Je crois que je vais encore vomir mais pas pour la même raison que tout à l'heure. Après une menace aussi crédible qu'un nourrisson sur un ring, je l'ai embrassée. Mes lèvres. Sur les siennes. De mon plein gré. Je n'ai clairement pas toute ma tête en ce moment. C'est vraiment fini l'alcool. Je n'en toucherai plus jamais. Sauf peut-être avec Alex parce qu'il est mignon et que lui, ça ne me dérangerait pas de lui faire ce que je viens de faire à la râleuse.
Lui dire que je ne veux pas de tout ça ? Que je suis en train de me foutre de sa gueule ? Qu'elle est folle à lier ? Je veux bien les dire mais je ne crois pas que je serai crédible. Je les pense fortement mais en même temps, je souhaite qu'elle fasse de même pour moi. Je veux qu'elle me dise que tout ça n'est qu'une mascarade de sa part pour se moquer de moi. Sauf qu'avec ce que je viens d'entendre, je sais que je n'entendrai pas ces paroles de sa part.
Et puis comment veut-elle que je lui dise tout ça alors qu'elle occupe déjà mes lèvres...et toutes mes pensées ? Je ne suis pas ventriloque, je ne sais pas parler tout en embrassant quelqu'un. Des questions se bousculent dans ma tête. Pourquoi ai-je senti comme un appel à l'aide de sa part ? Pourquoi ses paroles m'ont fait ressentir une peur qui m'est familière ?
Je n'écoute plus ce que ma raison tente de me dire. Tout ce que je parviens encore à entendre, c'est ce que je désire. Cette...fille. Mais pourquoi elle ? Mes mains se balade un peu sur elle avant de décider contre mon gré de lui décrocher peu à peu sa chemise. Mais qu'est-ce que je suis en train de faire là ? Et c'est quoi ces pensées obscènes qui apparaissent dans mon cerveau ?!
- Rappelle-moi de ne plus jamais toucher à l'alcool. Dans cet état, te voir avec autant de tissus sur toi ça m'énerve.
La honte. Qu'est-ce qu'il me prend de lui balancer un truc pareil ? Allez Jordan, reprends-toi et dis-lui ses quatre vérités ! Qu'elle est chiante, plus égocentrique que la planète entière et que tu la maudis de toute ton âme ! Non ! J'ai dit de l'insulter, pas de lui embrasser le buste ! Pourquoi mon corps n'obéit plus qu'à ce désir que je tente de réprimer ? Saleté de cerveau qui n'envoie pas les bonnes informations ! Il y a pire.... Un simple baiser ne me suffit pas. J'en rajoute un. Puis encore un autre.
- Tu me fais chier ! Pourquoi t'as la peau si douce ?!
Pourquoi... pourquoi elle? Parmi toutes les personnes du monde, il fallait que j'ai envie d'embrasser cette fille? J'ai dit que je ne voulais pas, alors pourquoi ce que disait ma bouche était en contradiction totale avec ce qu'elle faisait. Non, je ne pouvais pas... Il fallait qu'elle arrête, mais c'est trop... trop... agréable? Ma tête se vidait de plus en plus, et bientôt, les pensées qui m'avaient envahi furent remplacées par d'autres, certaines plus douces, d'autres plus tentatrices. Je voulais ... qu'elle continue, que ces embrassades n'aient plus de fin. Je veux qu'elle dise quelque chose, si elle ne veut pas arrêter, qu'elle me dise au moins pourquoi elle continue, au lieu de me torturer de la sorte. Lorsque je l'embrassais, je plaçais mes mains autour d'elle, et ce n'était pas pour l'étrangler, mais pour l'inciter à rester. Ça m'énervait, mais ça m'apaisait en même temps. Cette sensation m'énervait, c'est de la faute à l'alcool.
La première partie des phrases de la cruche me plaisait, car on était d'accord. En revanche, la deuxième partie me donnait envie d'hurler. Comment ça, me voir avec autant de tissus, ça l'énervait? Non, mais ça ne va pas? Et voilà qu'elle commençait à me retirer des vêtements... Mais dégages de là, j'ai jamais dit qu'elle pouvait faire ça! Il fallait que mon cerveau se réveille, et vite! Je le sentais revenir à la raison, cette fois-ci, j'allais envie lui dire ce que j'ai dans la tête, je vais lui dire de se lever tout de suite!
-Retires moi tout...
Mais que quoi?! Mais pas du tout! Je devais dire arrêtes tout, pas ça! Voilà qu'elle va croire que ça me plait maintenant! Et si ... c'était le cas? Je devais me défendre, me débattre! Elle allait me violer! J'avais conscience de ça, mais je voulais encore la sentir contre moi. Je sentais ses baisers sur mon buste fraîchement dévoilé, et ça me faisait lâcher un soupir, alors que ça ne devrait pas! Non, ce n'était pas agréable, et pourtant, j'en redemandais. J'avais presque envie d'en pleurer tant ça m'énervait, mais à la place, ce sont mes mains qui décidèrent de se balader, caressant les cheveux de al chanteuse. Pestant silencieusement, je n'arrivais plus à la critiquer, juste à constater. D'ailleurs, le prochain fut plutôt dur à lâcher.
T'es censée avec des cheveux gras et mal coiffés... pourquoi ils sont aussi soyeux et ... putain, ils sentent bon en plus! Tu l'as fait exprès? T'aimes ça, faire chier les gens avec une odeur de shampoing que j'apprécie? Merde quoi!
