Pourquoi perdre de bonnes habitudes quand elles continuent de fonctionner ? Il pourrait sortir moins souvent, ce n’est pas comme s’il allait mourir en ne mangeant pas pendant deux jours, mais il s’amuse tellement, et il considère ses virées nocturnes comme un entraînement. Plus il voit de personnes, et plus elles sont différentes, plus il s’améliore au lit, si c’est encore possible à ce stade. Il aime varier les plaisirs, découvrir de nouveaux types de personne, et même se challenger parfois, si l’occasion se présente. Alors cette fois, il se dirige vers un des « trésors dissimulés », au nord de Londres, quartier qu’il ne fréquente que rarement car peu d’humains s’y aventurent.
Il a envie d’une ambiance calme, chaleureuse, un peu cosy… Et pour cela, il n’y a rien de mieux qu’un bar de jazz. Habillé de manière un peu plus contractée après sa journée de travail, portant une chemise blanche en mérinos, ouverte d’un bouton, et son pantalon de costume bleu marine, il garde sa veste sur l’épaule, démontrant un style et une attitude à tomber par terre. Il veut séduire, c’est son objectif premier, et s’il n’utilise aucun de ses pouvoirs d’incubes, il sera d’autant plus satisfait. Car ce qu’il préfère, c’est avoir ce qu’il veut rien qu’avec les charmes qu’il aurait dû avoir s’il était resté humain. Non pas qu’il déteste sa race, mais elle a quelques inconvénients non négligeables qui le force à considérer sa vie d’une certaine manière… Pas de relation sérieuse… Pas de vie de couple… Pas de vie de famille non plus… Au plus grand désarroi de sa mère qui rêve de devenir grand-mère mais qui ne le vivra certainement jamais… Et lui non plus.
C’est quelque chose qu’il a dû abandonner très vite… Du moins, il en a vite pris conscience… Le déclencheur ayant été la jeune fille dont il était amoureux… Qu’il a tué par perte de contrôle… Plus jamais, avec quelqu’un qu’il aime. C’est la raison pour laquelle il ne le fait pas plusieurs fois avec la même personne… Pour que personne ne s’attache… Que ce soit l’autre… ou lui.
Il entre donc dans le bar, accueilli par le son d’un saxo et un petit sourire étire ses lèvres. C’est exactement le genre d’ambiance qu’il recherchait. Les lumières des lustres en verre sont un peu tamisées, penchant vers des couleurs chaudes qui font ressortir le mobilier en bois brun. Quelques petits salons éparses, composé de fauteuils et sofa en velours bordeaux prouvent l’ambiance cosy et romantique du lieu. Mmh… Il va devenir un habitué… C’est certain. Il y a un petit côté ancien à ce bar qui fait absolument tout son charme.
Il pénètre dans le lieu et part s’installer au comptoir, comme il le fait d’habitude, et commande un verre de whisky sans eau. Lentement, il s’accoude au meuble, tournant très légèrement son corps vers l’entrée du bar pour surveiller l’arrivée des clients du coin de l’œil. Son verre arrive rapidement et il prend une première gorgée, avant de pousser un soupir de bien-être et écouter la musique. C’est agréable… Il ne lui reste plus qu’à trouver sa compagnie du soir et cette journée sera parfaite.
Les quelques touches de piano caressées avec un rythme sensuel, la voix rauque d’une chanteuse impeccablement professionnelle sur un grand classique. C’est dans l’ambiance tamisée de ce « dernier soir » que la femme chat passe les portes au bras d’un homme, dont la richesse n’est plus à prouver de par le revêtement de son costume marque Gucci. Levina a toujours apprécié les endroits de ce genre qui correspondait bien plus à ses goûts et à ses couleurs ! Elle n’était pas une experte en Jazz mais elle savait que chaque musique racontait une histoire qu’elle aimait entendre. Observant les alentours, elle constata que les clients étaient nombreux ! Beaucoup d’habitués au vu de leur expressions et conversations, et d’autres comme elle découvrant pour la première fois le délice tout autant visuel, qu’auditif.
Il fallait le reconnaître, son partenaire masculin savait choisir ses lieux de fréquentations pour ses affaires professionnelles. Quoi de mieux qu’entamer des négociations et des partenariats dans un endroit propice à la bonne consommation ? Même si ce n’est pas l’alcool qui lui permettrait d’obtenir ce qu’il souhaite…Il suffit d’un billet glissé dans une poche pour tout acquérir. C’est ce qui désolait le plus la brune. Un monde pourri par la corruption et l’argent. Mais elle avait accepté de l’accompagner pour la bonne image et parce qu’il lui avait promis une belle récompense à la clé.
D’habitude la jeune femme ne s’entiche pas de ses coups sur plusieurs soirs, préférant en changer pour éviter tout type d’attache. Mais il avait longuement insisté au téléphone et elle aurait presque regretté de lui avoir cédé son numéro. Surtout qu’elle l’avait fait dans son intérêt à elle! Car après tout un homme qui dépense sans compter ça se garde au moins dans son cercle d’entourage. Et la morale dans tout ça ? Fuck it ! Elle s’abaisse déjà à abandonner son corps à un inconnu, alors elle ne voit pas pourquoi elle ne pourrait pas réclamer une contrepartie. Le business c’est le business baby !
Et malheureusement ce n’est pas son boulot d’infirmière scolaire qui lui aurait permis de payer la robe qu’elle portait ce soir là. D’un bleu nuit profond dans un tissu de soie, une robe au dos nu et au décolleté plongeant afin d’accentuer le côté sexy de sa silhouette déjà trop enviable. Il fallait au moins ça pour s’afficher avec un homme de la stature de Fieldman, grand directeur d’une entreprise de technologie de pointe dans le domaine médical. Mais détrompez vous…au-delà des apparences il n’est pas un être ordinaire, et on pourrait presque croire qu’elle commence à devenir une habituée des "vampires" ~
Il la présenta à son collaborateur à une table près du comptoir, qui de manière courtoise lui fit un baise-main distingué après s’être levé pour serrer la main de Fieldman. Levina ne préféra pas intervenir dans leur échange, le regard de Fieldman l’intimant à rester muette et qu’il gérait la situation tandis qu’elle dût supporter qu’il entoure sa taille ! Quel sale petit #{&+@ ! Au diable toutes ces manières et ces bienséances bon sang dégage ton bras avant que je te le brise ! Du moins c’est ce qu’elle aurait aimé lui dire…mais ternir sa réputation, elle risquait d’en payer les conséquences par la suite. Surtout avec un vampire de son statut….ce n’est pas qu’elle tient à ses vies, mais un peu quand même ! Ce serait dommage de les gâcher de la sorte en faisant une petite crise de nerfs.
Heureusement pour elle les deux hommes devaient s’entretenir en privé pour parler affaires et son compagnon de cette nuit devait donc s’absenter pendant un long moment. Toujours aussi solennel, sans même lui dire quoi que ce soit le business-man s’en alla avec son associé, l’abandonnant à son triste sort aux regards des intéressés. Bon et maintenant ? Elle ne pouvait pas rentrer donc que faire ? Ce n’est pas l’envie qui lui manque d’abandonner ce goujat qui ne l’avait même pas prévenue qu’il la délaisserait !
Voilà pourquoi elle déteste le comportement des hommes friqués ! A vous faire passer pour des objets ! Bref…restons calme ! La musique est agréable, l’atmosphère donne envie de s’y adapter.
Et pour cela il allait lui falloir un verre !!
En se dirigeant vers le comptoir, son regard rencontra celui du bel Adonis vivant : Stevens La femme beugua un court instant en le regardant ! Waoooow ! Une statue grecque vivante ce mec, y’a vraiment pas à dire ! Mais ce n’est pas le moment de baver…aheum reprenons nos esprits ! Merde….qu’est-ce qu’elle va lui dire s’il lui demande pourquoi elle ne l’a pas contacté ? Disons qu’elle a essayé mais…sa fierté l’en a empêché. Car après tout elle ne courtise pas, elle se fait courtiser…Enfin c’est comme ça que ça a toujours fonctionné avec les autres hommes.
