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Sam 16 Fév - 16:19
Cette nuit sans fin continue entre quiétude et cris nocturnes. Vous êtes désormais tous au fait des événements sinistres qui prennent place parmi les rues de la cité des Aorannes mais vos ennuis ne font que commencer.
Soudainement un silhouette féminine et sinistre vient éclipser l'image rougeâtre de l'astre de sang. Cette créature indiscernable s'élève au dessus de la Tour de l'Horloge de ses nombreuses paires d'ailes semblables à celle d'une chauve-souris avant de laisser échapper un rire cristallin. Les événements qui s'ensuivent ne font qu'amplifier l'horreur de la situation, des croissants de lune rougeâtres apparaissent aux extrémités de ses ailes avant d'aller s'écraser sur les bâtiments avoisinants avec perte et fracas ne laissant que désolation et mort dans leurs sillages. De nombreuses vies viennent d'être fauchées comme de la mauvaise herbe, peut-être même celle de certains de vos camarades et amis.
La nuit n'est décidément pas terminée. La nuit et ses tourments ne font peut-être que commencer pour vous. Votre destin vous appelle en haut de cette tour mais répondrez-vous à son appel ? Certes, vous pouvez décider de vous cacher en espérant que la mort ne vous trouve pas mais rien ne vous assure ainsi que le voile de la nuit ne s'abatte pas pour l'éternité sur vos vies.
Gravirez-vous cette tour pour vous unir et mettre un terme à cette folie ou laisserez-vous la peur guider vos pas vers votre ruine?
Krystal Hamilton
S |:| Licence 2
Krystal Hamilton
Krystal Hamilton
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Inscription le : 30/06/2018
Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
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Avarice
Luxure
Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
Mar 26 Fév - 0:03
Abandonnez toute espéranceJ'enrage. C'est la deuxième fois. La deuxième fois qu'un élément perturbateur sortit d'un kinder surprise m'empêche de bisouiller tranquillement mon chéri. Et vu comme j'ai envie de lui, là, maintenant, je le vis super mal. Ça me frustre et m'agace. Je viens d'élaborer une mission commando à travers la ville, me suis battue contre trois mecs pas nets. J'ai bien le droit de me poser cinq minutes, non?
Je me décolle de Cain pour rejoindre une fenêtre et observer l'extérieur. Des espèces de.. D'objet brillants non-identifiés -appelons ça des OBNI- s'écrasent partout autour de l'horloge pour tout détruire. Entre les maisons, le sol, les véhicules ou les passants, on dirait que ça ne fait pas de distinction. Et pourquoi ne sommes-nous pas touchés? Je regarde la trajectoire des OBNI et lève la tête pour suivre leur trajet des yeux. Ils viennent tous d'en haut... Le rire venait aussi de là-haut. Encore un abrutit qui fait mumuse avec ses pouvoirs pour se la jouer maître du monde... Allons bon.
Je pousse un soupir en m'éloignant de la vitre puis me tourne vers la salle. Une dizaine de personnes... Bon, pour le moment l'autre aliéné a l'air de viser les alentours. Enfin, disons plutôt qu'il balance des trucs aléatoirement. Mais s'il vient bien du toit, on devrait être en sécurité si on ne se montre pas. Je m'avance vers Cain, un air sérieux sur le visage, tout en mettant un doigt devant ma bouche pour lui intimer de rester sage. Je sais qu'il a ses épées à portées de main et qu'il avait l'air beaucoup plus sur le qui vive ce soir. Ça ne m'étonnerait pas qu'il veuille taper du dragon comme dans son monde d'origine. Mais pour l'instant, il vaut mieux se faire totalement oublier. Si l'excité du toit est posé dessus, il ne ferrait pas la connerie de détruire ce qui lui sert de support. En résumé, nous sommes probablement les plus en sécurité en restant ici.
Il y a une petite agitation qui s'élève du groupe. Faut vraiment tout leur dire... Je claque des doigts pour attirer leur attention avant de le remettre devant ma bouche, l'air sévère. Je pense qu'ils ont compris que je suis sérieuse et intransigeante puisque le silence s'installe. Pour le moment, on fait les morts. On se fait oublier. Comme un chasseur. Et pendant que tout le monde reste sage, je m'approche de Bethany. Je connais sa tendance à paniquer dans les situations oppressantes. Je suis au courant de cette peur qu'elle a face à la mort et j'ai vu un peu trop de cadavres dehors... Tant qu'elle ne s'approche pas des fenêtres, ça devrait aller. Mais... Bref. Je passe dans son dos pour l'enlacer d'un bras et la ramener contre moi puis je glisse ma main de libre devant ses yeux. Là. Elle ne pourra rien voir de choquant.
- Respire. Tout ira bien, je te protège.
J'ai soufflé à son oreille doucement pour éviter d'attirer l'attention. Je tourne ensuite la tête vers Cain pour m'assurer que ça va de son côté. Jusque là, ça a l'air. Puis j'entends un bruit très peu rassurant au dessus de ma tête. Je recule de plusieurs pas en tirant ma colocataire avec moi. Une brique ou une tuile vient de s'écraser par terre à l'endroit où on se trouvait. Bon. Personne de touché. C'est déjà un bon point. Je lève le nez sans lâcher ma p'tite crevette pour l'instant. Tss... Ce truc devient un problème. S'il pleut des briques, d'après la hauteur de la tour, n'importe qui pourrait y passer en s'en prenant une. Je regarde à nouveau mon copain. Je crois qu'on s'est compris. Doucement, je lâche Bethanyhou et la prends par les épaules pour la tourner vers moi. Je lui adresse l'un de mes éternels sourires avant de prendre la parole.
- Reste là et et cache toi sous une table en m'attendant, je reviens vite, lançais-je avant de lever la tête vers le groupe et parler légèrement plus fort, Faites en sorte de vous protéger que ce soit sous des tables ou n'importe quoi qui vous permet de vous abriter.
Je retire finalement mes mains des épaules de ma p'tite crevette puis rejoins mon copain. Je lui fais comprendre dans mon regard qu'il est hors de question que je reste là puis j'entame ma montée vers le toit avec lui. Discrètement. Une fois en haut, J'entrouvre la petite trappe qui donne sur l'extérieur pour observer au travers la fente. Puis je laisse Cain regarder aussi avant de refermer la porte.
- Une idée? chuchotai-je.
