Est-ce que je serais capable de frapper ceux qui avaient été là pour me soutenir aux cours de nos précédents combats? Je ne saurais le dire. Je n'eus pas vraiment le temps de le savoir : très vite les choses se mirent à dégénérer et les combats furent légions. Notre camp semblait avoir l'ascendant tandis que cette mélopée fantasque continuait de tenir en haleine nos oreilles. Je ne m'engageais cependant qu'à moitié dans le combat : non pas pour par manque de détermination ou par peur d'y laisser une partie de moi mais simplement pour servir de soutien à mes diverses alliés. Dès que l'occasion se présentait, je filais comme le vent pour venir couper la route de l'un ou de l'autre de mes opposants avant de m'évanouir de la même manière. Une sorte de jeu du chat et de la souris qui me permettait de garder mes distances mais aussi d'observer l'avancée de la bataille.
Je fus ainsi parmi les premières à voir la défection de ma colocataire allemande et celle-ci ne fut qu'une déchirure interne pour moi. Je me battais pour elle et elle était incapable de le voir? Incapable de me voir comme à son habitude? Je sentis une bouffée de haine m'envahir alors que je resserrais mes doigts sur la garde de ma rapière. Je pouvais comprendre et respecter le choix de mon aînée - après tout, elle avait tout à gagner à retourner à sa petite vie emplie de magie alors qu'on m'avait tout arraché - mais rien ne pouvait excuser une pareille trahison, un pareil abandon. Pas d'elle. Nia m'aurait comprise si elle n'était pas sur ce lit d’hôpital alors pourquoi la fille que je considérais comme la plus importante à mes yeux en était incapable? Elle ne savait que me blesser. M'abandonner. Elle devait avoir menti sur toute forme d'amitié nous reliant. Si tu ne sais que me blesser, je ne me gênerais guère pour faire de même. . Je n'eus cependant pas la possibilité de me jeter sur elle malgré le fait que chaque fibre de mon corps réclamait une vengeance rapide : en effet, les rapports de forces commençaient à s'inverser et je ne pouvais décemment compromettre notre victoire : ils comprendraient bien assez tôt que nous sommes dans le vrai. C'est ainsi que je guettais la moindre occasion, la moindre ouverture, tout en continuant de virevolter de part et d'autre pour soutenir mon groupe mais bientôt, alors que le musicien semblait aux prises avec ma sœur et un jeune homme dont je ne connaissais pas l'identité, une explosion vint à retentir à quelques mètres de moi. Il s'agissait de Weiss.
Un léger sourire vint s'inscrire sur mes lèvres ou n'était-ce qu'une impression? L'élan que je vins à prendre et le fracas du métal de ma rapière sur son sceptre n'était cependant pas une illusion : j'avais visé consciencieusement l'objet pour ne pas la prendre au dépourvu. Certes, j'aurais pu la mettre hors d'état de nuire en y mettant toute ma rage mais ma revanche aurait été incomplète. Après tout, je n'avais rien à me reprocher: c'était elle qui venait de me trahir.
Je fis quelques pas en arrière pour éviter un quelconque assaut avant de fondre à nouveau sur elle en profitant de la vitesse prodigieuse que je pouvais désormais déployer en ne me souciant plus de mon propre sort et je frappais violemment Weiss avec le pommeau de ma rapière en pleine poitrine. Assez fort pour lui couper le souffle, pas assez pour interrompre la danse effrénée de son cœur.
Aurais-dû avoir une pointe de culpabilité pour malmener mon amie de la sorte? Sûrement, pourtant pas une once ne vint obscurcir mon jugement. Je me contentais de me focaliser sur ses ripostes pour les éviter aussi gracieusement et facilement que possible et déceler la moindre ouverture. Certes, les explosions venaient empirer mon état et je ne sortais indemne d'aucune d'entre elles sans pour autant subir des blessures suffisantes pour faire flancher mes assauts. Il était cependant temps d'en terminer : même si j'encaissais sans broncher ses attaques, mes jambes commençaient à faiblir et je ne laisserais personne m'enlever mon droit de faire justice. Je me mis alors en position et je filais vers elle en déployant mon bras désarmé en bouclier devant mon visage, réduisant à chaque pas de ma course la distance qui me séparait de cette traîtresse.
Tout fut fini plus vite que je ne le pensais : je fendis l'air jusqu'à la rejoindre et la pointe de mon arme vint la traverser. Je restais un instant les yeux clos, incapable de dire si je venais d'enlever la vie à la demoiselle, à celle que j'aime. Je ne pouvais m'en vouloir. Ce n'était pas moi. Elle l'avait fait. Elle nous avait fait ça.. En m'abandonnant et en choisissant le mauvais camp. Pas moi. Elle. Simplement elle. Finalement, j'ouvrais les yeux pour constater que mon coup avait porté plus bas que prévu : étais-je simplement incapable d'accomplir les choses pour le meilleur? Ma main se mit à trembler tandis que j'esquissais un léger saut en arrière pour m'écarter du conflit et une violente migraine vint m'assaillir. Est-ce que..? Est-ce que j'ai vraiment fait ça..?
- Melo... Melo, s'il te plaît. C'est moi. Tu ne veux pas me faire du mal, si ?
Mon regard se tourne vers la voix familière et je reconnais aussitôt ma sœur. Est-ce qu'elle m'a vu faire ça? Est-ce qu'elle aussi m'abandonne à son tour? Est-ce que je divague? Un envie irrépressible agite alors ma main et cette dernière fend l'air.
Je viens de gifler, faiblement, ma sœur comme pour la rappeler à la réalité comme je viens de l'être. Je me fends alors d'un petit sourire avant de lui répondre d'un air faussement agacée.
-"Je suis pas sourde et je déteste cet air de chien battue, d'autant que c'est pas le moment.."
Je fais la fière mais j'ai mal aux deux bras et mes jambes ne devraient pas tarder à céder, et surtout j'espère que ce n'est qu'un rêve et que je n'ai pas vraiment blessé Edelweiss tout en sachant pertinemment qu'on ne peut éviter la vérité.
Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Identité de genre :
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
Avarice
Colère
Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
Voilà pour mon post! Surtout, s'il y a un problème dans la réaction de l'un de vos personnages ou que je fais quelque chose qui vous déplait, faites le moi savoir et je modifierais ^^
Dernière édition par Edelweiss L. Wintenberger le Jeu 27 Sep - 22:16, édité 1 fois
La jeune fille qui t’avait aidé contre Serah prit le contrôle de la magical aux cheveux verts avant qu’elle n’atteigne votre chef tendit que la magical des glaces alla envoyer le bourrin de service contre le mur avec beaucoup de haine. Il est assommé. Tu regardes les différentes scènes, perplexe. Pourquoi ? Qu’est-ce qui te dérange dans tout ça ? Commencerais-tu à hésiter ? C’est le sang, la violence qui te fait flancher ? Pourtant, tu n’as pas hésité contre les monstres que tu as affrontés.
Mais c’était des monstres …
Les monstres sont ceux qui t’entravent dans tes choix. Ils t’obligent à redevenir une Muse alors que tu souhaites rester Humain. Que tu souhaites pouvoir avoir une vie normale. Que tu souhaites garder ton petit compagnon volant. Qui sont les monstres ici ? Dis-le.
Eux …
Dis-le encore !
Ce sont eux, les monstres …
Parfait, alors n’ais aucun regret et attaque !
Tu te redresses, prêt à troquer ta lance pour ton sceptre et utiliser toute ta magie s’il le faut, mais tu les vaincras. Seulement, tu entends un bruit étrange comme celui d’une explosion et lève les yeux vers le plafond où une flèche unique se dérobe en une multitude de flèches. Tu regardes les armes furieuses, assassines. Tu n’es pas assez rapide pour changer ta lance et invoquer ton bouclier, tu le sais, tu l’acceptes, tu les regardes. Elles ressemblent à une pluie d’étoiles. Une voie lactée. Une voie lactée que tu ne reverras jamais à cause d’elle.
