Sin Theatre


 

Because the past always comes calling [Krystal Hamilton]

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Bethany Williams
Invité
Bethany Williams
Anonymous
Bethany Williams

Mer 10 Oct - 22:32
Rp Terminé
Bethany Williams
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 15 ans
RACE : Kamkal
POUVOIR : Guérison tactile
TAILLE / POIDS : 1m52 / 38 kg
CLASSE : 3°A



Because the past always comes calling
Avec

Krystal Hamilton


La semaine avait été assez difficile. Très difficile. Je l’avais commencée avec des séries de cauchemars incessants qui ne faisaient que raccourcir mes nuits. Angoisses, début de paranoïa si je n’étais pas déjà gravement atteinte aux yeux de certains, isolement. Sans doute que sans ma colocataire je n’aurais pas osé mettre les pieds dehors. Ou sortir de la chambre. Je ne pouvais pas dire si elle était adorable ou totalement insupportable. Après tout, même si j’avais fini par croire qu’il s’agissait d’un rêve, je ne pouvais m’ôter les images d’une Krystal à l’écoute, prévenante et douce. Le contraire de ce qu’elle était habituellement. Et ce caractère pénible à souhait me poussait à tenter de la fuir le plus possible, même si je prenais parfois à entrer dans ses jeux.

La semaine s’était avérée plutôt tranquille et, malgré les cours d’adaptation raciale qui me donnait autant de migraines que mes cauchemars, celle-ci n’avait connue aucun incident majeure. J’avais même tenté d’éviter la fille au serpent pour m’éviter une nouvelle épreuve inutile. Sérieusement, j’avais bien trop sur les épaules pour le coup. L’envie de me retrouver avec, en plus de mes maux de tête, des blessures, des soins gratuits qui me feraient passer un temps indéfinis dans un lit (même si l’idée de rester dans le mien me plaisait pas mal)  ou quelqu’un d’autre que ma colocataire, était plus bas que terre. Pour dire à quel point je voulais voir disparaître ces ennuis incessants.

En ce début de week-end, je m’étais rendu compte que j’étais à cours d’encre pour mon imprimante et de feuilles blanches. Également de feuilles A4 pour les cours, mais pour ce que j’en faisais ce n’était pas vraiment une urgence absolue.Le reste était un poil plus urgent puisque j’avais quelques factures à imprimer pour les classer dans mes dossiers. Oui, mes armoires étaient plus utilisées pour mon job que pour les cours ! Un problème avec mon organisation spéciale ? Ce n’était pas comme si j’avais envie de travailler dans ces cours qui m’ennuyaient terriblement. Hein ? Quoi ? Des devoirs ? Je faisais ceux donnés en cours, ceux qui se trouvaient être notés, n’était-ce déjà pas mal ? Bref ! Je m’étais donc préparée à sortir, m’habillant simplement et cachant mes ailes en les plaquant sur mon dos à l’aide de deux ceintures. L’une juste au-dessus de ma poitrine tandis que l’autre se trouvait plus au niveau de mes hanches. Une petite astuce découverte récemment pour éviter de les sentir bouger impunément et pouvoir mettre des chemises, tee-shirt et pulls sans avoir à les trouer pour éviter d’avoir des bosses.

Prête et armée d’un manteau simili cuir noir et sac à bandoulière qui pendait à mon épaule, je sortis de l’école pour aller au centre commercial, dans le West London. J’étais à pied, mais cela ne me dérangeait nullement, habituée à marcher. Vous croyez que je me déplaçais comment avant d’entrer à l’école ? En bus ?! Jamais de la vie. C’est un coup à se retrouver collé à des inconnus. Les odeurs ou le bruit n’étaient pas dérangeant, mais devoir me coltiner une présence trop proche, quelle horreur ! En plus, même pour l’automne, j’avais de plutôt bonnes chaussures en cuir marron qui me tenaient bien aux pieds. Alors pourquoi me priver d’une bonne marche dans la fraîcheur de la saison ?

Après un bon moment de marche tranquille, j’arrivai au centre commercial. En ce samedi après-midi, il y avait beaucoup de monde. Je n’aimais pas ça, mais pas le choix. J’entrai donc et allai faire mes achats sans prendre le temps de regarder les autres vitrines. Pour quoi faire ? J’avais tout ce qu’il me fallait et je n’avais aucune envie de perdre mon temps dans ce lieu étouffant. Donc, une fois que je m’eus acheté un gros paquet de feuilles blanches, un carnet de feuilles A4 parce qu’il me restait un peu d’argent et deux séries de cartouches d’imprimante, je repartis en direction de la sortie.

Dans les rues de Kensington, j’entendis des pas qui me suivaient à un rythme régulier mais de façon insistante. Bien que je tentai de rester calme, je me sentis terriblement nerveuse. Et si on me faisait du mal ? Malheureusement, les rues étaient plus désertes que le centre commercial, comme si tout le monde avait prit une autre route pour y aller ou qu’ils s’étaient tous donné rendez-vous. Que devais-je faire dans ce cas ? Faire comme si de rien n’était ? L’académie était encore loin et j’avais très peur de me faire agresser avant que je n’y parvienne. De même que je ne pensais pas avoir vu de poste de police proche de là.

La panique se faisait grandissante alors que mon pas s’accélérait automatiquement. Pourtant, je dus ralentir le pas car un homme visiblement paniqué vint à moi à peine sorti d’une ruelle. Son discour était à peine cohérent, mais je compris qu’il avait besoin d’aide car son ami avait besoin d’aide mais qu’il n’avait pas de téléphone sur lui. Mes sens me hurlaient qu’il s’agissait d’un piège, que je devais fuir tout de suite. Surtout que les personnes derrière moi s’étaient arrêtées. Mais l’homme me tenait les épaules, ne me laissant aucun échappatoire. J’acceptai donc de le suivre en espérant pouvoir fuir à la première occasion.

La ruelle était sombre, éloignée de tout. La peur monta d’un cran. D’autant plus que l’autre type me tenait fermement le bras. Heureusement que nos peaux ne se touchaient pas grâce à mon pull qui dépassait assez de mon manteau pour couvrir mes mains. Qui sait ce qui se serait passé sinon ? Quant à lui, il ne cessait de geindre de façon totalement incohérente et dissonante, me faisant toujours plus grimacer. Puis, arrivé à une “intersection”, si on pouvait appeler ainsi le chemin qui se séparait en deux pour continuer dans les ruelles malodorantes sur la gauche ou l’impasse sur la droite, l’homme s’arrêta. Du coin de l’oeil, dans l’impasse, une camionnette blanche se trouvait là.

*Comment le propriétaire est parvenu à la glisser là-dedans ?*

Ne serait-il pas plus intelligent pour toi l’occasion dont tu rêvais tant ?

Pas bête la belette ! Malheureusement, aucune ne se présenta. Me tenant toujours par le bras, et pas doucement non plus, l’Homme N°1, grand, costaud, brun avec une coupe à la militaire et habillé comme tel, me barrait la route. Pire, il semblait me jauger comme pour déceler le moindre secret dissimulé en ma personne.

-Alors ? demanda l'homme N°2 derrière moi.

-C'est elle, je la reconnais.

-Elle n'était pas notre victime de base. Ne nous laissons pas distraire.

-Peu importe ! On ne peut pas laisser cette occasion passer. N'est-ce pas, petite Kamkal ?

Cette voix… Je la reconnaissais tout comme cette façon d'appeler ce qui devait être ma race selon Krystal. La peur panique montant comme si elle venait du plus profond de mes entrailles, je pâlis à vu d'œil. Qu'allait-on me faire ? Pourquoi étais-je ainsi attaquée alors que je n'avais rien fait ni rien demandé ? Étais-je donc en plein cauchemar ?

Sans parvenir à me calmer, je me laisser aller à la panique et me mis à me débattre. Chose vaine avec ma force d'asticot venant de sortir de l'œuf. Beurk… Et, plus pour m'immobiliser que pour me calmer, l'homme N°1 me plaqua contre le mur violemment et me donna un gros coup de poing juste en bas des côtes. J'en eu le souffle coupé et je me sentis tellement sonnée que je tomba lourdement sur le sol. Sans parvenir à bouger je tentai de reprendre mon souffle alors que j'avais peine à entendre l'Homme N°5 demander à ne pas trop m'abimer.

-T'as qu'à venir la tenir. Personnellement je vais la mettre aux enchères. On verra ce qu'on en fait quand on aura les résultats.

-Dommage qu'on ne puisse pas la vendre au Black. On se ferait un paquet de pognon.

-C'est vrai qu'elle est pas mal du tout !

-Surveillez les environs au lieu de dire des conneries bandes d'empotés.

Grâce à leur conversation je pus non seulement reprendre mes esprits, mais également regarder autour de moi pour évaluer la situation. J'avais extrêmement peur, mais paniquer ne servait à rien. Le militaire me l'avait bien fait comprendre. D'ailleurs, ce dernier était à la camionnette, avec un ordinateur portable genre notebook sur lequel il pianotait rapidement de temps en temps. Dans la ruelle parallèle à celle dans laquelle je gisais, Homme N°3 regardait droit devant lui, une grosse arme genre mitraillette (peut-être) en main. Celui qui me tenait me fixait comme s'il pouvait reluquer mes formes de cette manière. Enfin, il cherchait sans doute à surveiller mes moindres gestes. Quant aux deux derniers, ils étaient juste devant moi, flingues glissés dans leurs pantalons au niveau du dos. Tous étaient aux aguets et j'avais l'impression qu'ils étaient des genres de professionnels. Dans quoi je m'étais fourrée moi ?!

Après un moment qui me parut être une éternité, notamment parce que j'étais dans l'incapacité de bouger et que ma migraine ne cessait d'empirer, le militaire revint vers nous et annonça ma “sentence” :

-La Kamkal doit mourir.

-Hein ? Personne n'a voulu d'elle ?

-Oh si ! Mais apparemment l'acheteur ne veut pas prendre le risque de se retrouver face à une tactile. Vu ses parents, mieux vaut ne pas prendre trop de risques.

-Pfff… J'voulais m'amuser moi. On peut pas lui donner une chance de fuir ?

-T'es fou ou quoi ?! Mieux vaut pas prendre ce risque.

-Je suis d'accord avec Hanz personnellement.

-Alors un combat entre elle et moi.

-Ahah ! Aucune chance qu'elle gagne !

Pendant un moment ils parlèrent ainsi sans trop se soucier de moi. Seul le dénommé Hanz, celui qui me tenait toujours, me tenait encore et toujours à l'œil. Puis, j'en eus marre. Tant et si bien que j'allai au-delà de ma peur et pris un risque inconsidéré en les provoquant :

-Hé ! Je sais pas trop ce qui se passe pour vous, mais j'ai pas que ça à faire moi !

-Ta gueule !!

Soudainement relevée par le col, je me pris un coup de poing sur le côté gauche du visage. Puis un deuxième. Et ainsi de suite jusqu'à ce que deux de ses collègues le retiennent, me laissant tomber au sol, totalement KO. Je le entendaient parler fermement et tenter de se contenir les uns et les autres, mais je ne voyais pratiquement rien. Au lieu de les regarder donc, j'usais les dernières lueurs de lucidité qu'il me restait sur le coup pour ramper jusqu'à la rue principale. Hanz me chopa par le cou et c'est là qu'une chose étrange se produisit : alliée à la voix qui ne cessait de m'emmerder habituellement, je lui dis aussi fermement que je pus dans mon état :

-Lâche-moi. Va plutôt t'occuper de tes potes.


Et, contre toute attente, il m'obéit. Il me lâcha, me laissant retomber lourdement au sol et alla vers les quatre autres hommes. Ces derniers semblaient s'être plus ou moins calmés, ce qui les empêcha d'être réellement pris par surprise par l'état de leur pote. Pire, l'un d'eux agit en conséquence et m'empoigna par le pull avant de me menacer de son flingue. Il allait me tuer, pourtant je ne parvenais pas vraiment à bouger.

