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Jeu 1 Nov - 13:25
La bibliothèque de la cité des Aorannes. Voilà près de deux heures que vous y êtes cloîtrés et il paraît de plus en plus évident que l'aide escomptée ne viendra pas. En effet, après les récents événements, certains de vos professeurs - sûrement les plus attachés à leurs devoirs ou les plus courageux - se sont lancés à la recherche d'une issue ou d'éventuels secours mais.. Le chaos règne dans les rues et vous pouvez entendre de temps à autre des cris ou des bruits de course venir briser le relatif silence des lieux : les rues ne sont pas sûres et vous le savez très bien. Dire que cette nuit était si calme quelques heures auparavant.
Une nuit où il fait bon profiter d'une balade nocturne. L'occasion était bien trop belle et c'est ainsi que l'ensemble des élèves de l'école s'était retrouvé à arpenter les quartiers secrets des souterrains dans le cadre d'une sortie pour permettre aux élèves de se familiariser avec la cité cachée, potentiel futur foyer d'un certain nombre d'entre eux. Ce qu'il ne savait pas, c'est que c'était la Nuit de la Lune Rouge, une nuit qui intervient une fois par millénaire, une nuit où les émanations magiques dérèglent et amplifient les pouvoirs de certain des imprudents qui se promènent sous l'astre lunaire rougeoyant
En premier lieu, Alicia ne laissa rien paraître mais progressivement, insidieusement son esprit fut envahi par cette sensation étrange et très vite, son pouvoir – qui avait atteint une puissance démesurée - échappa à son contrôle. Elle ancra alors dans l'esprit de tout les habitants des quartiers souterrains un seul ordre, le seul pouvant émaner naturellement de son esprit voué au Chaos : laissez parler son instinct sans compromis. Les réactions furent diverses : certains villageois, enivrés par ce pouvoir, sortirent de chez eux pour commettre agressions, pillages et destructions ; d'autres, foncièrement prudents ou lâches se terrèrent dans leurs maisons en les barricadant sommairement. Maintenant, il vous appartient de décider ce que vous ferez de vos vies en cette nuit. Rester ici ou chercher une solution? Affronter le monde extérieur ou vous terrez en ces lieux?
Krystal Hamilton
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Krystal Hamilton
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Jeu 1 Nov - 23:03
La Nuit de la Lune de SangLe 31 octobre. Halloween. Un fête assez populaire surtout dans les pays anglophones qui consiste à se déguiser pour faire peur aux gens et réclamer des friandises. Enfin, ce truc a surtout prit une tournure très commerciale. De toute façon tout les moyens sont bons pour vous faire consommer, bande de moutons. Enfin bref. J'admets que l'école a eu une bonne idée en organisant cette sortie. C'est très instructif pour les élèves n'ayant pas encore eu la curiosité de visiter la ville souterraine en plus de poser une ambiance assez... dans le thème disons. En effet, la ville possède un certain charme ainsi qu'un atmosphère bien singulier. Des bâtiments cuivrés, des rouages et mécanismes un peu partout, la présence majoritaire de dragons ou d'homme-reptiles en plus d'une certaine chaleur. Le fait d'être sous terre ne doit pas énormément aider à vrai dire. Mais la balade est plutôt sympathique. Découvrir un nouvel univers est très plaisant surtout lorsqu'il s'inscrit dans un style victorien-steampunk. Bon cela dit, les événements deviennent beaucoup moins satisfaisants à partir du moment où une vague de panique investit la ville. C'est quoi ce bazar là? Les gens commencent à devenir... fou? J'ai pas d'autres mots... Certains se barricadent dans leurs maisons ou magasins tandis que d'autres se jettent sur des habitants pour les agresser sans compter ceux qui cassent les vitrines pour voler. Mais qu'est-ce qui se passe bon sang?!
Très vite, nos professeurs sont forcés de nous abriter dans la bibliothèque. Bon. Les portes sont très massives, elles devraient empêcher les fous furieux de rentrer et les longues fenêtres parsemant le mur sont assez fines pour ne laisser passer qu'une personne. Ça nous évitera de voir des groupes pénétrer en masse dans la pièce. Parlant de la pièce, elle est en longueur et en hauteur. Très grande. Hormis la remise juste derrière la grosse table de bois clair servant d'accueil, je crois qu'il n'y a qu'une seule pièce. En tout cas l'organisation est assez sympa. Le mur du fond est tapissé d'une ribambelle d'étagères montant presque jusqu'au plafond vouté. Des mezzanines,reliées par des escaliers lisses et cuivrés en colimaçon, sont disposées autour pour accéder aux livres les plus hauts. Enfin, un gros globe de cuivre affichant la carte du monde est exposé dans un coin, entouré de gros anneaux scintillants. Plutôt joli. Je le veux. Donc je m'approche pour l'observer et le toucher avant de me raviser. Il est trop gros, je ne peux pas l'emporter avec moi, dommage. Mais je pourrai toujours revenir plus tard pour le marchander. En attendant, je me retourne pour balayer la pièce des yeux et surveiller les élèves ainsi que les profs. Franchement, ils n'auraient pas pu mieux se renseigner avant de nous embarquer dans cette histoire? Non parce que subir la folie des gens, très peu pour moi. D'autant plus que les élèves commencent à perdre la tête aussi. Je sens que ça va très vite dégénérer cette histoire... Ah non hein! Pas de ça avec moi. Pas alors que je suis la présidente du conseil. Je dois protéger mes "enfants" si les profs en sont incapables. Mais comment faire ça? En rentrant à S'indarë? Il faudrait que je trouve la source de ce chaos pour la détruire...
Bon. Rester cloitré ici ne sert à rien de toute façon. Les portes finiront par céder alors il va falloir trouver un passage pour sortir de la ville et remonter à la surface. Le tout en étant en sécurité. Je devrai peut-être partir en éclaireuse... Hum. Je pense pouvoir faire ça. Mais d'abord, je cherche Cain du regard. Bon, il a l'air relativement tranquille -comme d'habitude- tandis que Bethany s'est faite discrète dans un coin. C'est deux là ne devraient pas poser de soucis. Par contre... Y a des élèves au sang chaud j'ai l'impression. Bon, je monte sur la table pour qu'on puisse me voir avant de prendre une inspiration et hausser la voix.
- Bien tout le monde, écoutez! La situation devient de plus en plus délicate. Je vais sortir pour essayer de trouver un passage sûr qui pourrait nous mener à la surface en attendant tâchez de rester sage. Le mieux serait de vous éloigner le plus possible les uns des autres pour éviter de vous auto-exciter.
C'est court mais bon, avec la panique actuelle je doute que les jeunes aient la patience d'écouter un long discours. Je descends donc de ma table avant de me diriger vers mon petit ami. Ah la la, sa petite bouille de bébé mouton me donne beaucoup trop envie de le bisouiller. Et j'ai l'impression qu'il m'excite avec son attitude un peu nonchalante. Alors je plaque mes mains sur ses joues en ramenant son visage vers moi avant de l'embrasser amoureusement.
