Sin Theatre


 
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[Event Multimix] Un conte de faits

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Ellie Mayfield
S |:| Licence 3
Ellie Mayfield
Ellie Mayfield
Ellie Mayfield
S |:| Licence 3
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 131
Inscription le : 01/06/2020
Né(e) le : 20/02/2002
Age : 22
Taille / Poids : 165cm / 50kg
Nationalité : Américaine / Anglaise
Situation amoureuse : Après rupture ;-;
Couleur(s) de parole : #F97E32
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Sam 12 Déc - 17:01
Rp Terminé
Fafnir
S |:| Licence 2


Black out the sky. All things must dieThis is the end
Here's where you'll die
Legends have scattered
So just say goodbye
( All Things Must Die ~ Jeff Williams feat. Casey Lee Williams )
Le clampin que je viens de frapper fait un vol plané dans la pièce avant de se relever en essuyant sa bouche. Oh ? Il a l’air plus résistant que les vermines que j’ai affronté à travers mon hôte. Sa lance se reforme et mon sourire s’embrasse. Il a bien vu que ça ne m’affectait pas ? Parfois la bêtises semble universelle…
Il me félicite pour mon coup mais certifie que ça ne sera pas suffisant et un rire rauque m’échappe.

- Rigole autant que tu veux, petit, les spartes faisaient la même chose.

Je ne prends même pas la peine de me mettre dans une position de combat. Je reste à le regarder, les bras croisés et le menton levé alors qu’il fait mumuse avec du feu et de la foudre. Pff. Même si ces manifestations n’avaient pas été le fruit d’une source magique, les températures extrêmes n’ont aucun effet sur moi. Ce n’est pas le genre de chose que je crains. Mais qu’il vienne, j’attends de voir sa tête quand il comprendra que c’est inutile !

- Dis moi donc, quel nom devrais-je faire graver sur ton Mausolée? Enfin... pour dans le cas où il restera quelquechose de toi après ce combat.

Fafnir est le dieu qui va faire taire ton insolence ! Viens donc et tente de m'ébranler !

Je ne prends pas la peine de demander son nom. Je suis un dieu, je me fiche de savoir qui je pulvérise.

- Jamais entendu parler de toi! Et bien viens donc, "Dieu", que je te montre quelqu'un qui fut vénéré de la Perse à l'Empire Romain!

Oh ? Jamais entendu parler de lui non plus. J’ai un rictus alors que sa tempête de foudre et de feu s’abat sur moi pour s’évaporer à l’instant où elle touche le pouvoir de mon hôte. Bien, à mon tour ! Je m’élance avec force et bondis sur lui. Je lui balance mon poing dans la figure et enchaîne sans lui laisser de répit. Il me crache du sang sur la joue et un nouveau rire m’échappe avant qu’il ne glisse sous mes jambes pour s’éloigner.

Je me retourne et il commence à se plaindre et m’insulter. Ooooooh pauvre petit bébé qui n’aime pas mes capacités. Boooooouh ! Ben alors ? Ou est passé l’assurance dont il faisait preuve en début de combat ? A moins qu’il ne soit vraiment qu’un enfant gâté, pourri par des réussites sans même connaître l’échec. Mais qu’il se réjouisse, je vais lui donner la première leçon de sa vie !

Le pouvoir de ma gamine d'hôte est passif, même si je voulais me battre normalement je ne pourrai pas. Mais je ne vois pas en quoi ça poserait problème à un "être vénéré de la Perse à l'Empire Romain" ! A moins que tu ne sois moins fort que tu ne le dise ?

Je recule d’un pas puis me redresse en ouvrant les bras pour l’inviter à venir m’attaquer.
Le sang sur ma joue glisse sur ma carapace et laisse une petite entaille. Hm ? Oh ? Il a réussi à me toucher. J’observe la ligne de son attaque qui se referme sans attendre et j’ai un rictus. Il va peut-être réussir à me divertir un peu ce petit truc doré. Quand je tourne la tête, je le vois me lancer un mec blond-roux droit sur moi. Essayer de m’atteindre avec un projectile non-magique est malin. Mais il oublie que j’ai d’autres capacités. Je fais un mouvement circulaire avec mon bras pour dévier son attaque avec force. Le garçon se fait éjecter dans un coin de la pièce, tué sur le coup. En même temps, mes capacités physiques sont sans limites !
Mon adversaire bondit en s’aidant du mur et d’une vitesse assez impressionnante, je dois l’avouer. Il me porte un coup au visage et je crois qu’un petit bout de plaque sur ma joue se casse. Je lève un sourcil avec un sourire mauvais alors que je lui lance un uppercut dans le ventre. Les dégâts de son coup se régénère immédiatement tandis qu’il se prend le plafond. Puis il commence à voler comme une petite mouche au plafond.

Je ne fais même pas l’effort d’esquiver le sang qu’il crache sur moi. Je sais bien ce qu’il veut faire mais je m’en fiche, je peux me soigner. Je regarde les gouttes rouges sur mon épaule et retiens un rire.

Alors Patouche la mouche, tu comptes descendre et venir te battre ou continuer à jouer les lustres flottants ?

- Quoi tu peux pas venir toi-même? Mais je croyais que tu étais un dieu? Où est-ce que là aussi pour voler tu as besoin de petites roues pour enfants de la part de Môman?

Je hausse les épaules. Je n’ai même pas envie de sortir mes ailes pour ce gugus. Je me contente de bondir pour lui porter un coup mais touche seulement le plafond. Il rigole et j’atterris sur le sol.

Pff.

Je sens une petite pointe appuyer sur ma peau sans parvenir à la percer tout de suite. A oui, le sang sur mon épaule. J’attrape le poignard rougeâtre pour le retirer mais il redevient liquide pour glisser entre mes doigts et continuer à s’enfoncer. Un éclat de ma carapace saute mais c’est pas si grave, je peux facilement me régéné...

Je tousse un peu de sang et serre les dents.  

Son corps me rejette déjà ? Pour une fois que je m’amusais...

Mais ce n’est que partie remise avec cette mouche collée au plafond. Les plaques sur sa peau s’effacent alors que son apparence redevient celle de la petite rouquine fragile qu’elle est.

***

Je sens quelque chose s’enfoncer dans mon épaule et je pousse un cri de douleur. J’ai mal partout… Fafnir… Tu ne m’avais vraiment pas manqué…!
Je rouvre un œil pour regarder le poignard planté dans ma chair. Ma vision est un peu floue. Je crois que je transpire.

- Déjà parti ? Il a donc si peupeur de moi ?

La voix me parvient loin. Le couteau arrête de s’enfoncer dans ma peau et je pose une main sur la blessure pour contenir l’hémorragie mais j’ai les jambes en coton. Je me sens tomber sur le côté.  
C’est pas vrai… Fafnir a tué quelqu’un à travers moi… Mon amie a disparu et je n’ai même pas pu poser des questions à celle qui a prit son apparence…
J’ai des bourdons dans les oreilles et la vision qui se brouille…
Ⓒ ️ 2981 12289 0

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Sam 12 Déc - 17:29
Rp Terminé
SEXE :
ÂGE : 131 ans
RACE : Fenris
POUVOIR : Psychokinésie.
TAILLE / POIDS : 1m76 / 67 kg
MÉTIER : Chef de la brigade
Après que les chaînes ne soient tombées c'est une nouvelle scène qui s'offre à tous. Et si elle n'était pas en mesure de contrôler ses émotions et de n'avoir devant les yeux que l'objectif d'arrêter Egon elle se serait surement décidée à faire le ménage dans cette petite bande d'incapable qu'elle accompagnait. De pauvres gamins juste bon à foutre le bordel partout où il posait les pieds. Et tous ces imbéciles qui pensaient pouvoir en faire des personne un minimum fréquentable. Divagations, élucubrations sans fin. Mais elle n'était pas là pour ça. Elle prit une inspiration et attendit la suite des événements, quel serait le prochain tour que leur jouerait le compteur, elle n'en avait aucune idée. Et plus elle attendait plus les tensions grimpaient dans le groupe. Elle espérait simplement que personne n'aurait l'idée de se mettre sur son chemin.


Inconscience, devant le miroir vide qu'elle effleurait de sa main une silhouette familière se dessina avant de poser sa main sur la sienne. Regard contre regard ils s'observent, sans un mot. Malgré la surface réfléchissante, les doigts se mêlent et s'agrippent. Elle ne l'espérait plus, elle ne s'espérait plus. Âme déchirée de nouveau entière la puissance du dévoreur de monde afflue de nouveau. Pouvoir, les voix s'éveillent, les sensations, perception entière de l'univers. Chaque atome est un tout mouvant qu'elle est de nouveau capable d'accompagner, de modeler à sa guise. Murmures inconscient, plongée dans une transe face à son esprit.

"Toi et moi, nous sommes un... je suis Fenrir, je suis Alma..."

De nouveau ses yeux s'ouvrirent et la toute puissance s'échappa comme une vague. Tremblement psychique qui fera vaciller les plus sensible elle relève ses mains vers son visage. Sûre d'être de nouveau entière et pleine de cette puissance qu'elle n'a jamais cessé d'accumuler. Son regard particulier se posa sur la pièce dans son ensemble comme sur un grand tableau capable de se mouvoir. Ecoutant la moindre pensée lisant le moindre mouvement dans toute sa complexité. Elle n'ignora pas la substance qui flottait dans l'air. Mais surtout elle n'ignora pas les belligérant et d'une simple pensée les étale face contre terre avant de s'avancer.

"Si vous saviez à quel point j'aimerais vous voir continuer à vous détruire ainsi. Cependant, ce n'est pas en vous laissant chahuter ainsi que nous en terminerons avec cette histoire."

Elle releva les yeux vers celle qui avait de sang froid abattu deux de ses camarades, la rousse férue de mécanique qu'elle avait croisée aux sources chaudes. Elle observa sa métamorphose tout en écoutant avec attention ce qui parcourait le fil de ses pensées. Sûre et certaine qu'elle n'était pas l'auteur de ces deux exécution. Et son changement d'apparence le lui confirma. Ces yeux ne mentaient pas. A plusieurs reprise elle l'avait déjà croisée au sein de la prison des être magiques. Employée administrative à priori sans antécédents la voilà qui se mettait à abattre des enfants.