HRP:
(c) Bethany Williams sur Sin Theatre


Dernière édition par Bethany Williams le Jeu 22 Aoû - 2:12, édité 1 fois
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Krystal Hamilton
S |:| Licence 2
Krystal Hamilton
Krystal Hamilton
Krystal Hamilton
S |:| Licence 2
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 289
Inscription le : 30/06/2018
Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
Couleur(s) de parole : #FFCC00
Péché(s) :
  •  Orgueil 
  •  Avarice 
  •  Luxure 

Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Jeu 11 Oct - 0:48
Rp Terminé
Because the past always comes callingBon. Les jours ont passé depuis cet épisode nocturne avec ma petite colocataire et puis, je m'ennuie cruellement. Alors oui, Aydan a pu me faire son rapport ce qui m'a permit d'en apprendre plus sur le passé de Bethanychou mais en dehors de ces quelques révélations, les cours sont plus barbant qu'avant. A moins que les récentes découvertes me donnent l'impression que tout est fade autour de moi? Hum, possible. Alors alors, nous sommes actuellement en début d'Octobre, les oiseaux trouvent encore la motivation de chanter malgré les quelques jours de pluie qu'on a eu dernièrement et les températures commencent sérieusement à chuter. Ah là là! Dommage que l'été soit passé si vite, c'est toujours plus facile de draguer avec le soleil ou bien il y a le coup du parapluie qui marche pas trop mal, cela dit. Ça me rappelle que je dois voir ce petit chou à la crème de Cain pour m'assurer que je ne perde pas le contact. Juste un peu pour me faire désirer mais pas assez pour être oubliée. Tant d'organisation! Heureusement que je suis une reine dans ce genre de domaine. De toute façon, rien n'est impossible pour l'esprit d'un génie!

Je me penche sur le bureau, étudiant les notes que m'a ramené Aydan pour les concilier dans mon carnet de recherches. Je commence à avoir de plus en plus de pièces dans mon puzzle. Ah! Que j'aime voir une enquête se résoudre! C'est terriblement jouissif et satisfaisant en plus de flatter un peu mon ego.
Tranquillement, je prends mes p'tites notes tout en les assemblant mentalement aux informations que j'avais déjà. Donc sa race était bien un élément central de son passé. Forcément puisque ses parents étaient des Kamkals. Quant au fait d'avoir peur de voler... Hum. Soit ils lui ontt enfoncé cette idée dans la tête, soit c'est autre chose. Mais un simple bourrage de crâne ne devrait pas provoquer une telle panique. Alors quoi? Le traumatisme vient sûrement d'ailleurs. Ce pourrait-être lié à la mort tragique de sa famille? Normalement ils auraient du pouvoir fuir l'incendie avec leurs ailes, au contraire. Que s'était-il passé réellement ce soir là? La version officielle ne me satisfaisait pas. Trop d'incohérences. Comment une famille entière d'êtres surnaturels aurait pu succomber à quelque chose tel que le feu. Certes, leurs ailes auraient pu être touchées mais dans ce cas, comment Bethany avait pu survivre? Tsss. Je n'aime pas rester dans l'ignorance, il faudra que je me penche sérieusement sur cet événement en particulier. Mais pour le moment j'ai suffisamment travaillé, je ferme donc mon carnet et range toutes mes notes pour m'étirer sur ma chaise.

D'un geste vif, je me lève pour m'extirper du bureau avant de regarder l'heure. D'après ce que Bethanychou m'a dit ce matin, elle devait aller acheter du matos pour son imprimante après les cours. Elle doit être au centre commercial à l'heure qu'il est. Je vais vérifier ça, tient! Je tire mon portable pour l'allumer et ouvrir mon petit logiciel spécial. Une carte de Londres s'affiche immédiatement à l'écran ainsi qu'un curseur. Toujours pas arrivée? Hé bien, elle en met du temps. Bah, elle doit être à pied. Je l'avoue, voir le petit point bouger m'amuse toujours autant. Dernièrement, j'ai profité que ma petite colocataire soit sous sa douche pour mettre un traceur dans son téléphone. Visiblement, elle n'a encore rien notifié. Tant mieux! Je pourrai continuer de jouer les espionnes.

Enfin, parlant de douche j'ai envie d'en prendre une. Je ferme l'appli pour me préparer des habits propres avant de sortir de ma chambre et traverser les couloirs. Bon, je sais que vous êtes curieux mes petits loulou mais je vais passer cet épisode de ma vie pour la simple et bonne raison que c'est très rapide et pas hyper intéressant. Je ressors donc des douches, jetant un coup d’œil à mon portable. Hum.. Je devrai peut-être aller faire un tour dehors finalement. Tourner en rond n'est pas très productif et cette chambre est terriblement vide. Autant me dégourdir un peu les jambes.
Enfilant mon manteau ainsi que des bottines, je prends le chemin du portail d'un pas énergique avant de me retrouver hors de l'école. Les rues de Londres sont assez peu animées aujourd'hui. A croire que la petite température a incité les gens à se planquer dans des boutiques ou chez eux, tout simplement. Quel goût pour l'aventure! C'est de l'ironie.

Dans les rues de Kensington, je glisse sous l'air frais, le regard alerte par ce qu'il se passe autour de moi. Être dans la lune, très peu pour moi. Par contre j'adore faire en sorte que rien ne m'échappe. Maintenant que j'y pense, ma colocataire doit passer dans le coin pour revenir à l'établissement. Je me demande où elle peut être. Curieuse, je sors mon portable pour observer sa position. Ah ben, elle vient vers moi. Par contre je n'aime pas trop le fait qu'elle s'arrête d'un coup pour bifurquer dans une petite ruelle. C'est quoi l'idée? D'autant plus que ça mène à une ribambelle de cul de sac l'histoire. Je pousse un long soupir. Avec les rumeurs qui courent en ce moment sur certaines disparitions, j'ai comme un mauvais pressentiment. Sans compter qu'un soit-disant groupe de trafiquants de créatures surnaturelles avait reprit une certaine activité -oui, je me débrouille pour connaître ce genre d'informations, un problème avec ça?

Bon. Je vais aller jeter un coup d’œil. Ça ne coûte rien. Je remonte la rue pour arriver à l'emplacement où s'était arrêté le curseur. A première vu, il n'y a rien de louche mais je vais quand même la rejoindre. Je suis proche alors tant qu'à faire...
Glissant tranquillement dans les ruelles qui deviennent de plus en plus petites, j'arrive à une intersection. Et puis j'entends des voix.

-Surveillez les environs au lieu de dire des conneries bandes d'empotés.

Ow. Un réflexe et je recule d'un pas pour ne pas me retrouver à découvert. Et puis je regarde discrètement à l'angle, dissimulée par le mur. Hum. Que fait un groupe d'hommes armés ici? Je peux voir de là une camionnette mais surtout ma colocataire au sol. Elle s'est sûrement faite frappée. Hum. Je fronce les sourcils avant de m'éloigner pour ne pas me faire voir. Hé bien, cette ville me surprendra toujours! Je sors mon portable pour appeler Aydan, parlant à voix basse. Bethany devra patienter un peu le temps que je donne mes directives et que mon plan puisse être mit à exécution.

Et puis je m'adosser un mur, près de l'angle de la rue pour espionner ce qu'il se passe après avoir raccroché. Ma colocataire à l'air d'avoir reprit ses esprits. D'ailleurs, elle les provoque. Mauvaise idée Bethanychou...

-Ta gueule !!

J'entends des coups. Puis un bruit sourd de chute. Je serre légèrement mes mâchoires. Mais je ne bouge pas et j'attends. J'attends jusqu'à ce que je reçoive un SMS qui me sert de feu vert. Et puis je règle le flash de mon téléphone avant de sortir de ma cachette, l'objectif braqué en avant pour prendre plusieurs photos. La lumière les attirent mais ma présence les surprends visiblement. Mon intervention fait lâcher celui qui menaçait Bethany tandis que tout les regards se tournent vers moi.

- Bon hé bien c'est parfait! lançai-je avant de glisser mes doigts sur l'écran, Nous avons le local et la liste de leurs activités louches sans compter leurs contacts. Manquait plus que de jolies photo de leurs têtes.

Je leur lance mon éternel petit sourire supérieur en haussant légèrement les sourcils pour leur faire comprendre qu'ils font des têtes de cons prit la main dans le sac et que je me sens irrésistiblement fière de les déstabiliser. Je garde le regard braqué sur eux sans le porter une seule fois sur ma colocataire pour éviter de griller ma couverture. Et puis j'agite doucement mon portable à côté de mon visage.

- Désolée mais je ne compte pas vous laisser vous en sortir à si bon compte. Si vous voulez bien m'excuser, j'ai des preuves à distribuer!

Sans attendre, je fais volte-face et me mets à courir. Hé hé. On dirait bien que mon plan fonctionne. Prit de panique, trois des cinq homme se mettent à me courser. Aussi bêtes que prévisibles. Et maintenant, c'est à Aydan de jouer.

***

Après avoir reçu l'appel de mademoiselle Hamilton, Aydan se prépara en quatrième vitesse et dans la plus grande des discrétions pour rejoindre le lieu indiqué. Une fois en place, il se mit en position, tapit dans l'ombre, le revolver à la main tandis que la jeune fille faisait sa diversion. Il n'aimait pas cela. Il n'aimait vraiment pas cela. Mais il se devait de suivre les ordres de la demoiselle sans broncher. Alors il attendit qu'un premier groupe d'homme parte à sa poursuite tandis que deux autre restaient près de la petite brune. Désolée messieurs, mais ce sont les ordres. Levant le canon de son arme, il tira une première fois pour toucher un premier ennemi à la tête avant de viser immédiatement l'autre pour ne pas lui laisser le temps de le trouver. Dans la poitrine. Son silencieux fumant encore, il baissa le pistolet tout en sortant de la ruelle où il s'était caché.

- Mademoiselle Williams, vous allez bien? demanda-t-il tout en s'approchant d'elle pour l'aider à se redresser, Ne craignez rien, je suis le majordome de mademoiselle Hamilton. Elle m'envoie pour vous porter assistance.

©️ 2981 12289 0
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Bethany Williams
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Ven 12 Oct - 0:43
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TAILLE / POIDS : 1m52 / 38 kg
CLASSE : 3°A



Because the past always comes calling
Avec

Krystal Hamilton


Ma vision était troublée par le sang qui coulait sur mon visage et les coups m’ayant grandement assommée. Si je parvenais encore à être un minimum alerte, c’était seulement grâce à l’adrénaline. Le peur de mourir. Les souvenirs douloureux qui remontaient, plus clairs que jamais. La réalisation de l’identité de ces personnes. Tout cela m’empêchait de sombrer dans l’inconscience alors que je venais de me prendre plusieurs pains dans la figure. D’ailleurs, outre ma migraine habituelle qui accompagnait ce que je considérais désormais comme étant mes souvenirs disparus, une douleur foudroyante me prenait dès que je bougeais un tant soit peu les sourcils. Elle était localisée au niveau de mon arcade sourcilière gauche. D’ailleurs, j’avais peine à ouvrir mon oeil du même côté. Je n’osais pas imaginer l’état dans lequel je devais être sans compter les gonflements de mon visage… Cependant, mon audition n’était vraiment pas au top. J’avais l’impression d’avoir des bourdons dans les oreilles, ce qui m’empêchait d’entendre ce qu’il se passait autour de moi.

