J'ignorais pourquoi je n'avais pas trouvé une excuse pour esquiver cette sortie. Certains de mes camarades l'avaient fait, Lyse par exemple avait réussi à trouver une raison de ne pas venir. Ils voulaient qu'on visite la ville souterraine au cas où l'on voudrait s'y installer plus tard, mais je n'avais rien à y faire. J'étais une dryade, j'avais besoin de soleil pour vivre, je ne pouvais pas aller m'enfermer dans une cité souterraine. Sans compter l'autre problème que me posait la notion même d'enfermement. Et pourtant, j'étais là, avec les autres, et les premiers pas dans ce secteur de Londres me semblaient déjà oppressants. Il y avait trop de mur et pas assez d'air. Je n'en laissai pourtant rien paraître pendant tout le temps que dura la visite, alors que les autres s'extasiaient sur les stands du marché ou découvraient un peu les environs, je m'efforçais d'avoir l'air intéressé et de ne pas montrer mon malaise. Jusqu'à ce qu'un bruit fasse tourner la tête à tout le monde. Devant nos yeux, soudainement, les gens devenaient... dingues. Je n'avais pas d'autres mots. J'eus un haut-le-cœur en voyant un passant qui semblait possédé se jeter sur un autre avec un couteau, et mes yeux se fermèrent par réflexe quand j'entendis le cri d'une fille au loin. Je n'aurais jamais, jamais dû mettre les pieds ici; les choses ne se passaient jamais bien, dans les souterrains, il n'y avait qu'à voir les événements d'avril pour s'en persuader.
Comme si être enfermés dans un souterrain peuplés de fous ne suffisaient pas, les professeurs décidèrent rapidement de nous sur-enfermer et de nous cloîtrer dans une bibliothèque. Je sentais mes mains trembler, mais contrairement à un peu plus tôt dans la soirée, je n'avais aucune envie de le cacher. De toute façon, tout le monde devenait fous. Entre ceux qui pensaient que c'était le bon moment pour avancer dans leur relation amoureuse, ceux qui semblaient prêts à exploser et ceux qui... explosaient juste, ce n'était pas un gars un peu tremblant dans un coin qui allait attirer l'attention. Et je n'avais pas la force ou la volonté de garder le masque. Je m'étais isolé dans un coin de la bibliothèque à regarder les choses partir en vrille. La présidente du conseil des élèves ne tarda pas à se barrer avec son copain - vu comme ils se collaient, c'était sûrement ce qu'il était - et une autre fille, un deuxième trio, dont deux m'étaient familières, s'était enfui par la porte, un gars s'était carrément changé en dragon pour embarquer la vampire qui avait arraché la gorge d'un type un peu trop prêt de moi, un garçon était parti en utilisant ce qui semblait être son pouvoir et la fille aux tentacules qui s'était battue avec et contre moi en avril suivit rapidement le même chemin, armée jusqu'aux dents.
La folie ne frappait visiblement pas que les habitants de la ville. J'étais content, dans le fond, que Lyse ne soit pas là. J'avais fait de mon mieux pour qu'elle n'ait pas une image trop négative de ce monde et si elle avait assisté à ça, elle aurait sûrement rapidement changé d'avis sur nous et considéré que nous ne valions pas la peine qu'elle essaye de trouver une place parmi nous. Mais que faisaient les profs ? Ils nous avaient laissés ici en disant qu'ils allaient chercher une sortie et ça faisait deux heures qu'ils étaient partis et qu'on n'avait pas de nouvelles. Est-ce qu'ils étaient devenus fous, eux aussi ? Je ramenai mes genoux contre moi. Il se passait quoi, dans cette ville, bon sang ?