- Je m'absente un instant, je peux te confier la surveillance de la salle? A moins que tu ne veuilles venir avec moi, lançai-je après avoir décollé mes lèvres.
Halloween n’était pas spécialement une fête avec laquelle j’avais une affinité spéciale. Du moins, changer de race et vivre parmis des créatures de conte de fée ne m’aidait pas à en avoir plus qu’avant. Après tout, je ne me rappelais pas avoir un jour fait quoi que ce soit pour cet “événement” dont le but m’échappait totalement. Si cela avait été le cas avec mes parents, je n’étais pas allé jusque là dans la récupération de mes souvenirs. Je n’avais pas non plus vraiment cherché à aller plus loin par crainte de me retrouver seule et démunie face à ce qui était déjà remonté. Ca, c’était quelque chose d’effrayant digne de tout ce qui semblait se dire sur le net. Mais je ne comprenais pas pourquoi les personnes en parlaient autant. Aimaient-ils à ce point souffrir ? Puis, c’était quoi cette histoire de friandises qu’on demandait à tous les habitants de son quartiers ? Ce n’était pas la première année où je tombais sur ce genre de conversation, mais m’ouvrir un peu plus aux autres (autant que mes peurs me le permettaient) ne m’aidait pas plus à comprendre. Après tout, je n’étais pas un génie…
Pensant alors éviter de me retrouver face à des petits cons déguisés qui cherchaient des “frissons”, j’avais accepté d’aller en sortie scolaire. Je pensais alors à en apprendre un peu plus sur la ville en profitant de la protection offerte par l’effet de groupe. La sortie en ville en compagnie de Krystal ne m’avait pas totalement aidée à penser que je ne craignais plus rien à cause de ce que j’étais. C’est ainsi que je découvris ce qu’on appelait le secteur souterrain. Je n’y avais encore jamais mis les pieds. Voire, même, je n’en avais jamais eu l’idée. Donc c’est un peu comme une enfant curieuse de qu’avais regardé autour de moi en écoutant distraitement ce qui était expliqué. A moins que je ne l’eus fait pour éviter de regarder ma seule amie fricotter avec ce gars dont elle semblait proche. Je ne savais pas pourquoi je n’aimais pas ça, mais je n’y pouvais rien. Donc je me distrayais comme je pouvais. Ce, jusqu’au moment où nous dûmes nous cloîtrer dans la bibliothèque pour une raison plus ou moins inconnue.
Deux heures passées là et j’ai l’impression d’étouffer. Non seulement je peux voir de loin Krystal et son copain proches l’un de l’autre, ce qui eut le don de m’agacer fortement, mais en plus la sensation de déjà vu m’angoissait. A cause de ces deux causes principales, je ne fis aucune attention à ce qui m’entourait ou aux personnes qui composaient le groupe de cette sortie. Ne pas me laisser aller à la panique et fuir comme une timbrée était déjà assez compliqué comme ça. Alors le fait de me mettre sous les yeux que j’étais totalement prise au piège n’allait clairement pas m’aider. Quoique je gardai tout de même dans un coin de ma tête que j’avais une paire d’ailes et qu’elles pourraient toujours me servir à m’enfuir par une fenêtre pour ensuite tenter de trouver le monde à la surface. Enfin… Une idée plus pour me rassurer, encore une fois. J’avais l’impression de devenir folle et la vision des deux tourteraux ne m’aidait clairement pas. Je voulais tellement partir… De plus en plus.
Pourtant, quand je vis Krystal et le garçon s’embrasser sans s’en cacher, je ressentis une immense peine cachée sous une haine incontrôlée envers ce mec. Il m’avait volé Krystal ! Il m’avait volé la seule personne qui comptait un peu à mes yeux et cela me faisait l’effet d’un vase en porcelaine se brisant au sol. Malgré mes tentatives de me raisonner au moins un peu, je mis un gros coup dans le mur juste à côté de moi. Ma force de papillon ne me permit pas de laisser une marque quelconque et je réussi seulement à me faire mal. Cependant, cela m’évita de me ridiculiser en essayant de lui mettre dans le nez ou, mieux, l’abdomen. L’idée me parut bien moins bonne lorsque je réalisai que si je venais à lui briser les couilles Krystal ne lui porterait peut-être un peu moins d’intérêt.
Dans cette optique, jamais elle ne pourra être avec toi vu que tu n’en as pas.
La haine laissa place à la peine qui emplit mes yeux de larmes. Serrant mes bras contre ma poitrine, je m’adossai au mur en fermant les yeux. Non. Sans doute ne me verrait-elle jamais autrement que comme sa “colocataire préférée” alors que, pour moi, elle était bien plus que ça. Je ne l’avais pas réalisé avant, et sans doute n’était-ce pas le bon moment pour ça, mais je ressentais bien plus qu’une simple affection pour elle.
Dernière édition par Bethany Williams le Ven 2 Nov - 12:15, édité 1 fois
Leika Saito
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Ven 2 Nov - 11:16
« Event - Halloween : La lune de sang »
Une fête où l'on reçoit des bonbons ou un sort ? Halloween que les gens l'appelait. Je n'en ai jamais entendu parler jusqu'à aujourd’hui, mais je trouvais cela particulièrement ridicule comme système ! Encore une invention des humains bien capillotractée et sans intérêt réel. Il parait que c'est surtout pour les enfants, et pour effrayer les gens. Que c'est la fête des monstres, des sorcières, des citrouilles et autres fanfreluches de la sorte. Cela aurait pu être intéressant si les créatures n’étaient que des fables, mais à bien y regarder...ne sommes nous pas en chair et en os ? Au japon, ils existent de nombreuses célébrations, mais celles ci n'est pas dans nos traditions. Ce qui veut dire, que ça en est une, propre à ce monde. Pour la magnifier, les professeurs avaient proposés une sortie afin de pouvoir nous familiariser avec la cité cachée. Un endroit qui regorge de personnes comme nous, et qui se terrent au yeux du monde. Sauf que cette petite escapade a prit une tournure des plus inattendues en se transformant en une scène post-apocalyptique, une dérision du cauchemar. Cela aurait pu me faire ni chaud, ni froid, si je n'avais pas été une des premières à ressentir les effets de cette lune de sang qui amplifie les pouvoirs et appelle à la force de nos natures. Je suis une vampire ne l'oubliez pas...Et à part me cacher dans un coin, je ne peux pas vraiment lutter contre la créature qui veut en sortir.