Moi je sais chasser. Lui il a l'habitude des boss de jeu. Si on combine les deux, on pourra s'en sortir.
Personne ne présentait de blessure importante. Souvent, il ne s’agissait que de simples égratignures. Néanmoins, ces dernières ne me laissèrent aucune séquelle, quelle qu’elle soit. Cela voulait-il dire que mon pouvoir s’était amélioré ? Je n’en savais trop rien. En fait, la seule chose qui était sûre était que je pouvais soigner sans craindre de me retrouver mal. Ce qui signifiait que j’allais pouvoir soigner Krys’ sans qu’elle s’en rende compte. Elle qui parlait de faire une sieste, cela me semblait très opportun. En tous les cas, je n'allais clairement pas laisser passer cette chance ! Même si cela ne ferait que trop plaisir à son copain, je ne pouvais tout simplement pas la laisser dans cet état. Je voulais qu’elle aille bien, qu’elle ne souffre pas et qu’elle se repose un peu plus sur nous qui étions ses alliés. Mais même avec celui qu’elle aimait, que cela me plaise ou non, elle ne parvenait pas à lâcher prise. N'avait-elle que si peu confiance en lui ? Personnellement, je savais que c’était parce qu’elle avait peur pour ma santé. Nous en avions bien assez parlé après que je l'eus soignée sans son accord pour que je le comprenne. Mais pourquoi ne voulait-elle pas laisser ce mec lui donner un coup de main ? Il n’y avait vraiment aucune raison apparente…
Un égo surdimensionné qui l'empêche de laisser les autres la voir en mauvaise posture, possiblement.
Oh ! Pas bête ça ! Cela pouvait s'expliquer ainsi, effectivement. Mais cela l’empêcherait également de m’écouter si je venais à lui dire que je n’avais pas de contrecoup à mon pouvoir. J’en étais persuadée. Je terminait donc ma tournée des nouveaux venus en attendant qu’elle aille faire la sieste qu’elle voulait faire. Cela serait alors l’occasion parfaite.
Cette dernière n’arriva pas. A peine fut-elle sur le point d'embrasser à nouveau son petit-ami, ce qui allait me faire réagir en les envoyant en haut avant qu’ils n’enlèvent leurs vêtements devant tout le monde, qu’un bruit effrayant se fit entendre. J’eus l’impression de sentir les mur et l’air autour trembler.Doucement, les ailes vibrant tant la peur montait à une vitesse vertigineuse, je me levai doucement en regardant en direction du plafond. Mais il n’y avait pas qu’à l’étage qu’il y avait du grabuge. Dehors aussi. Tout semblait tourner à l’apocalypse. C’était comme si quelque chose allait brusquement percuter l'horloge en nous tuant au passage. A moins qu’un nouvel agresseur ne fracasse la porte pour nous menacer et/ou nous tuer. Enfin… peu importe le scénario que je pouvais imaginer, je ne voyais que le pire, m’amenant à vouloir fuir à tir d’ailes. Oui, pour une rare fois, je voulais voler. Je voulais fuir de toutes mes forces tant je craignais pour ma vie. Celle que mes parents avaient voulu sauver en sacrifiant la leur. J’avais besoin de prouver que leurs efforts n’étaient pas vain. Mais je ne pouvais pas non plus abandonner Krys’. Cette dernière ne voudrait pas quitter son amour, voire également les autres, ce qui ne m’aidait clairement pas à prendre une décision. Pire, j’étais comme déchirée entre deux solutions, ce qui m’empêchait d'agir et me faisait toujours plus paniquée. Panique qui me donnait toujours plus de raisons de prendre mes ailes à mon cou, quitte à abandonner tout le monde. Ma cruauté me déplut et m’effraya. Tant et si bien que mes larmes finirent par noyer mon visage toujours tourné vers le plafond d’où venait le danger, apparemment. Mes ailes vibrantes cherchaient à se décoller de mon dos à travers mes vêtements, ce qui créait deux bosses étranges.
Après un instant, le silence revint autour de moi. Je ne m’étais même pas rendu compte que les autres avaient commencé à s’agiter. Cela ne m'avait pas du tout frappée. Pire, le silence qui revint me donna encore plus la sensation de danger, ce qui augmenta ma panique jusqu’à ce qu’une personne me serre contre elle et me couvre le regard. Ma première envie fut de me débattre pour me libérer en poussant un cri de terreur. Cette envie poussée par l'instinct fut très rapidement réprimée par la voix chuchotée de mon amie au creux de mon oreille. Silencieuse de justesse, je tentai de me concentrer sur la chaleur du corps de la jeune femme contre laquelle j’étais collée pour me calmer progressivement, ne plus penser à ce qu’il se passait autour de nous. Le calme n’était clairement pas revenu, donc je restais totalement angoissée. Mais grâce à elle, son geste et sa présence, je restais sur place, en apparence plus calme. A quoi devais-je penser pour ne pas rendre les efforts de Krystal vains ? Je ne savais pas sur quoi m'arrêter puisque tout semblait me ramener au sujet de ma peur. Du coup, j’en changeais sans cesse avec une vitesse vertigineuse jusqu’à ce que je me sente tirée en arrière. Néanmoins, cela me permit de me rappeler la blessure, qui n’était peut-être pas la seule, que ma colocataire avait. Doucement, tremblante, comme si j’avais envie de lui montrer que je ne voulais pas qu’elle me lâche - ce qui était également vrai ! - je posai chacune de mes mains sur les siennes. Cela me permit de la soigner sans qu’elle ne me repousse. Comme je n'eus aucun contrecoup, elle n'aurait sans doute rien à y redire. Puis, d’un autre côté, cela eut l'effet profitable de m'occuper au moins le temps de quelques secondes, diminuant ainsi un peu ma panique. D’un autre côté, elle ne tarda pas à revenir au galop.
Un bruit sourd se fit entendre devant moi. De la pierre qui tombait sur le sol de la même matière. Nous n’étions donc vraiment pas en sécurité, même ici… ! Il fallait que je m’en aille ! Que je sauve ma peau ! Que je prenne ma protectrice avec moi et nous éloigne de là ! Peu importe les autres ! Bien sûr que je ne voulais voir personne mourir, mais je ne pouvais pas sauver tout le monde ! J’en étais incapable !! Pourquoi ne pouvais-je pas aller à l'encontre du destin ? Pourquoi ne pouvais-je pas sauver les autres tout en sauvegardant ma peau ? Pourquoi étais-je si inutile ?! Inutilité qui me sembla encore plus terrible quand Kry’ me prit par les épaules et me demanda, ses jolis yeux dans les miens, pour me demander de me cacher sous une table avant de partir pour l’étage, accompagnée de son copain. Totalement vidée, presque choquée, je tombai à genoux avec une seule pensée en tête : elle n’avait pas besoin de moi…
Elle a dit exactement la même chose aux autres. Elle ne te traite pas différemment.
