Enfin c'est pas bien grave, je souffre pas vraiment des températures depuis mon changement de race.
Je baille et commence ma marche jusqu'à l'école. Au début je le remarque pas tout de suite mais les phares d'une voiture attirent mon attention. Je sais pas, j'ai un pressentiment bizarre. Je tourne légèrement le regard pour observer la route du coin de l’œil. Il y a personne dans la rue juste cette voiture qui avance trèèèèès lentement derrière moi. J'accélère un peu sans me retourner. Soit je deviens complètement parano après tout ce qui s'est déjà passé, soit y a vraiment un truc qui cloche. J'aime pas l'aspect noire avec vitre teintée de cette bagnole et encore moins sa façon de rester pile derrière moi alors que la route est limitée à 50 ici. Et j'aime encore moins le fait qu'il n'y ait absolument personne. Je sais que c'est pas une rue très empruntée mais quand même!  

Un mec brun habillé en noir surgit d'un coin de rue. Il a une cravate rouge qui flotte au vent et des lunettes de soleil rectangulaires. Oh putain j'aime pas sa dégaine! Ça me fait penser à...
Il sort sa main de sa poche pour agripper mon épaule et mon premier réflexe et de donner un coup à son avant bras puis commencer à courir. Sauf que visiblement ce con lâche pas et ça stoppe mon élan.
Un frisson désagréable me traverse tout entière alors que son bras se couvre de poils sombres pour prendre une forme plus... bestiale. Merde. Merde, merde, merde, merde, merde! Pourquoi je tombe sur un non-humain?! Et mes bestioles qui sont avec Lova! C'est pas vrai!

Il soupir, demandant pourquoi c'est à lui qu'on assigne ce genre de taff et je me débats.

- Lâche-moi!

J'entends la voiture qui se gare près du trottoir et ça a beaucoup trop l'aspect d'un kidnapping pour pas me faire paniquer. Il me tire en arrière en me conseillant de monter dans le véhicule pour m'éviter des bleus.

- Dans tes rêves, connard! Lâche-moi!!

Pourquoi c'est toujours sur moi que ça tombe? Je suis si proche de l'école... Si proche de retrouver Lova...
Je me débats de toutes mes forces. Je peux pas juste me laisser attraper sans lutter. Je me tourne et envoie un coup de pied circulaire pour frapper son coccyx. Et il y a une sorte de... masse au niveau de ses fesses. Putain me dite pas que c'est un loup-garou et que je viens de toucher sa queue ou un truc du genre?
Il fait une tête bizarre puis me tire d'un coup sec et me jette dans l'arrière de la voiture. J'entends un bruit qui claque. Non... Vraiment là? Je me redresse nerveusement et me jette sur la portière pour frapper la vitre et tenter de l'ouvrir.

- Ouvrez cette putain d'porte!!

Pas de poignée. Une cloison me sépare avec l'avant. Bordel!! Il faut que je prévienne Lova!!
J'attrape mon téléphone nerveusement en appelant le numéro de ma chérie. Décroche, je t'en supplie décroche!

- Met ta ceinture.
- Elle va utiliser son téléphone.
- Mais putain, ils font chier.

J'entends la voix de ma petite amie. Je crois que je suis essoufflée. Ma main tremble.

- Lova! Je...!

Une odeur étrange emplie mes poumons.

- Je...

Ma respiration devient soudainement plus lente. J'ai la tête qui tourne un peu. Qu'est-ce qui se passe...? J'ai l'impression d'être dans du coton... Cette odeur.. On dirait une serviette mouillée recouverte de miel... J'ai un goût cuivré dans la bouche. Est-ce que je saigne...? Je crois pas m'être reçu de coup pourtant...
Je sens à peine mon corps tomber. Mes doigts se desserrer du téléphone.

- A...

L'aide...

belle âme
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Thomas Lynch
BL |:| Quatrième année
Thomas Lynch
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Mar 20 Oct - 20:30
Rp en cours
Marc Lamkins
PNJ |:| Joué par Thomas Lynch


La goutte d'encre qui fait déborder le vaseKaylee Wilsonn et Lova Lindberg




Sans déconner, j'aurais bien envie qu'on arrête de me demander de kidnapper des gosses d'accord!

"Saint" attacha la ceinture de Kaylee, maintenant endormie, espérant que ce serait la dernière de ses peines. Il grinça des dents à l'idée de devoir s'occuper de ce sale boulot. Merde! Il devrait être en train de netoyer les déchets et étendre le réseau de Jormungand.

Son nom de code, il ne l'aimait pas. On l'appellait un Saint, mais il n'était qu'un parasite en fait. Il offrait une couverture et de la nourriture aux SDF, de la protection, de l'aide, en échange de chuchottements sur tout ce qu'il se passait, toutes les personnes juteuses qu'ils pouvaient repérer et cela un peu partout. Les planques, c'est grâce à ça qu'ils les ont trouvé. Les orphelins, les vieux avec des chiens, ces humains...
Et là le voilà à malmener des gosses quoi. Lui qui il y a tout juste quelques heures sortait de l'orphelinat des quartiers malfamés des banlieues après avoir amené du fast-food rapidement récupéré en chemin. Et puis, il a pas vraiment fait le détours pour eux, juste pour aller abbatre deux ou trois connards qui avaient manqué de respect au territoire de Jormungand.

Ecoute, on demanderai à n'importe qui d'autre et la gamine on la retrouverait dans 5 valises différentes.

Tssss...
J'aime pas quand t'as raison Monica.


Allé, monte dans la voiture, on va aller la déposer et puis on pourra se tapper une bonne boite de nuit, non?

Phoenix monta dans la place passager tranquillement.

Hé, mais cette voiture est Européenne! Où est mon putain de volant! Je cond...

Non. J'veux pas les flics sur not' cul pour excès de vitesse. Tu peux p'tet te le permettre en temps normal mais pas avec une enfant derrière!

De un, va te faire voire, conduire c'est ma vie. De deux, on a qu'à dire qu'on est ses parents ,non?

Ha! Tu serais le pire père du monde, Phoenix. Sais-tu seulement changer une couche?

Détrompe toi que j'ai une nièce, Monica! Je suis bien plus qualifié que ce dont j'ai l'air.

J'payerai bien pour te voir changer un bébé.

Bon faut qu'on fonce.


"Orphan" appuye sur l'accelérateur, commençant à aller à la limite des vitesses authorisés en direction de leur destination: une bouche de métro à Shoreditch.


_______________________________________________________________________________


Elle est bien attachée?

Ecoute, c'est pas mon problème. Les papiers c'était ton taff, Wolf. Moi je t'ai juste filé un coup de main par-ce qu'elle me l'a demandé. Le reste, ces tes affaires. Je veux pas m'impliquer plus et risquer le karma pour... bah... ça.

Pfff... Sale Chien.

Peut-être mais un chien ça sait mordre aussi, Marc.
Passe le bonjour aux gosses de ma part.


Wolf crashe au sol.

Bon, vous, mettez là dans la pièce derrière. Elle va commencer à se réveiller et on va éviter qu'elle file des infos d'une façon ou d'une autre. Je suis pas aussi stupide qu'Alicia ou Antonio.

Ha, en même temps c'est des amateurs ces deux, non? Mettre une strip teaseuse en tant que dirigeante d'un bar à pute quoi!

Hahahaha! Elle était bien bonne!

Hé, baissez pas vos gardes. C'est pas une humaine, c'est une gamine de cette école à la con.

Kaylee est mise dans une petite pièce, limite un placard à balais mais un peu plus profond. Elle est attachée, allongée, à une table inclinée d'un côté pour la relever mais pas tout à fait. Des chaines, scotch et même des bouts d'acier tordus par une force surhumaine sont mis pour restrindre chaque membre et l'empècher de bouger. A ses pieds se trouve un sceau placé probablement pour ses besoins d'urgence. Sur sa gauche et hors d'atteinte sont des outils de torture, de travail et un peu de tout sur une table à roues et 3 étages. Une ampoule florécente seule pend au dessus d'elle, les cables clairement exposé allant dans un simple trou dans le plafond sans la moindre ornementation.

Des sons passent à travers la porte en métal rouillé à la peinture verte désaturée se détachant, mais pas assez clairement pour qu'on puisse comprendre une conversation dans son intégralitée.

 
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Kaylee Wilsonn
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Mar 20 Oct - 21:33
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Kaylee & Jormungand


Pièce sombre

Je me sens... bizarre. J'arrive pas à sentir réellement mes membres. Comme si j'étais dans une sorte de masse cotonneuse. Qu'est-ce qui se passe? Je me souviens pas bien... J'arrive seulement à voir le noir. Est-ce que mes yeux sont fermés ou non? J'ai un reste de ce goût cuivré dans la bouche. Je m'entends déglutir mais je ne sens pas ma salive comme si... Comme si mes sensations étaient totalement anesthésiée...
Je suis où...? J'essaye de bouger mais je n'ai même pas conscience de mes membres. Si seulement je pouvais ouvrir les yeux... Pourquoi je suis aussi molle? Qu'est-ce que j'ai? Je crois entendre des voix étouffées comme si j'avais un casque sur les oreilles. Puis je me sens bouger alors que je ne l'ai pas demandé à mon corps. Ou bien c'est quelqu'un qui me porte?

J'arrive pas à déterminer combien de temps je suis dans cet état flou. Je crois juste sentir une pression sur mes poignets et cheville. Et puis... du silence.
Je commence à reprendre conscience de mes muscles. Je bouge un doigt et j'ai l'impression que c'est un exploit surhumain. Putain...
Mes paupières commencent à répondre à mon cerveau. J'arrive à en ouvrir une puis l'autre mais ne parviens pas à le faire complètement. Mes yeux papillonnent un peu. J'ai du mal à voir devant moi. Ma tête se balance lentement d'un côté puis de l'autre pour essayer de capter où je suis. J'entrouvre la bouche pour reprendre un peu d'air. Il y a une lumière fluorescente désagréable qui éclaire la pièce. J'y vois pas grand chose. Mais je commence à distinguer des outils. Hm... J'essaye de bouger et c'est à ce moment que je me rend compte des liens qui enserrent mes membres.

Que...?

Je serre les dents en baissant la tête puis tente de me débattre. Je grogne en voyant que je peux pas bouger. Et je commence à réaliser. La voiture. Le mec qui me tire dedans. L'odeur bizarre. Et mon évanouissement. Je tire plus fort sur mes liens pour essayer de me libérer. Je regarde autour de moi. Je crois que ma respiration s'emballe. Il y a des outils. Je sens une boule se former dans mon estomac. C'est... C'est pas ce à quoi je pense, hein? C'est dans les films ce genre de connerie, non?
J'entends des voix qui discutent mais je suis seule dans cette minuscule pièce pour le moment.
L'attente qui se passe quelque chose est horrible. J'ai l'impression que mon cerveau va exploser à imaginer des choses.

Puis un fracas tombe sur la porte qui me fait sursauter.

- Je m'en bas les couilles ! On a qu'à louvrir pour voir!

L'ou...vrir? Il parle de moi... Ma respiration se bloque un instant.

- Hé, on a besoin qu'elle soit en état de parler
- Elle peut bien parler sans bras
- Certes

Sans bras... Ces deux mots résonnent dans ma tête alors que je me sens trembler petit à petit. J'ai l'impression de ressentir une douleur sous mon épaule gauche. Je sais qu'elle est irréelle mais je revois le couloir au mur visqueux. Je revois les insectes qui glissaient sur ma peau. Et je la revois elle, à utiliser ses lames de lumières contre moi et Lova. Puis je ré-entend mon propre cri lorsque...
Un frisson me parcoure. J'ai le réflexe d'essayer de me tenir mon épaule même si je ne peux pas bouger. Je m'enfonce un peu plus contre la table qui me surélève comme si j'aimerai disparaitre. Pourquoi il faut que ça m'arrive? J'ai tellement envie de me faire oublier là, tout de suite ou bien disparaître. Qu'est-ce que j'ai fais de mal? Pour une fois je me suis tenue à carreau! Je veux juste retrouver Lova...

belle âme
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Lun 2 Nov - 10:26
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Marc Lamkins
PNJ |:| Joué par Thomas Lynch


La goutte d'encre qui fait déborder le vaseKaylee Wilsonn et Lova Lindberg
Wolf croise les bras. Il y a presque un an déjà, cette même gosse avait pointé un pistolet vers sa tête et a même tiré. Autant qu'il aurait souhaité juste la jetter dans la Tamise et en avoir fini, il avait besoin de retrouver les parts aux porteurs que la gosse avait volé.
En fait, il aurait bien voulu penser que c'était pas elle mais un tiers, un autre gang ou une mafia du coin, peut-être même Interpol qui les traquaient, non, c'était une putain d'enfant. Une putain d'enfant a pu récupérer par chance les parts si soigneusement cachées. D'un autre-côté, c'était le risque à prendre pour la transaction que quelqu'un pouvait commander le même menu, mais qui donc réussirait à commander un putain de menu étudiant avec un cookie smarties et un café viennois!? Merde faudrait être excentrique du cul!

Déjà même l'idée de Cookie Smarties l'écoeurait en vrai. C'est des smarties putain quoi! Et avec un café Viennois, la hauteur de la classe ingratte et snobbiste qu'on combine avec cette horreur? Mais... Mais qu... Mais putain!

Il soupire.

Honnêtement, elle devait forcément savoir. C'est pas possible autrement. Pour sortir ça puis les mots de passe c'est qu'elle savait et qu'elle cherchait à sabotter Jormungand pour de vrai cette fois. Cette gosse c'est plus la petite douleur dans le flanc qu'on utilise occasionellement en tant que distraction ou outil malgrès-elle. En tout cas la disparition de Fool a bien arrangé l'organisation. Il commençait à se montrer gênant. Qu'il ait été derrière cette affaire de trafic humain était fort inquiétant mais c'était étrange que cela prenne place dans l'établissement d'Alicia sans sa connaissance... Mais bon ça reste une humaine et une ancienne strip-teaseuse, il y a probablement pas grand chose dans sa tête pour commencer.

Après, je pense qu'on ne devrait pas commencer directement avec les grands moyens. C'est une gosse, elle cassera facilement. On va débutter avec les goûtes puis on arrache les ongles et après on fera les choses qu'on réserve à nos clients habituels.

Un petit gloucement général retentit.

Le Deluxe Casino avait un choix d'employés très sélectif. Après tout, c'est pas que des génies mathématiques qu'il faut pour repérer ceux qui comptent, mais une sécuritée... persuasive. La gamine aurait au moins l'honneur de reposer là où d'autres personnes plus malines et plus sournoises ont été par le passé, même des gosses de riches. C'est quand-même assez énorme de réussir à se mettre au même niveau que ces saloperies qui se croient tout permi à cause de Papa et Maman!
Hmm...