Avec tout les autres, nous nous sommes réfugiés dans une bibliothèque alors que les émeutes, les pillages et autres mesquineries en ville ne cessait. Des villageois mécontents avec des fourches, du feu...Non je n'étais clairement pas à l'aise, ni même à ma place. Pourquoi suis-je venue déjà ? Je ne m'en rappelle pas très bien. En plus ce genre de petite sortie de groupe, ce n'est vraiment pas ma tasse de thé. Une jeune femme s'était hissée sur l'une des tables pour prendre la parole. Elle était qualifiée comme la présidente du conseil des élèves, et demandait à tout le monde de garder son calme et de s'éloigner les uns des autres. Très bon conseil oui ! Dépêchez vous rapidement avant que je ne vous saute à la gorge...
Depuis l'avenue de cette lune, je suis prise d'une énorme fièvre, faisant perler mon front de sueur, et m'obligeant à m'appuyer contre l'une des étagères, me laissant m'écrouler à ses pieds. Depuis tout à l'heure mon regarde vacille, s'amuse à scintiller entre le bleu et le rouge. Et la partie vampirique de mon corps ne cesse de me donner des ordres comme si j'étais atteint d'une sorte de schizophrénie. "Dévore les tous" ... "Vide les de leur sang" ... "Regarde toute cette hémoglobine autour de toi...un pur festin"...Obligé de prendre ma tête avec mes mains, je la tapais contre l'étagère en suppliant que cette voix s'arrête. Je suis un danger pour ce qui vit autour de moi...Il faut que je sorte d'ici...que je m'en aille rapidement.
Du peu de personnes qu'il y avait, la seule personne que je n'eus aucun mal à reconnaître n'était autre que le brun. Il est bien plus qu'une connaissance, nous partageons quelque chose de fort tout les deux. Seulement là, il ne pourrait pas m'aider, car vu comment mon état est instable, si jamais je bois son sang...je vais le vider de ce dernier et il est hors de question qu'il lui arrive quelque chose ! Je ne veux pas qu'il meurt ! Je veux que personne ne meure ici ! Posant ma tête dans mes genoux, je tremblais. J'étais vraiment très mal en point. Et personne ne pourrait venir à mon aide. Un élève bienveillant, venant d'une année inférieure à la mienne, posant sa main sur mon épaule, me faisant réagir au quart de tour et relever la tête. Il me demandait si ça allait aller ! Si j'avais besoin de quelque chose ! Oui j'ai besoin que tu me laisses et que tu t'éloignes immédiatement ! Mais les mots restés au fond de ma gorge, refusait d'atteindre mes lèvres...Si bien que complètement possédée par ma nature, je lui sautais à la gorge, et vint à pomper toute son énergie vitale, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus une seule goutte ! Il poussa un cri, puis une respiration étouffée, avant de tomber sur le sol...
Ca y est....La vampire est réveillée ! La leika vampire se redressa un sourire aux lèvres, son regard luisant d'une lueur écarlate.
Que la chasse commence ! Cela tombe bien, j'ai une faim insatiable à rassasiée
Se léchant les lèvres pour y récolter l'hémoglobine encore présente, je venais de créer une vague d'effroi, de terreur en ce lieu. Certains élèves avaient même eu idée de se réfugier en hauteur, d'autres avaient préféré quitté la bibliothèque et affronter la nuit, bien moins monstrueuse que ce que je suis actuellement.
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
Ven 2 Nov - 14:40
Qu'est-ce qui m'avait pris d'accepter de faire la visite ? Si j'avais su dans quel merdier j'allais me retrouver, j'aurais refusé de la faire. Même si Dave l'avait voulu parce que oui, il était en partie responsable. Cet imbécile m'avait proposé d'aller à cette sortie en arguant que cela nous ferait peut-être un endroit où vivre. Un lieu où nous pourrions continuer de vivre avoir besoin de cacher qui nous étions devenus. Un lieu qui serait loin de notre maison familiale. Je devais donc visiter les lieux et ensuite rapporter à Dave mon impression. Pourquoi n'était-il pas venu de lui-même ? Parce q'il me faisait confiance pour les choix. Si j'estimais que l'endroit était fiable alors il accepterait de songer au déménagement ici et non ailleurs. Dans le cas contraire, nous chercherions ailleurs.
Je ne sais ni comment, ni pourquoi mais cette visite avait vite viré au grand n'importe quoi. Au début tout allait bien et peu à peu, les gens s'étaient mis à agir bizarrement. Cependant les profs firent la pire chose qu'ils auraient pu faire. Ils nous guidèrent dans une bibliothèque, lieu pourtant assez grand pour ne pas se sentir oppressé, et avaient fermé la porte avant de se tirer. Ils venaient de nous laisser livrés à nous-mêmes et enfermés. Je n'avais aucune idée si la porte était verrouillée ou non et c'était ça qui m'effrayait. Pouvait-on s'échapper ou fallait-il la défoncer pour fuir ? Je détestais rester sur cette incertitude. Je voulais déjà sortir mais impossible. Nous devions attendre le retour des profs. Alors je faisais les cent pas.
Deux heures passèrent sans que l'on n'ait de nouvelles. Ca commençait vraiment à faire long. Cette fois, j'en avais marre d'attendre. Et je crois que je n'étais pas la seule. Une autre étudiante était montée sur une table et faisait savoir qu'elle aussi elle allait chercher une sortie. Mouais. Rester sage. Quand on voit que certains se sautaient dessus et qu'ils ressemblaient de plus en plus à des animaux en rut, c'était plutôt mal parti pour être sage. Je ne sais pas pour les autres mais dans mon cas, il n'était pas question que j'attende encore avec l'espoir que quelqu'un viendrait nous sauver. Ce n'était pas mon genre d'attendre de l'aide.
Je cherchai du regard ma mascotte et Melody, pensant les faire venir avec moi pour trouver une issue. Je ne voulais pas bouger toute seule mais je n'avais non plus pas envie de rester à la bibliothèque. Je pris Edelweiss sur mon épaule, en mode sac à patate. Je ne pourrais pas la porter très longtemps comme ça, je n'étais pas Supergirl non plus, mais c'était une façon comme une autre de l'embarquer.
- Bon allez, nous aussi on s'casse ! J'n'ai pas l'intention de moisir ici et d'attendre une aide qui ne viendra jamais.
Et je me mis en route vers l'entrée de la bibliothèque tout en tenant Edelweiss en sac à patate et vérifiant si Melody nous suivait ou non. Sachant qu'il y avait aussi sa soeur, peut-être qu'elle souhaitait plutôt être avec elle. J'avoue toutefois que si elle me suivait, j'en tirerais une certaine satisfaction. Naomi voudrait me tuer une fois de plus mais je commençais à aimer la rendre aussi jalouse. Ca devenait gentiment un petit jeu pour moi.
