J'aime tellement lorsque la brigade tente de nous rassurer, de nous faire croire qu'ils seront efficaces, qu'ils régleront le problème rapidement, etc etc. Il suffit juste de se rappeler de ce qui est arrivé à Halloween, puis durant la chasse à l'homme pour retrouver Alix, pour savoir qu'ils vont sûrement encore se foirer. Je me demande comment ils arrivent à recruter des gens d'ailleurs. Quand on sait que ce sont souvent de simples étudiants qui règlent le problème que la brigade est censée savoir gérer, ça ne donne pas vraiment envie de l'intégrer. Quoique certains l'intègrent peut-être justement pour remonter le niveau... Ce serait bien parce que le discours de Malicia me donne juste envie de penser « Okay, ce seront encore des étudiants qui parviendront à stopper le méchant... ». Pas très glorieux...
Même le fait de savoir que Naomi est auprès de ma colocataire est plus rassurant. Pourtant avec leur nouvelle race et leurs nouveaux pouvoirs, je devrais plutôt m'inquiéter. Je ne sais pas ce qu'elles ont récupéré, c'est peut-être un truc dangereux. Je peux déjà avoir mon petit plaisir de la journée. Apparemment ma colocataire a bien, trop bien, serré la main de l'autre gourde. J'espère qu'elle a eu mal, ne serait-ce qu'un peu.
J'apprécie par contre un peu moins le fait que Naomi se prend pour la petite cheffe, à me donner des ordres et décider les choses sans même nous demander notre avis. Reste calme, Nia. Reste calme. Fais-le pour Edelweiss même si Naomi est une conne que tu supportes à peine. Ca m'énerve, je dois même faire un minimum attention au ton employé pour lui répondre ! C'est fou, même si la tension entre nous n'est plus aussi tendue qu'au début, c'est toujours difficile de rester aimable pour lui parler.
- De toute façon je ne compte pas rester ici. J'veux juste savoir ce que je suis devenue, comment j'contrôle le pouvoir et après j'me casse.
Je ne peux même pas sortir l'excuse que si je laisse Edelweiss seule avec elle, j'aurais aucune confiance en elle. Elle a été d'une grande aide lorsque ma colocataire a voulu se suicider. Ca me fait mal de l'admettre mais si elle n'avait pas été là, Edelweiss ne serait qu'une crêpe au fond d'un cercueil à l'heure qu'il est. Et si mon amie a retrouvé le sourire, c'est aussi en partie grâce à Naomi.
J'observe un instant les deux filles, leurs mains liées entre elles puis je détourne le regard vers la femme qui croit encore que la brigade est rassurante. Moi, envieuse ? Non. Pas du tout. Ce n'est pas vrai... Même si mon cristal reprend quelques nuances de vert, je nierai tout en bloc.
Dernière édition par Nia Jones le Mar 3 Nov - 7:22, édité 1 fois
Repérer Krystal n'était pas très compliqué. En dehors de l'aura qu'elle irradiait et de sa beauté qui avait tendance à lui faire manquer plusieurs battements de cœur, c'était l'une des seules qui avait l'air calme au milieu de tout ça. Carnet en main, elle prenait des notes, probablement pour analyser la situation. Elle ne perdait jamais de temps à paniquer – ça faisait partie des choses qu'il admirait chez elle. Il sentit quand même une légère pointe de frustration en voyant qu'elle et la grande majorité de leurs camarades n'avaient, eux, pas changé d'apparence. Visiblement, il avait perdu au dé. À sa première remarque, il soupira légèrement avant de glisser sa main sur sa joue.
- Crois-moi, je les préfère sur toi que sur moi...
Au moins, être avec elle passait une partie de sa mauvaise humeur. Il avait à mal fou à faire la gueule quand elle se trouvait à ses côtés, d'autant plus quand elle l'embrassait. Même ce petit geste sur son nez, qui énervait beaucoup de monde d'après ce qu'il en savait, ne faisait que contribuer à le faire fondre. Il avait une chance inouïe de l'avoir avec lui. Ça lui permettait d'oublier un instant qu'il avait totalement changé de tête et qu'elle était, en prime, surmontée de cornes. Quand bien même Krystal sembla les remarquer, elle aussi. Il grimaça. Vraiment, cette histoire était crispante.