Lorsque l’homme visant mon front de son arme me lâcha, je ne compris pas ce qu’il se passait. J’entendais bien une voix parler, mais je ne la comprenais pas. Je ne parvenais même pas à savoir s’il s’agissait d’une tiers personne ou d’un du groupe qui l’arrêtait pour une raison inconnue. Puis, petit à petit, mon audition revint, me permettant d’avoir une meilleure compréhension de la situation. Un peu tard, mais c’était toujours ça puisque lorsque trois de mes agresseurs, les Hommes N°1, 2 et 4, je les entendis parler entre eux pour poursuivre quelqu’un :

- Rattrapez-la ! Il ne faut pas que ces informations fuitent !

- A vos ordres !

Ainsi, ils laissèrent derrière eux l’homme m’ayant prit au mot sans que ce soit réellement voulu et l’homme à la mitraillette. Ce dernier tentait de contenir son collègue et le ramener à la raison en me surveillant. Quoiqu’il n’y avait pas vraiment lieu de le faire étant donné que je parvenais à peine à bouger, allongée sur le sol. Et il ne put rien faire d’autre puisqu’il se prit une balle dans la tête. Un second coup de feu retentit, atteignant ma victime dans la poitrine. Que se passait-il ?

Difficilement, je me relevai sur mes coudes alors qu’un total inconnu me rejoignit en essayant de s’enquérir de mon état. Mais, aussi logique que je l’étais en tant normal, mon esprit était rempli de questions le concernant lui : qui était-il ? Que me voulait-il ? Comment me connaissait-il ? Au point que je ne pu lui répondre à sa question. De toute façon, non, je n’allais pas “bien”. Le danger me concernant étant passé, ma peur s’était dirigée vers la sécurité de Krystal. Que pouvait-elle faire seule contre trois hommes armés et entraînés ?! Il me fut donc difficile de me concentrer sur les paroles de cet homme brun qui se disait majordome. Quoique… à sa dégaine ce n’était pas totalement impossible, surtout si c’était celui de ma colocataire. Néanmoins, une information me fit planter les yeux dans les siens pour lui parler aussi distinctement qu’il m’était possible de le faire :

- Si vous voulez m’aider, allez à la poursuite des hommes qui coursent Krsytal !

Sur le coup, il ne sembla pas me prendre au sérieux. Ses “ordres” étaient de m’aider, moi. Pas sa maîtresse. Cela m’irrita au point d’oublier mes maux, froncer les sourcils de colère et le prendre par son col trop droit pour lui dire ce qu’il n’était pas en train de réaliser :

- Libre à toi de vouloir l’abandonner, mais je ne laisserais pas Krys entre les pattes des personnes qui ont tué mes parents. Si tu changes d’avis, tu sais ce qu’il te reste à faire.

M’aidant de son épaule, parce qu’il fallait bien qu’il me serve à quelque chose, je me levai. Puis, refusant toute autre aide de sa part, j’enlevai les ceinture emprisonnant mes ailes. Rien que cela me donna une impression de liberté infinie qui me surprit le temps d’une seconde. Puis, malgré ma pudeur, l’urgence de la situation m’empêchant de réfléchir à ce genre de choses futiles, j’enlevai mes hauts que je gardai près de moi avant de m’envoler jusqu’au toit du bâtiment le plus proche. Cela fait, je marchai plus que je volais pour éviter de m’épuiser inutilement alors que je devais me dépêcher. Enfin… pour ce que cela m’apporta…

***

De plus en plus énervés d’être baladés, les trois hommes voulaient juste en finir avec ce job. Ils ne comprenaient même pas comment cela avait pu mal tourner alors qu’ils me tenaient à leur merci. Voilà pourquoi, dès qu’il en eut l’occasion, l’homme militaire prit le flingue d’un de ses collègues pour lui tirer dessus. Même s’il ne la tua pas sur le coup, au moins il l’avait arrêtée. Il ordonna alors à ses deux collègues de détruire les preuves alors qu’il s’approchait d’elle :

- Ca aurait été intéressant de t’échanger contre une rançon ma jolie. Que tu sois riche ou non, on aurait pu s’amuser un peu à te vendre d’une façon ou d’une autre. Malheureusement tu nous as obligé à t’abîmer. Perdue comme tu l’es, je pense que ce serait une bonne punition pour toi de mourir dans la souffrance et la solitude.

Puis, lorsqu’il se fut relevé, il donna l’ordre de départ à ses hommes et ils repartirent en pensant que je serais certainement morte lorsqu’ils reviendraient. Mais, au cas où, ils retournèrent à leur camionnette au pas de course.

***

Lorsque j’eus trouvé Krystal, je la vis assise contre un mur. Elle ne bougeait pas, ce qui eut pour effet de m’inquiéter plus encore. Je descendis donc la rejoindre en l’appelant par son prénom. Sa réaction alors qu’elle se tenait le ventre, un endroit rougit par le sang, me fit réagir assez durement :

- La ferme. T’es blessée, je vais te soigner.

Même si elle ne semblait pas vouloir me laisser faire, il était hors de question que je la laisse mourir. Je tendis donc une main vers elle et tins son bras, peau contre peau, pour utiliser mon pouvoir de guérison. J’attendis mais, contrairement avec Daniel, rien ne vint. Rien ne se fit. Pourquoi. La panique s’empara plus de moi alors que je ne comprenais pas ce qui était en train de se passer.

Peut-être que c’est parce qu’elle a refusé que tu la soignes.

Non. C’était impossible ! Si à chaque fois qu’on refusait que je soigne, allais-je devoir une personne mourir ? … Depuis quand étais-je aussi attachée à quelqu’un, moi ? Comment était-ce arrivé ? Pourquoi ?!

HRP:
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Krystal Hamilton
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Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
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Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Ven 12 Oct - 19:26
Rp Terminé
Because the past always comes callingBon, pour le moment, je les tiens à distance. Mais ça n'a rien d'étonnant puisque je suis douée en sport grâce à mes longues jambes. Qui sont très jolies qui plus est! Bref. Pendant que je cours et m'amuse à tourner en rond dans les ruelles, je prendre un petit temps pour réfléchir. Mon cerveau va à toute allure. Parce que je suis un génie, évidemment. Donc! Je trouve la coïncidence un peu trop énorme pour que ça en soit une. Le groupe de trafiquants qui sévit depuis peu; l'agression de Bethany. Tout ça, tout ça. Hé bien je ne pense pas me tromper en disant que ces messieurs pratiquent des activités louches dans le coin.

Je prends un virage.

Du coup ça voudrait dire qu'ils connaissent la race de ma colocataire. Mais comment? Par ses parents? S'ils ont autant de sources que moi, ils ont peut-être pu remonter mais ça me paraît tout de même un peu gros. Pourquoi est-ce qu'il aurait fixé leurs recherches sur Bethany en particulier et non un autre? A moins que ça soit l'inverse et qu'ils aient reporté leurs attentions sur la famille pour redescendre jusqu'à ma petite colocataire. Mais si "toute" sa famille devait être morte, comment auraient-ils su qu'il restait une survivante? Oh ne me dite pas qu'ils ont un rapport avec l'incendie... Tss.

J'accélère pour tourner dans une nouvelle intersection sans regarder derrière moi. Ces mecs sont aussi collant qu'un chewing-gum sous ma chaussure... Je devrai leur en toucher deux mots, les jeunes filles ont horreur des goujats trop insistants! Enfin bref. Je continue de courir. J'aurai bien utilisé mes pouvoirs pour améliorer les performances de ma course ou même pour leur coller mon poing dans la figure mais je ne peux pas.. Si je le fais je..

Un souffle tranchant stoppe net ma pensée alors que mon buste se courbe vers l'avant sous la pression d'une balle. J'ai l'impression.. Qu'elle a continué sa route comme si un fil rouge m'était passé au travers pour partir se loger dans le mur en face. Mes pas ralentissent presque immédiatement jusqu'à s'arrêter. La tête penchée vers l'avant, portant un main à mon ventre. Je saigne... Je crois aussi avoir un vertige.. Doucement, je fais deux pas sur le côté pour appuyer mon épaule contre le mur.

Derrière moi, j'entends la course des trois mecs se rapprocher jusqu'à arriver à ma hauteur. La respiration détériorée par ma blessures, je les vois vaguement briser mon téléphone que j'avais lâché. Il était super beau et performant, putain.. Je pousse une sorte de soupire entre la fatigue et l'agacement. Mes mouvements me semblent bloqués mais j'arrive à me tourner pour reposer mon dos contre le mur. Puis l'un des hommes vient vers moi. Et il prend mon menton entre ses doigts pour me le soulever.

- Ne touches pas mon beau visage avec tes mains sales...

Un petit sourire répugnant se colla sur son visage alors qu'il me regarda de haut en bas.

- Ça aurait été intéressant de t’échanger contre une rançon ma jolie. Que tu sois riche ou non, on aurait pu s’amuser un peu à te vendre d’une façon ou d’une autre. Malheureusement tu nous as obligé à t’abîmer. Perdue comme tu l’es, je pense que ce serait une bonne punition pour toi de mourir dans la souffrance et la solitude.

Connards... J'espère qu'Aydan a éliminé tes deux autres potes. T'auras une bonne surprise quand tu ira les retrouver, tient. Ça gâchera ta journée et me ferra jubiler de satisfaction.
J'ai la tête qui tourne... Mais je trouve tout de même la force d'esquisser un sourire suffisant affichant mon air qui énerve tant Bethanychou.

- Vous avez eu tord de faire ça.. Sachez que je suis riche...!

Sous-entendu: si je meurs, vous vous en mordrez les doigts. Vous serez traqués par des gens que vous n'aimerez même pas rencontrer dans vos cauchemars. Je suis une Hamilton après tout.
Mais des tâches noirs commencent à envahir ma vision, je ne vois pas trop sa réaction. Je sais juste qu'il s'éloigne avec ses potes. Et moi je me laisse glisser contre le mur pour m'asseoir en fermant un œil.

- Crossing-over...; Lézard..

***

La jeune fille semblait reprendre ses esprits alors qu'Aydan s'enquérait de son état. Bon, elle parvenait à bouger et à parler ce qui était terriblement bon signe même si son arcade sourcilière devait être soignée au plus vite pour éviter les infections. Mais la demoiselle ne voulait visiblement pas être aidée, préférant reporter l'assistance du majordome sur sa maîtresse. Non, il devait d'abord s'assurer de la sécurité de Bethany. C'était ses ordres et il ne devait pas les outrepasser, aussi frustrants fussent-ils. Tentant d'abord de calmer la jeune fille pour l'emmener en sûreté, cette dernière finit par le prendre par le col.

- Libre à toi de vouloir l’abandonner, mais je ne laisserais pas Krys entre les pattes des personnes qui ont tué mes parents. Si tu changes d’avis, tu sais ce qu’il te reste à faire.

Venait-elle d'appeler Mademoiselle Hamilton "Krys"? Quel surnom étrange... Enfin, ce qui interpella le jeune homme fut le ton et les paroles de la demoiselle. Ces hommes étaient les tueurs de ses parents? Il savait sa maîtresse en danger mais pas à ce point.. Après une courte hésitation, il hocha positivement la tête. Refusant toute aide, la demoiselle commença à se... déshabiller? Immédiatement, le majordome se retourna, respectueux de sa pudeur. Puis, lorsqu'il la vit s'envoler, il ouvrit l'application pour localiser Krystal et se mit en marche, prenant soin d'esquiver l'endroit par lequel elle avait prit la fuite pour ne pas croiser les trois autres hommes.

***

Je me sens un peu dans les vapes mais je n'ai pas encore perdu connaissance. Mes sensations mettent du temps à réagir mais j'arrive tout de même à entendre une voix m'appeler par mon prénom. J'ouvre un œil.

- Bethanychou... Comment oses-tu me réveiller durant ma sieste..?
- La ferme. T’es blessée, je vais te soigner.