Le bleu des yeux de la commandante se mit à briller, prête à lui prendre les bras au cas où les choses déraperaient d'avantage.
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Dim 13 Déc - 0:17
Rp Terminé
Ahrianna Fox
Ancien membre
Race : Bakaneko
Pouvoir : Pieux






SEXE :
ÂGE : 104 ans
RACE : Démon renard
POUVOIR : Time Shift
TAILLE / POIDS : 1m63 / 56 kg
MÉTIER : Prof de magie
Une grande bouffée d'air avait été son premier réflexe et alors sans qu'elle ne s'en aperçoive, chaque émotion était devenu son contraire. Soudainement ses élèves qu'elle chérissait tant, elle avait envie de les voir souffrir, ses collègues elle les méprisait et Alma, celle là si elle pouvait mourir maintenant le monde ne s'en porterait que mieux. Elle resta immobile à ressasser ainsi de bien sombre pensées, les nourrissant des tensions qui montaient. Et soudainement le monde vacilla, ses attributs de chat disparurent pour laisser place à ceux du renard à neuf queue. Enfin, elle était de nouveau elle même et sans se soucier des autres, elle étendit son aura charmeuse dans toute la salle. A défaut de les incinérer elle pouvait bien les avoir à ses pieds. Certains y résisteraient peut-être mais pour la plupart, ils ne se rendraient même pas compte du changement qui opérerait dans leurs esprits de jeunes adolescents pathétiques.

Cependant cela ne dura pas, la vision de Nia abattant froidement deux de ses camarades renversa la vapeur de nouveau remettant sentiments et émotions à leur place, arrachant un jappement à la renarde. Impossible, il était tout bonnement impossible que cela se produise. Que quelqu'un ne s'en prenne à ses élèves adorés et sûrement pas Nia. Achevant de pincer son coeur sensible la petite Weiss se braqua elle même le canon de l'arme sur le front. Elle jeta quelques regards autour d'elle. Alma pourrait arrêter sans peine une balle à bous portant si elle était assez rapide et les autres... Elle ne pouvait pas prendre un tel risque. Et surtout elle ne savait pas ce qui était en train de se passer dans la tête de la petite brune pour que celle-ci puisse prendre un tel risque. Cependant le psychologue semblait avoir les choses en main.

Elle se précipita sur les corps inanimés des deux élèves touchés à la tête, posa ses mains contre eux et laissa son pouvoir agir, le temps se mit à reculer pour eux, leur corps, le sang, tout reprit sa place alors qu'ils se redressaient en vie. Ils n'auraient même pas souvenir de s'être fait tirer dessus. Les balles s'écrasèrent sur un ruban de glace alors elle se précipite vers le troisième cadavre, résultat du bref combat pour lui faire subir le même traitement temporel. Elle s'approcha ensuite vers la petite Elie. Hésitation, la faire remonter elle aussi dans le temps pouvait faire ressortir l'entité qui l'habitait. Elle inclina la tête et posa sa main sur elle. Elle n'aurait qu'à le bloquer dans le temps si les choses se passaient mal.
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Elijah Desames
S |:| Licence 1
Elijah Desames
Elijah Desames
Elijah Desames
S |:| Licence 1
Sexe : Féminin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 225
Inscription le : 19/04/2019
Né(e) le : 12/03/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m60 / 48kg
Nationalité : Française
Situation amoureuse : Non, on n'est pas ENSEMBLE !
Couleur(s) de parole : #A4CD27
Péché(s) :
  •  Envie 

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Dim 13 Déc - 0:56
Rp Terminé
Rp général
01/04/2020
Un conte de faits

« Quiconque sauve une vie sauve le monde entier. »
Quelque chose, dans mon cœur. Cette sensation de vide, cette douleur qui me serre les entrailles et m'envahit l'esprit, une douleur qui me compresse la gorge et la poitrine. Je n'ai pas besoin de l'entendre pour savoir qu'il est revenu, savoir les mots qui vont résonner son mon crâne et franchir mes lèvres.

- J'ai faim...

Faim... Tellement faim... depuis combien de temps je n'ai pas mangé ? Noël ? Je ne me souviens pas m'être nourri depuis, j'avais trop peur de blesser les gens. À part Camille. Mais ces gens qui sont là, avec moi, ne me font pas cet effet-là. Je m'en fiche. J'ai faim, je meurs de faim et ils sont tous si... si insignifiants. je me fiche de ce qui peut leur arriver. Qu'ils aient peur ? Et alors ? Je ne peux pas faire pire que ce qui est déjà arrivé et, très franchement, je m'en fiche. L'ombre à mes pieds s'agite légèrement, prenant une forme plus inhumaine. Je n'ai pas envie de le retenir. L'idée de leur faire du mal ne me réjouit pas, mais elle m'indiffère.
Après tout, peu importe. Il doit bien y avoir quelqu'un ici capable de le nourrir. Alors vas-y, fais-toi plaisir.

Je le sens. Ils ont tous peur. La blonde a peur de l'arme plaquée sur sa petite amie. La petite amie en question a peur que l'inconnue presse la détente. La fille transformée a peur de la créature qui contrôle son corps. Le mec à l'épée a peur qu'on soit blessés. Le psychologue a peur que ses élèves souffrent. Le gars hautain a peur des endroits clos et du regard des hommes. Même la fille qui tient l'arme a peur. Elle a peur que quelqu'un réussisse à trouver l'homme qu'elle aime et l'empêcher d'être libre. Ils ont tous peur, et je sens les mains d'ombre et de fumée se répandre autour de moi.

Elles se referment autour de leurs chevilles, amplifiant leurs peurs à mesure que je sens l'énergie remonter dans mon corps. Cet endroit est un véritable festin à ciel ouvert - ou pas, vu les circonstances. Ils sont plusieurs, je ne pense pas qu'ils aient des visions, mais je sais que leur peur doit frôler la panique à ce stade. Moins rationnelle, moins contrôlée, plus forte et plus violente. Tous… tous autant que vous êtes, vous avez peur de quelque chose. Donnez-la moi. Je meurs de faim et vous êtes insignifiants. J'ai faim. Ayez plus peur que ça !

La pièce était pourtant très lumineuse, mais j'ai l'impression de l'avoir envahi d'obscurité. Mon corps a sûrement changé, je sens la fumée qui court sur ma peau, si j'ai encore une peau et pas juste un corps de brume. Je la vois qui se répand dans la pièce comme une toile inextricable, qui s'enroule autour d'eux et s'infiltre dans leur esprit. Fait ressortir toutes leurs peurs pour les récupérer, pour se les approprier. Vous verrez, vous n'aurez plus peur de tout ça. Plus peur de rien. Et je n'aurais plus faim. Je sens la panique remplacer les angoisses, la peur les envahir entièrement. J'entends ma voix gronder de satisfaction. Ça fait du bien... de sentir enfin le creux de mon estomac se combler. J'avais tellement faim...

Mon regard entièrement noirci par la brume se relève et je croise celui d'Ahrianna, ma prof de magie. Je sens une haine bouillonner dans mon cœur. Je la déteste. Je la déteste. Pourquoi je m'attaque à toutes ces personnes alors qu'elle est là, si facilement accessible ? Elle est occupée, elle ne me regarde pas, et je sens ses peurs bouillonner sous la surface... La brume noire relâche tout le monde, arrachant leurs peurs au passage, les débarrassant de la plus forte de toutes. Elle s'agglutine autour de moi alors que j'avance lentement vers mon enseignante. Je la trouve tellement insupportable, je crois que sa simple présence m'énerve. Je ne pensais pas que quelqu'un pourrait m'énerver aussi facilement que Camille, et pourtant... pourtant... Les bras de fumée dans mon dos s'allongent pour se serrer autour de sa gorge. Imposer à son esprit une vision qu'elle sera la seule à voir, la plonger face à la chose qui la terrifie le plus.

Jusqu'à ce que la faim se comble enfin... jusqu'à ce que je me sente mieux...
#A4CD27
Martel



HRP pour tout le monde:
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Naomi Lawford
C |:| Actrice
Naomi Lawford
Naomi Lawford
Naomi Lawford
C |:| Actrice
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 478
Inscription le : 26/11/2017
Né(e) le : 25/01/2001
Age : 23
Taille / Poids : 1m63 / 58kg
Nationalité : Canadienne
Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
Couleur(s) de parole : #006600
Péché(s) :
  •  Orgueil 

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Dim 13 Déc - 15:24
Rp Terminé

28 avril
2020
Un conte de faits


Qu'est-ce qui se passe ? Je pense que je peux décemment dire que je ne comprends plus rien. Une seconde, j'avais projeté Weiss dans un mur, avant que son oiseau se dresse entre nous - assez pour me faire hésiter. Et la seconde suivante, j'entendais un coup de feu.

Je sursaute sous le bruit de l'explosion de poudre, et c'est suffisant pour souffler brutalement toute ma colère. Qu'est-ce qui se passe ? Qui... Mes yeux s'écarquillent en voyant Nia, une arme à la main, s'avancer vers un des garçons du groupe. À terre, dans une marre de sang, j'aperçois une chevelure maculée de rouge. Qu'est-ce qui se passe ? Nia ne ferait jamais ça. La Nia que j'aime ne... La Nia que... j'aime ? Quoi ? Je me sens bizarre. j'ai l'impression que cette phrase n'est pas correcte. Quelque chose cloche. Quelque chose d'important. Mais je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Et puis soudainement, elle change. Elle prend une apparence qui n'est pas du tout celle que je lui connais. Et mes propres émotions reprennent le dessus.
Weiss !

Je me retourne, délaissant totalement l'illusion qui a remplacé une fille dont je me fiche éperdument. J'espère quand même que cette cruche n'est pas morte, Weiss a déjà assez souffert pour aujourd'hui, mais... mais je m'inquiète plus de l'état de ma petite amie, actuellement. D'autant plus que c'est moi qui lui ai fait du mal. Comment j'ai pu faire ça.