Effectivement. Et c’était peut-être ça mon problème. Oui, j’étais morte de trouille et j’avais envie de partir à tire d’ailes. Mais j'avais également terriblement envie qu’elle me voit autrement que comme une petite chose à protéger. J’étais faible, mais pas inutile ! Hors elle m’empêchait toujours de lui montrer que c’était le cas. Elle ne cessait de me repousser pour aller vers lui, le laisser l'accompagner en se mettant tout autant en danger. Vu l’épée qu’il avait, sans doute se sentait-elle plus en sécurité avec lui, en fait…
-Ahahah… Je suis vraiment trop pitoyable pour elle… fis-je sans la moindre joie.
Je devenais totalement dingue. Tant et si bien que je ne fis plus du tout attention à ce qui pouvait se passer autour de moi. Toujours tremblante de peur, je regardais dans le vide qui se trouvait dans le creux de mes mains. Pourquoi l'histoire se répétait-elle sans cesse ? Pourquoi la mort et la solitude se mettaient-elle d'accord pour toujours s'acharner sur moi sans me laisser une chance de m’en sortir ? Pourquoi n’étais-je qu’une Kamkal sans autre capacité que soigner les personnes qu’elle touche ? Pour le peu que ça m’était utile, en plus, j'aurais sans doute préféré avoir d’autres capacités…
"Que la folie d'autrui soit ta sagesse." (Proverbe allemand)
Event Halloween - 31 oct 2018En d'autres circonstances, j'aurais adoré voler à travers la ville souterraine. En d'autres circonstances j'aurais souris différemment. En d'autres circonstances. Mais en d'autres circonstances, je ne volerais pas. Je n'aurais pas mal à la jambe. Je n'aurais pas la veste de Niels. Je n'aurais pas peur. Ni autant faim. Je me suis rapprochée de la tour, observant la silhouette au dessus qui riait. C'était glaçant. Terrifiant. Flippant. C'était irréel. En passant près d'un magasin alors que j'atterrissais bien trop naturellement pour ne pas m'alarmer un peu plus, j'ai observé mon reflet dans la vitrine. Des ailes, noires, semblant déchirées ; des yeux dorés, un sourire sadique aux lèvres. Je ressemble à Edwan. Cela devrait m'horrifier. Et je m'entends rire. Je m'arrête de marcher, prends une minute pour me recoiffer sans m'arrêter de sourire.
Mais qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Mes ailes ne disparaissent pas. Elles se rétractent mais dépassent de ma silhouette. J'ai chaud. J'ai tellement chaud. J'ouvre la veste, la retirant dans un premier temps, la remettant juste après. Ce n'est pas à moi. Je vais devoir la rendre. Je suis en soutien-gorge sous la veste. Tout le monde peut me voir... Et mon serpent devient fou... Je le vois changer rapidement de couleur sans s'arrêter, se calmant par moment, redevenant blanc et immobile. On devient tous fous ici... Et ça ne me dérange pas. Pas autant que ça le devrait. Je ne comprends pas. Je comprends plus rien. Mes jambes ne tremblent pas. J'ai toujours mal mais ce n'est pas important. Je veux comprendre pourquoi c'est l'enfer... Et il n'y a qu'un truc qui choque – si on excepte les cadavres et les hurlements dehors.
J'ouvre la porte, observant un certain nombre de personnes que je connais plus ou moins. Ci et là je vois des têtes connues. Et pas d'Edwan. J'observe un peu autour de moi, cherchant une porte, un escalier, un truc pour grimper là-haut. Oui non, je me vois pas voler jusqu'en haut. Pas avec une espèce de folle qui fait pleuvoir des trucs sur la ville. Je ne serais qu'une cible. Vous voyez ces dessins animés où on canarde quelqu'un ? Avec insistance ? Même que c'est drôle ? Bon bah vous me croyez ou pas mais je suis presque sûre que là, ça va pas être si drôle...
Non mais qu'est-ce que je raconte ? C'est quoi ces pensées ?
Je traverse les différentes personnes plus ou moins en boule, les ignorant alors que je voulais les rejoindre. Je voulais me terrer quelque part et ne plus en sortir. Pourtant, j'entends quelques paroles un peu partout. La peur. La panique. L'épouvante. Les larmes. Et une voix que je connais.
Bethany ∞ "Ahahah… Je suis vraiment trop pitoyable pour elle…"
Mon corps se tourne vers elle. Et la voix qui sort ne m'appartient pas alors que je me détourne d'elle pour avancer vers les escaliers.
Maëlys ∞ "« Pleurer et te lamenter n'arrangera jamais rien. Alors relève-toi et prend ta vie en main. » m'as-tu dit. Peut-être que tu devrais appliquer tes propres « conseils » ?"
Je n'ai pas regardé sa réaction. Elle ne m'importe pas. Je veux calmer cet enfer. Rentrer dans mon dortoir. Me mettre sous ma couette et câliner Ever. Je veux oublier cette journée... Enfin... Sauf avec Niels. Non ça c'était cool.
Mes pas m'ont dirigés vers les escaliers, les grimpant une par une, rapidement, caressant mon serpent. Lorsque je trouve la trappe, j'hausse un sourcil, l'ouvrant doucement. J'espère ne pas trouver de monstres trop violents, ou trop de bordel... Je suis une simple petite monstre. Rien de bien dingue. Rien de bien fou. Juste... moi. :copyright:️ YOU_COMPLETE_MESS
Caindell Madrevan
BS |:| Quatrième année
Caindell Madrevan
Caindell Madrevan
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 154
Inscription le : 21/06/2018
Né(e) le : 16/06/2018
Age : 5
Taille / Poids : 1m77 / 65kg
Nationalité : Britannique
Situation amoureuse : Bébé mouton de Krystal
Couleur(s) de parole : #336699
Commentaire/citation : Ce monde est... compliqué.
