Que ce soit dans un espace plus confiné ou plus libre à l’extérieur, la belle brune ne rougit d’aucune honte à venir séduire, réveiller les sens du psychologue, et de n’importe quel autre partenaire sexuel potentiel dans cette voiture d’ailleurs. Pourquoi se conformer aux règles quand le plaisir le plus délicat c’est de les transgresser ? Certes elles existent pour apporter une quelconque organisation, au commun des mortels. On appelle ça comment déjà ? La candeur ? L’humilité ? La…pudeur ? Ha oui c’est ça…cette chose… Levina a toujours trouvé cette décence d’esprit ennuyante.
Toujours sous les yeux emplis de curiosité du chauffeur, qui jetait quelques œillades dans son rétroviseur, l’infirmière continua de se frotter sensuellement à son amant. Oui elle pouvait le sentir ce désir intense qu’il ressentait en ce moment même. Elle se complaisait à jouer avec, tout en se délectant de la frustration actuelle qui animait le regard écarlate de son soupirant. C’est sa marque de fabrique : S’amuser avec la concupiscence des hommes comme des femmes en leur faisant miroiter la possibilité de l’atteindre.
Fort heureusement pour le bel adonis qu’est Stevens, elle est dans de bonnes dispositions pour ce soir, elle ne fait donc que lui donner un avant goût de ce qui l’attend quand ils seront en privés tout en frustrant le chauffeur de ne pas pouvoir la toucher. Enfin, non pas que les plans à plusieurs ne l’intéresse pas bien au contraire, mais elle a très vite compris dans le toucher, les gestes et cette façon qu’il a de saisir ses hanches qu’il n’est pas très prêteur. C’est pas mal d’avoir un amant possessif de temps en temps, ça exalte son appétit sexuel, et son toucher la fait frissonner d’autant plus.
Jusqu’à ce qu’il vint saisir sa chevelure pour faire basculer sa tête en arrière. Tiens tiens ~ aurait-elle réveiller l’animal qui sommeille et attend paisiblement dans sa cage ? Ce côté abrupt, fougueux ne lui va pas si mal ! Levina a très hâte également d’arriver à destination, désire d’autant plus voir de quelle matière il se façonne. La main aventureuse qui s’était logée dans sa nuque descendit le long de la chemise du psychologue, tel une doucereuse caresse dans le seul but d’attiser encore plus de sensations. Cheminant son parcours jusqu’à la ceinture, où elle décida finalement de frôler simplement de ses doigts fin, la bosse formée sur son pantalon, juste une seule fois.
Un petit rire amusé s’échappe de ses lèvres.
- En effet, je constate cela…devrions nous demander à notre chauffeur curieux d’aller plus vite ? Vous me semblez être si impatient…
C’est un échange sensuel, presque une compétition de qui frustrera le plus l’autre qui s’était installée. Son souffle marqué sur ses lèvres alors qu’elle se trouve être très proches des siennes en cet instant. Levina ne peut pas omettre qu’elle est très tentée de les goûter là maintenant tout de suite, mais ce serait en effet lui donner ce qu’il souhaite le plus.
Ho ? Vous me semblez bien sûr de vous monsieur Stevens…mais vous ne m’avez pas encore montré votre potentiel…vous devez particulièrement avoir foi en vos talents…
Il attise d’autant plus sa curiosité avec ces simples mots. A quel point la nuit qu’il va lui faire passer va être si sensationnelle ? Mais puisqu’il la provoquée autant le punir un peu et l’impatienter davantage. Lui donnant l’impression qu’elle allait l’embrasser, elle se contenta de saisir sa lèvre inférieure pour la mordiller avec envie. Puis elle remonta les lignes de sa mâchoire, jusqu’à son lobe à qui elle infligea le même sort, susurrant dans le creux de son oreille…
- J’ai très hâte d’en faire le sujet d’expérience…car après tout…je suis toute à vous ce soir…
A cet instant, comme pour satisfaire l’appétence des deux amants, la voiture s’arrêta pour leur signifier qu’ils venaient tout juste d’arriver.
And am I really that bad, If i love to make you mad
Il se délecte de cette proximité délicieuse. L’envie montant toujours plus à mesure qu’elle se caresse contre lui. Le regard fixé dans le sien, il l’observe jouer, à chercher à le frustrer, ce sourire séduisant sur ses lèvres à quelques centimètres des siennes. Il ne lui suffirait que de s’approcher pour briser la distance entre eux pour s’emparer de sa bouche. Ses deux rubis passent de leurs homologues à ses lèvres rouges… et inversement, se délectant de cette tension qu’elle sait si bien installer.