Bon notre temps est compté, on commence à lui sortir les vers du nez.

Et quand on aura fini on fait comment?

Je déciderai le moment venu.

Ok boss.


La porte s'ouvre pour Kaylee, deux individus entrant, leurs visages cachés par l'ombre de leurs fédoras typiques sortis d'un film de gangsters. C'était moins pour le spectacle ou un "cosplay" mais surtout pour cacher leurs troches, éviter les... désagréments futurs. Ils éteingent la lampe florécente et allument une lampe incandéscente avec un cône qu'ils pointent sur le visage de l'adolécente, l'éblouissant.


Bien, commençons gentiment... Tu sais où t'est petite?

L'absence de réponse ne satisfait pas les deux types, malgrès le fait que leur question était clairement sans réponse pour quelqu'un qui a été endormi tout le chemin.

T'est trèèèèèèèès loin de la maison p'tite. Compte pas trop sur les renforts, cette fois t'est dans la merde pour de vrai.

Ouais, c'est plus le Kansas, Toto. Là, on rigole plus trop.

Alors on va être direct si tu veux sortir de là au plus vite et avec tous tes morceaux attachés.

Où est le putain de stylo, gamine?


Le silence et le regard perdu de Kaylee n'aide pas son cas.

Bien, permet nous de te... rafrachir la mémoire.

Celui à côté des outils prends un scalpel entre ses mains. Il vérifie si l'outil est assez aiguisé en le testant doucement sur sa peau.

Il y a quelques mois, à l'aeroport de Londres, un objet à l'aspect insignifiant transportait quelquechose de très très important. Et puis, la mauvaise personne l'a récupéré en commandant un certain menu et prononçant une certaine phrase code.
On a cherché un peu partout mais il se trouve donc que c'était bien toi et pas un autre connard des Harrison Sons ou des Jaguars. Alors tu vas gentiment nous dire OU.SE.TROUVE.LE.STYLO.


Perdons pas de temps et commence à la découper, William, elle a l'air d'avoir besoin d'un petit pincement.

Ah, elle croit donc rêver? T'inquiètes pas je peux aider avec ça...

"William" se rapproche, scalpel en main. Il se prépare à couper la main gauche de Kaylee puis s'arrête au dernier moment et remet sa main proche de sa cuisse.

Heh heh heh heh

*TCHACK*
Soudain, il plante à la verticale la lame dans la main droite, en plein centre.

On déconne pas alors crashe le morceau!

William sourit et glouce un peu en entendant le cri de douleur de Kaylee. Rapidement il est interrompu par un crashat qui tombe sur son oeil droit.

Putain sale garce!

Il frappe Kaylee sur le visage avec un revers de main avant de s'essuyer.

C'comme ça que tu veux jouer, alors jouons!

Il repars chercher un autre outil. Il cherche avec colère, bougeant rapidement les objets et faisant résoner le son des impacts de métal et des coulissements. Son collègue essaye de lui tappotter l'épaule.

Hé, va s'y pas trop fort, le boss a dit...

JE M'EN FOUT DU BOSS, LA PUTE VA PAYER!

Il ramasse une pince et revient avec l'air déterminer à causer de la douleur. Il utilise une main pour plaquer la tête de Kaylee avec violence, la faisant se cogner l'arrière de la tête contre la table à laquelle elle est attachée. Dans son autre main est une pince assez grosse et un peu rouillée sur les bords. Il tient Kaylee par les joues en pressant fort et la forçant à le regarder.

Alors p'tite, vais t'arracher tes jolis ongles un par un, puis quand j'en aurais plus, je vais te plier les doigts dans l'autre sens... Ensuite, je vais prendre la bonne grosse masse là pour péter les murs et je vais briser CHAQUE.PUTAIN.D'OS.DANS.TON.CORPS jusqu'à ce que tu n'ai même plus la force d'hurler. Alors je te conseille de pas jouer ta maline avec nous et de bien vite nous donner ce qu'on veut.

Je.. Je sais même pas de quoi vous parlez...! C'est quoi cette histoire de stylo?

BULLSHIT! TU SAIS TRES BIEN DE QUOI ON PARLE!

Hé! William! Calmes-toi!

William s'arrête, il reprends son calme, encore en colère mais plus emporté par ses émotions. Il pose momentanément puis recule, mais pas sans crasher sur le front de Kaylee, laissant sa bave lentement couler sur le front de la gosse sans qu'elle puisse faire quoi que ça soit.
L'autre collègue prends la parole.

William n'est pas très... Il a pas un bon contrôle de lui-même, evite donc de le provoquer sauf si tu cherche à finir face d'abord au fond de la Tamise et en mille morceaux.

Bon on va reprendre.

Il y a quelques mois, tu as récupéré un stylo à nous dans une boutique d'aeroport. Ce stylo fut donné avec un café et un cookie. Tu as utilisé notre phrase secrète pour l'obtenir, donc c'est pas une simple coïncidence ou une connerie du genre. Le contenu de ce stylo vaut bien plus d'argent que tu pourrais gagner en bossant toute ta misérable vie, donc tu peux comprendre que notre boss a TRES envie de le retrouver. Alors, t'as le choix: Tu nous dis où est le stylo et son contenu ou alors mon ami William fait les choses à sa sauce.


Face aux revendication d'innocence, ou plutôt d'ignorance, la réaction fut... peu agréable.

Commence par le petit doigt.

William sourit et commence à se diriger vers Kaylee. Il saisit la main droite, la forçant ouverte et se prépare à attraper l'ongle avec sa pince.

T'inquiète Princesse, ça fera très très mal.

*BLANK*


Putain, ils m'ont foutu les 'chtons!

La porte en métal s'ouvre lentement et juste un petit peu, laissant apparaitre une bouche et un bout de visage qui parle aux deux agents de torture.

Y a deux cons à Scales qui se sont pointés. Ces merdes ont des ordres de dessus.

William devient rouge et jette la pince au sol.

SALE ENCULE DE SA RACE!

Son collègue lui croisa les bras, visiblement frustré.

Et qu'est-ce qu'ils veulent les Ducons?

Prendre le dessus sur la situation.

AH SUPER! ON VA LAISSER LES PORTEURS DE CAISSE JOUER LES BABYSITTERS!

William.

CES SALES ENCULES ARRÊTENT PAS DE SE POINTER! ILS FONT CHIER!

Le Boss aime pas non plus, mais Scales est au dessus.

Faut être vraiment camé pour vouloir laisser ces types faire! Merde à Scales du cul!

Les deux se taisent et regardent William

Quoi?!

Mec... Fait gaffe à ce que tu dis... On veut pas finir butés. Les gros ils ont le bras long dans l'orga. C'est des vraies cailles.

Putain quoi!

Allé, on sort.

Les deux types sortent et laissent Kaylee là, encore un scalpel dans la main et de la bave sur le front, ayant échapé de près à une séance fort désagréable qui ne peut que tarder à reprendre. 
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Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
Couleur(s) de parole : #CC0033
Péché(s) :
  •  Luxure 

Commentaire/citation : "I'm stronger than you"
https://sin-theatre.forumactif.com/t719-tu-veux-ma-photo-fiche-de-kaylee-wilsonn https://sin-theatre.forumactif.com/t1041-dossier-l931-kaylee-wilsonn

Lun 2 Nov - 11:01
Rp en cours





Kaylee & Jormungand


Parler ou bien...

Mes poings se ferment et je tourne la tête pour observer les entraves à l’un de mes bras. Poignet et coude… J’essaye de tirer dessus, de me dégager mais les connards qui me retiennent ici ont utilisé des chaînes et des espèces de bouts de métal repliés. Putain…

Je baisse les yeux sur mes jambes, légèrement écartées, chacune reposée sur des sortes de caisses pour éviter que je ne sois dans le vide. Il y a des liens à mes chevilles et genoux. Je plisse un peu les yeux en resserrant les mâchoires alors que ma respiration devient plus ample. Je peux vraiment pas m’échapper...? Mais putain! Qu’est-ce que je fous là?! Je comprends pas… Pourquoi on m’a encore kidnappée? J’ai rien fais de mal! J’ai passé un été normal en alternant entre ma maison, mon chien et mes cons de parent et les rendez-vous avec Lova! Pour une fois, rien qu’une fois, je n’ai pas cherché la merde, j’ai levé le pieds sur les bagarres pour ne plus inquiéter mon amoureuse et j’ai même trouvé un p’tit boulot! Je croyais que cette année commençait bien… Alors qu’est-ce que je fous là?!
J’en envie de partir d’ici…

J’entends des bouts de conversations puis des rires. Je déglutis avec cette sensation que ma salive serait devenue acide tandis qu’elle glisse dans ma gorge jusqu’à mon estomac. Qu’est-ce qu’ils me veulent...?
Je regarde autour de moi pour tenter de trouver un échappatoire même si j’ai déjà observé la pièce. Je veux pas croire que je suis coincée sans pouvoir rien faire. C’est pas possible, il faut qu’je sorte! Je suis presque sûre d’avoir appelé Lova avant d’être tombée dans les pommes… Elle doit s’inquiéter après ce coup de fil et mon absence.

La porte s’ouvre sur deux hommes cachés sous des chapeaux. Ils espèrent garder leurs identités secrètes en se servant de l’obscurité? Sauf que je suis nyctalope donc… Mais pour l’instant je me tais. J’aimerai pouvoir disparaître dans cette table à la con et me faire oublier. Lorsqu’ils pointent le faisceau lumineux dans mon visage je plisse un peu les yeux par réflexe même si ça ne me dérange pas vraiment. On dirait un cliché de mauvais film… Mais je suppose qu’être éblouie doit être vraiment désagréable donc je remercie intérieurement ma race d’être imperméable à ce genre d’attaques.

- Bien, commençons gentiment... Tu sais où t'es petite?

Je fronce les sourcils en le regardant. Il est con ou…? J’ai été enlevé puis endormie! Évidemment qu’je sais pas où je suis!

- T'est trèèèèèèèès loin de la maison p'tite. Compte pas trop sur les renforts, cette fois t'es dans la merde pour de vrai.

Putain je suis restée inconsciente combien de temps? Et je sais que c’est égoïste parce que ça risque de la mettre en danger mais j’espère que Lova a compris que quelque chose allait pas. J’espère qu’elle me retrouvera ou qu’elle enverra quelqu’un à ma recherche. Plutôt la deuxième option en fait.
Elle a mes bestioles avec elle, ils sauront me retrouver. Mais je ne dis rien, gardant pour moi ce petit espoir d’être secourue.

- Ouais, c'est plus le Kansas, Toto. Là, on rigole plus trop.

J’ai un pincement de lèvres pour retenir un rire. Ils sont vraiment tarés.

- Alors on va être direct si tu veux sortir de là au plus vite et avec tous tes morceaux
attachés. Où est le putain de stylo, gamine?


Tous… mes morceaux… attachés… J’ai une sueur froide en repensant aux outils que j’ai vu plus loin. Ils… Ils comptent me torturer pour que je leur dise où est le stylo...? Et de quel stylo ils parlent d’abord? Je comprends vraiment rien à ce qu’ils disent. Ils doivent se tromper de personne. C’est sûrement une erreur…

- Bien, permet nous de te... rafraîchir la mémoire.

L’un des deux prend un scalpel parmi les outils et teste la lame du bout du doigt. C’est une blague, hein? Ils essayent juste de me faire peur. Ils vont pas réellement me toucher, pas vrai? C’est pas possible…

- Il y a quelques mois, à l’aéroport de Londres, un objet à l'aspect insignifiant transportait
quelque chose de très très important. Et puis, la mauvaise personne l'a récupéré en commandant
un certain menu et prononçant une certaine phrase code. On a cherché un peu partout mais il se trouve donc que c'était bien toi et pas un autre connard des Harrison Sons ou des Jaguars. Alors tu vas gentiment nous dire OU.SE.TROUVE.LE.STYLO.


Quoi? Mais je… J’y comprends rien moi!

- Perdons pas de temps et commence à la découper, William, elle a l'air d'avoir besoin d'un
petit pincement.

- A-Attendez...! Vous allez pas faire de mal à une ado…?!
- Ah, elle croit donc rêver? T'inquiètes pas je peux aider avec ça...

Il approche la lame de ma main gauche et je me fige en fixant  avec appréhension ce truc beaucoup trop près de ma peau. Putain! Me touche pas espèce de malade! C’est pas possible, c’est pas possible, c’est pas possible! J’essaye de me débattre pour m’enfuir même si c’est peine perdue.
Il s’arrête puis abaisse son arme et je sens une bouffée de soulagement m’envahir toute entière.
Puis il a un espèce de petit rire.

- Aaah!
- On déconne pas alors crashe le morceau!

Ma tête se lance en arrière alors qu’une douleur me perce le centre de la main. Je serre les dents et les paupières un instant. Ma respiration s’emballe un peu. Puis je rouvre un œil pour le regarder glousser. Il me transperce la peau et ça le fait rire? Mais… quel connard…
Je rabaisse la tête et lui crache dans l’œil. Quoi? Tu m’as dis de cracher le morceau. Enculé.
Il m’insulte puis envoie ma tête sur le côté d’un revers de main et je me retiens d’émettre le moindre son. Il a tapé fort putain. Mais il m’a tiré un cri une fois, je lui laisserai pas ce plaisir pour une claque.

- C'comme ça que tu veux jouer, alors jouons!

Il part vers les outils rageusement, les faisant tinter entre eux tandis que son collègue essaye de le calmer.

- Hé, va s'y pas trop fort, le boss a dit...
- JE M'EN FOUT DU BOSS, LA PUTE VA PAYER!

Je grince des dents nerveusement. Je crois que je vais très vite regretter mon insolence de tout à l’heure. Pourquoi dans les moments de crises j’agis comme ça, moi? Je suis vraiment conne!
Le mec se tourne vers moi, le regard déterminé puis me plaque la tête contre la table. Je ferme les yeux, sentant le choc résonner dans ma boîte crânienne. Il me presse les joues pour me forcer à le regarder. Je peux sentir la pression jusque dans mes dents.
L’une de mes paupières s’ouvre mais je n’ose pas regarder l’objet qu’il tient dans sa main alors qu’il énumère tout ce qu’il veut me faire.
Je suis tellement dans la merde… J’ai envie de partir très loin d’ici… J’arrive même pas à parler pendant quelques secondes tellement je suis tétanisée. J’ai l’impression de devoir faire un effort surdimensionner pour reprendre la parole.

- Je.. Je sais même pas de quoi vous parlez...! C'est quoi cette histoire de stylo?

