Était-ce un super-pouvoir caché ? L'arrivé de Krystal créa une vague de chaleur dans son cœur qui, si elle ne chassa pas totalement ses pensées, suffit à l'en détourner un moment et sembla même les absorber pour s'en nourrir. Il laissa échapper un petit rire en sentant ses mains sur ses yeux.
- La plus belle femme du monde.
Il remonta un peu sa main pour caresser la sienne. Il avait besoin de sa présence, d'elle, de sentir qu'elle était réelle et qu'il était toujours dans ce monde, qu'il y avait une vraie place, qu'il n'allait pas s'en trouver privé d'une seconde à l'autre. Il eut un peu plus de mal à faire revenir son sourire. Son moral valsait entre des émotions contraire qui ne semblaient pas vouloir se fixer et le compliment se heurta de plein fouet à sa trop grande prise de conscience de ne ressembler à ce qu'il était que parce qu'il était la vision de la perfection que s'était faite un adolescent mal dans sa peau. Il déglutit et serra la main de Krystal dans la sienne. Il ne voulait pas penser à ça. Il ne voulait penser à rien de tout ça.
Il discuta de tout et de rien avec elle, même s'il passa le plus clair du temps à l'écouter plus qu'à parler. Sa voix l'apaisait, et se concentrer sur ses paroles l'empêchait de réfléchir. Il parvint à retrouver plus naturellement son sourire et lui caressa la main du bout du pouce, mais l'angoisse qui l'oppressait ne le quittait pas complètement. Si je disparais, elle n'aura rien de moi. Si je disparais, elle m'oubliera. Si je disparais, elle m'oubliera ? Si je disparais, elle... Si je disparais... Le cristal derrière sa nuque s'illumina de quelques reflets violets tandis que son esprit tournait en boucle. Si je disparais...
- Tu veux boire ou manger quelque chose, p'tit mouton ?
Il sursauta, brusquement tiré de ses pensées. Son cristal reprit sa couleur blanche originelle, sa respiration ralentit suffisamment pour qu'il réalise qu'elle s'était accéléré sous les assauts de ses angoisses intérieures. Il n'avait jamais eu peur d'être oublié. il n'avait jamais eu autant envie de ne pas l'être. Sa main se serra un peu plus sur celle de Krystal. Il ne pouvait pas... disparaître sans être sûr de ne pas la laisser seule... sans être sûr qu'elle n'aurait pas de quoi sentir sa présence...
- Krystal...
Il n'avait pas parlé assez fort pour être entendu. Il n'était même pas sûr d'avoir parlé, même. Sa prise se raffermit encore. Son cœur n'arrivait pas à se caler sur un rythme. Il avait peur de disparaître. Il avait peur de l'abandonner malgré lui. Il avait peur qu'elle l'oublie. Il avait peur de l'oublier. Il avait peur que la magie puisse effacer sa mémoire aussi rapidement que sa présence dans ce monde. Il avait peur que sa présence ne soit que temporaire et qu'il ne reste rien de lui que des données dans une carte mémoire,, des chiffres sur un serveur, un souvenir de jeunesse qui s'efface. Krystal n'oubliait rien, Krystal ne pourrait pas l'oublier... pas vrai ? Alors pourquoi est-ce qu'il n'arrivait pas à se sortir cette angoisse de la tête ?
Il tira sur sa main, son bras, l'attira vers lui.
- Krystal.
Cette fois, il avait parlé assez fort. Il s'empara de ses lèvres sans se soucier du regard des autres. Peu importe. Il avait besoin d'elle, de sa chaleur, de sentir qu'elle était avec lui, de sentir son cœur battre pour ne pas oublier qu'il était toujours réel. Sa main qui n'était pas croisée à celle de la jeune femme vint se poser sur sa joue pour essayer de l'attirer plus près, de prolonger ce contact qui lui donnait l'impression d'apaiser son cœur autant que de le faire imploser.
- Ce que tu m'as demandé... Ce dont on a parlé...
Ce qu'elle lui avait demandé encore et encore et qu'il avait refusé autant de fois. une part de lui qui serait toujours avec elle et ne l'abandonnerait jamais. Quelqu'un pour la protéger s'il disparaissait. Quelqu'un pour l'aimer si on lui retirait le droit de le faire. Un autre ancrage, une autre raison de se battre pour ce monde.