Caindell Madrevan
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Caindell Madrevan
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Ven 2 Nov - 15:16
31/10/2018
La nuit de la Lune de Sang
Visiter les souterrains de la ville était une idée comme une autre, même si Caindell avait d'abord tenu à s'assurer que ceux de ce monde n'étaient pas comme ceux du sien : infestés de monstres. Quand on lui avait assuré qu'il s'agissait juste d'une ville enterrée pour que les gens n'entendent pas parler de la magie à la surface (ou pas trop), il avait fini par accepter de se rentre dans cette fameuse cité cachée, parce que plus il en découvrait de ce monde, moins il se sentait à l'écart. Et l'idée de passer plus de temps avec Krystal n'avait été qu'un plus. Mais il n'était pas trop en confiance pour autant, pas depuis qu'il avait vu la date à laquelle ils s'y rendaient. Chez lui, Halloween était toujours le théâtre d'événements inédits et étranges qui n'arrivaient que pendant cette période, pouvant durer d'une journée à une semaine. Craig avait plus ou moins expliqué qu'il s'agissait de petits scénarios organisées par les créateurs du "jeu" pour que les gens derrière leur téléphone aient des nouveautés de temps en temps, et que ce genre de choses n'arrivaient pas dans le monde réel, mais il ne l'avait cru qu'à moitié. En théorie, dans le monde réel, les personnage virtuels ne prenaient pas vie, et pourtant il était là. Alors il se sentait en droit de se méfier.
Quand les gens commencèrent à agir bizarrement dans les rues, à casser des choses, s'en prendre les uns aux autres, Cain changea d'attitude. Il se rapprocha légèrement de Krystal, prêt à la défendre si quelqu'un faisait mine de s'en prendre à elle, et garda son bras devant lui. L'interface tournée sur la page de ses armes, il lui suffisait d'un léger mouvement du pouce pour avoir une épée en main. Et s'il n'en avait pas sortie une sur le champ, c'était juste à cause du regard soucieux et inquisiteur des professeurs, car ce n'était pas l'envie qui lui manquait. Ils n'étaient pas en sécurité. "Ce genre de choses n'arrive pas dans le monde réel". Tu parles.
Le petit groupe d'élèves fut rapidement enfermés dans la bibliothèque par des adultes soucieux, qui promirent de revenir sitôt qu'ils auraient trouvé un moyen de quitter les souterrains. Cain serra les dents. Une part de lui lui soufflait qu'ils ne reviendraient pas. Et vu la nervosité qui semblait se répandre dans la salle, entre ceux qui avaient peur et ceux qui commençaient, eux aussi, à avoir des comportement étranges, comme si une épidémie s'était répandue en ville, même s'ils revenaient, il y avait moyen qu'ils trouvent une salle entièrement vide. Lui-même sentait ses doigts le démanger à cause d'une envie brûlante d'aller calmer les choses à la seule manière qu'il connaissait : éliminer les ennemis jusqu'à trouver leur chef. Il fixa la porte fermée en serrant et desserrant les poings à intervalles réguliers, ne restant plus ou moins calme que grâce à la présence de Krystal à ses côtés. Il ne voulait pas la laisser seule ici, tous les autres élèves lui semblaient des dangers potentiels.
Deux heures. C'est le temps que dura leur attente avant que sa petite amie ne s'impatiente et se lève, pour faire un discours qui sembla attirer l'attention de bien peu de monde. Une partie de la salle était déjà totalement dispersée, en train de perdre doucement le contrôle. Et quand Krystal l'embrassa après ce discours, il sentit un envie brûlante de la sentir contre lui courir dans ses veines. Il eut un mal fou à ne pas la ramener dans ses bras et à ne pas l'embrasser encore quand elle s'écarta, mais ce fut le bruit d'un coup dans un mur qui le retint. Son coeur battait beaucoup trop vite, et sa respiration suivait. Il avait envie d'elle. Et il avait beau savoir que ce n'était pas le moment, il n'arrivait pas à chasser cette pensée et à détacher son regard de son visage et de son corps. Ni à retenir ses mains qui caressaient doucement ses hanches. Cain déglutit.
- Je ne te laisse pas seule dans cette ville. C'est trop dangereux... parvint-il à répondre, juste avant qu'un cri ne retentisse derrière eux.
Cela eut le mérite de le détacher enfin de son admiration et de son désir pour Krystal et de laisser un autre instinct reprendre le dessus. Ou plutôt deux : la protéger et la sortir d'ici, ou trouver la raison de la panique qui commençait à se lever et l'éliminer. Mais s'il ne se trompait pas, la cause de la folie qui atteignait la bibliothèque était la même que celle qui touchait la ville, donc le véritable ennemi se trouvait à l'extérieur. Il prit la main de Krystal dans la sienne.
- On sort. On ne peut pas rester enfermés ici.
La porte était bloquée ? Pas grave, il briserait une fenêtre si c'était le seul moyen de sortir, mais il ne laisserait pas sa petite amie coincée avec ce qui causait cette peur autour de lui.
Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Mer 7 Nov - 23:37, édité 1 fois
Drake Corvusia
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Ven 2 Nov - 22:13
La Nuit de la Lune de Sang
La cité souterraine... Bordel, je hais cet endroit. Le simple fait de ne pas pouvoir voir le ciel suffit à me donner l'impression d'être oppressé. Je suis pas particulièrement claustro, mais depuis mon arrivée ici la sensation de malaise à chaque fois que j'ai un toit au dessus de ma tête s'accentue avec le temps. Pourquoi je suis là déjà?
Ah ouais, une sortie scolaire à la con. Ils auraient pu choisir un autre jour... J'ai largement plus envie d'aller voler sous la lune de sang plutôt que me retrouver ici. Les rues sont à peine suffisamment grandes pour que je me transforme. Mais non, il a fallu que cette "excursion" soit obligatoire. fais chier.
Cela dit, les choses ont rapidement prises une tournure moins chiantes. La panique a peu à peu commencée à s'installer dans les rues pour une raison totalement inconnue, si bien que tout le monde s'est retrouvé coincé dans une bibliothèque. Malgré ma demande, les profs m'ont empêché d'aller voir ce qu'il se passait, préférant y aller à ma place. Et le temps à passé, sans qu'aucun ne revienne... Petit à petit, je me sens de plus en plus irrité, sur les nerfs. Je sais pas si c'est le fait d'être coincé ici depuis deux putains d'heures, mais les autres n'ont pas intérêt à venir m'adresser la parole.
J'écoute que très vaguement le discours de notre chère présidente du conseil des élèves, plutôt focalisé sur autre chose, et qui m'inquiète bien plus: où est Leika? Je l'ai pourtant vu au départ, mais pas moyen de lui mettre la main dessus. Elle est partie faire de la reconnaissance sans rien dire? Nan, j'ai la ferme et inexpliquée intuition qu'elle est là, mais qu'elle se planque.