Il me hurle dessus et je ferme à nouveau les yeux comme si je prévoyais d’encaisser un coup. L’autre essaye de le calmer et le plus énervé finit par me lâcher pour reculer. Je sursaute en sentant son crachat sur mon front mais ne dis rien. Je crois que j’ai échappé à… Je veux même pas imaginer.
Le mec le plus calme me conseille de pas jouer la carte de la provocation avant de me menacer puis m’expliquer un peu plus. Apparemment j’ai commandé un menu top secret à l’aéroport pour récupérer un stylo. C’est… Woaw, je comprends rien! Vraiment j’ai aucun souvenir d’un truc pareil, ils doivent forcément se tromper! Et ça me fait encore plus enrager de me dire que je subis ça pour une erreur! Entre le sentiment d’impuissance et d’injustice j’ai touché le gros lot…

- Alors, t'as le choix: Tu nous dis où est le stylo et son contenu ou alors mon ami William fait les choses à sa sauce.  

Quand je me souviens du programme dépeint par William j’ai un rire nerveux. J’ai peur. J’ai vraiment peur là.

- Vous êtes malade… J-Je vois pas d’quoi vous parlez…!
- Commence par le petit doigt.  

Une expression de terreur commence à prendre le pas sur mon visage.

- Hein..? Non, non, non! Je vois pas de quoi vous parlez...! Je vois vraiment pas de quoi vous parlez!

William sourit en se dirigeant vers moi et mon premier réflexe est de serrer les poings pour me débattre. Je grimace en sentant la douleur dans ma main gauche et j’ai pas le temps de faire quoi que ce soit d’autre qu’il saisit la droite en me forçant à déplier les doigts.

- Attends! J’ai rien fait! J’ai pas votre stylo! Lâche-moi!!
- T'inquiète Princesse, ça fera très très mal.

J’ai l’impression que mon cœur s’arrête tellement il bat vite. J’arrive pas à détacher mes yeux de sa pince qui se rapproche de mon ongle comme si la fixer pourrait l’empêcher de me toucher.

Un bruit sourd me fait sursauter et la porte de métal s’ouvre. Toute la pression retombe en même temps qu’il balance la pince au sol. J’ai l’impression que ma respiration s’emballe et que tout mon corps tremble. J’arrive pas à écouter leur conversation, encore trop concentrer sur ce à quoi j’ai échappé.

Les deux homme sortent et je ferme les yeux en laissant retomber ma tête sur la table. Putain… La douleur dans ma main me fait tourner la tête et j’observe le scalpel qui est planté dedans. Puis la lueur dorée de ma bague attire mon regard.

Lova…

Je suis désolée… Je sais même pas dans quoi je me suis encore foutue sans le vouloir… J’ai peur… Je sais pas quoi faire pour sortir d’ici. Je peux pas bouger et je pourrai pas répondre à leur question. Je suis vraiment coincée...?

belle âme
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Thomas Lynch
BL |:| Quatrième année
Thomas Lynch
Thomas Lynch
Thomas Lynch
BL |:| Quatrième année
Sexe : Masculin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 304
Inscription le : 08/04/2019
Né(e) le : 11/10/2004
Age : 19
Taille / Poids : 1.73m 66Kg
Nationalité : Britannique
Situation amoureuse : En Couple avec Ashley Walsh
Couleur(s) de parole : #9DCFFF
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  •  Paresse 

Commentaire/citation : "Non, regarde pas mon Oeil. J'aime pas quand les gens font ça."
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Mer 18 Nov - 20:36
Rp en cours
Marc Lamkins
PNJ |:| Joué par Thomas Lynch


La goutte d'encre qui fait déborder le vaseKaylee Wilsonn et Lova Lindberg


Un regard fut échangé entre le groupe de Marc et les deux lézards venant d'entrer dans le casino sous-terrain. L'avant de la boutique était bien différent de l'arrière où Kaylee était enfermée. Là, les rénovations font presque disparaitre le fait qu'on se trouve dans un ancien tunnel désaffecté de l'Underground, plus précisément dans une ancienne installation de maintenance.
Le Deluxe porte assez bien son nom pour une installation clandestine. C'est pas aussi beau qu'un casino de Las Vegas mais au moins c'est pas croulissant sous les moisisures et l'humiditée. Des grafitis commandés auprès de quelques street-artists remplissent les murs. Des grilles récupérées dans des décharges ou dans d'autres tunnels servent à séparer les traders de chips de la clientelle. Des enceintes diffusent des groupes undergrounds de rock alternatif, d'électro ou d'indie. La tension entre les deux groupes était bien plus grande que celle de gens qui s'entendent pas, ils représentaient deux dirigeants différents de l'organisation, deux personnes qui avaient leur propre territoire au sein de Jormungand et leurs propres intérêts.

Alors, que viennent chercher deux logi-boys au vieux tas d'écailles?

George et Washington se tiennent, les mains dans les poches, côte à côte. Les hommes de "Wolf" les entourent en demi-cercle.

S'ils viennent pas ramener de la chair fraiche à baiser, j'en veux pas de ces verts.

Il crashe au sol, visant pour que ça tombe non-loin des pieds de Washington. Ce dernier le fusille du regard.

Ecartes-toi, Marc, on est là pour t'aider après-tout.

Ici c'est pas le cirque à Scales. Je vais pas laisser deux de ses clowns venir foutre en bordel une autre opération à Opéra.

Allons, allons, Natasha nous a donné son accord...

Je vois pas de preuve de ça donc dégag...

Milan

Marc fronce ses sourcils. Il serre les dents, l'envie de frapper le duo débile se manifestant dans ses poings se serrant.

Allez vous faire enculer...


Les lézards sourient avec un air débile. Les hommes de Marc sont confus sur ce que "Milan" voulait dire, mais mettent leurs mains sur leurs révolvers.

10 minutes, ensuite c'est mes gars. Pas une seconde de plus.

Les armes se rangent après un instant d'hésitation. George et Washington s'avancent et passent chacun d'un côté de Marc. George en passant tente de tappotter l'épaule de Marc. Ce dernier dévie sa main d'un coup de bras.

Ne me touche pas, le gator.

Les deux individus passent à l'arrière où se trouve le placard enfermant la petite Wilsonn.
Ils s'arrêtent juste devant la porte, se jettent un regard, soupirent un bon coup et se préparent à y mettre tout ce qu'ils ont.
George ouvre la porte avec force et les deux entrent simultanément, manquant de se bloquer dans la porte.

MAIS C'EST LILY!!!

On passait dans le coin et on a entendu qu't'étais là, alors bien entendu...

...Nous sommes de retour...

...Pour te jouer un mauvais tour!

GEORGE!

WASHINGTON!

Ils font leurs poses débiles, Washington bousculant et faisant tomber la table à outils de torture.

Orf, de toute façon ça ne sert à rien tout ça!

C'est pas comme ça qu'on s'ammuse avec les enfants, en plus c'est dangereux, quelqu'un pourrait finir blessé!

Ah là là, c'est plus si sur que ça les placards. T'imagines pas la quantitée de trucs qu'on y trouve maintenant... De la cocaïne, des fusils, des perceuses à chair... C'est pas ouf ouf ouf...


Les deux idiots ne bougent pas, ils restent dans leur pose, attendant une réaction de Kaylee, parfois agigant rapidement leurs mains. Leur spectatrice ne fut guère impressionée, surtout confuse à l'étrange situation dans laquelle elle se trouve.

Pas de commentaire?

Pas de remarque?

Elle doit être frappée la pauvre...

Hang in there.

Washington se tourne vers la table de torture et donne un coup de pied dedans.

Ha! Sale AHHHH! MON PIED! PUTAIN!

Il sautille de façon ridicule. Pendant ce temps, George remonte un peu sa jambe droite pour sortir de sous son pantalon un rouleau de pansement et passer discrètement à côté de Kaylee.

Tout ça c'est innutile, on sait qu'il n'y a que quelques vraies façons d'obtenir les informations!

Washington se retourne dramatiquement pour sortir de sa veste une plume blanche d'Oie qu'il montre triomphant. Il se rapproche tout doucement de Kaylee en l'agitant entre ses doigts. George attrape de l'alcool sur les étagères et se prépare à retirer le scalpel quand Kaylee sera distraite.

Washington commence à chatouiller le cou de Kaylee avec la plume, ignorant ses questions ou ses remarques.

Giligiligiligiligili

Soudain George tire le scalpel de la paume gauche de Kaylee. Washington empèche Kaylee de tourner la tête pour regarder avec une main. George désinfecte rapidement la plaie et commence à mettre le bandage autours de la paume, coupant avec ses dents acérés.

C'est bon Washy.

Nice.

Washington et George reculent et regardent Kaylee avec des sourires idiots.

Bien, maintenant, il est temps qu'on fasse notre interrogation.
Il faut qu'on retrouve un certain stylo...


et George s'exclame avec un accent allemand stéréotypique et exagéré ET NOUS AFONS LES MOYENS DE FOUS FAIRE PARLER!, sortant tous deux des marqueurs noirs.

Si... Si vous êtes de mon côté... Aidez-moi. Je lui ai promis de ne pas mourir...


Les lézards s'arrêtent dans leur élan. Ils prennent un instant pour regarder la main gauche de Kaylee, une bague brillante s'y trouvant. Leur expression devient plus sérieuse, exprimant compréhension et tristesse. Pour ne serais-ce qu'un instant, leur jeu d'acteur est brisé, les masques déposés à leurs pieds.

On comprends... mais on peut pas te sortir de là...

Le stylo en question contient des biens au porteur. C'est du lavage d'argent dont il est question. Et tu as quelquepart avec toi l'équivalent en plusieurs millions de livres sterlings.

Autant dire que c'est plus de la rigolade. Jusque là, vous n'étiez avec les autres que des... mouches tournant dans un coin de la pièce, pas plus. Jormungand n'a jamais été sérieux à vôtre sujet. Là c'est pas la même chose, là c'est l'argent de l'organisation. Ces types là, ils dealent avec des vrais gangs, des mafieux, des gros durs. C'est le genre à jetter les corps dans la Tamise quand ils ont fini ou les faire fondre dans l'acide. On retrouve pas les cadavres.

On peut calmer le jeu que dix minutes alors il faut que tu parles. Marc laissera pas sortir. Et c'est pas Antonio ou Alicia... Il peut pas disparaître... Notre cou y passerait, puis le tien et celle de ta chérie.

Réfléchis! Tu dois bien l'avoir quelquepart! Une fois qu'il est entre leurs mains c'est fini et tu rentres!

Le regard perdu et Kaylee qui s'exclame ne pas savoir désespère les lézards.

Tu... Tu dois bien savoir. On t'as sur les caméras de l'aeroport donc c'est certain que c'est toi qui l'as, on t'as vu partir avec!

Il faut que tu donnes banane à chimpanzé pour que chimpanzé te donne banane!

Ça c'est une métaphore de merde, Georgie.

Of, allez! Cherche dans ta caboche! Il doit bien être quelquepart!

Enfin, après un lourd silence, il semblait que Kaylee avait compris de quel objet les deux lézards, et visiblement toute l'organisation, parlait. Mais la question fatidique et impossible fut posée.

Les deux lézards se regardent. Ils peuvent pas y aller. Déjà, ce serait trop suspicieux d'aller jusqu'au dortoir mais aussi, ils ne peuvent pas laisser Kaylee seule sans la donner sur un plateau d'argent à Wolf. Ça allait forcément être quelqu'un d'autre de l'organisation, et forcément que Marc allait envoyer ses hommes à lui faire le sale boulot.

Et eux, c'est pas le genre à laisser des témoins.

Ils sont incapables de répondre à Kaylee, ne sachant pas vraiment quoi lui dire, mais leur regard communiquait tout.

 

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Kaylee Wilsonn
C |:| En formation à la brigade
Kaylee Wilsonn
Kaylee Wilsonn
Kaylee Wilsonn
C |:| En formation à la brigade
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 764
Inscription le : 24/04/2019
Né(e) le : 24/03/2004
Age : 20
Taille / Poids : 1m67 / 57 Kg
Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
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Mer 18 Nov - 20:41
Rp en cours





Kaylee & Jormungand


Alliés ?

J’expire longuement, lentement, malgré ma respiration tremblante pour tenter de calmer les battements de mon cœur. J’ai pas compris pourquoi ils sont partis mais je m’en moque. Tout ce que je peux espérer c’est qu’ils ne reviennent pas, qu’ils aient trouvé leur foutu stylo et qu’ils me laissent tranquille. J’ai envie de rentrer au dortoir et retrouver ma Lova. J’ai envie qu’elle me prenne dans ses bras en m’affirmant que c’est fini, que je suis sortie de cet endroit tout sauf rassurant et que je suis en sécurité.
Les bras liés à une table, écartés et totalement incapable de bouger suffit à me tirer un frisson de peur. J’ai l’impression d’être totalement vulnérable et sans mes bestioles pour m’aider à encaisser ou même me libérer j’ai l’impression que je risque très très gros. Je grimace un peu en essayant de bouger la main pour espérer faire tomber ce scalpel encore accroché à ma paume. Aller dégage… Putain.  

Un violent bruit me fait sursauter et manquant un battement de cœur. Quoi ?! Ils reviennent pour continuer ce qu’ils ont commencé ? Inquiète, je tourne les yeux vers la porte qui vient de s’ouvrir pour voir… deux lézards… limite bloqués dans l’encadrement. Encore eux ?! Mais… Qu’est-ce qu’ils foutent là ? Ils me suivent ou quoi ? Je vais finir par le croire à les croiser tout le temps…

- MAIS C'EST LILY!!!
- On passait dans le coin et on a entendu qu't'étais là, alors bien entendu...
- ...Nous sommes de retour...
- ...Pour te jouer un mauvais tour!
- GEORGE!
- WASHINGTON!

Je plisse un peu les yeux en crispant les mâchoires. Je… J’ai du mal à comprendre ce qui se passe…  Ils font des poses stupides comme s’ils étaient des membres de la team Rocket en faisant tomber la table avec les outils.
Quand l’un affirme qu’ils auront pas besoin de ces ustensiles de tortures je sens comme un… poids quitter mes épaules. J’arrive pas encore à me détendre. J’écoute à moitié ce qu’ils disent, tout ce que j’ai compris c’est qu’ils ne comptent pas faire le programme que l’autre m’a dépeint. Les lézards restent dans leurs positions et je me contente de les observer, un peu réticente. Ils agitent les mains comme pour essayer de me faire réagir mais je ne comprends pas assez ce qui se passe pour leur répondre. J’ai l’impression d’être larguée… Je.. suis un peu plus en sécurité ou pas avec eux? Ils sont mes ennemis, non?  