Alors ça, il n'en est pas question ma p'tite. J'ai assez harcelé Daniel Wing pour savoir comment marchent tes pouvoirs. Allons bon, elle voudrait que je me laisse gentiment faire? Pff...

- Ne me touches pas.. lançai-je, le regard sévère.

Mon ordre n'a pas l'air d'être pris au sérieux par ma colocataire qui approche la main pour m'attraper le bras.

- Ne me touches pas, Bethany..!

Hum... On dirait que rien ne se passe finalement.. Ha ha ha... Si j'avais été plus en forme, j'aurai doucement rigolé. Elle dit vouloir me soigner mais au final elle n'y arrive pas. Quelle ironie...

- Mademoiselle Hamilton! J'appelle une ambulance immédiatement! dit-il en arrivant en courant, tapant déjà le numéro pour "expliquer" la situation.

Je le regarde vaguement s'approcher avant de pousser un petit soupire. Cette histoire me fatigue... Mais on ne devrait pas rester ici. Si les trois hommes retrouvent leurs amis morts, ils risquent de chercher dans les environs ou même revenir. Il faut partir. Aller, il faut partir. Doucement, je commence à bouger pour me relever. J'arrive à me redresser en m'appuyant contre le mur mais, à mi-chemin je sens mes jambes trembler. Allons bon... Je suis forcée de glisser à nouveau pour m'asseoir.

Je soupire à peine.

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Sam 13 Oct - 13:41
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Un peu choquée par le fait que mon pouvoir ne fonctionnait pas, je lâchai Krystal. Cela m’empêcha également d’être réellement attentive par rapport à ce qu’il se passait autour de moi. Après tout… Il se passait quoi ?! Normalement, dès que je touchais une personne quelconque, je me voyais subir la maladie ou la blessure de ladite personne. Là, il n’en était rien. Pourtant nos deux peaux se touchaient sans problème. Alors, ça venait de moi ? Ne voulais-je pourtant pas la sauver ? N’étais-je pas sincère dans mon geste. A moins que… Non. Impossible ! Ce serait parce qu’elle m’avait interdit de la toucher ? Pourquoi ? Comment ?

Peut-être qu’elle en sait plus sur toi que ce que tu en sais toi même.

C’était une évidence puisqu’elle savait avant moi que j’étais une Kamkal ! Mais comment aurait-elle su pour… … Mouais ! Question conne. Si les professeurs savaient pour ma race alors que j’avais tout fait pour que rien ne se sache, il était possible qu’elle se soit renseignée auprès d’eux pour en savoir plus. Quoique je n’avais pas vraiment parlé des contrecoups qui me secouaient à chaque fois. Seul Daniel Wing… Oh le cafteur !! Si c’était lui, alors ce que je lui avais dit n’avait pas suffit. Quand je disais que les relations n’étaient que souffrance !

Derrière moi, alors que je réfléchissais en lâchant Krystal, le majordome arriva. Il en avait mit du temps. Au moins, il ne perdait pas de temps pour appeler les secours. Cela équilibrait la balance des bons et mauvais points que je lui attribuais. Points qui étaient en train de me faire jauger quel genre de personne il pouvait bien être.

Si tu veux mon avis, ta façon d’analyser les autres est totalement erronée.

*Je ne t’ai pas demandé ton avis et j’en ai rien à foutre.* pensais-je avec violence.

Il fallut juste ces quelques secondes pour laisser à ma colocataire l’envie de se lever. Finalement, son calme n’était qu’une feinte. Elle aussi avait peur. Peur de ces hommes. Qu’ils nous retrouvent. Qu’ils nous tuent. Moi aussi, j’avais peur. Mais il était hors de question que je l’abandonne. De toute façon, vu mon état, il était très peu probable que je puisse aller bien loin. Alors, rassurée de la voir plus raisonnable et s’asseoir à nouveau, je lui pris la main pour la soutenir.

Je me mis à penser avec douceur que tout irait bien. Qu’elle allait s’en sortir. Des paroles que je voulais lui dire. Mais j’en avais bien trop peur. J’avais extrêmement peur que cela nous lie plus que cette nuit de cauchemar. Je n’étais même pas sûre que ce ne soit pas une invention de mon cerveau malade.

Pourquoi t’obstines-tu à penser que tu es malade ?

*Parce que j’ai une voix qui me parle, que je fais des cauchemars qui n’ont ni queue ni tête et…!*

Alors que je pensais cela tout en souhaitant fortement aider ma colocataire, je sentis une douleur dans ma poitrine. A cause de celle-ci, je me mis à tousser, une main devant la bouche sans lâcher Krystal. Les sensations ne m’étaient pas étrangères. Pas totalement familières. J’avais simplement… une sensation de déjà vu. Ce n’est que lorsque j’écartai ma main que je compris. Elle était ensanglantée. Je l’avais soignée. Ou, plus exactement, j’étais en train de la soigner. Je le savais car j’eus une nouvelle quinte de toux me faisant perdre un peu plus de sang. Cela trois ou quatre fois, comme si mon corps voulait se débarrasser d’impuretés que les soins m’apportaient. C’était n’importe quoi à mon sens, mais vu mon état je n’étais pas vraiment apte à penser à une autre raison plus plausible.

La vue trouble, je sentais que j’avais perdu trop de sang pour pouvoir bouger, parler, réagir sans un temps entre ce qu’on me demandait et ma réaction. Un peu comme si les informations avaient du mal à circuler. Beaucoup trop de mal. Heureusement, je ne tombais pas. J’avais également détourné la tête de Krystal. Je ne voulais pas qu’elle soit plein de sang… Et comme si l’aggravement de mon état les avait fait arriver, j’entendis au loin une sirène. Celle de l’ambulance qui avait été appelée. Mais, moi, tout ce qui m’importait, c’était que ceux qui étaient venus m’aider aillent bien. Après tout, s’ils avaient été en danger, c’était ma faute.

***

En découvrant les corps inertes de leurs compagnons, le groupe de mercenaires furent partagés entre l’envie de vengeance et la rage d’avoir perdu le spécimen que j’étais à leurs yeux. Ils firent donc machine arrière dès qu’ils eurent récupéré leurs armes et munitions en pensant s’occuper des corps une fois le travail terminé. Malheureusement, le retour à leur “planque” et la récupération furent trop longs. Quand ils arrivèrent vers les ruelles dans lesquelles ce bout de jeune femme avait tenté de les perdre, la sirène de l’ambulance les arrêta. Ils ne pouvaient pas prendre le risque de se faire prendre alors qu’ils avaient été si près du but. Voilà pourquoi ils allèrent s’occuper de leurs compagnons morts avant de se préparer à me tuer une bonne fois pour toute. Les Kamkals ne couraient pas les rues, après tout.

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Krystal Hamilton
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Krystal Hamilton
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Identité de genre : Femme/Fille
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Né(e) le : 10/01/2002
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Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
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Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Dim 14 Oct - 3:34
Rp Terminé
Because the past always comes callingJe crois que mes sensations m'échappent. Allons bon.. Cette situation m'agace. Mais Bethanychou m'a lâché, c'est déjà ça de prit. Je tourne la tête vers Aydan pour le regarder s'affoler contre son téléphone avant de pousser un nouveau soupire. Il est tellement nerveux comme garçon... Pas la peine d'en faire un drame. Je me soigne. Très lentement, mais je me soigne quand même. Mon majordome s'approche pour me demande comment je vais. Ah ben au top écoute! Je viens de me prendre une balle dans le ventre mais je me sens assez en forme pour aller faire une partie de tennis, là, tout de suite. Arrête de poser des questions évidentes Aydan, ça m'agace... J'échappe un soupire pour lui faire comprendre que sa question est stupide.

- Mes ordres Aydan...

Même si je commence à voir un peu flou, je remarque bien son petit air coupable. Bon.. S'il a au moins conscience de sa désobéissances, c'est déjà un début... La prochaine fois je ne serai pas aussi indulgente. Je pousse un nouveau soupir comme si ça m'aidait à me garder éveillée.

- On aura une discussion... Après..

Je commence à glisser dans l'inconscience. Ah non hein. Aller, du nerf, il faut partir d'ici de toute façon..! Mais je n'arrive pas vraiment à lutter... J'aurai pu m'évanouir, je l'avoue, cependant un contact capte mon attention. Quelque chose se pose sur ma main avant de la serrer. J'ouvre vaguement les yeux pour les baisser et remarquer les doigts de Bethany resserrés sur les miens. Mes paupières se closent à nouveau. Je n'ai pas la force de la repousser. Mais bon, pour le moment son pouvoir semble inactif alors je ne vois pas pourquoi je le ferrai. Pour le moment.. J'ai envie de continuer ma petite sieste qui avait été interrompue plus tôt. Je commence à retomber dedans quand une sensation très bizarre se glisse dans tout mon corps. J'ai l'impression de reprendre de l'énergie et j'arrive même à me réveiller et me redresser un peu. Hum. Mon crossing-over est beaucoup trop efficace à mon sens. Donc il ne reste qu'un possibilité... Il me semble lui avoir ordonné de ne pas me toucher. Bornée cette fille. Vraiment bornée. Elle tousse déjà et crache du sang.

- Bethanychou, ça suffit. Si tu continue je te donnerai une pichenette et tu tomberas comme une mouche..

Je suis encore un peu fatiguée, je n'arrive pas à la faire lâcher même si je secoue ma main. Mais laisse-moi, tu veux? Tu m'embêtes jeune fille.
Au bout de quelques minutes, ma blessure s'est complètement résorbée tandis que ma colocataire a recraché du sang en détournant la tête. Pour le moment elle tient mais vu sa tête, elle ne va pas tarder à tomber. Je pousse un soupire. Il va falloir que je lui dise deux mots au même titre qu'Aydan quand les choses se seront un peu calmées. Mais pour l'heure, je reste assise, récupérant tranquillement alors que je désactive mon pouvoir. Un coup d’œil de vérification me permet de constater que le groupe d'homme n'est pas revenu. Pas encore en tout cas. Bien.

La main de Bethanychou étant toujours serrée sur la mienne, je sens un petit mouvement qui me fait tourner la tête. Oh là. Elle commence à glisser pour tomber. Ah ben oui, je l'avais prédit. Avant qu'elle ne touche le sol, je la rattrape avec l'aide de mon majordome qui avait réagit rapidement puis nous la posons doucement par terre. Elle n'a pas encore l'air totalement dans les pommes mais elle continue de cracher du sang. J'écarte une mèche de son visage avant de lui donner une petite caresse sur le front. Alors toi ma p'tite, tu ne perds rien pour attendre. J'espère que tu vas vite te remettre que je puisse te réprimander! Personne ne va à l'encontre des ordres de Krystal Hamilton.

Une sirène se met à retentir dans les rues et se rapproche à une vitesse très satisfaisante. Bon, il sont efficaces, ça fait une bonne pub. Hum. J'ai tout de même l'impression que la largeur de la ruelle ne laissera pas passer une ambulance. Bingo, c'est une équipe qui arrive vers nous. Ils ont dû se garer au plus près sans pouvoir approcher plus. Je félicite rapidement mon majordome d'avoir prévenu l'hôpital des êtres magiques. On ne va pas se mentir, si ça avait été des médecins normaux, ils auraient fait une grimace en voyant une demoiselle à moitié nue avec des grosses ailes dans le dos. Et là on se serait retrouvés dans une malaise des plus palpable.

Deux personnes pratiquent les premiers soin avant de hisser avec précaution ma colocataire sur un brancard alors qu'Aydan m'aide à me relever. Sans perdre de temps, on s'en va vers l'ambulance mais je laisse tout de même mes yeux vagabonder autour de nous pour vérifier qu'il n'y a pas de présence parasite. R.A.S. Tant mieux! Ça nous ferra trois glandus de moins à gérer. Je monte dans le véhicule avec mon majordome et m'assois sur l'un des sièges à côté du Bethanychou. Ah la la. Quelle aventure. Je la regarde un instant. On lui a mit un masque à oxygène le temps du trajet. Ils n'ont peut-être pas encore de quoi transfuser.