- Weiss... Weiss, je suis tellement désolée...

Mais qu'est-ce qu'il m'a fait ? Je sens à peine son oiseau se poser sur mon épaule alors que je me précipite vers elle. Je la serre tendrement avec mon bras valide alors que je sens son pouvoir agir. Je sais que je ne peux pas l'en empêcher, et ça me rend dingue. Ce n'est pas le moment de subir plus de blessures, alors qu'elle est déjà faible ! D'autant plus maintenant qu'elle s'est pris un coup aussi brutal... J'ai beau avoir une envie furieuse de la retenir quand je la sens se relever, je n'ose pas. J'ai peur de lui faire mal en appuyant involontairement sur un des endroits où le choc l'a atteinte. Alors je la laisse se lever et je me contente de la suivre. S'il lui arrive quelque chose, je vous jure qu'Egon ne fera pas un seul pas hors de ce bâtiment sans avoir son crâne éclaté contre un mur.
Définitivement, lui.

Plus je la vois s'approcher de cette femme, plus je sais ce qu'elle va faire. J'ai envie de virer l'inconnue d'un geste de la main, mais j'ai trop peur qu'elle presse la détente par accident. Et Weiss est trop proche pour que je prenne le risque. Alors je déglutis juste en restant près d'elle. Si sa main s'approche ne serait-ce qu'un peu de la détente, je... Je peux lui arracher des mains ? Est-ce que c'est seulement possible sans mettre la vie de ma petite amie en danger ? Mais elle a déjà tué deux personnes de sang froid. Calme-toi... Il faut que je me calme... Si elle travaille pour Egon, elle ne lui fera pas de mal, hein ?
Pas vrai ?

Elle s'adresse encore à lui comme s'il allait lui répondre, alors même qu'il est sourd à ses demandes et ses questions depuis le début. j'admire sa détermination mais, actuellement, j'en suis incapable. J'ai trop peur pour elle. Et voir les deux autres s'approcher ne me rassure pas. À vrai dire, je ne sais pas de quelles capacités son psy dispose, mais j'espère très fort qu'il a moyen d'éloigner cette arme de ma copine, sinon je crois que je vais devenir dingue. Quant à l'autre...
Elle vient de faire quoi, là ?

Réflexe intensifié par le stress, je la projette à distance d'un geste du poignet. Pas aussi fort que quand je suis en colère, et pas contre un mur - on progresse - mais juste assez loin pour qu'il ne lui vienne pas l'idée de toucher encore une fois à ma copine. Ça va pas bien, dans sa tête, ou quoi ? Il y a cinq minutes elles se batt... ah, oui, je suis bête. C'est à cause du truc qui nous a poussées à nous battre, ça a dû la rendre gentille. Ironique, si le but d'Egon était de provoquer le chaos. J'allais avancer pour essayer d'intervenir, et puis...

Quelque chose... quelque chose me compresse la poitrine alors que mon regard se rive sur l'arme à feu, incapable de s'en détacher. Si proche, trop proche de ma copine... l'espace d'un instant, d'un flash très bref, j'ai l'impression de la voir presser la détente, de voir le mouvement de recul qui signe la fin de tout. Et puis les choses redeviennent normales. J'essaye d'avancer, mais mes jambes sont tétanisées. Et si elle tire vraiment ? Et i... et si c'était la dernière fois que je voyais Weiss ? Non... Non non non, c'est pas possible... Ça ne peut pas être possible... Je sens les larmes que je retiens depuis tout à l'heure me brûler les yeux. C'est de ma faute... S'il lui arrive tout ça, c'est de ma faute.
Et puis d'un coup, tout s'arrête.
Je n'ai plus peur. Pourquoi... pourquoi j'avais peur, déjà ?

Je relève les yeux vers Weiss et je fais un pas vers elle, posant doucement ma main sur son épaule. Je suis là pour la soutenir dans ce qu'elle fait. Et Egon l'entendra peut-être... S'il pouvait mettre fin à tout ça avant qu'elle s'évanouisse, ça serait quand même mieux. Hein, Egon ? Bouge-toi, un peu, tu vois bien que tout le monde est à bout, là !
Ⓒ  Naomi
paroles en #006600
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Lun 14 Déc - 0:07
Rp Terminé
Ylivia Korrera
PNJ |:| Jouée par Martel
Sexe :
Taille : 1m69
Race : Démone
Pouvoir : Illusionniste

La réaction des autres personnes de la salle était l'une des variables imprévisibles qui laissait encore cette situation aux mains du hasard. Dans l'attente, Ylivia observa les autres, presque indifférente au combat qui se déroulait près d'elle. Elle était un peu surprise de voir qu'Ellie, libéré de son apparence de blob, s'était transformée en sorte de créature démoniaque, mais elle laissait le combat se dérouler derrière elle, se contentant de se décaler légèrement quand les deux s'approchèrent un peu trop dans cette direction. Puis elle sentit une main se refermer sur la sienne et, quand elle releva les yeux, la petite brune se trouvait de l'autre côté de son arme. La démone eut au moins la décence de froncer les sourcils.

- Qu'est-ce que tu fais... souffla-t-elle sans que ça ait véritablement l'air d'une question.

Sa main restait tout aussi stable sur son arme que son doigt était éloigné de la détente. Egon lui avait demandé de tuer deux personnes au hasard, et elle ne prendrait pas le risque de mettre quoi que ce soit en péril. Certainement pas la vie de cette fille. Elle resta stoïque et calme tandis que des personnes s'agglutinaient autour d'elle, sans agir. Une fille vola à travers la pièce et Ylivia haussa un sourcil. Décidément, les souvenirs de Nia ne lui avaient pas menti ; cette fille avait un sacré problème de violence. Son regard croisa celui du psychologue tandis qu'il murmurait des paroles qui flottaient très légèrement dans son esprit. Elle ne réalisait pas vraiment l'influence. Peut-être parce qu'elle n'avait jamais eu l'intention ni l'envie de faire du mal à qui que ce soit, à part la commandante qu'elle apercevait du coin de l'œil. Dans sa tête, la salle était presque silencieuse, malgré les bruits du combat qui prenait fin derrière elle. Puis elle sentit quelque chose qu'elle n'avait pas ressentit depuis longtemps.
La peur.

Ses yeux s'écarquillèrent alors qu'à l'image de la commandante se superposait celle d'Egon, à la merci de sa force surnaturelle. Soudain, sa main se crispa sur son arme et sa respiration s'emballa légèrement, même lorsque l'image s'effaça. C'était... c'était ce qu'elle essayait à tout prix d'éviter. Elle sentit une panique indicible s'infiltrer dans ses veines et ses yeux se tournèrent à plusieurs reprises vers un mur, comme si elle hésitait à franchir une porte invisible, à s'enfuir, à quitter cette pièce.

- Egon...

Ils allaient lui faire du mal. Encore. Ils allaient le blesser si elle n'était pas là pour le protéger. Comment avait-elle pu le laisser seul avec Malicia et Dorian ? Elle tourna la tête vers Alma, releva son arme dans un mouvement de panique qu'une pensée consciente dans sa tête intercepta. Ne pas leur faire de mal. Elle ne voulait pas leur faire de mal. Mais ils voulaient s'en prendre à Egon. Une douleur violente s'infiltra sous son crâne, portée par le poids de sa lutte mentale, et elle posa ses mains sur ses tempes, le canon de son arme pointé vers le plafond.

Elle ne vit pas l'écran qui s'allumait, affichant l'image de Malicia, les dents serrées, dont le regard semblait voler entre plusieurs choses qui n'entraient pas dans le champ. Un éclat de peur sembla passer dans le regard de la magistrate avant qu'elle relève la tête pour prononcer d'une voix blanche :

- Je jure que ni moi, ni la magistrature, ni la brigade, ni aucune personne à mon service, n'essaieront jamais de te poursuivre, de t'arrêter ou de te tuer.

Puis, aussi soudainement que ça avait commencé, tout s'arrêta. La peur reflua avec les raisons qui l'avaient provoquée et Ylivia cligna des yeux, tenta vainement de reprendre ses esprits. Les paroles qu'elle venait d'entendre se frayèrent un chemin dans son esprit et elle se tourna vers l'écran, la main toujours fermement serrée sur son arme. La voix d'Egon, derrière la caméra, suivit celle de Malicia après un instant de pause.

- Tu as oublié quelque chose.

La démone serra le poing sur son arme. Cette garce... Cette sale garce de Malicia... La magistrate affichait un sourire sadique.

- Une promesse par personne, hein, Egon ? Je la retrouverai. Et tu seras aux premières loges pour voir ce qu'elle subira par ta faute.

Une vague de haine mêlée de peur enflamma la poitrine d'Ylivia et elle tourna la tête autour d'elle, s'écartant des autres en relevant son arme. Qu'un seul ose s'approcher d'elle. La voix qui s'éleva ensuite était glaciale, dénuée de la moindre émotion.

- Ylivia. Tue-les tous.
- Non ! Egon !

Le cri de Dorian fut la dernière chose que la caméra transmit avant que l'écran ne s'éteigne. Ylivia resta un instant immobile, les yeux écarquillés, le cœur balançant entre ses émotions. Sa main tremblait sur son arme. "Tue-les tous." Je ne veux pas leur faire de mal. Elle baissa la tête, refermant son poing vide sur son front tandis qu'elle se battait avec elle-même, entre l'ordre d'Egon, la peur, la rage, et cette conviction qui l'empêchait de presser la détente. Elle ne voulait pas leur faire de mal. Malicia la ferait traquer jusqu'à la fin des temps. Elle ne serait jamais libre. Seul Egon était protégé. Elle allait mourir si elle restait ici, mourir si elle partait. Elle ne pourrait jamais rester avec lui...