Soudain, tu sens une présence près de toi et les flèches ne t’atteignent pas. Elles s’arrêtent, comme figées dans le temps. Tu tournes doucement la tête vers la personne qui vient de te sauver la vie. Encore elle. Tu ne sais pas qui elle est mais tu as de la reconnaissance. Lorsque la pluie d’étoiles cesse, la jeune fille s’écarte de la zone où les flèches se sont figées. Tu comprends que tu dois faire de même et t’écartes également. Lorsque la gravité reprend ses droits, les flèches se plantent au sol et tu poses un genou à terre, ressentant encore les vibrations de l’attaque dans l’air comme si tu étais toi-même aspiré par la gravité.
Ils essaient de te tuer alors que vous ne faites que les repousser. Tu ne vois donc pas que j’avais raison ? Ce sont des monstres. Ils ne cherchent pas à vous comprendre. Ils ne cherchent pas à vous épargner. Regarde, elle a même blessé une de ses alliés parce qu’elle était sous l’emprise de l’adolescente qui t’as sauvé la vie. Un couteau dans le dos. Tu sais ce que ça fait, n’est-ce pas ? Ils sont prêts à tout pour reprendre leur race et leurs pouvoirs. Ils sont avides de pouvoir, avides de ce qu’ils ne devraient pas avoir, avides de puissance. Ils sont comme elle. Et tout comme elle, ils vont te détruire si tu ne les détruis pas avant.
Tu lèves les yeux et vois qu’Edelweiss est passé de l’autre coté. Une trahison. Encore. Comment as-tu pu lui faire confiance à elle aussi ? Tu pensais qu’elle pouvait te comprendre. Mais elle ne peut pas. Personne ne le peut. En tout cas, pas eux. Ils sont tous comme elle. Goûter au luxe et au pouvoir et tout faire pour y rester, quitte à trahir les personnes qui nous sont le plus chers. Penses-tu réellement que ces misérables vermines méritent ce qu’on leur offre ?
Tu es mitigé par mes paroles, tu ne sais pas quoi faire, c’est pour cela que tu ne fais rien pour le moment. Tu regardes le garçon en jupe courir vers votre leader alors qu’Edelweiss vous tire dessus. Tu t’écartes du combat, voyant bien que la fille de glace et celle avec la rapière veulent en découdre plus que toi. Ce n’est rien, tu es confus, mais tu sais que j’ai raison. Tu sais qu’elle finira par t’abandonner. Ils sont ainsi.
Alors que tu reprends doucement foi en mes précieuses paroles, tu vois Edelweiss se faire transpercer par la fille à la rapière et tu te figes. Devant tes yeux passe un souvenir. Celui de ce cours d’adaptation raciale où Edelweiss a prit la blessure de votre professeur. Tu recules d’un pas mais tu ne tombes pas. Le souvenir de sa blessure, le fait que tu as du la porter en hâte jusqu’à l’infirmerie.
Cette blessure sur son ventre …
Tu portes une main à ton front, ne regardant pas plus la scène. Tu as mal à la tête. Je vois bien que tu souffres, tu ne sais pas quoi faire. Moi je le sais. Laisse-la.
Non …
Tu es sérieux ? Tu avais dis que tu ne t’attacherais pas. Elle t’a attaqué, Tue-la !
Je ne voulais pas qu’elle soit blessée.
Elle t’a trahi. Elle t’a abandonné. Tue-la.
Non …
Tue-la !
Non !
Tue-la ou c’est elle qui causera ta perte !
Tu te redresses pour voir que c’était encore pire qu’avant. Vous avez perdu la fille à la rapière qui était dans les bras de la blonde qui a essayé de vous tuer et la magical des glaces est assommée. Il ne reste que la marionnettiste et toi. Tu fais quelques pas vers Edelweiss, sur la défensif. Elle va te tuer, tu dois te défendre. Alors, pourquoi n’attaques-tu pas ?
_Léandre ... Est-ce que tu me reconnais?
Tu la regardes, sans émotion sur le visage. De toute façon, tu n’en as que peu. Qui t’a déjà entendu rire aux éclats ou pleurer à chaudes larmes ici ? Qui t’a déjà vu te mettre dans une colère noire ou avoir un air gêné ? Personne. Pas eux. Pas elle. Tu pointes ton arme vers cette traitresse, lui faisant signe que tu ne la laisserais pas s’approcher de toi ou de la marionnettiste qui est et restera ta seule alliée à présent.
_ C'est moi Edelweiss... Et toi tu es Léandre Laverny. S'il te plaît, ne le laisse pas prendre ton identité. Ne le laisse pas prendre tes émotions et tes pensées...
Tu sais qui tu es. Tu es humain. Tu es né en France, dans cette petite ville du sud qui sent la mousse après la pluie. Tu as prit cette odeur. Puis tu es allé vivre en Finlande jusqu’à S’Indarë où tu es devenu une Muse. Maudite école. Maudite ville. Maudit lien magique ! Ils t’ont tous prit ! C’est eux qui ont prit ton identité !
_ S'il te plaît reviens vers nous. Reviens vers moi...
Ne t’avais-je pas dis qu’elle était égoïste ? Revenir vers elle, et pourquoi ? Elle a dis qu’elle ne reviendrait pas. Tu ne la verras plus l’année prochaine. Ne l’écoute pas. Écoute-moi.
_ Excuse-moi... Je sais que ça doit être difficile. Tu dois avoir de bonnes raisons de vouloir rester humain et tu me trouves peut-être égoïste...
Oui égoïste. Elle est égoïste. Tu le sais n’est-ce pas ? T’a-t-elle une seule fois tendu la main ? A-t-elle essayé une seule fois de te comprendre ? De te connaitre ? Non. C’est toujours à toi de faire des efforts. Toujours à toi d’essayer de t’intégrer. Toujours à toi te t’excuser. Toujours a toi t’essayer d’oublier. Assez. Si personne ne veut te comprendre, te connaitre, faire des efforts, lire dans ton cœur, alors, ne les écoute pas. Ne les regarde pas. Laisse-les.
Bien que tu m’écoutes, bien que tu l’écoutes, tu ne bouge pas. Tu restes, le bras tendu, la lance tendu vers elle, menaçant, mais tu ne cilles pas, tu ne bouge pas. Tu la laisses même se rapprocher jusqu’à se reposer sur toi. Elle est brûlante. Ou tu es froid. Tu ne sais pas.
Puis, sans la regarder, tu sens qu’elle redresse la tête pour t’intimer un secret :
_ Puisque nous sommes entourés de magie ... fais un vœux et peut-être qu'il se réalisera...
Un … vœux ?
Non ! Ne l’écoute pas !
Une image, un souvenir, revins en mémoire. Un visage. Une pièce dans une main. Le bruit de l’eau. Son sourire …
_ Aujourd'hui ... Je souhaite redevenir ta partenaire ... Léandre ...
Un battement de cœur. Le sien.
Tu le regretteras.
La lueur rouge autour des yeux du jeune homme disparu et il ouvrit en grand son regard comme s’il venait de se réveiller d’un mauvais rêve. Léandre rattrapa Edelweiss qui était en train de tomber, il jeta sa lance en l’air pour attraper l’extrémité coupant et donna un violent coup en arrière sachant que la marionnettiste était près de lui. La lance était en effet assez grande pour donner un violent coup dans le ventre de la jeune fille, la faisant plier en deux. Il se retourna pour la regardé, se dégoûtant lui-même de ce qu’il allait faire.
_Désolé …
Le finlandais utilisa encore le manche de son arme pour donner un deuxième assaut à l’arrière de la tête de sa sauveuse, assez violent pour l’assommer sans causer de dommage corporel. Il ne trouverait certainement aucun moyen de se faire pardonner mais il était prêt à essayer vu qu’elle lui avait sauvé la vie deux fois …
Le jeune homme aida l’allemande à s’asseoir sur le sol avec douceur. Il fit appuyer son corps blessé contre son torse, reposant ses épaules sur son genou pour la maintenir assise. Il retira son cache et appuya sur la plaie de la demoiselle avec ça. Faisant attention pour la toute première fois à la pierre située à son plexus solaire. Il était violet mais avait la même forme que celui qu’il possédait sur sa nuque, peut-être plus petit. Ça serait … son cristal ?
