Un conte de faitsEllie x du mondeOh? J'ai fais peur à Nia. Bon en même temps je suis arrivée en ninja derrière elle! Et vu l'agitation qu'il y a autour de sa colocataire je suppose que son esprit était ailleurs. Enfin, ce qui est important pour moi actuellement c'est de savoir si elle va bien. D'abord elle jette un regard inquiet à la jeune fille impulsive qui vient de frapper quelqu'un puis tourne ses yeux vers ce qui me semble être des traces de blessures.
- Je me suis faite un peu brûler par des lasers, mais ça va. Naomi a soigné mon autre blessure.
Oh non ! Elle est blessée alors ? J'essaye d'évaluer l'étendu des dégâts et ça me rappel très vite que même si je suis en étude de biologie, je ne fais absolument pas médecine. Je sens l'inquiétude monter un peu mais en même temps Krystal se propose pour soigner les gens donc ça ira mieux vite, pas vrai? Mais je reste silencieuse. Je vois bien que mon amie est plus préoccupée envers sa colocataire et je n'ai jamais aimé m'imposer. Donc si son esprit est dirigé vers elle, je suppose que je n'ai pas trop le droit de prendre la place. Je me contente donc de rester tel le petit chapeau gluant que je suis.
Puis un garçon utilise une sorte de magie toute brillante et colorée. C'est trop joli! On dirait presque que ça fait des arc-en-ciel! Enfin vu sa tête ça n'a pas trop l'air de lui plaire... C'est dommage, ça apporte un peu de joie dans cette pièce sombre... Et j'ai bien l'impression que ça a soigné tout le monde donc c'est beau et pratique. Il s'avance dans la pièce et j'ai un mauvais pressentiment... Mais je n'arrive pas à savoir si c'est à cause des lignes de lumières qui viennent de s'éclairer miraculeusement sous ses pieds, des ombres floues définitivement pas naturelles qui dansent sur les murs, ou des espèces de cacahuètes mutantes verdâtres luisantes qui font du gargarisme pour communiquer.
Puis je n'ai pas le temps de réfléchir plus. J'ai l'impression que le monde se brouille autour de moi pour se fait engloutir par l'obscurité.
Je pousse un soupir en ouvrant les yeux. Je suis assise sur mon lit en tailleur, il y a quelques amis sur le matelas avec moi qui discutent entre eux. Mes frères et mes parents sont regroupés près du bureau et rigolent. On dirait qu'Elliott a encore fait une blague, héhé. Un sourire illumine mon visage alors que le soulagement envahi tout mon être. Je suis de nouveau dans ma chambre, au dortoir ! Ça veut dire qu’elle s’est bien finie cette histoire avec Egon pas vrai ? Je soupire d’aise en me laissant tomber en arrière sur le lit. Je me sens tellement mieux d’être hors de cet immeuble bizarre ! Un petit rire échappe à mes lèvres puis le silence. Plus personne ne parle. Intriguée, je me redresse pour demander à tout le monde si ça va mais je n’obtiens en réponse qu’une insulte. Mon expression se teinte d’incompréhension alors que plusieurs de mes amis se mettent à ricaner suite à ce premier commentaire. Puis d’autre remarques commencent à suivre. Des insultes, des jugements, des reproches. Mais...? Je ne ne comprends pas. Je n’arrive même pas à parler tant la surprise et le sentiment de trahison me nouent la gorge. Nia me lance un regard hautain en me disant que je ne suis qu’un poids. Puis c’est Ayiana qui m’affirme que je n’aurai pas dû exister. J’entrouvre la bouche mais la seule réaction que j’arrive à avoir c’est me mettre à pleurer alors qu’ils commencent à quitter la pièce un par un.
- Je...
Pourquoi ils m’abandonnent tous ? Pourquoi ils sont aussi méchants soudainement ? Mes parents s’en vont et je me lève pour essayer de les empêcher de partir. Je me fiche d’avoir été abandonnée par ma famille biologiques, ils devaient avoir leurs raisons, mais pas une deuxième fois ! Pas eux aussi ! Je refuse ! Ils sont ma vraie famille ! Qu’est-ce que je vais faire sans eux ? Elliott me repousse en me lançant un regard glacial puis il tourne les talons et s’en va.
- Elliott...
Le monde s’écroule autour de moi. J’ai l’impression de tomber. Puis j’ouvre les yeux, assise en tailleur dans mon lit. Des amis par-ci, ma famille par là. Rires, discussions, soulagement, silence, incompréhension. Je croyais avoir fait un mauvais rêve plus tôt. Je croyais m’être réellement réveillée cette fois. Mais les insultes tourbillonnent à nouveau dans l’air. Les reproches me blessent. Les moqueries m’atteignent comme si c’était la première fois que je les entendais. Et puis je sens encore une fois mon cœur et ma poitrine se serrer. Les larmes montent. Mes parents s’en vont avec mon petit frère. Puis Elliott me jette ce même regard avant de claquer la porte. Je suis toute seule…
Dans le noir, encore.
Et l’histoire se répète. J’essaye encore une fois d’empêcher mes amis et ma famille de partir. J’essaye de comprendre pourquoi ils disent des choses aussi méchantes. J’essaye de me réveiller. Mais le noir. La même scène avec les mêmes personnes. Les mêmes rires et conversations. Le même silence. Je me recroqueville sur moi-même. Je sais ce qui va se passer. Je ne veux pas les entendre. Je plaque mes mains sur mes oreilles. Mes doigts se crispent. Mes paupières se serrent. Leurs voix sont loin, étouffées mais j’ai l’impression de les entendre parfaitement, comme si elles étaient dans ma tête. Comme si le souvenir des anciens cauchemars s’occupaient de briser ma barrière auditive. Les voix qui s’éloignent, le claquement de porte et le noir.
Une nouvelle fois je me recroqueville, plaque mes mains sur mes oreilles et ferme fort les yeux. Je veux que ça s’arrête ! Je veux partir de cette boucle infernale ! Je veux juste… Un sanglot me serre la gorge.
J’arrive pas à savoir combien de fois l’histoire a rebouclé. J’arrive pas à savoir combien de fois j’ai vécu les insultes et les reproches en boucle avant de lever la tête vers tous les gens. Je crois que je pleure encore. Je crois que mon cœur est en train de se déchirer dans ma poitrine. J’ai l’impression que mon esprit se craquelle à chaque moquerie. « Tu ne devrais pas exister. », « On est mieux sans toi. » « Tu n’es qu’une source de problème, un véritable poids. » Je détourne le regard un instant avant d’inspirer pour calmer les larmes sans réussir à déterminer si ça marche ou pas. Je pose un pied hors de mon lit, me lève, commence à marcher. La tête baissée sur le sol, j’ai l’impression que chaque pas serait susceptible de me briser un peu plus. Puis j’atteins la porte. Je me tourne vers l’assemblée, souriant tristement. Je ne veux pas qu’on m’abandonne. Mais le sentiment de trahison est encore plus douloureux que tout ce que j’ai pu connaître… Et puis… Je suis personne pour les obliger à m’aimer... Alors… s’ils pensent vraiment toutes ces choses… S’ils veulent continuer à m’insulter, qu’ils le fassent hors de ma chambre. Je tourne la poignée de porte puis la pousse, les invitant silencieusement à sortir. Je n’ai pas la force de leur demander de partir. Je n’ai pas la force de leur crier dessus. Je n’ai même pas la force de leur en vouloir. Mais puisqu’ils s’en vont dans toutes les boucles, autant ne pas attendre la fin du rêve.
Ma respiration devient tremblante alors que la première personne franchit la porte. Laura. Puis Nia. Et Ayiana. Chaque personne qui s’en va me donne l’impression que quelqu’un gratte un peu plus avec son ongle une plaie ouverte. Chaque personne qui s’en va enserre un peu plus mon cœur de solitude.
Puis le monde se brouille. L’univers devient plus sombre. Non… S’il vous plaît, pas encore… Je veux me réveiller… Laisser-moi sortir de ce cauchemar…!
Il fallait bien que je fasse accélérer les choses. Sérieusement, on avait pas le temps pour tout ce drama, on avait un connard à tuer. Je me m'attendais cependant pas à ce que l'autre cruche me colle une droite avec son pouvoir. Oui, ça fait mal, très mal, mais j'avais la satisfaction de la voir s'énerver. Pour moi, le fait qu'elle ait craqué relève juste d'une faiblesse d'esprit. Si elle est pas capable de garder son sang-froid face à quelques moqueries, je la plains sincèrement. La douleur était grande, mais la lui affichait serait trop d'honneur pour elle. Groggy, je me contentai de rire avec ma mâchoire totalement désarticulée, lui levant mon doigt. Évidemment, toutes les personnes jalouses allaient célébrer cet acte purement barbare, montrant la non-impartialité de ce monde. Bizarrement, je suis sûr que si les rôles avaient été inversé, on m'aurait dit que ce que je faisais était mal, que c'était pas bien. On m'aurait même fait un procès, mais bon, ça, j'ai l'habitude.