Chasser le naturel et il revient au galop comme dit une célèbre expression. La brune s’approcha et s’installa à ses côtés, un sourire intéressé aux lèvres.
- Bien le bonsoir Monsieur Stevens ! Je ne vous savais pas amateur de Jazz ?
Finalement elle est plutôt heureuse que Fieldman ne soit pas dans les parages.
And am I really that bad, If i love to make you mad
Les musiques passent, jusqu’à laisser place à Nina Simone. Ian sourit, faisant tourner le liquide ambré dans son verre. Ce genre d’ambiance lui donne envie de draguer… Et d’offrir un plaisir certain à quelqu’un… ou quelqu’une. Ses yeux s’illuminent brièvement du rouge sang spécifique à sa race et il les ferme. Certes, il n’a pas à s’inquiéter de ça ici, c’est un bar où peu d’humains se retrouverait… Mais cela pourrait tout de même être interprété comme une menace. Et loin de lui l’envie de mettre le bazar, en tout cas, pas à tout un lieu.
Il s’appuie de nouveau au comptoir, et son regard dévie vers la salle, croisant un regard familier. Un regard qui ne l’a pas contacté bien qu’il ait donné son numéro. Un sourire amusé étire ses lèvres alors qu’il focalise son attention sur son verre. Tiens donc… L’infirmière de l’école. Combien de chances avait-il de tomber sur elle ? Certainement très peu. Mais ce n’est pas pour lui déplaire. Elle s’approche de lui, avant de s’assoir à ses côtés. L’incube prend une gorgée de son breuvage avant de se tourner vers elle avec un sourire courtois.
▬ Bien le bonsoir Monsieur Stevens ! Je ne vous savais pas amateur de Jazz ?
▬ Bonsoir Mlle Thatcher.
Il aurait envie de lui répondre qu’elle ne sait pas encore grand-chose de lui, mais il se retient, gardant son sourire et haussant simplement les épaules. Il aime beaucoup de style de musique, et le jazz en fait très certainement partie. Il aime ce côté détendu, classe, et suave… Il pourrait très bien en écouter tout en faisant l’amour, ce ne serait pas étonnant venant de lui. Sans chercher à être discret, il la détaille rapidement, ses yeux se posant sur sa robe qui dévoile les parts les plus aguicheuses de son corps. Son regard vire rapidement au carmin avant de redevenir des émeraudes lorsqu’il revient sur son visage. Elle est exactement le genre qu’il satisferait en écoutant ce genre de musique… Lentement… Tout en la rendant folle… La faisant atteindre l’apogée en cœur avec celle de la chanson, avant de la laisser prendre les rênes.
▬ Je suis ravi de vous voir ici. Vous êtes ravissante, comme toujours. Puis-je vous offrir un verre ?
Elle est très certainement venue au comptoir pour cette raison. Et il n’a pas spécialement envie de la laisser payer ce premier verre, et encore moins alors qu’elle lui parle… Cependant, il préfère lui laisser le choix. Certaines femmes n’aiment pas se faire offrir des choses, préférant montrer leur indépendance, ce qui est tout autant séduisant. Ian a toujours eu une préférence pour les femmes fortes en caractère, c’est un challenge qu’il se délecte à relever. Alors, à elle de voir. Dans les deux cas, son envie n’aura pas changé.
Il en a envie depuis leur rencontre dans l’infirmerie. Et, même s’il n’était pas surpris, il était déçu qu’elle ne le contacte pas. Elle semble jouer le même jeu que lui… Celui de se faire désirer. Et elle est plutôt douée. Il ne pensait pas qu’il finirait… frustré… Qu’elle ne le contacte pas, alors qu’il n’avait aucun moyen de le faire de son côté. Mais c’est le jeu, et il ne l’avouera jamais. Alors il se contente de lui sourire, tout en attendant sa réponse concernant le verre.
Un jour, Levina a lut dans un de ses livres : « Le hasard n’est pas ce monde, tout n’est que fatalité » Loin de croire à des choses comme la destinée, elle ne pouvait omettre que la chance était de son côté ce soir là. Qui aurait crût qu’elle le croiserait ici en dehors du lieu de travail ? Ce n’est donc pas le genre de médecin beaucoup trop professionnel qui passe son temps à étudier pour se parfaire ? Finalement il titille de plus en plus son désir, comme sa curiosité. L’occasion est idéale pour apprendre à le connaître, et qui sait peut être qu’il pourraient échanger des conversations plus alléchantes quelque part ailleurs un peu plus tard ?
Il a beau être aussi sculpté qu’un dieu grec, et gâté par mère nature, cela reste un partenaire potentiel pour juste un coup d’un soir. Aucun homme ne lui a jamais vraiment résisté après tout. Reprenant confiance en elle, la jeune femme fixa son sourire, l’observant sous toutes ses coutures. Des lèvres qu’on aimerait bien caresser, embrassées fougueusement. Oups on s’égare là, chaque chose en son temps ! Il faut savoir savourer l’instant présent. La brune chercha un quelconque détail afin de savoir s’il attendait quelqu’un ou non ! Un regard vers l’entrée par exemple ? Mais aucun signe particulier ne trahissait cette infime attente. Ho alors dans ce cas elle pouvait l’avoir pour elle ce soir ? Finalement, elle qui regrettait d’être venue, semble soudainement ravie de la tournure qu’ont pris les évènements. Il ne semblait d’ailleurs pas avoir fait attention au fait qu’elle avait été au bras d’un homme. Fieldman aussi friqué soit il ne gâchera pas son plaisir ! Elle n’appartient à personne, donc si elle a envie de rentrer dans le jeu de la séduction avec Stevens, personne ne l’en empêchera.
Il savait s’y faire, il sait parler aux femmes, et même si elle avait pour habitude de recevoir ce genres de compliments, venant de lui cela ne pouvait que lui faire encore plus plaisir. Il la dévorait des yeux, ses instincts de chat pouvait le sentir, et elle s’y méconnaitrait si elle disait que ce n’est pas perceptible même dans son regard qui a changé un court instant. Ils ne sont plus dans le bureau du psychologue, ils n’ont plus à se cacher et à s’envoyer la balle, ils peuvent à présent montrer pleinement leur intérêt charnel l’un comme l’autre.
Certes elle peut garder ses réserves, car la nuit ne venait que de commencer, mais elle serait bien embêtée si une gourgandine arrive à le lui subtiliser. Si seulement elle avait des griffes.
- Vous me flattez ! Vous êtes également très beau, très sexy...ce serait mentir de dire qu’aucune femme ne daigne vouloir de vous ce soir…
Un message dissimulé ? Peut être bien, c’est toujours plus facile de faire comprendre les choses avec les gestes, elle se redressa un peu sur le tabouret du comptoir et lui offrit la vue du magnifique galbe de ses jambes. Déjà pour encore plus qu’il ne détourne pas ses yeux d’elle, mais aussi pour montrer à toutes ces minettes que ce soir personne ne toucherait sa cible. Elle a un sex-appeal à toutes épreuves, et elle a des arguments convaincants dont elle peut faire l’étalage sans problèmes.
- Votre proposition est alléchante Monsieur Stevens mais ne vous en faites pas ce n’est pas nécessaire…du moins pas pour ce verre ci…
Et pour lui prouver ses dires, elle héla avec douceur et volupté le barman.
- Dites moi jeune homme quel est vôtre nom ? - Hans mademoiselle ! - Hans voyez vous mon cher, la chaleur ici est particulièrement étouffante…et je commence à sentir ma peau se dessécher, j’ai vraiment très très chaud ♥
Tout en faisant son petit jeu charmeur, elle lui fit l’éloge de ses courbes en les mettant en avant au yeux du barman, et ses petites oreilles sur sa tête s’affaissèrent.
