Races et pouvoirs viennent d'être mélangés. Étudiants, lycéens, employés et civils ont été réunis dans la cour de l'université pour essayer de limiter les dégâts, et comprendre ce dont ils ont hérité.
Il est 9h. Tous les habitants magiques de Londres ont été convoqués par la brigade dans la cour de l'université S'Indarë, afin d'assurer une compréhension maximale de vos nouvelles capacités et d'éviter le chaos. C'est le moment de tester ce dont vous avez hérité, et de peut-être trouver la personne que vous avez dépossédé, ou celle qui a récupéré le vôtre.
Entraidez-vous et associez-vous tant que vous le pouvez encore, car l'histoire ne fait que commencer.
C'est exactement le bruit qu'elle avait fait en baillant avant de s'étirer longuement déployant son unique queue de chat. Comment ça son unique queue de chat. Ahrianna marqua un temps de réalisation de quelques longues secondes avant de se précipiter vers son miroir pour constater l'évidence. Elle n'était plus un renard mais un chat et qui plus est deuxième chose marquante, elle ne sentait plus son charme autour d'elle. Qu'était il donc en train de se passer ? Pas vraiment le temps de se poser la question. Après avoir entrevu les messages sur son téléphone, elle jugea nécessaire d'être l'une des premières sur les lieux. Elle ne tenta rien de stupide comme utiliser des pouvoirs qu'elles ne connaissait pas et se contenta très exceptionnellement d'une toilette rapide avant de prendre la direction de l'institution.
Au volant de sa voiture elle tâcha de rester concentré, apparemment le phénomène était général et la brigade avait mobilisé tout le monde pour neuf heure. Il est vrai que ce ne devait pas être évident de mettre du monde sur le coup alors que personne ne maîtrisait des pouvoirs totalement aléatoires. Enfin avec les connaissances de tous ils arriveraient bien à s'entraider. Silencieusement elle priait pour ne croiser personne avec un pouvoir de mort parce que ce serait vraiment une catastrophe.
Une fois sur le parking, elle quitta sa voiture faisant claquer ses talons sur le béton. De plus elle était bloquée à son apparence de base ce qui signifiait pas de cheveux blonds ni de jolis yeux bleus. Non là ils étaient jaunes moches et fendus. Elle soupira en rejoignant ceux qui était déjà présent dans la cour à sûrement savoir ceux qui habitaient sur le site. Elle les salua poliment et attendit avec eux que le gros des troupes n'arrivent.
Vous êtes vous déjà réveillé en ayant perdu votre identité, perdu dans le corps d'une autre sans savoir ce qui s'était passé en étant presque amnésique de ce que vous étiez mais en sachant bien que vous n'étiez pas vous ? Vous êtes vous déjà réveillé dépouillé de votre sens le plus exacerbé avec l'impression de ne plus rien ressentir ? Vous êtes vous déjà réveillé en faisant face à une image qui n'était pas la votre dans le miroir mais celle d'une étrangère ? Avez vous déjà eu envie de vous à un point presque innommable ? C'est ce qui est arrivé à la commandante ce matin et ce fut une bouffée de panique qui s'empara d'elle en premier lieu, ce qui n'était pas étonnant puisqu'elle n'était plus elle, elle n'était plus Fenrir mais qui était elle alors ? Les larmes lui montèrent presque aux yeux elle n'entendait plus rien, elle ne sentait plus rien, elle avait l'impression d'être seule dans un trop grand espace duquel elle ne pouvait rien percevoir. Effet du au fait qu'elle était bien trop habituée à percevoir ce qui l'entourait à l'aide de ses pouvoirs. Au moins, elle était bien plus belle qu'avant.
Elle retourna dans la chambre et secoua fébrilement Miki qui s'était enroulée dans les draps et sans surprise, les effets en touchait d'autres. Renonçant finalement à réveiller son amie, elle lui laissa un mot lui disant de se rendre à l'institution dès qu'elle serait réveillée. Alma elle devait absolument se réagir et vite. Faire abstraction de cette situation bien trop désagréable et mettre en place un plan d'action. Elle fit un premier crochet au commissariat la faim lui tiraillait le ventre et elle se rendit compte que ce n'était pas une faim comme les autres quand elle se surprit à baver sur une affiche publicitaire visible par la fenêtre représentant des hommes e femmes très appétissants... Elle secoua vivement la tête en prenant véritablement conscience de ce qu'elle était devenue en cet instant. La beauté, l'appétit sexuel couplé à la faim... Un véritable prédateur sexuel.
D'un geste vif elle attrapa ses lunettes de soleil dans son tiroir. Moins elle en verrait moins elle serait tentée. Elle donna l'ordre de relayer les informations à toutes les créatures magiques de la ville. Que tout le monde devait être à l'institution de S'In pour neuf heure sur ordre des magistrats et de la brigade. Elle reprit donc ensuite sa voiture, lunettes sur le nez et fonça vers l'institution sans vraiment faire attention et manqua même de causer un accident. Elle avait vraiment l'impression de perdre les pédales et n'avait sans doutes jamais été aussi nerveuse de toute sa vie.