Sans m'en rendre compte, la phrase que j'avais prononcé était un compliment. Mon corps était désormais le seul maître à bord. Doucement, il décida de basculer la douce pisseuse pour qu'elle se retrouve en dessous de moi. À partir de là, je décidais de plonger dans son cou pour l'embrasser et continuer à sentir l'odeur de ses cheveux. Entre temps, j'avais enlevé mon haut, me retrouvant en sous-vêtements. Le pire qui puisse arriver à ce moment là, c'est que l'on nous voit et que tout l'établissement soit au courant. Si jamais ça devait arriver, ça serait la honte la plus totale. En attendant, je continuais à effectuer mes gestes, avec envie.
-Je te hais... regarde ce que tu me fais faire. À te désirer et à vouloir te faire des choses... tu fais chier, mais j'en veux encore.
Mes paroles n'avaient aucun sens, mais les caresses et les gestes que je faisais pour que l'on soit à égalité au niveau vestimentaire indiquaient pourtant une volontaire claire qui contrastaient avec mes mots.
Non mais j’y crois pas. Je l’embrasse et elle, au lieu d’essayer de me repousser, de m’agresser ou je ne sais quoi, elle m’incite carrément à continuer. Elle est bizarre. Non. Enfin si. Mais en vérité, c’est surtout l’alcool qu’elle doit stopper. Et moi aussi… Ce genre de boisson a un effet très néfaste sur nous deux. Néanmoins il a un seul point positif. Il nous met d’accord sur une chose. On ne boira plus jamais de boisson alcoolisée. Cependant j’aurais bien voulu éviter de lui balancer que je veux la voir nue… C’est la honte… Et il a même fallu que je l’embrasse le buste à plusieurs reprises au lieu de l’insulter.
Gné ? J’ai bien entendu ? Elle veut que je lui retire tout ? Okay j’ai déjà commencé en lui ouvrant un vêtement parce que j’estime qu’elle a trop de tissu mais...je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle veuille que je lui retire tout. Enfin j’exauce tout de même son vœu et lui retire petit à petit ses vêtements. Je ne me stresse pas, je prends bien quelques minutes pour tout lui enlever. Je ne veux pas que ça la stresse. Je veux qu’elle ait le temps de me stopper si je vais trop loin. Je ne veux pas qu’elle ait l’impression que je la force pour quoi que ce soit.
Tout en se faisant, j’écoute chaque parole qu’elle prononce. Elle m’a fait un putain de compliment ! Je n’en reviens pas…
- Ils l’ont toujours été, banane ! C’est juste que t’as jamais pu les toucher ou les sentir. T’aurais vu direct qu’ils sont bien soignés et dignes d’une déesse !
Une déesse qui se retrouve soudainement sous le corps d’une reine. Wow, j’avais pas prévu ça. Bon j’avais pas prévu le reste non plus… Et elle termine en plus ce que j’avais commencé. J’ai pu lui enlever le bas mais elle, elle s’est chargée de dégager sa chemise que j’avais décrochée un peu plus tôt. Elle veut donc vraiment que je la mette nue ? Et elle me désape en plus ! Hors de question que je tombe aussi bas qu’elle !
- Ben fais-les ces choses. J’te retiens pas, bien au contraire.
C’était pas ça que je devais dire, bon sang ! J’abandonne. Tout ce que je veux dire est automatiquement détourné pour faire comprendre autre chose. Tout ça parce que depuis que j’ai bu de l’alcool, je désire cette fille.
- T’as forcément mis un philtre dans les bouteilles. J’vois que ça pour que ça me donne envie de toi…
Je n’arrive même pas à l’empêcher de me désaper. Au contraire, au lieu d’essayer de la retenir, je l’encourage en lui caressant la peau, mains sur la poitrine et les hanches. Elle a la peau tellement douce, ça me gonfle. Pourtant même si ça m’énerve, je ne peux empêcher mes mains de se balader encore sur elle. Et sans que je ne puisse les contrôler, voilà qu’elles se mettent à lui retirer les deux sous-vêtements. Ca me donne la désagréable impression d’être une violeuse qui s’apprête à passer à l’acte sur sa victime, mais qui joue d’abord avec elle comme une connasse pour la torturer… Que quelqu’un m’arrête. Que Wendy me stoppe. Elle est nue au-dessus de moi et tout ce que j’ai envie de faire en plus de lui coller mon poing dans la figure, c’est de continuer à explorer son corps de mes mains. Je la hais cette fille. Elle me fait vraiment faire n’importe quoi. Et je hais l’alcool. Il me fait croire que cette chieuse m’attire.
Ces baisers étaient néfastes pour nous, je le sentais au plus profond de moi, car j'en voulais toujours plus, comme une drogue qui me faisait croire que ce qu'elle faisait avec moi était bon. Qu'elle décolle sa sale bouche de la mienne au lieu de m'embrasser de la sorte! C'était dégueulassement bon, surtout qu'on avait commencé à se coller et à se déshabiller. J'avais horreur de l'avouer, mais elle était bien fichue. Le pire, c'est que je l'avais incité à ce qu'elle m'enlève tout ce que j'avais. Pourquoi j'ai dit ça, lui donner un tel privilège, ça devrait être interdit! L'alcool aussi, ça devrait être banni, ça éviterait ces choses que je suis en train de faire et de recevoir, c'était vraiment énervant. Jordan faisait ça avec soin et délicatesse, ça change de son côté barbare, c'était presque surprenant. Je n'avais pas envie qu'elle s'arrête, elle était douce et agréable, autant que ses cheveux, mais hors de question que je lui dise ça, ça lui ferait trop plaisir et ça l'inciterait à recommencer, ce que je ne veux pas.