- Pas de commentaire?
- Pas de remarque?
- Elle doit être frappée la pauvre...
- Hang in there.



Je… dois dire quelque chose ? J’ai juste envie de partir… Je suis déjà fatiguée. J’ai mal. J’en ai marre. Pourquoi on ne peut pas seulement me relâcher ? L’un des lézards tape dans la table et le bruit me fait fermer les yeux par réflexe, l’espace d’un instant. Puis ils parlent de vrais méthodes pour obtenir des informations et mon rythme cardiaque s’emballe à nouveau. Comment ça « vrais méthodes » ?? La peur remonte un peu. Je suis pas en position d’être arrogante ou sûre de moi, je ne peux que prier pour qu’ils ne me touchent pas. Et c’est tellement frustrant…
L’un d’eux passe à côté de moi, sur ma gauche et je pense immédiatement au scalpel. Non, n’y touche pas ! Ne l’utilise pas contre moi ! J’ai pas l’énergie pour encaisser trop de coups !
Le mouvement de l’autre attire mon regard alors qu’il sort de sa veste une plume de façon dramatique. Que…? Il se rapproche et mes yeux jonglent entre les deux.

- Vous faites quoi, là...?

Il se met à glisser la plume dans mon cou pour me faire des chatouilles et mon expression se ferme. Je suis pas trop sensible à ce genre d’attaque c’est pas ça qui…

- Hm!

Une douleur sèche traverse ma main tandis que celui qui me chatouille m’empêche de tourner la tête pour ne pas regarder. Puis j’ai l’impression que ma plaie se met à brûler et je grimace en serrant les paupières.  

- C'est bon Washy.
- Nice.

Je rouvre doucement les yeux. Ils sont face à moi, en train de sourire comme des idiots. Je… Mes doigt se replient légèrement et je tourne la tête pour observer ma main. Un bandage est enroulé autour de ma paume. Ils… Ils m’ont soignés...?
Je les entends parler mais la seule choses qui arrive à attirer mes pensées est le geste qu’ils viennent d’avoir pour moi. Ils n’ont pas les mêmes intentions que les autres, ça se voit. Alors…
Doucement, je tourne la tête vers eux tandis qu’ils sortent des marqueurs noirs de leurs poches.

- Si… Si vous êtes de mon côté...

Il faut que j’essaye. J’ai pas assez de fierté pour ne pas tenter le seul moyen qui pourrait me sauver…

- Aidez-moi. Je lui ai promis de ne pas mourir...

Je tourne la tête pour regarder ma bague. Mes propres mots me pincent le cœur. J’ai tellement peur de pas tenir ma promesse. Tellement peur de ne pas sortir de là indemne. Tellement peur de ne pas la retrouver. Pourquoi je suis là ? Qu’est-ce que j’ai fais pour mériter ça ?

- On comprends...

Je tourne la tête, retrouvant un peu espoir de pouvoir partir. Leurs expressions ont l’air différentes de d’habitude. Et ça me perturbe un peu...

- Mais on peut pas te sortir de là...

Désillusion. C’est un peu douloureux… Je crois que mes yeux ont affiché une lueur suppliante. S’ils vous plaît...

- Le stylo en question contient des biens au porteur. C'est du lavage d'argent dont il est question. Et tu as quelque part avec toi l'équivalent en plusieurs millions de livres sterlings.

Encore cette histoire de stylo… Je laisse retomber ma tête contre la table. Putain. Pourquoi j’ai autant la poisse ?
Je tique un peu lorsque je les entends dire que Jormungand n’a jamais été sérieux avec nous alors qu’on a failli mourir à plusieurs reprises. Ils se fichent de moi là ! Puis un frisson me parcourt quand ils parlent d’y passer eux, moi et ma chérie aussi. Je me redresse d’un coup, comme frappée par un mélange de peur et d’indignation.

- Pas Lova! Elle a rien fait de mal!

- Réfléchis! Tu dois bien l'avoir quelque part! Une fois qu'il est entre leurs mains c'est fini et tu rentres!

Je me stoppe dans mon élan pour les regarder, un peu perdue. Je n’arrive pas à voir de quoi ils parlent, je n’y arrive vraiment pas ! Et ça me tue d’injustice !

- Je… J’en sais rien ! Je sais pas de quoi vous parlez ! Je sais vraiment pas !

Ils insistent, clamant que j’apparais sur leurs caméras. Ils tentent de m’encourager à réfléchir, m’affirmant qu’ils ne pourront m’aider que si je le fais aussi. Alors je cherche dans ma mémoire. J’essaye d’énumérer les éléments qu’on m’a déjà dit. Et puis… petit à petit, je revois l’aéroport. Je revois le mec qui m’a offert un stylo en plus d’une pomme dans ma commande. J’ai trouvé ça bizarre mais je me suis pas alarmée. J’ai cru que c’était un genre de lot pour le centième client ou je ne sais pas quoi. Pourquoi ils ont utiliser ce truc aussi banal pour cacher leur fric ?! Pourquoi c’est sur moi que ça tombe?!

- Qui va le récupérer ?

Je sais où il est. Mais je ne peux pas leur révéler quoi que ce soit si je n’ai pas la certitude qu’ils iront le chercher en personne. Ils on l’air un peu plus de confiance que le reste des mecs que j’ai croisé aujourd’hui. Les lézards se regardent et je sens dans ce silence que c’est les hommes de tout à l’heure qui vont s’en charger. Je déglutis. Je ne sais pas si j’aurai la force. Je me sens à nouveau vulnérable et effrayée. Mais…

- Je ne peux pas...

Je serre les dents en jetant un œil à ma bague. Lova… Si je parle c’est elle que je vais mettre en danger. Et rien que pour ça j’ai envie de pleurer… Parce que je sais à quoi je me condamne et je suis absolument pas prête pour ça.

- S’il existe un risque, même minime qu’elle soit en danger, je ne le prendrai pas…

Je ferme les yeux alors que l’or de mon bijou brille à peine plus fort.

- Si je dois choisir entre elle et moi, elle passera toujours avant...

C’est comme ça… Et je sais que ça va me coûter… Mais elle a déjà vécu trop de traumatismes, trop de situations ridicules tant une adolescente n’aurait pas dû les vivre. Je n’enverrai pas des fous dans une chambre où elle se trouve. Jamais…
Même pas… sous la torture.

belle âme


Dernière édition par Kaylee Wilsonn le Mer 18 Nov - 20:52, édité 1 fois
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Thomas Lynch
BL |:| Quatrième année
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Identité de genre : Homme/Garçon
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Mer 18 Nov - 20:51
Rp en cours
Marc Lamkins
PNJ |:| Joué par Thomas Lynch


La goutte d'encre qui fait déborder le vaseKaylee Wilsonn et Lova Lindberg


Si on y va... Tu serras entre les mains de Marc. On pourra pas lui dire où est le stylo ou il enverra ses types à lui.

Si personne y va. Tu vas y passer... Et puis ils la trouverons elle aussi.

George et Washington se regardent. Puis ils pointent simultanément du doigt vers l'autre d'une main et eux-même de l'autre

On prendra forme humaine!
On livrera une pizza!
Idiot, ils laissent pas passer les pizzas là dedans!
Tu crois?
Bah oui.
Ils ont laissé entrer les kidnappeurs une fois
Touché

Le couvre feu est passé, ils laisserons entrer personne

George et Washington pausent un instant réfléchir.

Ninja?
Ninja!

Par "Ninja" les deux lézards entendaient utiliser leur équipement d'infiltration qu'ils avaient déjà sorti par le passé quelques fois, dont lors de l'incident de la maison rouge. Après ils n'auraient qu'à se faire passer pour des employés ou quelquechose du genre.

Washington s'adresse ensuite à Kaylee, reprenant un air inquiet.

Ecoute Lily, on peut y aller, mais faudra qu'on dise qu'on sait rien. Et les types à Ma-Marc vont pas être gentils si tu vois ce que je veux dire.

Bim Bam Boom.

Exactement.

Après la réponse positive de Kaylee. Les deux hochent la tête, à la fois contents mais aussi très inquiets pour la gosse. Il se retournent et ouvrent la porte de métal qui pousse un son à crisper n'importe qui. Ils la ferment derrière eux, voulant épargner le dialogue futur.

Ah, et bien ça a été rapide. Alors? Vous avez vu que vous servez à rien?

Blah Blah Blah Blah

On a rien, Marc, épargne tes conneries, elle est à toi. On se barre.

Marc sourit. Il allait pouvoir avoir un peu de rétribution pour cette salope qui lui a tiré une balle dans la tête.

William, Jerry, c'est à nouveau à vous.

Ah! Enfin vais pouvoir me la faire cette sale pute!


William remonte ses manches, limite à se lécher les babines alors qu'il pense à toutes les douleurs qu'il ira infliger à la petite conne qui lui a crashé dessus. Ah, elle va voir qui est à la barre dans cette histoire!
Jerry finit sa petite bouteille de whisky avant de venir rejoindre William pour ouvrir la porte.

Les deux silhouettes entrent dans la pièce, un en portant une masse.

Toc Toc, petite.

Où est notre stylo?

William ouvre avec un gros coup de masse dans le fémur droit de Kaylee.

Hmm, ça a pas fait encore assez 'crac'. Je vais remédier à ça.

Il enchaine avec un second coup au même endroit, pour bien briser l'os en l'écrasant, le cassant en plusieurs fragments sur l'impact.

Ouh, c'est bête, ça nécessiterait ptet un peu de chilurgie. Elle aura du mal à marcher.... Willi, sois gentil et fait lui la deuxième jambe aussi!

William hoche de la tête et balance deux autres coups dans le tibia gauche.






Les deux lézards s'aventurent à travers les tunnels de l'underground plus vraiment utilisés à part rarement par du service qui chercher un "raccourci" et oubliait les cul-de-sac. Le réseau commençait à revenir quand ils se rapprochaient des stations principales. A ce moment là, le téléphone de Washington se mit à vibrer. Les deux s'arrêtent de marcher et regardent la poche. Washy sort l'appareil et regarde. 4 appels manqués venus de... Ah, la Hamilton...

Les deux se regardent, sans rien dire, George hoche de la tête et Washington rappelle.


Je suppose que tu as une bonne raison pour appeller.

Pas d'Allo, pas de "Bonjour" ou "Désolé". Telle était l'attitude de la mistletoe elite.

Kry: Si la petite Wilsonn est encore fourrée dans une histoire avec Jormungand, je suppose que vous connaissez déjà la raison de mon appel.  Je suis bientôt à l'école pour aller empêcher Lova de faire une bêtise (même si je pense qu'elle en a déjà fait une). Si vous êtes au courant de quoi que ce soit, il faut me le dire.

Et bien ça tombe à pic. On a besoin d'un vieux stylo à bic, usé, un peu machouillé, se trouve dans la chambre de la petite. Il y a des papiers enroulés dans le stylo, ce sont des parts au porteur, surtout faut pas les sortir ou risquer de les abimer. C'est ça que l'organisation cherche.

Et au sujet de la petite... On peut pas faire plus désolé. On a déjà essayé de gagner du temps, mais on pourra pas rester sur place sans que ça devienne encore plus dangereux pour elle.


Compris. Je vous rejoins où vous voulez dans 10min

On est à 30 minutes de l'école.

J'ai des pouvoirs aussi. Et une dernière choses: qui sont les ravisseurs?

Notre organisation. Elle a volé à notre organisation.

Je me fiche de ça. Je veux connaitre les noms des personnes qui la détiennent en ce moment!

Désolé, mais ça... Ça je ne peux pas vous le donner. Vous allez devoir vous contenter sans.

Un claquement de langue retentit dans le téléphone avant le bip de raccrochement.

Alors? No go?

Washington retire le téléphone de l'oreille et regarde une seconde, attendant quelquechose, une réaction, un sms.

Rien.

No go, on va avec le plan de base.


 
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Kaylee Wilsonn
C |:| En formation à la brigade
Kaylee Wilsonn
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Identité de genre : Femme/Fille
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Inscription le : 24/04/2019
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Age : 20
Taille / Poids : 1m67 / 57 Kg
Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
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Péché(s) :
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Commentaire/citation : "I'm stronger than you"
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Mer 18 Nov - 21:14
Rp en cours





Kaylee & Jormungand


Fracturée

Je respire doucement, essayant de me calmer et préparer mon esprit à ce que je pourrai vivre en décidant de me taire. Mais la seule chose qui envahi mes pensées c’est la voix du mec furieux de tout à l’heure. J’ai l’écho de tout ce qu’il m’a dit, de tout ce qu’il a prévu de me faire et un frisson d’angoisse me glace le dos.

Je rouvre les yeux en entendant l’un des lézards prendre la parole. Il semble concerné par ce qui va se passer s’ils partent. Ils me reparlent du stylo et j’inspire une nouvelle fois comme si j’appréhendai la suite. Et quand l’un d’eux me dit que ces fous risquent de retrouver Lova j’ai l’impression que mon cœur s’arrête. J’arrive même pas à parler pendant une seconde. Je détourne les yeux. Il faut que je réfléchisse. Comment je peux faire ? Qu’est-ce que je dois faire ? Je ne sais pas… Comment on doit réagir dans ce genre de situation ?

- Si je vous donne l’emplacement, qui va récupérer ce stylo ?

Mes interlocuteurs se pointent mutuellement du doigt pour m’affirmer qu’ils le feront. Je crois que je me sens soulagée. Je crois que j’ai envie de leur faire confiance parce que j’ai pas beaucoup d’autre choix. Mais en même temps j’ai peur qu’en leur avouant l’emplacement exacte ils le diront à ces mecs violents et totalement perchés.
Ils commencent à m’expliquer leurs stratagèmes, comme quoi ils vont prendre forme humaine ou livrer une pizza. Je suis un peu fatiguée de tout ce cirque. J’ai juste envie de me rêver et réaliser que tout ça n’était qu’un cauchemar.

- Le couvre-feu est passé, ils laisseront entrer personne...

Mes dents grincent alors que je m’aperçois que je viens indirectement de dire que c’est dans l’école et donc dans ma chambre de dortoir.

- Ninja?
- Ninja!

Je plisse un peu les yeux. Qu’est-ce qu’ils racontent encore ces guignoles ? J’ai l’impression que mon cerveau va au ralenti, comme si j’aimerai arrêter le temps. Ou gagner du temps.

- Ecoute Lily, on peut y aller, mais faudra qu'on dise qu'on sait rien. Et les types à Ma-Marc vont pas être gentils si tu vois ce que je veux dire.