"Le sexe est le cerveau de l'intinct" (André Suarès)
Event Halloween - 31 oct 2018Le 31 octobre, la veille de la Toussaint, Sindarë nous offrait une sortie ! Yeah ! Nous allions dans la cité des Ao'rannes, visiter la cité souterraine. C'était cool ! Je veux dire... J'allais apprendre plein de choses et ouvrir mon regard sur une autre vision du monde. C'était excitant. J'étais pressée. Mais genre, vraiment pressée. J'avais une semaine de « vacances » chez mes parents à oublier. Pourtant... ça ne s'est pas passé comme prévu visiblement. Il y avait quelque chose qui se passa. Quelque chose que je ne compris pas. Pour une fois, j'avais mes cheveux en queue de cheval, mon serpent dans mon sac. Et... Et on parlait d'Halloween, de faire peur aux autres et encore plein de choses qui symbolisait cette fête que je n'avais jamais fêté. J'étais toujours en train de travailler, donnant de l'Inspiration aux réalisateurs et autres écrivains policiers. C'était le meilleur moment. Comme Noël. J'avais observé les diversités de la cité souterraine, acheté un collier qu'une marchande m'a gentiment fait moins cher. Je le portais autour de mon cou alors que les gens ont commencés doucement à se comporter bizarrement. C'était... de plus en plus effrayant.
Jusqu'à voir nos professeurs nous interdire de sortir. Ils nous ont enfermés dans une bibliothèque. Et, j'aurais dû être heureuse. J'aurais dû aimer cet endroit. Mais non. Moi-même... Je n'allais pas bien. J'avais faim. J'avais faim mais bien plus qu'avant. Bien plus fort. C'était un besoin. Urgent. Vital. Je m'étais exclue, volontairement. Je ne voulais pas manger. Je ne devais pas manger. Non... Pas comme ça... Et les heures ont passées. Combien ? Une ? Deux ? Quatre ? Je ne savais pas trop. J'ai entendu Krystal, une élève de ma classe, parler. Elle parlait de sortir pour trouver un moyen de partir d'ici... Mais c'était le rôle des professeurs ! Elle n'était qu'une élève... Il allait lui arriver quelque chose ! Et on devait s'éloigner les uns des autres. Mon regard passa autour de moi. J'étais déjà, loin des autres. Tout allait bien. Mon visage se baissa mais pas assez vite. J'ai vu Leïka, ma camarade vampire, manger un autre élève comme certains boivent rapidement un soda et Drake qui l'attrapait pour passer à travers le mur comme s'il n'était qu'une feuille de papier. Quelqu'un parla de partir aussi et de pas « moisir ici », un autre parla de danger et du fait qu'il fallait sortir. Les gens s'embrassaient, devenaient fous les uns après les autres. Et moi... J'avais faim. Tellement faim...
(Edwan) - Mon petit 'Lys... Tu vas bien ?
Mon regard se figea sur le sol alors qu'une main connue se posa sur mon épaule. Naturellement, je relevais mon visage et observa les deux yeux bleus que j'avais tant aimé.
(Maëlys) - Me touche pas !
J'ondulais de l'épaule, rompant le contact avec Edwan. Je refusais qu'il me touche. Je... Je lui en voulais. J'étais en colère. Et j'avais si faim... Tellement faim... Il se rapprocha de moi, venant embrasser mes lèvres. L'espace d'une seconde je lui rendis son baiser, me délectant de cette nourriture qui venait me rassasier sans que je n'ai donné mon accord. Jusqu'à crier contre lui. Ses mains se pressaient dans mon dos, là où je savais trôner deux cicatrices encore ouvertes qu'on m'avait infligé la semaine passée. Mon corps se leva et je profitais de voir Ever partir avec … une arbalète... ? Elle devait l'avoir dessiné... Je savais pas trop. À voir... Je me relevais pour partir, loin de cet endroit exigu, avec bien trop de personnes et bien trop de personnes que j'avais envie de déguster. Et Edwan, que je voulais surtout pas voir. Je ne savais pas pourquoi. Je voulais être loin de lui. Je voulais coucher avec lui. J'avais envie de lui. Et ça me rendait triste. J'avais faim. Tellement faim... J'allais mourir de faim.
(Edwan) - 'Lys ! Reviens !