Elle rejoignit les gens déjà présents en fixant ses pieds, habillée en civil elle espérait que personne ne vienne l'enquiquiner ici, elle se sentait déjà bien assez démunie. Elle évita à tout prix de poser ses yeux sur des gens comme Andrew, Dorian, Ahrianna ou quelconque personne qui pourrait éveiller ses instincts peux vertueux du moment et elle attendit, incapable de rester sans bouger elle se mit à faire les cent pas, preuve qu'elle était quand même encore un petit peu elle même.
On est le 1er avril...Tu sais ce que ça signifie pas vrai ? Tu as encore des sueurs froides de ce qu'il s'est passé il y a un an de cela ou tu étais devenue un homme...UN HOMME ! La créature que tu détestes le plus dans cet univers oui ! Comment l'as-tu vécu ? Rhof ! trèèèèèès mal évidemment ! Et tu as même ajouté ce jour comme ton moment le plus détesté de toute ta vie. Avril c'est le mois de ta hantise ! Pourtant c'est étrange venant de quelqu'un sur qui auparavant dans son monde, le temps n'avait aucune emprise...Tu te réveilles ce matin, tu te rends compte qu'à la bonheur tu es encore une jolie jeune femme. Ouf ! Le cauchemar a pris faim, et un abruti n'avait pas décidé de réitéré l'expérience.
Quel est donc ton habitude du matin ? Aller dans ta salle de bain pour prendre une douche, te regarder dans le miroir et....no fucking way....Tu te regardes, commence à toucher ton visage, et découvre qu'à la place de tes habituels cheveux à la couleur placide se mélange du rouge...Qu'est-ce que....? Un problème de shampoing ? Tu frottes ces mèches entre tes doigts mais rien...hmmm...okay...alors là...il y a un problème quelque part...et c'est alors que tu découvres l'éclat orange dans ton regard...
Ton impression était juste...il s'est bien passé quelque chose mais quoi...? Le meilleur moyen de le savoir, c'est de faire ton rituel entrainement du matin. Tu prends cette peluche que l'on t'a offerte pour ton anniversaire, tu tentes d'inverser sa gravité, sauf qu'au final tout ce que tu réussis à obtenir, n'était que des flammes qui vint faire flamber lenounours...Déclenchant par ailleurs, le détecteur d'incendie dans ta chambre, et donc tu vins prendre une deuxième douche...
YEAH ! La journée commence bien ! Bon pas de panique, tu n'es pas un homme au moins c'est déjà ça, mais celui qui a fait ça ! Tu vas le tabasser à mort jusqu'à ce qu'il n'ait plus aucun sang à cracher ! Tu noues ton ruban dans tes cheveux comme d'habitude, et te rend dans le couloir ou tout le monde est déjà en panique, ce qui t'épuise d'avance...Peut être qu'à terme tu vas faire flamber cette école ?...
S'il n'y avait pas Niels et Maelys, tes deux âmes soeurs. Pourquoi est-ce que tu ne peux pas avoir un début avril tout ce qu'il y a de plus classique enfin ?
» Quel enfer...
Et ce n'est que le début, mais ça tu n'en a pas encore conscience...
Le réveil fut douloureux...et pourtant ce n'était pas à cause de la sonnerie incessante du réveil de mon téléphone alors que je bosse que l'après midi. Nan mais sans déconner, ça vous a pas suffit les heures supplémentaires d'hier ? Laissez moi pioncer bordel ! Je prends finalement le combiné et regarde qui est l'auteur de cette sonnerie qui me casse les oreilles. Un appel de l'école ? Qu'a t-il bien pu se passer encore ? Je soupire avant de décrocher. Je comprends la moitié de ce que l'on me dit...Changement ? Pouvoir inversé...Race inversée ? Mais de quoi est-ce qu'il parle ce directeur...Je sais qu'il exerce que depuis peu, après le départ d'Andrew...mais quand même...ça n'a vraiment pas de sens ce qu'il raconte.
Ouais c'est bon il veut que je me pointe pour calmer la situation. Je raccroche et décide donc toujours avec le même soupir de me préparer, me grattant l'arrière de la tê....te...C'est quoi ce truc ? Y'a un truc long sur ma tête, et soyeux ! Attends ce n'est pas...Je me dépêche d'aller devant ma glace et aperçois de mignonne oreilles de lapin...Okay maintenant je viens de comprendre ce qu'il veut dire par "inversé". C'est sans compter que je me ferais une joie de tuer l'élève à qui appartient cette race un jour ! Bougonnant, grommelant, j'essaye d'utiliser ma capacité de doppelgänger et de me transformer en femme mais je n'y arrive pas ! PUTAIN DE MERDE ! Y'a un abruti qui se balade là avec la capacité de se transformer en super bombasse sexy ?! Comment ça je peux plus profiter de ça ! Mais je suis absolument pas d'accord !
J'arrive au bureau du personnel, bien évidemment c'est l'hilarité générale en me voyant. Je trouve ça ABSOLUMENT PAS DROLE !