Il ne savait pas vraiment quoi faire mais ce n’était clairement pas le moment de paniquer. Alors le jeune homme se concentra sur cette petite hypothèse pour penser à autre chose que tout ce sang.
D’ailleurs, sa petite mascotte arriva vers lui, paniquer alors que Léandre était un peu soulager de le voir sans aucune égratignure.
*Léandre ? Tu vas bien ? Elle va bien ? Oh non elle va pas bien ! Dis un truc, qu’est-ce que je peux faire ? Je fais quoi Léandre, he dis moi !*
*Calme toi, Gõu.*
*Je me calme … oui … calme … je suis … oui … je me calme !*
Le visage du jeune homme était impassible devant sa boule de poils qui s’agitait. Il n’était pas très bien mais savait que céder à la panique serait pire que tout. Le magical regarda autour de lui. La fille aux cheveux verts, Tsume, était mal en point. Le garçon colérique, la fille de glace, et la marionnettiste étaient assommés. La fille à la rapière semblait à moitié consciente et Edelweiss n’allait plus tarder à ne plus l’être. Léandre finit son tour du brief par regarder son petit compagnon ailé.
*Gõu, rend moi service, reste avec Serah.*
*Quoi ?! Mais tu as besoin de moi !*
Léandre respira profondément avant d’expliquer :
*Oui, c’est vrai mais j’ai aussi besoin qu’on veille sur les personnes qui compte pour moi. S’il se passe quoique se soit, tu pourras me prévenir et j’accourrais. S’il lui arrive quelque chose je ne me pardonnerais jamais de l’avoir laissé là-bas, tu comprends ?*
La mascotte était silencieuse à présent. Elle voyait bien que son magical était sérieux et qu’il cachait son inquiétude tant bien que mal par ses sourcils froncés qui se voulaient sévères et déterminés.
* … Oui …*
*Alors va voir si elle va bien. Reste avec elle. Veille sur elle et moi je vais arrêter tout ça.*
La petite mascotte n’était pas contente de cette perspective mais acquiesça avant de filer de ses petites ailes vers la meilleure amie de Léandre. Ce dernier respira doucement avant de porter son regard vers la demoiselle qui commençait à s’endormir dans ses bras. Ce n’était peut-être pas lui qui lui avait fait cette plaie, mais il n’avait rien fait pour arrêter cela et se sentit coupable. Il ne devrait pas l’être, il était détaché en général, mais il avait fini par apprécier Edelweiss et s’inquiéter pour elle … Cela aurait du être une bonne chose, mais à l’heure actuelle il ne trouvait pas cela bon du tout. Comment rester calme et réfléchis lorsque l’on s’inquiète pour une personne ?
Léandre se pencha légèrement au dessus de l’allemande pour lui intimer des mots, rien que pour elle, dans leur langue commune :
_Edelweiss … Pour que ton souhait se réalise, je pense que la magie à besoin d’un peu d’aide.
Il la secoua doucement, pour la réveiller sans la brusquer de trop, maintenant sa compresse improvisée de son autre main sur sa plaie.
_On va arrêter ça. Je redeviendrais ton partenaire, je te le promets …
Est-ce que redevenir une Muse l’enchantait ? Pas vraiment. Mais cette expérience lui avait fait comprendre qu’il pourrait passer outre, il n’était plus humain, c’est vrai, il allait mentir à ses parents sur son hâle étrangement blanc, certes, Gõu s’en irait. Mais il ne pouvait pas laisser des monstres comme le papillon humanoïde ou le couple de poissons bodybuilder ravager Londres même s’il y avait des magicals pour le défendre. La blessure d’Edelweiss durant le cours d’adaptation raciale n’était rien en comparaison à cette plaie béante dans son ventre, aux blessures sur chacun des magicals, à leurs bleus, leurs plaies, à la souffrance psychologique dont ils ont du faire face. Ils n’étaient que des adolescents, ils n’avaient pas à endurer tout ça …
Léandre aurait aimé laisser l’allemande se reposer, mais il avait besoin qu’elle se lève. Elle ne pourrait se rétablir que s’ils retrouvaient leur race magique, si leur lien se nouait de nouveau elle pourrait guérir plus rapidement, il en était certain. Il devait redevenir une Muse …
_Mais pour ça tu dois te lever. Je reste avec toi. Alors … Toi aussi, reste avec moi.
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Et d'un coup, plus rien. Les combats ont cessé. Votre adversaire ? Il n'est visible nulle part. Cinq d'entre vous sont à terre, trois autres sont mal en point. Bien vite, les possédés qui s'étaient fait assommer pour les sortir de leur état second se relèvent, douloureusement mais en un seul morceau. Leurs yeux semblent avoir retrouvé leur couleur normale. Les autres, les blessés et les plus mal en point, sont toujours à terre. Effondrés et visiblement hors de portée d'un quelconque réveil, pour l'instant. La musique a cessé, les émotions reviennent. Il n'est pas temps de compter vos pertes. Devant vous, si proche de vous, vous apercevez enfin la pièce où se trouve votre cible principale. Assise sur son fauteuil, nonchalante, comme indifférente à votre état. Mais il reste impossible de voir son visage, entre les ombres et la distance. Il est temps d'avancer.
Le couloir a le goût des derniers mètres. La distance qui vous sépare de votre objectif est ridiculement courte, mais vous êtes affaiblies. Psychologiquement ou physiquement, les deux peut-être. Les derniers pas seront difficiles, mais il ne reste que peu de distance. Si peu... A nouveau, le jeune homme mystérieux se dresse devant vous. Une dernière fois ? Il a l'air furieux. Ses dents sont serrés par une émotion visible, comme si cette attaque avait été celle de trop. Il vous regarde, sans chercher à s'échapper, sans chercher à se protéger. Puis il sourit. un sourire malsain, cruel, un sourire où brille une lueur de haine et de rage.
- Vous n'irez pas plus loin.
C'est un ordre, une affirmation, une condamnation. Un geste de sa part, et certains d'entre vous ressentent soudain une violente douleur. Pas à la tête comme la précédente, non. Une douleur ancienne, brutale, une blessure ouverte, ou deux, ou plus encore. Certains d'entre vous s'effondre, lui vous jette un dernier regard dédaigneux avant de vous tourner le dos. Rejoindre la silhouette dans l'ombre, là-bas, si proche et si loin de vous. Sans un regard en arrière.
• Le pouvoir utilisé par le mini-boss fait réapparaître toutes les plaies ouverte de votre personnage. S'il a été blessé, pendant l'event ou avant, et que cette blessure n'était pas simplement une contusion ou une fracture, elle réapparaîtra. N'oubliez pas que vos capacités de magical girl/boy vous confèrent une résistance supérieure aux blessures et à la douleur, des blessures qui vont ont mis à terre auparavant seront perçues comme moins graves et vous atteindront moins violemment.
• Vous avez jusqu'au 5 octobre pour poster votre réaction à cette étape intermédiaire, ensuite de quoi la suivante sera lancée. Si votre personnage n'a aucune vieille blessure à rouvrir et aucune réaction à celle des autres, vous n'êtes pas obligé de poster pour ce point.
Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
_Mais pour ça tu dois te lever. Je reste avec toi. Alors … Toi aussi, reste avec moi.
Edelweiss se releva, forte. Le jeune homme voyait bien qu’elle avait peine à tenir debout mais la laissa se redresser sans un mot, restant près d’elle au cas où la demoiselle aurait besoin d’une assistance. Mais il avait foi en sa force mentale. Le magical était persuadé que bien que leur douleur était réel, leur mental les faisait avancer. Il regardait par moment la marionnettiste, se disant qu’il devrait tout de même s’excuser pour le coup à la tête. Et communiquait avec sa mascotte qui lui assurait que sa meilleure amie et toutes les autres personnes venues avec elle dormaient paisiblement. Léandre se raccrochait à cette bonne nouvelle pour rester calme et concentré alors que le groupe restant marchait dans le couloir.