Il se fit donc aussi attentif, voire plus, que les autres quand la présidente de la Cour Suprême prit la parole. Il n'avait jamais été du genre agressif, ou pas trop, mais il avait un besoin pressant de mettre un nom sur ce qui lui arrivait. Un nom, Egon Esper. Les deux mots se gravèrent dans son esprit pour ne certainement plus en sortir. Il n'avait aucune envie d'attendre que les "autorités" le retrouvent. Ils l'avaient laissé s'échapper une fois, alors qu'est-ce qui leur garantissait que ça n'arriverait pas à nouveau ? C'était le genre de mission qu'il avait l'habitude d'exécuter dans son monde d'origine, de celles qu'on lui confiait facilement et régulièrement. Se débarrasser d'une personne néfaste pour les autres. Il avait un peu de mal avec l'idée qu'une quelconque forme d'autorité puisse lui enlever cette possibilité.
La suite du discours, et la remarque de sa petite amie qui suivit, eurent le mérite de le sortir un instant de son mode de pensée de mercenaire. Il jeta un regard vaguement agacé à la jeune fille avant de la gratifier d'une pichenette sur le front.
- Je me vengerai pour ce genre de commentaire, tu sais.
Certes, elle l'appelait souvent comme ça. Mais ça faisait beaucoup trop écho à ce qu'elle avait dit précédemment, comme quoi il avait l'air plus doux qu'un mouton, pour qu'il n'y voie pas un lien. Il s'attendait presque à un autre surnom lié à sa nouvelle couleur dans les prochains jours. Vraiment, il la connaissait trop bien pour en douter. Secouant légèrement la tête, il finit par rejoindre les représentants de la magistrature magique qui commencèrent à l'interroger sur la nature de son ancien pouvoir – celui qu'il comptait bien récupérer. La façon dont les yeux de... Malicia ? s'illuminèrent quand il leur en parla ne lui inspirait que moyennement confiance, mais c'était peut-être son rejet naturel des autorités trop prétentieuses. La jeune femme retourna à son micro, tandis que d'autres personnes exposaient la nature de leurs pouvoirs derrière elle.
- J'ai encore besoin de votre attention. Quelqu'un parmi vous dispose du pouvoir de voir le nom, la race, l'âge et le pouvoir d'une personne en la regardant. C'est un pouvoir sur activation, vous ne l'avez peut-être pas encore utilisé avant votre arrivée ici, mais j'aimerais que vous regardiez autour de vous et que la personne l'ayant récupéré me rejoigne.
Caindell soupira, repoussant en arrière une énième mèche blonde. Pouvait-il descendre, maintenant ? Il n'avait pas envie que toute l'école le dévisage en se demandant ce qui était arrivé à son apparence. Malicia fit une brève pause pour écouter la remarque d'une jeune femme qui semblait appartenir à la brigade magique, puis fit à nouveau face à la foule.
- Nous avons aussi normalement une personne disposant d'un pouvoir de copie qui lui permet de voir en permanence les pouvoirs de ceux qui l'entourent.
Elle continua d'énumérer plusieurs pouvoir permettant d'identifier soit la race, soit le pouvoir, soit les deux et plusieurs personnes s'avancèrent vers la scène avant que Caindell comprenne qu'on ne le ferait pas descendre tout de suite. Sûrement pour qu'il puisse conseiller le nouveau détenteur de sa magie.
341 mots Actions et pensées en : Italique dialogue en #cc0000
J’étais pas du genre à apprécier être sur le devant de la scène, j’étais très bien dans mon CDI avec mes livres. C’était pour ça que j’étais resté dans la foule à écouter à moitié ce qui se passer, il fallut malheureusement que je fasse plus attention au mauvais moment, on demandé aux gens de voir si ils n’avaient pas récupéré un pouvoir permettant de voir le nom, la race, l'âge et le pouvoir d'une personne. Elle demandait à cette personne de la rejoindre… Devant tout le monde. Je mis une minute avant de me rendre compte que la personne dont il parlait et qui avait la malchance de devoir rejoindre ses gens devant tout le monde… C’était moi. Je poussa un soupire exaspéré, pourquoi fallait il que j’ai hérité de ce stupide pouvoir ? J’étais tellement mieux avec mon pouvoir du silence ! Je me disais que heureusement, j’avais mon ancienne apparence et personne ici ne la connaissais. Je m'avance, ne prenant pas trop gare si je bouscule quelqu’un ou pas et me diriga vers la personne qui à le micro. J’avais la tronche des mauvais jour, clairement, j’étais pas ravis d’être là. C’est moi qui a récupéré du pouvoir de voir ce que sont les autres...
Comble de la honte, voila que des oreilles animal se mirent à pousser sur ma tête, me donnant un air parfaitement ridicule. J’avais qu’une seule envie, me barrer d’ici et qu’on m’oublie pour le restant de ma vie, ce serait simple non ? Il n’y avait qu’a faire comme certains jeune japonais qui s'enferment dans leur chambre avec leur manga et leur jeux vidéo.. Ca serait plus simple non ? Mais non, je ne bougea pas d’un pouce, les fixant avec une mauvaise humeur certaines. Tout ce que je voulais pour ma part, c’était retrouver mon pouvoir. Je me rendais compte avec pénibilité que pour retrouver ce qu’on m’avait volé, il allait falloir que “j’aide mon prochain”. J'espérais qu’au moins on aurait une compensation.. Que ce soit pas pénible pour rien, déjà que j’avais du me ridiculiser.