Un silence s'était installé dans le compartiment alors que l'ambulance était en route pour l'hôpital puis, hésitant, Aydan prit la parole.

- Mademoiselle...? Êtes-vous sûre que tout va bien?
- Je suis Krystal Hamilton, Aydan, je vais toujours bien. Rien ne peut me briser.

Je roule des yeux au ciel en soupirant comme si ma réplique était une vérité générale et puis le silence remet une distance entre moi et mon majordome.

- Vous vous inquiétez pour elle, n'est-ce pas?

Il va commencer à me faire perdre patience. J'appuie un nouveau soupire pour lui faire comprendre qu'il ferrait mieux de se taire avant de répondre.

- Bien sûr que non, Aydan! Nous sommes colocataires, pas amies. Et je n'aime pas avoir de dette.

Je crois qu'il a compris et finit par ne plus faire de commentaires. Bien, je préfère ça.
Ah? On arrive à l'hôpital visiblement. Pas trop tôt.

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Lun 15 Oct - 0:20
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Alors que j’essayais de ne pas m’étouffer alors que je crachais du sang, je me sentis petit à petit partir. Puis, ne pouvant plus tenir mon corps, je me sentis partir. Des mains me retinrent alors que celle que je tenais jusque-là comme si ma vie en dépendait s’était retirée, m’empêchant de tomber face contre terre. Dans mes dernières vapes de lucidité, je me sentis tourner et poser dos sur le sol alors que je continuais à tousser les dernières vagues de sang. Purée, à quel point l’avais-je soignée tard ? Peut-être même lui avais-je sauvé la vie ? Je n’en savais trop rien. De toute façon, ma concentration était comme happée par les gestes qui me tenaient encore à peine éveillée. Cependant, peu avant l’arrivée des secours à mes côtés, je perdis connaissance.

Les médecins m’avaient pris très rapidement en charge pour me donner des transfusions de sang et soigner mon arcade sourcilière. Puis, le temps que je me remette, on m’installa dans une chambre d’hôpital, seule. Les visites étaient autorisées, mon état n’étant pas très grave. J’avais du coup perdu pas mal de sang à cause de mon arcade sourcilière et mon pouvoir, en plus d’avoir l’arcade sourcilière fêlée. Tout cela me laissa endormie jusqu’au lendemain après-midi, le temps que mon corps se remette un peu. Ainsi, lorsque je repris connaissance, il faisait grand soleil. Cela ne m’aida clairement pas à ouvrir les yeux. Pire, le fait de froncer les sourcils me fit assez mal pour que je gémisse à hauteur de ce que me permettait mes cordes vocales.

Une fois habituée à la luminosité, je tentai de reconnaître mon environnement. Mais je ne le reconnus qu’après une bonne paire de minutes. Un hôpital. Cela faisait extrêmement longtemps que je n’avais pas mis les pieds dans ce genre d’établissement. Pas depuis que j’étais entrée à l’orphelinat en fait. Je n’en avais jamais réellement eu besoin. Au moins, cela eu le mérite de me rappeler assez rapidement les raisons qui auraient pu m’amener là. Déjà, mon arcade douloureuse était un bon indice. Et de fil en aiguille j’en vins à me rappeler assez précisément de ce qu’il s’était passé. La question qui restait sans réponse était : combien de temps était passé depuis ? Les souvenirs de mon passé étaient redevenus plus flous, comme dans un brouillard épais (même si moins que celui qui m’empêchait de m’en rappeler à tous moments), ce qui ne me laissait que ce que j’avais dit à cet inconnu proche de Krystal comme explications à la situation passée. … Que du bonheur ce cerveau de merde.

A côté de moi, un bruit attira mon attention. Je tournai donc la tête du côté inverse des fenêtres et vis ma colocataire assise à mes côtés. Euh… depuis quand était-elle là ? Enfin, ce n’était pas comme si j’avais fait quelque chose de répréhensible sur le coup. Après, est-ce que je me souciais de mon image ? Pas tellement, même si j’avais -ce que je ne savais pas- un oeil au beurre noir, un bleu me prenant une bonne partie de la joue. Merci la peau qui marque ! On pouvait également noter le pansement sur mon arcade sourcilière, cachant les points de suture qui refermait la plaie qui m’avait été faite avec tant d’amour. Mais… que devais-je lui dire ? Elle m’avait demandé de ne pas la toucher pour une raison que j’ignorais. De même que je ne comprenais pas pourquoi mon pouvoir n’avait pas fonctionné la première fois. Mais la seconde fois, oui. Plus que bien même ! M’en voulait-elle ? Et même si c’était le cas… n’avais-je pas le droit de ne pas vouloir voir des personnes mourir sous mes yeux ?
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Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Lun 15 Oct - 1:14
Rp Terminé
Because the past always comes callingBon. Récapitulons mes enfants. Bethanychou s'est faite agressée, je suis intervenue puis me suis faite tirée dessus et cette petite crevette têtue a insisté pour utiliser ses pouvoirs. Soupir. N'importe quoi celle-là. Ce n'est pas comme si j'étais mourante, je gérais parfaitement la situation. Enfin, ce qui est fait est fait. Une fois à l'hôpital, on m'a demandé de laisser un moment les médecins faire leur travail -logique- après quoi j'ai pu entrer dans sa chambre pour lui faire une petite visite. Cela dit je ne suis pas restée longtemps. Juste quelques minutes histoire de vérifier qu'elle était correctement prise en charge après quoi je suis retournée à ma chambre dans l'établissement.

Le lendemain, je décide d'utiliser les chambres d'hôpital comme une bibliothèque personnelle, ainsi, je le rejoins dès les premières heures de visites avec mon ordinateur portable, plusieurs journaux, des bouquins et toute une liste de choses beaucoup trop ennuyeuses à décrire. Mon sac sur mon épaule, j'arrive devant la porte reliant la chambre de Bethanychou et le couloir puis entre sans faire de bruit avant de m'approcher. Hum. Elle dort toujours. Je pose mes affaires pour aller un instant près d'elle et la regarder. Un petit soupir agacé m'échappe tandis que je me gratte la la joue.

-Allons bon. Mais regarde-moi dans quel état tu t'es mise. L'instinct de survie et toi ça fait deux visiblement.

Je murmure pour éviter de la réveiller avant de glisser l'une de mes mains sur son front pour vérifier qu'elle n'a pas de température et de passer deux doigts sur le pansement qui recouvre son arcade sourcilière. J'ai l'impression que cette fille a le chic pour se retrouver dans des situations improbables. Enfin bref. Je me suis suffisamment attardée sur la liste de ses bleus, il est temps de me mettre au travail. Je doute que l'espèce de plateau-table lui serve donc pas d'objection possible à ce que je l'emprunte. Je m'installe donc sur une chaise, posant mon ordinateur et mes journaux sur la table. Je fais d'abord un tour sur ma boite mail. Je ne suis pas stupide, je me suis envoyée les photos que j'avais prit du groupe de trafiquants alors que je les narguais. Eux ont dû penser que je faisais l'inventaire des preuves contre eux mais comme je n'ai que leurs visages, autant dire qu'ils se sont fait duper. Bref. Objectif du jour: trouver des lieux, des témoins, des preuves d'activités, tout ce qui pourrait être utile contre eux.

Je commence par éplucher les articles de journaux mais rien de très intéressant ne se trouve dedans pour le moment. Mes recherches se portent surtout sur internet. Si ces types sont stupides et qu'ils vivent avec leur temps, ils auront forcément laissé des traces. Hum. Bon, pour le moment ils ne sont pas trop imprudents. Il me faut un indic. Peut-être que si je trouve un client, je pourrai remonter jusqu'à eux. Ou bien... En fermant les yeux, je revois parfaitement les différentes scènes s'étant déroulées hier. Et je pense pouvoir identifier la mitraillette. J'ai de la chance, ce modèle est assez rare ce qui réduira mes recherches.

Je m'étire longuement sur ma chaise. Ça va faire des heures que je suis ici et l'après-midi est déjà entamée depuis un bout de temps. Pour le moment, j'ai deux adresses qui vendent ce type d'arme. L'une étant beaucoup moins légale que l'autre, je me penche d'abord sur elle. Je passerai mes coups de fils plus tard mais je note tout sur mon carnet. Plusieurs autres pistes commencent à être mise en lumière mais j'aurai besoin d'étudier d'autres bases de données auxquelles je n'ai pas accès depuis mon ordinateur. Mais point d'inquiétude, je m'y mettrai dès que possible ou bien j'enverrai mon majordome. Pour l'heure, je finis par fermer mon appareil avant de faire un peu d'ordre dans mes affaires et pousser le plateau contre le mur. Je retourne m'asseoir avec un livre pour me changer un peu les idées. Bon, j'ai l'impression que mon esprit génial est encore en train de frapper! Je peux bien prendre une pause. C'est à peu près à ce moment là que j'entends un très faible gémissement. Hm? Hé bien c'est pas trop tôt. Je lève mes yeux des pages et observe ma colocataire bouger à peine en se réveillant tranquillement. Je reste silencieuse le temps qu'elle prenne conscience de son environnement jusqu'à ce qu'elle tourne sa tête vers moi.

- Hé bien! On a fait un gros dodo, lançai-je avec un petit sourire tout en haussant un sourcil.

Pour le moment elle a l'air un peu perdue mais je me lève tout de même pour m'approcher. Pas question de la ménager. Cette petite crevette bornée a désobéit à mon ordre. Elle subira mon courroux au même titre que chaque personne ayant déjà fait pareil. Qu'elle ne s'attende pas à un traitement de faveur sous prétexte qu'elle est ma "colocataire préférée". Je la regarde rapidement avant de lui donner une pichenette sur le front, à un endroit où elle n'est pas blessée.

- Qu'est-ce que je t'avais dit Bethanychou? "Ne me touches pas", je lui reprécise ça dans un soupir avant de me redresser et croiser mes bras devant ma poitrine, Si je te dis que la situation est sous contrôle, tu m'écoutes. Un point c'est tout.

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Dernière édition par Krystal Hamilton le Ven 19 Oct - 2:02, édité 2 fois
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Lun 15 Oct - 4:23
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Krystal Hamilton


Fallait l'avouer le côté prétentieux et le ton infantilisant que Krystal utilisait alors que je venais de me réveillait me déplaît fortement. Je savais qu'elle avait tendance à réagir de cette façon, mais cela ne changeait pas le fait que je n'aimais clairement pas ça. Mais le pire restait à venir.

Alors que je ne répondais pas à sa salutation digne d'une mère à son bébé ayant fait une de ses premières nuits, je la vis se lever et s'approcher de moi. Puis, elle me regarda avant de me donner une pichenette sur le front et me réprimander. Silencieusement, une main sortie de mes couverture pour se poser sur mon front, je l'écoutai et la regardai avec un grand mécontentement. Elle était énervée ? Qu'à cela ne tienne, elle venait d'éveiller ma forte mauvaise humeur qui ne fit que s'aggraver lorsque je me remémorai ce qu'elle m'avait dit exactement ce qu'elle m'avait dit alors que je voulais la soigner.

Elle a besoin qu'on lui rafraîchisse la mémoire, celle-là.