- Vous ne voulez pas aider une pauvre jeune femme en détresse ? - Aheum si…ne vous en faites pas ! tenez prenez mais ne dites rien au patron s’il vous plait ! - Ho merci ! Comme vous êtes gentil Hans ! Ne vous inquiétez pas votre secret sera bien gardé ♥
Le fameux Hans lui avait déposé un cocktail alcoolisé « Le sex on the beach » un grand classique, indémodable même au fil des temps et retourna s’occuper d’autres clients. Est-ce qu’elle venait de draguer le barman devant Stevens ? Absolument ! Mais c’était pour lui montrer qu’elle obtenait toujours ce qu’elle désirait ! Comment allait-il réagir ? Est-ce que ça allait susciter son intérêt ? Est-ce qu’il allait se sentir vexé qu’elle ose se détourner sur un autre homme que lui ? Tout cela est si excitant ! Si elle l’avait bien observé, elle avait fini par déceler en lui cet attrait au jeu, à l’imprévisible. Tout comme elle. Au fond il sont pareils. Mais à savoir qui ce soir sera le chat et qui sera la souris ~
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Un petit sourire séducteur étire ses lèvres alors que la chanteuse laisse place aux musiciens pour un instrumental jazz, lent, et sensuel. Parfait… C’est comme si les employés comprenaient l’ambiance principale qui s’installait entre eux. Il ne se cache pas de la détailler, sentant une sorte de plaisir et de tension délicate s’immiscer en elle. Elle peut être fière, oui. Elle a attiré son attention après tout. Et plus encore, il a définitivement envie d’elle ce soir.
Le sourire de la séduisante femme chat s’élargit alors qu’il la complimente, comme le lui a si bien appris sa mère et l’expérience, et il prend une nouvelle gorgée de whisky, l’écoutant avec attention.
▬ Vous me flattez ! Vous êtes également très beau, très sexy...ce serait mentir de dire qu’aucune femme ne daigne vouloir de vous ce soir…
▬ Merci beaucoup.
Plus précisément… toutes. Un sourire amusé se dessine lentement alors que son attention se focalise sur la salle. Mmh… Oui. Toutes. Mais pas seulement. Certains hommes aussi~ L’incube détourne légèrement son attention, pour croiser le regard d’un jeune homme, qui aussitôt, détourne le sien par pudeur. Monsieur n’assume donc pas. Mais rapidement, son attention est de nouveau captée par le mouvement gracieux de sa collègue, et son regard se pose sur sa jambe nue, avant de relever rapidement les yeux vers les siens. Il a envie de toucher sa peau… De la mordiller… Ce n’est pas sa faute… Cette jambe est absolument divine. Et visiblement, elle en a conscience, vu comme elle en joue.
▬ Votre proposition est alléchante Monsieur Stevens mais ne vous en faites pas ce n’est pas nécessaire…du moins pas pour ce verre ci…
▬ Oh ?
Le psychologue hausse un sourcil sans perdre son sourire, quand elle se tourne vers le barman pour commencer son petit show. Mmh… Souhaiterait-elle lui montrer qu’elle a du charme, et qu’elle peut séduire n’importe qui ? Est-ce une manière de faire monter une sorte de jalousie en lui ? Si c’est le cas, il pourrait faire exactement la même chose. Après tout, ça lui est déjà arrivé de coucher avec des hommes hétéro de base, et sans devenir une femme qui plus est~
▬ Dites-moi jeune homme quel est votre nom ?
▬ Hans mademoiselle !
▬ Hans voyez-vous mon cher, la chaleur ici est particulièrement étouffante…et je commence à sentir ma peau se dessécher, j’ai vraiment très très chaud
Ian baisse les yeux, détournant son regard alors que son sourire s’élargit d’autant plus, amusé. Mais il ne dit rien, il se contente d’écouter le stratagème de la jeune femme pour avoir ce qu’elle veut, c’est-à-dire, un verre.
▬ Vous ne voulez pas aider une pauvre jeune femme en détresse ?
▬ Aheum si…ne vous en faites pas ! Tenez prenez mais ne dites rien au patron s’il vous plait !
▬ Ho merci ! Comme vous êtes gentil Hans ! Ne vous inquiétez pas votre secret sera bien gardé
Elle se tourne de nouveau vers lui, tenant fièrement son cocktail et l’incube ne perd pas son sourire. Il affiche une petite moue impressionnée avant de prendre une nouvelle gorgée de liquide ambré.
▬ Très impressionnant. Je ne doutais pas que vous auriez ce que vous vouliez. Qui oserait refuser quoique ce soit à une femme telle que vous, après tout ?
Lui ? Il pourrait. Pour le jeu principalement. Mais heureusement pour elle, il a faim. Il ne lui viendrait donc pas à l’esprit de refuser une petite partie de jambes en l’air qui à l’air… comment dire… ? Prometteuse.
▬ Mais dites-moi Mlle Thatcher, je ne m’attendais pas du tout à vous croiser ici. Que faisiez-vous ? Etiez-vous seule ?
Il ne voudrait pas se retrouver à devoir se battre avec un autre homme, il n’est pas du genre violent après tout. C’est même quelque chose qu’il déteste. Mais si c’est le cas, si elle était bien accompagnée, il se débarrassera de l’homme en question en usant de ses talents~ Si ce n’est que pour cela, il peut bien utiliser sa persuasion énigmatique.
Pour avoir ce qu’elle désire, Levina ne se contente pas des plus petits stratagèmes. Il faut savoir y mettre les formes, et les siennes sont à se damner d’après un « certain vampire ». Donc autant mettre à jour ses capacités de séductrices non ? Et puis au moins comme ça Monsieur Stevens sait à quoi s’attendre ! Il ne pourra pas faire le surpris ! Quoi qu’elle peut toujours arriver à le surprendre d’une quelconque manière, que ça soit plus si affinités ou bien dans des jeux coquins. Car après tout, la brune est un chat…et les chats adorent jouer avec ce qui se trouve sous leur pattes ~
Sirotant son cocktail, elle ne peut qu’apprécier l’ambiance en plus du choix du barman. La gratuité a meilleur goût il paraît ? Ce n’est pas exagéré. Après ce petit actorat digne d’une palme d’or, la jeune femme repose son dévolu envoutant sur le psychologue. Beau, bien habillé ! Un parfait compagnon pour une nuit ensorcelante. Pas besoin d’être une sorcière pour savoir jeter des sorts après tout ! Il n’a d’yeux que pour elle en cet instant, cela se sent dans son regard qui exerce une certaine pression. C’est tout bien à son honneur, car elle se serait sentie outrée qu’il porte son attention sur une autre greluche ici présente. Beau parleur, ou bien est-ce sa façon de draguer ? Quoi qu’il en soit, la brune n’est pas difficile, elle peut tout accepter si ça vient de lui. Enfin…tout, ça dépend tout est relatif, car après tout elle ne le connait pas encore suffisamment pour savoir sur quel pied danser avec sa personne.
Qui oserait lui refuser quoi que ce soit ? Pas grand monde ! On peut difficilement repousser une femme quand elle est ouverte à la proposition et il semblerait que le psychologue ait une faim de loup ce soir tout autant qu’elle qui encore une fois pour cette nuit là, cherche de la compagnie. Tant pis, tant mieux si ça doit passer par la case sexe ! Les conversations sont bien plus exaltantes avec un homme de sa carrure. Et puis il n’y a pas que le cocktail qui doit avoir bon goût…~
- Dans ce cas, puisqu’on ne peut rien me refuser d’après vous, que diriez vous de passer la soirée en ma charmante compagnie ? Apprendre à faire plus ample connaissance tout en appréciant la volupté du jazz et vivre l’effervescence de la nuit qu’importe où elle nous emmène…
Tournant son index sur le bord du verre, elle s’attendait à une réponse de sa part, mais finalement il vint plutôt la questionner, ce qui lui fit se mordre la lèvre légèrement. Ha oui c’est vrai « lui » ! D’un côté elle avait envie tout comme ce barman de jouer un peu avec la jalousie de son vis-à-vis, mais d’un autre côté…c’est quelqu’un de sérieux et c’est donc avec toute la sincérité du monde qu’elle lui donne ce qu’il souhaite.