Je suis pas du tout a l'aise dans cette foule. En temps normal je n'ai aucun soucis avec ça, mais puisque je n'ai plus mes pouvoirs, je me sens vulnérable et nue. Je soupir et je me frotte nerveusement l'avant bras droit pour ensuite m'éloigner des lieux. Je reste dans mon coin jusqu'à ce que la réunion se termine et que je puisse partir. Je tends tout de même l'oreille afin d'écouter ce qui ce dit.
J'aime pas cette sensation, il me manque quelque chose et même si parfois j'envoie promener Sybil car elle est agaçante, je me rends vite compte qu'elle fait maintenant partis de moi et de façon intégrale. Sans elle je suis une ombre et là clairement j'aurais besoin d'elle. J'observe autours de moi sans un mot. Si j'ai bien compris les pouvoirs ont été échangés, ce qui voudrait dire que quelqu'un à mes pouvoirs. Je tente de le deviner en observervant les gens mais j'abandonne bien vite...
Je soupir à nouveau et je sors de ma poche une petite pierre. Une tourmaline qui éloigne le mauvaise œil, mais d'un côté le mauvais œil est déjà là vu ce qu'il m'arrive.
Je continus d'écouter les mots de Malicia qui venait d'intervenir à nouveau, mais même si je me concentre sur ses lèvres, je n'entends pas ce qu'il sort...je suis perdu dans mes pensées.
Besoin de cours d'urgence!Ellie x des gensJe me réveille dans un petit grognement. J'ai mal dormi, c'est dingue! J'ai envie de rester dans mon lit et de ne pas aller en cours. Mais visiblement mon réveille n'est pas de cet avis et n'arrête pas de me rabâcher les oreilles avec sa sonnerie. Hmmmmmmm! Laisse-moi encore 5 minutes... Je lance l'alarme répétée puis me recouche. Au final c'est l'arrivée d'un message qui me fait émerger à nouveau. J'attrape mon téléphone, encore un peu dans les vapes pour regarder qui me parle aussi tôt. Un numéro inconnu? Je fronce les sourcils puis me redresse pour m'asseoir sur le lit. Je baille, me frotte un œil avant de lire le SMS. C'est une convocation pour 9h dans la cour de l'université. Apparemment on aurait... Changé de race et de pouvoir?! Encore?! Je pousse un soupir. Je me sens assez normale moi... Remarque, hôte n'a jamais été une race très voyante. Et comme mon pouvoir était passif, je ne peux pas trop le ressentir. Je regarde mes mains pour regarder si quelque chose a changé mais je n'en ai pas l'impression. Je me gratte la tête. Et si j'essayais de faire ma transe pour voir si je suis toujours une hôte? Je me mets en tailleurs et ferme les yeux. Ma respiration devient de plus en plus lente, j'essaye de me concentrer uniquement sur mes sensations mais rien ne se passe. Je persévère. Toujours rien. Bon... C'est vrai que c'est étrange.
Je me lève pour récupérer mes vêtements et m'habiller puis je fais un passage dans la salle d'eau. J'ai encore le temps pour manger quelque chose avant l'heure du rendez-vous, c'est chouette! Je vais à la cafet récupérer un donut et un chocolat chaud puis me pose sur une chaise. C'est vrai que les gens autour de moi on l'air drôlement moins calme. Et certains de mes camarades ont changés de physique. C'est vraiment bizarre. Je mange mon gâteau avant de m'étirer. Tiens je me demande ce que Nia et Laura sont devenues! Elles ont peut-être récupéré une race amusante, hihihi! D'ailleurs je me demande si ça aura des conséquences sur l'organisme ou bien des séquelles. J'ai envie de sortir mon carnet d'étude pour faire des recherches mais j'essaye de contenir mon élan scientifique pour me rendre dans la cour. Il y a déjà pas mal de monde. J'essaye de retrouver des amis histoire de pas être toute seule avant qu'une femme prenne la parole pour mieux expliquer la situation.
Hmhm. Donc tout ce bazar serait de la faute d'un évadé de prison. Brrr. C'est pas très rassurant tout ça. J'attends en restant attentive aux consignes qu'on nous donne. Il faut qu'on sache quels races et pouvoirs ont été attribués à qui pour apprendre à les maîtriser. En même temps c'est normal, ça pourrait vite causer des catastrophes cette histoire. Bon moi mon pouvoir est inoffensif. Ma race un peu moins selon l'entité. On verra bien ce qui se passe, pas vrai?