"Ouin ouin, la méchante Wendy" ou encore "Bravo, tu lui as bien cassé la gueule", au final, ils sont tous pourris de l'intérieur, incapable de voir la beauté d'une reine. Heureusement, pour moi, tout le monde se fit rapidement soigner, en étant vite sur pied, la douleur ayant disparu. Mon ego avait été touché, oui. J'étais blessée de ne pas avoir pu esquiver ce coup, et avec ma race, je n'aurais sans doute pas pris de coup, mais bon, à part pour aller sous l'eau, elle devait être aussi utile que son propriétaire initial. J'aurais eu tendance à dire que les adultes se seraient montrés plus matures, mais mis à part le psychologue, même eux sont corrompus, y compris les représentants de la justice eux-même. Au final, je commençais à comprendre Egon, qui voulait foutre le chaos, au final, c'est peut-être juste une personne qui a perdu foi en ces gens si pathétiques dans leur bien-pensance, prônant l'amour et les petits oiseaux qu'envers ceux qui leur ressemble. Qu'ils se complaisent dans leur soi-disant vision du bien, la seule vérité qu'ils auront, c'est que je serais leur Reine, et qu'ils ploieront tous le genou, de gré ou de force.
Me relevant, j'observais les autres ringards avec moi, passant ma main dans mes cheveux comme si rien était. Après tout, mis à part des mots qui ne me faisaient ni chaud ni froid, car personne n'est digne de mon écoute excepté moi-même, et des blessures soignées, c'est pas moi qui me suis énervé à cause d'une fragilité d'esprit. Le sol commença alors à s'éclairer, n'ayant pas pu continuer à provoquer tout ce beau monde, et rapidement, des formes étranges commencèrent à apparaître, avant que le monde autour de moi se brouilla, ne laissant place qu'aux ténèbres.
Petit à petit, je reconnaissais les lieux, et un visage qui me fit perdre ma tranquillité d'esprit. Ces cheveux, cette silhouette... non.
-N-non ... Tu n'existes pas. Tu devrais être morte! Tu es morte! Je le sais!
Pourtant, elle se tenait là, en face de moi. J'étais encerclée, par au moins 5 gars dont le visage était obscurcit. Je connaissais cet entrepôt, je voyais même la caméra que j'avais posé là-bas des années auparavant. Mon tour? Même pas en rêve, je n'avais qu'à me sauver! Malheureusement, impossible d'utiliser mes pouvoirs. Au loin, je voyais l'autre grognasse de déesse. Pour une fois qu'elle arrive à temps, elle allait pouvoir me sauver de ce merdier.
-Ah bah tu tombes bien toi. Allez, viens m'aider, t'as l'occasion de te faire voir et de briller, alors te gênes pas!
Sa réaction de dégoût et le fait qu'elle commença à reculer enleva le sourire sur mon visage. Non... pas toi. T'es là pour me faire chier, pas pour m'abandonner. Riant nerveusement, je la regardais, voyant les mecs s'approcher.
-Hé... déconnes pas. Arrêtes de te foutre de ma gueule et libères moi de ça. Fait pas la conne.
Je sentais une main ferme sur mon poignet et rapidement, tout le monde était autour de moi, et Rosa souriait. Tout à coup, tout revint comme avant, et la scène se répéta à nouveau. Comprenant que ce cauchemar allait se répéter à nouveau, je tentais une approche différente pour qu'il s'arrête.
-Jordan... arrête, c'est pas drôle! Tu m'as promis que tu ne te fouterais pas de ma gueule! Tu me l'as dit ce soir là! C'est resté entre nous, alors te moques pas de moi! Putain mais reviens merde! Tu vas quand même pas laisser la seule personne intéressante de ce monde seule?! Jordan!
Encore une fois, la scène se répéta et ça me faisait mal. Quoi, il fallait que je fasse quoi pour que ça s'arrête et que j'arrête de voir la gueule de la macchabée? La scène se répétant, je devais continuer à supplier Jordan qu'elle reste. Heureusement que ce n'est pas réel, du moins, je l'espérais.
-Jojo! Jordan! Putain me laisses pas! Oui, je l'ai fait! Mais tu m'aurais comprise! Aides moi et je te dirais tout! Jordaaaaaaan!
Les rires distordus de Rosa et le fait de voir Jordan s'éloigner de plus en plus réveillèrent en moi une sensation horrible, celle de ne plus avoir le contrôle, d'être une victime, d'être seule, encore une fois, comme toujours. Encore une fois, la main sur mon poignet, et tout se brouilla encore afin de se répéter. Cette fois, je tentais d'être plus directe, quand bien même ça me faisait mal d'avouer ça.
-Lâchez moi bande de merde! Jordan! Reviens! Je regrette! J'ai pas envie que tu partes! Je n'aurais pas dû le faire! Je ... Tu comptes vraiment abandonner celle qui t'aime? Oui espèce de grognasse, je t'aime! Je t'en supplie, libères moi! C'est mal ce que j'ai fait! Je le sais! Je ne veux pas le refaire! Jordan!
Je me tournais rapidement vers Rosa, les yeux plein de colère et de chagrin, honteuse d'avoir dû avouer une telle chose devant elle..
-C'est ça que tu veux? Me faire mal? T'as réussi! Je m'excuse, je suis désolée, arrêtes ça! S'il te plaît! Laisses moi aller la retrouver!
La suite devint un trou noir... incapable de me rappeler la suite. Est-ce qu'ils ont vraiment été jusqu'au bout? Le monde s'était assombrit et tout était devenu flou. De retour dans les ténèbres, ne sentant plus rien, à part ces émotions au fond de moi qui m'avaient rendu si vulnérables.
Commentaire/citation : "Non, regarde pas mon Oeil. J'aime pas quand les gens font ça."
Dim 15 Nov - 17:31
Race : Le démon renard à neuf queues◘ Pouvoir : La Flamme du pardon ◘
Un Conte de FaitsEvent
Il fait noir. Des voix... étranges pourtant familières résonnent. Je ne les comprends pas trop, je crois que ça parle de.... de biens? Je suis où? C'est trop sombre pour un bureau de corporation ou quelquechose du même genre... Une lueur ressort, celle d'une cigarette tenue dans une main. Je crois que je la sens entre mes doigts. Oui, je crois bien que je la tiens. Un type approche, il ....
Un frisson passe à travers mon corps... Des écailles d'un vert sapin, abimés.... Je crois les avoir déjà vu il y a un an quand... quand... quand...
Une tablette se pose. La lumière dévoile que le bras... mon bras... est comme une ombre, recouvert avec une veste de velours, propre, classe, très certainement chère. Je vois le reflet de mon visage dans la table en verre. Mes yeux.... Mes yeux sont.... Le gel commence à recouvrir la table.
Non....
Non!
NON!
Le noir...
La cigarette est dans ma main.
Je réentends la même conversation.
C'est pas possible. Je ne peux pas être.... Oh doux seigneur!
Je ne suis pas ça! Je sais, j'ai failli tuer Kaylee comme ça! Je veux pas revivre ça!
J'essaye de me relever mais j'ai l'impression de ne pas pouvoir bouger. J'arrive à bouger mes doigts et faire tourner la cigarette dans ma main mais c'est tout. Je revois la tablette se faire poser devant moi. J'essaye de lire mais.... les mots m'échappent. Les phrases semblent s'entreméler et veulent rien dire. Mais....
Je suis pas fou, je sais lire! C'est quoi ces bêtises?
Il doit bien y avoir une... Hmmm... Mais c'est pas dans les rêves qu'on est absolument incapable de lire aussi?
La situation recommence. C'est une boucle. Je dois être dans une sorte de rêve. Oh bordel qu'est-ce qui a pu me prendre de m'endormir! Qu'est-ce que je dois faire pour sortir? Euh... On sort comment des bras de Morphée en général?
La tablette est reposée devant moi. Les mots changent encore, dansent encore sous mes yeux. Je fronce mes sourcils et frappe la table en verre visant à la briser, me faisant plus mal qu'autre-chose.
Quoi? Je suis... Mais on va pas me donner le gel pour me retirer la superforce qui vient avec! Le lézard a l'air étonné, il semble réagir un peu au moins. Je me force à me lever. Allé! Lêve toi Thomas! Allé! Je me décroche de cette chaise en cuir et je renverse la table en verre devant moi. Je devrais avoir causé assez de disruption...
Tout....
Flou....
Hein?...
Ever V. Inkraven
C |:| Tatoueuse
Ever V. Inkraven
Ever V. Inkraven
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 244
Inscription le : 18/12/2017
Né(e) le : 07/01/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m58 / 42kg
Couleur(s) de parole : Ever parle en #ff6666 et m'interrompt en italique.
"Ce monde n'est pas réel". Parfois, elle a la chance de l'oublier, de se détacher de cette certitude qui rythme son quotidien et le rend pénible et perturbant. Mais même comme ça, même lorsque son pouvoir lui est retiré et lui permet de vivre comme une personne normale, la peur, la seule qui peut continuer d'exister par rapport à cette magie, reste ancrée au fond de son esprit. Être effacée, supprimée, remplacée, disparaître purement et simplement sans qu'elle ne sache jamais pourquoi, et sans que personne ne s'en aperçoive parce qu'ils la verront toujours, ou ce qu'ils pensent être elle, sous les traits d'un personnage sans âme. C'est d'autant plus vrai qu'elle a vu cela arriver autour d'elle.
Quand elle ouvre les yeux, elle est de nouveau dans sa chambre. Seule. Aucune trace de ses colocataires, rien d'autre autour d'elle que la lumière d'un coucher de soleil et un carnet de croquis sur ses genoux. Mais quelque chose cloche. Avec cet environnement, elle aurait dû dessiner un coucher de soleil, pas elle-même, et c'est pourtant son image qu'elle voit sur le papier. Ce n'est pas normal. Ce qui l'est encore moins, c'est le fait qu'il manque une partie du dessin. Elle fronce les sourcils. C'est étrange. Il a l'air assez avancé, avec des ombres et des couleurs, et pourtant la main manque, comme si elle avait décidé de se dessiner sans. Mais ça n'a aucun sens. Intriguée, elle regarde autour d'elle à la recherche d'un crayon, sursaute en voyant que sa vraie main semble tout aussi effacée que celle sur le dessin. Une peur viscérale, qu'elle n'appréhende qu'à moitié sans sa conscience d'être irréelle, lui serre subitement les entrailles. Paniquée, elle commence à chercher autour d'elle.