- Pour être tout a fait honnête avec vous, j’accompagnais une connaissance, il souhaitait avoir une belle femme à son bras pour sa réputation d’après ses propos. Mais ce dernier est partie en salon privé avec son collaborateur pour ses affaires de business. De toute façon ce n’est pas mon compagnon, je ne lui dois rien de plus que ce qu’il m’a demandé !
En d’autres termes même s’il en a envie, et qu’il veut recoucher avec c’est mort pour lui ! Déjà parce que la belle n’entretient pas de contact continu, mais aussi parce qu’elle ne souhaite plus s’attacher, ni que quelqu’un s’attache à elle. C’est pourquoi l’option de changer de partenaires, comme de chemises comme dirait une expression lui allait parfaitement. Un éclat triste passa cependant dans son regard alors qu’elle repensait à celui qui a empoisonné sa vie. Un prestigiateur dans l’art de la manipulation. L’amour est une faiblesse… Puis de nouveau un sourire amusé ourla ses lèvres, chassant toute pensées néfastes.
- Rassurez-vous il ne viendra pas vous importuner s’il vous trouve à mes côtés ! Une démonstration de force ne sera pas nécessaire.
De territoire même… Et même s’il le faisait, elle n’a aucun compte à rendre à qui que ce soit. Elle peut draguer qui elle veut quand elle veut ce soir, personne n’a à lui dicter ce qu’elle doit faire ! Friqué ou pas friqué !
- Mon offre tient toujours cela va de soit ! Suscite t-elle donc votre intérêt ?
La femme chat peut tout aussi bien éloquer, elle est une experte en la matière à force de fréquenter des riches. L’art des convenances même si ça la répugne, elle sait les utiliser à bon escient.
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Difficile d’imaginer qu’une magnifique jeune femme comme elle puisse venir dans un bar non accompagnée. Difficile d’imaginer qu’il ne tomberait pas sur un ex petit-ami jaloux et possessif qui n’a pas encore compris qu’il n’a plus la même place dans son cœur et encore moins dans son esprit. Enfin, il n’y a que son esprit qui intéresse l’incube actuellement. À la seconde où il prendrait de la place dans son cœur, il partirait. Ce n’est pas pour lui. Les relations sérieuses… durables. Il ne peut tout simplement pas se les permettre, aussi tentantes et romantiques puissent-elles paraître. Il prend une nouvelle gorgée de whisky sans la quitter des yeux alors qu’elle parle, et il la détaille. Son visage, ses traits, ses yeux presque dorés… Ses lèvres pulpeuses… Ses oreilles molletonnées… La ligne de sa mâchoire, les lignes de son cou… Elle a vraiment tout pour plaire… Il pourrait peut-être s’inspirer un peu d’elle pour une nouvelle idée de look.
▬ Dans ce cas, puisqu’on ne peut rien me refuser d’après vous, que diriez-vous de passer la soirée en ma charmante compagnie ?
Son sourire s’élargit contre son verre qu’il repose doucement.
▬ Apprendre à faire plus ample connaissance tout en appréciant la volupté du jazz et vivre l’effervescence de la nuit qu’importe où elle nous emmène…
Qu’importe où elle les emmène, hein ? Elle a clairement les mêmes attentes que lui. Il le ressent dans le ton de sa voix, mais aussi dans les mouvements discrets de son corps. Elle fait tout pour le séduire. Et, quelle chanceuse ! Ça fonctionne~ Baissant les yeux sur son verre pour sourire plus largement, il finit par les redresser légèrement pour la regarder à travers ses cils.
Mais actuellement, ce qui l’intrigue le plus, c’est de savoir si elle est véritablement seule ou s’il doit s’attendre à « combattre » un prétendant. Il doit l’avouer, il n’a pas vraiment envie de se retrouver face à un compère mais… Pour elle… Et parce que ça fait un moment qu’il ne s’est pas nourrit, il pourrait user de son arme secrète, même si ce n’est pas très fairplay. Quand il la voit se mordre la lèvre, il hausse légèrement un sourcil. Mmh… Elle n’était donc pas seule… C’est à la fois, rassurant, évident, et fatiguant. Faites que ce ne soit pas un possessif…
▬ Pour être tout à fait honnête avec vous, j’accompagnais une connaissance, il souhaitait avoir une belle femme à son bras pour sa réputation d’après ses propos. Mais ce dernier est parti en salon privé avec son collaborateur pour ses affaires de business. De toute façon ce n’est pas mon compagnon, je ne lui dois rien de plus que ce qu’il m’a demandé !
Une nouvelle gorgée. Ce qu’il a demandé hein… ? Et jusqu’où va cette demande ? Pas qu’il soit jaloux, il a simplement besoin de savoir s’il doit attendre longtemps qu’elle ait finit sa mission, ou s’il la « kidnapper » dès maintenant. Soudainement, l’ambiance change, et Ian croit percevoir une once de tristesse dans son regard, ainsi que dans ses phéromones. Non pas qu’il ressente la tristesse, mais les phéromones de séduction se sont légèrement atténuées… Et il est assez doué dans son travail pour pouvoir capter les sentiments qui passent dans un regard. Non. Non Ian… On ne te demande pas de faire la psychologie de ta cible ! Tu es là parce que tu as faim, tu n’ « analyse » pas, tes cibles. Il ne veut pas faire remarquer cette émotion, alors il se contente de se taire et d’attendre qu’elle revienne à lui, ce qui ne tarde pas. Son sourire séducteur aussi vite qu’il est parti, et Ian se détend.
▬ Rassurez-vous il ne viendra pas vous importuner s’il vous trouve à mes côtés ! Une démonstration de force ne sera pas nécessaire.
▬ C’est rassurant effectivement.
Il rejoint son sourire amusé. C’est une bonne nouvelle. Mais il s’y attend tout de même. Après tout, elle ne peut pas contrôler les faits et gestes de son compagnon. Il pourrait très bien la décevoir en lui montrant qu’elle avait tort. Et ça arrangerait fortement notre cher incube~
▬ Mon offre tient toujours cela va de soi ! Suscite-t-elle donc votre intérêt ?
▬ Je l’ai dit. On ne peut rien vous refuser~ Alors parlez-moi de vous. Vous êtes infirmière dans la même école que moi, mais c’est tout ce que je sais de vous. Comment êtes-vous arrivée à S’indarë ?
Se complaisant dans ce jeu de séduction, Levina buvait chaque paroles, chaque sons sexy de la voix du psychologue. Tout en se demandant si elle arriverait à suffisamment le surprendre pour lui en faire pousser d’autres ~
Le plaisir se consume sous toutes ses formes, et n’a aucune limite. Ce serait idiot de penser qu’il y a des barrières dans ce dernier quand celle qui sont dressées, ne sont que celles que l’on pose. Il y a bien longtemps que la brune a décidé de les briser. Ne le quittant pas des yeux, elle essaye d’analyser où cet amant l’emmènerait cette nuit ! Il sait s’y faire avec les femmes, peut être même avec les hommes vu le regard en biais qu’il a dirigé vers l’un d’eux tout à l’heure ? Il suscite d’autant plus l’intérêt de la femme chat qui se demande avec quelle habilité il est capable d’assouvir quelqu’un.
Pour l’heure ils n’en étaient pas encore à se sauter dessus, juste à se dévorer intensément du regard l’un, l’autre, à se jauger, se détailler pour découvrir ne serait-ce qu’un signe distinctif qui en apprendrait plus sur son partenaire. Tout ce sex-appeal de monsieur Stevens, donnait étrangement soif à la belle, dans tout les sens du terme. Un sourire suffisant de sa part, après ses paroles tentatrices, permettant de quérir la réponse qu’elle espérait. Les chaleurs animales sont difficilement contrôlable quand elles sont mises à rude épreuve… Enfin ! Levina n’en est pas à lui sauter dessus sans sa permission non plus - bien qu’elle ait vite compris que ça ne le dérangerait pas -
Mais pour rendre la soirée exaltante, elle a besoin de savoir si son futur amant se dissociait des multiples partenaires avec qui elle avait déjà couché ! Et le mieux pour elle restait donc d’apprendre à plus le connaître, autant de sa vie que de sa personnalité. D’habitude elle ne se souciait nullement de ce détail ! Sauf qu’à la différence des autres hommes qu’elle ne revoient plus, Stevens était son collègue de travail, il fréquentait le même lieu…dans la même discipline à savoir la médecine, ce qui les amenait obligatoirement à se revoir, où travailler ensemble. Enfin ce n’est pas elle que ça gênerait, elle est loin des autres femmes qui se sente mal à l’aise de revoir un partenaire sexuel sur son lieu de travail.