GlougiboulgaQuand Cain me dit qu'il se vengera pour mon commentaire j'ai un frisson dans le ventre. Oh oui, venge toi ~ J'adore quand il me dit ce genre de phrase et qu'il me regarde de cette façon en même temps. Même si je sais qu'il n'a pas forcément ça en tête, je peux toujours me débrouiller pour que ça lui passe dans l'esprit, à un moment donné dans la soirée... Rien que l'idée me fait sourire alors que je regarde mon petit ami s'éloigner pour rejoindre l'estrade.
Il a quand même du charisme à côté des représentants de la magistrature magique. Ah la la, j'ai l'impression que ce garçon me ferra toujours de l'effet. Une fois mon petit élan amoureux finit, je replonge le nez sur mes notes pour continuer la collecte d'information alors Cain fait l'explicatif de son pouvoir.
- J'ai encore besoin de votre attention. Quelqu'un parmi vous dispose du pouvoir de voir le nom, la race, l'âge et le pouvoir d'une personne en la regardant. C'est un pouvoir sur activation, vous ne l'avez peut-être pas encore utilisé avant votre arrivée ici, mais j'aimerais que vous regardiez autour de vous et que la personne l'ayant récupéré me rejoigne.
Ah oui le pouvoir de mon copain s'appelle Data si je me souviens bien. Peut-être que je devrais le chercher aussi du regard, puisque c'est sur activation le nouveau porteur ne sais peut-être même pas qu'il l'a. Je balaye la foule de mes yeux émeraude mais n'arrive pas à le repérer pour l'instant. Trop de monde et pas assez de vue d’ensemble. Au bout d'une longue, trop longue minute, un garçon s'approche pour rejoindre Malicia. Data. Tiens, ben c'est lui. Il a l'air énervé et pour ne rien arranger à son humeur, des oreilles lui poussent sur la tête. Elle va trop lentement pour moi cette histoire. Je vais finir par monter sur cette fichue estrade sans autorisation pour prendre mes notes moi.
- Nous avons aussi normalement une personne disposant d'un pouvoir de copie qui lui permet de voir en permanence les pouvoirs de ceux qui l'entourent.
Ah! Ça tombe à pique. On dirait bien que c'est mon pouvoir. Je pensais qu'il s'agissait uniquement de lire le nom des pouvoirs mais si en plus il y a une option "copie" je suis preneuse. Je m'approche de l'estrade puis me tourne vers l'assemblée. Je vois beaucoup mieux d'ici! Hmmm. Il y a des pouvoirs que je connais mais pas les nouveaux porteurs alors je préfère ne pas noter pour l'instant. Je me tourne vers Malicia pour lui tendre mon carnet.
- J'ai pris de l'avance en faisant la liste des élèves du lycée de S'Indarë et des nouveaux pouvoirs qui leurs sont associés. Il y a aussi quelques universitaires dans le lot.
J'ai eu très envie de prendre les choses en mains pendant une seconde pour accélérer un peu la cadence mais je me résigne finalement à remettre mes notes à mon interlocutrice.
La voir si désemparée, me meurtri à petit feu. Comment est-ce que je peux la rassurer ? En suis-je réellement capable moi qui n'ait de coeur qu'un morceau de métal froid et dur ? Je suis pitoyable. Je dis être son protecteur, mais en quoi ais-je pu la protéger de ce qui lui arrive ? Je suis son petit ami et pourtant....je me sens impuissant face à la situation, me faisant me mordre la lèvre jusqu'au sang de rage !
Plus je parle et plus elle se renferme, me faisant comprendre que mes paroles ne servent à rien. Oui voilà Elena avait raison, je n'ai pas de cœur, je suis un être froid dépourvu de sentiments, inutile. Je suis un monstre, et je le serais toujours quand bien même Jodie ait réussi à capturer une partie de mon être. Je relève sa tête en prenant cette dernière de mes deux mains. Toutes ces révélations m'avaient donnés un énorme coup de massue. Je ne veux pas la brusquer, je m'en refuse toute possibilité et même si elle est attirante à un point impossible pour moi à contrôler, je l'aime et jamais je ne veux lui faire de mal.
» Regarde moi ma chérie....je t'en prie....Peut importe ce que tu es devenue, peu m'importe à quel point tu es désirable au possible. Tu es tout pour moi....alors comme je te l'ai dis....je t'attendrais quel qu’en soit le prix...Tu n'es pas odieuse, tu n'as à t'excuser de rien...pas même d'exister....je te protègerais de tout ceux qui veulent te détruire...Je ne laisserais personne et je dis bien personne te toucher....