Je détourne une nouvelle fois les yeux, pensive. Est-ce que j’ai vraiment une autre option ? Est-ce que je suis vraiment capable de négocier ou remettre en cause leur parole ? J’ai l’impression d’être au pied du mur…
Je finis par hocher doucement la tête avant d’articuler quelques mots. L’emplacement du stylo. Ma chambre. Le sac noir dans le placard. Et maintenant je ne peux que prier pour qu’ils tiennent parole et aillent récupérer ce foutu truc sans mettre Lova en danger. Ils me font un signe pour m’affirmer qu’ils ont compris puis s’en vont.
J’ai du mal à respirer. Maintenant que je suis à nouveau seule, je me sens vulnérable. J’ai la sensation que je pourrai me faire tuer sans que personne ne soit au courant. Je serre les dents. Je veux retrouver Lova. Je souffle. J’essaye de me calmer. Mais je n’arrive pas à repousser la peur qui arrive au galop.

Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé avant que la porte ne s’ouvre à nouveau. J’ai l’impression que ça a prit 2 secondes, même pas. Mon cœur commence déjà à battre à cent à l’heure quand je reconnais les mecs de tout à l’heure. L’un d’eux a une masse. Mon corps se crispe déjà alors qu’il n’est même pas encore à ma hauteur et je peux pas m'empêcher de tenter de me débattre.

- Toc Toc, petite.
- Où est notre stylo?

Il me laisse même pas le temps de répondre ou non que j’entends l’os de ma jambe droite craquer. Ma tête est partie en arrière se cogner contre la table sous le coup de la douleur.

- Hmm, ça a pas fait encore assez 'crac'. Je vais remédier à ça.
- Aaah !

Le second coup me semble encore plus fort que le premier. Une douleur aiguë envahie toute ma jambe. La moindre parcelle de ma peau. Putain ! J’ai l’impression que je pourrai m’évanouir sur place. J’ai la tête qui tourne un peu. Mais aucunes tâches sombres ne recouvrent ma vision. J’entends un mec faire un commentaire pour ordonner à son connard de pote de frapper encore. Non… Pas mes jambes ! S’ils vous plaît, pitié, pas mes jambes ! Je commence à peine à retrouver mon niveau et l’estime de ma coach de foot. Je suis en bonne voix de retrouver ma place de titulaire ! Je peux pas perdre cette chance à cause d’une nouvelle blessure ! Pitié ! Pas ma passion ! J’ai pas d’avenir sans ça…!
Un cri de douleur accompagne le premier coup et suite au second, ma tête se repose contre la table. Ma respiration s’emballe. J’ai l’impression que mon cœur va exploser. Je crois que j’ai murmuré une insulte. Ou plusieurs. J’ai peur. J’ai mal.
Putain de lézards, grouillez-vous… !

Un nouveau coup tombe sur ma jambe gauche, à l’endroit qu’ils viennent à peine de briser. Je crois que j’ai encore crié. J’ai tellement mal que je sens à peine les larmes venir se loger dans le coin de mes yeux.

- Aah… Putain…!
- Alors tu vas parler?

La bouche ouverte pour récupérer de l’air, j’ai l’impression d’avoir un vertige. J’essaye de réguler ma respiration mais la douleur me fait juste grimper des frissons glacés le long de mes membres. J’ai l’impression de transpirer… Je sens ma sueur couler jusque dans mon cou. J’ai la sensation de devoir user d’une force incommensurable pour redresser la tête vers eux. J’halète encore un peu puis ferme la bouche pour leur faire comprendre que je compte me taire.
La masse s’écrase sur ma main gauche. J’entends le tintement de ma bague en même temps que mes os se fracturent. J’étouffe un cri au fond de ma gorge. J’ai l’impression que mes doigts s’effritent et que mon cerveau commence à devenir vaporeux. Ma tête retombe vers l’avant.

La voix du mec me semble lointain. Combien de temps j’ai pris à comprendre ce qu’il me dit ? Enfin… Au fond je sais ce qu’il veut… J’ai juste… Du mal à analyser les mots. « Cracher… le morceau… »
Un gémissement un peu sifflant s’échappe de ma bouche. Mes jambes me font tellement mal… Et c’est elles qui reposent sur ces seaux qui m’empêchent d’être dans le vide… Le poids de mon corps repose dessus mais la douleur est si forte… J’arrive plus à me soutenir.. Je sens mon poids commencer à tirer sur mes bras. J’ai l’impression que mes poumons se compressent un peu. Je toussote.

- Tu… Tu veux encore.. que j’te crache à la gueule…?

Le coup ne devrait pas m’étonner… Mais mon bras gauche qui se brise me tire un sursaut. Ma tête s’est encore lancée en arrière dans un cri maintenant silencieux. Mon corps tout entier se crispe, faisant résonner les douleurs de mes autres membres. Mon cœur bat tellement vite qu’il me fait mal.
Dépêchez-vous… Putain, dépêchez-vous…!
Ma respiration s’emballe encore. Je sens les larmes glisser sur mes joues. J’ai l’impression que mon corps tremble. J’ai chaud… Non, j’ai froid…
Il faut que je reste éveillée… Sinon avec le poids de mon corps qui tire sur mes bras, le gauche va juste s’arracher petit à petit… Même si ça fait horriblement mal, je dois essayer de soutenir mon corps… Je dois essayer...
Ma tête dodeline légèrement contre la table avant de tomber mollement vers l’avant. J’ai mal au cœur… Un son strident vrille mes oreilles jusqu’à devenir de plus en plus lointain… Je cligne un peu des yeux mais j’ai l’impression de ne plus rien voir. J’ai l’impression que mon esprit est dans la brume… J’ai l’impression… de.. J’ai… l’impression….

Une… caresse… glisse sur mes joues ? Je suis pas sûre… Je crois que je sens une petite chaleur contre ma pommette. Puis j’ai un sursaut. Un liquide glacé recouvre mon visage. Je le sens couler dessus, aller dans mon cou pour commencer à imbiber mon haut. Mes yeux papillonnent doucement. Ma bouche s’entrouvre pour reprendre un peu d’air avant d’échapper une petite toux sans vraiment de force. La douleur remonte sous ma peau mais je me sens tellement… dans le brouillard que j’arrive pas à réellement grimacer. J’ai l’impression de ne pas être tout à fait là… J’entends des sons sans formes ou sens… Je suis où…? Qu’est-ce qui se passe...? Ma tête dodeline doucement avant de se reposer sur la table. J’ai du mal à garder les yeux ouvert… J’ai des frissons… Mes muscles et mes os me font mal…

Au secours… Je veux sortir de là… Quelqu’un… s’il vous plaît...


belle âme
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Lova Lindberg
S |:| Licence 1
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Jeu 19 Nov - 19:55
Rp en cours




















 ❝La goutte d’encre qui fait déborder le vase❞

Feat. Kaylee & Jormungand



Je suis dans mon lit, allongée sur le ventre avec mon stylo entre mes lèvres alors qu’une bataille de regard s’opère entre mon exercice de math et moi. Je ne te comprendrai jamais… Tu es trop complexe… Pourquoi Kaylee n’est jamais là quand j’ai vraiment besoin d’elle ?! Il est super tard ! Elle devrait pas tarder à rentrer normalement ! Pile à ce moment, mon téléphone vibre et je me précipite pour l’attraper, roulant sur le dos en souriant. Oh ? Des gens chelous ? J’ai hâte ~ Je souris plus largement et lui répond rapidement.

« J’ai hâte ! :3 Et moi j’ai besoin de toi… Mon exercice de math veut pas me donner la réponse… ;- ; Alors rentre vite ! C’est un ordre !»

Envoyé ! Quelques secondes plus tard, elle me répond, et je lève les yeux au ciel. Ce que je ferais sans elle ? Honnêtement, pas grand-chose, mais hors de question que je le dise ! Je me contente de lui envoyer un smiley qui tire la langue et de lui ordonner encore une fois de rentrer vite. Elle me répond encore et je souris à son message. Hihi~ Je roule de nouveau pour me retrouver sur le ventre et pose mon téléphone. Bon… À nous deux…
La bataille de regard reprend et je pousse un soupir, lisant et relisant la consigne. Mais pourquoi je comprends rien ?! Et pourquoi tout le monde dit que c’est pas compliqué ?! Je déteste quand on me dit que c’est « logique ». NON ! Ce n’est pas logique ! Si c’était logique ! Ce serait évident pour tout le monde !
Et puis merde ! Je ferais l’exercice avec Kaylee ! Je range mon cahier et mon livre de math, pour sortir mes affaires de littérature. Voilà ! Quelque chose qui me plait un peu plus. Je me concentre sur la rédaction à faire et ne vois pas le temps passer. C’est la vibration de mon téléphone qui me fait émerger.

Kaylee ?

Rapidement, je décroche. Il y a un problème ? C’est bizarre qu’elle m’appelle…

- Oui ? Ça va ?
- Lova ! Je...!

Hein ?

- Je...

Mon cœur se met à battre rapidement, pulsant dans ma poitrine alors que mon sang ne fait qu’un tour. Il y a un problème. Un gros problème. Fronçant les sourcils, je reste en ligne, attentive à tout ce que je pourrais entendre comme indice sur ce qu’il se passe.

- A...

Je déglutis, essayant de me calmer. Il faut que je garde mon calme… Partir au quart de tour n’aidera pas. Il faut que je réfléchisse… que je comprenne ce qu’il se passe. Je ne veux pas mêler Thomas, Rosa ou le docteur à cette histoire… Ils ont assez vécu de merde… Et si je dois mourir… Je préfère que ce soit seule. J’inspire profondément et écoute ce qu’il se passe dans le téléphone.
Un kidnapping de gosse… Ils sont quand même cons… Ils devraient l’avoir vu au téléphone et ils ne font même pas gaffe à raccrocher ? Tss… La gamine… Dans cinq valises différentes ?! Je déglutis, alors qu’un frisson d’horreur me partout. Ils vont la tuer ?! Mais pourquoi ? Qu’est-ce qu’elle a fait ? Ok… Calme Lova… Calme… Maintenant que j’y pense… Cette voix me dit quelque chose. Je crois que je l’ai déjà entendu… Merci mes illusions sonores… Je ne vois pas qui… Mais si je l’ai déjà entendu… Ça veut dire… Mon visage se ferme alors que la colère gronde dans mon ventre. Jormungand…
Ok. Déjà que s’en prendre à Kaylee rend la chose personnelle, mais là… Je ne rigole plus, plus du tout. J’écoute, mémorise tout ce que j’arrive à percevoir. Un nom… Monica. Une conversation ennuyeuse… Puis un deuxième… Phoenix. Je serre les dents et finis par raccrocher. Ok… Maintenant il faut que je fasse quelque chose… et que je sache où elle est. Je regarde autour de moi quand je vois les trois petits monstres jouer avec ma trousse. Ils ne s’inquiètent même pas… Ils n’ont aucune idée de ce qu’est en train de vivre leur maitresse… Je m’approche d’eux et murmure.

- Hey… J’ai besoin de vous p’tits monstres… Kaylee est en danger. Il faut que vous me guidiez jusqu’à elle.

Kheops me fixe soudainement, semblant analyser mes paroles et se précipite vers la porte de la chambre, visiblement prêt à en découdre. Myké, lui, ne semble pas vraiment comprendre ce que je viens de dire et vient se blottir dans mes cheveux en roucoulant. Bon, c’est pas très grave, il faut juste qu’il soit là, Khéops pourra me servir de guide. Quant à Khéphren, il m’observe, mâchouillant un de mes stylos. Je me tais, l’observant sans rien dire…

….

- Khéphren… Kaylee a besoin de toi.

….

Comme pris de panique, et semblant ne pas vouloir quitter mes affaires, il se précipite pour manger ma trousse entière… Sans grand succès. Bon… Poussant un soupir à la fois amusé et résigné, je l’attrape pour le poser sur mon épaule, prenant le temps de retirer doucement les stylos dans sa bouche. Une fois tout retiré, il s’aplatit sur mon épaule et je souris lui gratouillant la tête.

- T’es gentil.

Je me dirige vers ma table de chevet et récupère la pommade de gommeur que j’ai acheté. Ça va m’être utile… Je le sens. Si j’ai bien compris, je l’applique entièrement sur mon visage et je serais immunisée contre tous les types de pouvoir, race et pouvoir compris ! Oui… seule contre Jormungand, ce n’est pas négligeable. Il faut que je mette toutes les chances de mon côté. Rapidement, je me change pour mettre des vêtements sombres, ajoutant un bonnet pour cacher mes cheveux blonds que j’attache. On dirait une cambrioleuse… Je pousse un soupir, ma main se posant sur mon cœur qui ne se calme pas. Ok. Je peux le faire ! Enfin, je me dirige vers la fenêtre de la chambre, sortant brusquement mes ailes blanches et y laissant quelques plumes.

- Khéops, on va passer par là !

Rapidement, il se précipite vers la fenêtre, passant devant moi pour faire son rôle de guide et je m’envole à sa suite. On vole pendant une bonne dizaine de minutes, et je réfléchis. Je ne sais pas dans quoi je m’embarque, je ne sais pas où je vais… Ni qui ils sont exactement et j’ai conscience que ma seule stratégie est d’être discrète… Je vais principalement utiliser mes illusions… Je ne suis pas comme Kaylee et Thomas… Alors je vais continuer de faire ce que je fais de mieux, détourner l’attention, et me faufiler en silence.
Khéops me guide jusqu’à Shoreditch et je plisse les yeux, essuyant les larmes provoquées par le vent. Je… Il faudrait peut-être que quelqu’un sache où je suis… Ce qu’il se passe. Si j’échoue, il faut que quelqu’un d’autre puisse sauver Kaylee à ma place… Et je sais qui… Silencieusement, quand Khéops commence à descendre, je le suis de loin, passant par des endroits cachés pour ne pas me faire voir par les habitants. Ce serait con tout de même… Je me pose dans une ruelle et appelle Khéops pour qu’il m’attende mais il ne m’écoute pas, trop concentré à foncer… Merde… merde ! Je range rapidement mes ailes pour être plus discrète et sort rapidement mon téléphone pour appeler Krystal, partant à la poursuite de Khéops.
Rapidement, elle décroche et je soupire de soulagement, alors, essoufflée par ma course, je me lance.

- Krystal ! Kaylee a été enlevée… Je suis partie à sa recherche… et, je voulais juste te prévenir… Je sais ce que tu as fait pour les anges et… Si j’y arrive pas, je voudrais que tu la sauves pour moi…

Elle pousse un soupir et je sais exactement ce que cela signifie. Mais je m’en fou. Elle pourra dire tout ce qu’elle veut, je vais tenter ma chance. J’arrive aux alentours d’une bouche de métro de Shoreditch, et quand je vois Khéops s’y engouffrer, je me stoppe, me cachant. S’il pouvait m’attendre un peu celui-là !