Plus le temps passe, plus les autres s'agitent. Je ne suis pas le seul à avoir l'impression que mes nerfs vont lâcher. Et il suffit de pas grand chose pour que tout parte en sucette. C'est un cri qui commence à provoquer une émeute, et je me rends immédiatement vers sa provenance. J'ai un putain de mauvais pressentiment. Et effectivement, le spectacle que je découvre est plutôt macabre. Un cadavre exsangue, et à côté de lui... la seule vampire de la classe. Evidemment. D'habitude, elle ne touche absolument à personne, mais là au contraire, elle semble avoir une faim de loup - ou une soif, on s'en fout. Elle commence déjà à se diriger vers sa prochaine victime, un sourire cruel dessiné sur le visage. Je fonce droit sur elle, l'interpellant pour qu'elle détourne plutôt son attention sur moi.
Tu vas commencer par calmer ta joie, ma belle.
Va falloir que je l'écarte des autres pour m'occuper d'elle et de la menace qu'elle représente. Ya une fenêtre entre nous et l'extérieur. Ça pose un problème? Pas pour moi.
Je me jette sur elle en me transformant en plein vol, ne lui laissant pas le temps d'anticiper la chose. Je l'attrape dans mes griffes avant de littéralement passer à travers le vitrage, emportant quelques bouts de mur au passage et d'y laisser un trou béant. Mais c'est pas plus grand que ça dehors, alors je redeviens à nouveau humain, plaquant la vampire au sol et lui collant une énorme droite au visage. Bien plus fort que ce que j'avais prévu à la base.
Cité des Aorannes. : Cité se situant dans le sous-terrain londonien. Futur potentiel lieu de vie prospère pour les personnes présentes dans l’Institut S’Indarë.
Et cette sortie devait absolument tomber un 31 octobre : date à laquelle les humains célèbrent une fête connue dans le monde entier sous le nom d’Halloween [altération du mot « All Hallows Eve »]. Fête folklorique introduite par les irlandais et écossais en Amérique du nord au milieu du XIXème siècle.
Les fêtes en générale n’avaient plus d’importances pour Chuemon. Il trouvait que faire du porte à porte dans un déguisement pittoresque pour s’empiffrer de friandises collectées était vraiment puérile.
Le jeune Cavendish n’appréciait pas les sorties non plus, à cause de la foule humaine qui le rendait mal à l’aise. Mais il était tout particulièrement intéressé par cette sortie organisée par les enseignants : visite d’une cité secrète terrée sous Londres.
Mais il ne s’imaginait pas une seule seconde se réfugier dans une bibliothèque avec les autres camarades en attendant l’arrivée d’un être vivant pour rejoindre la terre ferme. Il ne s’attendait pas à voir les habitants de cette étrange ville soudainement touchés par une folie dévastatrice.
Sagement assis contre un mur, Chuemon compta les personnes sortir une à une. Les réfugiés s’agitaient au fur et à mesure que le temps passait. Aucun secours depuis maintenant 2 heures… Il laissa ses yeux errer pour observer les alentours de la pièce.
« Si on était dans un film, quelqu’un aurait trouvé un livre levier qui ouvrira une trappe ou une étagère de bouquins, avec un passage secret qui donnera sur l’extérieur ou une salle d’armes… Mais nous ne sommes pas dans un film, bien évidemment… »
Le jeune garçon n’avait pas besoin d’artillerie pour attaquer ou se défendre. Il était rassuré d’avoir le contrôle sur la glace pour pouvoir se protéger. Puis un hurlement attira son attention. Il n’était présentement pas bon d’aller dehors pour se promener au milieu des possédés. Mais la situation actuelle ici n’assurait pas une entière sécurité non plus. Chuemon fit un choix rapide : il préfère sortir au lieu de se faire étriper là et moisir dans cet endroit clos. Il pensa à éclater la porte pour sortir, mais un énorme trou se créa donnant sur l’extérieur.
« Je remercierai l’élève Boulet de Démolition plus tard. »
Il utilisa son brumisateur et aspergea en arc de cercle face à lui. Sans attendre, Chue matérialisa un pic de glace. Il était étonné de la transparence et la taille imposante la plaque lisse qu’il venait de créer avec si peu de gouttelettes d’eau et d’énergie. Il monta prudemment dessus pour prendre la sortie de fortune rapidement et en toute discrétion. N’ayant pas l’habitude de monter sur ses créations en mouvement, il glissa et s’écrasa pathétiquement au sol. Il réussit, encore à son grand étonnement, à détruire la plaque, chose qu’il n’arrivait pas à faire en cours.
La bibliothèque, loin derrière lui, semblait bien silencieuse par rapport au tumulte du carnage extérieur. Chuemon se déplaça le plus furtivement possible, comme à son habitude, et tenta de se rappeler des détails du trajet emprunté pour rebrousser plus facilement le chemin. Il espéra intérieurement trouver la sortie. Mais surtout revenir avec de l’aide (ou pas) pour guider les autres élèves au milieu de ce désordre…
(c) Bethany Williams/Yasushi Lelph sur Sin Theatre
Dernière édition par Chuemon K. Cavendish le Dim 4 Nov - 14:31, édité 5 fois
Krystal Hamilton
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Krystal Hamilton
Krystal Hamilton
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Inscription le : 30/06/2018
Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
Couleur(s) de parole : #FFCC00
Péché(s) :
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Luxure
Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
Sam 3 Nov - 0:47
La Nuit de la Lune de SangCain. Je. Te. Veux.
Ah mon dieu, arrête de me regarder avec ces yeux là, ça me donne envie de t'embrasser encore! Je manque de le faire. Je suis vraiment à un cheveux de subtiliser ses lèvres une nouvelle fois mais le coup que j'entends contre le mur me fait tourner la tête. Hum? Oh Je suis presque sûre que c'est l’œuvre de Bethanychou. Allons bon... Que t'arrive-t-il ma p'tite crevette? Tu te recroquevilles contre le mur avec une telle expression de frustration qu'on pourrait croire qu'un vilain camarade t'a piqué ton goûté... Je devrai peut-être aller la voir..
Ma pensée s'interrompt alors qu'un frisson me parcourt l'échine. Les mains de mon petit ami caressant mes hanches me rendent toute... brrr. Cain, ce n'est pas le moment, arrête de me regarder comme ça. Je dois m'occuper de tout ce bazar. En tant que présidente du conseil des élèves, c'est mon rôle. Mais j'ai tellement envie de toi d'un coup. Ah c'est horrible. Si tu continues de glisser tes doigts comme ça, je vais finir par te plaquer contre le mur pour te croquer ~
- Je ne te laisse pas seule dans cette ville. C'est trop dangereux...
Je caresse ses joues avec mes pouces pour amorcer un nouveau baiser. Il est beaucoup trop chou mon p'tit mouton protecteur. Rien qu'à moi. Mes lèvres s'approchent assez pour que je puisse sentir son souffle me caresser le visage... Et puis un cri me fait sursauter pour tourner une nouvelle fois la tête vers sa provenance.