Je suis net et catégorique, avant de lui esquisser un tendre sourire. Ces sourires que je ne réserve qu'à elle.
» On prendra le temps qu'il faut pour tout ma belle....tu me connais quand même, tu sais bien que je suis quelqu'un de patient voyons...mais le plus important maintenant c'est de savoir ce qui se passe, et surtout d'arranger la situation. Tu me fais confiance pas vrai...?
Je ne peux m'empêcher de le lui demander, même si au fond que si nous sommes ensemble ce n'est pas pour une quelconque raison, mais l'entendre me le dire, me donnera le courage et la force de me battre pour elle jusqu'à en dépasser les limites de mon corps ! Je sais pas qui est encore à l'origine de cette mauvaise farce, mais je vais lui coller mon poing dans la gueule et lui défoncer sa race.
Je suis un démon, un monstre, une créature qui a besoin de contact physique pour survivre. C'est ça que je suis devenu. Et malgré ça, j'ose lui demander à demi-mots de s'empêcher de me toucher, de m'empêcher de le toucher ; alors que mon corps tout entier doit lui hurler tous ces instincts qu'on m'a donnés de force et que je ne contrôle pas. Embrasse-moi, empêche-moi de t'embrasser. Réchauffe-moi, ne me laisse pas te toucher. Pourquoi tout devient si compliqué quand on est en vie.
Je le regarde dans les yeux et je suis obligée de me mordre la lèvre pour contrôler les pulsions qui font accélérer brutalement mon cœur. Je suis censée vivre avec ça... combien de temps ? Avec cette envie qui me serre les entrailles et qui ne vient pas de moi ? Lance est juste là. Lance est plus que juste un effet de ce fichu sort. Je sais qu'une part de ce que je ressens est vraie, ne vient pas de ça, mais c'est la différencier de l'autre, dont je suis incapable. Et c'est ça qui me terrifie.
- Je n'ai pas peur de toi... Tu le sais... je sais que tu n'essaieras pas de faire quoi que ce soit mais...
Mes mains tremblent, je les serre sur mes genoux. Non, lui n'essaiera pas. Mais moi ? Moi, sûrement. Et je ne sais pas ce qui serait pire entre rester à ses côtés pour qu'il me protège et avoir mon corps qui me force et m'appelle à entrer en contact avec lui, ou rester seule pour échapper aux pulsions que je n'arriverai pas à contrôler.
- Mais tu as bien vu, tout à l'heure... Je... Je ne contrôle pas ce qui se passe. Si je t'embrasse, si je... si je te touche... jusqu'à quel point tu arriveras à me repousser ? Si tu n'arrives pas à savoir si c'est moi ou... ou si c'est cette chose..?
Je pourrais tout aussi bien lui dire que ça ne sera pas moi, mais c'est trop difficile à affirmer. Je ne sais pas combien de temps ça durera. Quelques jours ? Des semaines ? Des mois ? Plus que ça ? Après tout, on ne sait pas quel genre de sort il a jeté. Et si c'était définitif. Je relève un peu les yeux et un petit sourire parvient à revenir s'inviter sur mes lèvres. Oh, s'il est coincé avec ces oreilles de lapin jusqu'à la fin de sa vie, je n'ai pas fini de l'entendre râler.
- Et si j'ai le choix... entre mourir de faim, ou céder et... et ne pas être moi-même...
Si ce choix me tombait dessus, je ferai quoi ? Je n'ai jamais été douée pour m'affamer, à moins de rappeler ma période anorexique à ma mémoire mais rien que de songer à ce souvenir me donne la sensation de me prendre un couteau dans le cœur. Mais je ne veux pas coucher avec lui sous l'effet d'une force incontrôlable venue d'une magie qui n'en fait qu'à sa tête... pas comme ça, pas alors qu'on n'a jamais rien fait... Peut-être que l'embrasser suffirait ? Je ne sais pas comment ça marche. Dans l'imagination de base, il n'y a que le contact charnel qui compte mais bon, dans la tête des gens les fantômes sont invisibles, alors la fiabilité de l'imaginaire commun...
- Promets-moi... ne me laisse pas te faire de mal...
C'est tout ce qu'il me faut, c'est tout ce que je veux savoir.