Dans un cri mêlant rage et désespoir, la tête baissée et les yeux fermés et remplis de larmes, elle vida son chargeur au hasard dans la foule. La première balle frappa directement l'adolescente aux oreilles de chats, la plus proche, qui s'effondra, touchée à l'estomac, pour se vider de son sang au milieu de la pièce. Les deux suivantes partirent presque dans la même direction, visant la présidente du conseil des élèves et son petit ami. Ylivia continua de presser la détente dans le vide à plusieurs reprise avant de lâcher son arme et faire plusieurs pas en arrière, s'éloignant le plus possible d'Alma. Des images anarchiques commencèrent à tourner autour d'elle, illusions qui s'agitaient. Une dizaine de copies d'elle se dispersèrent dans la salle, ainsi que des créatures cauchemardesques, matérialisation de son état émotionnel instable, qui se dissipaient au contact mais qui ajoutaient au chaos ambiant.

► Elisa (PNJ) est touchée au ventre par une balle d'Ylivia
► Deux autres balles partent en direction de Caindell. Ils peuvent tous les deux lancer un dé "conte de faits" sur le sujet lancer de dé pour savoir s'il parviennent à éviter/dévier la balle, avec les conditions suivantes :
- 1 : La balle touche un point vital
- 2 à 16 : la balle touche, mais ne tue pas
- 16 à 20 : balle déviée/évitée
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Lun 14 Déc - 0:55
Rp Terminé
SEXE :
ÂGE : 131 ans
RACE : Fenris
POUVOIR : Psychokinésie.
TAILLE / POIDS : 1m76 / 67 kg
MÉTIER : Chef de la brigade
Eveil de la créature la peur s'immisça dans tous les esprits, elle le sentait et brèves visions d'horreur dans le sien où elle échouait comme dans le rêve d'Egon à sauver ceux qui lui sont chers. Retour à la réalité la créature s'en prend à son ancienne subordonnée. Réagir vite cependant le chaos ambiant prit une ampleur nouvelle lorsque les écran apparurent. Laissant place à une scène qui alluma un feu ardent dans la poitrine de la commandante face à l'idée même de la justice que venait de souiller sans l'ombre d'un remord sa plus grande représentante. Coup de feu, elle reprit le contrôle trop tard une balle tua, d'autres fusèrent mais toutes les autres se suspendirent en plein vol alors qu'elle s'échappaient de l'arme. La commandante s'avança vers la tireuse ses yeux brillèrent brièvement. Illusions, copies, créatures elle laissa son esprit analyser, chercher la véritable Yilivia maudissant Malicia pour ses paroles et sa fierté qui surpassait même la sienne.

Elle laissa la bande au soin des illusions pour se rapprocher de la démone aux yeux blancs. Elle pouvait lire en elle comme sur un panneau publicitaire, la détresse, la peur et un flot de pensées ininterrompus dans le courant duquel un seul visage finissait toujours par se dessiner. Egon. Elle savait, elle aussi avait aimé. Aimé au point d'en commettre des atrocités. Elle avait aimé et connu le désespoir de voir celui qu'elle avait longtemps considéré comme sa moitié mourir de sa main. Et cette situation n'était pour elle guère plus enviables.

Elle s'arrêta sans un mot à quelques centimètres à peine et s'adressa à elle par l'esprit, là où elle était sûre que ses mots soient entendus.

-Tu peux oublier ce qu'elle vient de dire. Jamais personne ne cautionnera de tels agissements de sa part. Surtout pas moi.

Les yeux ciels de la commandante se posèrent sur son visage et elle leva les mains signe universel affirmant son attention de ne pas vouloir lui porter atteinte de quelque manière que ce soit.

-Ni toi, ni Egon ne risquez plus de mourir ce soir. Alors calme toi.

Elle s'avança encore jusqu'à se trouver assez près pour poser ses mains sur ses épaules et murmurer à son oreille.

"Je n'ai aucune idée de ce qu'Egon et toi avez endurés ni d'à quel point il désire sa vengeance. Cependant les paroles de cette pisseuse de Malicia méritent quelques éclaircissement et nous pourrions en sortir assez pour l'écrouer. Mais pour ça, j'aurais besoin que tu me mène à elle."  
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Connor E. Rudenstein
S |:| Licence 3
Connor E. Rudenstein
Connor E. Rudenstein
Connor E. Rudenstein
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Sexe : Masculin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 121
Inscription le : 29/11/2017
Né(e) le : 04/11/2000
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Taille / Poids : 1m85, 82kg
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Lun 14 Déc - 10:02
Rp Terminé
Connor E. Rudenstein
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Un conte de faits




Date : 28 avril 2020

Tout cela prenait un tour qui me déplaisait. Pourquoi cette pièce ne faisait-elle rien ? Devait-on chercher autour de nous ? Ça ne ressemblait pas à ce qu'avait fait Egon jusque là ? Je pressentais un piège mais j'étais incapable de mettre la main sur ce don il pouvait s'agir, et l'inaction de toute ces personnes n'aidait vraiment pas. Je jetai malgré tout un regard noir à Edelweiss après sa remarque. Dire que j'avais travaillé avec elle pour faire couler le prof de biologie… Rien que d'y penser, j'en eus un frisson de dégoût. Plus je me tenais loin de cette fille, mieux je me portais.

J'étais déterminé à trouver une solution à notre problème et je commençai à parcourir la pièce à la recherche de quelque chose qui nous aurait échappé, quand j'entendis soudain des coups de feu. Que… Que venait-il de se passer ? Je sursautai, pris de flash de toutes les situations potentiellement mortelles auxquelles j'avais été mêlées, et mon regard se posa sur Nia. Une de mes anciennes camarades de classe, avec qui je n'avais que peu parlé. Mais même avec le peu de contact que j'avais eu avec elle, je n'arrivais pas à l'imaginer tuer quelqu'un à bout portant. On était sur un autre niveau que ses combats avec Naomi dans le gymnase, là.

Les événements ne tardèrent pas à me donner raison, tandis que son apparence se modifiait. C'était donc ça, cette salle ? Faire en sorte que toutes les personnes qui avaient confiance en elle se retrouvent soudainement face à leur erreur ? Depuis quand avait-elle disparu ? Et... y avait-il d'autres personnes touchées ? Pour ma part, je ne me faisais pas de soucis : je ne faisais confiance à personne dans cette pièce. je ne faisais confiance à personne tout court, en vérité. Mais tout de même... qui était cette fille ? Et qu'était-on censés faire ? La laisser nous tuer ? Essayer de la neutraliser ? Visiblement, quelqu'un avait déjà sa petite idée sur la question. je levais les yeux au ciel en voyant Edelweiss s'avancer pour attirer l'arme vers elle. Toujours à vouloir jouer les héroïnes, celle-là. C'était vraiment agaçant. Elle était vraiment agaçante. Il n'y avait pas un autre moyen que de se donner en spectacle comme ça ?

La suite devint très vite floue. Un combat éclata soudainement, assez pour que je me sente subitement menacé, et je sursautai en voyant des épines apparaître sur ma peau. Quoi ? Depuis quand ? Une sensation de soulagement réchauffa mon cœur. J'étais redevenu moi-même. Beaucoup auraient sûrement préféré garder les capacités puissantes dont j'avais hérité, mais je me sentais plus à mon aise dans mon état normal. Et avec mes aiguilles pour me protéger. De tout ce qui me faisait peur.

Comme une invocation malsaine, ce fut le moment que choisit une ombre pour se refermer sur ma cheville. Brusquement... brusquement, la pièce me sembla plus petite. De plus en plus petite, réduisant autour de moi au fur et à mesure. je fermai les yeux de toutes mes forces. C'était une illusion, les murs ne se resserraient jamais vraiment. Mais ça ne m'empêcha pas de me sentir soudain oppressé. Il n'y avait pas assez d'air dans cet endroit. Comment pouvais-je seulement respirer avec autant de monde dans un si petit espace ?! Il fallait que je sorte de là, que je sorte avant de ne plus pouvoir respirer ! L'ironie me frappa à nouveau. Moi qui voulait toujours vouloir arrêter de respirer, voilà que je suppliais pour de l'air. Je n'osais pas rouvrir les yeux. J'avais trop peur de me retrouver coincé entre quatre murs trop proches de moi. Je me recroquevillais, accroupi au sol en tenant ma tête dans mes mains. Ça finirait par passer. Ou bien je pouvais rester là jusqu'à ce qu'on doive sortir, aussi.

Et puis... le vide. Je rouvris les yeux sans savoir ce qui m'avait poussé à les fermer à l'origine. Je massai mes tempes en fronçant les sourcils. Quelque chose s'était passé... mais quoi ? Pourquoi je me sentais aussi bizarre ? Comme s'il me manquait quelque chose ? Un peu incertain, je me redressai, et j'aperçus une ombre funeste qui se dirigeait vers la femme renard, qui s'agrippait à elle. C'était... en regardant autour de moi, je vis qu'il manquait une personne. C'était... lui ? Ce garçon-là ? Celui qui s'était assis dans un coin en ignorant tout le monde ? Quand était-il devenu cette... chose ? Je m'approchai de lui malgré la sensation de peur qui me serrait l'estomac à chaque pas que je faisais dans sa direction. Même si ces gens m'insupportaient, c'était contre tous mes principes de laisser quelqu'un souffrir devant mes yeux, fût-ce quelqu'un qui me déplaisait ou m'indifférait. Alors je luttai contre la peur pour essayer d'attraper la fumée et de l'éloigner de la jeune femme. "Lâche... la..." Je me sentais mal. Je voulais juste attraper cette créature et sauver la personne qu'elle agresser... pourquoi j'avais une telle boule au ventre ?

J'étais tellement centré sur mon objectif qu'il me fallut un moment avant de réaliser qu'il y avait eu des coups de feu. En vérité, en tourna la tête, je vis des balles tomber au sol à côté de moi, visiblement arrêtées par un pouvoir, et je réalisai que j'avais pris des risques sans même en avoir conscience. Quelqu'un venait de me sauver la vie... et je ne savais même pas qui, ni même ce qui m'avait mis en danger à la base.