Lun 4 Mar - 4:26
Krystal Hamilton16 ans
Artémis
Crossing-over
31/10/2018
Abandonnez toute espérance
Le retour de Krystal, blessée, lui avait laissé une humeur en demi-teinte. Il était heureux qu'elle soit en vie, mais il s'inquiétait. Culpabilisait légèrement. Elle avait perdu de la vie. Il fit la moue, peu enclin à apprécier sa blague sur le moment. C'était sa vie qui était en jeu, comment pouvait-elle en plaisanter ? Non, il aurait dû être là pour l'aider. Mais quand il le lui fit remarquer, elle se contenta d'une réponse basique. "Tout va bien". Il en doutait, mais pourquoi insister ? Maintenant, elle était là. Il ne laisserait pas sa barre de vie perdre ne serait qu'un pourcent de plus. Ses lèvres qui se posèrent sur les siennes créèrent une forme de vide dans son esprit, une détente qui le fit légèrement frisonner. La proximité de Krystal, le contact de sa peau... il aurait perdu pied, si rien ne les avait interrompus.
Il sursauta, sa main survolant son poignet, à quelques millimètres de son interface, prêt à sortir son épée. Il y avait une menace. Quelque chose de dangereux qui planait sur eux. Ses mains tremblaient presque. La seule chose qui l'empêchait de se jeter dans les escaliers pour s'attaquer à la menace qui, pour le coup, planait littéralement au-dessus d'eux, c'était son besoin de protéger Krystal. Il voulait rester près d'elle. C'était presque comme être déchiré par deux besoins vitaux, aucun ne parvenant à prendre la priorité sur l'autre. Se battre. La défendre. Il fut incapable de choisir, restant silencieux sous son conseil et la force de ses réflexion, jusqu'à ce qu'elle s'éloigne.
Quand elle partit s'occuper de Bethany, Caindell ressentit une légère pointe au cœur, qui s'effaça lorsqu'il vit sa barre de vie se remplir. Soignée, hm... Ça n'empêchait pas que savoir Krystal même aussi peu loin de lui le faisait grincer des dents, surtout avec la façon dont Bethany la regardait. Oui, il l'avait perçu. Mais sa copine était en vie. En sécurité, soignée. A partir de cet instant, son autre instinct prit le contrôle. Il se détourna, son manteau tournoyant au-dessus de ses jambes, et une lame apparut dans sa main tandis qu'il montait les premières marches.
Les doigts serrés sur la poignée de son épée, il avait presque atteint le sommet de l'escalier quand Krystal apparut à ses côtés, après l'avoir rejoint. Une idée ? Pas si elle refermait. Il fallait étudier son adversaire pour connaître les stratégies, les techniques qui marchaient contre lui, les points faibles, les schémas, et savoir comment réagir et quelques mouvement faire. Il n'avait pas le droit à l'erreur. Alors il rouvrit la trappe pour observer ne serait-ce que la base : point faible et forme de leur ennemi. Même si au fond de lui, il en était surtout à vouloir taper ce monstre sans trop réfléchir. Une deuxième épée apparut dans son autre main.
- Il faut qu'on l'élimine.
Il y avait sûrement mieux comme stratégie. Mieux comme plan. Mais une seule lui venait à l'esprit. Un point faible assez marqué, évident vu le peu d'épaisseur de la peau à cet endroit.
- Commencer par les ailes.
Si elle ne pouvait pas voler, elle serait plus facile à battre.
#336699 :copyright:️ Cain
Dernière édition par Caindell Madrevan le Sam 27 Juil - 12:08, édité 1 fois
Ever V. Inkraven
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Ever V. Inkraven
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Né(e) le : 07/01/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m58 / 42kg
Couleur(s) de parole : Ever parle en #ff6666 et m'interrompt en italique.
ft Ever Inkraven / Sujet général le mercredi 31 octobre 2018
Depuis sa sortie de la bibliothèque, Ever a plus ou moins fait un carnage. Partie pacifiste et calme, elle a créé une oeuvre d'art à légère distance de la bibliothèque. Une peinture au pistolet, représentation d'un dragon géant stylisé, plein de couleurs et de détails, étendu sur toute la largeur d'une immense allée en ville. Assise à côté de son oeuvre, arbalète en main, elle regarde passer les gens paniqués, adossée tranquillement contre un mur. Elle a une envie folle de se battre. Savoir que tous ces gens sont des pnjs devenus fous détruit son peu de conscience, à vrai dire. Finalement, elle se lève, rangeant ses pistolets à peinture à sa ceinture avant de s'avancer dans la rue voisine. Il lui faut une vue sur le ciel.
Son sourire s'élargit lorsqu'elle aperçoit un dragon qui fonce en piqué vers le sol. Une femme recroquevillée à terre avec quelque chose dans les bras - un bébé, un animal ? - semble résolue à son sort. Trois gestes. Ever pointe l'arbalète sur la nuque du dragon. La pose contre son épaule. Presse la détente. Le carreau file et se fiche entre deux cartilages, et le dragon pousse un hurlement, perdant le contrôle de son vol pour s'écraser au sol. Mort ? Peut-être. Plus en état de manger qui que ce soit, en tout cas. La gamine passe paisiblement à côté de la femme roulé en boule, tout en armant à nouveau son arbalète.
Trois dragons, deux fous furieux qui cherchaient à la tuer, et un mec qui a fait l'erreur d'essayer de l'attraper par derrière, en passant son bras autour de la taille. C'est son tableau de chasse, au moment ou un éclat rouge s'écrase à côté d'elle. Elle tourne la tête, hausse un sourcil, sort son carnet. Ça vient d'où ? J'ai la flemme de chercher et je suis sûre que c'est un boss, ou quelque chose. Tuer des dragons et des cinglés c'est bien, mais autant éliminer le gros ennemi directement ? Je sais que tu es en train d'écrire pour ça, de toute façon, donc épargne-moi la recherche. Tour de l'horloge. Tu peux pas la rater. Ever relève la tête et une flamme de défi passe dans son regard. Effectivement, elle est visible. Parfait. Reposant son arbalète sur son épaule, elle se met en marche vers la fameuse tour.