J'ai déjà été en contact avec une succube une seule fois dans ma vie, je m'en souviens encore comme si c'était hier. c'est une sensation peu agréable, comme si on aspirait ton flux vital, mais comme on peut le constater à l'heure actuelle, je ne suis pas mort, du moins si je suis devenu un fantôme je ne m'en suis pas rendu compte. Non à la place il a fallu qu'on me donne CES FOUTUS OREILLES DE LAPIN ! J'essaye moi même de contrôler la rage qui m'anime, celle d'avoir ce maudit serre tête mignon, et celle de voir ma petite amie dans un état de panique aussi virulent. Je l'écoute, je comprends ses craintes. Elle est une fantôme qui ne ressent pas ce genre de chose en temps normale. Elle n'a jamais eu besoin de se nourrir du contact des autres. Ce n'est évidemment pas simple pour elle.
Et quand bien même je sais que cela fait terriblement mal, je suis prêt à encaisser la douleur pour la garder en vie, je suis prête à faire les sacrifices nécessaire pour son bien être. C'est comme ça que j'ai décidé de vivre, alors qui m'en empêchera. Je caresse sa joue tendrement, un sourire aux lèvres pour la rassurer. Je suis un homme, rien ne me fait peur...pas même la mort. Mon coeur gelé avant de la connaître n'a pas hésité à abattre des personnes froidement. Non rien ne me fait peur, si ce n'est l'abandon.
» Je te le promets ! Mais il est également hors de question je te laisse mourir de faim ou encore de te laisser t'affamer au point ou tu en souffres terriblement. Je suis là pour toi....j'ai toujours été là pour toi en toutes circonstances et aujourd'hui je le serais encore. Fais moi confiance...Si tu as besoin de moi pour te sentir bien et heureuse...utilise moi !
Je prends sa main que je pose sur mon propre coeur à l'abri des regards indiscrets. Elle doit sentir comment il bat vite, qu'il bat à l'unisson avec le sien. Moi aussi je suis terrifié de tout ça, mais j'ai surtout peur pour elle, que plus peur pour moi.
» Ne te tracasse plus...essaye de garder ton sang-froid et n'oublie pas que je t'ai fait une promesse, tout comme j'ai promis de ne pas te laisser tomber.
Il est temps de lui montrer ce que le titre "protecteur" veut réellement dire.
Hors de question de me laisser mourir de faim... mais pour moi, il est hors de question de prendre le moindre risque. Je ne veux pas céder à ces pulsions qui ne m'appartienne pas et gâcher à jamais ce moment entre nous en l’entachant d'une incertitude. Bien sûr, qu'il me plaît. Dès la première fois que je l'ai vu, je n'ai pas pu m'empêcher de le trouver craquant et sexy, quand bien même je rejetait la simple idée d'avoir un contact avec qui que ce soit. Mais je ne veux pas être sous influence. Si je sens sa peau contre la mienne, ou sous mes doigts, ou ses lèvres se poser dans mon cou ou ailleurs, je... je veux être véritablement moi-même. Et je ne devrais pas imaginer ce genre de choses dans l'état où je suis. C'est un coup à ne pas me laisser le choix à moi-même. Mais il m'a promis qu'il ne me laisserait pas lui faire de mal. J'espère qu'il comprend à quel point ça risque de nous blesser tous les deux si on doit continuer notre relation avec un doute sur ce qui se passe entre nous... je n'ai pas envie qu'on se demande à quel point j'étais moi, et qu'on n'ait jamais la moindre réponse. Pourtant, je ne peux pas m'empêcher de sourire un peu. C'est plus fort que moi, je n'ai aucune envie qu'il s'inquiète.
- Tu sais bien que je ne serai pas heureuse si je t'utilise.
Oh non, je préfère mourir encore une fois que risquer de lui faire du mal, toute histoire de doute mise à part. Et je ne me le pardonnerai jamais si je n'arrive pas à résister. Je frémis malgré tout lorsqu'il porte ma main contre son torse, quand je sens les pulsations de son cœur sous mes doigts. Malgré moi, je l'imagine s'emballer encore plus, j'imagine la chaleur de sa peau à la place du tissu, et je n'arrive même plus à savoir si c'est moi ou cette sensation inhumaine qui manipule mes pensées.
- ... A...
Ma voix se coupe mais je serre les dents pour en reprendre le contrôle. J'ai besoin de prononcer ces mots, d'autant plus que je sens très bien que je me redresse presque malgré moi, que mon autre main glisse le long de son bras.
- Arrête-moi si j'essaye de faire plus... s'il te plaît...
Je n'y arriverai pas toute seule. Mais j'ai besoin de savoir, et on ne me laisse pas vraiment le choix, de toute façon. je sens déjà que mes lèvres se posent sur les siennes sans me demander mon avis. Ce n'est pas dangereux... ce n'est pas dangereux, pas vrai ? Tant qu'il m'empêche d'aller plus loin. Je sais que je lui en demande beaucoup. Au moins je saurais si l'embrasser est suffisant. Je saurais si je peux tenir... le temps que ça durera sans risquer de ruiner quelque chose qui compte mine de rien pas mal pour moi...