Il franchit le pas en premier en l’invitant à parler d’elle. Défaut professionnel ou simple courtoisie ? Espérons que ce n’est pas quelqu’un trop attaché à son emploi.
- Que puis-je vous raconter ? Je n’ai pas réellement une vie passionnante ! Un père absent…une mère débordée par son travail et n’ayant pas le temps de s’occuper de sa fille. J’ai voulu rejoindre cette école, et ait subit ma transformation après avoir passé les portes. A compter de ce jour ma vie a changé du jour au lendemain ! Et suite à la fin de mes études, je me suis orientée vers la médecine en intégrant la Fac de Londres. Puis je suis revenue à S’indarë pour y exercer…Cette école est chargée d’histoire pour moi…
Zut mauvais timing…on avait dit qu’on en parlerait pas ! Sinon le jeu de séduction va se transformer en séance de psychologie !
- Mais je vous en parlerais en détails plus tard en privé…et vous Monsieur Stevens…parlez moi de vous ? Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir psychologue scolaire ?
Ce n’est pas vraiment qu’elle ne voulait pas parler d’elle, mais comparé à sa vie à lui…la sienne était spéciale…si spéciale qu’à écouter cela pouvait très vite heurter, choquer. Elle préférait donc garder cela pour quand les murs n’auraient plus d’oreilles. Levina prit une gorgée supplémentaire de son breuvage et passa sa langue sur ses lèvres pour y récolter toutes les sensations sucrées de cet exotique cocktail.
Puis elle retourna son attention vers son partenaire, avant de passer ses doigts délicats sur son bras. Quoi ! Ce n’est pas de la séduction si on n’a pas le droit de toucher la marchandise ! A défaut de pouvoir toucher autre chose pour l’instant ~
- Je suis curieuse de connaître ce qui se cache derrière un bel homme comme vous…
Presque susurrés comme une caresse, ses mots choisis avec soin étaient là aussi pour éveiller ses sens.
And am I really that bad, If i love to make you mad
C’est le genre de soirée qu’il apprécie tout particulièrement. Une ambiance chaleureuse et cosy, à parler avec une séduisante jeune femme autour d’un bon verre de whisky. Il n’y a pas à dire, il se sent bien. Et au fur et à mesure du temps passé avec la belle Levina, il sent la tension sexuelle grimper entre eux. Ils ont autant envie l’un que l’autre, mais seul lui sait à quel point. Et c’est délicieux. Il ne peut pas s’empêcher de penser à l’énergie qu’il retirerait de leurs échanges, et d’avoir hâte, la faim lui tordant le bas du ventre. Mais chaque chose en son temps. Après tout, elle n’est pas n’importe qui. Il ne peut tout simplement pas se permettre de tirer son coup et disparaître quand il s’agit d’une collègue. Alors il s’intéresse, cherchant à en apprendre un peu plus sur elle. C’est tout de même curieux qu’il ne l’ait jamais remarquée… Est-ce qu’elle est là depuis peu ? Mh. Il est possible que ce ne soit pas le cas, et que le simple fait qu’il reste la plupart du temps dans son bureau l’ait empêché de la remarquer.
▬ Que puis-je vous raconter ? Je n’ai pas réellement une vie passionnante ! Un père absent…une mère débordée par son travail et n’ayant pas le temps de s’occuper de sa fille.
Mmh ? … Non. Ce n’est pas le moment de trouver des choses intéressantes chez ton plan ! Tu n’es pas là pour faire une analyse de ce qu’elle dit ! Détache-toi un peu de ton travail, Ian ! Tu es justement là pour penser un peu à autre chose et te nourrir !
▬ J’ai voulu rejoindre cette école, et ait subit ma transformation après avoir passé les portes. A compter de ce jour ma vie a changé du jour au lendemain ! Et suite à la fin de mes études, je me suis orientée vers la médecine en intégrant la Fac de Londres. Puis je suis revenue à S’indarë pour y exercer…Cette école est chargée d’histoire pour moi…
Il comprend mieux. Alors elle aussi était élève avant d’y travailler. Ils ont quelque chose en commun. Comme beaucoup de ses collègues d’ailleurs. Une fois passé les portes de cette école, la vie n’est plus pareille, et on grandit plutôt vite.
▬ Mais je vous en parlerais en détails plus tard en privé…et vous Monsieur Stevens…parlez-moi de vous ? Qu’est-ce qui vous a motivé à devenir psychologue scolaire ?
Un petit sourire s’étire sur ses lèvres alors qu’il apporte son verre à sa bouche pour finir sa dernière gorgée de liquide ambré, elle faisant de même. Mais quand elle passe sa langue sur ses lèvres, l’incube ne peut pas s’empêcher de la regarder, son regard vrillant légèrement pour devenir légèrement rouge. Bordel… Plus cela va, moins il arrive à se retenir. Il a envie de se rapprocher d’elle, de la toucher… De glisser ses doigts dans ses cheveux pour maintenir sa tête et l’embrasser sauvagement. … Respire… Retiens-toi… Avant de lui répondre, il repose le récipient et en commande un nouveau, essayant de focaliser son esprit sur autre chose. Mais soudain, il sent ses doigts caresser son bras et un frisson discret dévale son échine.
▬ Je suis curieuse de connaître ce qui se cache derrière un bel homme comme vous…
Son regard se pose de nouveau sur elle, déviant discrètement vers ses lèvres et son sourire devient de plus en plus séducteur. Et délicatement, ses doigts caressent à son tour le bras tendu vers lui, lui rendant son contact.
▬ Eh bien… Comme vous j’étais élève à S’indarë. C’était l’une des seules écoles qui proposait une spécialisation en psychologie aussi tôt. Mon père est aussi psychologue alors c’est une demande qu’il avait fait, pas sans me déplaire. Après tout, je voulais être psy pour mon petit frère. Puis je me suis transformé… et au fur et à mesure de ma scolarisation, je me suis rendu compte que les élèves de S’in étaient certainement ceux qui avaient le plus besoin de moi.
Il hausse les épaules en souriant. Avec tout ce qu’ils vivent chaque jour, c’est compréhensible qu’ils ne se sentent pas bien dans leur peau. Lui-même avait énormément de questions… Pourquoi un incube alors qu’il était si romantique à l’époque ? Si innocent… ? C’est encore un mystère. Est-ce qu’il a toujours été comme ça, et l’incube l’a réveillé. Ou s’est-il adapté à sa race et l’est devenu malgré lui ? Cette race qui lui a fait faire des choses si répréhensibles… Après tout… cette faim… si familière… si habituelle… lui a fait prendre la vie d’une personne qui lui était chère. Il ne peut plus tomber amoureux. Rapidement, il essaye de se libérer de ces pensées passées pour se concentrer sur la jeune femme devant lui, observant son visage et la mèche de cheveux qui passe légèrement devant. Lentement, sa main libre vient la toucher pour la déplacer vers l’arrière, profitant de la proximité de sa main avec son visage pour caresser délicatement son cou, du bout des doigts.
▬ Enfin… Assez parlé du passé. Ce qui m’intéresse, c’est le présent. Y aurait-il quelque chose que vous voudriez faire ? J’ai toujours l’intention de vous offrir un verre vous savez ? La même chose ?
L’histoire de Stevens avait l’air d’être autant chargée que la sienne. Sûrement bien plus passionnante et la femme chat ne pouvait s’empêcher de laisser briller cette lueur de curiosité dans son regard. Si…elle n’était pas autant affamée sexuellement, sûrement qu’elle aurait prit un plaisir à écouter son récit de bout en bout, à lui poser plein de questions suite à ce dernier. Mais voilà son appétence est tel que tout est comme un bon repas. Il faut savoir savourer les choses en son temps et au bon moment. Sauf que là c’est d’une autre dégustation qu’elle a envie ~ Et ses instincts animaux priment sur le reste. Difficile de les retenir quand un homme aussi désirable se présente face à elle.