- Ça semble être dans la station Shoreditch High Street ! Je vais raccrocher du coup !

Son commentaire me fait rire, et m’aide à me détendre. Ok… Je raccroche et, rangeant mon téléphone dans ma poche, j’inspire profondément avant d’entrer dans le métro. Je regarde autour de moi, sur mes gardes. Où est passé Khéops ? Toujours à foncer celui-là ! Mais au moment où je le pense, je le vois revenir comme une fleur, me faisant clairement comprendre que je suis nulle à pas réussir à le suivre. Ouais bah calme hein ! Je suis pas Kaylee moi ! Je veux être discrète ! Je m’avance, lui faisant signe de l’être en posant mon index contre mes lèvres et il plisse les yeux, me comprenant visiblement pas ce que je cherche à lui dire. Et puis tant pis !

Je reprends ma marche, et il me guide dans la partie désaffectée du métro. J’ai un frisson… Je n’aime pas ça… Ça me rappelle… de mauvais souvenirs. J’inspire profondément, en silence et continue de le suivre, marchant contre le mur humide vers un petit casino sous-terrain… Je n’entre pas tout de suite, restant en retrait. J’observe autour de moi essayant d’ignorer les gouttes d’eau qui me tendent à chaque fois qu’elles s’écrasent au sol.

Quand je lève les yeux, je remarque la caméra et j’ai un mouvement de recul. Merde. J’espère que j’étais dans un angle mort… Je n’étais pas très proche de la porte et contre le mur… Ça devrait être bon, non ? Elle a l’air de pointer vers le bas… Ça devrait aller… Je sors mes ailes et vole pour me retrouver au-dessus de l’appareil. Ok… Est-ce qu’il y a un bouton pour l’éteindre ?... Peut-être que je pourrais le faire griller ? Je suis pas sûre que ça marche avec les ultrasons… Je me souviens pas bien de mes cours de physique mais qui ne tente rien n’a rien. Je pose ma main sur la caméra, l’imbibant d’ultrasons, mais rien ne se passe… Je tente avec les infrasons, en vain. Bon… Je le saurais pour l’examen. Le plus simple serait de couper les câbles mais… J’ai rien pour les couper… Shit… J’aurais dû venir avec des ciseaux ! Ou une merde du genre ! Bon… Ça devrait pas être méga costaud si je les arrache en utilisant mes ailes pour me donner plus de force !

J’attrape les fils et tire de toute mes forces, grimaçant sous l’effort, mais rapidement, ils cèdent et je retiens mon souffle. J’inspecte de nouveau la caméra, et quand je vois la led éteinte, je pousse un soupir de soulagement.
Je redescends, atterrissant sur le pas de la porte. Ok… Je ne suis pas rassurée par les portes fermées… mais si je peux entrer dans un endroit moins humide, ça m’arrangerait… Je pose ma main sur la poignée et silencieuse, je colle mon oreille au métal froid et rouillé pour écouter à l’intérieur. De la musique à fond… un brouhaha ambiant… Et une voix de femme… Et ce qu’elle dit ne me rassure pas. Ils utilisaient la caméra pour réguler les entrées… Merde !

Rapidement, je m’envole, me recroquevillant dans l’obscurité du plafond du tunnel. S’ils sortent, ils ne doivent pas me voir. Je profiterais pour utiliser la voix du type dans le téléphone pour les éloigner et je rentrerai à l’intérieur. Je veux tuer le moins de personnes possible. Une fois à l’intérieur, je ne pourrai pas être discrète… alors je n’ai pas le choix, je vais devoir les faire souffrir. Je retiens ma respiration alors que la trappe de la porte s’ouvre, laissant apparaitre un liseré de lumière qui pourrait réveiller une colonie entière de chauve-souris… La trappe se referme et j’observe en silence alors que le type sort finalement pour inspecter la caméra. Il s’appelle Ahmed, je crois… Ok… Je vais pouvoir faire quelque chose. Il lève les yeux et quand il voit l’état dans lequel j’ai mis la caméra il s’exclame et à ce moment-là, j’utilise mes illusions sonores, récupérant la voix du type quand j’ai entendu au téléphone. Je fais venir sa voix d’un peu plus loin dans le tunnel en direction de la sortie.

- Ahmed. Viens voir s’il te plait, on a un problème.

Il s’arrête de regarder la caméra, attiré par la voix que je projette et demande ce qu’il se passe à « Saint ». Saint ? Je savais que sa voix me disait quelque chose ! On l’a vu quand on a sauvé les potes débiles de Kaylee ! Il commence à marcher vers la voix mais fait tomber un truc… une lampe de poche je crois. Quel boulet.. Je réutilise donc sa voix pour l’amadouer encore.

- Dépêche-toi !

Il essaye de rattraper sa lampe, visiblement sous pression et finit par allumer la lumière avec quelques secondes de maladresse. Ouais… C’est vraiment un boulet… Il demande où il est et je reprends, me concentrant.

- Magne-toi ! Je suis à l'entrée, on a un problème technique.

Il se gratte la tête, et je commence à perdre patience. Ce gars est vraiment stupide ! L’entrée ? L’entrée ! C’est pas compliqué ! Mais il s’avance quand même dans le tunnel, assez pour que je puisse finalement sortir de ma cachette et me ruer sur la porte pour essayer de l’ouvrir. Ok ! Je sais ce que je dois faire ! Je tente d’ouvrir la porte, mais elle est bloquée, mon cœur manque un battement alors que j’entends de nouveau la voix de la meuf qui me dit que la caméra n’est toujours pas réparée. J’inspire profondément, me détendant et utilise la nouvelle voix que j’ai assimilée, forcée d’arrêter celle de Saint.

- J'ai oublié un truc ! J'en ai besoin pour la réparer...

Je l’entends rouspéter mais la porte s’ouvre finalement et je souris largement. Yes ! Rapidement, j’ouvre la porte et me glisse à l’intérieur, prête à utiliser mes pouvoirs si besoin. Khéops part comme une trombe et j’observe du coin de l’œil la meuf qui a l’air complètement captivée par le catch sur sa télé. Je souris doucement et m’avance dans la pièce, mais après quelques pas, elle me remarque finalement et je me tends légèrement.

- Hé petite !

Je me tourne pour la regarder. Ok Lova… Fonds-toi dans la masse. T’es une actrice aussi, non ? C’est le moment de briller.

- L'échange monnaie-jetons il se fait sur la gauche. Au fond c'est les chiottes.

J’essaye de cacher ma surprise et lui sourit en coin, la « remerciant ». Ok, elle s’en bat les couilles de ma présence ici, et ça m’arrange. Après un hochement de tête, je monte les escaliers et arrive dans une pièce avec pleins de jeux d’argent. Je suis prise d’une petite quinte de toux à cause de la fumée et cherche Khéops des yeux. Rapidement, je le remarque près d’une porte en métal, et le rejoint, restant le plus naturel possible pour ne pas attirer l’attention, déterminée.
Je m’avance dans la salle, les oreilles agressées par la musique assourdissante, et sursaute quand un mec manque de se gameller devant moi. Je m’écarte légèrement alors qu’il se redresse et je continue de marcher, le regardant avec dédain pendant qu’il s’écrase au sol un peu plus loin. Pathétique… Je l’ignore, et reprends mon chemin, finissant par atteindre la porte.
J’essaye d’écouter ce qu’il se passe de l’autre côté, mais c’est étouffé par la musique de fou. Je crois que j’entends des pas… J’inspire profondément. Je ne n’ai pas le choix je crois… La discrétion n’est plus de mise. Je jette un coup d’œil à Khéops qui, fidèle à lui-même, semble déterminé à aller péter des gueules… C’est dingue comme juste ce petit visage impassible peut me motiver. J’inspire profondément et c’est à ce moment que Myké sort de sa cachette, roucoulant contre mon oreille. Je le caresse doucement et murmure.

- Myké… Je crois que ça va être dangereux à partir de maintenant.

Il reste près de moi, devenu soudainement rouge et à mon tour de devenir sérieuse. Avec tout ce que j’ai vécu jusqu’à maintenant, je peux le faire. Je dois la sortir de là, où qu’elle soit. Je prends mon courage à deux mains et ouvre cette satanée porte, la refermant rapidement derrière moi. Les autres n’ont pas à voir ça. Et alors que je me tourne vers les hommes, mes ailes sortent brusquement dans une bourrasque de vent, mon regard déterminé se plantant dans les leurs. Je les observe tour à tour rapidement. Quand j’en remarque un qui se met en retrait, ce qui me déstabilise un peu, je l’avoue. Est-ce qu’il aurait… peur ? Un petit sourire étire mes lèvres et à l’instant même où les flingues se braquent sur moi, je lance mes infrasons sans bougé d’une semelle.

Ils se tordent de douleur devant moi, alors que le même que tout à l’heure semble résister un peu plus que les autres. Je m’avance, les surveillant, intensifiant mon pouvoir quand j’arrive près de lui, qui finalement, me semble un peu familier. Je suis Khéops en silence, mon cœur battant à tout rompre. J’ai peur que l’un ne soit plus victime de mon pouvoir. J’ai peur qu’il m’attaque… et de mourir ici, si proche du but… Garde confiance Lova. Tout va bien.
Khéops m’amène à ce qui semble être une porte de placard et je fronce les sourcils. C’est là ? Brusquement, sans plus d’hésitation, j’ouvre la porte et me fige à la vue de ce spectacle horrifiant. Kaylee est attachée, au bord de l’inconscience, dans un état lamentable et deux types, dont l’un avec une massue dans les mains, arrêtent leur conversation qui semblait plutôt virulente. Mon regard se pose de nouveau sur Kaylee et je sens la colère monter en moi, me faisant bouillonner de l’intérieur. Ils ont osé…

- Mais vous êtes complètement tarés ?!

J’explose, mes précédents infrasons se stoppent alors que d’un grand battement d’ailes, je tente de propulser les deux types dans le mur. Ils se fracassent contre le béton et s’écrasent au sol, inconscients. Ma respiration est plus rapide et j’essaye de la contrôler pour me calmer. Ok…Kaylee maintenant ! Je me précipite vers elle, inquiète. Les bestioles l’encerclent soudainement et Khéops se met à émaner de la lumière pour la soigner un peu. Mais à ce moment-là, j’entends un bruit de verrou. Je me redresse, tourne la tête vers la porte et prise de panique, je me jette dessus pour essaye de l’ouvrir, en vain. Non… Non non non ! Je suis venue pour la sortir de là ! Pas pour me retrouver enfermée avec elle !!

- Putain !! Ouvrez cette porte !!

Je donne des coups, prends de l’élan pour me propulser contre la porte en usant de mes ailes, mais la porte tiens.

- Désolé petite, mais je peux pas faire ça. Tu vois, ta copine là elle a pris un truc de très grande valeur pour nous. Donc disons que c'est plus trop la rigolade d'habitude, d'accord ?
- J’en ai rien à battre !! Je m’en fous de vos problèmes ! On s’en fout de vous ! On veut juste que vous nous fichiez la paix !!

Je continue de frapper de toutes mes pauvres forces dans la porte, grimaçant à chaque choc. Ça fait un mal de chien ! Mais je ne peux pas abandonner ! Je ne peux juste pas !

- Et moi aussi ! Quelle sacrée coïncidence ! Mais mets-toi à notre place... Tu ne vas pas laisser tranquille quelqu'un qui passe dans ta maison et vole tes affaires ? Non ?

Mais fermez-lui sa gueule !!!

- Et bien nous non plus... Alors tu vois, on veut qu'on nous rende nos affaires. Des affaires tellement chères que tu pourras passer ta vie à rembourser.
- Et alors ?! Je suis persuadée qu’elle sait même pas de quoi vous parlez !! Toute cette violence !!! Pour quelle info au juste ?!

Je m’arrête de frapper, l’épaule en sang, et reprends ma respiration. J’ai mal… Mon front vient se coller contre le métal alors que les larmes menacent. Je suis vraiment… inutile… J’arrive pour la sauver, pour finalement me livrer sur un plateau d’argent… J’ai peut-être pas tant changé que ça…

- Pff, on l'a sur les caméras. On sait que c'est elle, on en est certains. Et franchement, j'aurais préféré que ça ne soit pas le cas. J'ai pas envie de mêler les indésirables aux affaires plus que nécessaire, et ma boss non plus. Donc fais-moi, et vous, une faveur.... Où est le putain de stylo que ta copine nous a volé ? C'est un bic, bleu, il y a des papiers dedans.

Je me fige en l’entendant. Attendez… Un stylo bic ? Bleu ? Mais… Il se fout de moi ? Dites-moi qu’il rigole… Mais ils sont encore plus barges que je l’imaginais !!!

- Mais vous êtes complètement malades ! Faut vous interner ma parole ! Vous vous rendez compte qu’elle est au bord de l’inconscience pour un putain de stylo bleu ?! C’était quoi ? Le préféré de votre chef ? Oh bouhou ! Allez en racheter un à la supérette du coin ! RIEN, ne justifie ce que vous lui avez fait !
- Je parle pas du stylo en lui-même, je parle de ce qui est DANS le stylo. Des parts au porteur. On parle de cent trente-six milliards, six cents cinquante-huit millions, quatre-vingt-sept milles livres sterling, tous chauds, tous frais, dans une jolie banque au Guatemala. Il suffit juste d'un misérable petit papier enroulé dans un stylo bic pour tout avoir. Tu entends cette somme ? Des villes ont été bombardées pour infiniment moins. Alors fais pas ta sarcastique avec moi, je suis suffisamment fatigué par cette histoire et ma patience arrive à bout.

Quand j’entends les sommes… hallucinantes et tout ce qui en découle, je ne peux qu’exploser de rire. Mais quelle bande de bras cassés ! C’est pas possible d’être aussi con.

- Vous êtes en train de me dire qu’elle a réussi à se procurer ça ?! Mais vous êtes vraiment nuls à chier ! À ce niveau-là, n’importe qui aurait pour l’avoir votre machin ! Si je pars du principe qu’elle l’a vraiment, c’est quoi cette protection de merde que vous lui avez faites pour qu’elle le récupère ? Tss… Vous êtes pitoyables…

J’en ai assez de parler, il ne va pas ouvrir la porte de toute façon… Au moins, je me serais défoulée sur lui. Je m’éloigne, jetant un coup d’œil aux types que j’avais envoyé valser dans le mur et retourne auprès de Kaylee. Il faut que je la détache…
J’observe comment ça a été fait, et je ne peux pas m’empêcher de remarquer toutes ses blessures… Ses jambes… son bras gauche… sa main gauche aussi… Mon cœur se serre alors que je déglutis pour retenir un haut le cœur.