L'angoisse de Jodie est palpable, trop pour que mes nerfs puissent supporter cela. Les accélérations mécanique de mon cœur de brute me montre que moi même je commence à ressentir ce propre sentiment. J'ai toujours été quelqu'un de fort, de brave, mais de là à vouloir revivre cela. Je ne sais pas trop. Pourtant s'il y a bien une chose qui me pousse à le faire, c'est l'amour que je lui porte. Je ne veux pas le laisser affamée, je ne veux pas la voir souffrir. C'est une vision qui m'horripile, qui me donne envie de tout casser, de tout détruire ! Alors oui...pour elle, je suis prête à encaisser la douleur de ce que cela peut causer, même si elle doit me laisser semi-mourant.
Je frissonne quand je sens sa mai caresser son bras, je vois ses lèvres se rapprocher et capturer les miennes. J'appréhende un peu cela, mais je lui fais confiance, je sais qu'elle en est capable, qu'elle peut se contrôler, qu'elle peut y arriver. Répondant doucement à son baiser, je sens mon énergie se faire doucement aspirée. La sensation qui ne m'est pas inconnu me rappelle tout de suite de mauvais souvenirs, mais je reste ferme, je ne dois pas le laisser transparaître, sinon je risque de la faire se sentir encore plus mal. Je suis son protecteur, mon rôle est donc indiqué. Je la laisse se nourrir de ce dont elle a besoin, espérant tout de même que le calvaire ne durera pas. Quand je sens que cela commence à devenir trop lourd à supporter pour ma propre âme, je mets fin à nôtre baiser.
» Tu vois, tu ne m'as pas fait de mal ! Tu es capable de te maîtriser, donc arrête de penser que tu es un monstre d'accord ?
Comparé à la première fois où une succube a aspiré mon flux vital, ce n'était qu'un petit picotement. Je sens mes oreilles gigoter pour montrer qu'elles sont contentes, ce qui m'énerve un peu, m'obligeant à les tirer pour qu'elles arrêtent ! Sauf que cela fait partie de mon corps pour une durée indéterminée ! C'est comme si on te tirait les cheveux ! Mais ça fait MAL PUTAIN !
» J'espère toutefois que ça ne va pas être comme l'autre fois où on a tous changé de sexe et que ça ne va pas durer trop longtemps.
De mon bras valide, je la serre contre moi, l'entourant d'un cocon protecteur. Oui l'autre bras est engourdi à cause du flux, je vais devoir attendre un petit moment pour que ça se rétablisse.
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Sexe : Taille : 1m58 Race : Magical girl Pouvoir : Historia
Les choses commençaient à s'organiser un peu. Ils avaient récupéré sur scènes plusieurs personnes capables de repérer les races et les pouvoirs des gens autour d'eux et la petite Hamilton avait pris une avance appréciable. Un coup de chance que le pouvoir de Miki soit tombé entre ses mains, ça facilitait la tâche à tout le monde. Malicia la laissa donc s'occuper de ce qu'elle avait déjà préparé tandis qu'elle s'occupait de guider les autres pour assigner des petits groupes et déterminer qui avait récupéré des capacités dangereuses et qui ne représentait aucun danger en circulant librement en ville.
Elle ne se faisait que peu d'illusions sur les capacités de tout ce monde à coopérer. Même en mettant chaque personne en contact avec le propriétaire originelle de sa race et de son pouvoir, elle savait qu'une bonne partie refuserait de se plier à l'exercice, sans compter ceux qui avaient récupéré des capacités venues d'ailleurs. Elle ne tarda pas à constater que certains pouvoirs n'appartenaient à personne. Étaient-ce de ceux qui n'étaient pas venus, ou bien venaient-ils de l'international ? Ils n'avaient aucun moyen de vérifier si Londres avait été la seule touchée, ou si le monde entier était concerné.
Heureusement, ils localisèrent rapidement les pouvoirs de classe L dispersés dans la nature. Comme elle s'en doutait, ceux d'Egon n'étaient nulle part ; il avait fait en sorte de les conserver, ça ne l'étonnait pas vraiment. Si son but était vraiment de se venger, et elle était persuadée que c'était le cas, il ne pouvait se permettre de posséder des capacités qu'il ne maîtrisait pas. Les mettre dans les mains d'adolescents voire d'enfants, par contre, ne semblait pas lui poser de problème. Elle serra les poings. Il voulait créer le chaos, c'était évident. Peut-être même des morts. De toutes les personnes qui auraient pu s'évader de la prison souterraine, il avait fallu que ce soit lui.