J'ignorais comment j'étais sortie. Mais j'étais dehors. Seule. Affamée. Et Edwan me suivait. Il me répétait quelques mots que je ne voulais pas entendre. Qu'il était désolé. Qu'il voulait se remettre avec moi. Qu'il regrettait. Et je me suis mise à courir. Je voulais aller loin. Très loin. Ne croiser personne. Et me cacher jusqu'à ce que ma faim se calme. Jusqu'à arrêter d'être monstrueuse. Jusqu'à ce que cet enfer se finisse. :copyright:️ YOU_COMPLETE_MESS
Naomi Lawford
C |:| Actrice
Naomi Lawford
Naomi Lawford
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 478
Inscription le : 26/11/2017
Né(e) le : 25/01/2001
Age : 23
Taille / Poids : 1m63 / 58kg
Nationalité : Canadienne
Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
Couleur(s) de parole : #006600
Péché(s) :
Orgueil
Jeu 15 Nov - 3:56
31 octobre 2018
La nuit de la Lune de Sang
Sujet général
Ça n'est pas mon genre, de faire ça. De l'embrasser comme ça, comme si j'en avais véritablement besoin, comme si c'était plus qu'une simple manifestation des sentiments que j'ai mis tellement, mais tellement de temps à admettre. Je suis toujours un peu distante avec lui, toujours légèrement en retrait, comme un arrière-goût ou un reliquat de cette lutte que j'ai menée pour ne pas l'aimer, pour ne pas admettre depuis ce jour où j'ai rêvé de lui. Et je me rappelle de la question que je me suis posée en me réveillant ce jour-là, que j'ai refusé de me poser, et à laquelle j'ai depuis la réponse. Oui, c'est agréable. Oui, j'aime l'embrasser. Peu importe combien de fois je l'ai nié, j'ai toujours aimé le goût de ses lèvres, et sa caresse sur ma joue me tire un frisson. Ne fais pas ça... ne fais pas ça, ça ne me donne que plus envie de t'embrasser, de sentir ta peau sur la mienne, de... Je ne devrais pas penser ce genre de choses. Je ne comprends pas, je ne devrais pas être comme ça, qu'est-ce qui m'arrive ? Je frissonne à nouveau en sentant ses doigts sur ma hanche et je me mords la lèvre en le regardant. Pourquoi est-ce qu'il fait ça ? Est-ce qu'il ne se rend pas compte d'à quel point ça me donne envie de plus ? De ne pas avoir cette barrière de tissu entre ses mains et ma peau ? Si tout va bien ? Non, pas du tout. Pas du tout du tout.
- Je me sens... bizarre.
Au moins j'ai réussi à exprimer ça avant que ma main remonte doucement le long de sa hanche tandis que l'autre caresse toujours sa joue. Je l'aime tellement... Pourquoi j'ai autant de réticence, d'habitude ? Pourquoi je m'empêche de simplement l'embrasser comme j'en ai envie ? Je m'empare à nouveau de ses lèvres en me collant contre lui. Embrasse-moi encore, s'il te plaît. Qu'est-ce que je suis en train de faire ? Pourquoi je fais ça ? Je... je ne comprends pas. Pourquoi je n'ai pas fait ça avant ? j'ai l'impression de me battre en duel avec mon propre corps, et de perdre. Je perds, oui, totalement, je m'en rends compte quand je réalise que je ne sens plus le tissu de son haut mais sa peau, sous mes doigts. Quand est-ce que j'ai mis ma main sous son tee-shirt ? Et surtout, pourquoi est-ce que j'ai autant envie de sentir sa peau contre la mienne ? Pourquoi je n'arrive pas à contrôler ça ? je n'ai pas envie de le contrôler... J'ai envie de lui. Qu'est-ce que je raconte ?
Nos lèvres se séparent mais je cherche aussitôt à les réunir. je ne peux pas me passer de ses lèvres. Ça... m'obsède, soudainement. J'ai envie de poser les miennes dans son cou, de l'embrasser, de le mordiller doucement, de goûter à sa peau. Ma main insiste pour remonter sur ses hanches. Je veux le sentir frémir sous mes doigts. Je deviens folle, il n'y a pas d'autre explication.