Pourtant quelque chose n’avait pas manqué dans sa réponse. Lui aussi a étudié à S’indare ? Ha vraiment ? C’est étrange qu’elle ne l’ait pas croisé, ils ont pourtant quasiment le même âge non ? Était-elle autant obnubilée par Eden à ce moment qu’elle ne remarquait pas les autres hommes ? C’est possible car après tout à cette époque, elle n’était pas la Levina d’aujourd’hui, celle qui n’a peur de rien, qui s’envoie en l’air comme elle l’entend. C’est sûrement depuis « ce jour » que tout a commencé, qu’elle a changée. Le contact de ses doigts sur sa peau la ramène à la réalité, tandis qu’un frisson parcoure sa peau agréablement, un souffle chaud sortant de ses lippes. Il lui a rendu son toucher, ne s’est pas braqué quand elle a osé caresser son bras, ce qui donnait à la brune le feu vert de pouvoir faire bien plus ~
Se rapprochant de son partenaire de compagnie, son exercice de séduction va plus loin ! Puisque l’une des magnifique jambe de la jeune femme passe sur celle du psychologue, un peu comme une invitation à venir effleurer sa peau laiteuse. Un avant goût de se qu’il lui appartiendrait cette nuit ~
- Vous avez raison, faisons fî du passé…En effet, il y a temps de choses que j’aimerais faire…tant de choses que je désire…tant de passions que j’aimerais éprouver…
Sa main descends en courbe sur le torse du jeune homme par-dessus sa chemise. Un vêtement ne peut cacher suffisamment les sensations quand elles sont mises autant à rude épreuve. Et là le jeu est trop marqué pour qu’elle décide de s’arrêter en cours de partie. Même si ce dernier insiste pour lui offrir ce fameux verre car galanterie se prévaut. Et de toute façon son jeu de séduction ne marcherait pas une deuxième fois avec ce barman…c’était quoi son nom ? Ha oui Hans c’est vrai ! Il semblerait que Stevens capture suffisamment son attention pour lui en faire oublier les plus insignifiants détails…ou est-ce cette initiative de replacer une des mèches de ses cheveux derrière son oreille qui l'a envoutée, augmentant un plus l’intensité ambre du regard de la brune ?...Un sourire se dessine sur ses lèvres après son geste. Lui aussi est tout aussi téméraire ! Intéressant. Très intéressant ~
- Ho ! volontiers pour le verre ! Et vous…dites moi tout…qu’est-ce que vous aimeriez faire ? L’ambiance de ce bar est assez cosy il est vrai…mais cela bride un peu certaines choses si vous souhaitez faire « plus ample connaissance » non pas que m’afficher en public me dérangerait cela va de soit…mais je pense surtout aux nombreuses femmes et nombreux hommes qui se dévoreraient entre eux de jalousie en nous voyant si complices…
Depuis quand se soucie t-elle du regard des autres ? Ce n’est qu’un tableau, ils sont uniquement le décor, les figurants pour parfaire l’œuvre qu’ils sont.
- Peut être serait-il plus judicieux après nos verres de continuer notre soirée dans un endroit plus à même d’accueillir nos conversations ?
Et au moins elle prouverait à l’autre friqué qu’elle n’est pas sa propriété privée. Non pas que c’est se servir d’un prétexte, juste d’utiliser toutes les situations à son avantage.
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Leur jeu évolue, un contact physique se formant progressivement entre eux, engagé par la jeune femme pour le plus grand plaisir du psychologue. Il préfère que le premier pas vienne de sa cible, afin d’être certain qu’elle est ouverte à ce genre de proposition. Et même si c’était plutôt évident venant de Mlle Thatcher prenant en compte tous les phéromones qui s’échappent de son corps, elle aurait pu vouloir se faire désirer, et donc ne pas accepter le moindre contact avec lui. Mais à présent, il est certain d’avoir le feu vert, et pour faire comprendre à la jeune femme qu’elle a toutes ses chances, il lui rend délicatement son toucher. Et en réaction, elle se rapproche de lui, sa jambe glissant sur la sienne pour s’assoir à moitié sur lui. L’incube baisse doucement les yeux, ne pouvant empêcher un sourire d’étirer ses lèvres alors qu’il sent le désir crépiter dans son bas-ventre. Sa main précédemment posée sur son verre glisse du comptoir pour venir drôle la cuisse qui lui est offerte, la caressant du bout des doigts. Il en observe d’abord le galbe avant de relever les yeux quand elle se met à parler.
▬ Vous avez raison, faisons fî du passé…En effet, il y a tant de choses que j’aimerais faire…tant de choses que je désire…tant de passions que j’aimerais éprouver…
Elle n’y va pas par quatre chemins… ça lui plaît… Vraiment. Il sait exactement ce qu’elle veut dire, et sa main qui descend le long de son torse, lui laissant une traînée de frissons, confirme ses dires. Elle semble si impatiente. Mais c’est compréhensible. Qui n’aurait pas hâte de l’avoir dans son lit ? Gardant son sourire, il s’amuse à replacer une mèche de ses cheveux derrière son oreille, avant de glisser le long de sa gorge. Son regard suit le chemin de son doigt alors que celui-ci descend sur son épaule, avant de retirer tout contact, excepté celui de sa main sur sa cuisse qui devient légèrement plus appuyée et pressante.
▬ Ho ! volontiers pour le verre !
Il se tourne rapidement vers le barman, faisant un signe de tête signifiant qu’elle reprendra la même chose, et l’employé s’exécute pendant que l’attention de l’incube revient sur la femme chat.
▬ Et vous…dites-moi tout…qu’est-ce que vous aimeriez faire ? L’ambiance de ce bar est assez cosy il est vrai…mais cela bride un peu certaines choses si vous souhaitez faire « plus ample connaissance » non pas que m’afficher en public me dérangerait cela va de soit…mais je pense surtout aux nombreuses femmes et nombreux hommes qui se dévoreraient entre eux de jalousie en nous voyant si complices…
Un petit rire échappe de ses lèvres alors que son regard redevient carmin. Alors elle se fiche que les autres la voient prendre du plaisir ? C’est bon à savoir… pour la prochaine fois. Enfin… prochaine fois… cela dépendra comment la première se déroule… Ce qu’il voudrait faire, hein ?... C’est plutôt ressemblant à ce qu’elle voudrait elle, il ne va pas mentir.
▬ Peut-être serait-il plus judicieux après nos verres de continuer notre soirée dans un endroit plus à même d’accueillir nos conversations ?
▬ Je vois que nous sommes sur la même longueur d’ondes. C’est agréable de trouver quelqu’un qui recherche la même chose. Il est certain que j’ai beaucoup de choses à vous raconter, et je suis certain que vous trouverez mes histoires… passionnantes~
Sa main sur sa cuisse se resserrent, alors que de l’autre, il prend son verre de whisky pour prendre une gorgée, sans la quitter des yeux, pile au moment où le barman sert un nouveau Sex on The Beach à la demoiselle. Il serait presque capable de faire un cul sec, juste pour l’amener plus rapidement chez lui. Mais avant ça, il préfère être certains qu’elle soit d’accord.
▬ Préfériez-vous qu’on se retrouve dans un lieu neutre, chez vous… ou chez moi, pour faire plus ample connaissance ?