Une fois arrivée sur place, elle remarque deux choses. Il y a des gens blessés, terrifiés ou faibles au rez-de-chaussée. Quelle idée, de venir ici quand on ne veut pas se battre ? C'est un coup à venir en dommage collatéral. Vous n'avez vraiment aucune pitié pour les PNJs. Laissez-les respirer un peu, les pauvres. Ils vont tous crevez, là, vous en êtes conscients ? A vrai dire, elle s'en fiche. Ce sont des pnjs, d'une. Les PJs sont plus importants. Il y a Maëlys, sa colocataire, qu'elle repère au moment où elle l'entend envoyer une réplique acerbe à une fille prostrée dans un coin. Elle s'approche d'elle. La jeune fille ne semble pas armée, ni spécialement se soucier de la réaction de la personne qu'elle a envoyer balader. Quelqu'un qu'elle n'aime pas ? Sûrement. En tout cas Ever apprécie sa répartie. Vraiment.
» Hey, Maë !
Montée à côté d'elle dans l'escalier, elle la regarde de haut en bas. Depuis quand elle a des ailes ? Enfin, ce n'est pas la question. La question, c'est surtout qu'elle est torse nue pour un combat, le meilleur moyen de se faire couper en deux. Un peu trop vulnérable. Avec un petit geste de la main, elle fait signe à sa colocataire d'attendre une seconde avant de sortir un pinceau, son carnet, et de commencer à dessiner. Deux choses. Un tee-shirt dans une matière qu'elle a plus ou moins inventée, à manches longues et à sa taille, et des gants doublés en métal. Parce qu'elle n'est pas sûre que mettre une lame ou un flingue entre les mains de son innocente coloc soit une idée lumineuse, mais qu'elle ne veut pas la laisser sans défense. Elle lui tend les deux.
» Tiens, met ça. Ce machin a l'air dangereux.
Pour une fois qu'elle a un minimum envie de protéger quelqu'un, autant pousser ça jusqu'au bout. Et ensuite elle réglera son compte à la bestiole.
Pour une fois, la vampire décide de ne pas faire d’histoires et de boire mon sang sans protester. C’est tant mieux, parce qu’on a pas vraiment le temps de se battre par rapport à ça. La lune de sang est toujours haute dans le ciel et je peux sentir la faim dévorante de Leika, mais malgré tout elle parvient à s’arrêter en apparence sans trop de souci, même si je sais qu’elle a sûrement dû faire un effort de volonté. Elle a pris assez pour se remettre d’aplomb et me faire paraître plus pâle que d’habitude.
Le temps que les vertiges qui me prennent disparaissent, elle s’est déjà dégagée de mes bras pour se relever. Je ne peux pas m’empêcher de tirer une légère moue. C’est vrai qu’elle pense que ma présence ici est simplement due au fait que je profite du pacte, et rien d’autre. Je sais pas, elle ne se dit pas que je la protège aussi parce qu’elle m’importe. Enfin bon. Je continuerais de m’inquiéter pour elle et de me faire insulter, ça changera rien.
Depuis le toit où on est, on peut sans trop de problème observer la désolation de la ville. Plusieurs incendies se sont déclarés, et je crois d’ailleurs que je suis la cause d’un d’entre eux. L’espace d’un instant je me sens un peu coupable, avant de me rappeler que je l’avais fait pour sortir Leika de sa situation qui était un peu compliquée. Le nombre de morts importe peu tant que je réussis à remplir la mission que je me suis fixé : la protéger.
Mon attention est détournée par la tour de l’horloge, qui se dresse menaçante et lugubre au-dessus du reste de la ville. J’ai l’impression qu’il y a une espèce d’aura sombre qui l’entoure… Non, je me trompe. Sous mon regard, je vois une silhouette ailée s’élever dans les airs. Allons bon, qu’est ce que c’est que ça ? Soudain, elle éclate de rire, et mon instinct réagit au quart de tour en le projectile qui nous fonce droit dessus. Suffisamment gros pour nous écraser et nous transformer en purée sans problème, mais une wyverne ?
Je me transforme en me jetant dans le vide, me prenant l’espèce de comète de plein fouet alors qu’elle me fais m’écraser au sol. Elle m’a percuté en plein dans le thorax, là où les écailles sont le moins épaisses, et je peux sentir le sang et la chair brûlé dans les airs. Bon, le point positif, c’est que je sens encore la douleur, ce qui veut donc dire que je ne suis pas HS. Même, je suis encore plus énervé. Je me défais des gravats qui me sont tombés dessus avant de laisser un rugissement et un jet de flammes briser l’air, en guise de défi et d’avertissement.
En levant la tête, je vois qu’au moins Leika et toujours sur le toit, totalement épargné par le météore. C’est autre chose pour moi… En regardant, j’ai un bout de planté dans le thorax qui me fait un mal de chien dès que je bouge. Mais ça ira, je suis solide. En tout cas, j’essaie de m’en persuader.
En me redressant, je vois Leika qui s'approche de moi, la mine inquiète. T'inquiète pas, je vais pas crever ici. Avec un grognement je tourne la tête pour lui faire un signe. Grimpe sur mon dos, vous allez dégommer du méchant. De tout façon, on ne va pas pouvoir se barrer d’ici tant que la démone est en haut de son perchoir, alors on va aller la déloger. Je vais la croquer comme un vulgaire moineau.
Le trajet se fait rapidement, mais il est douloureux. J’atterris lourdement devant l’horloge, projetant un peu de sang par terre en sentant le bout de météore s’enfoncer un peu plus dans ma chair. J’aimerais bien l’enlever, mais je crains qu’on a pas le temps. Vu la destruction causé par l’autre en haut, quelques personnes bien déterminées à en recoudre se pointent. Toutefois, je refuse de repasser en forme humaine pour le moment. On va déjà aviser avec Leika ce qu’on va faire.
Gau
Dernière édition par Drake Corvusia le Lun 4 Mar - 21:19, édité 1 fois
Leika Saito
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Lun 4 Mar - 21:11
« Abandonnez toute espérance »
C'est de pire en pire. Cette lune va me rendre folle ! J'ai du mal a contenir mon côté vampire ! J'ai faim...tellement faim ! Mais je ne veux pas lui faire du mal...non je m'y refuse, pas à lui. J'avais pris une quantité raisonnable, cela ne fut pas une mince affaire car je ne cessais de lutter contre cette soif insatiable. J'étais dans un piteux état. A cause de mon appétit, ma régénération ne se faisait pas à son paroxysme. Non c'était même très difficile d'en sentir les effets. J'arrive à me relever, bien que difficilement, sortant des bras de mon partenaire du pacte. Mes joues sont un peu rouges, je dois reprendre contenance ! Sinon il va forcément se moquer de moi. Au loin sur la tour d'un clocher, on voit une silhouette qui s'exprime d'une voix peu rassurante ! C'est à cause d'elle qu'on est dans cet état ?