Une silhouette se dessinait dans l’ombre, au fond de cet interminable labyrinthe. Léandre ne savait pas pourquoi, mais il ressentait une certaine répugnance à la vue de cette forme dans le noir, comme s’il savait que c’était leur véritable ennemi.
Puis, l’homme masqué se présenta à nouveau, beaucoup moins confiant que les autres fois. Le fait de s’être prit autant de flèches n’avait certainement pas aidé à le mettre de bonne humeur. Léandre prit son sceptre des deux mains. Il avait pu récupérer des forces durant leur marche et se sentait prêt pour combattre de nouveau même si son épaule le lançait encore un peu. Et l’adversaire se mit à sourire.
_Vous n'irez pas plus loin.
Soudain, le jeune homme sentit deux profondes déchirures à son bras gauche et une encore plus grande à sa jambe. Déstabilisé, Léandre tomba par terre dans un râle de souffrance. Ses vêtements commençaient à se teindre de rouge là où la douleur le prenait. Il souleva sa manche et vit deux plaies béantes sur son bras comme si on venait de lui entailler le membre avec des lames de boucher. Exactement au même endroit où le papillon humanoïde l’avait tranché. Non ce n’était pas possible … Cependant, le jeune homme releva la tête et vit ses compagnons tomber comme lui, prit par des blessures qui s’ouvraient à différent endroit de leur corps.
_Espèce de …
Léandre se releva, la douleur le faisait voir rouge. Sous ses cheveux clairs, son cristal commençait doucement à virer au wrath. Mais à peine fut-il debout que la douleur à son épaule que lui avait faite Serah le relança comme si elle venait de naitre. Il posa de nouveau un genou à terre dans un cri étouffé, une main sur son épaule alors que son sang se répandait sur le sol en coulissant sur sa peau. La plaie que lui avait faite un morceau en métal lorsque les filles avaient fait exploser les pieux se rouvrit également. Ce n’était pas possible …
Son regard se porta à l’allemande qui semblait souffrir le martyr encore plus que tout à l’heure, jusqu’à tomber au sol.
Assez !
Léandre se releva une bonne fois pour toute en reprenant son sceptre, il marchait, titubant à cause de sa jambe blessée sévèrement, les yeux vifs de cette colère qui lui était propre. En marchant, les blessures que Serah lui avait faite au torse se rouvrit également, teintant son uniforme si clair d’un rouge vif comme s’il s’était baigné dans une mare de peinture rouge. A chacun de ses pas, il laissait une traînée de sang sur le sol. Il n’avait plus son cache pour masquer ses émotions et laissa voir ses traits se déformer par la douleur et la colère.
Léandre changea son sceptre en lance tout en avançant. Il l’affronterait seul s’il le fallait mais s’en était trop ! La voix grave, les musclés contractés, il hurla dans le couloir, entre rage et agonie :
J'étais simplement perdue. Incapable de comprendre ce que je venais de faire à ma camarade, à la femme qui faisait battre mon cœur et si pour garder la face, je m'étais montrée la plus stoïque qui soit, je n'en menais pas large. Le reste du combat ne fit qu'un brouhaha lointain auquel je pris parti de ne pas participer, non pas par envie mais par incapacité. J'étais simplement incapable de me battre, de bouger, de prononcer un mot de plus. Je restais là où je m'étais stoppé, le regard perdu dans le vide et pensive tandis que j'essayais de comprendre ce qui m'avait animé plus tôt.
En effet, une certitude venait bien d'émerger parmi les sentiments chaotiques et les pensées à foison. Une certitude désagréable et qui m'enserrait le cœur au point que j'aurais pu croire mourir si j'avais eu l'intelligence de m'inquiéter en sentant l'air se raréfier dans mes poumons. Mon regard se porta sur ma lame tâchée de sang comme pour me rappeler ce que je venais de faire. Un léger sourire absent vint se figer sur mes lèvres tandis que je me mettais à trembler. J'avais fait du mal à Weiss.. J'étais donc incapable de la protéger.. Pire encore, j'étais juste capable de la tuer.. Je prétendais l'aimer mais je l'avais passé au fil de ma rapière sans sourciller. Comment pouvais-je ? Comment? Les tremblements se firent plus importants et mon arme vint heurter le sol après s'être échappé de mon emprise. J'avais froid d'un coup. J'allais sûrement mourir. Le poids sordide qui envahissait mon cœur jusqu'à me faire presque défaillir comme l'ombre qui venait d'envahir mon esprit pour éteindre chaque once d'espoir allait sûrement engloutir toutes traces de moi. N'est-ce pas mieux ainsi? Ma place n'est-elle pas au fond d'un gouffre où personne n'aurait idée de regarder? Ainsi je ne ferais plus de mal à quiconque en refusant des sentiments nobles ou en devenant l'esclave des miens. Tout est fini. Je regardais un instant ma lame sans parvenir à me baisser et à abréger les choses. J'étais déjà incapable de crier ma peine..
Mes jambes lâchèrent presque aussitôt sans que je ne puisse rien y faire. Je restais ainsi au sol, essayant de réaliser et de me remettre de l'affreux message qui venait hanter mes réminiscences tandis que les combats se terminaient tout autour de moi sans que j'y prenne part. Je n'avais plus rien à prouver : j'avais su prouver le parfait inverse de ce que je désirais. J'avais prouvé que j'étais un monstre, incapable du moindre sentiment.
Il m'avait fallu un certain temps pour me calmer, récupérer mon arme sans nourrir aucunes pensées morbides et reprendre la route mais je restais depuis lors cloîtrée dans un silence de mort. Je savais pertinemment que ma sœur s'inquiéter de mon état mais je ne voulais pas ouvrir la bouche. J'avais trop peur de me fissurer à la moindre parole. C'est ainsi que j'évitais tout particulièrement de croiser le regard de la jeune allemande. Je ne pouvais simplement m'y résoudre pour la même raison. La culpabilité était trop forte. C'est ainsi que nous arrivâmes à proximité de notre adversaire. Il était si près.. Il ne suffirait que de quelques mètres pour que sa vie se dissipe sur la pointe de ma rapière mais.. Ce dernier ne semblait en aucun cas perturber par sa précédente débâcle ou même notre présence en son repaire du moins si ce n'est qu'un peu d'agacement transperce son masque d'impassibilité et les ombres environnantes. Un énervement de plus en plus visible à mesure que nous nous rapprochons de lui même si, il reste là, assis sur son fauteuil, sans sourciller.
Cet état de fait ne subsiste pas bien longtemps. Notre adversaire se lève et prononce quelques mots dans ce qui semble être un geste théâtral.
- Vous n'irez pas plus loin.
Autour de moi, je vois alors certains de mes camarades cédaient à la douleur et des blessures s'ouvrir sous mes yeux. Comment dois-je réagir? Si le désespoir pourrait m'engloutir, il n'en est rien. La rage.. La rage me tient alerte. Il ne me reste plus que ça et les souvenirs tumultueux de mon combat contre l'être aimé. Et si je me laisse envahir par la première, je ferme la porte aux seconds. Je brandis donc mon épée, chancelante avant de cracher tout mon venin à son visage.
-"Tu ne t'en sortira pas comme ça.."
Je peux devenir une arme sans conscience ni intelligence mais qu'importe.. Je veux lui faire payer ce qu'il m'a ôté. Quelque soit la manière..