Pourquoi cette fille avait subitement tiré ? C'était quoi, ces créatures qui flottaient en l'air ? "Qu'est-ce qui se passe, bordel ?!" Mais quelle idée d'aller essayer de sauver quelqu'un dans une situation pareille ! J'aurais pu me faire tuer à cause de la peur surnaturelle qui m'obnubilait, et j'avais raté la raison principale de ce chaos. Un monstre s'approcha de moi et je reculai, trébuchant sur la fille effondrée au sol que la femme-renarde essayait de sauver avant de se faire attaquer. Alors que je me retrouvai à terre, le monstre se dissipa dès qu'il toucha ma peau. Une illusion. Plus ça allait, moins tout ça avait de sens. Quelqu'un contrôlait-il encore seulement l'anarchie totale qu'était cette pièce ?

(c) Bethany sur Sin Theatre


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Caindell Madrevan
BS |:| Quatrième année
Caindell Madrevan
Caindell Madrevan
Caindell Madrevan
BS |:| Quatrième année
Sexe : Masculin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 154
Inscription le : 21/06/2018
Né(e) le : 16/06/2018
Age : 5
Taille / Poids : 1m77 / 65kg
Nationalité : Britannique
Situation amoureuse : Bébé mouton de Krystal
Couleur(s) de parole : #336699
Commentaire/citation : Ce monde est... compliqué.
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Lun 14 Déc - 11:11
Rp Terminé
28/04/2020
Un conte de faits
Il n'aimait pas ça. Quelque chose n'allait pas. Il avait l'habitude des adversaires qu'il pouvait affronter en face, pas de ceux qui les manipulaient par magie, et il y avait quelque chose de vraiment bizarre dans cette situation. Voir les gens se battre alors qu'ils étaient plus ou moins calmes depuis qu'ils étaient entrés n'était clairement pas normal. Les seuls qui s'étaient battu jusqu'à maintenant étaient le chaton des glaces et la prof de magie. Alors pourquoi tout le monde semblait autant à cran ? Même lui, il ressentait une agressivité qui ne lui ressemblait pas. Il n'eut pas le temps de se poser davantage la question, cependant, car Krystal arriva vers lui et l'embrassa sans véritablement lui demander son avis. Il écarquilla les yeux, surpris pas le niveau de répulsion qu'il ressentait soudainement. Non, ça non plus, ça ne lui ressemblait pas. Pourquoi lui évoquait-elle un tel dégoût ? Jamais il n'avait ressenti quelque chose d'aussi violent envers quelqu'un. Bon, ça ne l'empêcha pas de s'écarter assez vite et il dut ravaler le dégoût qui lui serrait la gorge.

- Un test de quoi, exactement ?

Sérieusement, ça menait à quoi, tout ça ? Il y avait plus urgent, quand même ! Et comme pour lui donner raison, une fille tira brusquement dans la foule. Tirer ? Depuis quand l'un d'entre eux avait-il une arme à feu ? Pourquoi ? Il se retourna juste au moment où la silhouette se brouillait pour devenir une femme totalement inconnue. Ok, ça, c'était clairement pas normal. Et ça valait sûrement le coup de mettre son animosité de côté, malgré la colère qui lui serrait les entrailles à chaque fois qu'il posait les yeux sur Krystal. Pour le bien des autres, il avait depuis bien longtemps appris à mettre ses émotions de côté.
Il remarqua bien rapidement que quelques chose d'autre se passait, de nettement plus préoccupant - ou au moins autant. Une créature semblait avoir possédé l'une des personnes de la pièce et un combat avait éclaté. Serrant son épée dans sa main, il s'apprêta à intervenir, mais se retrouva un instant figé quand il vit un garçon se faire brusquement projeter sur la créature.
La situation était clairement hors de contrôle, là.

- Tu veux arrêter lequel ?

La fille au flingue, ou les deux qui se battaient en s'envoyant des gens à la figure ? Quitte à être deux à avoir un peu de compétences, autant se partager les tâches.
Tâches qui finalement se partagèrent d'elles-mêmes entre les mains d'autres personnes. L'entité perdit le contrôle du corps qu'elle possédait, et une des filles de la pièce prit la main et l'arme de leurs ennemie pour la pointer sur elle-même. Tout le monde était donc devenu fou. Bien. Parfait.

- Simple question. Ta théorie, c'est q...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase qu'il sentit soudain une vague de panique lui serrer le cœur. Il n'arrivait pas à la comprendre, à savoir d'où elle venait. De quoi avait peur ? Pourquoi ? En baissant les yeux sur ses mains et son épées, il les vit temporairement maculées de sang, mais l'image disparut bien vite. La panique continuait malgré tout de s'infiltrer dans ses veines. Il tourna la tête vers Krystal, vit aussi dans un flash du sang sur son visage, couler de ses lèvres, au niveau de son ventre. Puis, à nouveau, tout redevint normal. Pourquoi la voir dans cet état lui faisait aussi peur ? Ça n'avait aucun sens. Aucune logique avec l'envie de la frapper qui l'habitait depuis tout à l'heure.
La peur disparut aussi vite qu'elle était apparue. Ne restait que les émotions d'origine. Il n'aimait pas cette fille. mais il avait déjà coopéré avec des gens qui l'insupportaient pour le bien commun, ce ne serait qu'une fois de plus.

Au milieu de la pièce, la femme semblait en proie à la folie. L'écran qui s'afficha au même moment ne lui disait rien qui vaille, et il sentit une vague de haine l'envahir face au visage de Malicia. Celle-là, il la comprenait. Il savait que la violence de sa colère venait de ce qu'ils avaient appris dans les prisons souterraines. La rage face à l'injustice, c'était un sentiment qui ne l'étonnait pas. Et elle ne fit que s'enflammer davantage en entendant ses mots. Il serra le poing sur son épée. Si elle était face à lui, il aurait probablement été capable de l'embrocher sur place comme le monstre qu'il voyait en elle.

Une chose était sûre, c'était que sa phrase avait mis le feu aux poudres. En entendant les mots d'Egon, la colère de Caindell retomba pour être remplacée par de la peur, d'autant plus quand il vit l'illusionniste se crisper en hurlant. Elle semblait lutter intérieurement contre quelque chose. Sa conscience ? Ou un sort, peut-être ? Avant qu'il ait le temps de vraiment y réfléchir, elle commença à tirer dans la foule et il leva le bras par réflexe pour arrêter une balle qui se précipitait dans sa direction. Pas assez bien calculé, cependant, son geste l'empêcha certes d'être touché à la gorge, mais la balle se fiche dans son poignet au lieu de ricocher sur son épée. Il poussa un cri en lâchant son arme, incapable de garder la main serrée dessus avec sa blessure. La mâchoire extrêmement crispée par la douleur, il gémit en pressant un peu sa main sur sa blessure. La barre de vie sur son bras perdit un pourcentage qui lui fit froid dans le dos.

Celle des gens autour de lui n'était pas mieux, à commencer par la fille à terre qui perdait lentement ses derniers points de vie. Il lui restait quoi... Cinq, dix pourcents ?

- ... Quelqu'un... Quelqu'un doit la soigner ! Vite !

Elle avait été touché au ventre. Etait-ce vraiment possible de remette son état de santé sur les rails avant qu'elle ne se vide entièrement ? La barre continuait de descendre, pas prête de s'arrête ou de se fixer. Si personne ne faisait rien... si personne ne faisait rien, elle allait mourir...
Même s'il ne pouvait pas la sauver, Cain s'avança quand même vers elle, s'agenouillant à ses côté en essayant de comprimer la blessure. Ça ne servait à rien, d'autant plus qu'il ne savait pas comment soigner les gens dans ce monde, mais il ne pouvait pas continuer de regarder sa vie diminuer sans rien faire ! Sans rien essayer... Un instant, il regretta de ne pas avoir les pouvoirs qui lui avaient temporairement été confiés, quand bien même il les détestait. Au moins, ils lui auraient permis de sauver cette fille...
#336699
Ⓒ Cain

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Lun 14 Déc - 19:44
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Un petit moment après qu'Alma se soit avancée vers Ylivia pour lui parler, la grande majorité d'entre vous se sent à nouveau comme oppressée au niveau de la poitrine. Vous toussotez tous jusqu'à ce que des spores s'échappent de votre bouche. Soudainement, vos émotions reviennent à la normale et tous les liens qui vous unissaient les uns aux autres reprennent leur forme originelle.
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Ever V. Inkraven
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Lun 14 Déc - 22:45
Rp Terminé
Ever V. Inkraven
BS |:| Troisième année

Un conte de faits

le mardi 28 avril 2020


Les choses se sont enchaînées si vite ! Cette pièce lumineuse n'était pas nette, elle s'en est rendue compte à peine la porte franchie, mais elle n'arrivait pas à trouver en quoi, alors elle a respiré les spores en même temps que les autres. Mais pendant qu'ils se battaient, elle a essayé de comprendre à quoi il pouvait bien servir. Déjà, les gens se battaient, c'était forcément lié à ça vu que tout le monde avait été tranquille jusqu'à maintenant. De toute façon, elle était principalement déçue : elle n'avait eu aucun gros monstre à affronter. Son arbalète s'est révélée inutile du début à la fin. Vraiment pas juste.

Boudant comme une enfant, Ever tapote du pied par terre pendant que les disputent éclatent autour d'elle. Et puis soudainement, une prise de conscience brutale atteint son esprit et elle regarde son environnement avec un autre oeil. Ah, oui, c'est vrai. Tout ça... tout ça n'est qu'une invention. Alors ils ne peuvent pas mourir. Bon, c'est plutôt une bonne nouvelle. La mauvaise, c'est qu'elle n'a absolument rien pour servir de pinceau et lui permettre de dessiner. Quitte à 'avoir récupéré son pouvoir, autant avoir le droit de l'utiliser, non ? Surtout en voyant que cette désagréable petite blob, en récupérant ses pouvoirs, a plongé tout dans l'anarchie. Qu'est-ce que c'est, ça ? C'est vachement cool.

» La prochaine fois, file-moi un truc comme ça. Enfin non, mon pouvoir est bien aussi... il serait parfait sans l'effet secondaire.