Bien évidemment, mon compliment ne tomba pas à l'oreille d'une sourde et continua à parler et à se la péter. J'avais envie de les lui faire bouffer, ses cheveux, mais à la place, je les lui caressais, gardant mon visage contre eux. Je veux pas, je veux sortir, je veux oublier! Putain de pseudo déesse de merde! Je serrais un peu les dents, mais mes mots n'étaient pas en adéquation avec mes pensées.
-Ils sont doux... Mais les miens le sont aussi! T'es pas la seule à prendre soin de toi.
J'étais désormais sur elle, et rien ne me retenait de la mettre à nue à mon tour. Même pas elle me freinait, au contraire, elle m'encourageait. Je m'exécutais alors, lui retirant son haut et son bas avec douceur, embrassant chaque partie de son corps dénudée. Pendant que je lui retirais tout ses vêtements, elle me posa une question qui me fit rire, mais un rire moqueur.
-Les bouteilles, c'est toi qui les a ramené... C'est toi qui a mis un truc dedans. Menteuse... maintenant, va falloir assumer mes désirs... De toute façon... c'est toi que je veux, grognasse.
Je lui retirais donc ses sous-vêtements, et elle fit de même avec moi. On était désormais nues comme des vers et je continuais de caresser chaque centimètre de sa peau, retournant alors vers ses lèvres pour l'embrasser. Je lui murmurais des mots doux entre chaque baiser, comme des "connasses", ou des "sale chieuse", mais avec des gestes d'une grande tendresse. J'étais désormais au dessus d'elle et j'avais envie de plus! Le faire avec une femme, je n'avais pas trop l'habitude de ça. Nos zones les plus intimes se touchant, j'avais de plus en plus chaud et mon bassin commençait à remuer de lui-même.
-Tu le veux aussi ... hein?
Totalement à ma merci, j'étais sur le point de m'exécuter et de faire des choses auxquelles je n'aurais jamais pensé faire avec elle, sans prendre en compte les bruits extérieurs. Si jamais quelqu'un nous voyait, ça serait le renvoi assuré, entre l'alcool et ce qu'on faisait, mais ça, je m'en foutais. Maintenant, à l'instant T, j'avais juste envie de céder à ces pulsions qui me corrompaient depuis tout à l'heure.
Race : Incube ◘ Pouvoir : Transfert de blessures ◘
❝Pour une goutte de vérité❞
Event - Jordan, Wendy & Kaylee
C’était une super soirée~ J’ai pas beaucoup mangé mais un peu quand même, et j’ai bien vu que ça avait fait plaisir à Kaylee. C’est dingue, j’ai juste à manger pour qu’elle soit contente… C’est toujours aussi simple ou c’est vraiment elle qui est comme ça ? Je pense que c’est plutôt la deuxième, hihi. Ma main est glissée dans la sienne alors qu’on marche pour rentrer aux dortoirs. Je suis heureuse, là, tout de suite. Le film était chouette ! Et j’ai pu lui faire un câlin pendant le film puisqu’on était dans le noir~ Rien de dingue ! Faut se calmer ! On était quand même en public ! Mais j’ai pris sa main puis posé ma tête sur son épaule~ J’étais contente~ Elle m’a laissé faire sans rien dire. C’est étrange mais, depuis que j’ai changé de race, je ressens beaucoup plus de chose. Son odeur est encore plus forte… Cette énergie qu’elle dégage aussi… Je me demande si elle en aurait plus si elle était toujours une Solaris ? Quand j’y pense, j’en ai presque l’eau à la bouche, mais je me reprends rapidement. J’ai l’impression d’être devenue vraiment obsédée ! C’est un peu gênant quand même, non ?
Je pousse un petit soupir alors que ma main serre celle de mon amoureuse. Il m’arrive aussi de repenser à la première qu’on l’a fait quand j’étais succube… Ce que j’ai dit… Ce qu’elle m’a répondu… Le fait qu’elle m’aime… Qu’elle aime tout chez moi, mes manies, mes habitudes, ma personnalité… Je n’avais jamais osé me le dire… Et j’avoue que je suis encore un peu perdue… La logique voudrait que j’écoute Kaylee, elle sait mieux ce qui est bon pour elle, en théorie… Mais la voix de Rhoswen me paralyse encore parfois. Et je me dis que finalement, c’est peut-être une bénédiction que je sois autant obsédée en ce moment… Parce que je suis guidée par autre chose que mes pensées pour une fois, et je n’ai pas le choix que de rester collée à elle. Elle ne veut pas que j’aille voir ailleurs après tout. C’est peut-être pas plus mal.
Toujours dans mes pensées, on arrive au niveau du bâtiment, entre et monte les escaliers. Je la suis en silence, la main toujours dans la sienne. Et quand on arrive dans le couloir de notre étage, je me stoppe soudainement. Cette odeur… Je reconnais cette odeur… C’est… Attirant… délicieux. Mes pupilles se colorent de rouge alors que je regarde Kaylee, un sourire lascif étirant progressivement mes lèvres.
- Ça sent le sexe.
Rapidement, je la tire, partant à la recherche de la source de l’odeur. Je ne peux juste pas m’en empêcher. Je sais qu’elle va chercher à me retenir, mais je n’y arrive pas. J’ai… J’ai faim… Cette odeur m’éveille, et quand je me retrouve devant la porte de notre propre chambre, j’hausse un sourcil avec un large sourire.
Intéressant~
Soudainement, j’ouvre la porte pour découvrir Wendy, nue, à califourchon sur ma colocataire, tout autant découverte, en train de la tripoter~ Mh mh~ Mon regard scintille alors que la faim crépite au creux de mon bas-ventre.
Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
Couleur(s) de parole : #CC0033
Péché(s) :
Luxure
Commentaire/citation : "I'm stronger than you"
Dim 22 Nov - 19:08
Kaylee, Lova, Jordan & le coprolithe
Encore une belle situation de merde !
Je baille sur le chemin du retour. Il fait bon ce soir, c'était une bonne idée de sortir. En plus Lova a bien voulu qu'on mange au mcdo ! J'avoue, ça m'a beaucoup étonné mais ça fait super longtemps que j'y suis pas allée et même si je sais que c'est pas hyper clean leur bouffe, c'est quand même sympa un bon p'tit burger ! Mais ce qui m'a fait le plus plaisir au final c'est de l'avoir vu manger un peu. C'était juste une salade mais ça me suffit. Alors je continue de sourire sur le trajet, ma main resserrée sur celle de Lova.
Le film était... ça passe. Bon y avait moins d'action que ce que je croyais donc je suis un peu triste mais passer un moment avec ma chérie comme si on était un vrai couple sans problème est agréable. J'aime vraiment ces sorties là. Je me sens comme une ado normale. Je rajuste ma capuche pour être sûre qu'on ne voit pas mes oreilles de chats si jamais elles font des siennes tout en continuant ma marche. La main de Lova se resserre sur la mienne et je l'entends soupirer alors je tourne la tête vers elle. Elle a l'air heureuse, soulagée, et voir son expression me tire un sourire d'abord attendrit avant qu'il ne devienne joueur. Et je la pousse avec mon épaule. Elle me lance ce petit air espiègle que je ne connais que trop bien puis m'attaque avec son épaule aussi. Et je réplique. Et elle contre-attaque. Puis on se met à rire. On est vraiment des gamines parfois ! Enfin, ça fait du bien de l'être de temps en temps.
Un fois arrivées à l'école on se dirige directement vers les dortoirs. Couvre-feu oblige... Enfin, j'ai pas à me plaindre, on a passé une bonne soirée. Mais j'ai comme l'impression qu'elle va se retrouver perturbée par un élément que j'ai pas vu venir. Lova se stoppe d'un coup ce qui me fait la regarder avec un air interrogateur. Puis quand je vois ses yeux virer au rouge et ce sourire étirer ses lèvres mes épaules s'abaissent dans un soupir alors que mon visage devient limite saoulé. Et merde... Si ça avait été question de moi j'aurais pas affiché cette tête mais je sens que c'est pas le cas. Et ça m'embête. Je veux pas qu'elle aille faire des histoires avec quelqu'un d'autre ! On a un deal, non mais oh !
Elle m'affirme que ça "sent le sexe" -ah parce que ça a une odeur ?- et me tire avec elle pour m'entrainer dans le couloir.
- Lova, tu te calmes ! Si tu as faim on va se débrouiller mais on ne mange pas les autres gens du dortoir, c'est mal élevé !
Elle s'arrête devant notre porte de chambre en haussant un sourcil. Heu... What? J'ai même pas le temps de lui poser de questions qu'elle ouvre la porte pour découvrir Wendy à poil, sur Jordan à poil aussi. Mais...?! Qu'est-ce qu'il se passe ici ??! Putain ça empeste l'alcool ! Une seconde... Je balaye rapidement la chambre des yeux pour analyser la situation. Ok y a des bouteilles sur le lit de Jordan, du bordel et cette intruse. Oh... Ne me dite pas que... Elle a rien à foutre dans notre chambre ! Et vu la situation, j'ai l'impression qu'elle est en train d'abuser de l'état d’ébriété de notre coloc ! Je vais l'encastrer dans le mur cette connasse !
- Je peux me joindre à vous ?
Ah bien sûr. Fallait que Lova me complique la tâche ! Super ! Great ! Parfait ! Encore une belle situation de merde ! Je sens que ma petite-amie utilise son pouvoir chelou de séduction et je dois vraiment me faire violence pour pas la plaquer contre le mur et l'embrasser tout de suite. Déjà calmer la succube pour pas qu'elle saute sur tout le monde. Je choppe un vêtement qui traine pour l'enrouler autour de Lova et faire un nœud que je serre volontairement très fort. Je sais pas si ça va la garder longtemps "calme" mais ça va me faire gagner du temps.
- Et toi, lançai-je sèchement en pointant Wendy du doigt, Tu vas dégager vite fait de ma coloc ou je te défenestre, coprolithe !!!!
Bien sûr que ses cheveux sont aussi doux. Je ne peux clairement pas la contredire sur ce point. Cependant je ne le lui dirai pas ouvertement. Faut pas croire au père noël ! Enfin lui parler de la douceur de ses cheveux reste tout de même moins gênant que de la voir nue au-dessus de moi. Même avec Jessica, on n’a jamais été dans ce genre de situation embarrassante. Pourtant on a toujours été fusionnelles. Quoique maintenant je commence à en douter…
Au lieu de la stopper dans son élan, je l’encourage carrément à jouer avec mes désirs et à me foutre en tenue très légère. Je ne sais pas ce qui est le pire entre ça et le fait qu’elle s’exécute sans aucune hésitation. Je râle encore et toujours sur elle, l’accusant de tous les maux de la terre, puis mon corps trahit toutes mes pensées. Je ne sais pas, depuis tout à l’heure il a décidé de faire un fuck total à ce que veut mon cerveau, mais là c’est pire. Je me suis carrément mise à la tripoter ! Pourquoi elle ne m’arrête pas ?!
- Wendy...ferme ta putain de gueule… Ca me fait déjà assez chier d’avoir envie de toi alors ne me fais pas dire d’autres trucs aussi embarrassants.