Jodie Cravery
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Jodie Cravery
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Identité de genre :
Apparitions : 224
Inscription le : 01/04/2018
Né(e) le : 16/12/2000
Age : 23
Taille / Poids : 1m64
Nationalité : Irlandaise
Situation amoureuse : Il paraît que je peux dire que c'est officiel avec Lance, maintenant ~
Couleur(s) de parole : #cc9966
Péché(s) :
Envie
Colère
Commentaire/citation : I couldn't stand the person inside me so I turned the mirrors around
Je ne me rappelle plus très bien. Je... me souviens d'avoir projeté de la glace sur une fille qui se dressait entre moi et mon objectif. une ancienne alliée ? Oui... elle a changé de camp pendant le combat, rejoignant ceux qui tentaient de me tuer, alors j'ai frappé. Ses flammes annulaient ma magie mais... mais j'aurais dû pouvoir la battre. il me suffisait de m'avancer et de frapper. Alors pourquoi ? Le souvenir de flammes brûlant tout autour de moi me revient douloureusement en mémoire. Quelque chose volant dans ma direction juste avant. Ah. Elle a dû trouver le moyen de me contrer. J'aurais sûrement dû être contente, car la pression que je sentais sur mon esprit a fini par disparaître. Mais... Mais ça a suffi à me faire réaliser que je n'avais vraiment pas envie que tout ça s'arrête. Ce n'est pas qu'un question de manipulation. Je veux rester en vie, respirer, ressentir les sensations que j'ai perdues. A quel point faut-il être cruelle pour me rendre la vie et me demander de me l'arracher moi-même ? Car si je continue d'avancer dans ce couloir... Si je continue...
Je me relève doucement, encore sonnée par le choc qui m'a probablement débarrassée de la possession. De l'excuse parfaite pour ne pas continuer d'avancer. Je soupire en m'assurant que les flammes n'ont pas brûlé ma tenue déjà beaucoup trop révélatrice, mais le peu de tissu semble être toujours à sa place. Focalisons-nous sur les choses qui ne me manqueront pas. Ça, par exemple. Les paillettes et être à moitié à poil, c'est pas spécialement mon truc. Tout plutôt que de penser à ce qui me manquera. Sinon je n'avancerai pas. Et je dois avancer. je dois continuer de suivre les autres à travers les couloirs, mettre fin à tout ça. Je n'en ai pas envie. Mais si je ne le fais pas, ça ne sera qu'une preuve de plus que je ne suis pas à la hauteur.
- Vous n'irez pas plus loin.
Je n'aime pas le ton de sa voix. Je n'aime pas l'expression sur son visage. La fureur et la frustration. Un cocktail qui ne donne jamais de très bons résultats. Au geste qu'il fait, je serre le poing sur ma rapière. La lâche en ressentant une violente douleur à la poitrine. Familière. Trop familière.
Du sang s'échappe de ma bouche au moment où mes genoux percutent le sol. Je porte une main tremblante à mes lèvres. Vois à peine d'autres personnes s'écrouler autour de moi. J'ai mal. Beaucoup trop mal. Je sens un liquide dégouliner de ma poitrine. Tâcher de rouge ma peau et mes vêtements. Je ne dois pas baisser les yeux. Ne baisse pas les yeux. Ne regarde pas. Je sais ce que c'est. Je sens le trou béant dans mon corps. Mais je ne dois pas regarder. Ma vision est trouble, je vois à peine ma main toujours tremblante, couverte de sang. Entend à peine ma respiration qui essaye désespérément de maintenir le rythme. Sens à peine que mes jambes lâchent définitivement et me laissent effondrée au sol. Je sais que je vais mourir. Comme la dernière fois. On ne survit pas à un trou dans le cœur. C'est juste plus long. Pourquoi ? Je n'ai pas la réponse à cette question. Je n'ai pas la force de la chercher. A quoi bon, je serai morte avant de la trouver. Redevenir vivante n'était pas une si bonne chose. Je n'ai pas envie de mourir. S'il vous plaît. S'il vous plaît... tuez-le. Rendez-moi mes pouvoirs. Je ne veux pas mourir. Je ne veux pas... mourir...
15 avril 2018
Je parle en #cc9966
Ever V. Inkraven
C |:| Tatoueuse
Ever V. Inkraven
Ever V. Inkraven
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 244
Inscription le : 18/12/2017
Né(e) le : 07/01/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m58 / 42kg
Couleur(s) de parole : Ever parle en #ff6666 et m'interrompt en italique.
ft Ever Inkraven & beaucoup de monde le dimanche 15 avril 2018
La pluie de flèches la surprend bien plus qu'elle ne le montre, mais elle arrive quand même à faire appel à ses réflexes avant que le moindre projectile ne la touche. Ever bondit en arrière pour rejoindre son camarade aux cheveux blanc : affaibli et probablement le seul qui n'aurait pas moyen de se défendre contre l'attaque, puis elle tend son sceptre pour ne prononcer qu'une phrase.
» Just a little twist in the rules of... gravity !
Elle ferme quand même les yeux sur le coup, angoissée à l'idée que ce pouvoir aussi soit court-circuité par quelque chose, mais les flèches semblent finalement flotter paisiblement sans descendre vers eux. Combien de temps ? Elle n'en sait rien. Dans le doute, elle préfère convaincre le jeune homme de la suivre hors de la zone des flèches, peu de temps avant que celles-ci ne s'écroulent véritablement sur eux. Puis il se tourne. Vers cette fille qui... qui était avec eux et semble avoir changé de camp. Ever hausse un sourcil, un peu en retrait de la situation. Elle ne connaît ni l'un ni l'autre, même si elle a déjà collaboré avec la fille et qu'elle vient de sauver le garçon. Elle a aussi un peu de mal à savoir pourquoi elle se bat. C'est sans doute pour ça qu'elle ne tente pas d'utiliser son pouvoir pour manipuler l'un ou l'autre. Qu'elle sent le coup du manche de la lance dans son ventre, et celui qui la frappe derrière la nuque pour la plonger dans l'inconscience, sans même réagir. Elle s'effondre sans un regard ou un commentaire.
L'inconscience ne dure pas longtemps. Assez pour chasser la possession, nettoyer son esprit des incursions invasives, avant qu'elle finisse par se réveiller. Le combat semble terminé. A-t-elle blessé quelqu'un ? Elle n'en sait rien, et même si elle préférerait ne pas avoir de mort sur la conscience, elle se sent encore curieusement détachée de tout ça. Elle ferme les yeux. Masse légèrement sa nuque avant de se relever. C'est pas tout ça, mais il leur reste un adversaire à écraser. Ever époussette sa jupe en se relevant, jetant un regard assez neutre à ses camarades. Elle ne se sent ni coupable, ni offensée. Elle a juste envie d'en finir avec toute cette histoire : aussi amusant que ce soit, se battre devient un peu lassant. Alors elle avance dans le couloir avec les autres, jusqu'à ce que leur ennemi apparaisse à nouveau. Furieux. Ah, c'est à son tour de mal vivre la situation ? Quel juste retour des choses.
» Vous n'irez pas plus loin.
Il ne s'attire qu'un froncement de sourcils de la part d'Ever, du moins jusqu'à ce qu'une violente douleur au bras ne la saisisse soudainement. Elle serre les dents en voyant les autres s'écrouler. Tourne la tête. Reconnaît une blessure qui avait cessé d'exister depuis un moment. Des traces de dents profondément ancrées dans sa chair. La douleur est ardente, mais moins que la dernière fois. Elle lui arrache quand même un gémissement. Griffure de T-rex. Profonde. Trace cuisante d'un premier dessin trop réel, il y a bien longtemps, qui avait disparu, elle aussi, depuis trop longtemps.
» Bordel, il a combien de pouvoirs ?...
Deux des filles sont effondrées au sol. La première, celle qui a combattu la chèvre-facteur avec elle, semble avoir une blessure ouverte à la hanche. L'autre... Est-ce qu'elle a un trou dans la poitrine ? Ça devrait être... impossible. Si ce sont de vieilles blessures comment... comment y a-t-elle seulement survécu ? Cette simple vision lui tire un frisson effrayé et un peu écœuré. Décidément, ce type devient encombrant. Un ennemi trop puissant et une force bien trop faible à lui opposer. Il faut l'éliminer avant qu'il ne fasse davantage de dégâts, avant que la fille meure de ce trou dans sa poitrine. Vraiment. Malgré la douleur dans son bras, Ever serre son sceptre sans sa main. Il est temps d'y mettre fin.