Entre fuite et jalousieOk. Cette ville devient dingue. Allons bon, c'est quelque peu embêtant. J'aurai préféré retourner tranquillement à la bibliothèque mais visiblement je peux faire une croix dessus. Mais je suis Krystal Hamilton, je m'en sors toujours! Ah la la. Qu'est-ce qui faut pas faire quand on est présidente du conseil n'empêche. Déjà, je suis obligée de quitter mon copain alors que j'ai trèèèèèèèèèèèès envie de lui donner un cour particulier d'anatomie et je dois en plus me taper une mission d'infiltration. Enfin, je l'ai déjà fait plusieurs fois et c'est amusant, je dois l'avouer, cela dit j'ai quelques envies que j'aurai aimé passer en priorité.
Je me dissimule derrière un mur pour laisser aux reptiliens le temps de passer.
Faut vraiment que j'arrête de penser à Cain il va finir par me déconcentrer! Soupir. D'ailleurs je devrai aussi suggérer un décorateur d'intérieur à cette cité une fois la soirée finie. Les rouages donnent un style mais c'est pas hyper tendance si vous voulez mon avis. Quoi qu'avec un bon artiste, on devrait pouvoir faire quelque chose de rustique et élégant à la fois. Hum, à réfléchir.
Je sors de ma cachette avec prudence pour me glisser dans une autre.
N'empêche, il fait drôlement chaud. Je sais que c'est un monde souterrain mais ils pourraient prévoir un peu plus d'aération. Toutes ces usines qui produisent de la fumée vont finir par en intoxiquer plus d'un. Enfin bref.
Je continue discrètement mon chemin pour enfin arriver à la bibliothèque. J'ai bien du mettre une vingtaine de minutes en plus pour faire le trajet. On repassera pour la vitesse mais je préfère ça plutôt que de me faire blesser et inquiéter mon chéri. Et je vais arrêter là ma réflexion parce que j'entends déjà des cris à l'intérieur. Quoi encore? Toujours aussi prudente, je m'approche du trou dans le mur pour observer les lieux. Y a des mecs à l'intérieur. Trois pour être plus précise. On dirait des espèces de lézards, reptile ou que sait-je encore. Et là j'ai une petite pensée pour Cain. L'humain qui veut piller le lieu du savoir, je l'avais dis ou pas? Heureusement qu'il m'a laissé partir. Deux des hommes sont un peu trop près des étudiantes à mon goût pendant que l'autre fait ses emplettes. Et quand je dis "trop près" j'atténue beaucoup.
- Navrée de vous interrompre messieurs. Faites votre pillage bien sagement si vous le voulez mais toucher à des étudiantes non consentantes ça s'appelle du viol, et c'est désapprouvé dans la plupart des sociétés, lançai-je d'une voix forte après être entrée dans la bibliothèque, Alors un peu de tenue je vous prie. On n'est pas des animaux! Enfin... Quoi que vu vos têtes cette affirmation devient soudainement discutable....
Je lis déjà des appels à l'aide dans les yeux des filles alors que les trois intrus se retournent pour m'observer. On notera qu'il y a en à deux vraiment pervers -ils me lèchent rien qu'avec les yeux- et un plutôt paumé. Ouais ben reste à tes livres toi, je vais m'occuper de tes collègues. Je renvoie mes cheveux en arrière avant de croiser les bras. S'ils sont bien sages et qu'ils partent gentiment, pas besoin de bagarre. Sinon... Deux -voire trois dans le pire des cas- contre une ça risque d'être coton. Je pousse un soupir à cette idée. D'autant plus que les deux plus actifs sont bien partis pour me sauter dessus. Bon, au moins ils ont abandonné leurs cibles. L'un des deux se jette sur moi pour me plaquer contre le mur. Je sens l'adrénaline monter en moi. Ma respiration se fait plus ample comme si une énergie nouvelle prenait possession de mon corps.
- Crossing-over; Grizzly!