Elle doit donner l'impression de parler toute seule mais ce n'est pas l'important. Ce qui compte, c'est qu'il y a du nouveau. Elle regarde les personnes qui se font tirer dessus sans réagir. Mortes sur le coup ? Soit ce sont des PNJs, soit le gars qui a récupéré le pouvoir de Dana va les ressusciter. Vu l'espèce de fumée noire autour de lui qui n'était pas là avant, le plus probable est l'hypothèse PNJ. Donc pas important. De toute façon, personne ne savait qui ils étaient avant d'arriver là, et personne ne saura qui ils étaient une fois tout ça fini.
Et la fille qui tient l'arme, c'est un PNJ aussi ? Comme la deuxième elle d'il y a deux ans ? Comme le démon avec qui sortait son double ? Et si c'est ça, où est passé la fille qu'elle a remplacé ? Elle connaît cette fille, en plus. Un peu. Pas beaucoup. Elles ont juste tagué un mur ensemble. L'explication la plus logique...

» Elle a eu droit à son aventure à part ? Classe. T'étais au courant ?

Puis elle réalise qu'elle n'a pas son carnet pour vérifier et hausse les épaules avant de préparer son arbalète. Si elle réessaye de tirer, elle risque d'y perdre son bras. Mais elle n'a pas du tout l'air intéressée par cette idée. Alors quoi, c'est juste un PNJ secondaire ? Où est le principal ? La petite calamar soupire et posant négligemment son arbalète sur son épaule.

- Comment tu fais pour être aussi badass et aussi chiante à la fois, miss pyromane ? lance-t-elle en levant les yeux au ciel après un regard sur sa camarade de la buanderie en train de jouer les héroïnes.

C'est comme ça qu'on se prend une grille au visage. En fait, c'est la même anarchie qu'au quotidien. Des gens volent, des gens crient, des gens prennent des risques inconsidérés. Le monde fictif auquel elle est habitu... où est son arbalète ? Elle ne sent plus l'arme sur son épaule. Ou bien... elle ne sent plus son épaule ? Brusquement, elle commence à paniquer. Oh, c'est pas normal, ça ! D'autant plus que tout le monde a l'air parfaitement entier autour d'elle. Un instant, elle a l'impression d'être transparente. C'est une illusion ?

» Eh ! Me supprime pas, espèce de malade ! C'est pas le moment, sérieux !

Est-ce qu'elle va vraiment disparaître ici ? Devenir un PNJ qui mourra avec les autres ? Non. Non non non, ce n'est pas possible. Elle a déjà dû faire face à ça à cause d'Egon. Elle est toujours dans le cauchemar ? Peut-être qu'elle ne s'est jamais réveillée, en fait, ça expliquerait pourquoi tout est aussi bizarre. Mais dans ce cas pourquoi a-t-elle récupéré sa race et son pouvoir ?

» C'est quoi ce bordel ?

Elle cligne des yeux, les baisse juste à temps pour voir un trait de fumée s'éloigner de sa jambe. Le gars qui s'est changé en fumée, sérieusement ? Donc après l'avoir ressuscitée, il... il quoi, d'ailleurs ? Elle se souvient d'avoir eu peur, mais elle n'arrive plus à se souvenir de quoi. Par contre, il se rapproche un peu trop de la prof de magie. Et ça, ça craint. Elle peut pas lui tirer dessus, quand même, s'il a plus l'immortalité et que personne peut le soigner... bah à part la prof de magie, justement.

» C'est tordu, votre truc. Filez-moi juste un monstre, la prochaine fois.

C'est quand même vachement plus simple. Et comme pour lui répondre, l'écran s'allume.

» Eh bah en voilà une...

Sérieusement, qui menace un mec de torturer sa petite amie sous ses yeux ? Enfin, si c'est bien leur lien. Les PNJs deviennent de plus en plus dingues avec le temps, décidément. À côté d'elle, le gars au cheveux bleus est en train d'essayer d'arrêter le type-fumée. L'ancienne blob est effondrée par terre après son combat bizarre. Il y a des machins qui flottent autour d'eux mais, avant qu'elle ait le temps de s'en réjouir, Ever en voit une disparaître au contact du gars aux cheveux bleus. Zut.

Alma s'avance vers la fille qui a remplacé Alma et, soudain, Ever sent une douleur dans sa cage thoracique. C'est... normal qu'elle ait envie de tousser ? Est-ce que les spores qui flottent dans l'air étaient là pour les empoisonner ? C'est peut-être mieux de céder à la pulsion, non ? Si elle ne peut pas mourir, c'est peut-être juste parce que l'effet des spores doit s'arrêter. Alors elle tousse à plusieurs reprises jusqu'à recracher les fameux spores. Et soudain, elle comprend.

» Squishy !

Est-ce qu'elle l'a vraiment qualifiée de désagréable un peu plus tôt ? Alors c'était ça, ses spores ? Mais pourquoi il les libère maintenant ? Peut-être que la date limite approche. Peu importe, Ever s'approche de sa petite Squishy. Elle est entouré par le petit groupe de gens lié au machin de fumée. Est-ce qu'elle subit quelque chose ? Déjà, le type aux cheveux bleus a trébuché sur elle, il se retrouve par terre comme une andouille. Ever ricane, puis elle s'approche pour contourner la scène et passer une main dans les cheveux de Squishy; De toute façon, si tout le monde recrache les spores, le type fumée va s'éloigner de lui-même, non ? Il l'a agressée sous l'effet du poison, après tout.

» J'ai pas servi à grand chose, là-dedans. T'as fait une pause ou quoi ?

Ça explique qu'elle ait l'impression d'avoir été survolée par les événements sans trop y participer. Enfin vu l'anarchie que c'était, c'est sûrement pas plus mal.


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Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
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  •  Colère 

Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
https://sin-theatre.forumactif.com/t99-une-fleur-vous-ouvre-ses-petals#325 https://sin-theatre.forumactif.com/t161-fleurir-pour-s-epanouir https://sin-theatre.forumactif.com/t1452-dossier-u835-edelweiss-wintenberger

Mar 15 Déc - 1:27
Rp Terminé


Un conte de faits




Le canon reposé sur son front et sa main sur celle de l’inconnue, Edelweiss restait droite. Même si le soin était lent, les douleurs de son corps commençaient à se calmer. Bientôt, son pouvoir s’occuperait de régénérer son poignet. Il fallait qu’elle tienne. Juste un peu… Egon allait peut-être enfin se montrer…

- Qu'est-ce que tu fais...

Ses yeux de pluie plantés dans ceux de lune de son interlocutrice, la jeune fille commençait à sentir ses mains trembler. Si… Si elle décidait d’appuyer sur la détente… Elle imposerait cette image à Naomi. Cette pensée crispa légèrement son expression alors que l’attente semblait infiniment longue. Et puis le temps s’écoula soudainement rapidement. Trop vite.

Une fille qu’elle avait détesté, méprisé, ignoré puis adoré à lui en enlacer le bras se précipita sur elle. Depuis que ces sentiments avaient repris un court normal, elle l’avait oublié, relégué au rôle qu’elle lui avait déjà donné plus tôt : La fille à éviter. Pourtant Wendy revient dans un élan mielleux et désespéré pour la protéger. Edelweiss eut un mouvement de recule alors qu’elle commençait à lui parler.

- Ne fait pas ça! T'es pas obligée de mourir... j'ai pas pu t'empêcher de souffrir, mais je ne l'ai pas fait exprès... Weiss... je ...

Un frisson de dégoût mordit son dos lorsque les mains de cette fille, cette fille qui avait organisé un viol collectif sans aucun remord, se plaquèrent sur ses joues. Par réflexe, Edelweiss recula un peu sa tête mais la surprise l’empêcha d’y mettre beaucoup de force. Ses yeux s’écarquillèrent tandis qu’au même moment, tous ses membres se figèrent d’effrois alors que cette… cette misérable fille l’embrassait. Elle l’embrassait. Pendant une seconde de stupeur, elle ne parvint même pas à bouger. C’est Wendy qui s’éloigne en première pour dire quelque mots à l’inconnue armée.
Mais Edelweiss était encore sous le choc. Elle vit son psychologue intimer des paroles à la femme aux yeux de lune sans parvenir à comprendre ce qu’il disait. Ses pensées étaient un peu floue. La traduction des mots lui semblait plus compliquée.  
C’est en voyant Wendy voler à travers la pièce qu’Edelweiss se ressaisit. Elle tourna furtivement la tête vers sa petite-amie qui venait d’éloigner d’elle la fille qui lui provoquait le plus de dégoût dans la salle et elle lui en était reconnaissante. Vraiment.
Puis une caresse sur sa cheville glaça son corps. Soudainement, quelque chose s’immisça en elle. Soudainement, ses yeux se braquèrent sur l’arme près de sa tête. Plus collée mais toujours trop près. Beaucoup trop près. La peur compressa d’un coup sa poitrine. Elle voyait l’arme se pointer à nouveau sur elle dans un flash. Elle cru entendre un coup de feu. Elle se cru morte pendant une seconde. Sa respiration s’emballa alors que la terreur se figea dans ses yeux. Et puis plus rien. Le cœur de la demoiselle se calme. Que venait-il de se passer… ? Sans trop comprendre, elle regarda un peu autour d’elle pour tenter de trouver une réponse lorsque Naomi posa sa main sur son épaule.

Edelweiss expira en tournant la tête vers elle avant de poser sa main sur ses doigts. Elle commençait à être à bout de force. Elle aimerait tellement que tout s’arrête. Sa fatigue était telle qu’elle commençait à vouloir rentrer sans attendre Egon… Partir sans avoir atteint son but était… Non. Elle ne pouvait pas partir. Il fallait qu’elle retrouve Nia ! Elle ne quitterait pas la pièce tant qu’on ne lui rendrait pas son amie. Elle se sentait déjà largement assez coupable de ne pas avoir compris plus tôt de cette supercherie, il était hors de question qu’elle l’abandonne.

Un écran s’alluma alors que la voix de Malicia retentit. Elle était en train de faire une promesse et Edelweiss savait ce que cela signifiait. Si elle rompait le serment, elle mourrait. Mais la façon dont elle le fit enragea Egon d’un coup. Elle avait osé menacer une personne qui lui était chère. Sûrement celle dont il parlait sur le toit.