Les doigts délicats de son partenaire, se baladant sur sa cuisse la fit frissonner de tout son être. Ce regard carmin, incisif mettant en avant le désir qu’il éprouvait. Et cela tombe bien puisqu’elle ressentait exactement le même en cet instant. La brune n’arrivait à détourner son regard de ses deux rubis étincelants ! C’était comme un échange muet où deux passions communes s’affrontaient, où chacun jouait irrémédiablement avec la tentation. Si bien que le souffle de la femme chat commençait à devenir plus chaud. Plus difficile à contrôler. Avec son amant vampire ce n’était pas pareil, il y avait quelque chose dans les yeux du psychologue qui l’envoutait, détaillant chaque nuance de ce grenat que l’aristocrate ne possédait pas. Stevens savait qu’il pouvait tout avoir d’elle, et c’est bien pour cette raison qu’il n’avait aucun doute sur ses capacités, qu’il pouvait la toucher ainsi sans qu’elle ne s’offusque… Et il avait raison…
Le jeu avait commencé quand ses prunelles s’étaient noyées dans celles de cet homme. Et il n’avait pas idée à quel point c’était dangereux…à quel point sentir la pression de sa main sur sa cuisse était en train de la consumer, de faire surgir ses instincts au point où elle pourrait lui grimper dessus là tout de suite. Mais rappelons le, c’est une fille qui sait se tenir et même si l’envie est difficile à contenir, il faut qu’elle fasse preuve de savoir vivre ! Quand bien son esprit commençant à s’embrumer dans la luxure. Levina ne perdra pas sur cette partie, elle aussi sait faire succomber n’importe qui et elle lui en fera une petite démonstration ~
En effet ils étaient sur la même longueur d’ondes et avaient les mêmes attentes, mais arrivera t-il à lui faire éprouver cette passion qu’elle recherche tant depuis que sa vie a changé du jour au lendemain ? Personne n’y a jamais réussi. Personne n’a su la dompter suffisamment pour qu’elle décide de donner suite. Car au fond la belle souffrait d’un mal être que seul le sexe, l’alcool et la drogue pouvait soulager. Mais pas le guérir.
Mais il ne sert à rien de se laisser ternir par le passé, vivre l’instant présent et s’envoyer en l’air était le cadre du sujet de ce soir là. Histoire d’éviter la solitude, histoire d’apaiser cette faim qui la dévore.
- Je n’en doute pas…j’ai hâte de toutes les entendre…
Avait-elle presque susurré comme un murmure dans la nuit. Et maintenant venait la question de où devaient-ils continuer leur soirée. Pour Levina c’était évident mais il est vrai que ça ne l’était pas pour n’importe qui. Peu importe le coup du soir qu’elle avait pu avoir, elle n’avait jamais laissé personne venir chez elle. Pourquoi ? Car pour elle c’était symbole d’attachement…Laissez quelqu’un découvrir son univers, pénétrer dans ce dernier revenait à accepter qu’on apprenne les choses qu’elle essaye désespérément de cacher. La vie de la femme chat n’avait rien d’extraordinaire comme elle le lui avait-elle dit plus tôt…mais elle avait suffisamment honte d’être ce qu’elle était quand elle n’était pas ainsi, pour chercher à s’évader de la cage de verre dans laquelle elle était enfermée. A travers de simples objets, on pouvait identifier la personnalité de quelqu’un à ses yeux.
Et même si elle avait cette confiance en elle, au fond Levina se sentait misérable…
- J’ai pour habitude de faire « ample connaissance » ailleurs…ma demeure est bien trop modeste pour accueillir un tel échange…
Oui c’était une excuse comme une autre, un mensonge dans lequel elle s’est souvent engouffrée quand on lui demandait pourquoi…mais ça lui suffisait et les autres s’en contentaient alors pourquoi en chercher de nouveau ? Sans compter que la plupart des hommes avec lesquels elle couche sont friqués ou en situation aisée donc ils préfèrent des lieux plus à même d’étendre la vertu de leur richesse.
- Mais si cela vous dérange de faire cela chez vous, un lieu neutre conviendrait parfaitement…je pense qu’il est inutile de vous dire que je vous suivrais jusqu’au bout de la nuit…peu importe où vous m’emmenez
Une voiture ? Un coin de rue ? Un cinéma ? Un jardin public ? #sbaff# Non pas de ça ! On a dit qu’elle sait se tenir…enfin….un peu… Reprenons notre sérieux voulez-vous. Si elle-même n’aime pas recevoir ses partenaires sexuels chez elle, peut être que lui-même ne souhaite pas ouvrir son univers à une parfaite inconnue. Enfin c’est une collègue de travail certes, mais elle n’est rien d’autre à ses yeux donc ça serait compréhensible.
La brune regarde le sex on the beach que le serveur pose près d’elle, mais le regard écarlate du psychologue la jaugeant, la contemplant lui donna de nouveaux frissons. C’est donc d’une traite qu’elle décida de boire son verre ! Car avec toutes cette chaleur cela donnait très soif…beaucoup trop soif…Est-elle sûre de ne pas être devenue un vampire après avoir été autant mordue par son amant buveur de sang ?
Mais non Levina ne soit pas idiote enfin… C’est qu’il commence à la perturber beaucoup ce Monsieur Stevens.
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L’ambiance chaude de la situation ne pouvait qu’éveiller l’incube qui se délecte de cette conversation. Plus ils parlaient, plus ils échangeaient des regards chauds, emplis de désir, plus il sentait la faim creuser son bas ventre. Il pouvait dire qu’il avait hâte. Même après sa petite interlude avec le directeur, les phéromones de désir de Mlle Thatcher l’intriguaient toujours. Il voulait savoir jusqu’où elle était capable d’aller, et au fur et à mesure de leur conversation, il commençait à comprendre qu’ils se ressemblaient assez pour la limite en question ne soit pas loin de la sienne.
▬ J’ai pour habitude de faire plus « ample connaissance » ailleurs…ma demeure est bien trop modeste pour accueillir un tel échange…
Hm ? Ce ne sera donc pas chez elle. Soit. Ian n’y prête pas vraiment attention. Il pourrait le faire n’importe où. Tant que sa faim est apaisée.
▬ Mais si cela vous dérange de faire cela chez vous, un lieu neutre conviendrait parfaitement…je pense qu’il est inutile de vous dire que je vous suivrais jusqu’au bout de la nuit…peu importe où vous m’emmenez.
Un nouveau sourire charmeur étire les lèvres de l’incube. Au bout de la nuit, hein ? C’est bon à savoir. Elle est donc très motivée à l’avoir dans son lit. C’est flatteur~ Délicatement, la main sur sa cuisse monte légèrement, s’approchant dangereusement du fruit de son désir, mais il ne va pas plus loin, s’amusant simplement à faire grimper encore plus son envie, et lui promettre silencieusement une nuit de plaisir pur. La question maintenant, c’est où ? Chez lui ? Un lieu neutre ? En temps normal, avec une inconnue, il serait allé sur son territoire, chez lui. Mais elle, n’est pas une inconnue. C’est une collègue. Et étonnamment, ça le dérange un peu plus qu’une collègue qu’il risque de voir tous les jours connaisse son adresse. Ce qui est plutôt étrange considérant qu’il prend le risque qu’une ou un inconnu revienne sur son lieu de vie pour n’importe quelle raison stupide. Mlle Thatcher ne mériterait-elle pas le même traitement ?
▬ Très bien. Dans ce cas, ça ne me dérange pas vous ouvrir les portes de mon chez-moi.
L’avantage de ce lieu, c’est qu’il s’y sent à l’aise, mais surtout, qu’il a une petite réserve de bons crus qu’il aime offrir à ses partenaires, afin de les mettre dans une ambiance sexy et complice, et pourquoi pas, d’imaginer des jeux intéressants. Le Sex on the Beach arrive, et quand elle le prend pour le boire d’une traite, Ian ne peut pas s’empêcher de rire doucement. Impatiente dis donc. Soit. Il récupère son verre de whisky avant de l’imiter, le buvant cul sec. Puis, il se redresse, descendant de son tabouret de bar pour lui tendre la main avec un sourire en coin, la regardant intensément.
▬ Mlle Thatcher~ Aviez-vous un manteau ?