C'est vrai quoi ! Bien sûr que moi aussi je le veux ! Bien sûr que je désire faire des trucs avec elle ! On aurait cependant dû prendre en compte les imprévus. L’alcool est vraiment destructeur. À cause de lui, on a oublié le plus gros risque qu’on n’aurait jamais dû oublier. Les colocataires. Ces deux gourdes qui n’ont pas arrêté de se sauter dessus depuis que ces échanges de races et de pouvoirs ont eu lieu. Quoique….non. Même avant elles en avaient envie. Ca se voyait dans leur regard.
Par contre… C’est quoi ce bordel ?! Pourquoi Lova veut se joindre à nous et Kaylee a éjecté Wendy ?! Pas touche à cette pétasse, c’est la mienne ! Enfin...ça l’est le temps que je redevienne normale. Ca dure combien de temps un état d’ébriété ? C’est déjà trop long pour moi. Tout ce que je parviens à faire sur l’instant, c’est ronchonner comme une gamine de six ans à qui on a piqué son jouet. Ou une gamine qu’on engueule parce qu’elle a fait une bêtise.
- Meeeeeh ! J’veux paaaaaaaas !
En signe de protestation, je serre mon étreinte autour de Wendy pour l’empêcher de partir. Je ne veux pas qu’elle parte. Tant pis si la chieuse la défenestre. Je me défenestrerai avec la pseudo reine. En fait elles se vengent, j’en suis sûre. Je les ai empêchées de baiser dans notre chambre et maintenant elles font pareil. Elles se pointent pile quand ils ne faut pas. D’un autre côté, c’est… Non c’est pire que ça ! Mes colocataires à la con viennent de me prendre sur le fait avec Wendy ! Elles vont beaucoup trop se foutre de ma gueule… Putain de mélange, le pouvoir de Wendy aurait été grandement utile ici. Je pousse un peu Wendy pour l’éloigner de moi puis râle sur la pseudo racaille de service.
- Qu’est-ce que vous fichez là ? Et dis à ta copine d’arrêter d’utiliser son machin d’attraction ! J’refuse qu’elle se tape Wendy !
Ma proie. Chasse-gardée. Pas touche. Amwa. Je récupère mes vêtements ainsi que ceux de la reine avant de lui jeter les siens sur la gueule. Je tente ensuite de me lever mais l’effet de l’alcool étant toujours présent, mon équilibre ne suit pas. Je me retrouve rapidement à moitié étalée sur le sol, la tronche dans mes propres vêtements. Seul un marmonnement parvient à sortir de mes lèvres.
- Plus jamais d’alcool…
Je soupire en restant couchée sur le sol. Je n’ai même plus la force de faire une nouvelle tentative. Je vais attendre un petit peu avant de réessayer de tenir sur mes jambes. Et pis le sol n’est pas si inconfortable. Il est bien. Il pue un peu...ah non ça ce sont mes habits. C’est la faute de l’autre courge. Je la maudis...
Fait chier, voilà que maintenant, on était toutes les deux nues à vouloir se sauter dessus. L'alcool, c'est vraiment de la merde, parce qu'on cédait à des pulsions inventées de toute pièce par notre cerveau, et ça me mettait hors de moi, autant que ça me donnait envie d'aller plus loin. J'espère que personne nous verra et surtout, que plus jamais, on en reparle. Tout ça, c'était de sa faute de toute manière, elle a ramené de l'alcool, j'en ai bu et elle aussi. Elle savait qu'elle ne pouvait pas m'avoir, alors elle m'a forcé à boire pour qu'elle arrive à m'avoir dans ses bras. Quelle connasse, il fallait vraiment se méfier d'elle.
Attends, quoi? Elle me dit de me la fermer? Et en plus elle avait avoué avoir envie de moi? Je le savais qu'elle l'avait fait exprès pour profiter de moi. Ça me gonfle, et voilà que je suis tombée dans son piège si facilement. Je râlais à nouveau, les sourcils froncés, bien décidée à lui clouer son bec.
-C'est moi qui va te faire fermer ta gueule.
Sans prévenir, je me penchais vers elle pour l'embrasser avec ardeur, non sans agrémenter le tout d'un "connasse" entre deux baisers. Je restais contre elle, alors que nous nous mîmes à nues, prête à passer à l'étape supérieure. Je ne l'avais jamais fait avec des femmes auparavant, mais parmi toutes celles qui existaient, il fallait que ça soit elle. Bordel.
Soudain, la pire des choses qui puisse arriver devait bien entendu arriver, sinon, ça ne serait pas drôle. Comme si la situation n'était déjà pas assez humiliante. C'est quoi la proposition de la blonde là? Nous rejoindre? Bon, c'est pas comme si je la trouvais de plus en plus sexy pour une raison qui m'échappe, voilà que l'autre l'attache avec un vêtement pour la retenir. C'est quoi cette comédie? Je restais néanmoins sur Jordan, me tournant vers les deux autres cruches.
-C'est toi le monolithe d'abord! Et je partage pas! Ma Jordan, mon alcool et mes désirs! Trouvez-vous une autre chambre ou une autre connasse, celle-ci est à moi.
Jordan se lève alors, me jetant mes vêtements sur moi. C'était beaucoup trop honteux, je tenais à peine sur mes jambes, et je tombais à mon tour, bien entendu, en plein sur Jordan, mon corps pouvant parfaitement sentir ses formes. J'étais crevée et épuisée, je marmonnais alors aux deux autres grognasses.
-Dégagez... Laissez nous tranquille. L'autre blonde, elle veut nous rejoindre, mais j'ai pas envie de partager. J'ai pas envie que Jordan me laisse seule.