Je l'attrape par les épaules alors que mes iris virent au noir et je le lance sur le côté. Je crois qu'il est surpris. Et qu'il s'estime heureux, avec la force que j'ai maintenant, j'aurai pu le tuer "d'un coup de patte". Quoi qu'il a peut-être des capacités spéciales lui aussi...
***
Je me sens fatiguée. J'ai mal un peu partout. Surtout à mes côtes en fait. Je m'assois pour récupérer ma respiration une main à ma poitrine, les yeux fermés. Une petite aura dorée se détache de mon corps, signe que mon pouvoir s'évapore. Bon, c'était pas de la tarte mais ces bougres ont finit par se casser. Merci aux peu d'élèves qui ont essayé de m'aider même s'ils auraient pu être un peu moins timides. Je leur ferrai des cours de self-défense à l'avenir, ça leur ferra pas de mal. Je souffle. Je crois que j'ai un peu abusé avec mes pouvoirs moi.. Mon prof avait pas dit quelque chose à propos d'un temps limite? Ouais, je crois. Est-ce que je l'ai dépassé? Possible. Bah de toute façon j'ai pas trop de repère temporel donc c'est pas comme si je pouvais me permettre de regarder ma montre en plein combat. Quoi que, peut-être qu'avec le bon angle je peux voir les aiguilles en même temps que je balance une droite. Je ferrai le test plus tard. Pour le moment je me relève en me massant les côtes et regarde autour de moi. Bon, ils ne sont pas trop nombreux. Je devrai pouvoir les ramener à l'horloge sans trop de problèmes. Une dizaine de personne ça va aller.
Je pose la stratégie à adopter une fois dehors avant de me mettre en route, faisant passer ma vigilance de 100% à 400%. Et faudrait que je fasse quelque chose pour ma tempe et mon épaule. Sans compter les endroits ou je me suis prise des coups, c'est le truc que mon copain va voir immédiatement. Bon, ça va pas me tuer mais les entailles sont suffisantes pour que Cain me fasse une scène. Je devrai me régénérer tranquillement avec un crossing-over lézard mais pas tout de suite. Je me sens encore trop bizarre pour tenter le diable. Quoi que si je le fais pas maintenant ça n'aura pas le temps de guérir et je vais me faire cueillir à l'arrivée. Soupir. Bon tant pis. Pour le moment je me concentre sur ma mission principale.
J'ai fais en sorte de placer à des points stratégiques les élèves les plus courageux qui étaient venus m'aider plus tôt pour encadrer le petit convoi avec moi en tête. Bon au final la tâche est un peu compliquée. Avec un groupe on attire plus l'attention... Mais on a l'avantage de pouvoir dissuader par le nombre. Quoi que pour un dragon ça ne fait pas grande différence je suppose. J'ai l'impression qu'on prend encore plus de temps à avancer. J'ai même dû faire un détour pour éviter une créature un peu trop imposante à mon goût. Rectification, deux détours.
J'arrive enfin avec le groupe devant l'horloge. Hé bien, c'était pas gagné! Heureusement que j'ai su agir avec sang-froid et intelligence. Mais bon, c'était prévisible puisque je suis un génie! Cain et Bethanychou ne sont pas dehors, ils ont dû rentrer. Je mène ma troupe à l'intérieur, me postant à l'entrée pour les compter. Ok j'ai le nombre, j'ai perdu personne. Je ferme enfin la porte avant de la caler avec ce que je trouve puis je me tourne pour aller directement vers mon petit copain et ma colocataire.
- Mission accomplie! lançai-je avec un petit sourire satisfait.
Bon, au final je n'ai pas pu soigner mes plaies mais pour le moment ça va, elle ne me font pas trop mal. Quoi que celle à la tête va vite devenir désagréable. Mais je fais comme si de rien n'était et vais naturellement près de mon petit ami pour lui voler un baiser. Ah mais une minute. Il peut voir mon état de santé, non? Ah flûte j'imagine que je ne peux pas trop mentir. Bon ben... On va faire comme quand on passe à la télé: On reste naturelle et on sourit.