- Ils sont complètement fous… Je vais te sortir de là…

Khéops continue d’émaner de la lumière et je lève les yeux vers son visage… Khéphren se pose sur son épaule et je la vois sursauter légèrement. C’est peut-être minime… mais pour que Kaylee sursaute en sentant sa propre bestiole… C’est qu’elle en a bavé… Je retiens de nouveau mes larmes et tends la main vers sa joue avec hésitation. Je n’ose pas la toucher… Je… Sa respiration est faible et laborieuse… Il faut qu’on parte… vite… Peut-être que je devrais appeler Krystal ensuite… Ouais, je vais essayer.
Je regarde les attaches et déglutis en comprenant que je vais galérer… Je regarde autour de moi, essayant de trouver quelque chose qui pourrait m’être utile quand un peu plus loin, par terre, je vois son alliance. Rapidement, je la récupère pour la glisser dans ma poche. Toi, tu restes pas là ! Je fouille un peu partout, tourne autour de l’espèce de table sur laquelle est attachée Kaylee, quand je remarque un mécanisme.

- Ok… Je vais baisser ça… Ce sera plus agréable pour toi…

Cette position doit être une torture… J’actionne la manivelle et la table commence à descendre pour allonger ma fiancée. Ce sera plus simple pour la sortir de là… Quand elle prend une bouffée d’air, je pousse un soupir de soulagement. Ok, je suis sur la bonne voie. Avec Khéops qui continue de lui donner de la lumière, ça devrait aller pendant un moment. Le temps que je la détache et que j’appelle Krystal.



 Ⓒ  Code de Phoenix O'Connell pour Never-Utopia
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Thomas Lynch
BL |:| Quatrième année
Thomas Lynch
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Jeu 26 Nov - 21:46
Rp en cours
Marc Lamkins
PNJ |:| Joué par Thomas Lynch


La goutte d'encre qui fait déborder le vaseKaylee Wilsonn et Lova Lindberg


Marc commence à en avoir plus qu'assez de rattraper les conneries des autres. N'importe qui? Mais elle se fout de lui? QUI DE PUTAIN DE SAIN D'ESPRIT PRENDS UN COOKIE SMARTIES AVEC UN CAFE VIENNOIS ET PRONONCE EXACTEMENT LA PHRASE SECRETE?! C'est les choses les plus opposés sur le putain de menu et la phrase est tellement tordue et conne que personne le le dira normalement sans être évadé s'asile! Et elle veut dire que c'est une coïncidence?! C'est comme dire que réussir à obtenir 7 sur chaque lancé de dé pendant un an c'est totalement de la chance et pas que le putain de dé est pipé! C'est possible, ouais, certes, mais tellement peu probable qu'honnêtement, c'est certainement pas le cas. Non. La gamine, elle savait, y avait pas d'autre moyen. Marc attrape une batte en acier et commence à la tordre pour coincer la porte.

Il souffle puis sort un carton à cirgarettes pour en prendre une. Il y en a plus. Il jure en jettant la boite au sol et l'écrase avec son pied. C'est définitivement pas sa soirée.
Quand cette histoire sera fini, il jettera les deux putes dans la tamise. C'est vraiment la goute de trop. Jusque là c'est toujours "fais attention de pas tuer ou toucher aux gosses", "on veut pas avoir la brigade à fond sur notre dos", BLA BLA BLA BLA. Ces connes ont pas fait un petit peu de "grabuge" là, et il ne voit pas pourquoi il ne devrait pas les traiter comme on traite n'importe quel con qui cherche des merdes à Jormungand. Ça c'est le genre d'affaires qui finit une balle dans la tête, pas avec un "calin et un retour sain et sauf".

Marc va donner un coup de pied dans le dos d'un de ses hommes qui commence à se remettre de l'attaque de Lova.

Lève toi!
Bande de.... Tssss....


Incapables.

Une sonnerie d'un téléphone fixe classique retentit. Marc se retourne, fronce ses sourcils et va décrocher.

Oui?

Oh... Bonsoir Patronne.

Non, non, on ne l'a pas encore. Mais nous avons les individus... concernés.

Hmmm...

Hmmmm...

Vous êtes sûre?


Le silence. Marc ne parle pas, attentif aux paroles qu'on lui dit dans l'appareil.

Je... comprends. Situation Exceptionelle ducoup. Bien. Très bien Patronne.
J'enverrais des personnes sur place. Et les deux gosses?


Je vois.

Et s'il vous plaît, ne m'appellez pas Trésor.


Il raccroche.

On se bouge. Vous quatres, allez à la surface et prenez une bagnole, vous avez autorisation d'entrer dans l'établissement. Attirez pas l'attention, prenez ce qu'il nous faut.

Comme il voulait.

Et bien s'il n'y avait pas un jour où il aimerait plus entendre ces mots. Un sourire se dessine sur les lèvres de Marc. Finalement ces lézards étaient bien plus débile qu'il pensait. Franchement, prendre un appel alors qu'ils étaient dans les tunnels? Ha! Les tunnels où le réseau ne passe pas sauf par leur antenne? Certes, c'était chiant comment c'était foutu, mais ça vallait tout l'instant où il a pu entendre les mots "l'appel de nos amis a été écouté".
Il voulait dancer, éclater de rire, s'élancer! Ah!


Bien il allait falloir s'occuper des deux gosses de façon propre. Bon il allait falloir sacrifier peut-être William et Jerry, mais de toute façon c'était des types des rues, des vies facilement jettables, personne allait les chercher. Par contre deux enfants, ça va causer des histoires. Une balle ça se fait pas facilement déguiser. Etouffé au monoxide de carbone... C'est une autre histoire. Ils chercherons sans-doute pas trop loin si ils retrouvent deux corps au bord du fleuve.

Ramenez le moteur et l'aspirateur.

Marc claque des doigts en pointant dans la direction de là où se trouvent les objets qu'il veut. Les cinq qui restent encore vont pour porter le générateur de type camping à l'essence. Un tube d'aspirateur, flexible, est monté au bout. Le dernier rapporte un jerry can d'essence.

La porte de métal se soulève juste un peu. Un tube d'aspirateur passe alors que le reste de l'espace se fait bourrer à coup de papier et de blocs de ciment mis derière pour accrocher. Un ronronnement de moteur commence à se faire entendre, couvrant le son d'air fuyant par le tube et entrant dans la pièce. On dirait rien au début, mais plus le temps passe et plus ça devient lourd et étouffant, comme si l'on subissait une attaque invisible.

 
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Kaylee Wilsonn
C |:| En formation à la brigade
Kaylee Wilsonn
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Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
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Mar 8 Déc - 20:26
Rp en cours





Kaylee & Jormungand


Secours

J'ai du mal à comprendre ce qui se passe... J'entends des voix. Des voix en colère. Il y a une lumière minime mais je ne sais pas trop d'où elle vient. Je suis où déjà...? Je ferme les yeux... fronce à peine les sourcils... Mes membres me font mal. Terriblement... mal. J'ai l'impression que ma main a été broyée dans une sorte de mixeur. Ça me brûle... Et en même temps j'ai l'impression de sentir des chocs dans chacun de mes os.
J'essaye de respirer mais mes poumons sont compressés par un poids... Non... Je crois que c'est la gravité qui tire sur mes bras et exerce une pression sur tout mon thorax. Ma respiration est déjà plus faible que la normale... Et j'ai du mal à reprendre mon air. Ça aussi... ça fait mal... Qu'est-ce que je fais là déjà ? Pourquoi mon corps est si douloureux ? Mes yeux papillonnent légèrement alors que je tente de respirer. J'ai la sensation que l'inspiration que je viens de prendre est sifflante. Mais petit à petit, je commence à me souvenir. Il y a ces types là... Ils cherchent un stylo. Et les lézards sont arrivés... Puis sont repartis... Je crois... Et là...
Mes jambes me lancent. Je serre les paupières à cause de la douleur. Je suis tombée dans les pommes combien de temps ? Plusieurs minutes ? Ou quelques secondes ? J'arrive pas à savoir... Je veux juste partir d'ici... Retrouver Lova... Mais il faut que je tienne pour la protéger. Je laisserai jamais ces fous s'approcher de notre chambre. Jamais... Jamais... Courage Kaylee. Les lézards sont en route. Il faut juste tenir un peu...

J'entends un bruit de métal mais ne réagit presque pas. J'ai du mal à garder les yeux ouverts... Les lézards sont revenus ? Ils vont me sortir de là ?  

- Mais vous êtes complètement tarés ?!

Cette voix... Je comprends pas trop ce qu'elle dit... Mais on dirait.. Lova... Pourquoi je l'entends maintenant ? Je suis si désespérée que ça ? Je commence à l'imaginer partout ? C'est... un peu inquiétant... Je ferme les yeux en échappant un souffle un peu tremblant. J'arrive pas à respirer... J'ai l'impression de suffoquer... Comme.. Un peu comme lorsque j'étais sous l'eau et que je ne pouvais pas remonter. Et je crois que le liquide froid qui coule sur mon visage embrouille ma vision des choses. J'ai l'impression de me noyer... Je veux pas...! Je veux pas mourir noyée...! Je veux retrouver la surface...! Mon cousin n'est pas là pour me sauver. Je sens de la panique monter. Mais je suis tellement fatiguée... J'ai tellement mal... Je ne suis même pas sûre qu'elle se manifeste.

Il y a un bruit de choc. Qu'est-ce qui se passe…? Est-ce que quelqu'un vient me sauver...? Sortez-moi de l'eau... Je sens des présences autour de moi. Je veux pas me noyer... Sortez-moi de l'eau.
Une légère chaleur commence à se poser sur ma peau. J'ai un petit frisson. Qu'est-ce qui se passe ? J'ouvre à peine les yeux. Je vois de la lumière. Je suis en train de mourir...? Déjà...? J'aurai aimé serrer Lova dans mes bras avant... J'aurai aimé l'embrasser... Et lui dire que je l'aime une dernière fois... Pourquoi ce genre de merde m'arrive tout le temps ?

- Putain !! Ouvrez cette porte !!

Encore sa voix... Je suis vraiment en train de partir, c'est ça ? Je ferme les yeux. J'ai envie de me battre mais je ne trouve pas la force.

- J’en ai rien à battre !! Je m’en fous de vos problèmes ! On s’en fout de vous ! On veut juste que vous nous fichiez la paix !!

Il y a des bruits sourds. La chaleur sous ma peau calme très légèrement la douleur mais je ne parviens pas à reprendre mon air correctement... Qu'est-ce qui se passe ? Je crois que ma conscience émerge lentement. Trop lentement. Comme si quelque chose la tirait de force vers la surface.

- Et alors ?! Je suis persuadée qu’elle sait même pas de quoi vous parlez !! Toute cette violence !!! Pour quelle info au juste ?!

Lova... Lova...? Je rêve ? Sa voix semble si réelle... Est-ce qu'un rêve pourrait reproduire autant à la perfection ce petit timbre à peine cassé qui grimpe dans les aiguës lorsqu'elle s'énerve ? Je ne suis pas sûre...

- Mais vous êtes complètement malades ! Faut vous interner ma parole ! Vous vous rendez compte qu’elle est au bord de l’inconscience pour un putain de stylo bleu ?! C’était quoi ? Le préféré de votre chef ? Oh bouhou ! Allez en racheter un à la supérette du coin ! RIEN, ne justifie ce que vous lui avez fait !

Ha ha... Je comprends pas tout ce qu'elle dit. J'arrive même pas à déterminer à qui elle parler. Mais ce ton insolent et moqueur... C'est ma Lova... J'en suis sûre.
Puis la peur commence à monter quand je comprends tout ce que ça implique. Elle est là...? Elle est vraiment là ? Non... ça veut dire qu'elle est en danger. Et si ces types lui faisaient aussi mal qu'à moi ? J'essaye de l'appeler mais je crois qu'un gémissement ridiculement faible est sorti de ma bouche. Alors je tente encore une fois mais j'arrive seulement à toussoter. J'étouffe... Lova... Lova s'il te plaît... Aide-moi à retrouver de l'air... Aide-moi...

J'entends une autre voix mais ne la comprends pas trop. Puis celle de mon amoureuse qui réplique. Aide-moi... Si tu es vraiment là... Arrête de parler à un fantôme et aide-moi à respirer. Je t'en supplie... J'ai la tête qui tourne. J'essaye de m'appuyer sur mes jambes pour soulager un peu la pression sur mes poumons mais le moindre petit effort me rappelle à quel point mes os sont en miettes.

- Ils sont complètement fous… Je vais te sortir de là…

Sa voix près de moi me fait abaisser ma tête pour la regarder. Je vois flou. Mais je reconnais l'or de ses cheveux. La forme de son visage. Elle est vraiment là... Et j'avoue que, le simple fait de voir quelqu'un qui me veut du bien me donne envie de pleurer. Mais je sursaute à peine, surprise par le contact sur mon épaule. J'ai mal... Arrêtez de me toucher...
Je crois que ma respiration s’affaiblit. J'ai de plus en plus de mal à récupérer de l'air. J'ai un vertige. Je veux juste pouvoir inspirer...

- Ok… Je vais baisser ça… Ce sera plus agréable pour toi…

Le poids sur mes bras diminue progressivement. La pression s'enlève à mesure que la table s'abaisse. De l'air...! Je respire un peu mieux à chaque coup de manivelle puis, lorsque je me retrouve allongée je prends une grande inspiration. Je peux enfin récupérer de l'air ! Enfin...
La douleur dans mon bras gauche se calme un peu. Sans la gravité qui tirait dessus, je n'ai plus cette horrible sensation qu'il allait s'arracher à cause des liens.
Je ferme les yeux un instant. J'ai un frisson.