La connerie qu'il faut pas dire. Vraiment, cette soirée était un désastre. Si jamais l'assoiffée de sexe nous sautait dessus, je ne sais pas ce que je pourrais faire. Je pourrais utiliser le pouvoir du directeur de l'université, mais je ne sais pas où j'atterrirais, et encore moins si j'arriverais à l'activer dans mon état. C'était vraiment une soirée de merde. Involontairement, je resserrais mon emprise sur Jordan, montrant la partie jalouse de ma personnalité, celle que je restreins en temps normal. Je gueulais alors une dernière fois.
-Vous n'êtes que des ... pissenlits.
Résumé de cette phrase : Je suis complètement torchée et incapable d'insulter les gens. Pitié, sortez moi de cette torture et laissez moi seule, avec ou sans Jordan, histoire d'oublier cette soirée ou alors, de la terminer en beauté avec elle.
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❝Pour une goutte de vérité❞
Event - Jordan, Wendy & Kaylee
C’est à portée de main. Si près. Si accessible ! Je n’ai qu’à faire un pas, me déshabiller et je pourrais ressentir de nouveau ce lien divin, cette énergie qui me nourrit et me remplit. J’ai faim. J’ai toujours faim. C’est comme si j’étais devenue un gouffre. J’ai beau me nourrir, je n’en ai jamais assez. Mon sourire séducteur toujours sur le visage, je m’approche alors qu’elles me disent qu’elles ne veulent pas. Elles ne veulent pas partager… Je fais la moue, mais ne les écoute pas, et, guidée par mon appétit, je commence à m’avancer vers elle, pour rapidement être stoppée. Kaylee enroule un vêtement autour de moi et le serre fort, me faisant lâcher un grondement de colère et de frustration.
- L-Lâche-moi !! Laisse-moi !!
J’ai faim !! Je meurs de faim ! Ce n’est pourtant pas compliqué à comprendre ! On ne les aime pas ! Je pourrais totalement absorber toutes leurs énergies vitales ! On en serait débarrassée ! C’est une pierre deux coups, non ? Pourquoi ne veut-elle pas ?! J’essaie de me débattre, de me débarrasser du vêtement, quand je me rappelle. Le psy… Il a dit que j’avais la capacité de changer ! Je peux modifier mon corps mais aussi mes vêtements ! Un sourire victorieux étire mes lèvres et je me concentre pour faire disparaitre mes liens. Ce n’est que du tissu, ça ne devrait pas être plus compliqué~ Je me concentre, mais, contrôlant difficilement mes nouvelles capacités, je finis par… tout faire disparaitre. Oh. Oups~ Il faut croire que c’est plus rapide comme ça~ Un nouveau sourire étire mes lèvres et, nue, je me rapproche de Kaylee et des filles.
- Ça vaaa… Je vais pas vous voler~ C’est pas votre corps ou votre cœur qui m’intéresse~ C’est l’énergie vitale que vous avez~ Ça va rien vous faire, vous allez juste être un peu crevées. Dis-leur Kaylee ! C’est pas très grave.
Je me tournais vers elle avec un sourire, collant mon corps nu au sien. Honnêtement, j’avais l’impression d’être… comme pompette. Non… complètement déchirée. La faim me montait tellement à la tête, le désir aussi, que je ne réfléchissais, ni n’agissais normalement. J’étais dans le vague. Mon but était si proche~ Il suffisait que je les convaincs. Mon aura séductrice s’intensifia. Je veux qu’elles me voient comme une déesse~ Qu’elles ne puissent pas me résister~ Que s’en soit presque douloureux~ Que la seule manière de se sentir mieux, c’est en s’abandonnant à moi. Elles sont bourrées~ Ça ne devrait pas être très compliqué.
Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
Couleur(s) de parole : #CC0033
Péché(s) :
Luxure
Commentaire/citation : "I'm stronger than you"
Dim 14 Mar - 23:55
Kaylee, Lova, Jordan & le coprolithe
Encore une belle situation de merde !
Je vais définitivement détruire cette nana ! Elle croit qu’elle peut rentrer dans notre chambre et profiter de l’état de ma coloc comme ça ? Elle se prend pour qui ?! Elle va vraiment regretter sa fourberie cette espèce de connasse ! Je commence à m’approcher d’un pas appuyé alors que Lova m’ordonne de la libérer. Et puis je me stoppe net quand Jordan s’accroche au coprolithe et se met à râler avec sa voix alcoolisée.
- Qu’est-ce que vous fichez là ? Et dis à ta copine d’arrêter d’utiliser son machin d’attraction ! J’refuse qu’elle se tape Wendy !
… Alors, moi aussi j’refuse que Lova se tape quelqu’un d’autre que moi mais… Je rêve ou cette teubée est en train de défendre Wendy ? Donc ça veut dire qu’elles sont… consentantes ? Quand je pense qu’elle se plaignait qu’on ait tenté un truc dans la chambre alors qu’on fait toutes les deux partie de la colocation et que c’était un jour où elle était censée dormir chez quelqu’un ! Là elle ramène une gourdasse sortie de je sais pas d’où alors que c’était prévu qu’on rentre ! ELLE SE FICHE DE MOI LÀ ?! Ok je vais les défenestrer toutes les deux en mode koala s’il le faut.
- C'est toi le monolithe d'abord! Et je partage pas! Ma Jordan, mon alcool et mes désirs! Trouvez-vous une autre chambre ou une autre connasse, celle-ci est à moi.
Je hausse un sourcils. Elles sont définitivement très très torchées. Jordan se lève en jetant des vêtements à la gueule de l’intruse puis se gamelle pour faire un bisou au sol. Je plisse légèrement des yeux, jugeant sans m’en cacher sa chute de torchon flasque et pousse un soupir quand Wendy tombe sur Jordan.