On ne peut plus d'accord avec ma conscience, pour une fois, je me relevai malgré mon engourdissement en la regardant sans cacher mes émotions. Cela avait beau me faire mal, je n'en avais clairement rien à foutre. Puis, sur le ton le plus glacial et ferme que je le pus, tout en restant crédible sans que je sache comment, je lui répondis :

-Alors, pour commencer, à aucun foutu moment tu ne m'as dit que tu gérais quoi que ce soit. Tout ce que je voyais c'était une fille blessée me demandant désespérément de ne pas la toucher pour on ne sait qu'elle raison alors qu'elle pissait le sang. Sérieusement, si je ne t'avais pas soignée, involontairement sur le coup, tu serais peut-être morte ! Alors avant de me critiquer, essaie de penser à ce que peuvent penser les autres face à tes propos incohérents et l'image du moment. Et si tu veux crever, vas-y, je ne te retiens pas, mais pas devant moi.

Je pris un instant pour garder mon calme avant de reprendre sur le même ton :

-Ensuite, tu t'prends pour qui pour me donner des ordres ? Que je saches, t'es pas ma mère. Ma mère a été assassinée par ces hommes. Désolée que mes souvenirs m'aient empêchée de te laisser crever sur place !

Soutenant son regard, je me mis à guetter ses réactions. Je ne m'attendais à rien de sa part à vrai dire. Après tout, encore une fois, on me montrer que les liens étaient tout bonnement voués à l'échec et que j'avais été vraiment trop conne pour m'être attachée à cette fille. J'avais beau avoir mal dans la poitevine et vouloir secrètement me tromper, j'étais vraiment en colère. Dire que je m'attendais à des remerciements était faux. Totalement faux. Je n'avais pas fait exprès de la soigner. J'avais juste souhaité ne plus jamais voir quelqu'un d'autre mourir devant moi alors que j'avais un blocage face à son interdiction de la toucher. Je ne savais pas ce qui l'avait poussée à le faire mais au moins j'étais sûre d'une chose : l'activité de mon pouvoir et mon passé étaient fortement liés. Lui devais-je quelque chose pour ça ? Clairement non. Si elle n'avait pas fait ça, un autre aurait créé le blocage et la même scène se serait produite. Parce que, sur le coup, j'avais revu cette scène cauchemardesque qui me réveillait toutes les nuits depuis que je savais être une kamkal.
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Krystal Hamilton
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Krystal Hamilton
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Identité de genre : Femme/Fille
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Inscription le : 30/06/2018
Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
Couleur(s) de parole : #FFCC00
Péché(s) :
  •  Orgueil 
  •  Avarice 
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Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Lun 15 Oct - 21:56
Rp Terminé
Because the past always comes callingAh la la. Quelle petite bouille boudeuse. Je ne pense pas me tromper en disant qu'elle est énervée. Allons bon. Dès le réveil. Bethanychou porte sa main à son front pendant que je parle en fronçant les sourcils. Et puis elle se redresse. Avec un peu de difficulté mais elle se redresse. C'est déjà bien. A première vu, elle n'a aucun problème moteur et c'est rassurant. Je pourrai le dire à une infirmière si j'en croise. Mais bon, pour l'heure je me concentre sur son visage affichant son profond mécontentement et son ton de voix presque intransigeant. C'est qu'elle mordrait la p'tite!

Oui oui bon. C'est vrai que je n'ai pas clairement dit que j'avais la situation sous contrôle mais je le sous-entendais. Reproche suivant, s'il te plaît. Donc je serai morte sans elle. En tout cas c'est la vision que je lui donnais. Allons bon. L'ambulance étant arrivée rapidement combinée à mon pouvoir je n'aurai certainement pas succombé. De toute façon la grande Krystal Hamilton est increvable. Et si ça peut en faire rager quelques uns c'est encore plus jouissif. J'ai une pensée pour une personne en particulier qui m'aurait presque donné un sourire en coin mais étant donné l'agacement de Bethanychou je ne vais pas me saboter non plus.
Hum. Donc si je comprends bien, que je meurs ou non, elle s'en fiche du moment que je ne lui impose pas. Hé bien. Une pensée un peu égoïste, n'est-ce pas.

- Ensuite, tu t'prends pour qui pour me donner des ordres ? Que je saches, t'es pas ma mère. Ma mère a été assassinée par ces hommes. Désolée que mes souvenirs m'aient empêchée de te laisser crever sur place !

Je reste un instant sans rien dire. Alors comme ça, mon hypothèse était juste. Très satisfaisant tout ceci. J'ai bien fait de commencer ma petite enquête. D'ailleurs, maintenant que ma petite colocataire me le confirme, je vais pouvoir rétrécir mes recherches en étudiant directement le cas de l'incendie. Si je remonte cette piste et celles que j'ai déjà commencé à creuser et que je tombe sur le même résultat, j'aurai d'autant plus de preuves contre eux et la possibilité absolue de les coincer.
Enfin, pour l'heure, j'ai une petite crevette à m'occuper. Je m'avance pour poser le bout de mon doigt sur son nez.

- Tu es tellement grincheuse dès le réveil... Enfin, je suis contente de voir que tu as assez d'énergie pour t'énerver contre moi et bouger.

Je la lâche pour me redresser avant de mettre mes mains sur mes hanches. Je fais un petit tour rapide de la chambre du regard avant d'aller près de la fenêtre pour l'ouvrir. Je regarde dehors pour constater qu'il n'y a personne à cette heure-ci puis me penche un peu pour jauger la distance avec le sol. Quatrième étage, plutôt haut. Je me retourne pour m'adosser  en croisant les bras puis pousse un petit soupire.

- Si je comprends bien, tu ne veux pas me voir mourir sous tes yeux juste pour ne pas avoir de culpabilité... Pas de problème. Nous avions établies que nous n'étions pas amies.

D'après elle, elle avait agit sous le coup du moment. Sûrement prise de panique à l'instant où elle m'a vu. Et comme ça lui rappelait quelque chose qu'elle avait déjà vécu, elle ne voulait pas avoir plus de souvenirs de la sorte. Donc qu'elle m'apprécie ou non, ça n'aurait rien changé à son comportement si je la suis bien. On va voir ça tout de suite.
J'appuie mes mains sur le rebord de la fenêtre pour me hisser et m'asseoir dessus. Puis je me penche légèrement en arrière.

- Donc, j'imagine que tu t'en fiches si je me laisse tomber?

J'attends un petit instant en la regardant, sérieuse. Je veux bien qu'elle sente que je ne plaisante pas. Et puis je me laisser basculer en arrière.

Je me sens tomber dans le vide pendant quelques secondes avant que je ne ferme les yeux pour me concentrer.

- Crossing-over; corbeau.

Immédiatement, ma chute s'arrête et je me retrouve à flotter tranquillement dans l'air, à observer le ciel quelque temps. Bon, il est peut-être temps de remonter maintenant. Doucement, je glisse sous le vent, en sens inverse pour rejoindre le carré de fenêtre par lequel je suis tombée. Je pénètre dans la chambre, me posant avec précaution à côté du lit avant d’épousseter mon haut. Ah diantre, je crois que ma chute m'a légèrement décoiffée. Donc, comme si de rien était, je me mets à lisser consciencieusement mes mèches brunes.

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Dernière édition par Krystal Hamilton le Ven 19 Oct - 2:04, édité 1 fois
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Mar 16 Oct - 0:06
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Krystal Hamilton


Durant tout mon monologue, Krystal était restée très silencieuse. Mais cela changea très rapidement. Dès qu’elle se fut approchée de moi et qu’elle eut posé son index sur mon nez, elle me répondit que j’étais grincheuse au réveil mais qu’elle était contente que j’étais assez en forme pour bouger. Mouais… en forme, on pouvait y repasser un peu plus tard. Elle avait tout de même raison sur un point : j’étais en bien meilleur état que ce que j’avais pu être quand je l’avais soignée. D’ailleurs, c’était moi ou elle s’inquiétait pour moi ? C’était léger, mais ça me fit repenser à cette nuit qui nous avait comme rapprochées. Bizarrement, cela fit retomber un peu ma colère et m’empêcha de retirer moi-même et avec violence son doigt de mon visage, ce qu’elle fit une fois qu’elle m’eut dit cela.

La suite, cependant, n’était réellement pas pour me plaire, même si, sur le coup, j’étais loin de m’imaginer cela. Au début, je la regardai simplement regarder ma chambre et aller à la fenêtre pour l’ouvrir, laissant la fraîcheur de l’automne s’engouffrer dans la pièce. Elle regarda à l’extérieur tandis que je la regardais avec une légère suspicion. Je la vis ensuite s’appuyer sur le rebord, me faisant froncer les sourcils. Qu’est-ce qu’elle avait en tête ? Je le sentais mal. Vraiment très mal… Et cela empira quand elle reprit la parole. Ne serait-ce parce qu’elle se trompait sur un point. Il n’était clairement pas question de culpabilité quand je ne soignais pas quelqu’un. C’était une question de peur. Que dis-je ? De terreur ! Le fait que ce soit un inconnu ou une connaissance, là n’était pas le problème. Cela ne changeait rien. Voir un corps inerte sur le sol, qu’il soit connu ou non, cela me mettait dans un état que je n’aurais su décrire. Je le savais. Je savais que j’allais revoir ces images par association d’idées.

Pour tes amis ce serait pire…

Oui. Et justement, pour ne pas souffrir de cela, ou de les voir me détester pour une raison inconnue, je préférais être seule. Ce, même si je devais souffrir de ma solitude. Cela non plus, elle ne semblait pas l’avoir compris cette fifille à papa.

En même temps, si tu lui en parlais, elle comprendrait mieux.

*Si c’est pour me faire ridiculiser ou qu’elle se moque ouvertement de moi, mieux vaut pas.*  pensais-je juste avant de sentir la panique monter de la voir amorcer un geste que j’étais certaine de ne jamais pouvoir lui pardonner.

Alors qu’elle me demandait si je n’allais pas paniquer si elle se laissait tomber, sans la quitter des yeux en voulant lui hurler de ne pas faire ça, je me mis à me débrancher des machines qui bipaient à côté de moi. Mais trop tard. Avant même que je puisse dire un mot ou amorcer un seul geste, elle se laissa tomber comme pour se suicider. Paniquée, je me levai et m’aidai du pore-médicaments pour tenir debout sur mes jambes incertaine et avancer. Je ne m’arrêtai pas alors que Krystal remontait en volant comme par magie de sorte à ce que je puisse lui faire face. Cela fait, je mis toute ma colère, toute l’adrénaline qu’elle avait fait monter et, les larmes aux yeux, je lui mis une violente baffe. J’avais profité qu’elle soit concentrée à se recoiffer pour placer ce geste que j’étais certaine qu’elle arrêterait. Puis, qu’elle le fit ou non, je récupérai ma main et lui criai dessus avec véhémence :

- T’es cinglée ou quoi ?! Tiens-tu si peu à la vie que tu prends de tels risques ?!

Tremblante, je pris une grande inspiration en fermant les yeux pour me calmer un peu. Crier ne servait à rien. Mais la colère ne retombait pas. J’étais furieuse contre elle. Et je ne fis rien pour le cacher malgré mon ton redevenu calme :

- Toi qui est si intelligente, si forte que rien ne peut arrêter, je me demande comment tu peux ne pas avoir compris les raisons qui me poussent à te virer de ma vie. Que ce soit toi ou d’autres ! Je ne suis pas conne. Si tu as su pour ma race, c’est que tu as fait des recherches. Au même titre que pour mon pouvoir sinon tu n’aurais jamais demandé à ce que je te touche pas. Mais, dans ce cas, Kristal Hamilton, il est fort possible que tu sois remontée jusque dans mon passé. C’est ce que je me dis pour que tu acceptes aussi facilement le fait que je ne veuille pas qu’on soit amies. Ne t’es-tu jamais demandé pourquoi ?