Quand son poignet commence à s'effacer lentement, son cœur se serre et elle renverse le carnet à croquis au sol, cherchant désespérément un crayon, un stylo ou n'importe quoi pour reprendre le dessin et le réparer, mais rien ne se retrouve sous ses yeux. Ses tentacules sont toujours absents, impossible de puiser de l'encre dedans. Tandis que son corps continue de s'effacer, elle cherche dans la pièce, ouvrant les tiroirs pour essayer de retrouver ses tubes d'encre ou n'importe quoi qui lui permettrait de reprendre le dessin. Elle finit par mettre la main dessus et sur son pinceau alors que la moitié de son corps a disparu, s'approche pour le redessiner, mais son regard reste figé alors que l'effacement commence à atteindre l'autre partie de son corps. Le pinceau lui échappe des mains, le monde se brouille. Elle rouvre les yeux.
Son corps est revenu, mais le dessin est toujours incomplet. La main, de nouveau. Intriguée, elle le regarde un peu s'effacer, cette fois, avant de s'approcher de son bureau pour récupérer ses affaires de peinture. C'est plus difficile à ouvrir à une main, mais elle y parvient par la force de l'habitude. Cependant, alors qu'elle essaye de compléter le dessin, il continue de s'effacer. Elle sert les dents. Elle ne veut pas disparaître. Pas comme les autres... Cette pensée l'effleure sans qu'elle sache pourquoi. Elle ne comprend pas les réflexions instinctives de sa propre peur, mais elle finit par fixer le dessin tandis qu'il s'efface encore lentement.
En désespoir de cause, alors que la moitié d'elle a presque disparu, elle écrit en lettre majuscules en travers de la page. "NE M'EFFACE PAS." Puis elle reste immobile, fixant l'image en sentant son cœur se serrer. Est-ce que ça serra suffisant ? Elle ferme les yeux comme si elle pouvait communiquer avec la personne tenant cette gomme magique.
» S'il te plaît... Je veux continuer d'exister...
Ses poings se serrent et elle attend. Elle espère. Elle ne voit pas quoi faire d'autre...
Anonyme
Anonyme
Anonyme
Apparitions : 271
Inscription le : 13/04/2018
Commentaire/citation : Ce compte PNJ peut être utilisé par les membres sur demande à l'administration. Il n'a comme autorisation de base de poster que dans les sections "Essentiels" et "Gestion des rps", vous devez donc demander un déverrouillage du sous-forum où vous souhaitez l'utiliser.
Dim 15 Nov - 20:16
Le monde, après s'être brouillé, semble reprendre forme autour de vous. Vous apercevez à nouveau la pièce où vous vous trouviez, avec les mêmes personnes. En tourna la tête, vous vous apercevez que l'une des étranges créatures vertes est accrochée à votre bras, les dents plantées dans votre peau. Mais elles semblent toutes vide d'énergie, comme si avoir vaincu votre cauchemar les avait affaiblies. Elles se décrocheront d'une simple petite tape, sans douleur.
L'une d'elle, cependant, semble être en pleine forme. Accrochée au bras de Carmilla, la fille dragon, elle n'a pas l'air près de lâcher prise. Impossible de la décrocher, et la jeune fille semble toujours en proie à un cauchemar. Effondrée au sol, elle perd doucement des forces, et vous voyez distinctement le moment où son esprit renonce et où elle s'évanouit. Aucun pouvoir de soin ni aucune magie quelconque ne pourra la faire reprendre conscience : elle restera dans cette pièce, sauf si l'un d'entre vous est assez fou pour la transporter. En tout cas, elle semble entre la vie et la mort, difficile de savoir si elle va survivre longtemps.
Lorsque toutes les créatures vertes tombent au sol, définitivement vaincues, et que celle de Carmilla disparaît, repue, de longues lignes de lumière bleue se dessinent par terre pour former un rectangle, qui s'enfonce en oblique dans le sol jusqu'à devenir un escalier. Il vous mène à une nouvelle pièce, encore plus grande que la précédente, et vous entendez un grognement dans l'ombre. la silhouette d'une créature géante semble se profiler, mais elle est trop loin, et l'obscurité est trop profonde, pour que vous puissiez déterminer ce dont il s'agit.
À peine le dernier d'entre vous a-t-il posé le pied sur le sol de la salle, des chaînes apparaissent à vos poignets, vous attachant tous les uns aux autres. Composées d'une matière bleue similaire à la lumière de bâtiment et qui semble totalement indestructible, elles semblent absorber votre énergie vitale. Vous apercevez, entre chaque personne, des sortes de sceaux qui semblent maintenir les chaînes entre elles. Il y en a deux de chaque côté (cf le schéma en fin de post). La chaîne forme un cercle complet qui vous relie tous entre vous.
Comme dans la première pièce, un message apparaît soudainement, flottant dans l'air.
« On dit que l'honnêteté peut libérer. Ce sont les enseignement que la magistrature magique a cru bon de vous inculquer, comme s'ils allaient vous laisser être vous-mêmes si vous aviez le cran de dire la vérité. Voyons si ça fonctionne, dans ce cas. Pour ôter les sceaux de vos chaînes, vous n'avez qu'une chose à faire. Répondre honnêtement à deux questions : une pour chaque sceau. Si vous mentez, il ne s'ouvrira pas. Si vous dites la vérité, vous détacherez une partie de vos chaînes. Alors, dites-moi...
Quelle est la chose la plus cruelle que vous ayez faite ? Quel est le plus grand regret de votre existence ?
Vous avez 20 minutes. Sans quoi vous pouvez dire adieu à votre force et à votre magie, et je pense que vous en aurez besoin. Certaines rencontres sont plus dangereuses que d'autres. »
Le message disparaît, ne laissant que les questions qui viennent s'accompagner d'un timer, qui fait lentement défiler les secondes.
► Vous avez 10 jours pour poster un message et répondre aux questions ► La réponse doit être honnête et objective : si vous personne ne répond pas correctement, le sceau restera actif. ► La première question désactive le sceau à votre droite, la seconde celui à vôtre gauche. Un sceau qui se désactive émet un bruit de verre brisé avant de s'effacer de la chaîne ► Lorsque deux sceaux adjacents sont désactivé, la partie correspondante de la chaîne tombe en poussière (par exemple, si Ellie répond à la question 2 et Nia à la question 1, la chaîne qui relie Nia et Ellie disparaît) ► Vous pouvez considérer que les PNJs répondent à leur propre question à n'importe quel moment dans vos posts. ► Pour plus de facilité, j'ai établi un ordre au hasard pour le placement des chaînes. Vous êtes donc dans la formation du schéma (chaque cercle correspond à un sceau et les lignes représentent les chaînes) :
D'un coup sec la commandante dégagea la bestiole de son bras avant de regarder autour d'elle s'assurant que tout le monde était parvenu à se libérer si elle pensa d'abord qui c'était le cas, l'une des élèves semblait de son côté être toujours prisonnière de son cauchemar. Elle s'approche observant la bête accrochée à sa peau. Ses yeux ciel remontèrent jusqu'à son visage et il ne faisait aucun doute qu'elle luttait encore sans parvenir à trouver de solution. Silencieusement la dirigeante de la brigade maudit une nouvelle fois l'auteur de ces pitreries. Comment pouvait il les blâmer de lui avoir tout prit avant de s'en prendre lui même à des jeunes qui n'avaient rien à voir dans cette cruelle histoire. Elle posa le dos de sa main contre la joue de l'adolescente froide, mais toujours en vie, elle ne pouvait cependant dire si elle s'en sortirait ou non. Elle retira sa veste avant de la glisser sous sa tête puis elle tenta de détacher de son bras la créature, cependant rien n'y fit. Elle finit simplement par disparaître pleine de la force vitale de son hôte. Elle se redressa pour continuer, il n' y avait que ça à faire et elle doutait fortement qu'un sort de soin y change quoi que ce soit.
Elle s'engouffra dans le passage nouvellement créé suivie par le reste du groupe, de près ou de loin. Le grondement sourd d'une créature inconnue la poussa à tourner la tête, cependant il faisait trop sombre pour qu'elle ne puisse déterminer son origine exacte. Alors qu'elle s'avançait d'avantage, des chaînes finirent par surgir de nouveau enchaînant tous les membres du groupe les un aux autres. Chaînes magique qui s'attaquaient de nouveau à leur ressources drainant goulûment leurs forces. Il faudrait agir vite. De nouveaux messages apparurent dans les airs. La brigadière serra les dents se demandant jusqu'où ce malade était prêt à aller plutôt que de s'en prendre directement à ceux qu'il blâme. Le regard furieux, elle lorgna les chiffres magiques qui défilaient. Aucun d'entre eux ne pouvait se permettre d'attendre. Elle prit une légère inspiration.
"La chose la plus cruelle que j'ai faite, c'est de massacrer les dragons noirs, leurs femmes et leurs enfants. Mon plus grand regret, c'est d'avoir été trop sotte pour ne pas l'avoir vu venir quand Sélim était encore là."
Bruit de verre brisé, les deux sceaux s'effacent du cercle laissant la commandante au mains de ceux à qui elle est attachée.