Ils récupèrent donc leurs affaires, et Ian tend rapidement l’argent pour les boissons au barman, qui le remercie, avant d’inviter la jeune femme à quitter le bar à son bras. Une fois sur le trottoir, l’incube appelle rapidement un taxi, sentant la tension sexuelle entre eux grimper dangereusement à mesure qu’ils se rapprochent du moment fatidique. Bon sang… Plus cela avance, plus c’est difficile de se contenir. S’il s’écoutait, il pourrait l’emmener dans une ruelle pour l’embrasser mais… Ce n’est pas vraiment son style. Ian est un gentleman. Jamais il ne ferait ça avec un coup d’un soir. Il aime que tout le monde soit à l’aise. Quoique, si elle le lui demandait, ce serait certainement différent. Quelques minutes plus tard, le taxi arrive devant le bar, et Ian ouvre la portière arrière pour inviter l’infirmière à y pénétrer avant de venir s’installer à ses côtés.
▬ 43 Pitfield Street dans le quartier de Shoreditch s’il vous plaît.
La voiture démarre, et le petit habitacle est une véritable torture pour l'incube qui se retrouve enveloppé des phéromones de désir. Il inspire profondément, se mordant la lèvre inférieure pour essayer de se contenir. Seule sa main brave le contact, se posant de nouveau sur sa cuisse.
Son désir mélangé à l’alcool, cette ambiance, ce regard, ce timbre à couper le souffle ! Un parfait cocktail de saveurs proposé, bien meilleur que ce sex on the beach plus sommaire. Lorsque la main du psychologue remonta sur sa cuisse, elle se mordit la lèvre inférieure avec un regard plus que joueur. Hé bien monsieur Stevens on se laisse aller à la tentation ? Lui aussi semble être indifférent au fait qu’ils soient en public pour se permettre quelques petites libertés ! Enfin ce n’était pas pour déplaire à Levina dont le regard safran commençait à briller d’une lueur prédatrice. Finalement ce sera peut être lui la souris ce soir ~
Bien qu’elle attend toujours qu’il la surprenne, car que serait la vie si elle n’était pas composé d’un grain de folie. Sans compter qu’il se révèle être bien plus amusant que ces riches et ces palabreurs. Finalement son choix se porta sur celui de lui ouvrir les portes de son univers. La brune espérant qu’il lui en ouvrirait toutes les serrures.
Elle le regarda finir son verre de whisky d’une traite, tout autant insensé qu’elle ne l’a été, un sourire amusé aux lippes alors qu’elle prenait sa main afin qu’il l’aide à se relever. Oui il n’y a pas à dire, il a une prestance et une carrure qui en ferait rêver plus d’une. Mais ce soir, c’est elle qui allait être celle qu’il devait combler. Oui « devait » car pour le moment rien ne lui prouve qu’il a toutes les cartes en main pour réussir. Qui sait peut être qu’il est seulement « beau parleur » ?
La femme chat récupéra ses affaires gardant son manteau à son bras. Inutile de le mettre, elle a bien trop chaud en cet instant et la température de son corps n’est pas prête de retomber. De plus il pourra profiter largement de contempler et désirer ses formes, dévoilées par l’absence de candeur du tissu qu’elle porte. Autant d’avantages et si peu d’inconvénients n’est-ce pas magnifique ? Une fois sortis du bar, un léger froid se déposa sur sa peau créant un contact plus qu’enivrant, et la belle brune était en train de se demander à quel point il pourrait la faire ressentir et frémir tout comme ce froid mordant. C’est cette avancée vers l’inconnu, sautant dans la gueule du loup par initiative qui a toujours fait son propre plaisir. La vie est une aventure qui vaut la peine d’être vécue.
Les deux amants entrèrent dans le taxi et dans cette espace confiné, la tension se faisait plus grande. Une tension à laquelle Levina jubilait, alors qu’elle faisait exprès de le tenter par l’exposition de ses jambes galbées ou bien de ce décolleté indécent. Lorsqu’il mordit à l’hameçon et qu’il déposa sa main sur sa cuisse, en plus de lui arracher un frisson, la brune sut que c’était le moment où elle pouvait se laisser un peu aller. Car après tout…elle n’était pas n’importe qui ! Et elle ne tenait pas son ancienne réputation pour rien. S’il s’attendait à ce qu’elle reste sage du temps qu’ils arrivent, il l’avait alors très mal cernée. Sans l’avertir, elle vint se mettre à califourchon sur lui et passa ses doigts délicat sur sa nuque, se frottant délicieusement contre son entrejambe, un sourire enjôleur.
- Je vous sens nerveux monsieur Stevens…y’a-t-il un soucis ?
Elle jouait oui ! A partir du moment où ils étaient rentrés dans ce taxi, le jeu avait commencé. Pourvu que le chauffeur y soit préparé, mais au vu de sa soudaine gêne et de ses phéromones soudaine il faut croire que non…quel dommage ~ Ce n’est cependant pas cet élément qui va l’arrêter pour autant.
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La tension était palpable dans l’habitacle, Ian n’avait qu’une seule envie, laisser libre court à ses désirs et rompre la distance entre eux. Les phéromones sont si fortes, si puissantes, qu’ils lui donnent presque mal au cœur, l’étouffant, le rendant d’autant plus fébrile qu’il ne l’est déjà. L’air est irrespirable… Entre ça et l’odeur féline et sucrée de sa peau… Il se demande presque comment il fait pour se retenir de fondre dans son cou. Sa main se resserre sur la peau moelleuse de sa cuisse, et c’est ce moment qu’elle choisit pour rompre la distance, Ian retient sa respiration alors qu’elle s’installe à califourchon sur lui, pris de court par tant d’audace et de charme. Elle ne lui facilite absolument pas la tâche… Lui qui se retenait par respect pour le chauffeur… C’est bien raté…
Une légère grimace de désir s’installe sur son visage alors qu’elle commence à se frotter sensuellement à son intimité, celle-ci se manifestant progressivement à travers le tissu de son pantalon. Merde… Ses doigts sur sa nuque lui laissent un frisson alors qu’elle l’observe, lui murmurant avec un sourire à la fois ravissant et détestable.
▬ Je vous sens nerveux monsieur Stevens…y’a-t-il un soucis ?
C’est le moins qu’on puisse dire… Elle est actuellement en train de réveiller l’incube en lui ! Alors qu’ils sont toujours dans le taxi, en public. Non pas que ça le dérange de le faire en public, mais le principe est quand même d’avoir un risque de se faire prendre, actuellement, ils sont déjà pris la main dans le sac… Il n’y a donc plus aucun intérêt… Les yeux du psychologue s’illuminent d’une lueur écarlate, beaucoup plus intense que précédemment, et il essaye rapidement de cacher ses yeux pour que le chauffeur ne se doute de rien. Pendant ce temps, alors que la jeune femme-chat continue ses mouvements de bassins luxurieux, les mains de l’incube s’aventurent sur son corps voluptueux. Elles se posent sur ses hanches, accompagnent légèrement ses mouvements qui l’éveillent à chaque frottement, avant de monter le long de ses courbes, jusque dans sa taille, avant de glisser le long de son échine, et se nicher dans sa nuque ses doigts venant agripper ses cheveux pour lui faire basculer la tête en arrière. Ses lèvres viennent à la rencontre de sa mâchoire, qu’il mordille sans la quitter des yeux, un soupir de désir s’échouant sur sa peau.
▬ J’ai… terriblement hâte… d’arriver à destination.
Elle ne lui facilite définitivement pas la tâche… Il aurait presque envie de la faire basculer pour la prendre sur la banquette arrière. Mais par respect pour le chauffeur et sa voiture, il se retient. Ce trajet va être interminable. Ses lèvres se rapprochent alors des siennes, murmurant.
▬ Je vois très clair dans votre jeu, Mademoiselle Thatcher. Vous pouvez jouer autant que vous voulez. M’attiser, me tenter, mais à la fin, j’aurais ce que je veux.
Lentement, il pousse son bassin, venant appuyer contre le sien, se faisant plus pressant sur elle alors qu’elle continue de remuer des hanches contre lui. Elle doit très certainement le sentir, dur, fort contre elle, alors qu’il laisse ses phéromones envahir l’habitacle, faisant monter le désir, ainsi que son sex-appeal. Désolé pour le chauffeur, il ne rigole plus du tout là.
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Mer 15 Déc - 20:14
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