- Quoi encore? lançai-je rageusement alors que je me décolle de Cain, On ne peut plus s'embrasser tranquillement ici? Je viens à peine de vous dire de rester sage.
Instinctivement, je m'avance de quelques pas pour avoir un meilleur aperçu de ce qui se passe. Ah. Un élève à terre et une autre en pleine crise de vampirisme. On se fiche de moi là. Dites donc les enfants, il est absolument exclus de vous entre-tuer sous ma surveillance! Mon rôle est d'assurer votre sécurité, essayez au moins d'être coopératif! Je renvoie mes cheveux en arrière du dos de la main avant de m'approcher. Je vais la calmer directe la Draculette. Franchement, je ne peux pas laisser un tel chaos envahir le seul lieu à peu près sûr qu'on ait trouvé. Mais je sens une main se fermer sur la mienne et je me retourne. Amour, je sais que tu veux me protéger mais j'ai un truc à régler là... Ou pas. On dirait bien que Drake s'en charge à ma place... Ah là là. Ce grand idiot! Détruire le mur est la meilleure idée du monde pour rendre la bibliothèque inutilisable en tant que cachette. Très bien. Allons bon.... Plus personne n'est en sécurité ici, si je comprends bien. Je pousse un soupir en roulant des yeux au ciel face à la scène puis me tourne vers mon petit ami pour me rapprocher de lui.
- Il faut trouver un autre endroit pour mettre en sécurité les plus vulnérables. Et pour ceux qui veulent partir... J'imagine qu'on ne peut rien y faire.
Je finis par hausser les épaules avant de tirer le jeune homme avec moi vers l'ouverture que nous a fait Drake. Autant que sa porte improvisée serve à quelque chose. Mais avant toute chose je m'arrête au niveau de ma colocataire.
- Bethany, tu viens avec nous. Aucune objection possible.
D'une, sa présence me permettra peut-être de ne pas sauter sur Cain et de deux, il est hors de question que je la laisse ici toute seule. Si l'endroit n'est plus sûr, je serai plus sereine en la sachant avec moi. Là au moins je peux avoir la maîtrise de la situation et pourrai la protéger en cas de pépin. Alors que si je ne l'ai pas à l’œil... Je suis sûre qu'il lui arrivera quelque chose. Bref! Je la prends par ma main de libre et tire mes deux comparses avec moi pour sortir du bâtiment et nous mener dehors. Hm. Quel monde post-apocalyptique. On se croirait dans un jeu vidéo! Tient, voyons voir combien de temps on survit. Oh! Je me demande s'il y a des zombies.
Dernière édition par Krystal Hamilton le Sam 3 Nov - 13:41, édité 1 fois
Leika Saito
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Leika Saito
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Situation amoureuse : Drake, mon monde ♥
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Sam 3 Nov - 11:53
« Event - Halloween : La lune de sang »
La vampire assoiffée que j'étais ne répondait plus de rien ! Entendre les cris apeurés de tout ce gibier, sonnait comme une symphonie merveilleuse à ses oreilles. Cela les rend encore plus délicieux oui ! A regarder toutes ses gorges pleines, cela en émoustille mes papilles. Ce que c'est excitant ! Je ne réponds plus de rien ! Je vais me régaler oui ! Tous les vider jusqu'au dernier....Sauf qu'une personne ne l'entendait pas de cette oreille. Mon regard écarlate vint à reconnaître celui de Drake, et la Leika humaine à l'intérieur de moi, hurlait dans ma tête que je m'en aille. Non, non...c'est beaucoup trop amusant ! Je vais pouvoir le dévorer aussi ! Après tout ce n'est pas comme s'il n'en avait pas l'habitude ! Pourtant je sentais quelque chose de fort dans son regard ! Il semblait sur les nerfs, et cette colère mettait en exergue mon envie de prendre son sang. Seulement, je ne m'étais pas réellement attendu à me faire encastrer dans une fenêtre ce soir...Non plus exactement, je ne pensais pas que cela arrive un jour DANS MA VIE ! Le bruit des éclats, un gros tumulte, car une partie du mur avait cédé. Je me retrouvais au sol complètement sous son emprise, alors qu'il venait de me frapper au visage.
Ce coup me sonna tellement, que mon regard écarlate céda sa place à un azur plus tranquille. Alors que du sang coulait de ma tempe à cause du choc et des débris.
Drake calme toi ! C'est moi ! Elle est partie !
Sauf qu'il ne semblait pas répondre de ses coups, m'obligeant donc à le calmer par la manière forte et venir lui en mettre une à mon tour. Ce n'est pas avec autant de force que lui, mais ça suffirait amplement à le réveiller et lui redonner un peu la raison. Bien qu'être dehors à présent n'arrange rien les choses. Cette lune aussi étincelante dans le ciel, n'était qu'un fléau pour ce que nous sommes. Je me souviens en avoir vu une semblable une fois quand j'étais enfant. Les japonais prenaient cela comme un mauvais présage où bien une malédiction des divinités. Comme si les guerriers morts allaient sortir de leur tombes et revenir parmi les vivants. Dans le pays du soleil levant, il existe de nombreuses fables, mais pas une ne s'avère être un conte de fées. nous voilà plongés dans le cauchemar. Le coup au visage m'avait particulièrement sonnée,si bien que j'avais du mal à retrouver les idées en place. Et j'osais espérer que j'avais pu le faire pour le brun. Non parce qu'à ce rythme là, on allait encore devoir se battre...C'est pas comme si ça devenait une habitude, mais un peu quand même ouais...
Codage par Arwing d'Epicode
Naomi Lawford
C |:| Actrice
Naomi Lawford
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Inscription le : 26/11/2017
Né(e) le : 25/01/2001
Age : 23
Taille / Poids : 1m63 / 58kg
Nationalité : Canadienne
Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
Couleur(s) de parole : #006600
Péché(s) :
Orgueil
Dim 4 Nov - 3:01
31 octobre 2018
La nuit de la Lune de Sang
Sujet général
Halloween fait partie de mes fêtes préférées. C'est peut-être idiot dit comme ça et c'est peut-être juste parce que j'aime les bonbons et les trucs qui font peur, mais voilà. Alors j'ai acheté une réserve de bonbons que j'ai grignoté toute la journée, ouais, jusqu'à ce qu'on me rappelle qu'il y avait cette sortie dans la cité des Aorannes le soir. Sortie avec toute les classes et donc la grande majorité des élèves de l'école. Donc Melody, Nia, Weiss, Erik, Kate, et toutes les connasses qui tournent autour de mon mec. Raison de plus pour que j'y aille, hors de question que je le laisse seul avec toutes ces vipères prêtes à se jeter sur lui.