- Ylivia. Tue-les tous.

L’écran s’éteignit après un cri du directeur et la main d’Edelweiss se referma immédiatement sur celle de sa petite amie. Egon les voulait tous mort… Alors qu’il l’avait protégé dans le couloir… Elle sentait sa colère mais… Elle aurait espéré que les choses se passent autrement.
Instinctivement, la jeune fille recula en emportant sa petite amie avec elle pour mettre de la distance entre elle et Ylivia. Elle semblait en plein combat intérieur et cet état d’instabilité ne présageait rien de bon. Elle en savait quelque chose, elle avait le même parfois…

En entendant les coups de feu répétés, Edelweiss posa une main sur son oreille en serrant les yeux, anticipant une balle perdue mais rien ne la toucha. Immédiatement elle vérifia que Naomi n’avait rien puis son psychologue. Et en observant mieux autour d’elle, elle remarqua les cartouches en train de flotter des les airs avant de tomber au sol. Mais trois personnes avaient était touchée. La présidente du conseil des élèves, son copain et une autre fille. Caindell se précipita sur cette dernière pour poser ses mains sur son ventre en appelant à l’aide.

Pendant une instant ses yeux se perdirent sur cette vision. Pendant un instant elle se revit en train d’essayer de sauver son professeur en compressant la blessure sous ses côtes. Elle… Elle devait l’aider, n’est-ce pas ? Même si leur professeure de magie avait sauvé les élèves pris dans le combat opposant ces deux démons, elle était au prise avec Ellie et des ombres.
Edelweiss se rapprocha un peu plus contre Naomi, inquiète. Les créatures qui se déplaçaient dans la pièce la rendaient incertaine même si elle en avait vu disparaître une après être entrée en contact avec Connor. Et puis elle glissa sa main dans celle de sa petite amie en lui adressant un regard.

- Reste près de moi, d’accord ?

La jeune fille savait que son corps était à bout. Elle sentait un vertige… Mais si le grand nombre de pouvoirs de soin s’étaient réduit seulement au sien, elle devait faire quelque chose. Elle ne pouvait pas laisser quelqu’un mourir…
Alors elle tira sa petite-amie avec elle pour rejoindre Caindell et s’agenouilla près de lui.

- Je peux la soigner.

Mais elle n’avait aucune garantis sur son état après… Certes son pouvoir la guérirait ensuite mais… L’élève était au bord de la mort, non ? Que risquait-elle à jouer avec cet état là de gravité ? Avec une certaine crainte dans le regard, elle échangea quelques mots pour son oiseau. Il était d’accord. Il fallait commencer rapidement.
Mais son psychologue vint se mettre près d’elle pour lui demander de la soigner suffisamment pour la maintenir consciente, qu’il s’occupait du reste. Silencieusement mais un peu soulagée, Edelweiss accepta et tendit une main au dessus de la blessure. Son poignet lui faisait encore mal… Et elle commençait à en avoir assez de toujours subir ce contre-coup idiot pour chaque utilisation de son pouvoir.

Edelweiss inspira alors qu’une sphère de lumière blanche se mit à danser dans sa main, tournoyant au dessus de la plaît. Et petit à petit, une tâche rouge se dessina sur son haut. La douleur la fit fermer les yeux alors qu’elle tenter de contrôler sa respiration. Juste un peu… Il fallait qu’elle parvienne a réveiller la fille.
Dès qu’elle eut un signal de son psychologue, elle relâcha immédiatement son pouvoir en expirant. Doucement, elle entrouvrit les yeux alors qu’un frisson lui griffa le dos.

- Nao...

Sa tête lui tournait. Elle avait une sensation de chaleur puis de glace. Et puis un nouveau vertige.

- Je.. me sens pas très bien... murmura-t-elle alors que son corps commençait à tomber sur le côté.

Elle n’avait trouvé rien d’autre pour lui demander de la rattraper. Elle voulait éviter quelques dégâts en plus…
Elle lui faisait confiance.


Codage par Nika L. Iélanov sur Pensionnat Immortalia
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Krystal Hamilton
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Mar 15 Déc - 20:09
Rp Terminé
Un conte de faitsLes lèvres scellées à celles de mon « petit-ami », j’essaye de noter un changement en moi ou non. Hm… Doucement, je décolle mon visage du sien alors qu’il se recule d’un coup. Oh la la, quel cinéma ! Ça a été aussi désagréable pour moi, et j’en fais pas tout un plat. Un peu de professionnalisme, non ?

- Un test de quoi, exactement ?

Je pose mes mains dans le creux de ma taille en appuyant mon poids sur une jambe, déhanchant mon corps. Je hausse ensuite les épaules pour répondre.

- Je voulais vérifier si ce baiser aurait un impact sur nos émotions. C’est simple, le...

Un coup de feu m’arrête dans mon début d’explication et je me retourne en faisant claquer ma langue. Ils peuvent pas être sages deux minutes ? Je parle à mon copain là ! Sérieusement… Une fille est étalée dans une marre de sang alors que Nia pose un canon sur la tempe d’un élève. Elle tire. Il tombe.

Je plisse les yeux sans rien dire.

Un petit pincement au cœur me signifie que quelque chose se produit. Je retrouve mes émotions normales. Bien, on progresse.
L’apparence de Nia finit par être remplacée par celle d’une femme aux cheveux noirs et au regard laiteux. Hmhm. J’avoue que c’est une bonne idée de faire un échange entre un sbire et un élève. Ça permet de faire une taupe. A mon avis elle est avec nous depuis la fin de l’épreuve des couloirs ou des cauchemars. C’est le seul moment où on a été séparés avec de se retrouver.
Je tourne ensuite la tête pour regarder Thomas se battre avec l’ancienne blob qui est maintenant une sorte de démon. Ah oui, ils s’amusent bien dis-donc !  

- Tu veux arrêter lequel ?

C’est sûr que la situation demande d’être gérée. Déjà les deux gugus ont tué un garçon. Bon. Je fais un signe de tête pour désigner la femme. Je m’occupe d’elle, je serai plus efficace. Caindell a plus l’habitude des gros monstres -même si j’ai déjà dîner avec mon oncle booooouh ça fait peur ouh la la !- et moi des demoiselles.
Bon de toute façon je vois l’emprise du monstre se dissiper d’Ellie et le combat cesser du coin de l’œil. Et bien, on dirait que mon mouton va devoir me suivre. Ou s’assurer que Thomas ne fasse pas de bêtises dans toute sa blondeur.
Edelweiss s’approche pour poser le canon sur son front et je croise les bras sur ma poitrine avant de faire un pas vers elle. Toujours en train de faire des bêtises ces gosses… Ah la la.

- Simple question. Ta théorie, c'est q...

Sa phrase se fait couper par un élan anormal de… peur ? Au fond, j’ai la sensation que ce n’est pas justifié mais je ne peux empêcher un flash de s’imposer à mon esprit. Je me suis figée un instant en fermant les yeux. Qu’est-ce que c’était ?
Cette sensation s’en va et j’en oublie son essence. J’ai eu peur de quelque chose il me semble. Mais je ne me souviens pas bien. Bah, c’est que ça ne devait pas être important.

Je commence à marcher en direction de la femme armée du pistolet. Son état semble devenir instable. Il faut calmer le jeu avant que ça ne dégénère. Un écran s’allume mais je ne m’arrête pas, écoutant tout en m’avançant vers ma cible.


Malicia, ta façon d’agir est très très discutable. J’ai l’impression que ça va me compliquer la tâche. On est vraiment pas aidé ici !

Ma cible commence à s’agiter, lutter contre quelque chose et je sens que c’est mauvais signe. Elle commence à tirer et mon premier réflexe est de pousser le mec à côté de moi pour le faire tomber.

- A terre, le nudiste !

Avoir des vêtements ou pas ne change rien dans l’idée mais être peu habillé face à un menace semble quand même plus dangereux.
Une douleur dans la jambe me fait sursauter en fermant les yeux. Je manque de tomber d’ailleurs. Quand je rouvre les paupières, le reste des balles est suspendue dans l’air puis tombe au sol. Je regarde autour de moi. Bon, on dirait qu’Alma a limité la casse mais une personne à été touchée au ventre. Mon copain se précipite sur elle pour appliquer une pression sur sa blessure et de mon côté j’active un crossing-over corbeau puis un Axolotl. Doucement, je me mets à flotter dans l’air pour ne pas avoir à poser ma jambe par terre, puis je pose une main près de la blessure. Mes yeux se posent sur ma cuisse et j’observe la plaie pour vérifier qu’elle se régénère correctement avant de soupirer. C’est pas très agréable tout de même.

A nouveau j’observe la pièce pour évaluer la situation. Connor et encore aplatit à moitié sur Ellie qui est elle-même dans les vapes. Ever va la voir, Elijah essaye de manger la prof de magie avec sa fumée puis finit par s’arrêter. Thomas Du Blond a l’air tranquille et de l’autre côté Alma s’occupe de cette fameuse Ylivia. Le nudiste est encore au sol tandis qu’Edelweiss, sa chérie et son psy rejoignent Caindell pour aider à soigner cette fille. Les autres élèves tués par balle ou dans le combat reviennent à eux. Bon.
Il me manque une élève.

Alors que ma jambe continue doucement de se soigner, je pars inspecter le plafond ou les murs. On était 20 en commençant, on sera 20 en repartant.  

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Mar 15 Déc - 21:54
Rp Terminé
Egon Esper
PNJ |:| Joué par Martel
Sexe :
Taille : 1m78
Race : Conteur
Pouvoir : Pacte de la mort

Egon posa doucement la main sur la porte. Dans le mur de la pièce principale, des lignes apparurent, révélant un couloir presque plongé dans l'ombre, éclairé uniquement d'une douce lueur bleutée. De son côté, il cligna plusieurs fois des yeux pour s'habituer à la lumière, puis il descendit la dernière marche de l'escalier, offrant sa main comme support à la jeune fille qui marchait avec lui pour qu'elle puisse, elle aussi, atteindre le sol. Ensuite de quoi il la lâcha, la laissant entrer comme elle le souhaitait et faire ce qu'elle voulait tandis qu'il pénétrait dans la pièce et que la porte se refermait derrière lui.