Je vais la tuer ! Elle va payer !
Enfin ça c'est si on arrive à esquiver le projectile qui nous arrive droit dessus ! Le brun se transforme en wyverne a nouveau et fait en sorte de prendre le projectile à ma place, je le vois alors s'échouer sur le sol, détruisant un peu plus les ruines qui nous entourent. Mon sang ne fit qu'un tour. Il m'a...protégée...mais...mais non c'est pas comme ça que ça doit se passer ! S'il meurt par ma faute je me le pardonnerais jamais. Très rapidement alors que j'avais crié son nom, je descends du toit, sentant sur mes appuis la chute devenir difficile ! Je m'approche de lui pour voir s'il va bien, mais il est blessé...Qu'est-ce que je peux faire ? Je ne suis pas guérisseuse....je n'ai pas ce genre de pouvoirs ! Non les miens ne sont voués qu'à détruire ce qui m'entoure...
Tu es un monstre... Oui tu as raison j'en suis un... Je ne mérite que de disparaître...mais pour lui j'ai décidé de vivre...
Est-ce que lui donner mon sang changerait quelque chose ? Après tout le pacte lui confère un peu de mes pouvoirs, il pourrait se régénérer plus facilement comme pendant notre petit combat ? Seulement je n'eus pas le temps de lui proposer qu'il me somma de grimper sur son dos ! Notre but ? Se rendre à cette tour et y déloger cette satané chauve souris qui pense pouvoir se pavaner comme ça et créer le chaos sans sommation...Sauf que ce n'est pas comme ça que l'histoire s'est écrite ! La lumière battra toujours les ténèbres ! Quoi qu'il advienne...Je vois que le trajet est difficile pour lui, et cela ne fait que renforcer mon inquiétude le concernant !
Est-ce qu'on va mourir ici ? Est-ce que c'est la fin de tout ? Nous arrivons près de la tour où bon nombres de nos camarades qui participaient à ce qui devait être une sortie scolaire étaient présents. Je ne faisais pas attention à eux, ils peuvent nous aider dans la lutte contre cette démone, tant qu'ils ne gênent pas pendant la bataille, leur existence m’indiffère. Cela fait longtemps que je ne m'étais pas battue contre un adversaire redoutable excepté Drake ! Autant dire que j'ai l'adrénaline dans les veines là !
Allez ramène toi la pie ! On va voir qui a du soucis à se faire !
Cette sortie ressemblait beaucoup trop à l'enfer. Il y avait eu un mort, dans la bibliothèque. Des gens de ma classe qui s'en fichaient visiblement et qui préféraient s'embrasser dans leur coin de bibliothèque plutôt que de réagir au fait que tout le monde venait dingue autour de nous. Moi j'avais trouvé refuge à côté de la fenêtre malgré le danger, parce que je me sentais trop à l'étroit dans cette pièce fermée. Mais savoir que le ciel n'était que le plafond d'un grotte m'empêchait d'être réellement serein. J'étais sur le bord de ma fenêtre brisée, triturant mes mains comme si ça allait faire disparaître la folie ambiante de la ville, recroquevillé pour que les gens du dehors ne prêtent pas trop attention à moi.
Alors j'avais décidé de suivre la présidente du conseil des élèves quand elle était revenue pour nous sortir de la bibliothèque. Nous emmener ailleurs, où personne ne risquait de s'en prendre à nous. Car la fenêtre ouverte avait beau m'empêcher de totalement péter un plomb à cause de l'enfermement, je ne me sentais pas du tout en sécurité avec ce trou dans le mur. Des gens débarqués à l'intérieur n'avaient d'ailleurs pas tardé à nous le prouver, vu qu'ils nous avaient attaqués, et qu'elle nous avait plus ou moins sortis de là avant de nous dire de la suivre à l'extérieur vers un endroit sûr. Et je l'ai suivie. Je n'aurais peut-être pas dû. Parce que l'impression de sécurité ne dura pas énormément. On avait réussi à rejoindre la tour de l'horloge et quelqu'un avait soigné les blessés sur place mais, alors que les gens allaient mieux au moins physiquement, un énorme bruit retentit à l'extérieur. Un monstre. Pourquoi il fallait toujours qu'on tombe sur des monstres ?
Mais la situation était trop différente de la dernière fois. On était en danger aussi, mais en avril, j'avais des armes. Des pouvoirs, même s'ils n'étaient pas spécialement utiles en combat. Je pouvais soigner les gens, leur donner du courage et de la volonté, j'avais réussi à battre le monstre qu'était devenue Infi. Aujourd'hui, je me sentais beaucoup trop vulnérable. Je me demandais ce que je faisais là. Et pourtant je me levai avec les autres. Rejoignis ceux qui voulaient se battre dans l'escalier menant au sommet, à la trappe vers le toit et la personne devenue cinglé qui voulait nous exterminer. Si j'étais là, je n'allais certainement pas me laisser mourir aussi facilement. "Je veux que mon cœur arrête de battre", mais pas aujourd'hui. Ma contradiction quotidienne frappait encore.
A partir de l'instant où il avait rejoint Maëlys dans cette salle de classe, la situation avait... dégénéré. Il aurait sûrement dû s'y attendre, vu l'état dans lequel elle se trouvait à cause de la folie de la nuit, mais il n'avait pas vraiment prévu cette évolution pour autant. Alors qu'elle le suppliait de l'empêcher de se nourrir, de l'arrêter, et qu'il ne savait pas trop comment faire, ses ailes s'étaient soudain dépliées, son ton avait changé... Et il avait senti ses lèvres se poser sur les siennes, son énergie s'échapper.
Il avait fini par réagir. Avec un peu de retard, mais il l'avait attrapée par les poignets pour l'écarter de lui, mais cet éclat dans son regard n'était pas parti. La faim. La frustration, peut-être même... Elle pleurait. Avait-il réagi trop tard ? L'avait-il repoussée trop tard ? Il aurait voulu lui poser la question; S'excuser, peut-être, de n'avoir pas été assez rapide. Mais avant qu'il ait pu ouvrir la bouche, un éclat rouge frappa l'école, secouant le bâtiment au point d'en écrouler une partie. Elle l'avait poussé pour s'écarter. Et elle s'était blessée.