Le combat était terminé. Je n'arrivais toujours pas à croire que je m'étais jeté en première ligne sans hésitation pour suivre le plan d'une fille que je n'avais jamais vu avant aujourd'hui et qui m'envoyait presque à l'abattoir, mais il semble que son idée avait fonctionné. Notre adversaire avait fui après un bon nombre de flèches et, malgré les coups que je m'étais pris, je tenais toujours debout. J'ai quand même pris le temps de reprendre mon souffle en assistant à une suite d'événements qui s'enchaîna trop vite pour que je réalise véritablement ce qui se passait à chaque instant. Une seule chose comptait : nous avions ramené tout le monde, et mis à terre les récalcitrants. Quand les deux filles assommées se relevèrent, elles semblaient libres de toute possession. Nous avions donc réussi à passer cette épreuve... même si les deux blessés à terre témoignaient que cela n'avait pas été sans heurt. J'espérai qu'il n'y aurait rien d'autre sur notre route.
Oh, comme j'avais tort. Alors que nous avancions dans les couloirs, plusieurs d'entre nous se crispèrent soudain sous le coup de blessures apparues en un geste de notre adversaire, venu pour nous arrêter une fois de plus. Deux s'effondrèrent totalement, de larges plaies ouvertes dans le corps. Comment... comment pouvait-il nous blesser aussi facilement ? Et surtout... pourquoi n'avait-il blessé que certains d'entre nous, avec des plaies aussi différentes ? J'avais l'air... intact, mais ce n'était pas le cas de tous les autres. A pas incertains, je m'avançai vers la fille que j'avais déjà sauvé. Elle semblait aux portes de la mort. Pouvais-je faire quelque chose ? Je... je ne pouvais pas laisser quelqu'un mourir, si ? Pas après tous ces combats, pas après avoir eu la sensation d'être utile, avoir effleuré l'espoir qu'on en sortirait tous vivants. Peut-être pas intacts, mais au moins vivants.
Je posai doucement ma main dans son dos, sur sa blessure. Mes doigts ne tardèrent pas à s'imbiber de sang, mais peu importe. Je voulais la sauver. Juste... la sauver. Retarder l'échéance, peut-être, pour qu'on puisse véritablement la soigner une fois tout ça réglé. Peut-être... peut-être qu'elle pouvait se régénérer, avant de devenir une magical girl ? Je déglutis en fermant les yeux, et je sentis soudain comme un courant d'air autour de mes doigts. Quand je soulevai les paupières, ce fut pour voir comme une poudre bleue lumineuse collée sur la plaie, empêchant le sang de s'échapper. Je fronçai les sourcils, mais mon instant finit par me donner la réponse. Je m'empressais de lui expliquer tandis qu'elle reprenait ses esprits.
"Tu n'es pas soignée. J'ai juste... isolé la blessure et la douleur. Ça devrait... empêcher la blessure de t'atteindre." C'était tout ce que je pouvais faire, et j'en étais conscient, mais c'était déjà bien plus que je ne l'aurais cru. Je lui accordais un répit, le temps qu'on en finisse avec toute cette histoire. Je tournai la tête vers l'autre fille effondrée. Elle semblait moins mal en point que celle que je venais de "soigner", même si le terme n'était pas exact, mais... elle perdait beaucoup trop de sang. Je m'avançai vers elle, lui lançant un regard hésitant avant de poser mes mains sur ses plaies, puis je répétai mon explication. Plus de douleur ni de danger. Pour combien de temps ? Je l'ignorai, je ne pouvais qu'espérer que ce serait assez long pour que chacune des deux survive.
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Une partie d'entre vous s'est effondrée, l'autre reste debout, mais tout cela ne change pas un fait indéniable : votre ennemi est toujours là. Et si ceux qui le peuvent n'avancent pas, il ne bougera pas. Il est donc temps, pour ceux qui s'en sentent capables, de mettre finalement les pieds dans la pièce restante et de tirer le rideau sur cette mascarade.
Quand vous entrez, vous pouvez enfin voir la personne qui se tient dans cette pièce depuis le début. Une jeune fille, presque plus jeune qu'une partie d'entre vous, avec des cheveux blancs et des yeux bleus, deux tentacules blancs également de chaque côté de la tête. Elle vous sourit en croisant les jambes et les bras. A côté d'elle, assis sur un accoudoir, le garçon qui vous a combattu toute la journée vous observe, silencieux.
- J'ai failli attendre...
Elle vous observe tous, plissant les yeux comme si elle comptait les survivants, puis elle étouffe un bâillement.
- Vous en avez perdu en route, constate-t-elle. Dommage, dommage. Il faut croire que ceux qui ont trouvé leur chemin jusqu'ici n'étaient pas tous à la hauteur.
Lentement, elle se lève. Regarde vos visages une dernière fois. Puis elle claque des doigts, et des silhouettes se détachent de l'ombre. Des personnes qui vous ressemblent étrangement - ou plutôt à ce que vous étiez avant de toucher les objets apparus dans vos chambres. Ils semblent juste légèrement différents, plus agressifs, et chacun d'entre eux se place devant son double. La jeune fille sur son trône finit par suivre le mouvement, se plantant devant se propre jumelle sur une dernière déclaration.
- Un dernier combat pour me distraire ? Je serai peut-être clémente, après, qui sait.
Elle affiche un sourire narquois relayé par tous ses sbires tandis que le principal, celui qui vous a fait face depuis le début, reste paisiblement installé sur son accoudoir.
• Vous recevrez tous par mp une indication supplémentaire sur le combat, quelque chose que vos personnage aura remarqué mais pas forcément les autres. A vous d'en faire bon usage pour votre participation. Pour cela, merci de confirmer d'abord par mp si votre personnage participera ou non à cette phase.
• Vous avez jusqu'au 25 octobre pour poster un ou deux messages sur ce combat, comme avec les pnjs. Vous avez le contrôle total du personnage qui vous fait face. Votre double a la race et le pouvoir que vous avez en temps normal, avec le même niveau de maîtrise. Une fois la date limite atteinte, le combat et l'event prendront fin.
Léandre continua néanmoins de marcher, ne se retournant pas pour savoir s’il était suivit par le reste du groupe. Mais il entendait des bruits de pas et savait qu’il ne serait pas seul dans ce combat. La main qui ne tenait pas son arme était portée à son épaule. Bien qu’il teintait des vêtements de son propre sang à tout endroit, c’était la douleur la plus vive puisse qu’elle avait traversé toute sa chair. Il pouvait presque sentir l’air froid passer par cette plaie béante.
Après des mètres qui semblaient interminables, le groupe restant arriva dans une pièce où se trouvait un trône avec la tête à claque assis sur un des accoudoirs et une jeune fille posée sur le trône. Elle ne semblait pas vraiment humaine. Elle avait des sortes de tentacules à la place des cheveux et un étrange de maquillage légèrement tribal, comme un masque, autour des yeux. Bon sang, leur ennemi était une gamine ?! Bon, il fallait avouer qu’elle avait un certain style … et une bouille presque attachante … mais tout de même !
_J'ai failli attendre ... Vous en avez perdu en route. Dommage, dommage. Il faut croire que ceux qui ont trouvé leur chemin jusqu'ici n'étaient pas tous à la hauteur.
Léandre serra les dents. Bien qu’il n’avait pas causé les blessures du tank et de Tsume, il se sentait coupable d’y avoir participé, même sous l’emprise de l’homme masqué. Ils étaient certainement bien plus à la hauteur que lui mais n’avaient pas eu de chance à ce moment là.
La jeune fille aux tentacules se leva et claqua des doigts avant que des silhouettes sortent de l’ombre. Mais des silhouettes connues. Du moins, Léandre reconnu sa partenaire mais il se vit également lui, lui en muse, le lui d’avant sa transformation en magical. Il regarda les silhouettes avancer devant leurs jumeaux. A cet instant, il avait l’impression d’avoir déjà vu certain visage. D’ailleurs, la fille qui l’avait sauvé deux fois n’avait pas d’adversaire … à moins que …
La fille sur le trône en descendit pour se pointer devant la marionnettiste.