Il y a des bruits de métal qui s'entrechoquent et mon corps se crispe en réflexe. J'ai encore l'image de ce mec qui fouille dans ses outils en m'énumérant tout ce qu'il voulait me faire. Je me sens pas très bien... J'ai un haut le cœur rien que d'y penser. Mes paupières se resserrent quand j'entends les pas de Lova revenir vers moi comme si j'anticipais un coup alors que je sais très bien que c'est idiot... Qu'elle ne me fera jamais de mal... D'ailleurs je ne ressens pas vraiment de différence de douleur quand elle tente de défaire les liens avec une... pince ? C'est une pince qu'elle utilise, hein ? Je sais pas... Je crois juste qu'elle y arrive pas. J'entends un grognement typique de Lova pas trop loin de mon oreille.
Et après je sais pas trop... Je crois qu'elle essaye d'autre chose mais je m'en rends pas trop compte. L’air de vient lourd. Ou bien c’est moi qui hallucine encore ? Je sais pas… J’ai à nouveau une sensation d’oppression dans les poumons et ça me fait toussoter à peine. Et je crois que Lova a une quinte de toux aussi.
J'ai une absence. J'ai l'impression d'entendre un son suraiguë vriller mes oreilles.  Mes yeux, à demi-fermés, fixe le plafond à travers la brume. Puis je vois l'obscurité.


belle âme
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Krystal Hamilton
S |:| Licence 2
Krystal Hamilton
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Jeu 10 Déc - 1:40
Rp en cours
Super-Krystal à la rescousse ! Comme d'habitude ~Aydan me fait son rapport par téléphone et j'écoute attentivement ce qu'il me raconte. Bon... En dehors de mes cours et de ma grossesse -qui se passe très bien au passage- j'ai quelques rendez-vous avec mon père d'ici une semaine et deux interviews. En même temps je comprends, ma relation avec Caindell intrigue énormément d'autant plus qu'elle est liée à une maternité mais pas à un mariage. Ha la la. Les gens sont curieux, dis donc.

Je raccroche en le saluant avant de récupérer mon livre. La soirée va être tranquille de toute façon. Je vais continuer à étudier et mes prises de notes dans le silence. Je sens que je vais être productive ! Je m'étire avec un sourire avant de reprendre ma lecture. Et je pensais sincèrement que je serai au calme avant qu'un appel de Lova me sorte de mes occupations. Allons bon, que me veut ma p'tite cupidon ? Je décroche pour entendre un soupire soulagé puis des essoufflement. C'est bien l'heure de courir un marathon tient ! Elle est censée se être dans sa chambre la choupette avec son couvre-feu. Je roule les yeux d'avance.

- Krystal ! Kaylee a été enlevée… Je suis partie à sa recherche… et, je voulais juste te prévenir… Je sais ce que tu as fait pour les anges et… Si j’y arrive pas, je voudrais que tu la sauves pour moi…

Je pousse un soupir. Allons bon. C’est bien le moment de se faire kidnapper aussi près du couvre-feu. Quelle idée ?
Elle continue

- Qu’est-ce que vous ferez sans moi, hm ? Ah les jeunes...

Je secoue la tête en souriant en biais alors qu’elle rigole puis raccroche. Bon. Kaylee est encore dans des histoire

Je ferme mon livre et ouvre mon ordinateur portable pour taper le nom de la station qu’elle vient de me donner. Tandis que je commence mes recherches, j’appelle les lézards en haut-parleur. Pas de réponse. Hmhm. J’insiste. J’ai cru entendre dire que la petite Wilsonn avait parfois des soucis avec Jormungand. La fois où elle avait servie de diversion face à la brigade magique par exemple. Enfin passons. Si ces deux là savent quelque chose, je tente. Et en attendant qu’ils veulent bien répondre je regarde les infos que je peux tirer d’internet.

Un casino désaffecté donc. Ouais c’est cohérent avec l’histoire de l’enlèvement. Mais pour être sûr je vais pousser un peu plus. Je commence donc à farfouiller plus en profondeur. Les zones désaffectées sont des bon plans pour installer deux trois trucs clandestins ou faire des trafics pas nets.
Normalement il faut entrer dans les archives municipales pour avoir les plans précis. Mais je peux toujours magouiller un peu. J’esquisse un sourire en remettant mes lunettes en place tandis que je pianote sur mon ordinateur. Et je rappelle les lézards jusqu’à ce qu’ils répondent.

Puis au bout de quelques minutes je finis par fermer le PC pour récupérer un manteau et mes bottes. Sérieusement, cette gamine ne m’a pas attendu. Bon. Je sors de ma chambre et traverse la cours de l’université en croisant mes gênes avec celles du caméléon. Autant jouer la carte de la discrétion jusqu’au bout.
Un vibration dans ma poche me fait récupérer mon téléphone pour décrocher. C’est pas trop tôt !

- Je suppose que tu as une bonne raison pour appeler.
- Si la petite Wilsonn est encore fourrée dans une histoire avec Jormungand, je suppose que vous connaissez déjà la raison de mon appel. Si vous êtes au courant de quoi que ce soit, il faut me le dire. J'aimerai limiter la casse.

- Hmmm... La petite a un stylo dans sa chambre d'école. Un bic transparent, encre bleue, un peu mâchouillé sur le bout. Il y a des papiers enroulés à l'intérieur. C'est ce que Jormungand recherche. Des parts au porteurs, beaucoup de valeur.

- Compris. Je suis dans leur chambre d'ici quelques minutes, le temps de traverser la fac. Je vous retrouve au métro de Shoreditch High Street dans grand maximum 10 min.

Encore une fois, sage décision de n’avoir par couru à la poursuite de Lova où j’aurai perdu du temps à revenir chercher ce stylo.

- Et tu nous passeras le stylo. Très bien. On y sera.

J’accélère pour rejoindre la cours du lycée tout en demandant de récupérer la miss en personne. Je n’aime pas vraiment devoir faire confiance en donnant le stylo sans m’assurer qu’on me rend bien mon élève. Il a l’air sceptique et je confirme que je compte les accompagner.

- Ce n'est pas une bonne idée. Ici c'est pas une réunion de businessmen, croyez-moi, ces types s'ils peuvent limiter les témoins, ils le feront. C'est pas notre division, on a pas autorité. Je ne pourrais pas garantir votre protection

Je pousse un soupir puis finis par accepter d’attendre à extérieur. Cette idée me plaît moyennent parce que j’ai peu de garantis mais bon je n’ai pas trop le choix.

- C'est pas contre vous, mais je préfère avoir qu'une seule personne en risque de mort que deux. Je l'aurais saine et sauve.
- Marché conclut, à tout à l'heure.

Je coupe le téléphone en levant la tête. Hmhm. Donc Lova s’est enfuie par sa fenêtre sans la refermer. Bon, ça m’arrange.

- Crossing-over; Corbeau.

Cette fois j’évite de déployer des ailes qui sont de toute façon pas très utiles et m’élève dans les airs. Pour atteindre la fenêtre. J’entre ensuite dans une chambre vide. Jordan n’est pas là non plus ? Peut-être chez une amie. Je commence à fouiller la chambre et commençant par les endroit logique. Bureau, trousse, sac. Aaaaah. Bingo. C’était le sac.
J’extirpe le stylo décris par les frères lézards et le range dans ma poche. Je jette un œil à ma monte. Plus que 6 minutes. Il va falloir changer de crossing-over. Je passe au faucon pèlerin et file dans les airs vitesse grand V. Pendant le temps de vol, je passe un coup de fil rapide histoire de réserver une chambre adéquate. C’est Kaylee donc on va surtout partir dans un hôtel avec baie-vitrée et programmer une équipe médicale à venir sur place.

Soupir.

Ces gosses, franchement… Mon père va finir par me demander où part mon argent de poche. Enfin bref, j’arrive pile à l’heure du rendez-vous au niveau de la station que m’a indiqué Lova et retrouve les lézards. Je me pose, faisant claquer mes talons sur le sol et pose une main sur ma hanche en les regardant, désactivant mon pouvoir. Ils semblent agités.

- Pas d’imprévu en mon absence ?  

L’un d’eux me tend la main pour réclamer le stylo en m’affirmant qu’il n’y a pas d’imprévu à sa connaissance mais qu’ils ne tarderont pas à le savoir.

Je hausse un sourcil, pas trop convaincue avant de sortir l’objet de ma poche de manteau pour le lui donner.

- Vous êtes agités, affirmai-je simplement.  

J’aime pas trop l’idée de leur rendre ce truc sans avoir la garantis de retrouver mes élèves ni de pouvoir m’assurer de la situation.

- J’espère pour rien.

Ils s’en vont et je croise les bras en regardant les alentours. Hmhm. Bon. Si ça peut leur faire plaisir je ne vais pas les suivre ce soir. Mais rien ne m’interdit d’envoyer quelqu’un plus tard. Je vais m’adosser contre un mur en attendant.

Au bout de quelques minutes, je les vois revenir en portant mes deux élèves. Kaylee a l’air dans les vapes et Lova tient debout au moins. Enfin elle titube mais ça a l’air d’aller. Je pousse un soupir en me décollant du mur puis repousse mes cheveux vers l’arrière.
Concernant les deux frère Dupont, George a les mains en sang. Je ne sais pas si c’est le sien ou non mais je suppose qu’il a donné des coups. Et Washington a du sang au niveau de la bouche. Et bien, y en a qui s’amusent visiblement.

- Crossing-over; Scarabée rhinocéros, je murmure pour moi-même avant d’aller à leur rencontre, Ah, ça tombe bien j’attendais justement deux colis. Je signe où ?

Washngton me demande si j’ai une voiture et j’esquisse un sourire.

- Ma destination nécessite un autre moyen de transport.

Je ne dis rien de plus. Même s’ils m’ont ramené les deux ados, je préfère garder le lieu de repos de Kaylee secret pour m’assurer qu’elle ne soit pas embêtée durant sa convalescence. Je tends les bras pour lui faire signe de me la donner. Il hésite, plisse un peu les yeux puis finit par la poser dans mes bras. Légère comme une plume, merci ma magie. Puis je lance un regard à Lova.

- Tu peux marcher ?

Je suis seule, je ne vais pas pouvoir la porter aussi. Elle a intérêt à me suivre sinon elle va se débrouiller pour que les lézards la déposent à l’école. Elle hoche la tête puis se redresse en titubant pour me montrer qu’elle me suit. Bien.

- Vous avez inhalé quelque chose ?

Elle me dit qu’elle croit que c’était du gaz et je plisse les yeux.

Je ne fais pas attention aux regards des quelques personnes à la station de métro. J’aurai préféré que le point de rendez-vous soit dans un endroit plus calme mais il faut passer par là pour attendre le coin désaffecter donc on avait pas beaucoup de choix. Sur ce, je salue les lézards d’un signe de tête et tourne les talons pour m’en aller sans me retourner. J’entends Lova qui suit. Bien.
La marche se fait silencieusement jusqu’à ce qu’on atteigne une petite rue camouflée et je me tourne vers elle.

- Fais-moi sortir tes ailes, on part dans le secteur céleste.

Lova murmure un remerciement puis obéit et je ferme les yeux pour me concentrer.

- Crossing-over; corbeau.

Je commence à flotter dans l’air pour entamer mon ascension vers ma destination. Encore une fois, je ne parle pas, je préfère me concentrer sur mon vol et Kaylee. Il faut que j’évite les mouvements brusques sinon je vais aggraver ses blessures. Je pousse un soupir. Ils n’y sont pas allé de main morte en tout cas. Bref.

J’arrive au secteur céleste et me dirige directement vers l’hôtel que j’ai réservé. Je me présente à l’accueil en ignorant volontairement les questions ou regard sur mon élèves inconsciente et récupère la clé de la chambre. Donc, on monte, Lova m’ouvre les portes et une fois dans la chambre je dépose Kaylee sur le lit. Puis je pousse le lit pour qu’il soit un peu plus près de la grande baie-vitrée donnant sur le balcon.
Je me frotte les mains en me redressant.

- Voilà. Bon, l’équipe médicale ne va pas tarder à arriver. On visite ?

Je lui adresse mon petit sourire habituel en retirant mon manteau pour le poser sur une chaise. Elle m’observe avec des yeux ronds et je hausse un sourcils.

- Je sais que je suis jolie, mais tu m’as déjà vu plusieurs fois, tu devrais être habituée à force !

Elle pose sa mains sur son ventre en continuant ses yeux rond puis me jette un coup d’œil.

- Tu as faim peut-être ? lançai-je de façon espiègle.

Elle roule les yeux au ciel puis me réplique que c’est moi qui ai sûrement trop manger et je porte une main à mon ventre. Ha ha ! C’est vrai qu’elle n’étais pas au courant et ça fait quand même 5 mois, ça commence à se voir. Je me contente de rire en haussant les épaules tandis qu’elle me félicite. Je baisse les yeux sur mon ventre et le regarde avec une certaine tendresse. Je sens mon petit bébé qui bouge.
D’ailleurs, je viens prendre la main de Lova pour la poser à l’endroit où je sens son petit pied taper. Elle a l’air tendu ha ha ! Puis elle écarquille les yeux et une multitude de petite paillette se fige dans son regard. Elle a l’air à la fois choquée et émerveillée.
Je la laisse un instant sans rien dire avant de tourner la tête vers Kaylee et redevenir un peu plus sérieuse. J’ai encore des affaires à régler.

- Est-ce que tu as pu avoir des informations sur les parts au porteur de ce stylo ?    

Elle me regarde puis se met à sourire de façon malicieuse.

- Bien sûr.

Parfait. Je récupère donc tout ce qu’elle peut me donner. 136 658 087 000 livres sterlings dans une « jolie » banque au Guatemala. Je hausse un sourcil en esquissant un petit sourire, notant l’information dans ma tête mais ne dit rien de plus sur mes intentions.
J’ai remarqué des traces de combat sur George et Washington ce qui signifie que notre accord n’était plus au stade d’échange. Je suis presque sûre qu’ils ont dû les récupérer de force. De ce que j’ai compris, ils sont pas tous d’accord dans cette organisation. Et mes élèves ont été gazée donc clairement, ceux qui les retenaient voulait les voir morte.
Je suis passé à très peu de leur donner ce qu’ils voulaient pour avoir des cadavres en échange. Je fais claquer ma langue dans ma bouche puis sors mon téléphone pour composer le numéro d’Aydan.

- Bonsoir Aydan. Retrouvez moi demain soir à 20h à l’hôtel Beaumont, j’ai à discuter avec vous. Oh et essayez de m’avoir un rendez-vous avec mon père d’ici quelques jours.

Une fois que c’est entendu, je raccroche en allant m’asseoir sur un fauteuil. Lova prend une chaise pour aller se mettre près de Kaylee, l’ai inquiet tandis que les créature de la jeune Solaris se regroupent autour d’elle. L’une d’elle émane de la lumière.
J’observe mon apprentie sortir un anneau doré de sa poche pour le tripoter nerveusement. Elle en a un autre similaire autour de son annulaire gauche.

...

- Félicitation à vous aussi, je l’interpelle en désignant sa main d’un signe de tête.

Elle me regarde puis baisse les yeux sur sa bague et se met à rougir.

- Heureusement que je suis là pour sauver le mariage.

Son regard s’abaisse alors que son visage devient encore plus rouge et j’émets un petit rire cristallin.

- Qu’est-ce que vous ferait sans moi ? Ah la la.  

Elle a petit rire mais ne dit rien de plus. Bon, je vais arrêter les commentaires là pour le moment. De toute façon l’équipe médicale arrivera bientôt.

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