- J'ai entendu dire que certains d'entre vous voulaient me parler.

Avant qu'il ait pu dire un mot de plus, Ylivia se précipita dans sa direction et se réfugia dans ses bras. Avec un petit sourire, il caressa le haut de sa tête jusqu'à ce que son état émotionnel soit apaisé.

- Ta petite protégée s'est blessée en soignant quelqu'un.

Sans perdre son sourire, il soupira en levant les yeux au ciel, puis il s'avança lentement vers Edelweiss pour s'accroupir près d'elle, un genou à terre et son avant-bras posé sur l'autre. Le tee-shirt de la jeune fille était tâché de sang.

- La blessure de la jeune Edelweiss se referma lentement, sans laisser de marque et de cicatrice, tandis que l'énergie affluait doucement dans son corps. Pendant qu'elle reprenait ses esprits et revenait à la conscience, le bâtiment qui les entourait disparut progressivement, jusqu'à ce qu'ils se retrouvent tous délicatement posés au sol...

Il hésita un moment avant d'ajouter avec une fierté amusée dans le regard.

- ... sauf Malicia. Bientôt, les lieux ne furent plus qu'un souvenir et le terrain de golf reprit son aspect originel, sans trace des événements qui y avaient eu lieu. Le dôme qui survolait la ville disparut à mesure que les habitants de la ville sortaient de leur coma, et que les êtres magiques récupéraient leurs races et leurs pouvoirs disparus.

Ses mots se réalisèrent à mesure qu'il les prononçait. Malicia fut la seule à tomber au sol brutalement tandis que tous les autres se retrouvèrent à flotte délicatement dans les airs jusqu'à se retrouver au sol. La magistrate gémit en tenant son épaule, qui avait pris le plus gros du choc. Une marque rouge sur son visage témoignait d'un coup de poing reçu un peu plus tôt. Avec un grognement agacé, elle claqua des doigts et disparut dans un nuage de fumée. Egon ne lui accorda pas beaucoup plus d'attention avant de se retourner vers la petite brune allongée au sol.

- Ça faisait longtemps, Edelweiss.

Un peu plus loin, Ylivia adressa un signe à Alma avant de lui demander de rester un peu, pour discuter de ce dont elle lui avait parlé. Encore plus loin, Dorian était assis dans l'herbe, les genoux ramenés contre son torse et serrés entre ses bras, visiblement en état de choc.
L'event Multimix est terminé. Vos cartes de participation pour votre vitrine seront ajoutées au sujet de lancement. Ce sujet sera définitivement fermé le 28 décembre pour le lancement de l'event Magical Girl. D'ici-là, vous pouvez continuer de poster si vous le souhaitez.
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Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Mer 16 Déc - 22:52
Rp Terminé


Un conte de faits




L’air était froid. Le ciel était noir. Un parfum de jasmin était porté par le vent. Dans un mouvement lent et délicat, la petite fleur tourna la tête pour regarder autour d’elle. Un sentiment inconnu mais apaisant envahi sa poitrine, comme si elle connaissait déjà ce lieu pourtant mystérieux. Elle ne savait pas bien ce qu’il se passait mais ne cherchait pas à comprendre non plus. Alors, doucement, ses pas commencèrent à la porter vers une destination qui lui était encore inconnue. Combien de temps avait-elle marché, accompagnée par la subtil odeur de jasmin ?

Une lumière finit par percer le ciel. Blanche et transparente. Désespéramment envoûtante. Edelweiss leva son regard de pluie vers les rayons clairs qui ne faisaient que l’appeler avant de faire un nouveau pas. Sans même qu’elle ne s’en rende compte, son corps se mit à flotter en douceur dans les airs pour la porter vers ce fragment épuré de lumière. Puis elle ferma les yeux. Son esprit devint vide. Et son corps lui sembla plus lourd.

Un petit mouvement de paupière se dessina sur son visage. Puis une respiration un peu plus ample que les autres vint emplir ses poumons. Lentement, comme de peur d’être aveuglée, la yeux de la jeune fille s’entrouvrirent pour se refermer. La lumière de son rêve lui semblait plus doux. Ou bien était-ce simplement une différence de perception ? A nouveau, ses paupières s’ouvrirent pour reprendre plus correctement conscience de son environnement. La première chose que ses yeux distinguèrent fut deux émeraudes. Puis des cheveux d’or. Inconsciemment, un sourire à peine visible se dessina sur son visage alors qu’elle reconnaissait Naomi. Sa petite-amie… Elle était contente de la voir en se réveillant. Doucement, elle leva une main pour la poser sur sa joue sans trop de force. Elle la regarda un instant alors qu’elle reprenait petit à petit des forces, son pouce caressant doucement sa peau pour la rassurer et la remercier de l’avoir rattraper avant qu’elle ne touche le sol et se fasse mal.  
Puis elle vit le plafond derrière elle, les détails de la pièce. Le bâtiment semblait se brouiller un peu, comme s’il commençait à s’effriter sans un bruit. Elle devait encore rêver un peu...
Elle ressentit la sensation froide du sol à travers ses vêtements mais étrangement, rien ne lui rappelait la douleur de la balle ou du choc contre le mur. Seule une sensation désagréable la prenait encore au poignet. Doucement, Edelweiss essaya de le bouger. Il avait l’air de se régénérer. Si elle anticipait correctement son pouvoir, le soin ne tarderait pas à se dissiper. Mais pour son ventre… Intriguée, la jeune fille baissa les yeux en posant sa main valide sur l’ancienne blessure. Elle semblait avoir disparue alors même que sa régénération n’avait pas fini de soigner son poignet. Pourtant il fonctionnait par ordre d’apparition…

- Ça faisait longtemps, Edelweiss.

La jeune fille se figea en entendant sa voix. Cette fois elle venait pas de nul part, elle était réellement près d’elle. Il avait prononcé son nom. Edelweiss tourna la tête lentement, comme si tout mouvement trop brusque risquerait de le faire disparaître. C’est avec un peu de surprise et d’incompréhension que son regard se posa sur le visage clair de l’homme. Elle le détailla un peu, glissant ses yeux sur ses iris bicolores avant d’observer les mèches bleutés de ses cheveux. Son image semblait tellement véritable et pourtant elle doutait de sa présence. Tant de fois où elle avait tenté de l’appeler. Tant de fois où elle avait espéré le voir arriver. Pourquoi était-il là maintenant ? Durant toute la journée, Edelweiss voulait lui parler et maintenant qu’il était en face d’elle, la seule chose qu’elle trouva à faire fut lever la main et poser doucement ses doigts sur sa joue.

- Tu… Tu es réel ? souffla-t-elle, troublée et à la fois… soulagée ?

Elle pouvait sentir la sensation de sa peau sous ses doigts. Elle pouvait le voir, le toucher, l’entendre. Ce n’était pas une illusion. Edelweiss ne l’espérait plus et maintenant, il était là. Et, étrangement, elle eut l’impression que son esprit et sa voix s’étaient bloqués, comme si rien ne lui venait et qu’elle ignorait quoi lui dire. Mais en même temps, une multitude de question affluaient dans sa tête. Pourquoi n’avait-il pas répondu à ses appels ? Pourquoi avait-il continué malgré tout ? Avait-il vraiment l’intention de tous les tuer ? Est-ce que c’était fini ? Et Nia ? qu’avait-il fait de Nia ?

Sous le coup de la réalisation, elle parcouru rapidement du regard le terrain de golf où se trouvait anciennement la salle. Ses yeux se posèrent sur sa colocataire qui était un peu en retrait, l’air inquiet avant de lui adresser un sourire.
Pendant de longues secondes, Edelweiss eut comme le souffle coupé, la bouche légèrement entrouverte et les yeux fixés sur son amie. Elle avait l’impression d’être à la fois terriblement soulagée et perdue, comme si elle n’arrivait pas à déterminer si elle était réelle ou non. Puis elle adressa un petit regard à Egon, cherchant une sorte de permission pour aller la voir et lorsqu’elle l’obtint, elle se releva avec précaution.
Edelweiss fit quelques pas avant de prendre Nia dans ses bras, blottissant son visage dans le creux de son cou. La jeune fille ferma les yeux, essayant de calmer les battements de son cœur en se concentrant sur son parfum.

- Nia...

L’étreinte qu’elle lui rendit ne mentait pas, elle la reconnaîtrait entre toute. C’était bien sa Nia. Sa colocataire, son amie, sa confidente. Elle n’en revenait toujours pas d’avoir pu être bernée si facilement ! Ses bras s’enroulèrent un peu plus autour d’elle. Elle avait cru la perdre, elle ne voulait plus la lâcher.

- Je… J’aurai dû remarquer la supercherie plus tôt... J’aurai dû comprendre. Pardon !

Elle expira pour tenter de se calmer mais elle sentait ses poumons se serrer. Avec toute la pression que retombait, la joie et le soulagement de retrouver Nia mais aussi la culpabilité de ne pas avoir noter la supercherie lui donnait envie de pleurer. Elle sentait déjà l’émotion au bord de ses yeux et elle dût vraiment se faire violence pour ne pas laisser les larmes s’échapper. Elle avait l’impression de ne jamais l’avoir serré aussi fort de sa vie mais elle ne pouvait pas faire autrement. Elle avait encore peur qu’on la lui arrache.

- J’ai cru… que je ne te reverrai plus…

Une larme coula malgré tout ses efforts pour la retenir alors qu’elle prononçait cette phrase d’une petite voix tremblante. Elle avait eu tellement peur qu’il lui soit arrivé quelque chose de grave.
Au bout d’un moment, la jeune fille finit par relâcher son étreinte sans pour autant s’éloigner après quoi elle prit délicatement le visage de son amie entre ses mains et commença à l’inspecter.

- Tu vas bien ? Tu as mal quelque part ?


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