- Dégagez... Laissez nous tranquille. L'autre blonde, elle veut nous rejoindre, mais j'ai pas envie de partager. J'ai pas envie que Jordan me laisse seule.
Je croise les bras en levant les yeux au ciel.
- Vous êtes ridicules...
Et là, le coprolithe nous assène une insulte cinglante :
-Vous n'êtes que des ... pissenlits. - …. C’est navrant.
Je fais un pas dans leur direction quand une sensation me fige. Je connais ce ressenti. Je connais ce feu qui compresse ma poitrine et me tord le ventre. Merde… Lova est en train de balancer ses phéromones et vu la dose, elle a très TRÈS envie de manger.
- Ça vaaa… Je vais pas vous voler~ C’est pas votre corps ou votre cœur qui m’intéresse~ C’est l’énergie vitale que vous avez~ Ça va rien vous faire, vous allez juste être un peu crevées. Dis-leur Kaylee ! C’est pas très grave.
Quand je la sens se coller à moi, son corps nu contre mon bras, je retiens ma respiration alors que mes poumons, mon cœur et mon visage se mettent à s’enflammer. Merde… Merde, merde, merde, merde. C’est pas cool Lova ! C’est vraiment pas cool ! J’essaye de gérer la situation ! Tu me perturbe ! Et je suis sûre que les deux autres connes le ressentent aussi ! Ma respiration commence à devenir un peu irrégulière. J’ai envie… non, j’ai besoin de la toucher ! Chaque seconde qui passe sans l’embrasser me donne l’impression d’oppresser un peu plus ma poitrine. Ça me fait presque mal. Mais je sais que si je la touche, ou seulement la frôle, je ne pourrai pas m’arrêter. Et ces deux là sont encore un problème.
- Fuck !!!
Rapidement, je me dégage de Lova pour trottiner vers les deux dégâts au sol et shoot dans la tête de Wendy en première comme si je tirais dans un ballon. Je change un peu d’inclinaison et shoot dans la tête de Jordan aussi. Honnêtement, sous la panique et la précipitation, je sais vraiment pas à quel point j’ai tapé fort. Je sais juste que j’avais très envie de les faire dormir pour un loooooong moment. Je les enverrai à l’infirmerie demain, on s’en fout.
Bref ! J’en peux plus d’attendre ! Je me retourne pour rejoindre précipitamment Lova et la plaquer contre la porte, laissant glisser mes mains jusqu’à ses hanches. Mes lèvres migrent immédiatement dans son cou pour mordre sa peau. Mon cœur bat tellement fort que j’ai l’impression qu’il va exploser. Ma respiration est vraiment chaotique et mon corps me semble brûlant. Mon visage doit être sacrément rouge. Je la veux...
- S-S’il te plaît… Calme-toi...!
Je veux pas qu’à cause d’un trop plein de phéromone je me mette à déconner et ne sois pas capable de m’arrêter avant de mourir en lui donnant littéralement ma vie. Il faut absolument qu’elle se calme. Tant que j’ai encore un minimum les idées claires, je dois absolument lui faire comprendre de ne plus lâcher autant d’hormone. Ça risquerait d’être dangereux. Et l’impression est assez douloureuse, je vais pas mentir. J’enroule mes bras autour de sa taille pour la serrer contre moi, gardant mon visage caché dans son cou. J’ai envie… Comme de la sentir fusionner à mon corps. Comme si j’avais besoin de la serrer plus fort, plus amoureuse et lui donner une nuit de rêve.
- T’as gagné, je m’occupe de toi, tu vas manger, promis… Alors calme ton aura s’il te plaît...
Je peux pas m’arrêter. Chaque contacte de sa peau me fait frissonner et me donne envie de plus. Je relève la tête pour la regarder, les yeux déjà un peu embrumée par le désir. Elle est tellement belle ma chérie… Avec ses cheveux d’ange et ses yeux noisettes. J’ai un sourire alors que mes mains viennent prendre son visage pour l’amener à moi et l’embrasser. Et petit à petit que je lui donne de mon énergie… j’ai l’impression de me sentir mieux.
Pourquoi avoir son corps contre le mien me fait autant plaisir ? Ca ne devrait pas. J’ai envie qu’elle reste mais j’ai aussi envie de la dégager de là. Si je ne le fais pas, dieu sait ce qu’elle me fera encore. Et si les deux autres cruches se pointent, elles vont bien se foutre de ma gueule. Raaaaaaah Wendy dégage ! Je ne veux pas que mes stupides colocataires me voient ainsi ! Je ne suis même pas censée rester là cette nuit. Elles vont encore copuler comme deux nymphomanes affamées, je ne veux pas assister à ça encore une fois ! Pourtant... Pourtant je n’arrive pas à la repousser. Mon cerveau commande de la jarter de là mais mon corps l’oblige plutôt à rester. Système efficace qui se solde par un baiser de la part de ma prisonnière pas si prisonnière que ça.
Et puis je ne sais pas comment c’est arrivé, ça a été trop vite pour mon cerveau alcoolisé. Les deux gourdasses se sont pointées dans la chambre, la nymphomane de service s’est proposée de nous rejoindre alors que Kaylee a insulté mon nouveau jouet. Et moi quand je tente de râler, ça devient juste n’importe quoi. L’alcool n’aide VRAIMENT pas. On ne peut rien faire avec à part des conneries. Mon jet de vêtement a été pitoyable mais ma tentative de fuite encore plus. Je me suis juste vautrée au sol, à plat ventre. Et puis j’ai senti un poids mort m’atterrir sur le dos.