En soi, la sortie s'est plutôt bien passée, au début. Melody m'avait déjà un peu parlé de la cité souterraine, Weiss aussi, et si on oublie la tension entre ces deux-là et celle entre moi et l'autre, là, ben ça va. Mais sans que je comprenne trop pourquoi, ça a dégénéré rapidement. Les gens ont pété un plomb d'une minute à la suivante et il y a commencé à y avoir des morts, des gens qui volent des trucs et qui pètent des choses. Assez bizarre et soudain pour que les profs décident de nous planquer dans la bibliothèque de la ville. Et moi je me sens mal.
Non, mal ce n'est pas le mot. juste... anormale. Dès que mes yeux se posent sur Nia, c'est comme si j'étais capable de la faire passer par la fenêtre en clignant de l’œil. Et si je regarde Erik ou Melody... On va éviter de regarder Erik et Melody. Je ferme les yeux en me recroquevillant contre un mur. Combien de temps ils comptent nous laisser enfermer ici ? J'ai l'impression que ça fait déjà une éternité quand j'entends des gloussements à côté de moi. Je n'aime pas les gloussements. Et quand je rouvre les yeux, c'est pour voir un groupe de nanas qui regardent Erik comme si elles allaient en faire leur quatre heure. Je n'aime vraiment, vraiment pas leurs gloussements. Dégagez. Elles ont été éjectées beaucoup trop vite et beaucoup trop facilement. Peu importe. Je m'en fiche un peu de l'état de ces gonzesses. Là... J'ai juste envie qu'elles s'éloignent de mon mec et moi, de me rapprocher de lui.
Pourquoi j'ai autant envie de me rapprocher de lui ? D'habitude, j'ai un semblant de réticence, parce que ça me gave toujours autant d'avoir fini par admettre qu'il y avait quelque chose mais... mais là j'ai juste... envie de l'embrasser. Je glisse ma main sur sa joue et je l'attire vers moi pour poser mes lèvres sur les siennes. Un peu soudainement, peut-être. J'ai envie de l'embrasser, j'ai envie de plus. Pourquoi ? Que quelqu'un m'explique pourquoi.
Age : 17 ans Sexe : Race : Aoranne Pouvoir : Manipulation du temps Classe : 4°A
La Nuit de la Lune de Sang
Soupirs et course-poursuite
Un soupir vient briser le silence relatif de la pièce si familière. Je n'avais pas envie de venir. Je n'aurais pas dû venir. Je crois même qu'il n'est pas nécessaire d'expliciter les raisons qui me poussent à regretter cette décision. Moi qui pensais me changer les idées.. Je jette un regard vers les deux causes de ce soupir avant de continuer à faire les cents pas dans ce hall, sans même prêter attention aux regards dérangeants de certains garçons et jeunes filles sur moi. Pourquoi? C'est la seule raison qui agite mon esprit en cet instant. Pourquoi? Il a fallu que Naomi et Edelweiss soient de la partie. Il a fallu que la visite se déroule ici où chaque recoin m'évoque cette journée plaisante avec la petite allemande. Il a fallu que tout ça tourne à la boucherie et à l'émeute. A croire qu'un Dieu là-haut s'amuse à rendre ma vie un peu plus détestable et désagréable au fur et à mesure que les jours ne passent.. Vas-y amuse-toi au point où tu en es connard.. Me voilà enfermer avec les tourtereaux et ma première déception amoureuse. Je ne peux rêver plus agréable semble t-il, surtout avec cette colère qui ne cesse de s'embraser à la moindre pensée.. C'est au point qu'en ce moment même, j'ai presque envie de rejoindre la foule au dehors et de chasser à la fourche cet air niais du visage de ma sœur qui m'a très vite oublié au profit d'un dragueur pathétique et chasser Weiss de la pièce. Non, je n'ai toujours pas avalé ce refus, cette humiliation et si je me contente d'éviter autant que possible cette demoiselle, je ne compte pas me montrer amicale si elle fait quelque chose qui me déplaît. C'est certain que je ne la laisserais pas mourir si du danger se présente à nous mais.. Et puis qu'est-ce que j'en ai encore à foutre? Je ne suis pas cloîtrée ici pour elle : j'ai quelqu'un d'autre sur qui veillé!
Mon regard se pose sur ma meilleure amie aux longs cheveux roux comme pour accompagner ma pensée. Depuis un certain temps, je passe le plus clair de mon temps avec elle et je crois, du moins j'espère, que nous nous sommes considérablement rapprochées. Je crois que cette nuit d'Avril hante encore mes pensées quand je la regarde. D'ailleurs Dieu qu'elle est belle.. je veux dire.. Je la vois tout les jours et là.. Putain calme tes frissons.. Je l'ai déjà vu des dizaines de fois.. Même parfois dans le plus simple appareil par exemple.. Un frisson me parcourt toute entière à cette simple pensée et mes joues s'embrasent avant même que je ne puisse chasser cette idée. Melody arrête! Déjà depuis quand je rougis? Balivernes! Nuit de merde dans une bibliothèque de merde dans un quartier de merde! Et mais? Vous êtes sérieuses! Devant moi, je pouvais apercevoir Nia déserter les lieux avec un bagage trop familier pour qu'il ne me plaise. Je serrais les dents, ignorant au passage quelques cris autour de moi. Démerdez-vous! Une météorite peut tomber dans cette bibliothèque que je ne laisserais pas filer Edelweiss avec Nia! Tu m'as pris ma dignité et tu as réduis mes premiers véritables sentiments en lambeaux avant de m'ignorer royalement : tu ne me prendras pas Nia.
-"Hey attends-moi Nia!"
Je m'élance à leur poursuite, franchissant la porte à leur suite et rejoignant très vite leurs hauteurs. Dehors, il ne semble pas avoir un chat mais il est évident que toutes les rues ne seront pas épargnés de la sorte.. Je me tourne vers Nia pour lui adresser un petit sourire et un clin d’œil tout en me collant contre son bras comme une collégienne chargée aux hormones.
-"Tu comptais te débarrasser de moi? Je te punirais lorsque nous serons seules.."
Je foudroie Weiss du regard avant de percuter ce que je viens de dire. Attends quoi? Pour quoi je vais passer maintenant? Putain je suis pas ce genre d'allumeuse.. Enfin je sais en jouer mais.. Est-ce que je viens de lui faire un sous-entendu sexuel apparent? Je me terrais de honte si je ne me trouvais pas fasciner de la sorte par le parfum de Nia. Elle a changé de parfum ou?