Naomi Lawford
C |:| Actrice
Naomi Lawford
Naomi Lawford
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 478
Inscription le : 26/11/2017
Né(e) le : 25/01/2001
Age : 23
Taille / Poids : 1m63 / 58kg
Nationalité : Canadienne
Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
Je vais bien. je suis dans le monde réel. je ne suis pas morte, Weiss non plus, elle… où est-elle ? Je pense que c'est mon premier réflexe, chercher Weiss du regard, mais elle a l'air d'aller bien. Mieux que la fille encore en proie aux cauchemars que je vois du coin de l'œil, en tout cas, mais c'est pas un gage de stabilité. Je me précipite dans sa direction pour la prendre dans mes bras, chasser la bête de son épaule avant même de penser à écarter la mienne.
- Weiss...
Je crois que je suis à peine en train de réaliser qu'elle est vivante. Je l'ai vue mourir, et même savoir que c'était un rêve, ça ne rend pas ça moi stressant. Ça ne rendait pas ça moins réel, sur le coup. Et je sais que Melody a déjà fait ça. il y a deux ans, je l'ai vue enfoncer sa rapière exactement à cet endroit, ce n'était pas un hasard si ces bestioles chelou ont utilisé la même image… Elles voulaient vraiment me faire du mal. Je ne peux pas m'empêcher de me demander ce qu'elles lui ont fait, à elle. Quel genre de cauchemar elle a vu ? À quel point l'a-t-elle revécu ? Je serre un peu plus mes bras autour d'elle.
- Je suis là. Je ne sais pas ce que tu as vécu, mais je suis là… Je te protégerai...
Comme si j'en étais capable… J'ai juste peur qu'elle souffre encore plus, peur qu'on lui fasse encore du mal. Elle voulait juste le voir, juste le convaincre de renoncer à tout ça. N'a-t-elle pas droit à une petite porte dérobée pour aller discuter directement avec lui ? Pourquoi est-ce qu'il la laisse subir tout ça ? Je me sépare d'elle avec un petit soupir en réalisant que la lumière s'est rallumée et qu'il commence à se passer quelque chose. J'ai envie de prendre sa main dans la mienne et de ne plus la lâcher. C'est seulement là que je me rends compte que je tremble. J'ai eu plus peur que je ne l'imaginais. Cette journée est trop éprouvante que moi… Je regarde l'escalier avec un air angoissé. Je n'ai pas envie de voir ce qui se cache en bas… J'ai peur de ce qu'il est encore capable de mettre sur notre chemin. Mais je n'ai pas le choix, hein..?
La gorge serrée, je descends lentement les marches. on finit par atteindre tous ensemble le sol de l'étage d'en-dessous, et je vois apparaître des chaînes autour de nos bras. Ça me rappelle des mauvais souvenirs, je déglutis. On ne peut pas juste sortir d'ici ? Weiss n'est même pas accrochée à moi… Quand je vois le texte qui apparaît et que je lis les questions, mon cœur se serre encore plus. Je n'ai pas envie de répondre à ça. Mais le type à ma gauche répond à ses propres questions et brise ses sceaux. Je suis obligée, c'est ça ? Ça veut dire que tout le monde va entendre ce que je dis… Je soupire en fermant les yeux. On n'a pas beaucoup de temps, hein… Vingt minutes, sinon on est coincés ici et à coup sûr, la bestiole qu'on entend dans l'ombre va essayer de nous bouffer. Si on perd nos forces, on va tous y passer… Inspire…
- J'ai transformé ma sœur en monstre.
J'entends un claquement de verre brisé de chaque côté, comme si ma phrase répondait aux deux questions. D'un côté… c'est un peu le cas. C'est probablement la chose la plus cruelle que j'ai faite, pour elle et pour toutes les personnes autour d'elle, et c'est l'un de mes plus grands regrets. La chaîne à ma gauche tombe soudainement en poussière. De l'autre côté, à ma droite, il y a la rouquine à l'arbalète. Il n'y a plus qu'un sceau qui me retient, alors… Est-ce que j'aurais le droit de bouger, après ? Je veux pouvoir protéger Weiss, si jamais cette fille à côté d'elle décide d'encore jouer les précieuses et de refuser de briser les sceaux pour je ne sais quelle raison. Au moins, j'aurais la force de la défendre.
Ⓒ Naomi paroles en #006600
Ian Stevens
H |:| Psychologue/Sexologue
Ian Stevens
Ian Stevens
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 171
Inscription le : 15/03/2019
Né(e) le : 30/05/1994
Age : 29
Taille / Poids : 1m81 / 67kg
Nationalité : Anglo-Japonais
Couleur(s) de parole : #4BAFA2
Péché(s) :
Orgueil
Luxure
Mar 17 Nov - 13:52
Race : Hamster ◘ Pouvoir : Régénération cellulaire ◘
Un conte de faits ▬ Event
Quand il reprend conscience d’où il se trouve, le psychologue pousse un soupir de soulagement. Il tremble encore… Quand il pense qu’il a tout avoué… Il a soudainement peur qu’on l’ait entendu. C’est le genre de chose qu’il préfèrerait garder pour lui… Ils n’ont pas besoin de le savoir. Ce sont des erreurs du passé. Il ne veut pas qu’elles viennent hanter son présent. Regardant autour de lui, il voit que tout le monde est encore perturbé et reprend doucement leurs esprits, sauf une… Qui semble encore prisonnière de son cauchemar. Ils étaient donc tous dans un cauchemar ? Ça veut dire qu’il était seul dans le sien ? Aucun témoin donc ? Tant mieux… C’est bien comme ça… C’est mieux… Suivant Alma, il s’approche de la jeune fille au sol, inquiet, et remarque les créatures à leurs bras. Qu’est-ce que…
Il fronce les sourcils, remarquant enfin le sien et d’un geste rapide, emplit de dégout, il l’éloigne de lui. Ça se retire facilement… Peut-être qu'il faudrait retirer celui de l'élève aussi ?… Alma vient doucement poser sa main sur sa joue, essayant de la réveiller… en vain. Elle ne se réveille pas… Il l'observe essayer de retirer la créature du bras de la jeune fille, mais il reste agrippé… Déterminé à aspirer l’énergie de la pauvre adolescente. Ian grimace, encore en proie à son cauchemar, il a l’impression de se voir dans cette sangsue… Il s’éloigne légèrement, passant sa main sur son visage. Il doit se reprendre… Ressortir ses démons n’était certes pas judicieux dans la situation actuelle, mais c’est le but d’Egon… Il doit surmonter tout ça… Se contenter d’obéir et de passer les étapes… Même s’il ne veut pas vraiment, il faut qu’il l’assume... Il inspire profondément et vient s'installer à genoux près d'Alma, observant la jeune fille toujours inconsciente alors que la créature disparait enfin, visiblement satisfaite. La commandante se redresse, et finit par s'éloigner en silence après avoir glisser sa veste sous sa tête, mais Ian reste à son chevet. Mais ils ne peuvent pas la laisser ici… Qui sait ce qu’il lui arrivera… À ce moment, il sent la présence de l’héritière Hamilton derrière lui. Elle fait un commentaire… une énormité, comme à son habitude, et il lève les yeux au ciel. Toujours fidèle à elle-même dans toutes les situations… Mais il l’ignore. Il se concentre, essayant d’utiliser sa régénération cellulaire sur elle, espérant que cela fonctionne… Mais rien ne se passe… Rien du tout. Il pousse un grognement de frustration, contraint d’abandonner, et finit par la soulever dans ses bras.
▬ Ne t’inquiètes pas… On t’abandonne pas là… Krystal… Tu peux m’aider à la mettre sur mon dos ?
Elle s’exécute et il la remercie d’un sourire. Ce sera plus simple pour la transporter… En espérant qu’elle ne tombe pas bien sûr. Ses ailes et sa queue de dragon rendent la chose un peu plus complexe, mais il arrive à la porter. Elle n’est pas si lourde que ça. Puis le sol s’illumine de nouveau et le psychologue fronce les sourcils. Ça va être quoi maintenant… ? Il pousse un soupir, s’encourageant mentalement. Il doit être fort. Il doit les protéger. Cet escalier ne lui inspire pas confiance, mais il n’a pas le choix, et il le comprend bien. Tout le monde s’y aventure et Ian, légèrement en retrait à cause de la jeune draconienne, suit, se concentrant sur sa respiration pour maintenir l’effort.
Quand il entre, il entend un grognement qui le fait frissonner. Qu’est-ce que c’est que ça encore ? Il s’avance, prudemment et quand tout le monde se trouve dans la nouvelle pièce, des chaînes apparaissent. Il a d’abord que ça le fasse lâcher l’élève mais quand il voit que ce n’est pas le cas, il pousse un soupir de soulagement. Tant mieux… Dans ce cas, un coup à la tête après une chute d’un mètre est pas vraiment la bienvenue… Rapidement, il sent son énergie le quitter progressivement. Il pousse un soupir, alors qu’un rictus déforme son beau visage, et il ferme les yeux…
▬ Ironique…
Quand le message apparait, il finit par se taire pour tout lire. La chose la plus cruelle… Et le plus grand regret ? Il se répète… Pour lui, tout est lié… Il sait exactement quoi répondre… Et son cauchemar a été assez « gentil » pour le lui rappeler… C’est la commandante qui ouvre la danse et Ian la regarde… C’est certain qu’avec son métier, elle en a à revendre… Puis vient le tour de l’amie d’Edelweiss… Transformer sa sœur en monstre ? Il baisse les yeux, soupirant de nouveau… Il n’a pas besoin de mettre des détails… Egon comprendra de quoi il parle. Prenant son courage à deux mains, il finit par dire à voix haute, n’osant regarder ses compagnons.