La voir serrer les dents sous la douleur fit bouillir son sang dans ses veines. Il aurait pu la protéger. Il aurait dû la protéger... Il tendit la main vers elle alors qu'elle s'envolait au loin. En se redressant, il se crispa et écarta d'un geste rageur une table qui se dressait sur son chemin. Il fallait qu'il la rattrape. Il ne pouvait pas la laisser toute seule dehors ! Niels s'élança à sa suite dans les rues, trop paniqué pour songer un seul instant à invoquer un cheval pour aller plus vite. Il ne pouvait pas la perdre de vue.
Finalement, il arriva essoufflé et pas du tout calmé devant la tour de l'horloge, où Maëlys venait d'entrer. Il entra sans se soucier des gens réunis dans le hall. Il s'en fichait, pour l'instant. Il voulait juste s'assurer qu'elle ne prenne pas de risques... Quand il la vit en haut de l'escalier, il grimaça. S'élança dans les marches pour essayer de la rattraper. A quoi pensait-elle ? Se battre ? Pas dans son état, pas sans armes... Il se retint de crier son nom. Si elle tournait la tête au mauvais moment, elle pourrait... elle pourrait...
Dernière édition par Niels Äkning le Jeu 4 Juin - 12:48, édité 1 fois
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Ven 8 Mar - 0:44
Vous vous êtes aventurés à neuf sur le toit de cette tour pour faire cesser cette folie, pour interrompre le carnage perpétué si haut dans le ciel mais si le combat s'apprête à être âpre et tragique, vous l'apprenez tous à vos dépens en quelques secondes.
L'ennemie ne tarde pas à remarquer les quelques nuisibles que vous êtes à ses yeux et c'est dans une colère noir qu'elle vous accueille. De nombreux autres croissants de lune s'envolent au gré de sa fureur, de nombreux bâtiments s'effondrent sous ses assauts et comme pour vous signifier ce qui vous attend, elle arrache l'une des aiguilles qu'arbore la tour avant de foncer sur vous en un instant et d'enfoncer bien profondément sa nouvelle arme dans la gorge d'une des vôtres. C'est ainsi que la vie de Maëlys s'arrête sous le ciel de la cité des Aorannes. L'horreur ne s'arrête cependant pas là : amusée par la situation et l'air choqué qu'affiche l'un des vôtres, elle décide aussitôt d'abréger ses souffrances psychologiques. Avant qu'aucun des vôtres n'ait réellement le temps de réagir, Niels, rejoint son amie dans le trépas, embroché sur la même aiguille que sa comparse.
"Que la folie d'autrui soit ta sagesse." (Proverbe allemand)
Event Halloween - 31 oct 2018 Sur le toit, j'ai retrouvé Ever, ma colocataire. Elle semble s'inquiéter pour moi et me fait une jolie tenue. Un t-shirt que j'enfile rapidement et des gants. Ils sont beaux et doux. Je l'embrasse sur la joue en la remerciant trop joyeusement compte tenue de la situation. Mon regard se lève et passe sur le truc en l'air.
Ever ∞ "Tiens, met ça. Ce machin a l'air dangereux."
Maëlys ∞ " Je suis d'accord. Je pense qu'il veut pas vraiment nous faire des câlins... "
J'ai entendu la trappe qu'on a tous utilisé pour grimper, s'ouvrir. Se fermer. Et je n'arrive pas à détourner mon regard de cette chose. Qu'est-ce que c'est exactement ? La créature semble rire et je me sens me glacer sous les croissants qu'elle lance, sous le bruit des effondrements. Je dois bouger ! Je dois aller me protéger. Ce n'est pas sûr du tout ici ! Pourquoi je suis venue ? POURQUOI ? Je suis bête. Complètement idiote ! Stupide ! Stupide Muse ! Tu voulais faire quoi ? L'Inspirer ? Elle est déjà bien assez inspirée comme ça !
Je la vois arracher une aiguille de l'horloge. Une aiguille ! Je ne comprends pas. Je ne comprends rien. Que va-t-elle en faire ? Pourquoi elle fait ça ? Elle s'élance. Elle est pas si moche que ça je trouve... Elle a assez de grâce quand on y regarde bien... Elle se dirige vers nous. Traitez-moi de folle mais je suis presque persuadée d'avoir vu la scène au ralenti. Je ne bouge pas. Je ne réagis pas. Je n'ai pas le temps.
- - - - -
Les ailes de Maëlys se replient sur elle pour la protéger, son hurlement est aigu. Inutile mais suraigu. Elle ne crie pas longtemps. Bientôt l'aiguille traverse sa gorge et son corps arrête de bouger. Lorsque l'inconnue retire sa lance de fortune, les ailes de la succube se déplient. L'ancienne succube tombe au sol telle une poupée de chiffon. La bouche entrouverte, les yeux écarquillés, les joues mouillées des larmes versées un peu plus tôt.
Peut-être aurait-il dû l'appeler, la faire tourner la tête, lui donner une raison de faire demi-tour et de fuir... Quel est le pire, au fond ?
Les souvenirs refusaient de s'ancrer sur sa mémoire. Ça avait beau se dérouler sous ses yeux, il était incapable de réaliser. Incapable de comprendre le rire du monstre. Le mouvement vers Maëlys. L'aiguille arrachée de l'horloge. Le regard fixe de son amie, comme si elle était incapable de le détacher de la créature qui se précipitait vers elle. Les marches sous ses pieds semblaient l'engluer, l'empêcher d'avancer. Il tendit la main. Trop tard. Et son cœur explosa.
Brutalement interrompu dans son mouvement, il se figea. Le regard fixé sur le corps immobile de Maëlys. Sa main retomba contre lui, aussi vide d'énergie que le reste de son corps. Qu'elle. Il ne bougea pas plus en voyant l'aiguille s'extraire. Pas plus quand elle fut pointée dans sa direction. Ses yeux ne se levèrent même pas vers le morceau de métal pointé vers lui. Son regarde resta rivé sur la chevelure verte tâchée de sang. J'aurais pu la protéger. J'aurais dû la protéger. La rattraper... non, l'empêcher de partir. A quoi bon, maintenant ? A quoi bon y réfléchir, alors que c'était déjà trop tard ? Il ne pouvait pas se prétendre capable de protéger qui que ce soit. S'il en avait été capable, elle n'en serait pas là...