Ses doigts glissent le long de sa chemise, provoquant des milliers de petits frissons chez l’incube qui resserre la prise de ses doigts dans ses cheveux, plissant les yeux alors qu’il partage sa hâte d’arriver chez lui. Et quand sa main atteint la bosse marquant le pantalon du psychologue, celui-ci inspire silencieusement, sans rompre le contact de leurs regards. Ce n’est pas souvent qu’il tombe sur une femme qui sait exactement ce qu’elle veut et qui le fait comprendre sans pudeur. C’est plutôt agréable~ Son petit rire s’échoue sur ses lèvres, et Ian élargit son sourire à ses mots. Demander au chauffeur d’accélérer ? Et prendre le risque qu’il ait un accident quand elle n’est justement pas attachée ? Non. Hors de question~ Et même si c’est tentant de raccourcir le temps d’attente, il aime bien trop ce genre d’atmosphère pour réellement le vouloir. Non pas qu’il aime être frustré, mais il adore tout le passage avant… Le moment où le désir monte… Le moment où c’est encore inaccessible pourtant si proche.
Ses yeux se posent une nouvelle fois sur ses lèvres et il s’approche pour les frôler une demi-seconde avant de s’éloigner de lui-même avec un sourire. Il sait qu’elle a envie de l’embrasser autant que lui… Et même si c’est frustrant, il tient le coup, sachant que cette tension rendra le moment où il se lâcheront encore plus incroyable. Alors il se contente de jouer encore plus… Lui faisant comprendre que dans tous les cas, il aura ce qu’il veut… Et pour cause, c’est aussi ce qu’elle veut, elle. Il pourrait tricher… Utiliser ses phéromones d’incube pour qu’elle ne puisse plus se contrôler, comme il l’a fait avec le directeur, mais pas tout de suite. Pas maintenant… Le chauffeur ne pourrait pas s’en empêcher non plus, sachant qu’il est déjà bien empli de désir. Non pas que le faire à plusieurs le dérange, il est même habitué à ce genre de chose, mais le conducteur est humain, et il n’a pas l’intention de mélanger sexe « magique » avec sexe « normal », le pauvre homme n’y survivrait pas.
▬ Ho ? Vous me semblez bien sûr de vous monsieur Stevens…mais vous ne m’avez pas encore montré votre potentiel…vous devez particulièrement avoir foi en vos talents…
Son sourire s’élargit plus encore, carnassier, découvrant ses dents immaculées. Elle n’a pas idée~ Mon dieu… Tout ce qu’il voudrait lui faire…. Tout ce qu’il voudrait lui faire découvrir… Il pourrait la dévorer… Tout est possible après tout. Il peut lui faire vivre ses fantasmes les plus inavoués… Il n’a qu’à lire en elle. Lire son corps… Ecouter ce qu’il désire réellement, et il s’adapte. Ses dents attrapent rapidement sa lèvre inférieure et il la laisse faire, se délectant des réactions qu’elle provoque dans son corps. Et à mesure qu’elle remonte sa mâchoire pour atteindre le lobe de son oreille, Ian ferme les yeux, son cœur accélérant et il inspire profondément, l’écoutant murmurer contre lui d’une voix douce et suave.
▬ J’ai très hâte d’en faire le sujet d’expérience…car après tout…je suis toute à vous ce soir…
Un grognement de désir échappe de ses lèvres et il sent le véhicule s’arrêter, ouvrant les yeux. D’un geste rapide, et lâchant les cheveux de sa partenaire du soir, il attrape son portefeuille pour en sortir le montant, arrondi au supérieur, de la course, avant de s’adresser au chauffeur.
▬ Gardez la monnaie.
Puis son regard rougeoyant se pose sur la femme-chat, et alors qu’il commence doucement à sortir de l’habitacle de la voiture, il attrape sa main pour l’attirer à lui et la sortir à son tour. C’est la dernière ligne droite… Bientôt… il pourra faire tout ce qu’il veut. Alors, sans lâcher sa main, l’invitant même à prendre son bras, il s’avance sur le trottoir en direction de son immeuble, la lâchant seulement pour lui ouvrir la porte d’entrée, l’observant avec un petit sourire séducteur.
Puis ils arrivent devant l’ascenseur, et pour le plus grand plaisir de l’incube, les portes s’ouvrent dès qu’il appuie sur le bouton. Il l’invite à entrer dans l’appareil et dès que les portes se ferment… Il se fait un plaisir d’être le premier à céder. L’attrapant par la nuque pour rapprocher son visage, son autre main venant glisser dans sa taille pour la presser contre lui, il s’empare fougueusement de ses lèvres, laissant jaillir ses phéromones pour qu’elles emplissent l’habitacle et le rendent encore plus irrésistible qu’il ne l’est déjà.
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Jeu 21 Avr - 12:13
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