» Bon qui est le connard qui a fait ça que je lui pète les genoux ?
Je ne sais même pas quel est mon pouvoir, pour l'instant je n'en ai aucune foutu idée, mais rien que de ne plus pouvoir changer d'apparence ! ça me tilt sévère...Je me demande comment ma petite princesse vit son changement elle aussi...
L'art de vivre consiste en un subtil mélange entre lâcher prise et tenir bon.
Une sonnerie dérangeante m'extirpe de mon sommeil... celle de mon téléphone. Que ce soit un appel ou un sms, c'est dérangeant puisque cela me force, d'une part, à quitter un monde dans lequel je ne suis pas une honte pour ma famille et au sein duquel aucune sociabilisation m'est imposée. De l'autre, je me vois dans l'obligation de me lever et de me préparer pour faire face à une journée entière dans un corps qui n'est pas le mien et dans un monde qui n'est pas fait pour moi.
Encore somnolant, je saisis tout de même mon téléphone et lis, avec difficulté ainsi qu'en plissant les yeux, ce message pour le moins étrange. D'après les explications qui nous sont transmises via ce moyen de communication, une convocation dans la cour de l'université S'Indarë s'est invitée au programme et ce à 9h du matin. Super... Bon et bien... puisqu'il le faut...
Alors que je me redresse, m'étire tout en baillant et me frotte les yeux, j'arque un sourcil et marque une longue pause à mes actions. Je regarde un peu partout autour de moi tout en gardant comme terrible sensation que quelque chose ne se déroule pas comme d'habitude. Mon regard voyage dans toute la pièce tandis que je prête une oreille attentive à tout bruit potentiel qui viendrait m'éclairer sur la chose. Seulement, hormis le remue-ménage qui s'opère dans les couloirs de l'école, il ne se passe rien, le silence complet. Et c'est justement ça qui est étrange. Aucuns murmures, pas de cris ou de pleurs de la part des esprits de la nature. Seraient-ils tous encore endormis ? Non, c'est impossible. Depuis mon arrivée à l'école et ce jusqu'à présent, il n'y a pas eu un seul jour où ces derniers ne se sont pas plaints au creux de mes oreilles.
L'absence de ces petites voix, bien que suspecte, ne m'empêche cependant pas de continuer ce que j'ai à faire. Après tout, j'ai envie de dire "bon débarras". Ah non, je mets quiconque au défi de supporter jours et nuits, des milliers d'enfants que vous ne pouvez pas directement étriper sous peine de vous prendre des châtiments corporels, mais qui ne se privent pas pour vous casser les pieds à longueur de temps. Le grand chêne a perdu une branche à cause du vent, alors il pleure. Les lys blancs sont en colère, car le soleil n'est pas assez régulier. Bah en même temps, nous sommes en Angleterre, mais bon. Ou encore, les marguerites sont effondrées, car l'une de leurs sœurs s'est fait marcher dessus par un humain. En bref, je suis le véritable esclave du moindre désir de ces petits êtres si fragiles et si exigeants...
Étonnement heureux d'avoir perdu comme compagnon de route monsieur boudeur et miss chiante, je me dirige vers les salles de bains communes afin de prendre ma douche, de me brosser les dents et de finalement pouvoir me rendre à cette "réunion" qui s'annonce être... particulièrement... ennuyante ?!
Je passe devant les miroirs et ne me rends pas directement compte que quelque chose manque à l'appel. Ce n'est qu'en me passant la main dans les cheveux que je finis par sursauter en guise de réaction. Comme à mon arrivée, mais pour effet inverse, je me précipite devant le miroir afin de voir de mes propres yeux les changements physiques qui ont visiblement opérés dans la nuit.
- Oh mon dieu... J-Je... JE N'AI PLUS DE CORNES !
D'abord complètement perplexe, mais oscillant aussi entre choc et soulagement, je finis par entièrement exploser de joie, rassuré d'avoir perdu ces attributs qui faisaient de moi un partisan des fiers opposés à la race que reproduisait, depuis des générations entières, ma famille. Enfin, je n'allais plus être une honte pour eux. Enfin, j'allais pouvoir leur donner des nouvelles et les revoir. Cela signifie que... que je fais désormais partie des leurs, maintenant...
- Ça y est ! La malédiction est levée !
Sautillant sur place, cela faisait des lustres que je ne m'étais plus retrouvé dans une pareille situation, à ressentir un semblant de joie, à me sentir un peu plus libre que je ne l'étais jusqu'à présent, à avoir comme sensation d'appartenir aux miens, à pleinement et sincèrement sourire. C'est d'ailleurs ce sourire qui va rapidement me faire déchanter et provoquer un ascenseur émotionnel semblable à celui vécu en septembre.
- Mais... Qu'est-ce... ?!
Délicatement, j'approche mon visage de cette glace réflectrice tout en m'appuyant d'une main sur le lavabo et remontant ma lèvre supérieure de l'autre. Horrifié, je remarque que mes deux canines ont gagné en longueur. Un peu trop proéminentes pour n'être qu'un résultat des lois naturelles, il ne doit s'agir que d'une énième punition donnée des mains des dieux, sans doute dû à mon comportement ou à l'indigène que je suis. Et là, tout semble plus clair. Mais oui, c'est de ça dont parlait le message de ce matin !
- Oh, c'est pas vrai... Non, non, non, non...
Forcément, une magnifique rose ne peut cacher qu'en son sein une ribambelle d'épines prêtes à vous piquer. Il aurait été trop beau que je perde ma condition d'être de lumière afin de devenir celui que j'étais réellement censé être depuis le début, mais qu'on m'a injustement arraché des mains. Il faut malheureusement vivre avec la malchance qui nous colle à la peau et faire face à la cruauté de la vie sans quoi je ne passerais que pour plus méprisable que je ne le suis déjà.
Coupé d'appétit et sacrément juste niveau timing, je ne prends que le temps de me doucher, me brosser les dents et enfiler une tenue passable avant de me diriger vers le lieu de rendez-vous. Ne tenant plus en place avec cette histoire de nouvelle paire de dents en bouche, sur le chemin, je n'arrête pas de faire quelques grimaces que je veux discrètes, comme si quelque chose me gênait -ce qui est le cas-... ou que j'essayais de replacer mon dentier.
Le ventre vide, l'appel de la faim se fait ressentir, mais c'est sur un autre type de substance que mon corps semble réagir. Arrivé à destination et entouré de personnes, je ne me sens absolument pas à ma place, ni dans mon assiette et ce pour plusieurs raisons. La première étant que j'ai troqué mes cornes pour des canines acérées. La deuxième, la plus logique, qui est que je ne suis pas particulièrement connu pour être sociable, ni à l'aise en société. Et enfin, la dernière, contre laquelle je lutte actuellement, qui est que malgré mon envie de rester à l'écart, loin de toute cette masse humaine, une sinistre attirance me pousse à vouloir être au plus près de ces personnes... au plus près de leur chair... et de leur SANG.
Reclus dans mon coin, je tente plus que tout de résister à la tentation. Sans perdre mes bonnes habitudes, je ne regarde personne dans les yeux, bien que ma race semble s'être volatilisée et que je ne risque donc plus de châtiments en faisant du mal à quelqu'un. Néanmoins, cela m'aide à temporiser cette désagréable sensation à laquelle je n'ai pas été préparé... à la FAIM.
Le temps. On dit que c'est la seule chose capable de réparer une personne brisée... J'ai encore du mal aujourd'hui, mais grâce à l'homme que j'aime...je vais beaucoup mieux, je peux de nouveau retrouver plaisir à vivre. Je n'aurais jamais pensé que ce qu'il s'est passé il y a un an de cela, me mette dans un état aussi lamentable, moi qui suis forte, qui ait traversé tant d'épreuves, tant de péripéties. Morte pendant l'événement marquant d’Halloween, transformée en homme à cause d'un type qui s'est cru plus malin que les autres. Violée par un camarade de classe...et par la suite tomber malade pendant des mois. Que va t-il donc encore arriver aujourd'hui sans compter qu'on est le premier avril ? Le monde m'effraie davantage. Mes yeux s'ouvrent sur une nouvelle journée, où je me frotte légèrement ces derniers encore toute endormie. Je me suis couchée tard...parce que je voulais être près de lui...J'ai si peur de rester seule maintenant...pourtant je ne suis pas sans défenses je le sais...mais quelque chose a changer en moi depuis cette année difficile. Une chose que je ne m'explique pas...Ma soif s'est accrue au point où ça en devienne insoutenable, mes saute d'humeurs vampirique se sont faites plus fréquentes. Et comme si ça ne suffisait pas...j'ai de plus en plus envie de mordre les gens.
J'aimerais juste qu'une journée, tout ceci s'arrête. Je ne veux pas inquiéter Drake, c'est pourquoi je cache tout ça comme à mon habitude, parce qu'au fond, je reste une personne à vouloir gérer mes problèmes, seule.
Revenons en à notre bergerie. Il y a quelque chose qui me chiffonne ce matin...Je....n'ai pas soif....et c'est assez inhabituel et important pour le souligner, je touche mes canines, mais elle ne sont plus là et pire encore....ce qui me fait trembler davantage...je ne sens plus les sentiment de Drake, ni même sa présence....Comme si....Non c'est impossible. Je ne peux pas le croire, dites moi que c'est un cauchemar...
J'aurais dû me réjouir d'être redevenue humaine, pourtant ça m'est inaccessible. Car le simple fait d'avoir perdu mon pacte avec Drake me met dans tout mes états jusqu'à m'en faire pleurer. C'est comme si mon lien avec lui n'avait jamais existé ! C'est à vomir...je...j'en ai des hauts-le coeur...Je vais m'évanouir....Je me dépêche de me préparer, il faut que je le vois ! Je veux me rassurer, comme si j'étais terrifiée à l'idée qu'il ait disparu ! Non par pitié je vous en supplie ! Tout mais pas ça ! Vous pouvez me brûler, me détruire, me violer, m'écarteler, me poignarder ! Mais ne m'enlevez pas Drake ! Je vous en conjure !
Je vois la panique générale dans le couloir, et il y a de quoi l'être...mais ça m'est égal ! Ce monde je le méprise si jamais il m'a retiré ce que j'ai de plus cher ! Je le cherche partout, en appelant son prénom à voix brisée. Mais il n'est pas là...mes jambes tremblent...
Que serait mon monde sans lui ? Rien que le néant... Bon essayons de garder son sang froid...Il est peut être encore dans sa chambre ? Ou bien je n'ai pas regardé partout...Je ne sais pas...Mais essayons de ne pas céder à la panique...c'est déjà bien assez difficile comme ça... Il y a un appel général ou il est demandé que tout le monde aille dans la cour de l'école. Je décide donc de m'y rendre comme un parfait mouton, et je le cherche désespéramment parmi la foule.
Codage par Arwing d'Epicode
Aglaé Ruthenford
BL |:| Troisième année
Aglaé Ruthenford
Aglaé Ruthenford
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 81
Inscription le : 09/12/2019
Né(e) le : 18/05/2005
Age : 19
Taille / Poids : 1m57 / 52kg
Nationalité : Britannique
Couleur(s) de parole : #943041
Péché(s) :
Avarice
Gourmandise
Mer 1 Avr - 19:07
Race : Kitsune ◘ Pouvoir : Maîtrise des éléments ◘
Besoin de cours d'urgence
21/02/20
Parfois il vaut mieux ne pas se poser trop de questions. Aujourd'hui n'était pas, mais alors clairement pas, une de ces fois. Aglaé s'était levée la tête dans le brouillard, comme d'habitude, alors que Maria dormait encore et que Lyse n'était plus là, probablement sous la douche. Encore à moitié endormie, elle n'avait pas ouvert les yeux tout de suite. C'est pour ça qu'elle ne remarqua pas le changement ; pas avant d'essayer d'attraper sa brosse à dents, son dentifrice et d'ouvrir le robinet en même temps. Comme tous les jours, oui. Sauf que cette fois, le troisième bras ne lui répondit pas. Elle fronça les sourcils, cligna des yeux avant de vraiment les ouvrir. Et elle se figea.
Le reflet lui renvoyait l'image d'une fille qui ne lui ressemblait absolument pas. C'était elle, ça ? Vu que son bras bougeait en même temps que celui dans le miroir, probablement mais... pourquoi elle n'avait que deux yeux ? Pourquoi elle n'avait que deux bras ? Les autres manches de son pyjama gisaient, vides, sur ses hanches et elle resta interdite. Jamais on ne lui avait dit qu'elle pourrait retrouvait un jour son apparence humaine. Était-ce une nouvelle capacité ? Un camouflage ? Si c'était le cas, elle pourrait sûrement faire des toiles en se concentrant assez. Ce n'était qu'un déguisement, après tout. Enfin si tout se passait bien... Après tout, l'année dernière, quelqu'un avait trouvé amusant de la transformer en homme - ce qui avait changé la morphologie de ses quatre bras, d'ailleurs - alors on ne se méfiait jamais assez de cette école.
Elle tendit donc la main pour faire apparaître une toile comme elle le faisait d'habitude mais, au lieu de ça, il lui sembla que l'air s'épaississait. En quelques secondes, elle se retrouva entourée d'un épais brouillard. Elle ne voyait... absolument plus rien. Par contre, elle crut sentir quelque chose sur sa tête. Des... oreilles ? Au contact, ça ressemblait un peu aux oreilles d'Any. Aglaé déglutit. D'accord, quelque chose n'allait vraiment, vraiment pas. Elle quitta précipitamment la petite pièce attenante avec les lavabos pour atterrir sous le jet d'eau du système anti-incendie. Vu la tronche que tirait Lyse, c'était probablement elle la responsable. Et tout aussi probablement une meilleure idée de la laisser partir toute seule plutôt que de poser des questions...
Profitant que l'une de ses colocs soit sortie et l'autre encore en train de dormir, Aglaé fouilla dans leurs affaires pour se trouver un t-shirt qui ne laisserait pas quatre manches vides autour de sa taille. Tous les siens avaient été faits sur mesure et elle n'avait pas envie de se promener avec littéralement des membres fantômes. Devaient-ils vraiment aller en cours comme ça ? Non, lui signala son téléphone en lui affichant un message. Apparemment, toutes les créatures magiques étaient convoquées dans la cour de l'université pour essayer de comprendre ce qui se passait et éviter les accidents. Du coin de l’œil, elle vit aussi une histoire d'évasion de prisonnier dans la cité souterraine. Y avait-il un lien ?
Au fait... Lyse n'avait pas de téléphone, si ? Dans le doute, Aglaé la rattrapa dans le couloir et lui montra le message.
- Cela dit qu'on doit aller là. Toi aussi t'as des pouvoirs bizarres ?
Vu qu'elle n'avait jamais eu de capacité liée au feu ou à l'eau, probablement. Le système anti-incendie ne se déclenchait pas comme ça.
Un grognement bizarre sortit de ma bouche ce matin, n'ayant pas mon cerveau bien réveillé, je n'y fis pas très attention. Mon téléphone n'arrêtait pas de biper signe que l'on tentait de me joindre. Mais bordel, on peut pas me laisser dormir en paix ?!! Pfff, je finis par m'asseoir en me frottant un oeil tout en baillant. Euh.. pause... c'est quoi ces poids mort que je me traine devant là ? Je baissais les yeux et le temps que j'imprime ce que je voyais, je voulus courir, mais me cassait la gueule en me prenant les pieds dans ma couverture. Outch ! Je me relevais et partis comme une flèche dans la salle de bain pour constater les dégâts ! C'est ainsi que vous avez pu entendre un cri hautement féminin finir de réveiller tout le dortoir.
YAAAAAAAA !!! POURQUOI JE SUIS UNE MEUF ???!!!
Bon bon calme mon poto.. respire, expire, respire, expire... Mais bordel c'est quoi cette merde ???? Il c'est passé quoi ? TILT ! Je me rappelle mon téléphone alors je sortis en trombe pour regarder et voir un message urgent nous donnant rendez-vous dans la cour ! Ok ok ! La cour ! Mais j'y vais comment ? Euh... avec quoi je veux dire... j'ai rien à me mettre bordel !!! Surtout... AVEC LES OPUS QUI ME SERVENT D'AIRBAG PUTAIN !!!
Bon je finis par fouiller partout puis je finis par trouver un truc, qui je ne me rappelais plus de où, ni pourquoi ni comment ça avait pu finir dans mon appart. Enfin bref, c'était pas le problème le plus urgent. Je pris mon phone, mes clés, de quoi grailler en chemin puis sortis en trombe du dortoir.
Je voulais une explication à cette merde ! Et celui ou celle qui était responsable de cette blague allait le regretter ! Mais bon encore heureux que j'avais toujours les cheveux roses, quoiqu'un peu plus couleur bonbon et les yeux jaune doré. Autant gardé mon calme par rapport à avant, j'ai un peu peur de ce que cela risquait de déclencher. Je finis par arriver pas le premier... euh... première plutôt.. ouinnnn je vais pleurer !! J'avais trop honte de mon apparence là... enfin, je pris une inspiration puis avançais en saluant ceux qui sont déjà là.
:copyright:Codage by Mr. Chaotik from Never-Utopia
Dernière édition par Cheshire Madhell le Ven 22 Mai - 19:57, édité 2 fois
Jodie Cravery
W |:| Sans emploi
Jodie Cravery
Jodie Cravery
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 224
Inscription le : 01/04/2018
Né(e) le : 16/12/2000
Age : 23
Taille / Poids : 1m64
Nationalité : Irlandaise
Situation amoureuse : Il paraît que je peux dire que c'est officiel avec Lance, maintenant ~
Couleur(s) de parole : #cc9966
Péché(s) :
Envie
Colère
Commentaire/citation : I couldn't stand the person inside me so I turned the mirrors around
Mais qu'est-ce qui se passe encore ?! Ok, je vous fais un résumé simple. Premier avril 2018, j'ai trouvé une bague à la con sur ma table de chevet et alors que je voulais la balancer, cette saloperie m'a retiré mes pouvoirs et m'a transformée en machin à froufrou qui se prend pour la reine des neiges. Le 27 novembre de la même année, je me suis fait transformer en chat par un connard de mon école. Le premier avril 2019, en plein milieu du putain de réfectoire, je me suis retrouvée avec un corps de mec parce que les gens font des blagues douteuses. J'avais eu ma dose de transformations, non ? Eh bien visiblement non, parce que la première chose que j'ai remarquée ce matin, c'est les battements de mon cœur. Et mon cœur ne bat pas, normalement, donc il y a forcément un truc qui déconne. Quelqu'un se dévoue pour supprimer définitivement le mois d'avril du calendrier ? Il commence à me les briser.
Je suis bien restée cinq minutes avec la main posée sur ma poitrine en espérant que c'était le fruit de mon imagination et que ça finirait par s'arrêter, mais je dois me rendre à l'évidence : un truc m'a encore ramenée à la vie (comment on veut que je m'habitue à être morte dans ces circonstances ?), et généralement c'est un cadeau qui ne vient pas tout seul, comme ça, pour le fun. Non, il manque le poison qui va avec. Au moins, je ne vois aucune bague en toc, c'est toujours ça de pris.
Maintenant que l'information "coucou je suis re-vivante" est enregistrée, passons à l'autre wtf du jour, à savoir la rouquine dans un des autres lits de la chambre. Il m'a bien fallu cinq minutes de plus rien que pour capter que c'est Ever. Ever, sans tentacules. Ça fait tellement... bizarre. J'ai l'habitude de la voir avec, et avec son masque sur les yeux. Là c'est... on dirait carrément une autre personne. Elle est presque mignonne, comme ça.
Bon, j'imagine que si mon cœur bat, c'est que je passe plus à travers les murs non plus ? Il me suffit de poser la main sur celui de la salle des lavabos pour avoir ma réponse. Soupir. Il faut arrêter de m'enlever mes pouvoirs, vraiment. Enfin, ça aurait pu s'arrêter là. Mais non. Je retourne à mon lit avec un autre soupir, fouille dans mon armoire pour récupérer mes fringues, et là... mon foutu uniforme prend feu ! Comme ça, comme un putain d'uniforme hanté ! La combustion spontanée, c'est pas censé toucher les vêtements, merde ! Je crois que mon cri de surprise a réveillé toute la chambre. J'ai fait un bond en arrière après avoir hurlé, mais je ne sais pas du tout quoi faire. C'est moi qui ait fait ça ? C'est moi qui doit l'éteindre ? Mais je suis pas censée contrôler le feu, bordel !
Kim s'était réveillée très tôt comme à son habitude pour aller courir sur le campus et un peu en ville afin de bien commencer sa journée. Rien d'anormal pour la jeune femme qui ne se rendit compte de rien puisqu'elle n'avait pas pour habitude d'utiliser ses pouvoirs à tout bout de champ. Elle prit son petit déjeuner en rentrant comme d'habitude, un bonne de nouilles et un peu de pain avant de prendre sa douche. Un peu plus tard dans la matinée elle reçu les messages sur son téléphone et se trouva perplexe, il se passait encore quelque chose ? Bon au moins cette fois un pénis ne lui avait pas poussé dans la nuit.
Elle enfila ses vêtements pour sortir et se hâta de rejoindre la grande cour elle jeta son petit miroir dans sa poche, elle se maquillerais vite fait sur place. Elle gagna l'endroit où tout le monde commençait à se rassembler et ça semblait être une sacrée cohue. Il y avait même des gens qu'elle n'avait jamais vu et qui étaient sûrement des créatures magiques de l'extérieur. Les visages de certains membres de la brigade lui étaient familier, elle les avait déjà vu l'an passé.
Elle décida d'attendre calmement avec ses camarades de l'université de plus amples informations ainsi que les éventuelles directive des directeurs ainsi que des membres de la brigade présents. Elle en profita également pour se maquiller discrètement comme elle l'avait prévu et pour grignoter une petite barre de céréales en se demandant ce que ce premier avril ci allait leur réserver.
La veille du premier avril, Chuemon avait déjà un très mauvais pressentiment. Mais imaginant que ce n'était que des superstitions foireuses, il alla dormir sans trop y penser, heureusement rassuré par son ami Léandre.
Ce matin, ce n'était pas son alarme qui allait le réveiller. C'était un message sur son téléphone expliquant un rassemblement général d'urgence dans la cour de l'université. Un sourire forcé sur le visage, Chuemon maugréa :
- Bien... C'est quoi la merde cette année ?..
En s'asseyant précautionneusement, il sentit qu'il n'avait pas particulièrement froid. Il n'avait pas deux grosses protubérances collées sur son buste. Pourtant... Pourtant, quelque chose n'allait pas. Mais quoi ? Après analyse, il remarqua une extension de sa colonne vertébrale pour former une queue, mouvante. Il attrapa brutalement cette extension, persuadé que c'était une illusion. Mais il poussa un cri de douleur semblable à un chat. Non, très bien, ce n'était pas une hallucination. Perturbé, il se leva doucement... Il se dirigea dans la salle de bain commune pour analyser l'étendu des dégâts. Il comprit qu'il n'était pas le seul paniqué. Dans le miroir, il vit qu'il avait des oreilles félines au sommet de sa tête. Parfait. Chue était un chat cette année...
« Y aurait-il un moyen de ne pas obligatoirement subir ces maudites malédictions londoniennes tous les ans ?!.. »
Jamais deux sans trois. 1er Avril 2018 : Transformation en personnage avec des armes magiques. 1er Avril 2019 : Contamination de l'eau inversant le sexe de tous les londoniens. 1er Avril 2020 : Dysfonctionnement du pouvoir de l'établissement ? Un sort ? L'air ou la nourriture contaminé ?
Les blagues ennuyeuses chaque premier avril commençait sérieusement à taper sur le système du jeune Cavendish... Pour le moment, gardant sa nouvelle queue bien cachée, Chue se prépara pour suivre les autres au point de rassemblement comme un petit mouton rejoignant son troupeau...
Ce matin j'ai eu étrangement aucun mal à me réveiller. Néanmoins le plus étrange n'est pas ce réveil simple. C'est quelque chose qui m'arrive de temps en temps si je dors bien alors je ne m'en soucie pas vraiment. Non ce qui m'inquiète le plus sur le moment, c'est le fait que mon lit ne soit pas tout-à-fait à la bonne place. Ou c'est moi qui ne le suis pas. Quelque chose cloche. Je suis dans mon matelas. Ou plutôt au travers. En fait je suis intangible. Le plus flippant c'est que normalement je devrais pas seulement traverser mon matelas. Ou alors je devrais sentir une pression si je suis en partie matérielle. Là ce n'est pas le cas et c'est flippant.