… C’était quoi cette blague ? …
_Un dernier combat pour me distraire ? Je serai peut-être clémente, après, qui sait.
Se battre contre eux ? Léandre allait devoir se battre contre lui en muse ? C’est …
C’est …
Léandre, le vrai, eut un sourire qui commença à s’élever doucement de ses lèvres avant d’avoir un rire nerveux. Un fou rire jaune qui s’éleva dans la pièce.
C’était une blague.
Une grosse blague.
Il s’attendait à mieux pour la « bataille finale ». Un espèce de titan géant, un démon venu des enfers, une chose plus difficile encore que ce qu’ils avaient affronté jusque là. Plus douloureuse. Plus dévastatrice. Peut-être que les autres l’étaient, mais question pour la muse …
_Je ne m’attendais pas à ça mais ça me va.
Léandre planta sa lance dans le sol et s’avança vers son double. S’il était réellement la muse qu’il était avant cette transformation, alors il n’aurait pas besoin de grand-chose.
L’Edelweiss à ses cotés semblaient lui lancer des regards inquiets, mais à lui, pas à son partenaire. Elle eut même un mouvement pour la muse lorsque ce dernier fit un pas en avant pour défier le magical, sans crainte dans son regard agressif. Est-ce que le magical devrait se méfier ? Est-ce que son double aurait des pouvoirs insoupçonnés ? Il pouvait introduire des sentiments mais pas assez fort pour déstabiliser le magical. Léandre ne connaissait pas l’étendu de ses capacités, et avec de la chance, son adversaire non plus.
Léandre arriva finalement à la hauteur de son ennemi. Il le prit par le col de sa veste avec violence. S’il fallait seulement le vaincre pour que tout ça se termine, alors pas de problème avec ça.
_Je n’aurais même pas besoin de magie pour te vaincre.
Le magical donna un violent coup de poing sur le visage, un peu trop propre, de son jumeau maléfique en le laissant tomber à terre. Ses facultés étaient décuplées sous cette forme. Il se savait plus fort et plus résistant malgré ses blessures. Egalement, le fait de voir son propre visage lui avait donné une sorte de booster pour en découdre.
Un filé de sang sorti de la bouche de la muse à terre avec une coupure sur la pommette tant le coup du magical était brutal.
Que ?! … Il … saigne ?
La Muse tourna la tête vers le magical qui semblait mal à l’aise à la vue de ce sang. Puis, il se mit à sourire avant de sortir de sa poche un harmonica et souffla dedans. Les premières notes de musique donnèrent un étrange malêtre au magical et certainement à ses compères. Comme un sentiment de peur. Une peur qui aurait du le figer sur place. Mais la Muse n’avait clairement pas assez d’expérience pour intensifier les sentiments qu’il faisait naitre. Il n’était pas plus fort que l’original. Dans ce cas, Léandre connaissait ses limites.
Le magical fronça les sourcils malgré la crispation de ses muscles. Il donna un cou de pied à la main de la muse qui lâcha son instrument. Le magical lui inséra un autre coup de poing à son visage. Ça l’irritait vraiment de se voir ainsi. De se voir avec ces cheveux argentés, cette peau trop blanche et ces yeux dépareillés. Ça l’irritait de se dire qu’il devait redevenir une muse pour que sa partenaire retrouve ses pouvoirs. Et en même temps, ça l’irritait qu’on ait prit son identité. Le magical cogna encore une fois son jumeau, avec toute la rage et le trouble à l’intérieur de lui. Il ne savait pas ce qu’il voulait et ça l’énervait. Ça l’énervait au point qu’il se détestait.
Après avoir défiguré son jumeau qui n’avait même pas eut le temps de se défendre, Léandre tendit sa main vers sa lance qui se décolla du sol pour venir dans sa paume. Furieusement, il donna un ultime coup sur le visage de son adversaire avec le manche de son arme, laissant son jumeau maléfique gisant sur le sol, le visage en sang.
Le sentiment de peur disparut.
Par acquit de conscience, Léandre s’agenouilla et prit le pouls de son jumeau. En plus de saigner, il semblait avoir un cœur. Doucement, le magical prit le col de la veste de son ennemi à terre et tira légèrement dessus. Il avait lui aussi un cristal d’un blanc immaculé. Une petite lueur rouge qui venait à peine de disparaitre pour laisser une pierre d’un blanc pure comme les premiers flocons de neige.
C’était des vraies personnes qu’ils affrontaient ? …
Léandre porta sa main maculée du sang de son jumeau vers sa bouche. Est-ce qu’il devait tuer un être vivant pour redevenir une muse ? …
Une voix fit écho dans son esprit, violente comme la dernière fois qu’il lui avait parlée.
Tu le regretteras.
Est-ce qu’il parlait de ce moment ? Non impossible. Il devait y avoir une autre solution ! Il s’était trompé pour Serah, il se trompait surement pour la muse !
Léandre se releva et regarda le combat qui s’était engagé. Il avait mis son jumeau à terre. C’était le moment de mettre son énergie au service de ses compagnons.
Je me sens beaucoup trop impuissante. Même si j'ai réussi à faire fuir notre ennemi, tout ce que j'y ai récolté c'est une claque de Melo - merci, frangine, je te la rendrais, celle-là - et de voir que Weiss avait été violemment blessée. Elle aussi. A quoi je sers, si tout ce que je fais jusque là finit par blesser quelqu'un ou le laisser être blessé ? Et ça ne s'est pas arrangé quand l'autre type s'est repointé pour nous lancer une pique et que j'ai vu une partie du groupe se retrouver avec une blessure plus ou moins grave. Est-ce qu'on a vraiment la possibilité de gagner cette bataille ? On est tous blessés, ou presque, et même la possibilité que le type aux cheveux bleus ait vraiment réussi à soigner les deux plus atteintes du groupe n'est pas spécialement rassurante. On reste globalement mal en point, et on laisse encore une des nôtres derrière, avec une plaie béante à la poitrine. Rien d'étonnant à ce qu'elle n'ait pas spécialement envie de nous suivre, vu son état. C'est déjà surprenant qu'elle ait réussi à se traîner jusqu'à un mur proche pour s'y adosser et.. et quoi ? Se reposer, j'imagine. Prier pour que la blessure ne la tue pas, surtout. je ne sais pas comment elle survit à ça.
Toujours est-il que le reste du groupe avance malgré l'état désastreux de notre équipe. Même Weiss, qui devrait être dans le même état que cette fille effondrée contre le mur. J'étais censée la protéger. il n'était censé rien arriver à aucune de nous trois, et on est toutes en miettes. Comme le reste du groupe, d'ailleurs. Et on se retrouve face à face avec une fille bizarre, une fille à tentacules, qui a l'air un peu moins agacée que son sous-fifre à l'idée qu'on soit vivants et qu'on soit arrivés jusqu'à elle. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne nouvelle. Qu'une nana capable de côtoyer celui qui nous a fait subir tout ça soit contente, ce n'est pas spécialement bon signe. Pas du tout bon signe.
Je ne réalise à quel point qu'en voyant une fille me ressemblant beaucoup trop se pointer en face de moi. J'ai l'impression d'être face à face avec mon clone. Est-ce que c'est ça ? Un clone ? Si c'est ça, vu qu'elle n'a pas l'air d'une magical girl, j'espère qu'elle n'a pas mes pouvoirs. Espoir vain ; je m'en rend compte au moment où je me retrouve projetée en arrière par une force invisible. Ah, c'est donc ça, que ça fait ? Je suis contente qu'elle n'ait pas eu l'idée de me lancer dans un mir, l'ironie aurait été désagréable. Toujours est-il que ça ne change rien à un fait simple : je n'ai aucune chance. Ce n'est pas avec un arc et des flèches que j'arriverai à combattre ce pouvoir-là. A quel point est-elle comme moi ? Elle a l'air de s'inquiéter pour les deux Melody mais... ça ne veut pas dire qu'elle hésiterait à s'en prendre à elle... je n'enverrai pas ma soeur dans ce combat perdu d'avance. Une combattante au corps à corps ne peut pas grand chose de plus que moi contre la manipulation spatiale.