Je guettai sa réaction sans la laisser prendre la parole puisque je repris juste au moment où elle aurait pu commencer à parler sans pour autant attendre trop longtemps :

- Je vais te dire pourquoi : je n’ai aucune putain d’envie de perdre quelqu’un ! Que ce soit voir une personne mourir sous mes yeux ou qu’une soit disant ami me souhaite d’aller crever pour une raison ou pour une autre. Plus jamais je ne veux revivre ce genre de situation. Le fait que tu agisse de cette façon me prouve que j’ai raison car tu ne prends pas en considération ce que je peux ressentir !

Encore une fois je pris une pause qui permirent à mes larmes de rouler sur mes joues. Mes lèvres trembler et mon envie de pleurer augmenta, me demandant un peu de temps pour reprendre sur une voix plus tremblante et moins colérique :

- Je le sais très bien que je tiens à toi. J’ai assez d’une conscience pour me le rappeler jour après jour. Mais, justement, c’est parce que je tiens à toi que j’ai encore moins envie de prendre le risque de te voir crever sous mes yeux. Est-ce assez clair pour toi ou faut que je te fasse un dessin ? Non parce que je peux aussi faire ce que tu as fais dans l’autre sens : comment tu réagirais si je m’enlevais ce cathéter pendant ton absence pour m’enfuir de l’hôpital ?
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Dernière édition par Bethany Williams le Mar 16 Oct - 19:28, édité 1 fois
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Mar 16 Oct - 1:21
Rp Terminé
Because the past always comes callingJe lisse tranquillement mes cheveux tandis que Bethanychou est debout, à côté de moi. Hé bien, comme quoi, un petit élément déclencheur et elle retrouve de l'énergie. On dirait bien que j'ai le chic pour lui faire monter l'adrénaline, je devrai me sentir flattée. Bon, par contre elle s'est débranchée des machines. Pas de la poche de sang, cela dit. Bon point. Par contre, vu son expression et sa détermination dans sa marche, je ne pense pas me tromper en disant qu'elle m'en veut. Beaucoup. Ça sent la baffe. Du coin de l’œil, je la voix lever une main. Puisque je vous dis que je suis un génie!

Clac.

La tête légèrement tournée sur le côté dans la continuité de la claque et les yeux fermés, je reste comme ça sans bouger. Pour être honnête, j'aurai pu l'arrêter. Sans problème même. Elle est de base plus petite et moins forte que moi sans compter sa convalescence qui la rend d'autant plus incertaine dans ses gestes. Mais bon.. On va dire que je la mérite. Et, dans ma grande mansuétude, je consens à lui accorder la symbolique d'avoir pu me donner une claque sans que je ne réagisse. Ah la la, qu'est-ce qu'il ne faut pas faire pour les gens du peuple... Enfin, je continue d'être immobile alors qu'elle me crie littéralement dessus pour me dire des trucs bateaux, comme quoi je suis cinglée ou bien que je ne dois pas tenir énormément à ma vie pour prendre ce genre de risque. Qu'elle croit ce qu'elle veut, je me contente de pousser un petit soupire discret avant d'ouvrir les yeux.

S'en suivit un long monologue dans lequel elle exposa un peu plus son cœur et ses pensées. Hé bien voilà, comme quoi en la poussant un peu, on obtient du résultat. Et j'apprécie qu'elle me démontre un peu son intelligence. Une petite enquêtrice en herbe qui a effectivement compris que j'avais fais mes petites recherches et donc connaissais pas mal de choses sur elle. Bien qu'il reste des zones d'ombres. Mais je suis si forte que rien ne peut m'arrêter d'après elle alors je trouverai. Je trouve toujours de toute façon.

- C’est ce que je me dis pour que tu acceptes aussi facilement le fait que je ne veuille pas qu’on soit amies. Ne t’es-tu jamais demandé pourquoi ?

Je redresse enfin la tête pour la regarder en croisant les bras. Question rhétorique, je sens bien qu'elle va me répondre sans même que j'ai à le lui demander. D'ailleurs elle reprend déjà la parole. Bon, on revient sur ce qu'on disait plus tôt, elle ne veut pas voir mourir quelqu'un mais un nouvel élément s'ajoute au puzzle. Une amie qui voudrait sa mort donc? Hum. Une assez bonne excuse pour ne pas vouloir s'attacher, je le concède.  

- Le fait que tu agisse de cette façon me prouve que j’ai raison car tu ne prends pas en considération ce que je peux ressentir !

Je hausse un sourcil. Elle me reproche de ne pas prendre en compte ses émotions? Hé bien, hé bien. Le conclusion la plus rapide jamais menée. Si son avis ne m'importait pas, je ne l'aurai pas titillé pour qu'elle me l'expose. J'allais d'ailleurs répliquer quand je vis des larmes rouler sur ses joues. Allons bon... Même si elle veut se montrer froide et détachée, elle est hypersensible cette fille.

- Je le sais très bien que je tiens à toi, dit-elle d'une voix tremblante.

Elle parle ensuite d'une "conscience" qui le lui rappelle souvent avant de me dire qu'elle ne veut pas que je meurs parce qu'elle tient à moi. Hé bien. Il faut pousser loin pour voir son honnêteté.

- Est-ce assez clair pour toi ou faut que je te fasse un dessin ? Non parce que je peux aussi faire ce que tu as fais dans l’autre sens : comment tu réagirais si je m’enlevais ce cathéter pendant ton absence pour m’enfuir de l’hôpital ?

Je la laisse un instant tranquille pour qu'elle puisse souffler. Et puis je tends la main pour essuyer une larme avec mon pouce. Doucement pour ne pas lui faire mal.

- Je te donnerai une pichenette et tu tomberas comme une mouche.

Je finis par soupirer en esquissant un sourire. Elle est mignonne à se faire du soucis. On dirait une petite fille perdue. Mais bon, on va dire que la laisser pleurer serait cruel alors je la prends dans mes bras en restant d'abord silencieuse.

- Pardon de t'avoir inquiété, je ferrai en sorte de ne plus le faire.

Sans transition pour ne pas lui laisser trop le temps de capter ce que je dis, je glisse un bras sous ses genoux tandis que l'autre englobe ses épaules et je la soulève pour la ramener dans son lit. Ça va bien comme ça, qu'elle se repose un peu. Non mais oh. Une enfant.
La déposant avec précaution sur le matelas, je m'assure qu'elle n'en bougera plus après quoi je jette un œil aux machines. Bon ça va, elle n'a rien cassé. Sur ce, je retourne m'asseoir sur ma chaise, croisant mes jambes et mes bras, puis regarde mon ordinateur. Je reporte ensuite mes yeux vers Bethany, de nouveau sérieuse.

- Concernant la bande de trafiquant, ne te fais plus de soucis. Ils ne t'embêteront plus.

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Mar 16 Oct - 5:29
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Elle n’avait pas retenue ma claque. Cette dernière n’était de toute façon clairement pas puissante. Mais j’étais surprise qu’elle m’ait laissée faire alors qu’elle aurait sans aucun doute pu m’arrêter. Heureusement, malgré l’étonnement, je parvins à lui dire ce que je voulais. D’autant plus qu’elle ne m’arrêta pas. Non. Elle m’écouta sans dire un mot et resta même silencieuse le temps que je me reprenne un peu. Je sentis alors mes joues rosir de pure honte. Sérieusement… je venais de me faire avoir. Encore une fois. J’avais l’impression de m’être faite manipuler. Mais, d’un autre côté, je me sentais un peu mieux. Lui avouer que je tenais à elle m’avait étrangement fait autant de bien que peur. Peur qui persistait par le fait que je ne voulais pas qu’elle m’en veuille pour une raison inconnu, elle aussi, ou qu’elle meurt sans que je puisse rien faire. Je ne voulais pas la perdre.

Ce serait bien si tu pouvais essayer de reprendre toutes tes relations jusqu’à maintenant et te demander à quel point tu étais dans le déni.


*Eh oh ! On se calme ! Ce n’est pas parce que j’ai fais un aveux à quelqu’un que forcément…!* commençai-je à répondre à Constance la conscience juste avant que je vois la main de Krystal s’approcher de mon visage.

Par réflexe, je me tendis au cas où il se passerait quelque chose. Ne me demandez pas quoi. Moi-même j’étais incapable de savoir quel malheur il aurait pu se passer à ce moment-là alors qu’elle ne fit que me répondre en essuyant avec douceur mes larmes. Mes yeux se fermèrent d’ailleurs quand ses doigts les approchèrent d’un peu trop près. Sincèrement, j’aurais pu rire, même jaune, à sa blague. Mais je ne le fis pas. Ne serait-ce parce que j’étais consciente de mon état. Je sentais que je peinais à tenir debout, droite, devant elle. Il était donc clair qu’elle aurait pu non seulement me rattraper très facilement, mais en plus “me faire tomber comme une mouche”. Mais, au moins, mon exemple n’était pas trop con étant donné que cette action serait terriblement suicidaire… Sans compter que cela me permit de comprendre qu’elle aussi tenait à moi. Je me rendis compte à quel point elle avait eu peur pour moi. Et ce, sans même qu’elle me le dise.

Coupable, coupable ♪ chantonna, sur le rythme de Roméo et Juliette, la voix terriblement pénible dans ma tête en réponse à mon sentiment d’être, effectivement, coupable. Coupable de ne pas avoir prêté plus attention à ce que Krystal avait pu ressentir en me voyant perdre autant de sang d’un coup sans pouvoir l’arrêter. A ce qu’elle pouvait penser en me voyant allongée dans un lit d’hôpital en train de dormir pendant un temps encore indéfini.

Du coup,lorsqu’elle me prit dans ses bras, je la serrai également, bien que de façon très timide, contre moi, je pensai très fortement aux excuses que je ne parvenais pas à prononcer. Je cherchais le courage pour le faire. Mais avant que je puisse prononcer le moindre mot, j’entendis la voix de ma colocataire faire ce premier pas. Sur le coup, je ne compris pas et prononçai un petit “hein ?” très bref juste avant qu’elle ne me porte jusque dans mon lit.

*C’est embarrassant…!*
avais-je alors pensé, partagée entre le malaise parce que je n’avais pas l’habitude qu’on se préoccupe de moi, la gratitude envers celle qui s’inquiétait pour moi, la honte de lui causer autant de soucis et la joie apeurée de retrouver une épaule sur laquelle m’appuyer.

Une fois déposée sur le lit et couverte, je me reposai sur les oreillers mis à ma disposition. Les miens me manquaient terriblement, je devais bien l’avouer. Pourtant, pour le coup, ce qui me chagrina le plus fut mon état. Il allait falloir que je travaille plus mon pouvoir, que je comprenne pourquoi il se déclenchait dès que je touchais quelqu’un. Quoique j’avais une assez bonne piste pour commencer : ma peur de voir quelqu’un mourir devant moi sans rien pouvoir faire. Etait-ce la clé ? Mais, si c’était le cas, devais-je maîtriser ma peur pour arrêter les successions de guérison involontaires ?

Un soupir léger mais désespéré franchit mes lèvres alors que je me sentis terriblement fatiguée. Cela, juste avant que Krystal me fasse part que mes agresseurs ne me feraient plus jamais de mal. Je tournai brièvement la tête vers elle. Près de ses affaires, elle semblait étudier leur cas avec beaucoup d’attention. J’eus l’énorme envie de l’aider à ma façon, de mettre mes compétences à contribution. Mais je savais que, dans mon état, je ne pouvais absolument rien faire. Rien du tout. Et c’était extrêmement frustrant. Je lui demandai donc doucement, légèrement tremblante alors que j’osais à peine la regarder :

- As-tu besoin d’un témoignage ? Mon témoignage ?


J’attendis quelques secondes avant de la regarder dans les yeux. Puis, avec un poil plus d’assurance, je lui exprimai ma pensée avec un peu plus d’exactitude :

- Je ne me rappelle pas de tout, mais il me reste des images plus précises. Je pense pouvoir raconter ce qu’il s’est passé cette nuit-là. … Veux-tu l’avoir pour t’aider à les arrêter ?