▬ Je n’ai pas essayé de sauver Megan…
Sa gorge se serre en prononçant ces mots alors qu’il entend les sceaux de son côté se briser. Il ne reste plus que ses voisins pour qu’il soit libre de ses mouvements.
638 mots Actions et pensées en : Italique dialogue en #cc0000
C’était fini… Cet enfer sans nom était enfin fini, plus de voix, plus de caméras… Mais plus de blob non plus pour le moment.. Bon, on va dire que maintenant était un mauvais, un très mauvais moment à passé car.. j’avais retrouvé certes, forme humaine mais je n’avais pas pour autant retrouver mes vêtements et c’était ultra gênant, je tentais donc de cacher le principal problème du mieux que je pouvais, ce qui n'était pas franchement évident car, le sort semblait vouloir jouer contre moi. J’étais enchaîné des deux côtés, et à des filles en plus ! Le sort aurait au moins pu m'attacher à un beau mec mais même pas ! Pour combler le tout, voila qu’un message nous demandant de donner des détails personnels et très génante en plus de ça. IL y avait deux questions auxquelles chacun de nous devait répondre avec sincérité et vu les pièges que nous avaient fourni les épreuves d’avant, j’avais pas envie de tester ça. Les deux questions était plutôt simple: Quelle est la chose la plus cruelle que vous ayez faite ? et Quel est le plus grand regret de votre existence ? En parler devant les autres était clairement une épreuve de taille surtout que vue mon caractère, j’avais fais tout de même quelque trucs pas très très classe. Il y a les fois ou je ne comprenais pas ce qu’on me reprochais car pour moi, ce n'était que de la franchise et il y avait des fois… ou j’avais clairement abusé.. Comme cette fois là: Et bien…. On peut pas dire que j’en sois des plus fier mais il y a une fois ou une gamine d’environ 5 ans m’énerver alors j’avoue que.. j’ai légèrement dépassé les bornes ! Je l’ai vraiment malmenée mentalement, je lui ai dit que le père noël était une invention d’une célèbre marque, que c’est ses parents qui lui déposait ses cadeaux ! J’avais remarqué que ses vêtements était abimé et trop grand pour elle, j’ai donc supposé qu’elle porter les vêtements de sa grande soeur. J’ai alors dit à la gamine que si elle n’avais pas les cadeaux qu’elle voulait c’est parceque ses parents sont trop pauvre ou trop con. J’ai aussi insisté sur le fait que pour son âge, elle était très bête, pas polie et visiblement pas très jolie.. Les parents était pas très contents, il m’a mis une claque si forte que ça a déformée mon visage. La gamine s’est mise à hurler.
Elle avait sûrement été traumatisée par la scène la pauvre. Cette anecdote ne datait pas beaucoup, la preuve j’étais un bob quand c’était arrivé. Je me demandais d’ailleurs pourquoi j’avais donné des détails sur le coup de la claque.. Tout le monde allait comprendre quel était ma véritable race, ça ne m'enchantait pas vraiment mais je pouvais pas vraiment revenir en arrière, c’était fait maintenant. La deuxième question me semblait moins honteuse à expliquer.
Pour ce qui est de ce que je regrette le plus… Je regrette tout simplement d’avoir attendu de perdre mon humanité pour être moi-même…
Certains par contre regrettent que j’ai eu le déclic grâce à ma nouvelle apparence, dont cette pauvre gamine d’ailleurs.
Avant, toute les frustrations, les insultes qu’on me lancer, je me la fermais, je mettais tout ça dans un coin de ma tête et je laissais tomber.. Mais aujourd’hui, j’ose enfin dire ce que je pense…
Je me sentais libéré d’un énorme poids… Peut être même que j’étais maintenant un peu trop libéré mais ça, mais ce n’est pas moi qui m’en plaindrais. Mes réponses semblèrent satisfaisantes car j’entendis comme un bruit de verre, les deux sceaux disparurent. Ce qui me rassure très légèrement c’est que les réponses des autres me semblaient pire que moi.. Bien que ce soit aussi un peu effrayant ! Comment pouvait-on transformer sa sœur en monstre ou massacré des bestioles !?
Elijah Desames
S |:| Licence 1
Elijah Desames
Elijah Desames
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 225
Inscription le : 19/04/2019
Né(e) le : 12/03/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m60 / 48kg
Nationalité : Française
Situation amoureuse : Non, on n'est pas ENSEMBLE !
« Quiconque sauve une vie sauve le monde entier. »
Je suis… libre ? Quand je rouvre les yeux, la pièce dans laquelle j'étais avant tout ça s'étend à nouveau autour de moi. Ça veut dire que j'ai réussi à faire ce qu'il fallait ? Je crois que c'est la première fois que je me sens soulagé en baissant les yeux sur mon corps. Au moins, ce n'est pas cette caricature plantureuse que je voyais dans le miroir. Je sais que je ne ressemblerai jamais à ça, mais rien que l'idée me donne la nausée. Enfin… peu importe, ce n'était qu'un cauchemar, comme le jour où je suis arrivé. Je me demande ce qu'on vu les autres… Ils ont l'air pas mal secoués. Malheureusement, mon pouvoir ne peut pas soigner ça…
Une des filles du groupe semble avoir du mal à se sortir de là. La créature accrochée à son bras est juste… écœurante. Impossible de la décrocher malgré tous les efforts des autres et je finis par détourner les yeux pour chasser ma nausée. J'avais vraiment ça d'accroché à mon bras pendant que je luttais contre mon cauchemar ? C'est… ugh. J'ai même pas envie d'imaginer. Déjà que j'ai dû décrocher la version flasque quand je me suis réveillé… En tout cas, rien n'a l'air de pouvoir réveiller cette fille… La pauvre… Je me demande quel cauchemar elle a vu… Dire que j'aurais pu être dans le même état si je n'avais pas décidé de partir. Dire que c'est dans cet état que je mets les gens en temps normal… Je peux ne jamais récupérer ma race, s'il vous plaît ?
Je sursaute en voyant les lumières se rallumer, puis le sol s'enfoncer pour former un escalier. Ce n'est pas fini..? Pourquoi il nous a fait venir ici ? Pour nous torturer ? … Non… Il y avait quelqu'un avec lui… Au début, quand il nous a menacés si on trichait. Dorian ? Le directeur est avec lui ? C'est lui, qu'il torture ? Ça… ça me rappelle beaucoup trop mes capacités de croque-mitaine. Utiliser les peurs des autres pour leur faire du mal. C'est ce qu'il est en train de faire, mais dans la vraie vie ? Il nous utilise pour le briser ? Pourquoi ? Comment peut-on détester quelqu'un à ce point ?
Je n'ai pas le temps de me poser plus de questions. À peine tous en bas, des chaînes apparaissent autour de nos poignets et je me crispe. Encore ? Mais celles-là n'ont pas l'air d'essayer de nous bloquer quelque part, juste… entre nous. À ma gauche, la fille qui en a éclaté une à coup de poing. À ma droite, le psy qui transporte la fille blessée. Et devant moi, un texte qui me donne des frissons. Je n'ai pas envie de parler de ça, pas envie de parler de moi. Savoir que c'est un psy et qu'il a sûrement entendu pire ne me rend pas plus serein pour autant. Et elle… elle, je ne sais pas ce qu'elle va dire, ni penser… Je n'ai pas envie.
Alors que tout le monde parle chacun son tour et que j'entends des bruits de verre et des sceaux se briser, je ferme les yeux en serrant les dents. Non… Je n'ai pas envie de répondre à ses questions… Pourquoi ? Qu'est-ce que ça lui apporterait ? L'honnêteté libère ? J'ai déjà été assez honnête pour le reste de ma vie, le jour où j'ai enregistré cette vidéo ! Mais à mesure que les réponses fusent, je réalise que je n'ai pas le choix. Je ne peux pas laisser les personnes liées à moi perdre leur force juste parce que j'ai trop peur de ce qu'on peut penser de moi. Alors je rouvre les yeux à contrecœur pour regarder le timer. Plus que cinq minutes… Si ça se trouve, tout le monde a répondu… Je n'ai même pas la force de tourner la tête pour vérifier. Au lieu de ça, je lève juste les yeux vers l'homme à ma droite. Il n'a pas l'air bien, non plus. Il a dit quoi ? J'étais tellement dans mes pensées que je n'ai pas fait attention. Je finis par baisser mon regard sur mes pieds. À quel point je dois être précis ?
- La chose la plus cruelle que j'ai faite...
Je n'ai pas besoin de beaucoup réfléchir, je n'ai été cruel qu'une seule fois dans ma vie.
- C'est combler des mois de famine en confrontant Camille à tous ses pires cauchemars jusqu'à ce que ses cheveux blanchissent et qu'elle manque de sombrer dans la folie...
J'inspire un grand coup avant de terminer :
- … et d'être prêt à recommencer de bon cœur.
J'entends le sceau à ma droite céder dans un bruit de verre. Je n'aime pas avouer ça, quand bien même c'est la vérité et quand bien même elle l'a mérité. En être convaincu ne m'empêche pas de ne pas spécialement avoir envie de révéler autour de moi à quel point la force de ma haine pour elle contraste avec le reste de ma personnalité. Quant à l'autre question… Je ne sais pas. Je ne sais pas par lequel commencer. Mais je veux trouver le bon du premier coup… Je n'ai pas envie d'avoir à faire de liste.
- Je regrette d'avoir terrifié ma famille en me taillant les veines… au lieu de leur faire confiance et de leur dire ce qui me rongeait.
Ça doit sûrement être ce que je regrette le plus. En tout cas, ça a l'air assez convaincant pour que l'autre sceau se brise. Je suis libre ? Je n'arrive pas à m'en persuader. C'est ça qu'il voulait dire, avec sa question ? "Est-ce que l'honnêteté libère ?" Pas ici, pas maintenant. Mais la première fois que j'ai tout dit, oui, je me suis senti libéré. C'est quoi, sa morale ? Tout est une question de contexte ? Qu'est-ce qu'il cherche à faire ? Est-ce qu'il nous voit ? Est-ce qu'il essaye de nous faire nous effondrer ? Je ne comprends pas… Je ne comprends pas ce qu'il veut…
Krystal est en vie. Krystal est en vie. Krystal est en vie. Il se répéta ces mots jusqu'à ce que son cœur s'en persuade, le regard fixé sur elle, de retour dans la pièce où ils se trouvaient avant que tout commence. Ce n'était qu'un cauchemar… mais même en sachant ça, la douleur contre son cœur était intacte. Il ressentait encore, aussi, celle de la dernière attaque qui, si elle avait été réelle, lui aurait coûté la vie. Il ne chercha même pas à réfléchir. Par réflexe, sa main écarta la bestiole inerte accrochée à son bras et il se précipita vers sa petite amie pour la serrer dans ses bras, s'agrippant à elle en retenant à grand peine les larmes qui lui brûlaient les yeux.
- Krystal… J'ai eu tellement… tellement peur...
Son cœur était encore serré par l'angoisse, et ses mains crispée autour des épaules de la jeune fille en étaient la preuve. Il savait qu'il finirait par devoir la lâcher mais, comme leur de leur escapade dans les archives de la prison souterraine, il ne pouvait pas s'y résoudre. Il avait besoin de sentir qu'elle était là et qu'elle était réelle. Qu'il ne la perdrait pas. Que la prendre dans ses bras n'était pas le dernier acte désespéré d'un tueur sur le point de mourir des mains de celle qu'il aimait. Chasser le cauchemar et la peur qui lui serrait les entrailles.
- Je ne te ferai jamais de mal...
Il devait lutter pour contenir les sanglots qui essayaient de s'inviter dans sa poitrine et qui ne faisaient que briser sa voix et serrer sa gorge. Elle n'avait sûrement pas vraiment vécu ni vu son rêve, elle ne savait sans doute pas de quoi il parlait, mais il avait besoin de le dire, besoin de l'entendre sortir de sa bouche, pour chasser l'image de son sang sur ses mains et sur sa lame. Finalement, il put la lâcher et ses yeux trop bleues brillaient encore de toute la douleur qui lui avait tordu les entrailles. Il passa doucement ses doigts sur sa joue en murmurant :
- Je t'aime...
Ce n'était probablement ni le lieu, ni le moment, mais il était encore trop secoué par ce qu'il venait de vivre pour s'en soucier. Il finit cependant par la laisser s'éloigner et direction de la fille restée à terre, toujours sous l'emprise de son propre cauchemar, même s'il n'avait pas, mais alors pas du tout envie de se séparer d'elle. Encore sous le choc, Caindell passa une main sur son visage pour se remettre de ses émotions, un peu avant que le sol ne s'ouvre pour former un escalier. Alors il déglutit, observant l'ouverture avec une lueur d'angoisse dans le regard. Il ne serait pas le premier à s'y aventurer. Pas cette fois. Il se contenta de suivre le groupe, nerveux. Et les chaînes qui se refermèrent autour de ses poignets ne firent que lui donner raison. Il serra les poings.
- Avoir souffert entre leurs mains ne t'autorise pas à nous manipuler entre les tiennes, gronda-t-il entre ses dents.
Pourquoi faisait-il ça ? Pour leur prouver que le monde était injuste et qu'ils avaient tort de croire en la brigade et la magistrature ? C'était compréhensible vu ce qu'il avait vécu mais… mais ça ne faisait que le rendre aussi monstrueux que ceux qu'il dénonçait. Cain soupira, regardant le texte qui s'affichait devant eux. Très bien, s'il fallait jouer selon les règles jusqu'au bout pour atteindre ce qu'ils étaient venus chercher, il le ferait. Ce n'était pas très différent de son monde d'origine. La chose la plus cruelle qu'il ait faite ?
- J'ai tué un de mes amis le soir d'Halloween.
Le sceau sur sa chaîne resta désespérément en place et il serra les dents. Non, ça ne pouvait pas être si simple, évidemment ! Parce qu'il avait fait ça pour sauver la ville et par miséricorde pour Drake, pas pour le plaisir de tuer. Parce qu'il était mort aussi, ce soir-là. Parce qu'ils étaient tous les deux revenus à la vie. Ou encore un millier d'autres raisons qui ne rendaient pas cet acte cruel. Même lui n'y croyait pas. Alors il soupira. Si sa vie comptait aussi ses années à Ylveria, alors…
- J'ai participé à la mise à mort d'un enfant maudit sous les ordres d'un seigneur, car on m'avait dit qu'il n'y avait aucun moyen de lever la malédiction.
Il posa son regard sur son sceau qui semblait s'affaiblir - ou peut-être était-ce son imagination ? - comme s'il attendait la fin de l'histoire pour se briser pour de bon.
- Sous les yeux de sa mère.
Et le bruit de verre brisé lui indiqua que c'était bel et bien la réponse qui était attendue. Ironique, d'une certaine façon car, même s'il s'agissait de ses souvenirs, il n'était pas vraiment maître de ses actes, à l'époque - du moins, c'est ce qu'on lui avait expliqué.
- Mon plus grand regret, c'est de ne pas avoir pu dire au revoir.
Aucun doute là-dessus. Peut-être qu'Ylveria était figé dans le temps parce que Craig n'avait pas rallumé son téléphone depuis que Cain avait pris vie. Peut-être que Malon n'avait pas remarqué son absence, peut-être même qu'elle n'existait plus. Peut-être que les villageois qu'il avait connus, les aventuriers qu'il avait croisés n'existaient pas vraiment, mais certains s'étaient attachés à lui et tenaient à lui, et il avait subitement disparu sans avoir le temps ou la possibilité de dire au revoir à qui que ce soit. Le second sceau se brisa. À sa gauche, la fille qui se tenait entre lui et l'homme portant l'élève inconsciente répondit à son tour à ses question, et les chaînes qui la reliaient aux deux garçons tombèrent en poussière. Elle était libre de ses mouvements. Pour Caindell, il ne restait qu'Ahrianna, et il serait libre à son tour.
Un conte de faitsEllie x du mondeJ'ouvre les yeux en retrouvant doucement l'usage de mes membres. Hm... J'ai l'impression d'être comme rouillée alors que je m'assois en posant une main sur ma tempe. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? J'étais dans ma chambre avec mes amis et ma famille... Et.. Je me frotte les yeux et c'est seulement maintenant que je me rends compte des larmes qui coulent silencieusement sur mes joues. L'émotion est encore là, je la sens dans ma poitrine. J'ai l'impression de rougir à cause des pleurs dans mon sommeil. C'était juste un cauchemar...? J'essaye de calmer ma respiration en essuyant mes joues.
C'est fini. C'est fini. Tout va bien maintenant Ellie. Calme-toi...
J'essaye de me raccrocher à ces pensées positives pour éviter une crise de panique ou d'asthme. J'ai l'impression que mes nerfs vont exploser... Je vérifie par réflexe mes poches mais elles sont vides... Je le sais déjà mais j'ai besoin de vérifier comme si ma ventoline pourrait apparaître par miracle. Je souffle doucement. Il faut définitivement que j'évite de paniquer.
Oh d'ailleurs..? Je suis sous forme humaine. Ça me rassure un peu, je l'avoue. La forme blob est mignonne mais je me sens vulnérable comme ça. Je regarde autour de moi et m'aperçois qu'une fille est encore en train de lutter contre un rêve désagréable. Je grimace. Voir quelqu'un dans cet état me fait de la peine... J'ai envie d'aller l'aider. Puis je remarque la cacahuète mutante fluo accrochée à son bras. En y regardant mieux, tout le monde a la sienne. C’est... Je baisse mes yeux sur mon propre bras et affiche un air dégoûté.
- Hiiii..!
Je donne une tape dessus pour le faire tomber dans un mouvement similaire à celui qu'on fait quand on veut chasser un insecte qui nous répugne. Puis je m'écarte rapidement pour ne pas lui laisser la possibilité de revenir me manger. Tout le monde à l'air de s'affairer. La cheffe de brigade et le psychologue s'occupent de la fille à terre. La présidente les rejoint aussi et ça a le don de me rassurer. Elle a l'air vraiment mal en point... J'espère que ça ira. Les gens vont se faire des câlins et j'avoue que j'ai vraiment envie et besoin qu'on me console aussi. Je tourne mes yeux vers Nia. J'ai un élan vers elle. Puis je finis par sourire, mal à l'aise pour me stopper et changer de direction. Et si... Si ce n'était pas un cauchemar ? Si ce rêve m'avait montré ce que les gens pensent réellement de moi ? Peut-être que Nia me prend vraiment comme un poids... Après tout, Fafnir lui a déjà fait beaucoup de mal en me possédant. Alors... Peut-être qu'elle me déteste vraiment mais qu'elle n'ose pas me le dire ? Je pousse un petit soupir, attristée par cette idée et me contente de suivre les autres, me rapprochant d’Ever. Je ne l’ai pas vu dans mon rêve alors peut-être qu’elle voudra bien de ma présence ? Je veux rentrer chez moi... Je veux juste pouvoir sortir d'ici et retrouver mon lit pour me rouler en boule dedans. Et je commence sérieusement à avoir peur de ne jamais pouvoir repartir...