Non, tant pis. je dois juste occuper ma jumelle le temps que les autres règlent la situation, histoire qu'elle ne pose pas de problème. Peut-être que j'aurais dû rester en arrière, finalement. Ca leur aurait fait un problème de moins que les bras. Le moins que je puisse faire est de la tenir à l'écart. De toute façon, même la plus concentrée des personnes ne peut pas réfléchir en étant ballottée dans les airs, et c'est un peu ce qui m'arrive depuis tout à l'heure. Je ne peux pas faire un pas dans sa direction sans être projetée beaucoup plus loin en arrière.
Naomi paroles en #006600 français en italique
Ever V. Inkraven
C |:| Tatoueuse
Ever V. Inkraven
Ever V. Inkraven
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Apparitions : 244
Inscription le : 18/12/2017
Né(e) le : 07/01/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m58 / 42kg
Couleur(s) de parole : Ever parle en #ff6666 et m'interrompt en italique.
ft Ever Inkraven & beaucoup de monde le dimanche 15 avril 2018
Tout ce à quoi elle aurait pu s'attendre, tout ce qu'elle avait pu imaginer n'égalait pas... ça. Sa surprise face à la réalité lui fait ouvrir de grands yeux, puis froncer les sourcils. Ce n'est pas possible. Personne ne peut lui ressembler autant. Mais ça semble logique. Les objets mystérieux, les monstres sortis de nulle part, le fait qu'elle soit celle ayant été la moins insultée de tous lorsqu'il avait commencé à leur envoyer leurs quatre vérités à la figure. Tout ça, c'est parce qu'il travaille pour cette parodie d'elle, cette autre Ever aux cheveux blancs ? Hm. Il va regretter de ne pas l'avoir affaiblie davantage. Mais avant ça. Avant ça elle a, comme tout le reste du groupe, son propre problème à régler.
» C'était vraiment une idée foireuse, ton truc. Je suis plus intelligente que ça en temps normal. Tu dois être un clone moins intelligent.
Le clone en question lui retourne un sourire sarcastique en passant un tentacule par-dessus son épaule, reculant de quelques pas.
» La provocation ne t'apportera rien. » J'aurais tenté.
Elle se prépare à se battre, mais recule d'un bond en voyant une forme immense surgir à quelque pas d'elle. Quand... Quand a-t-elle eu le temps de dessiner ce truc ? A moins que... A moins qu'elle n'ait commencé le dessin plus tôt et ait posé le dernier trait à l'instant ? C'est possible, ça ? Bah, peu importe. Ellle a combattu une chèvre-facteur, un abruti lanceur de boule, un monstre diamant-miroir géant et la moitié de ses camarades de combat, ce n'est pas un dragon qui va lui faire peur. Même si elle regrette fortement sa bonne vieille arbalète. Si les profs ne l'avaient pas confisquée.
» Kneel... to my power. lance-t-elle en fixant l'autre elle droit dans les yeux, le sceptre tendu vers le dragon.
Le monstre se plie rapidement à sa volonté, se recroquevillant sur lui-même avant de balancer un brutal coup de patte. Il ne rate la calamar que d'un cheveu, tandis qu'elle l'esquive d'une pirouette avant de froncer les sourcils.
» De tous les pouvoirs, il fallait que tu aies quelques chose de ce genre. Tss. Ca te ressemble bien. » Je vais prendre ça pour un compliment, sous-Ever.
D'un geste, elle pousse la bête colossale à se rouler en boule dans un coin, paralysée. Malheureusement, aussi vantarde soit-elle à ce sujet, elle n'a pas vraiment de moyen de se débarrasser du dragon, à part le forcer à se tuer lui-même. Chose assez compliquée, mine de rien - plus qu'avec des poings de diamant.
» Tant que tu le retiens tu es vulnérable.
Ever serre les dents. L'autre a raison, plus ou moins. Elle réussit quand même à esquiver quelques coups de son adversaire et à lui retourner un coup de pied dans la mâchoire avant que le lien de son sceptre ne se désagrège. C'est sous les yeux d'une magical girl angoissée et d'une calamar trop satisfaite que le dragon revient dans leur direction, avec ses dents et ses griffes beaucoup trop longue.
» Tu aurais pas pu dessiner moins chiant ? » Ça aurait manqué de classe.
Elle évite un premier coup de griffe qui l'aurait probablement ouverte en deux tout en réfléchissant à un plan. Une solution, une solution... Il lui faut un moyen de se débarrasser de ce truc. Peut-être que...
» Just a little twist in the rules of magic !
Un cri, une tentative, un mini-espoir tandis qu'elle pointe son sceptre vers sa jumelle. Les paillettes blanches presque familières se collent sur Ever2, son pinceau, son carnet à dessin.
» Qu'est-ce que tu f...
Avant qu'elle ne finisse sa phrase, la forme du dragon se brouille, devient comme un croquis flottant dans les airs, avant d'exploser telle une bulle de savon.
» Tu... qu'est-ce que tu as fait ?! » Un petit retour en arrière dans ta magie.
Elle a encore du mal à croire que ça ait marché. Ça ne l'empêchera pas de recommencer dès que le pouvoir aura lâché mais, si ce qu'elle imaginait s'est vraiment mis en place, elle a modifié les règles de son pouvoir. Le dessin ne devrait plus se matérialiser avec un moment et, sans ça, c'est juste une fille avec des tentacules sur la tête. Ever se précipite vers son double en frappant au niveau de son épaule, coup que, dans la stupeur, l'autre ne parvient pas à éviter. Le carnet lui échappe des mains.
» Battons-nous à égalité.
Elle esquive un premier coup de point d'Ever2, réussit à attraper un tentacule dans un mouvement et tire dessus, arrachant un cri à sa jumelle. Alors qu'elle la tire vers elle pour pouvoir atteindre son visage, Ever se fige. Ses yeux... il y a quelque chose dans ses yeux. Une lueur rouge.
» Ce n'est pas toi...
Elle fronce les sourcils. Non. C'était la même lueur rouge que dans le regard de l'autre un peu plus tôt, avant qu'il ne les manipule. C'était la même que dans son regard à elle, avant qu'elle ne change de camp. Serrant les dents, Ever attrape sa jumelle par le col pour la ramener vers elle, sonder ses yeux. oui, la même lueur rouge. Elle pousse un sifflement agacé, pousse Ever2 en arrière en la jetant le plus fort possible. Quand l'autre essaye de se précipiter vers elle, la magical se retourne avec un grognement désabusé.
» Kneel. claque-t-elle en tournant son sceptre vers sa jumelle.
L'autre succombe au pouvoir et tombe à genoux, malgré la colère sur son visage et ses dents serrées. peu importe. Ce n'est pas elle. La rouquine s'élance en courant jusqu'au trône pour balancer un crochet du droit dans la mâchoire de leur premier adversaire, qui chute de son accoudoir, surpris et sous le choc. Ever lui lance un regard mauvais.
"C'était toi, hein ? Depuis le début ? Je vais te faire passer l'envie de te foutre de notre gueule et celle de nous posséder.
Elle s'avance vers lui tandis qu'il se relève. Oui, quitte à le tabasser à mort, elle lui fera annuler ses conneries. Assez vite pour que personne n'en meure, assez vite... Il faut que ça aille assez vite.
HRP:
Pour des raisons de clarté, j'ai mis du bleu pour Ever2 plutôt que la couleur qu'elle a dans le post pnj, car ça aurait été difficilement lisible, les deux sont trop proches.
Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
Edelweiss L. Wintenberger
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 933
Inscription le : 05/03/2018
Né(e) le : 22/12/2002
Age : 21
Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
Nationalité : Franco-Allemande
Situation amoureuse : En couple
Couleur(s) de parole : #9966CC
Péché(s) :
Avarice
Colère
Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »