J'avais craint ce jour et avec raison... Depuis plusieurs année, chaque 1er avril il se passait quelques choses. Si les choses pouvaient être amusante et même... Plaisante en découvrant de nouvelle chose en couple. Cependant, j'avais des enfants et c'est la où je m'inquiétais de ce qui pouvait leur arriver. J'en avais mal dormir de la nuit, déjà que je vivais en ce moment mal ma relation avec Martel, j'aurais préférer que ce jour saute, obliger mes faux sourires et rester calme. Mais je l'aimais au point de subir sa depuis des années...
Ce fut le cris de ma fille qui me fit sursauter, Martel aussi, se redressant hors de mes bras, je grimaçais avant même de voir ma fille entrer. Mais mon regard s'ouvrit plus grand en lui voyant des ailes... Elle était très mignonne ma petite chérie. Mais bon sang, elle.. ailles... Étrangement je ne sentais plus non plus mes propres ailes, ni ma queue démoniaque. C'était perturbant.
Toutefois je m'inquiétas vraiment en voyant mon fils, Zack, entrer sous une forme fantomatique.
-Bordel. Grinçais-je. On peut pas avoir un réveil normal pour un premier avril dans notre vie ? Me plaignis-je ensuite pour cacher mon anxiété à la nouvelle race de mon fils.
Je pensais aussi à Scarlett, mais je m'en inquiétais moins pour sa race. A ma gauche, je sentis Martel se crisper, elle aussi venait de tilter qu'elle n'avait plus de queue de lézard ? Pour elle c'était encore plus troublant, la mienne ne m'étant pas utile, elle, c'était de l'équilibre. Ma petite chérie nous parla alors d'une lumière autours de nous, aussitôt et un peu féroce, je regardais à droite et à gauche. Rien.
Martel plus adepte de... S'occuper des cas des enfants, avec son job, je fais aussi ma part hein ! Pris ma main, me rappelant à l'ordre, elle avait besoin que je suis aussi calme. Je me retenue d'entrelacer nos doigts et inspira profondément pour me calmer à mon tour. Relevant mon regard, je tilta soudain que mon épouse était devenue rousse, c'était... Perturbant. Cependant, ce n'était pas le plus important, quoi que je me demandais sa nouvelle espèce... et la mienne ?
Mon épouse donna des ordres, calmant les enfants... Je me sentais peu utile. Elle arrivait à gérer les enfants sans moi, rah ce n'était pas le moment pour m'enfoncer. Si je n'étais pas utile, je ne voulais pas devenir un poids. L'écran de mon téléphone attira mon attention, laissant à Martel le soin de réfléchir à la situation. Ma femme qui retrouva la couleur d'origine... La couleur normale de ses cheveux. ça lui allait bien mieux.
- J'ai un message. Ça vient de la brigade magique. Ils disent à tous les non-humains de venir dans la cour de l'université. Les informais-je du sms reçus.
Martel eut une réponse tout à fait logique et que j'approuvais, néanmoins on avait besoin d'information, alors j'optais pour un compromis.
- On restera à l'extérieur de la zone, derrière les grilles. Lui promis-je
Approuvant mes propos, nous nous dépêchèrent de nous habiller, tout en restant assez silencieux, j'imagine que chacun se concentrant sur soi-même... Arriver à bon port, Martel se lança la première, je ne souhaitais pas la laisser seule, instinctivement je voulus la suivre, partager entre les enfants et ma femme.
- Mais je veux aussi ve... Ce ne fut pas moi, ou si, plutôt moi, un second moi qui termina la phrase. ... nir avec toi... Qu'est-ce que...
Les enfants me regardèrent avec de grand yeux ébahis, cependant moi cela m'inquiéta plus que cela ne m'amusa. Et Martel avait raison, si j'avais changer de pouvoir, les enfants n'auraient-ils pas pu en avoir ?! Et le pouvoir de ma femme me fit hausser un sourcil, en allemand... Sa langue natale, elle ne devenait franchement pas être ravie, elle qui faisait tout pour oublier son passer. Je dus me mordre la langue pour ne pas ressasser son passer dans ma tête. Restons fixer sur le moment !
Habitué à des urgences, Martel gérais bien la situation et alluma son téléphone, je soupirais et suivis donc sa demande en silence avant de la voir partir, me tournant vers les enfants qui étaient aussi curieux que mal à l'aise...
- Ne t'inquiète pas, Scarlett, je suis là. - Ne t'inquiète pas, Zack, je suis là.
Firent les deux moi, prenant mes enfants dans mes bras. Je voulais les rassurer et montrer que j'étais un père présent et utile. Je réfléchissais moi aussi à ce que je pouvais faire, je ne voulais pas être l'ombre de ... L'ombre ? Je fixais nos pieds et découvrit que j'en avais une... C'était définitif, je n'étais plus un démon !
Il y a des jours avec et il y a des jours sans. Un peu plus de neuf mille ans de sans pour être exact. A toute heure et sans interruption. Alors quand un beau matin se pointe la gueule enfariné un jour avec, je vous assure que surprise fut un faible mot. "Avec quoi ?" Me direz vous, d'un air interloqué, votre curiosité piquée à vif ou non... Pour ce que j'en sais. Et bien un peu tout. Suis je tenté de vous répondre. Un cœur qui bat, entrainant dans son élan tout le reste, pour commencer. Ce gaillard rester silencieux durant tout ce temps se décide soudainement à vous vriller les tympans à coup de : Toudom ! Toudom ! Tentant de vous arracher la poitrine au passage ce qui ne manque pas de vous rappeler l'existence du reste. Vous savez, le reste. Les poumons par exemples. Rouillés et oubliés depuis si longtemps que contre intuitivement vous vous empêchez bêtement de respirer manquant de vous asphyxier. Puis l'air vous pénètre violemment, remplissant votre gorge d'un goût de rien emplit de saveur, raclant le palais, sifflant entre les dents. Et ce froid. L'air est si froid ! Mais il y a pas que l'air. Dans l'obscurité nocturne vos yeux voient le monde s'assombrir et la pensée d'être devenue aveugle vous traverse. S'ensuivent des dizaines d'odeurs nouvelles et plus de sensations encore. Le plancher rugueux sous vos pieds. Le poids de vos vêtements, si lourd. Et ce truc qui gratte votre nuque. Vos cheveux ?! Pleins de sensations. Trop de sensations. Beaucoup trop, un violent ras de marée synonyme de noyade.
Tanya fut la cible d'un tel tsunami en ce premier Avril. Bien avant tout le monde, elle qui ne pouvait connaitre le sommeil, les conséquences d'une puissante magie s'imposèrent à son petit corps. Elle voulue hurler sans qu'aucun son ne parvienne à échapper d'entre ses lèvres. L'air désormais si nécessaire à sa condition vint à lui manquer, créant un réflexe de panique qui lui était étranger, ses mains enserrèrent sa gorge alors que sous le choc ses yeux se révulsaient dans leurs orbites. Elle avait si peur. Incapable de produire un son. Désespérant de réussir à reprendre son souffle. Et pourtant une intense vague de plaisir parcourut son corps, main dans la main avec la douleur. La jouissance paradoxale, de se sentir vivante, s'imposer dans le renouveau d'une crainte humaine qu'ils appelaient la mort. Ses jambes la lâchèrent. Puis, tombant lourdement au sol, comme une poupée de chiffon, brusquement privée des fils qui la retenait, s’évanouit. Un rictus distordu marquant son visage.
Dernière édition par Tanya Voronoy le Mer 15 Avr - 16:25, édité 2 fois
Je n'en peux plus, j'ai l'impression que je vais etouffer ! Ou est-il ? Pourquoi est-ce que je suis dans cette foule ! JE DÉTESTE LES GENS ! JE DÉTESTE LE MONDE ! Rendez moi Drake ! Barrez vous tous de là ! Laissez moi le voir....je veux juste qu'il aille bien....je veux juste qu'il soit là....sinon ma vie n'a plus aucun sens ! Tandis que dans la panique encore je le cherche, mes oreilles sont en train de fondre avec toutes ces conversations dissonantes...Jusqu'à ce que j'entende une harmonie, j'entends mon prénom. Je me retourne alors, et je n'ai le temps de réagir que je suis déjà dans les bras de quelqu'un.
Cette odeur, je la reconnaîtrait entre milles. Même si elle est un peu différente aujourd'hui, que sa force n'est pas la même. C'est lui, il est là...je tremble encore, je n'ose même pas le serrer, je ne sais pas ce que j'ai récupéré comme pouvoirs, mais je pense une force incommensurable me traverser. Je me contente alors passer mes bras dans son dos, sans appliquer de force. Maintenant qu'il est là, je vais mieux....Je me sens revivre de l'intérieur....Moi aussi, oui moi aussi j'ai cru que ça avait recommencé ! J'ai cru qu'on était revenu une année en arrière et que je l'avais encore complètement perdu. Je me sens si bien contre lui, un sourire s'étire alors sur mes lèvres. Je dédramatise de la situation. Le monde pourrait s'effondrer, exploser, qu'importe, tant que j'ai Drake, vivre dans des cendres ne me dérange pas.
Tout va bien maintenant...on est ensemble...moi aussi j'ai eu peur...je suis rassurée que tu n'ai rien....
Mais l'heure n'était pas à la réjouissance, je le regarde, et son habituel regard doré est écarlate. Je ne connais que trop bien ce regard ! J'ai eu le même avant d'être changée en quelque chose dont j'ignore encore l'existence. J'ai été vampire aussi...et je ne peux que constater ce qu'il est devenu...Il a pris ma place, il a pris mon fardeau ! Je m'en veux tellement... Si je choppe celui qui a fait ça ! Il va passer un sale quart d'heure ! Je vais lui montrer ce qu'il en coute de mettre Leika Saito en colère !
Tendrement je caresse sa joue, et pose mon pouce sur ses lèvres.
Je sais ce que tu ressens mon coeur, tu es affamé, je le vois bien...je ...je suis désolée...
Je sens à quel point son stress est palpable ! car même si nous ne sommes plus liés par le pacte, ce n'est pas difficile de ressentir ce qu'il lui arrive. Je prends sa main, pour que l'on s'écarte un peu de la foule, je l'emmène avec moi, car je sais à quel point il peut être très dangereux de laisser un vampire affamé parmi tout ce bétail innocent. Je l'appuie contre un pilier. Il y a encore des gens autour de nous, mais ils sont bien plus concentrés à écouter ceux qui essayent d'expliquer la situation. Je me blottie contre lui, déboutonnant quelques boutons de la chemise de mon uniforme, pour mettre à l'air libre ma nuque.
Je peux enfin te rendre la pareille, après toutes les fois où tu m'as nourrie...Prends mon sang, sers toi...Il est hors de question que je te laisse mourir de faim tu m'entends ?...
Je ne sais pas quel effet ça fait de se faire mordre. Dans l'histoire c'est toujours moi qui a été le monstre assoiffé de sang et non la victime. J'appréhende un peu, mais je l'aime alors qu'importe la douleur, qu'importe la souffrance...Il n'y a que lui qui compte pour moi, le reste est une fable.
Le trajet menant du dortoir jusqu'à l'université est le plus difficile du monde. Premièrement, je ne connais même pas le chemin. Je me contente donc de suivre les élèves d'un air hagard, un peu comme un zombie, m’efforçant de ne regarder que le sol. J'ai peur de relever le regard et de voir les veines des autres. Je me sens affamé, de cet appétit surnaturel qui m'est à la fois totalement inconnu et si familier. Actuellement, toutes les personnes présentes autour de moi ne sont que des réserves de sang, je pourrais sans souci me jeter sur le plus proche et le vider de son sang.
Heureusement pour moi, j'ai appris à plus ou moins contrôler ma colère ces derniers temps. J'essaie d'appliquer les conseils que l'on m'a donné, respirant profondément. Même si techniquement, je n'ai plus besoin de respirer, ça m'apaise quand même. Je me focalise sur une seule et unique chose, je dois retrouver Leika. Elle est là, dans la cour que je viens de rejoindre. C'est obligé, je veux que ce soit une réalité.
Sans aucun ménagement, je pousse tous les autres élèves sur mon passage. Et finalement, je réussis à capter une vague image d'elle, qui m'apparaît comme une lueur salvatrice au milieu de ce monde rouge sang. Je me jette sur elle, la serrant dans mes bras de toutes mes forces, m'accrochant à elle comme si elle était ma corde de survie. Elle aussi m'enlace, sans me serrer dans mes bras, sans que je sache pourquoi. L'espace d'un instant, j'ai peur d'avoir fait quelque chose de mal. Ou bien alors, elle a vu dans mes yeux que je suis affamé, et elle se méfie. Je ne doute pas un seul instant qu'elle a compris ce que j'étais devenu, donc elle doit se douter que je suis en manque de sang. Ça se voit dans mes yeux écarlates, de toute façon.
Je suis tremblant, mais le simple son de sa voix suffit à m'apaiser, et je ferme brièvement les yeux et appose mon front contre le sien, soulagé de l'avoir retrouvée. Si je l'avais encore perdu, je ne sais pas ce que j'aurais fait. Elle me prend la main et m'entraîne à l'écart, loin de tout ce monde que je pourrais agresser à tout moment. Je la suis docilement, me laissant guider jusqu'à un pilier, l'entourant à nouveau de mes bras, en refermant les yeux. Je ne veux plus jamais la lâcher. Je n'en avais pas conscience avant, mais la simple présence de notre pacte suffit habituellement à me rassurer de son état. Maintenant que je n'ai plus ça, je me sens obligé de toujours la savoir proche de moi. Je ne savais pas que j'étais devenu dépendant d'elle à ce point...
Je la sens bouger un peu, et me parler de prendre son sang... Je rouvre les yeux, pour voir qu'elle a défait quelques boutons de sa chemise et qu'elle me présente sa nuque. Je peux y voir toutes les veines qui la parcoure, et plus faiblement, le flux de sang. Cette vision est alléchante, le vampire affamé que je suis en a quasiment l'eau à la bouche. Un vrai festin qui s'offre à moi, pourquoi m'en priver? Elle m'invite elle-même à me nourrir, après tout. Mais malgré tout, j'utilise toute ma volonté pour me retenir, réussissant à articuler quelques mots.
Comment veux-tu que je te fasse ça...? Je connais la sensation et la douleur que ça procure...
Je le vois bien dans son regard, je pourrais lui donner les meilleurs arguments du monde, jamais elle ne cédera. Ma raison me hurle de ne pas le faire, mon instinct me crie de la mordre, et finalement je finis par succomber à ma faim.
Je vais essayer... de ne pas te faire mal...
J'ai encore suffisamment de conscience pour me rappeler que Leika avait l'habitude de lécher l'endroit où elle allait me mordre, puisque la bave de vampire servait d’anesthésiant local. Je prends donc ce modèle, avant de planter mes crocs dans sa nuque, et de commencer à ponctionner le sang.
Le goût est... étrange, un peu métallique. Mais pourtant, je trouve ça délicieux, tellement que j'ai du mal à m'arrêter. Mon instinct de vampire me dit de continuer encore, de prendre plus de sang jusqu'à laisser ma victime exsangue, mais chaque cellule de mon corps se révulsent à cette idée, et je détache ma bouche de son cou. Je n'ai pas pris une quantité énorme de sang, mais j'avais quand même une sorte de sentiment d'extase... Je ne sais pas trop comment le dire, mais c'est vivifiant.
Est-ce que... ça va? J'espère que je l'ai bien fait... que tu n'as pas eu trop mal.
Je ne suis pas entièrement rassasié, mais suffisamment pour ne plus être en état critique. Mes yeux ont encore une légère teinte écarlate, mais ils ont repris en majorité leur couleur ambrée. Je la regarde d'un air inquiet, passant la main sur les deux petites traces de crocs. Maintenant que je vais mieux, je me sens coupable de lui avoir infligé ça... Je sais mieux que personne à quel point se faire mordre par un vampire qui ne se contrôle pas peut être douloureux.
Je me rends compte d'une nouvelle chose... c'est la première fois de ma vie que peux la toucher. Enfin, je pouvais avant, évidemment, mais j'avais toujours des écailles auparavant, ce qui rendait la sensation clairement différente, et bien moins agréable. Comme fasciné, j'ai le regard fixé sur ma main qui descend doucement le long de son épaule, profitant du fait qu'elle ai déboutonné une partie de sa chemise, appréciant la douceur de sa peau. Je me rends compte de ce que je suis en train de faire et j'enlève ma main, un peu déboussolé.
Désolé... Je... Ça fait bizarre...
Mais elle, comment elle va? Je l'observe attentivement, mais rien ne peut m'indiquer quelle race elle a récupérée au cours de cet événement. Mais au moins, elle a l'air en bonne santé, ce qui est l'essentiel.
Comment tu te sens, est-ce que ça va? Est-ce que tu sais... quelle race tu as récupéré?
En tournant la tête vers les autres élèves et habitants de la ville, plus loin dans la cour, je vois que des groupes commencent à s'organiser en fonction des échanges, pour que chacun apprenne ses capacités actuelles et ne pètent pas un câble. Malheureusement, je pense que ça va tôt ou tard arriver. Moi-même, je ne sais pas exactement de quoi je suis actuellement capable.
Je passe ma main sur la joue de Leika, appréciant à nouveau cette sensation, et dépose un baiser sur ses lèvres. Maintenant que j'ai bu du sang, je ne me sens plus sur le point de lui sauter à la gorge à la moindre interaction.
On devrait les rejoindre, essayer de trouver qui a récupéré nos capacités, et lesquelles on a nous-mêmes chopées... Et essayer de savoir ce qui a causé tout ça. Pour un peu, on va bientôt croiser un monstre aux allures de débile qui va nous balancer des boules de feu.
Je suis pas certain qu'elle comprenne la référence, mais ce sont des souvenirs que je préférerais laisser derrière moi. Je prends sa main, toujours en m'extasiant intérieurement de la sensation, avant de rejoindre à nouveau la cour de l'université.
Ouvrir les yeux sur des mèches blondes, c'était bien une chose à laquelle il ne s'attendait pas. C'est à peine réveillé qu'il vit des boucles blondes sur son oreiller. Ses paupières s'agitèrent plusieurs fois et il leva son bras gauche vers son visage. Avait-il appuyé sur un bouton par erreur pendant la nuit ? C'est à ce moment-là qu'il se réveilla totalement. Son interface avait disparu.
- Qu'est-ce que...
Était-ce encore une de ces transformations ? L'année dernière, il s'était réveillé dans un corps de femme, mais son interface s'y était adaptée. Mais là... là il ne l'avait plus du tout. Le problème c'était que sans elle, il ne pouvait pas récupérer son apparence normale - déjà - et qu'il n'avait ni armes, ni indications de son état de santé, ni de l'heure... ni vêtements. Ah oui, tiens. Il avait rangé tous ses vêtements dans son inventaire pour les incorporer à la personnalisation d'apparence... Il se redressa dans son lit, baissa les yeux pour constater que la magie n'avait pas eu la décence de lui rendre sa tenue de base avant de lui retirer toute possibilité de changement. Le problème c'est que son armoire était vide, il préférait la transporter en permanence avec lui que la laisser dans sa chambre, côté pratique. Enfin maintenant, c'était tout sauf pratique.
Quand il regarda son téléphone, il avait deux messages. Un d'un numéro inconnu, et un de Krystal. Par habitude et par réflexe, il ouvrit d'abord le second. Krystal lui parlait d'un sms les conviant à l'université - donc probablement celui qu'il n'avait pas encore lu - et qui lui demandait d'emporter un carnet. Alors... Il voulait bien venir à ce point de rendez-vous, mais certainement pas comme ça. Il répondit donc un truc très simple. "Je viendrai mais avant ça euh... tu peux me faire livrer des vêtements ? J'ai un peu perdu mon inventaire..." Et il ne comptait pas sortir dans la rue comme ça, ni emprunter des affaires à ses colocs. Heureusement, Krystal savait toujours trouver un moyen, il ne devrait pas avoir à patienter trop longtemps... même s'il s'attendait à recevoir au moins un message lui disant qu'il n'avait pas besoin de se rhabiller.
Il ne s'écoula pas énormément de temps avant que quelqu'un finisse par effectivement lui ramener des vêtements. Un jean noir troué, un tee-shirt gris et un long manteau noir. Avec des bottes. Bon, maintenant il allait devoir se souvenir de comment on mettait ça manuellement sans passer par un bouton. Parce qu'à force de côtoyer Krystal il avait fini par comprendre comment on les enlevait bien plus que comment les mettre.
Quand il perdit enfin tout risque de se faire arrêter pour attentat à la pudeur, il s'attarda un moment devant son reflet et grimaça. Cheveux blonds, yeux verts et d'étranges cornes sur la tête... Vraiment... il était obligé de continuer de ressembler à ça ? Il n'y avait pas un moyen pour qu'il redevienne... lui ? Il avait l'impression d'être dans la peau d'un autre. C'est avec une moue agacée qu'il quitta sa chambre, en emportant un sac - ce qui acheva de l'énerver - et le fameux carnet demandé par Krystal, puis descendit l'escalier qui menait à l'université. Un deuxième message lui indiqua où elle se trouvait et il la rejoignit bien vite, chassant de son mieux les mèches blondes qui lui obstruaient la vue et qui le soûlaient déjà.
#336699 Ⓒ Cain
Kaylee Wilsonn
C |:| En formation à la brigade
Kaylee Wilsonn
Kaylee Wilsonn
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 764
Inscription le : 24/04/2019
Né(e) le : 24/03/2004
Age : 20
Taille / Poids : 1m67 / 57 Kg
Nationalité : Tasse de thé avec un nuage de lait. J'suis anglaise.
Situation amoureuse : Une p'tite bouille blonde beaucoup trop sexy again
Bon... Je crois que je commence à comprendre ce qui se passe. On est le premier Avril, la magie fait encore des siennes pour nous faire chier. Premier constat, j'ai littéralement perdu mes bestioles, mais en plus j'ai récupéré des oreilles de chats au réveil. Et là c'est encore pire parce que j'ai carrément changé de forme! Je crois bien que je me suis transformée... en chat. J'arrive pas à communiquer autrement qu'en miaulant et ça me frustre énormément. Putain! De tous les animaux, pourquoi je tombe sur un chat?! Ces créatures des ténèbres!!
- Miaou!
Je sais pas quoi faire, je tourne sur moi-même avant de regarder Lova pour essayer de trouver de l'aide. Elle met ses mains devant sa bouche avec le regard pétillant et je me fige pour l'observer. Elle me trouve cute. Je le sens! Je vois dans son regard! Non! Je suis tout sauf cute en temps normal! Pourquoi a-t-il fallu que je me transforme en chat sérieusement? Ma crédibilité.. A l'aide... Je tourne la tête pour regarder mon corps poilu tout blanc et c'est vraiment trop bizarre. J'essaye de secouer une patte arrière. Ouais c'est bien moi... Je me secoue comme si ça pouvait me faire retrouver une forme humaine mais rien ne se passe.
- C-calme toi ! Tout va bien ! Tu es juste… devenue trop gnonne~
Je tourne la tête vers elle pour lui lancer un regard entre agacement et blasitude. Puis je m'assois et tourne la tête en fermant les yeux. Pff...
- Désolée… mais je craque totalement là ! Haha.
Je soupire intérieurement avant de lécher ma patte pour la glisser sur mon oreille plusieurs fois. J'ai les nerfs! Et mes réactions ressemblent beaucoup trop à un chat vexé putain! Pourquoi je fais ça? C'est instinctif on dirait...
- Ça va bien se passer… Je pense, si on attend un peu tu te retransformeras peut-être ? Et je pourrais t'embrasser~
Je me fige dans mon mouvement. Heu.. Quoi..? Je tourne la tête pour la regarder. Mais qu'est-ce qu'elle a ce matin? Tout à l'heure elle avait un regard super bizarre.. Et maintenant elle veut m'embrasser. Enfin oui c'est ma copine, ça ne devrait pas me surprendre mais.. on est dans une situation super bizarre là! A quoi elle pense sérieux? C'est vraiment pas le moment! Puis je remarque ses yeux qui clignotent pour passer du noisette ou rouge et du rouge au noisette. C'est quoi ça..? Elle se sent pas bien? Elle est plus cupidon mais du coup... elle est quoi? Une sorte de démon? Je m'approcher au bord du lit pour tendre mon museau et faire nez-nez. Alors ça peut ressembler à un bisou mais j'essaye surtout de flairer un truc pas net. Non je sens rien... Je m'assois à nouveau et lâche un petit miaulement. J'aime pas cette situation, je suis inquiète... Pour moi et pour elle. Et sans que je ne contrôle rien, je me mets à ronronner. Oh... C'est hyper bizarre. J'ai l'impression que ça m'apaise. Et je pense que j'ai eu ce réflexe pour essayer de nous calmer toutes les deux.
Lova me prend dans ses bras pour me câliner et là je comprends à quel point les chats n'aiment pas se faire toucher parfois. Non mais sérieux, c'est humiliant! Genre je suis toute petite et elle me prend pour une peluche vivante! D'abord je suis figée. Puis je me mets à gigoter pour qu'elle me lâche. Non mais oh! L'idée c'est de trouver une solution pour nos problèmes, pas de m'adopter en tant que chaton! Elle finit par me reposer sur le lit et je m'assois une nouvelle fois face à elle. Bon. Faut que je me calme. Peut-être qu'en pensant très fort à mon apparence humaine je vais me retransformer? Mes petites oreilles bougent légèrement puis je secoue la tête et ferme les yeux. J'attends. Je suis pas sûre que ça marche. Mais au bout d'un moment je ressens un courant d'air froid sur ma peau, comme si elle n'était plus protégée par la fourrure du petit chat que j'étais. J'ouvre les yeux.
Oh. Bordel. De. Merde!
J'ai pas de fringues! Putain! Déjà je suis un chat et en plus quand je redeviens humaine j'ai pas mes fringues?! Ça va définitivement pas le faire! Il est hors de question que je sorte comme ça! Je prends pas le risque de me retrouver à poil au milieu d'une foule, c'est mort! Je me recroqueville un peu, repliant mes jambes et mes bras pour me cacher au maximum. C'est Lova, c'est débile, elle m'a déjà vu mais c'est un réflexe.
- Putain...
Je pousse un soupir puis, quand je relève les yeux vers Lova, je déglutis en me figeant. Elle.. a le regard carmin. Presque... lubrique? Je.. heum.. Elle m'inquiète un peu...
belle âme
La suite de ce rp se passe ici pour ne pas polluer le sujet principal avec des histoires de succube 8'D
J'ai conscience que ça va faire mal ! Je le sais parfaitement, mais ça m'est égal, ça m'indiffère, je ne peux pas le laisser dans cet état. Moi vivante, jamais je ne le laisserais endurer seul ! Je suis la mieux placée pour comprendre ce qu'il ressent, ce qu'il traverse. C'est ma moitié, jamais je ne le laisserais tomber. Finalement il ne résista pas longtemps, son instinct vint prendre le dessus. Je sens sa langue lécher ma carotide, ce qui me donne un frisson, avant de sentir ses crocs se planter. Cela me brûle à l'intérieur, comme si on perçait mon corps de milles lames...La sensation est si difficile à supporter. Je ne peux même m'empêcher de mordre mes lèvres jusqu'au sang pour éviter de crier cette affliction. Alors c'est donc ça qu'il ressent quand je le mords ? Je me sens si bizarre...je l'entends boire, je l'entends me priver de mon énergie vitale à petite dose. J'essaye de tenir bon, mais au fur et à mesure qu'il se repait, je me sens devenir plus faible. Ha c'est vrai....Je ne suis plus vampire, je n'ai plus mes pouvoirs, donc mon sang est limité...et s'il ne s'arrête pas...il risque de me tuer...de me rendre incapable de pouvoir rester consciente.
Il retira alors ces crocs, me délivrant de ce supplice. J'imagine que ça doit être ça quand on dit que le première fois est toujours douloureuse. Peut être qu'à terme je m'habituerais, mais pour le moment j'en suis incapable. Je me sens froide...je me sens pâle...Si bien que quand il me demande si ça va, je me sens encore évasive, assommée. J'ai l'impression que cette expérience va nous rapprocher encore plus. Sans doute que je vais y réfléchir à deux fois, la prochaine fois que j'aurais faim et que je récupèrerais ma race. Je sens alors sa main me toucher, caresser ma peau...c'est vrai que ça doit lui faire étrange...Il n'a plus d'écailles, la sensation doit être tellement différente qu'il en est déboussolé. Frissonnant légèrement, je le vois rougir et se confondre en excuses , j'esquisse alors un tendre sourire, avant de passer une main dans ses cheveux. L'éclat écarlate de son regard est devenu moins dense...mais il est encore là...ce qu'il veut dire qu'il a encore faim mais qu'il s'est retenu pour moi.
Peut être qu'il serait plus judicieux de repasser un pacte ne serait-ce que pour notre survie à tout les deux ? Même si cela fera surement encore horriblement mal. Je lui en parlerais plus tard, quand on sera en tête à tête. Je reboutonne ma chemise, pour cacher les marques, et surtout pour éviter de donner faim à d'autres vampires, qui ont potentiellement senti mon odeur et mon sang.
Je...ça va, je me sens un peu affaiblie...mais ça va passer...ne t'en fait pas...
Il effleure ma joue. Ses lèvres se posent sur les miennes, encore ensanglantées, je ne peux m'empêcher d'y répondre. Je me suis tellement inquiétée pour lui que je ne peux pas laisser mes émotions cachées, pour une fois. Lorsqu'il y met fin, et il me suggère d'aller voir les autres et d'essayer de trouver qui a récupéré nos pouvoirs. C'est vrai que je n'ai absolument aucune idée de ce que je suis devenue. J'ai hésité à serrer Drake dans mes bras tout à l'heure, alors que j'en avais cruellement envie, parce qu'au fond de moi je ressens une force démesurée, j'allais l'impression que si je le faisais...j'allais le broyer...
j'ignore ce que je suis...mais je sens en moi une force incommensurable...j'ai même peur qu'elle...n'en tue quelqu'un...Peut être que je devrais juste m'enfermer...jusqu'à ce qu'on récupère nos aptitudes ? Cela me fait peur...
Il y a autre chose aussi. Je ne me suis pas sentie bizarre uniquement parce que Drake m'a mordue...c'est comme si...j'avais froid intérieurement...Pourtant je devrais être habituée à cette sensation...sauf que là...c'est encore pire...Comme si j'étais devenue une bête Sélène....Un monstre de glace caché...Mais je n'ai pas le temps de m'en soucie, car tandis que je suis Drake, je sens un vertige me prendre à cause de la ponction auquel j'ai eu le droit. Je titube un peu, et essaye de secouer la tête pour reprendre mes esprits. Et comme si ça ne suffisait pas...j'ai sommeil....
Mais ce n'est pas le moment de laisser la narcolepsie m'attraper, il faut qu'on élucide le mystère. Drake le souhaite, alors je le suivrais....au bout du monde s'il le faut...
Codage par Arwing d'Epicode
Naomi Lawford
C |:| Actrice
Naomi Lawford
Naomi Lawford
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 478
Inscription le : 26/11/2017
Né(e) le : 25/01/2001
Age : 23
Taille / Poids : 1m63 / 58kg
Nationalité : Canadienne
Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
L'un des colocataires de Léandre ? Ah, donc ça venait de quelqu'un d'autre ? Comment ai-je pu récupérer les capacités de quelqu'un d'autre ? Ah... ne me dites pas qu'Alix a encore foutu n'importe quoi avec une de ses potions ! Je sais qu'il fabrique des bracelets bizarres qui permettent d'échanger les pouvoirs, ou un truc du genre, mais il n'en aurait pas fait une potion, quand même, si ? Et il n'aurait pas été assez idiot pour la verser une deuxième fois dans les eaux de la ville ? Non mais... Alix est souvent idiot, d'accord, mais pas à ce point quand même... Il ne ferait pas deux fois une erreur aussi stupide, si ?
Bon, en tout cas la brigade magique pourra sûrement nous en apprendre plus à ce sujet. Ils ne nous ont certainement pas réunis pour rien, ils doivent en savoir un peu plus. De toute manière, ils ne nous laissent pas vraiment le choix, comme Weiss venait de le souligner. C'était une convocation, pas une invitation. je soupire. Oui, effectivement, on connaît bien une personne qui va à l'université. J'ai toujours du mal à la supporter, même si je fais des efforts depuis la dernière fois, mais pour ça non plus, je n'ai pas le choix. De toute façon j'ai décidé de ne pas me laisser lui dire qui fréquenter. C'est quelque chose d'extrêmement toxique que je faisais avec ma sœur et je sais que je ne dois pas reproduire ça. Et puis elles sont amies. Ce n'est pas parce que moi, je ne l'aime pas que Weiss doit être de mon avis. De toute façon, je sais au moins une chose : je n'ai pas à être jalouse. Nia aurait trop peur de lui faire du mal pour essayer de me la piquer.
Je profite qu'elle est au téléphone pour m'habiller à la va-vite. J'avoue que ma tenue est la dernière de mes priorités actuellement mais bon, ce n'est pas le moment de sortir en pyjama. J'en suis capable, mais non. On va éviter. Bref, après le coup de fil et une tartine, nous voilà dehors, direction la cité souterraine. Heureusement, on n'a pas hérité d'une apparence qui attirait trop l'attention et on peut se promener dans la rue sans risquer que quelqu'un fasse une syncope sur notre passage. On ne met pas trop longtemps à atteindre l'université, et je souris doucement en sentant la main de Weiss attraper la mienne.
- Ne t'en fais pas, je suis là.
Je la protégerai. On comprendra ensemble ce qui se passe et j'empêcherai qui que ce soit de lui faire du mal. J'imagine qu'elle va vouloir retrouver Nia dans la foule. Honnêtement, je ne peux pas lui refuser d'être entourée dans une situation pareille. Et j'ai - un peu - envie de savoir ce qu'elle s'est ramassé. Si elle se retrouve encore avec un truc lubrique comme le fouet d'il y a deux ans, par contre, je pense que j'aurais du mal à ne pas rire...
Race : Panthère d'eau ◘ Pouvoir : Manipulation du son ◘
Besoin de cours d'urgence
Date: 1er avril 2020
Je m'étais aperçu des changements dès mon réveil. Pas très difficile à remarquer. Pourquoi ? Parce que je m'étais réveillé avec une de ses atroces paralysies du sommeil, toujours aussi traumatisantes malgré le nombre que j'ai vécu. Mais que contrairement à d'habitude, la panique n'a pas fait pousser d'épines sur ma peau, ce qui n'était jamais arrivé depuis ma première année à S'Indarë. Quelque chose avait changé. Moi. Vu tout ce qui nous était arrivé ces dernières années, je n'avais pas beaucoup de mal à deviner que le changement m'avait atteint moi d'une manière magique ou une autre. On était le premier avril, après tout : ça semblait être une récurrence.
Une fois ma crise passée et mon corps remis en mouvement - plus quelques minutes pour calmer les restes d'angoisse - je mis donc un point d'honneur à essayer de mesurer l'impact des changements. Une méthode très simple pour ça : j'ouvris mon pc pour ouvrir un anime. Depuis que j'avais mon pouvoir, je n'avais plus besoin de chercher des versions sous-titrées, donc je ne me prenais plus la tête avec ça. Sauf que là... là j'entendais véritablement du japonais. Ni race, ni pouvoir, alors ? Pas trace d'un objet qui m'aurait retransformé mais, dans le doute, je murmurai la phrase qui me donnait de nouveaux pouvoirs, il y a deux ans. Rien ne se produisit. C'était donc quelque chose d'entièrement différent.
Le message que je reçus peu de temps après de la brigade magique me le confirma : il y avait bel et bien un problème d'une certaines ampleur. C'était la deuxième fois qu'ils se mêlaient d'un des problèmes qui nous atteignaient, donc ça devait encore toucher toute la ville. Bien, je n'avais donc plus besoin de me poser de questions, je saurais bien assez tôt de quoi il était question. Ça n'impliquerait certainement pas de solution tout de suite mais au moins, on en saurait plus. L'avantage, c'est que je vivais déjà à l'université. Je n'eus besoin que de m'habiller et de sortir de ma résidence pour me retrouver à cette fameuse réunion. Même si je devais admettre que j'avais un peu peur de ce que j'allais découvrir. Ce genre d'événements improbables avaient un côté parfois... traumatisant.
517 mots Actions et pensées en : Italique dialogue en #cc0000
Je commençais à m’habituer à mon nouveau moi, même-ci redevenir un blob n’étais pas toujours évident et que j’avais toujours un peu honte mais, l’apparence que je m’étais choisi me ravissais, je me sentais bien dans sa peau, je me sentais plus fort mentalement, je me sentais sûr de moi et je trouvais que ça valais bien de ne plus réussir à retrouver mon apparence humaine, même si parfois, j’avais l’impression de tricher. Oui, bien entendu, parfois mon apparence humaine me manquer un peu, mais pas tant que ça. Je m’étais toujours trouver pitoyable, pas très attirant , le type lambda sur qui on ne se retourne pas.
Mon réveille sonna, je grommela et et tenta de désactiver l’alarme. Je galéra une minute comme ça avant de réussir enfin à désactivé l’alarme, bonne chose… j’avais toujours des bras et des jambes, c’était pas toujours le cas le matin. Je bailla fortement et me redressa avant d’enfin ouvrir les yeux sur… Un monde légèrement flou..
Hein ?
Je voyais pourtant nettement mieux depuis que je n’étais plus humain, je ne comprenais pas ! J’allais prendre mes ancienne lunettes caché dans ma table de chevet, je les avaient garder au cas ou, j’avais bien fais. J’enfila les lunettes sur mon nez , la vue s’adapta très rapidement et je retrouva ma vision habituel. Je me demandais si les lunettes iraient à mon nouveau visage, très certainement. C’est la tête dans le brouillard que j’allas me laver les dents. Après 1 minutes de brossage, je remarqua enfin que j’avais mon ancien visage, je recracha le dentifrice, surpris. J’arrivais pas à savoir si j’étais heureux ou triste, c’était juste, étrange. Alors que j'allais partir au travail, je senti mon portable vibré, je venais de recevoir une convocation.
Bordel, je vais jamais y arriver à l'heure !
Je m’habilla donc en vitesse, un peu paniquer et me jugeant pas des plus présentable mais, j'avais pas le choix, je devais me rendre là-bas au plus vite, je fila donc au lieux de rendez-vous. C'était pas mon lieux de travail et il était impossible que mes collègues me reconnaissent, j'allais passé inconito. Il ne fallait pas par contre que ça dure, comment je fairais dans ce cas là ? Quel réactions aurais les gens face à ce nouveau.. enfin cet ancien moi ? J’espérais juste réussir à continuer d’être sévère. Sur ma route, je remarqua quelque chose d’étonnant, je voyais des choses au dessus des gens, comme-ci c’était des sims. Je ne sais pas ce qui se passait mais en tout cas, c'était clairement pas normal et peut être même grave, je commençais à franchement m’inquiéter. IL y avait énormément de monde dans cette cours, je me sentais même un peu oppresser, j'étais visiblement pas le seul à être inquiet. Mais que se passe t’il ?
Je me gratta la tête, réfléchissant à la situation, je me dis que pour le moment, le meilleurs moyens d'avoir des informations, c'était de trouver des collègues qui eux, était peut être arriver avant moi et en savais plus. je me mis donc en quête de têtes connues.
Jodie Cravery
W |:| Sans emploi
Jodie Cravery
Jodie Cravery
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 224
Inscription le : 01/04/2018
Né(e) le : 16/12/2000
Age : 23
Taille / Poids : 1m64
Nationalité : Irlandaise
Situation amoureuse : Il paraît que je peux dire que c'est officiel avec Lance, maintenant ~
Couleur(s) de parole : #cc9966
Péché(s) :
Envie
Colère
Commentaire/citation : I couldn't stand the person inside me so I turned the mirrors around
Bon. Bon bon BON. Il n'y a plus de feu. il faut bien voir le positif où on peut, non ? Maëlys a été rapide et a réussi à l'éteindre pendant que je paniquais comme une... bah comme une personne vivante qui n'a pas envie de brûler dans un incendie sorti de nulle part, en fait. Ensuite, elle est partie. Je sais pas où, je sais pas pourquoi, et j'ai d'autres problèmes pour l'instant. Ever ne tarde pas à me parler d'un rendez-vous dans la cour de l'université. Vraiment ? Je suis censée sortir comme ça ? Alors que j'ai foutu le feu à mon uniforme rien qu'en l'approchant ? J'ai rien contre, hein - surtout si je risque gros en n'y allant pas - mais faudra pas m'en vouloir si je fous le feu. Avec un soupir, je demande à Ever de m'attendre un moment. Ouais, si je peux tout enflammer en quelques secondes, je préfère avoir une assurance à proximité et pas me retrouver toute seule. Et je reviens avec un jean et un t-shirt que je porte les - rares - jours où je sors de l'école. Il va falloir qu'ils me fabriquent un uniforme ignifugé vite fait.
Je ne saurais pas décrire ce qui se passe ensuite. On finit par arriver à l'université sans que j'ai fait flamber la moitié de l'école (heureusement qu'on peut y accéder depuis l'école), et je sens une vague d'angoisse rien qu'à la vue de la foule. Mais le problème n'est pas là, non. Le problème, c'est la sensation de faim qui me serre soudain l'estomac, la chaleur dans le bas de mon ventre et la sensation qu'une partie des personnes ici ressemble... à des casse-croûtes. Ah, donc en plus de redevenir vivante, j'ai chopé un truc autre que l'humanité. Parfait. La question reste de savoir quoi.
Mon premier réflexe reste de chercher Lance. Il doit bien être quelque part dans cette foule. Les gens me regardent bizarrement. J'ai l'impression... je me sens traquée, comme une proie au milieu de prédateurs. Mais je crois que le pire dans tout ça, c'est qu'autant psychologiquement, ça me met mal à l'aise, autant je sens que quelque chose en moi y réagit positivement. Brr. Je sais pas ce que j'ai récupéré, mais je crois que je préférerais encore rester morte. Les gens me regardent trop, comme si j'étais devenue une bombe au milieu de la nuit. Je suis pas si jolie que ça, pourtant. Enfin j'espère.
Je finis par repérer Lance, un peu plus loin. Là, tout de suite, j'ai juste envie de me réfugier dans ses bras et d'espérer que le chaos ambiant empêche les gens de le remarquer. Plus que deux mois et je pourrais oublier cette histoire d'interdiction. J'aurais mon diplôme et il ne risquera plus rien. Est-ce que je peux espérer qu'avec tout ce monde, on ne fera pas attention à nous ? J'ai vraiment besoin d'un câlin...
J'étais en train de m'avancer dans sa direction quand mon regard se pose brusquement sur une personne que j'aurais espéré ne jamais croiser. Drake et sa petite vampire - à supposer que ça en soit encore une. Et je sens revenir cette sensation de faim. Plus forte que tout à l'heure. Je crois que je serai restée figée comme ça un moment, quasiment hypnotisée ou je ne sais quoi, si quelqu'un ne m'avait pas bousculée. Pour la première fois de ma vie, j'ai vraiment vraiment envie de remercier quelqu'un de m'être rentré dedans. Parce que même si je ne le vis pas comme ça d'habitude, j'ai reconnu la sensation. Et l'idée d'être attirée par ce type me donne toujours autant la nausée. Je déglutis, détourne les yeux et les garde fixés au sol jusqu'à ce que j'arrive enfin près de Lance. Tant pis pour les gens autour, ça me fait vraiment beaucoup trop peur, beaucoup trop bizarre. Je me réfugie contre lui, la tête posée contre son torse pour me cacher.
- Lance... Je ne sais pas ce qui m'arrive... J'ai peur...
Peut-être qu'il est dans le même cas que moi. Sûrement. Ou peut-être qu'il a eu plus de chance que moi. Parce que là, tout de suite, je dois lutter de toute mes forces pour ne pas me jeter à son cou pour l'embrasser. Et les idées que j'ai en tête ne me ressemblent pas. J'ai peur de comprendre. Ça ressemble trop à ce que j'entends Maëlys marmonner parfois. Je n'ai pas envie. Je n'ai pas envie de vivre ça, je n'ai pas envie de devenir ça. Tout sauf ça...
J'ouvre doucement les yeux en ce 1er avril 2020. Mes yeux collent à cause de la fatigue, pourtant je ne me suis pas couchée tard hier. Sybil aurait elle encore fait des siennes cette nuit ? Ce qui expliquerais que mon corps soit si vidé ? En quittant mon lit je me sens bizarre. C'est comme ci , il manquait quelque chose en moi. Je ferme les yeux afin d'entrer en contact à l’esprit qui me possède en temps normal...Où est elle ? C'est ça qui me manque, Sybil n'est plus là, mais pourquoi ?
Je m'habille rapidement et en sortant de chez moi je me dirige vers l'université où j’apprends que nous sommes tous convoqués dans la cours. Il est 9h et je ressent rien, ils ont tous l'air paniqué mais impossible de le sentir. J'écoute en silence les mots des étudiants. Petit à petit je fais le lien, on à perdu nos pouvoir et changé de race ? Je ne suis donc plus une sorcière ? C'est pour ça que Sybil à disparut. Cette idée me brisais le cœur, je m'étais attaché à elle. Je croise les bras et observe encore autours de moi. Quelle était donc ma race maintenant ? Et mes pouvoirs ? *Reste calme Tara...ça va s'arranger, sent le... *
En temps normal c'est Sybil qui me parle, mais apparemment aujourd'hui j'allais devoir me parler à moi même. Discrètement tout en écoutant autours de moi, je tente d'user de mon pouvoir, zéro contrôle de la nature, pas d'empathie, mais d'un coup un ou deux étudiants trop prés de moi se retrouve muet.
« Oups »
Ça fait du bien un peut silence, mais rapidement je tente de réutiliser ce nouveau pouvoir. Après avoir rendu la parole à mes deux camarades, je m'excuse.
« Désoler... »
Bon arrêtons les bêtises, je touche plus à rien tant que j'en sais pas plus
Franchement, il y a des jours où je regrette amèrement d'être venu dans cette école. Bien que ma première transformation surnaturelle m'ait permise de quelque peu calmer les ardeurs de l'adolescent que j'étais après avoir quitté le Canada, celle-ci me donne tout simplement la sensation de m'être trompé sur toute la ligne.
En me réveillant ce matin, j'ai non seulement perdu ma baguette magique ainsi que ma paire d'ailes scintillantes, mais en plus de ça j'ai aussi perdu toute capacité liée à ma condition de fée ce qui signifie : plus de possibilité de me rapetissir. Comment je vais faire ? Moi qui avais tant pris l'habitude d'utiliser ceux que je connais pour des taxis en me glissant dans leurs sacs ou en me posant sur leurs épaules ou leurs têtes. Maintenant je vais devoir marcher... Je ne peux même plus voler, je dois remarcher ! C'est chiaaaaaant.
Et pourtant, le pire n'est pas là ! Bah non, en plus de m'avoir entièrement retiré tout ce qui contenait un rapport avec mon ancienne race, on m'en a collé une autre. Mes petites ailes ont laissé place à un beau plumage blanc qui est autant visible sur mes bras que sur mon dos. Génial... maintenant je ressemble à un semblant de yéti partiellement déplumé, c'est parfait. Oh non, pire, une petite poule à qui on a omis de retirer une partie de son plumage. Non, mais la dégaine, quoi. Je plains sérieusement celui à qui appartient cette merde.
Tout en essayant de coiffer mon corps -croyez-le ou non, je n'aurais jamais pensé dire ça un jour-, je me regarde dans le miroir tout en déprimant. Bordel, je vais devoir sortir les pulls trop grands et les écharpes pour cacher toute cette merde. Je n'ai pas envie de ressembler à un sac à patate, moi ! Oh non, je sais ! Je vais ressembler à un coussin rembourré... Non, mais paie la gueule du truc, quoi.
Après m'être habillé et préparé, je reçois un sms nous expliquant qu'il s'est passé quelque chose durant la nuit d'hier à aujourd'hui -comme si personne ne l'avait remarqué- et nous invitant à rejoindre pour 9h, au plus tard, la cour de l'université. Recevant rarement ce genre de messages, je ne peux que prendre la chose au sérieux, me rendant donc presque sans broncher sur le lieu de rendez-vous.
Arrivé là-bas, je me fais discret et pars à la recherche de personnes que je côtoie et/ou que j'apprécie. Hors de question de faire ami-ami avec des inconnu(e)s sous prétexte que "oh mon dieu, nos vies sont chamboulées". Faut pas non plus rêver.
Commentaire/citation : Ce compte PNJ peut être utilisé par les membres sur demande à l'administration. Il n'a comme autorisation de base de poster que dans les sections "Essentiels" et "Gestion des rps", vous devez donc demander un déverrouillage du sous-forum où vous souhaitez l'utiliser.
Sexe : Taille : 1m58 Race : Magical girl Pouvoir : Historia
Malicia Anatolie observait son reflet dans l'écran de son téléphone. Elle ne se faisait pas aux vingt ans qu'avait perdu son visage. C'était là le moindre de ses problèmes, comparé aux restes des changements auxquels elle avait dû faire face ce matin. Devant elle, la foule commençait à s'amasser. Elle tritura le petit élastique à plumes accroché à ses cheveux. Elle ne pouvait pas s'en débarrasser, et il suffisait d'une phrase de travers pour qu'elle se retrouve avec... cette apparence. Elle préférait encore avoir une dégaine d'adolescente. Enfin, peu importe. Il y avait assez de monde. À défaut de pouvoir magiquement amplifier sa voix grâce à l'aide de Matteo comme elle en avait l'habitude, elle s'était contenté d'un micro et d'enceintes pour que toutes les personnes présentes à l'université puissent l'entendre. Elle donna deux pichenettes dans le micro pour s'assurer l'attention de tout le monde.
- Je suis Malicia Anatolie. Certains d'entre vous me connaissent, d'autres n'ont jamais entendu parler de moi. Je préside à la Cour Suprême de la magistrature magique. En d'autres termes, votre destin repose en permanence entre mes mains. Je vous conseille donc de m'écouter attentivement.
Mieux valait s'assurer que personne ne déciderait d'ignorer ses paroles. Déjà, elle n'était pas sûre que tout Londres ait reçu sa convocation. La brigade et la cour inférieure s'étaient arrangés pour contacter tous les habitants magiques, mais étaient-ils tous venus ? Ils n'avaient pas placé qui que ce soit à l'entrée pour compter les présents et les absents. Ils étaient peut-être dans une école, mais il y avait des limites.
- Si vous connaissez des personnes qui ne sont pas venues, transmettez-leur le message.
Elle réajusta ses gants blancs, s'assura d'un regard à un de ses subordonnés qu'on pouvait aussi l'entendre hors des murs de l'université, puis reporta son attention sur la foule.
- Dans la nuit, les gardiens des prisons souterraines ont perdu l'un de leurs pensionnaires. Egon Esper est un homme dangereux, puissant, un classe L parmi les plus radicaux de tous. Nous ne pouvons pas vous en dire plus à son sujet, mais nous le considérons responsable de ce qui vous arrive. De ce qui nous arrive à tous. Retenez une chose, cependant. Une chose très important. Ne faites aucune promesse à un inconnu, sous aucun prétexte. Il en va de votre survie.
Elle chassa une mèche qui s'invitait devant ses yeux et grimaça en sentant les plumes frotter contre sa main.
- Vous l'avez forcément remarqué, ou ça n'aurait pas tardé : toutes les races et tous les pouvoirs de Londres ont été mélangés. Plus aucun d'entre nous ne possède ses capacités originelles. Il est fort probable qu'Esper, lui, ait conservé les siennes. Je vous demanderai, à tous, de ne pas chercher à le retrouver, de ne pas essayer de l'attraper vous-mêmes. Je comprends votre colère, votre frustration, votre envie de revenir à la normale, mais il peut vous tuer en quelques secondes. La brigade magique se chargera de l'arrêter. Tout redeviendra comme avant.
Dorian s'approcha d'elle pour lui chuchoter quelque chose à l'oreille et elle hocha la tête, avant de reprendre.
- Nous vous avons tous convoqués ici pour que vous puissiez découvrir et guider ceux qui ont récupéré votre race et vos pouvoirs. Pour que vous puissiez aider à limiter la catastrophe qu'il a sans nul doute voulu créer. Jusqu'à nouvel ordre, tous les habitants magiques ont interdiction de quitter la cité cachée, que ce soit le secteur terrestre, céleste ou souterrain. Nous ne voulons pas risquer que de la magie incontrôlée se retrouve aux yeux de tous, sans pouvoirs pour intervenir.
Malicia s'autorisa une pause. Elle savait qu'elle ne pourrait pas retenir tout le monde, qu'il y aurait forcément des incidents, et c'était crispant. Tout ce temps, ils avaient réussi à garder la magie toujours plus présente sous contrôle, loin des yeux des humains, en camouflant les crimes et les incidents. Sans leurs pouvoirs sur la mémoire, ce serait bien plus compliqué.
- Ceux d'entre vous qui possédaient des pouvoirs permettant d'identifier ceux des autres, j'aimerais que vous me rejoigniez. Nous devons trouver ceux qui ont récupéré vos capacités afin d'en faire le meilleur usage possible. Ainsi nous n'aurons pas à limiter toute la ville de Londres, et la plupart d'entre vous pourront reprendre leur vie normalement.
Les pouvoirs inoffensifs, les races invisibles. Sa plus grande crainte s'était concrétisée ce matin, quand les prisonniers du sous-sol avaient découvert des changements : des classes L non-contrôlées et non-bridées se promenaient dans les mains d'ignorants, de personnes qui pouvaient tuer n'importe qui sans le savoir. Elle se tourna vers Dorian, puis vers la foule. Quelqu'un, ici, pouvait se changer en serpent capable de tuer d'un simple regard. Et ce n'étai que le moindre de leurs problèmes. Le monde avait vraiment perdu en sens, depuis quelques années...