- Cette semaine que tu as réservé me semble parfaite pour le faire.
Il sourit en caressant sa joue. Pourquoi attendre ? Il n'était même pas sûr d'être là assez longtemps pour en avoir le droit, et c'était ce qu'elle voulait. Ce dont il avait besoin.
#336699 Ⓒ Cain
Krystal Hamilton
S |:| Licence 2
Krystal Hamilton
Krystal Hamilton
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 289
Inscription le : 30/06/2018
Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
Couleur(s) de parole : #FFCC00
Péché(s) :
Orgueil
Avarice
Luxure
Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
Bal de promo 2020Je commence à avancer vers le buffet puis sens une résistance au bout de mon bras. J'ai à peine le temps de tourner la tête que Caindell m'attire à lui soudainement en prononçant mon nom. J’entrouvre à peine les lèvres qu'il rapproche son visage pour m'embrasser et je sursaute légèrement. Hm ? Mes paupières se ferment et je me détends avec la sensation de ses lèvres sur les miennes. Ma main se serre légèrement sur la sienne alors que je réponds à son baiser emplit d'une détresse qui ne lui ressemble pas. En temps normal, je suis moins démonstrative avec lui dans les lieux publics pour les éventuels journalistes mais aussi parce qu'on m'a enseigné la manière plus "bourgeoise" d'agir en étant en couple. Pour les amourettes je m'en fiche, j'aime bien provoquer, je m'amuse à provoquer. Mais lui c'est différent, il n'est pas mon petit caprice. Paradoxalement, ça fait que c'est avec lui que je montre le moins. Je ne veux pas prendre le risque...
Sa main libre se porte à ma joue et je glisse la mienne dans son cou pour refermer mes doigts sur les cheveux qui tombent sur sa nuque. J'ai vu son cristal virer au violet tout à l'heure. Il doit lui passer pleins de choses par la tête et je suis prête à pariée que ça a un rapport avec Egon. Alors j'accepte son baiser passionné et y réponds. Il en a besoin. Il ne fait jamais ça. Et puis, ce n'est pas désagréable, je ne vais pas m'en plaindre ~
- Ce que tu m'as demandé... Ce dont on a parlé...
Je rouvre les yeux pour les plonger dans les siens, l'air un peu plus sérieux que le sourire qui orne si souvent mon visage. Il fait référence au bébé mouton que je lui réclamais souvent ces derniers temps, sur le ton de la plaisanterie ?
- Cette semaine que tu as réservé me semble parfaite pour le faire.
Je reste un instant silencieuse, gardant mon regard plongé dans le noir de ses iris avant de lui adresser un petit sourire. Ma main remonte de sa nuque à sa joue que je caresse un peu avant de glisser mes doigts dans ses cheveux, au niveau de sa tempe. Toi, tu as peur de quelque chose. Tu as des pensées dans la tête qui te torturent depuis quelques temps, pas vrai ? Je te regarde et dans tes yeux je revois ce que j'avais vu dans la tour d'Egon. Tu m'avais dis comme tu avais eu peur, que tu ne me ferais jamais de mal. D'accord, je comprends. C'est ce rêve qui reste imprimé dans ta tête et sous tes paupières même quand tu les fermes. Pas besoin d'en dire plus, pas besoin de m'expliquer en quoi il consistait. Je comprends. Mon sourire est plus doux que ceux que j'ai l'habitude d'arborer. Plus compatissant. Je pense qu'il comprendra dans mon regard ce que je veux lui dire. Tout va bien, Caindell. Tout va bien. Je caresse un peu ses cheveux avant de me rapprocher à mon tour et poser mes lèvres sur les siennes. Ceci dit, mon baiser est plus doux que le premier. Comme si je cherchais à vraiment l'apaiser de cette manière. Puis je me décolle.
- Reparlons-en à l'hôtel.
Je n'ai pas spécialement envie que des oreilles traînantes se mettent à nous écouter sur ce sujet. C'est un peu important. Mon regard tombe ensuite sur sa bouche et je retrouve un air amusé.
- Joli rouge à lèvres en tout cas, lançai-je en glissant mon pouce sur sa lèvre inférieur.
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Jeu 6 Mai - 0:20