J’étais déterminée à passer par-dessus mes peurs. Cela allait être très compliqué puisque j’étais terrorisée. Mais je voulais apporter ma contribution, aussi maigre soit-elle. Si je ne le faisais pas, j’allais avoir l’impression d’être plus un boulet inutile qu’une simple victime d’une histoire de trafic d’êtres surnaturels. Je ne le voulais pas.
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Mar 16 Oct - 20:05
Rp Terminé
Because the past always comes callingJe regarde un bref instant la plateau-table poussé contre le mur. Mes affaires, en ordre, sont restées là bien sagement. J'imagine que Bethany devrait en tirer la conclusion que j'étudiais le cas de ces trafiquants avant son réveil. De toute façon ce n'est pas comme si je m'en cachais. Elle est d'ailleurs en train d'observer brièvement mon ordinateur avant de reporter les yeux vers moi mais n'osait tout de même pas me regarder totalement. Et mon œil ne me trompera pas, je la vois trembler légèrement.  

- As-tu besoin d’un témoignage ? Mon témoignage ?

Je lève d'abord un sourcil, l'air neutre sur le visage. Elle vient à peine de se réveiller qu'elle pense déjà à s'infliger de la fatigue. Bon cela dit, un témoin oculaire est toujours une preuve de plus. D'autant plus que j'ai des images des cinq énergumènes et qu'elle pourra les identifier.

- Je ne me rappelle pas de tout, mais il me reste des images plus précises. Je pense pouvoir raconter ce qu’il s’est passé cette nuit-là. … Veux-tu l’avoir pour t’aider à les arrêter ?

Cette fois, elle m'a regardé dans les yeux, un peu plus sûre d'elle. Hum. J'ai comme l'impression que ça lui tient à cœur. Histoire personnelle oblige. Mais, malgré toute l'assurance qu'elle aimerait dégager, je lis sur son visage qu'elle est terrifiée. C'est littéralement écrit dessus.
Je tapote un doigts contre mon bras alors qu'il est toujours croisé avec l'autre.

- Ce n'est pas à moi de récupérer les témoignages. Ça sera à la police. Mais je conçois qu'un face à face avec un représentant des forces de l'ordre n'a rien de très attrayant.

Je pousse un petit soupir. De toute façon, personne n'aime aller déposer une plainte pour la simple et bonne raison que les résultats des enquêtes mettent souvent beaucoup de temps à émerger. Sans compter le fait qu'il faille toujours répéter le même témoignage plusieurs fois, qu'on peut nous appeler à n'importe quel moment pour nous convoquer ou bien rester cloué derrière un ordinateur pendant des heures pour guetter un visage reconnaissable dans leur liste de données bien trop longue.

- Cela dit, tu as la chance d'être la colocataire de Krystal Hamilton. Et personne ne peut lui refuser quoi que ce soit. Donc, si parler au poste te met mal à l'aise, je peux récupérer ton témoignage et me charger de le faire remonter en même temps que mes autres preuves. Mais pas dans l'immédiat, je n'ai pas encore pu remonter mes pistes.

Je pousse un petit soupir en fermant les yeux. Tout vient à point à qui sait attendre. Mais j'aurai tout de même aimé entamer l'enquête. Quoi que. Je fais ce que je veux après tout. Je me lève de ma chaise pour récupérer mon téléphone et composer le numéro d'Aydan.

- Excuse-moi un instant, dit-je en m'éloignant de quelques mètres avant de tourner le dos à ma colocataire, Aydan, j'ai une petite mission à vous confier.

Brièvement, je lui explique en quoi consistera son travail. A savoir: partir en éclairage dans cette boutique d'armes sur le marché noir et commencer à glaner quelques informations. La but étant de découvrir les acheteurs de l'arme à feu que j'ai pu reconnaître. Je lui donne consciencieusement tous les noms et coordonnées dont il aurait besoin avant de raccrocher. Il n'y a plus qu'à attendre pour espérer avoir des noms. Une fois la liste faite, on pourra continuer les recherches et la rétrécir pour arriver à ceux qui nous intéressent. J'ai déjà les photos, si j'ai les noms, le plus gros sera fait. De mon côté, je tâcherai d'aller trouver quelques soupçonnés clients pour récupérer des informations.
Je tourne les talons pour retourner près de Bethanychou avant de ranger mon portable dans mon sac. Je tire ensuite mon fameux carnet de note et un stylo pour retourner m'asseoir.

Croisant les jambes et appuyant mon coude sur mon genoux pour assurer mon écriture, je lève les yeux vers elle pour lui faire comprendre que je suis prête à prendre des notes. Je reste un petit moment silencieuse avant d'ajouter.

- Si on le fait maintenant, tu seras débarrassée. Mais si tu ne veux pas, j'attendrai.

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Bethany Williams
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Bethany Williams
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Bethany Williams

Mer 17 Oct - 0:58
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Bethany Williams
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 15 ans
RACE : Kamkal
POUVOIR : Guérison tactile
TAILLE / POIDS : 1m52 / 38 kg
CLASSE : 3°A

Because the past always comes calling
Avec

Krystal Hamilton


Sur le coup, je cru qu'elle allait refuser. Que ce soit par inquiétude de mon état de santé. Ou parce qu'elle ne voulait plus que je m'en mêle. A moins qu'elle ne veuille pas de mon témoignage ? Je n'en savais rien. Après tout, peut-être que je me trompais. Peut-être qu'elle réfléchissait à ce que je lui disais, tout simplement… Pourtant, sa posture ne m'aidez en rien à me rassurer. A mes yeux, elle avait plus l'air agacée qu'autre chose.

Comme je le pensais, à la base ce n'était pas à elle d'enquêter et de prendre les témoignages. Mais je n'avais ni la force, ni le courage d'aller voir la police. Déjà parce qu'il était mille fois plus simple de s'exprimer à une personne de confiance sur un sujet aussi compliqué. Mais aussi parce que je me voyais mal débarquer en disant que je voulais remuer une histoire datant d'une dizaine d'années à tout casser. Sans compter que je n'étais même pas sûre de me rappeler de quoi que ce soit une fois sortie de l'hôpital. Heureusement, elle sembla assez comprehensive derrière ses soupirs. Je dus même avouer que même si je n’aimais pas qu’elle s’en vante, cela pouvait être “utile”. Il était hors de question que je l’utilise. Ca, ce n’était pas quelque chose qui faisait partie de mes projets. Cependant, le fait qu’elle m’offre cette possibilité m’était agréable et je ne voulais pas laisser cette chance passer.

Silencieuse, après que je lui eus fait un petit sourire, je la laissai passer son coup de fil. Le fameux “Aydan” dont j’avais à peine entendu le nom mais dont je me rappelais totalement la tête. Le premier à qui j’avais balancé que ces hommes à la poursuite de Krystal étaient les assassins de mes parents. Sincèrement, je n’écoutai pas la conversation. J’étais fatiguée… Je ressentais le fait que je m’étais levée et énervée. Etait-ce à cause du fait que je venais de me réveiller ou… En regardant le cathéter rougis par le sang qui venait s’insérer directement dans mes veines, je me sentis très bête. Evidemment qu’ayant perdu autant de sang je me sentais faible par la suite. J’émis donc un soupir en fermant les yeux le temps de la conversation téléphonique. Peut-être aurais-je pu m’endormir ainsi. Mais je guettais trop le retour de la jeune femme pour ça.

Ainsi, quand je l’entendis s’installer près de moi, je rouvris les yeux. Assise sur une chaise, elle faisait tellement adulte que je me sentais très petite à côté d’elle. C’était assez intimidant à vrai dire. Une professionnelle. Voilà ce qu’elle était. Je ne faisais clairement pas le poids et je me sentis encore plus con. Mes joues rosirent de honte alors qu’elle me proposait d’écouter de suite mon histoire. Et quand elle ajouta qu’elle pouvait également attendre, je lui répondis en levant la main pour l’arrêter :

- Non, ne t’en fais pas. Vaut mieux le faire maintenant.

Après tout, je ne savais pas si je me souviendrais de tout, par la suite. Tant que je pouvais en parler pour mettre ces hommes hors d’état de nuire, j’étais sûre d’être satisfaite. Au moins un peu. Du coup, je me demandai avant tout par où commencer avant de commencer mon récit :

- Je vivais sur une île avec mes parents. Ils étaient des Kamkals et je me rappelle vaguement qu’ils me prenaient dans leurs bras pour voler, me montrer les sensations que cela donnait. Ils m’avaient tout appris… mais j’ai du mal à m’en rappeler.

Je me tus un instant pour me permettre de chasser toute la tristesse que je ressentais et la migraine qui commençait à monter. Puis, le regard dans le vide pour me concentrer, je continuai :

- Une nuit, il y a environ dix ans je dirais, je me suis réveillée en pleine nuit. Je ne sais plus pourquoi, mais je sais que je suis allé chercher ma mère. Elle n’était pas dans sa chambre, mon père non plus. Du coup… je suis descendue au rez de chaussée.

Respire, tu parleras avec plus de facilités.

Effectivement, je faisais de l’apnée à cause de la panique qui augmentait à mesure que j’avançais dans mon récit. Je savais ce qui allait suivre et je comprenais fort bien la raison pour laquelle j’avais tout oublié. Je ne pouvais pas le gérer. Je n’allais pas y arriver. Je le savais. Pas seule en tous les cas.Mais, à ce moment-là, je devais essayer de respirer. Je pris donc quelques grandes inspirations avant de reprendre en cachant mes tremblements au mieux :

- Quand je suis arrivée en bas des escaliers, la première chose que j’ai vue c’est du sang. Des corps inertes. … Mes parents étaient allongés sur le sol, baignant dans leur sang. J’ai… J’ai paniqué et je suis allée rejoindre mon père pour essayer de le réveiller. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait.

Inspire, expire.

Doucement, je suivis les conseils de Constance la conscience avant de reprendre, les larmes roulèrent une par une sur mes joues. Puis, la voix cassée, je repris :

- Avant que je m’en rende compte, cinq hommes m’avaient entourés. L’un d’eux, celui à l’allure de militaire, est venu derrière moi et a posé sa main sur mon épaule. Il m’a dit que mes parents étaient morts et comme je refusais de le voir, il m’a fait lever mes mains qui étaient totalement ensanglantées.

Tout en parlant, je refis le geste alors que mes mains tremblaient de façon incontrôlable. J’étais beaucoup trop dans mes souvenirs que je racontais petit à petit.

- Les autres sont allé mettre le feu à la maison pendant que l’homme militaire n’arrêtait pas de me parler. Sa voix était terrifiante alors qu’il me parlait de ce qu’ils faisaient. Ils… Ils ont tués mes parents pour les vendre aux enchères à des scientifiques sans prendre le risque de se faire avoir par une des capacités raciales qu’ils possédaient. Il disait que c’était un “marché très lucratif”...


Respire !

En pleine crise de panique, je continuais de parler sans écouter la voix qui me suppliait presque.

- Après, la question s’est faite de ce qu’on allait faire de moi. Il… il a été question de me tuer sur place et ils m’ont brûlé l’épaule droite… … Puis, finalement, ils sont partis en me laissant seule au milieu des flammes. Je suis sortie de justesse et me suis réfugiée dans une grotte dans la falaise de l’île. … Ils… Je… Je…

Impossible de continuer. Je n’arrivais plus à respirer profondément. Je me repliais sur moi-même. Et, surtout, je paniquais avec ma migraine qui était aussi forte que le soir où j’avais réellement parlé avec Krystal pour la première fois. Mais, contrairement à ce soir-là, je voulais à nouveau oublier totalement ces souvenirs qui me faisaient terriblement souffrir.
(c) Bethany Williams sur Sin Theatre
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