- C'est quoi ce bordel... ?
J'observe mes deux colocataires quelques instant lorsque l'une d'elles s'est mise à me détruire les tympans. Petite garce qui va regretter d'avoir hurlé. Enfin...quand je vois sa gueule, je comprends qu'elle sois effrayée. Une tête de singe mutant ou de je ne sais quoi d'autre, ça a de quoi faire peur. Elle a la même gueule que Sid dans l'âge de glace. Dégueulasse.
- Whoa j'sais pas ce que t'es devenue mais ils t'ont pas loupée...
Aucune pitié. En même temps, je ne vais pas la rassurer en lui disant qu'elle est belle alors que c'est une horreur. Quoique dans son cas, ça ne change de ses habitudes. Le matin elle a toujours une tête à faire peur.
Les choses se sont compliquées lorsque j'ai voulu m'habiller. Pas moyen de prendre mes vêtements. Même aucun moyen de toucher quoi que ce soit. Pour le coup, je ne sais pas si je suis contente ou déçue. Je ne peux pas me changer, je vais être obligée de sortir en tenue de nuit – si j'avais su, je n'aurais pas mis une nuisette – mais en même temps, ça me donne quelques avantages. Les mêmes que quand moi je me rendais intangible.
Lorsque j'ai su le lieu du rendez-vous donné par la brigade magique – ce qui veut dire que cette histoire pue –, je n'ai pas perdu de temps pour m'y rendre. Le plus amusant a été de raccourcir la route en passant à travers certains bâtiments et de foutre les jetons aux habitants. Au moins ils m'ont permis de potentiellement confirmer mes doutes. En fait, je suis même certaine de ma race. Je dois être un fantôme. Être intangible, ne plus sentir le coeur battre, pouvoir rien prendre,... Trop de détails qui confirment cette théorie. Je ne sais pas si ça va durer longtemps et je ne l'espère pas. Okay je m'amuse bien à passer au travers des objets et des gens mais à la longue, ça va me lasser de ne rien pouvoir toucher.
Dernière édition par Casey Morgan le Mar 3 Nov - 7:28, édité 1 fois
Vous imaginez à quel point votre vie doit être merdique si vous êtes nés ce jour là? Honnêtement, je ne pourrais pas le supporter et je chercherai en tout point à le cacher, heureusement que mes parents ont eu du goût en me concevant dans de bons jours, sinon, j'aurais été indigne de mon charisme. Bon allez, je me lève et je vais boire un coup, j'ai étrangement soif, bien plus que d'habitude. Arrivant devant le miroir, je vis que mes attributs de renards avaient disparu. C'est quoi ça? Pourquoi j'ai l'air d'une humaine? Et pourquoi je me sens autant à l'aise avec cet élément aquatique? Ce n'est pas normal, et je n'aime pas ça. Qui ose se moquer de moi de la sorte? Certainement une personne jalouse de ma personne, c'est la seule raison que je peux comprendre, mais que je ne tolérerais pas.
Soudain, je reçus un message stipulant que tout le monde devait se rendre dans la cour de l'université S'Indarë. Allez, c'est parti pour faire oublier ma présence au contrôle d'hier pour mieux le réussir plus tard. J'essaye, une fois, deux fois, trois fois. Et là, je réalise. Non seulement je n'avais plus ma race, mais mon pouvoir était désormais dans les mains d'un inconnu. Si ça se trouve, ça va être quelqu'un qui va l'utiliser de manière totalement ridicule, et ça m'énerve! Et du coup, j'ai récupéré le pouvoir de qui moi, hein? Il a intérêt à être à la hauteur de ma perte, sinon, je vais faire un scandale! Et le responsable de cette mascarade, je vais lui faire regretter son existence, jusqu'à ce qu'il me supplie de le tuer. Et s'il revient à la vie, je le tue encore! Furieuse, je m'habillais et je pris la direction de l'université.
Sur la route, j'observais les gens qui m'entourent, et visiblement, je n'étais pas la seule à être dans le même cas. Bon, ça va, je m'en sors pas si mal par rapport aux autres. J'aurais pu être une araignée, un hamster ou pire, ressembler à Jordan. Rien que d'y penser, ça me donne envie de vomir. Bref, je suis arrivé à la cour et en voyant la brigade, je me rendis compte que c'était bien plus le bazar que prévu. Qui sait, avec tout ce désordre, je pourrais en profiter pour étendre mon influence sur toutes les personnes présentes et devenir la reine de l'école et de l'université. Finalement, je pouvais peut-être tirer mon épingle du jeu, et ça, c'est parfait. Bon, il ne me restait plus qu'à retrouver les connaissances dans cet amas de personnes estropiées. Remarque, pour certains, ça ne pouvait que les embellir. En attendant, je devais faire croire à ces gens que j'étais une personne digne de confiance.
-Mon Dieu, que c'est horrible! J'espère que vous allez bien et qu'on retrouvera vite celui ou celle qui nous a fait ça.