Sexe : Race : Incube Pouvoir : Phéromones Age : 18 ans Classe : 4°A
Est-ce que vous avez déjà eu l'impression d'être un morceau de viande? De n'être qu'un simple besoin primaire? C'est ce que je ressens en ce moment même, assis contre l'une des étagères de cette bibliothèque prestigieuse après que les actes de vandalismes et les agressions soient venus perturber le cours de notre sortie scolaire. Je m'étonne d'ailleurs encore d'avoir pris part à cette sortie. Disons que me déplacer pour visiter une ville, son architecture et ses étals n'est pas vraiment mon truc. Je préfère économiser mes forces pour quelque chose de plus intéressant : lire un livre sur les secrets de notre monde et de nos existences, une petite séance de drague pour me divertir ou encore.. rien.. Ne rien faire reste mon activité favorite encore aujourd'hui. J'avais finalement pris la décision d'y aller après que mon ex petite-amie Kate m'avait tanné pour que je l'accompagne dans l'exploration nocturne de la cité aoranne et que je lui serve de traducteur au besoin.. Après soyons honnêtes, ce qui avait achevé de me convaincre était l'idée même de pouvoir explorer cette bibliothèque et ses rayonnages. Vous imaginez donc sans mal que si les événements avaient pris de telles proportions, je m'en contrefichais et je me réjouissais même d'être enfermé ici. Voilà près de deux heures que je me servais dans les rayonnages et que je m'abandonnais à ma lecture, le bras sur les épaules de ma petite amie actuelle. Enfin.. Ce n'est pas le sujet. Le problème n'est pas là. Le problème étant plutôt le fait que je ne peux lever les yeux de mon ouvrage sans croiser le regard d'une fille, les ovaires au bord de l'implosion, me fixait avec un désir certain. Je sais ce que vous allez dire : j'ai l'habitude de ce genre de situation mais premièrement, il ne m'est jamais arrivé d'en voir autant réunies en même temps et dans un endroit aussi exiguë, deuxièmement ça commence vraiment à me déranger dans ma lecture et troisièmement.. ce n'est pas des plus rassurants à vrai dire.. et ce n'est pas le fait de sentir l'emprise de Naomi sur mon bras ou la voir projeter l'une ou l'autre de ces filles qui me rassure.. J'ai la nette impression d'être un mouton au milieu des prédateurs ou une tête mise-à-prix au milieu d'une horde de mercenaire.. Enfin.. Naomi conserve quand même un peu de tenue au moins..
-"Dis chérie.. On pourrait alle.."
J'allais suggérer à la blondinette de trouver un endroit plus calme pour que je puisse lire à mon aise mais je ne parviens pas à terminer ma phrase que ses lèvres viennent s'emparer des miennes. Je la laisse faire tout en caressant doucement sa joue jusqu'à ce que nos lèvres se séparent. Waaaouuh.. Je l'avais pas vu venir celui-là.. Je dois dire que je n'ai pas spécialement l'habitude qu'elle prenne les devants.. Je ne sais pas si c'est la peur ou l'étrange agitation qui semblent prendre petit à petit forme dans chacun mais.. Je me contente de lui offrir un petit sourire tout en caressant légèrement sa hanche.
-"Tu es sûre que tout va bien?
J'ai un doute.. La manière dont elle me regarde est trop niaise pour qu'elle soit dans son état normal..
Ever V. Inkraven
C |:| Tatoueuse
Ever V. Inkraven
Ever V. Inkraven
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 244
Inscription le : 18/12/2017
Né(e) le : 07/01/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m58 / 42kg
Couleur(s) de parole : Ever parle en #ff6666 et m'interrompt en italique.
ft Ever Inkraven / Sujet général le mercredi 31 octobre 2018
Halloween, c'est l'un des seuls jours où elle peut sortir en ville sans chercher à cacher ses tentacules et n'attirer l'attention de personne. C'est aussi le jour où on a techniquement pas le droit de lui en vouloir si elle fait peur aux gens. Mais à vrai dire, Halloween en Angleterre fait tellement pâle figure à côté de ce que c'était chez elle que la simple idée de sortir lui a semblé fatigante. Oh, bien sûr, elle a profité de la journée pour se promener en ville, du moins jusqu'à l'heure de la sortie organisée par l'école mais... tout lui a semblé terriblement fade, pour un 31 octobre.
La sortie, justement. Dans le secteur souterrain de Londres, territoire, entre autres, des gens devenus morts-vivants, dragons et autres créatures des ombres ou des flammes. L'idée de vivre enterrée est déplaisante. A vrai dire, si elle doit choisir un secteur de la cité caché de Londres où vivre, son choix se portera sûrement sur la Tamise, pour avoir un accès direct à la mer et pouvoir nager, mais elle est quand même venue. pas comme si elle avait vraiment le choix, de toute façon. Son carnet glissé dans un sac à dos, elle s'est donc retrouvée, comme les autres élèves, au milieu d'un étrange amas de violence qui a fait bouillir son sang dans ses veines et dessiné un petit sourire sur ses lèvres. Contrainte de suivre docilement jusqu'à la bibliothèque, elle a sorti son carnet, fixant les pages jusqu'à ce que des mots commencent à apparaître, puis elle a souri. Un peu à l'écart des autres, elle prend un crayon et commence à griffonner. Il se passe quoi, dehors ? Dis-moi pourquoi les gens sont devenus fous. Ça semble pas être mieux ici et j'ai profondément envie d'aller dégommer des dragons ou de taguer toute la ville. C'est normal ? J'ai le droit de sortir. Oui, tu as le droit. Quelqu'un a perdu le contrôle de son pouvoir et tout le monde est influencé pour agir selon ses instincts sans retenue. D'où la folie ambiante. Nice. Ça doit être un carnage dehors. Enfin du coup je vais pas rester enfermée ici trop longtemps, surtout que ça commence à être le bordel. Ce gars est mort ? Vous avez vraiment aucune pitié pour les PNJ. Sur ces mots, elle ferme le carnet et en sort un autre, un carnet à croquis.
Un sourire malsain étire ses lèvres tandis qu'elle dessine, laissant rapidement place à une mine concentrée. Elle tire doucement la langue au coin de ses lèvres en ajoutant des détails, des ombres, en effaçant un trait d'un effleurement de doigt. Et son visage reprend son air satisfait quand l'arbalète apparaît dans ses mains. Plus grande que celle qu'elle avait créé dans les couloirs de l'école, un peu plus d'une soixantaine de centimètres. Ever la cale dans son dos avant de reprendre le dessin, ajoutant deux pistolets à peinture à son arsenal, qu'elle attache à sa ceinture. Puis, sans un regard aux élèves qui s'agglutinent encore dans la pièce et aux rares professeurs et membres du personnels restés sur place, elle franchit le trou dans la fenêtre et le mur ouvert par le type qui s'est transformé en un genre de dragon un peu plus tôt. Quitte à avoir une excuse officielle, autant en profiter pour s'éclater un peu.
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Jeu 1 Nov - 13:25
Gau
![[EVENT Halloween] La Nuit de la Lune de Sang Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