Il sentit à peine l'aiguille qui le frappa à la poitrine. Il réalisa à peine qu'il allait mourir, lui aussi. Sa main ne bougea même pas vers sa blessure. Il s'écroula juste à genoux, puis s'effondra en haut des marches, dans deux dernières inspirations. Avec l'image que Maëlys gravées sous ses paupières. Et une seule dernière pensée. Au moins elle n'aura pas eu à voir ça.
Dernière édition par Niels Äkning le Jeu 4 Juin - 12:48, édité 1 fois
Leika Saito
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Leika Saito
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Lun 11 Mar - 15:18
« Abandonnez toute espérance »
Je n'aime pas cette ambiance ! Quand j'ai eu à affronter des ennemis bien plus féroces que ça, c'était exactement pareil. La nuit est sombre, remplie de terreurs...et cela n'est pas prêt de s'arrêter. En tout cas, une chose est certaine, Drake ne pourra pas se battre dans cet état. Il semble souffrir de l'impact qu'il s'est pris ! Pas étonnant oui, et cela me fait m'inquiéter davantage concernant son état de santé. Il est du genre à foncer tête baissé dans le combat sans se soucier de ce qu'il peut lui arriver ! Et ça m'énerve ! Non je ne le laisserais pas mourir ! J'ai besoin de lui ! Il est le sang de mon pacte ! Il est...tout ce que j'ai ! Alors hors de question.
Sans même attendre qu'il rouspète, pendant que l'ennemi ne nous a pas encore repérés, à peine retransformer, je viens vers lui, d'un pas ferme, et lui fait comprendre que ça risque d'être un peu douloureux sur le début ! Avec la régénération qui commence à se faire grâce à notre contrat, il ne devrait pas faire d’hémorragie. Et s'il meurt....je le ferais remourir au centuple cet imbécile ! Le morceau était bien ancré dans son thorax...j'allais devoir user d'un peu de mes pouvoirs, pour faire venir ma force. Il ne m'a jamais encore vu les utiliser ! Pas même pendant nos combats amicaux. Il allait encore découvrir une partie de moi. Une partie que je refuse de montrer...
Me mordant le doigt, je trace une croix sur ma main, et consomme une partie de mon sang dans mon corps, ce qui fait que je suis entourée d'une aura rouge, meurtrière, et d'un coup sec avec toute la puissance du monde, je retire le morceau de pierre en forme de croissant. Cette saloperie ailée ! Je vais lui faire voir ! Je vais lui montrer qu'entre deux vampires ! C'est moi la meilleure !
Autant profiter que je sois dans mon état pour se battre. Je ne pense pas que les autres auront la force de bouger après ce qui va se produire. Elle nous envoie une aiguille dessus, enfin elle semble avoir essayé de cibler le plus de personnes...Et la mortde deux d'entre unes fut inéluctable ! Ne me rappelant que trop bien, le sang que j'ai sur mes mains, l'amoncèlement de cadavres sur ma route. La mort ne me fait plus ni chaud, ni même froid...tant que je ne la vis pas moi même. Rien ne me fait peur ! pas même cette saloperie !
HEY LA CHAUVE SOURIS ! AU LIEU DE TE CACHER COMME LA GROSSE PEUREUSE QUE TU ES ! VIENS TE BATTRE ! VIENS TE MESURER A MOI !
Elle ne m'effraie pas ! Je vais la faire descendre de son perchoir, et elle va gouter de mes lames, que je dégaine sans forme de procès pour lui montrer que je suis très sérieuse ! Hors de question qu'une autre personne meurt ici ! Hors de question de la laisser perturber la mélodieuse nuit.
Codage par Arwing d'Epicode
Ever V. Inkraven
C |:| Tatoueuse
Ever V. Inkraven
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Inscription le : 18/12/2017
Né(e) le : 07/01/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m58 / 42kg
Couleur(s) de parole : Ever parle en #ff6666 et m'interrompt en italique.
ft Ever Inkraven / Sujet général le mercredi 31 octobre 2018
Non. Non non non NON ! Elle refuse catégoriquement ce qu'il vient de se passer. Elle avait fait une armure, elle avait fait une arme, cette tarée n'avait pas le droit de passer outre tout ça et de blesser Maë. Non, pas juste la blesser. Plaçant l'arbalète contre son épaule, pointant son carreau vers sa cible, elle marmonne entre ses dents.
» Vous avez intérêt à la ramener. Si elle meurt comme ça, je te pourris la vie jusqu'à la fin des temps.
Elle s'apprête à tirer, mais un mouvement à côté d'elle la force à se décaler brusquement sur le côté, retardant son tir. Celui qui aurait peut-être pu sauver la vie de la deuxième personne... un ami de Maëlys ? Sûrement. Elle ne l'a jamais vu, mais elle reconnaît l'air dans son regard.
» Bande de tarés. Vous comptez tous nous tuer, comme ça ?
Elle s'efforce d'ignorer la vampire qui s'énerve à côté d'elle. De se concentrer, calmer les légers tremblements de ses mains. Pour la première fois, elle se sent capable de mourir. Même si ça n'est que temporaire... elle ne veut pas prendre ce risque. Pas avant d'avoir porté un coup. Pas avant d'avoir vengé l'adorable Muse. Si elle ne tue pas le monstre, elle le blessera au moins. Serrant les doigts sur la base de son arbalète, elle l'ajuste correctement, pointée droit sur le visage de la créature. La détente claque sous la pression et le carreau file. Vers la tête. L’œil.
La pointe se fiche directement dans sa cible, dans un flot de sang, et une ombre passe sur le visage d'Ever. Elle aurait aimé pouvoir la tuer en un tir, mais il semble qu'elle ait le crâne solide. Cela dit, on parle d'un carreau d'arbalète, les dégâts sont probablement bien violents. Mais recharger une telle arme manuellement prendrait trop de temps. D'un geste, Ever lance son arbalète dans la direction de leur ennemi, pour la forcer à l'esquiver ou à la parer et détourner son attention. Assez longtemps pour dessiner à la va vite des pistolets sur la paume de chacune de ses mains, et les faire apparaître directement entre ses doigts. Chargés. Elle vise moins bien avec ça, mais elle devrait pouvoir toucher sa cible quand même. Alors elle tire, en veillant à ce qu'aucun de ses alliés du soir ne soit dans sa trajectoire. Si elle doit mourir, elle emportera la bestiole avec elle. Elle vengera Maëlys avant son dernier souffle.
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Sam 16 Fév - 16:19
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