Il y a un grognement roque dans un coin sombre de la pièce. Je frissonne. On… On doit combattre une bête ? Mon amour pour les animaux me fait me crisper immédiatement. Je ne veux pas faire de mal à un autre être vivant… Et en même temps ce son menaçant fait s’emballer ma respiration. Puis je sursaute en voyant mes poignets enchaînés de bleu à Nia et un garçon. Une écriture flottante attire mon regard. Que… La chose la plus cruelle qu’on ait faite ? Et le plus grand regret ? Je déglutis, mal à l’aise en regardant le groupe, cherchant un soutien ou une réponse à cette nouvelle épreuve. Je n’ai pas le courage de commencer. Je ne veux pas dire ce que j’ai sur le cœur… Pas comme ça… Pas devant autant de monde…
Quelques personnes commencent à prendre la parole et lorsque j’entends certaines réponses mon cœur loupe des battements. Ces gens… Ils ont l’air de tous porter un si grand fardeau… Je sens quelque chose se serrer dans mes poumons, compatissante à la douleur que j’entends chez certains. C’est bête mais je crois que des larmes se sont misent à glisser en silence sur mes joues. J’ai l’impression qu’elles ne m’appartiennent pas… Et en même temps, j’ai mal dans la poitrine. Mes yeux se figent sur mes pieds alors que je me rends compte comme mes tourments sont dérisoires à côté de ceux que j’entends. Je n’ai pas le droit de taire mes réponses. Je risquerai de mettre en danger les personnes qui sont attachées à moi. Je prends une respiration que je veux profonde pour tenter de mettre de l’ordre dans ces émotions chamboulées puis passe une main sur mes yeux.
- Un jour mon petit frère m’a blessé alors je lui ai dis quelque chose de méchant pour le faire pleurer...
Il a un système immunitaire pire que le mien… Je sais qu’il n’aime pas trop que je l’approche en hiver parce que je suis susceptible de lui refiler le moindre rhume mais ce jour là je me suis sentie rejetée… Je sais que c’était méchant, je regrette énormément de ne pas l’avoir consolé et d’avoir présenté mes excuses si tard. J’ai honte. C’est un échec en tant que grande sœur… Mais il y a quelque chose que je regrette encore plus…
- Et je regrette de ne pas être assez forte pour empêcher Fafnir de faire du mal autour de moi.
Je le vois faire sa loi et blesser les autres en utilisant mon corps. Je peux tout observer à travers mes propres yeux, entendre ma voix déformée par la sienne. Mais je ne peux rien faire… J’ai beau hurler, pleurer ou prier,je n’arrive pas à reprendre le dessus. Et à chaque fois ça finit avec de la casse… Je suis juste une spectatrice ignorée...
J’entends un bruit de verre brisé de chaque côté de moi. Les sceaux tombent en poussière. Je souffle.
Je pousse un soupir fatigué en ouvrant les yeux. Ce Egon s'amuse bien j'ai l'impression. Ah la la... Je me redresse pour me lever et me masser l'arrête du nez. Bon. Nouvelle épreuve de franchie pour Krystal Hamilton. Toujours 0-0 Egon, sorry !
Mon premier réflexe est de regarder autour de moi. Tout le monde semble se réveiller sauf une fille. Bon... Egon 1, Carmilla 0. Ah bah bravo mademoiselle. Avec son expérience de gameuse, elle aurait été utile en élaboration de stratégie. Quoi que... Je suis sûrement la personne la plus intelligente de cette salle et j'ai la plus large palette de pouvoirs actuellement. Tant que je suis là, ça ira pour tout le monde. Je tourne ensuite les yeux dans la direction de Caindell et j’ai à peine le temps de le voir qu’il a déjà sauté dans mes bras. Je recule un pied pour assurer notre équilibre alors qu’il s’accroche à moi.
- Krystal… J'ai eu tellement… tellement peur...
…
Je glisse mes bras autour de lui pour le serrer contre moi. C’est rare que Caindell m’avoue qu’il a peur de cette façon. Ses mains crispées sur mes épaules… Sa voix qui tremble… Je pousse un petit soupir à peine audible alors que je ferme les yeux tout en remontant l’une de mes mains pour la glisser derrière sa tête. Mes doigts passent dans ses cheveux et je continue de les caresser doucement.
- C’est fini Caindell, je suis là.
Il y a cette fille que je veux aller voir pour m’assurer de son état mais pour le moment j’ai mon petit-ami à rassurer. Et je le garderai contre moi tout le temps dont il a besoin. De la même manière que je lui avais laissé le temps de craquer aux archives des prisons magiques.
- Je ne te ferai jamais de mal...
Je ne sais pas en quoi son cauchemar consistait mais je suppose qu’il s’est vu en train de me blesser. Ou peut-être pire. Hm… Étant donné mon propre rêve, ce que j’entends de Cain et la réaction des autres autour de nous, je pense qu’Egon s’est amusé avec les peurs de chacun. Enfin, un peu normal au final. Il essaye de taper là où ça fait mal. En soit, je fais un peu la même chose selon ce que je veux obtenir.
- Je sais… Tout va bien, je ne suis pas blessée. Et même si tu essaye de faire des bêtises, j’esquiverai ha ha ! Après tout, je suis géniale, j’affirme en laissant un petit silence puis reprends, Et faut imaginer un hairflip avec cette phrase.
J’esquisse un sourire en le blottissant un peu plus contre moi. Tant pis pour mon renvoi de cheveux vers l’arrière, je n’ai pas encore envie de le lâcher. C’est pas forcément le moment mais j’espère que mon trait d’humour l’aura aidé à se détendre. Il finit par se décoller doucement de moi pour me regarder avec émotion. Ses doigts glissent sur ma joue alors qu’il me dit qu’il m’aime. Je hoche la tête avant de venir prendre son visage entre mes mains. Puis je pose furtivement mon nez sur le sien comme pour l’embrasser sans vraiment le faire. Ce n’est pas le lieu ni l’instant pour ça. Mais c’est ma façon de lui signifier que je suis là pour lui.
- Moi aussi.
Il n’a pas besoin de savoir pour mon rêve. Il a déjà largement à faire avec le sien. Et puis de toute façon j’ai l’habitude de devoir gérer des situations pleines de bêtises ! Ça ne change pas réellement de d’habitude.
Je finis par m’éclipser pour rejoindre le psychologue, croisant la cheffe de brigade qui s’en va. Je croise les bras sur ma poitrine et me plante derrière Ian pour regarder la fille du haut de mon mètre soixante quatorze.
- Essaye de lui toucher un endroit intime. Ça va peut-être la stimuler et la réveiller ?
Il se contente de lever les yeux au ciel en m’ignorant. Je hausse les épaules. Bon. Pendant que monsieur ce concentre, je m’accroupis, les genoux collés avec une main reposée dessus tandis que d’un doigt je tapote sur l’un de ses seins. Je hausse un sourcil. Puis je pose ma main sur sa poitrine côté gauche. C’est faible mais son cœur bat…
- Bon, à défaut qu’elle soit réveillée sa poitrine est vivante. Elle fait spouatch spouatch.
Je retire ma main pendant que le psychologue commence à la prendre dans ses bras.
- Ne t’inquiètes pas… On t’abandonne pas là… Krystal… Tu peux m’aider à la mettre sur mon dos ?
Je hoche la tête avant de porter assistance à l’homme. Honnêtement, s’il ne l’avait pas porté, je l’aurai fais. Hors de question de laisser l’une de mes élèves sans surveillance. Une fois que la jeune fille est bien installée sur le dos de Ian, les dalles s’illuminent encore de rayures bleues pour enfoncer un escalier dans le sol. Hmhm. Oh dis donc, je me demande bien quel chemin prendre ! Enfin bon. J’avance plus ou moins dans la tête du groupe pour arriver dans une nouvelle salle bien plus grande que la précédente. Un grognement dans l’ombre parvient jusqu’à nous. Ah donc un gros chien de garde a élu domicile par ici. Quelle drôle d’idée.
Des chaînes viennent s’accrocher à mes poignets pour me relier à Alma et Marco. Hm… Nouvelle épreuve en approche. Je roule les yeux au ciel avant de voir apparaître l’écriture. Je lis rapidement avant d’émettre un bâillement.
- Il faut dire la chose la plus cruelle à nos yeux ou à celle de la société et la bienséance ?
Je pousse un soupire en secouant la tête.
- Si les mots sont l’arme d’Egon ça serait bien qu’il apprenne à les manier avec un peu plus de précision...
Le timer apparaît. Bon. Ça me fatigue un peu cette épreuve. J’ai horreur lorsque les choses ne sont pas claires et nettes. Un peu d’effort, s’il vous plaît ! Non parce que mes réponses seraient pas les mêmes en fonction du point de vu. Les gens commencent à parler autour de moi et j’enregistre scrupuleusement les explications qu’ils donnent. Bon. Je suppose qu’on parle de la bienséance ici ? Sinon une absence de réponse dans les deux cas aurait libéré mes chaînes.