- Qu’est-ce que tu râles encore... ? Genre j’vais abandonner une connasse comme toi...
En temps normal, oui. Les enfoirés, je les laisse derrière et moi je me casse. Pourtant Wendy je n’arrive pas à la laisser de côté. C’est une emmerdeuse de première mais quand elle ne fait pas chier, je m’ennuie. C'est la seule que je garde dans mon entourage alors qu’elle est pète-couilles.
- Des pissenlits....putain ton insulte est lamentable.
Enfin les miennes ne sont pas mieux. J’arrive à prononcer les mots correctement mais le ton ivre casse tout. Et moi j’en ai marre de sentir l’alcool puant sur mes habits. Mais je n’ai pas la force de bouger. Pas la force de quitter le sol. Je n’ai même pas la force de me tourner et me mettre sur le dos. Alors je reste sur le ventre comme un cadavre sur la scène d’un crime. C’est marrant, j’ai à la fois envie de coucher et à la fois envie de dormir. Pourquoi mes yeux se ferment tout seuls alors que quelque chose en moi me dit plutôt d’aller faire des trucs cochons ?
- Me touche pas vampire nymphomane ! Le sol est plus confortable que toi ! Et j'ai pas besoin de toi pour me fatiguer de toute façon...
Et puis...plus rien. Je me rappelle avoir senti un coup dans la tronche et ça m’a achevée. Moi qui voulais dormir, c’est chose faite on dirait. Un peu plus brutalement que je ne l’aurais pensé, c’est tout. Et plus douloureusement aussi... Ou alors c’est l’alcool. C’est ça qu’on appelle la gueule de bois ? S’endormir douloureusement ? Bizarrement le sol est devenu suffisamment confortable pour pioncer en tout cas. Même l’autre cruche n’arrive pas me déranger pour dormir alors qu’elle fait je ne sais quoi sur mon dos. Merci Kaylee – je présume – pour m’avoir achevée. Grâce à toi je découvre le confort de dormir à plat ventre sur le sol avec un tas mort sur le dos. Et tu m’empêches de faire la connerie humiliante que je m’apprêtais à faire avec Wendy. Et plus humiliant encore si ça avait été avec l’autre blondasse. C'est marrant, j’ai l’impression que même mes rêves partent en vrille.
Elle veut quoi l'autre là? Notre énergie vitale, mais elle est débile ou quoi? Pour ça, faut juste qu'elle dise "donnez moi votre énergie!", sauf que moi, je lèverai pas les mains en l'air pour la donner, même si elle est jolie et que je râlerai pas si jamais c'est elle qui était contre moi à la place de Jordan. L'alcool me faisait vraiment penser à de la merde, sérieux... Me dis pas qu'elles vont baiser devant nous alors qu'on est à moitié mortes quand même, vraiment aucune pudeur! Au moins, Jordan, elle voulait pas m'abandonner, même si elle est grave chiante. Et puis, j'aimais bien l'avoir contre moi, même quand elle dit que mon insulte, c'est de la merde. Et puis, qu'est ce que j'en ai à foutre de toute manière, je l'emmerde, elle, les 2 autres cruches, et le reste du monde.
-Mais taisez vous, bande de ... trucs. Et c'est toi le faisan!
Tout commençait à devenir flou autour de moi, et au moment où je songeais à me relever, tout devint noir. Un grand choc à la tête, puis le néant. Je me souviens juste qu'on nous a dit qu'on était navrants et ridicules, mais c'était encore trop flou. À partir de là, ce n'était que moi et mes rêves, et bon sang, même dans mes rêves, elle était là pour me faire chier. Fichue Jordan avec ses courbes. Voilà qu'on continuait en rêve ce que je m'apprêtais à faire avec elle si on ne nous avait pas stoppées. Au moins, ce n'était que dans mes rêves, donc je n'étais pas obligée de dire que ça m'avait plu. C'était juste moi et mon monde, rien d'autre, et oui, j'ai pu faire exactement ce que je voulais, sans personne pour me juger. Par pitié, faites juste que je ne me réveille pas pendant que les 2 autres sont en train de ne faire je ne sais quoi. Je suis bien dans mon rêve, sans que personne n'intervienne ou que l'alcool fasse des siennes.
Je ne saurais dire combien de temps s'est écoulé depuis que je me suis endormie, mais clairement, le mal de crâne qui m'a accueilli au réveil, j'ignorais si c'était ça qu'on appelait la gueule de bois ou si c'est parce que je me suis pris un coup, mais ça faisait vraiment mal, et sans l'alcool pour anesthésier, c'était vraiment atroce. Il faisait particulièrement froid dans cette pièce, mais je me sentais trempée de partout. Levant doucement la tête, je réalise que tout ce qui s'est passé, c'était pas un rêve.
-Oh merde... ma tête. Mais... qu'est ce que tu fous là!
L'autre pimbêche était sous moi et je m'en serais bien passée! Et rapidement, une autre question me vint en tête, beaucoup plus importante.
-Et qu'est ce que je fais nue?! Qu'est ce que tu m'as fait, connasse de mes deux?!
Je tentais de me relever, mais je réussi à peine à m'écarter du cadavre ambulant. Il y avait une drôle d'odeur qui régnait dans cette pièce et étrangement, je ne voulais pas savoir. En revanche, ce qui m'intéressait, c'était de savoir où était la douche la plus proche, je me sentais sale rien qu'à l'idée de savoir ce que j'avais pu faire avec elle dans cette chambre.
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Jeu 8 Oct - 14:48
![Pour une goutte de vérité [ft Jordan] - Page 2 Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