- Bon. D’après la société il y a pleins de petites choses que j’ai faite qu’on pourrait qualifier de « cruelles ». Hm…
Je pose une main sur mon menton en signe de réflexion. Hm… Voyons ce qui pourrait être vu comme la pire des choses. Ma façon de balancer l’ordinateur de Bethany ? C’était pas cruel ça… Lorsque j’ordonne à Aydan d’éliminer de la crapule ? Ils sont des dangers à la société, je lui rends service. Les entreprises que j’ai déjà fais fermer ? Les petits animaux que j’ai tué dans mes séances de chasse avec mon père ? Ou bien cette histoire avec la secte d’anges ? Enfin, ils avaient cherché… Bon. Définitivement, il n’y a rien qui sort du lot… Oh ! Ah si, j’ai quelque chose.
- Mais je pense que le « pire » c’est le fait de n’avoir absolument aucun remords à faire ces choses soit disant cruelles. D’ailleurs pour moi elle ne seraient même pas qualifiées de « cruelle » de mon point de vu.
Le premier sceaux se brise. Bon, au deuxième maintenant.
- Et je n’ai pas de regret. J’ai déjà tout.
Pouf voilà. De toute façon à partir du moment où j’assume tout ce que je fais même les actes les plus barbares dans des contextes précis et que je n’ai qu’à demander pour avoir ce que je veux, je ne peux pas vraiment avoir énormément de regret dans la vie. Même le fait de n’avoir connu que très peu ma mère ne me touche pas réellement. Je n’ai pas vraiment la sensation de manque et devoir porter des masques face à la haute société est une habitude. Autant dire que tout ça me fait ni chaud ni froid.
Et avec Marco qui répond à ses questions, je suis libérée de la chaîne bleue.
Race : Panthère d'eau ◘ Pouvoir : Manipulation du son ◘
Un conte de faits
Date: 28 avril 2020
J'avais la nausée. une nausée persistante qui ne voulait pas partir et qui me serrait violemment les entrailles. Pourtant, je savais que ce n'était qu'un rêve, un cauchemar, une illusion, peu importe, ça n'empêchait pas le traumatisme d'être toujours là. Et revivre ça… C'était trop pour moi. Pourtant, je n'avais pas le choix. Je ne pouvais pas rester ici, et à voir l'état de la fille au sol, j'étais content d'avoir pris la décision de frapper Chris à la tête. Si seulement j'avais pu le faire, ce jour-là, peut-être que je n'aurais pas aussi mal. Mais c'était trop tard, de toute façon. Je soupirai en chassant la créature sur mon bras. Aussi écœurante soit-elle, elle n'était pas pire que ce que je venais de vivre.
Je regardai tout le monde commencer à descendre les marches de l'escalier qui venait d'apparaître dans le sol. Quelle était la prochaine étape ? Il semblait décidé à nous briser morceau par morceau, mais je ne l'estimais pas capable de faire pire que ce que ses bestioles venaient de m'infliger ; alors je finis par descendre calmement à la suite des autres, réagissant à peine en voyant des chaînes apparaître à mes bras. Mon esprit ne s'était pas encore remis du choc qui venait de le secouer et, franchement, être attaché n'était rien à côté. Au moins, là, ce qui me retenait avait une bonne raison de le faire.
Je relevai les yeux quand un message commença à flotter devant nous. Ce qui était très clair, c'est qu'il avait une violente dent contre la police magique, mais il aurait pu reporter ça sur eux au lieu de s'en prendre à nous. Ou alors il cherchait à nous faire subir ce qu'il avait vécu ? C'était un peu glauque. C'étaient quoi, les cauchemars, dans ce cas ? On ne savait pas vraiment d'où il s'était évadé, mais s'il jouait une version tordue de ce qui lui était arrivé, je le plaignais un peu. Il avait l'air d'avoir pas mal souffert. Ou alors il jouait juste avec nous, ce qui était possible aussi.
En tout cas, il ne nous laisserait pas sortir si on ne jouait pas le jeu, et je n'avais pas envie de savoir ce qui m'arriverait à la fin du compte à rebours. De toute façon, ce n'étaient pas les pires choses qu'on pouvait me soutirer. "J'ai dû essayer de tuer ma sœur une bonne dizaine de fois." Voilà pour la cruauté, ce qui fit disparaître une de mes chaînes dès que Marco eut répondu à ses propres questions. Même si, de mon point de vue, son existence et le fait que ma mère ait passé son temps à me coller sa perfection sous le nez étaient bien plus cruel que tout ce que j'avais pu lui faire. Quant au regret… "J'aurais aimé être un peu plus comme elle." Est-ce que ça compterait ? C'était techniquement ce qui avait hanté toute mon existence, mais je n'étais pas certain que ce soit qualifiable de regret, alors je rajoutai un : "Surtout face à Chris." Là, on était sur un regret. Et le sceau qui se brisa fut la confirmation dont j'avais besoin. Il ne restait plus qu'un sceau sur mes chaînes, et je serais libre. On n'était pas encore beaucoup dans ce cas… Combien de temps restait-il ?
Le monde revint comme avant, à quelques exceptions près, comme ce truc vert horrible qui squattait mon corps de rêve. Beurk, allez, du balais, tu me rappelles Jordan au réveil après s'être enfilé des litres d'alcool. C'est ce petit truc qui nous a attaqué? Bof, au moins, je l'avais battu, sans aucun problème. Ce n'était pas très compliqué, quand je vois tout le monde qui a réussi. Enfin, tous sauf fille random n°1 qui est inerte sur le sol, incapable de battre son cauchemar visiblement. Tant pis pour elle, on a pas besoin des boulets, ils en font que vous ralentir. Le chemin suivant s'ouvrit et un grognement se fit entendre. Bon, sans doute une créature qu'on devra affronter. Enfin, "on", ils feront le boulot et j'aurais toute la gloire en restant dans mon coin. Une Reine qui se salit les mains, on aura tout vu.
Continuant de descendre les escaliers, nous arrivâmes à une salle et une fois tous à destination, de nouvelles chaînes nous attachèrent, elle ressemblaient à celle auxquelles j'avais eu le droit tout à l'heure. Il va encore nous obliger à faire des sacrifices? Il commence vraiment à me soûler à nous sous-estimer de la sorte. Il devrait venir directement nous affronter au lieu de se cacher. Bref, je continuais à pester en silence, me retrouvant avec l'une des cruches et celle qui a cru bon de me dire que j'allais me faire rétamer, alors qu'au final, je suis en pleine forme. Voilà qu'il continuait à nous parler, à faire son blabla inutile. Je commençais alors à m'impatienter, rageant à voix haute.
-Oui, on a compris, agrougrou, t'es le méchant Egon et t'as envie de te venger sur le monde entier, blablabla. Je sais pas où tu caches toutes tes chaînes, mais ça doit piquer. C'est pas un peu la loose pour toi de t'en prendre à des lycéens principalement plutôt que ... hmmm, au hasard, ceux qui t'ont emprisonné? En plus d'être chiant, t'es quand même sacrément con.
Je soupirais à nouveau. Putain, mais c'est vrai quoi. Il me soûle avec ses monologues débiles. Bon allez, voyons voir les questions sur les sceaux, afin de m'en débarrasser au plus vite. La chose la plus cruelle que j'ai faite et mon plus grand regret? Bon, ça ne devrait pas être compliqué. C'est simple, je ne suis pas cruelle. Toutes mes actions sont justifiées et je le pense sincèrement. Mais bon, il faut la vérité selon les personnes présentes, ceux pour qui mes actes ne sont pas justifiés. Je m'exprimais donc, de toute manière, je ferais oublier ce souvenir quand je le pourrais.
-Je me suis vengé sur une de mes camarades de classe. Elle tournait autour du mec le plus populaire du lycée et voulait usurper ma place de reine.
La vérité vraie! Malheureusement, le sceau ne s'était toujours pas enlevé. Je décidais donc de me reprendre, en ajoutant des détails.
-Bon, d'accord. J'ai organisé un viol collectif sur cette chère Rosa à l'époque. Cette tête blonde n'a eu que ce qu'elle méritait.
Le sceau ne s'enlevait toujours pas. Il fallait vraiment tout les détails? C'est un interrogatoire ma parole! Je rajoutais alors, en roulant des yeux.
-Et j'ai filmé le viol en disant que si elle continuait de tourner autour du mec en question, je montrerais au média comment elle s'est faite tourner. Oh, et elle s'est suicidée à cause de ça. Voilà!
Et je n'ai aucun regret! Bon, le premier sceau s'est détaché, maintenant, passons au second. Je devais dire mon plus grand regret, mais ça, il n'y avait pas besoin de détails. Je le dis donc, regardant mon sceau avec un sourire.
-Mon regret ... c'est qu'elle avait des amis. Sans eux, j'aurais pu m'en tirer. Enfin bon, c'est de l'histoire ancienne et sans ça ... je ne serais pas une aussi bonne reine que maintenant.
Le deuxième sceau se libéra, et d'autres personnes avaient commencé à répondre. Bon, maintenant, j'attendais sur les deux autres greluches pour répondre. Je me tournais donc vers celle qui m'accompagnait auparavant pour la sommer de répondre.
-Bon allez Rocky, faut répondre. C'est pas un ring de boxe ici, faut juste parler si tu veux pas ressembler à un légume.
Je me tourne ensuite vers Ever, décidant d'être un poil plus sympa avec elle.
-Ça vaut aussi pour toi. Les bracelets de l'amitié, c'est pas mon truc, t'en es pas digne.
Plus vite elles répondront, plus vite on sera libres, donc autant qu'elles se dépêchent, j'ai pas envie de tirer deux boulets avec moi, j'en vois déjà assez tout les jours, c'est pas pour les ressentir physiquement.
Accueil
Ven 13 Nov - 0:00
ft Ceux qui ose
![[Event Multimix] Un conte de faits - Page 5 Tbab](https://zupimages.net/up/21/15/tbab.png)