Elle soupira en s'installant au bord de l'estrade une fois que tout le monde eut confirmation de sa nouvelle race et de son nouveau pouvoir, ainsi qu'un contact établi avec le possesseur originel quand c'était possible. Les classes L avaient été réunis sur la scène et Dorian était déjà en pleine discussion avec celui qui avait récupéré sa race de basilic. Il fallait à tout prix qu'il contrôle sa transformation en serpent avant d'entrer en contact avec qui que ce soit, ou qu'il ait le réflexe de fermer les yeux dès qu'il changeait. Quant aux autres... elle soupira. Les autres avaient des pouvoirs en cours d'étude ou jugés incontrôlables, et la brigade était déjà en train de contacter le secteurs des laboratoires pour les garder confinés. Ils ne pouvaient pas étudier le pouvoir sur eux : si Egon avait utilisé la magie, elle doutait que continuer les expériences serve à quelque chose une fois la situation redevenue normale. Mais il était hors de question de les laisser dans la nature. Ils étaient bien trop dangereux pour ça.
Malicia se releva pour rejoindre les représentants de la Cour Suprême qui l'attendaient un peu à l'écart. L'objectif, maintenant, était de retrouver ce gars à tout prix. Il était encore faible, sous le coup des sédatifs qu'il avait ingurgités pendant quatorze ans. C'était le moment ou jamais de mettre la main dessus. Elle donna ses ordres avant de reporter son regard sur la cour. Avec un peu de chance, les gens parviendraient à s'enseigner entre eux et à a réduire la portée de la catastrophe.
Jodie Cravery
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Jodie Cravery
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Apparitions : 224
Inscription le : 01/04/2018
Né(e) le : 16/12/2000
Age : 23
Taille / Poids : 1m64
Nationalité : Irlandaise
Situation amoureuse : Il paraît que je peux dire que c'est officiel avec Lance, maintenant ~
Couleur(s) de parole : #cc9966
Péché(s) :
Envie
Colère
Commentaire/citation : I couldn't stand the person inside me so I turned the mirrors around
La sensation est étrange. Perturbante, effrayante même. J'ai tellement peur de lui faire du mal, tellement peur de ne pas contrôler mes gestes, aussi. Surtout quand je sens sa peau sous mes doigts et que je réalise que j'ai encore glissé ma main sous son t-shirt. Je dois... je dois contrôler ça. Peu importe combien de temps ça dure, je ne peux pas laisser ces instincts gagner et tout gâcher. Je ne peux pas...
Je sens l'énergie que j'absorbe. Ça a beau combler la sensation de vide dans ma chair, ça me fait mal. Mal parce que je sais que c'est lui, que ça l'affecte et que ça risque de le blesser. Je ne sais pas comment je suis censée vivre ça. Aussi enivrante que soi la sensation - et elle l'est, ce que je trouve encore pire - j'ai toujours cette pointe de culpabilité qui me crispe. J'ai peur. J'ai peur de lui faire mal et je n'arrive pas à trouver ça agréable. C'est peut-être mieux comme ça. La plupart des succubes, vampires et autres gens qui se nourrissent des autres disent que c'est comme un drogue et que c'est difficile de ne pas en vouloir davantage. Je peux comprendre, mais à part l'instinct qui me pousse beaucoup trop contre lui, je ne ressens pas comme eux. J'ai faim, mais pas assez pour combattre ma peur.
Je dois quand même admettre que la sensation de manque qui suit notre séparation est assez violente. J'ai l'impression qu'on m'a arraché quelque chose dont j'avais absolument besoin pour vivre, et je déglutis en fermant les yeux pour ne pas avoir à le ressentir. Mais même comme ça, il y a son odeur, sa chaleur, trop d'éléments que je peux encore percevoir et qui appuient sur l'effet. C'est tellement... tellement frustrant. Peu importe à quel point j'absorbe d'énergie, j'aurais toujours ça ? Ou c'est parce que je n'ai pas voulu et pas pu en récupérer plus ? Je n'en veux pas plus.
Heureusement, je suis encore moi, malgré ça. Encore capable d'avoir un petit sourire mi-attendri, mi-amusé quand je vois ses oreilles bouger. Ouais, il doit détester ça, mais moi je trouve ça drôle. Et mignon. Et quand même mieux que ce que j'ai récupéré et qui nous fait du mal à tous les deux. Je hoche doucement la tête pour répondre à ses deux phrases avant de la poser contre lui pour me cacher dans ses bras. J'ai besoin de répit, juste de temps au calme avec lui. Je ne sais pas combien de temps ça va durer, mais je ne tiendrai pas sans lui...
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Sam 13 Juin - 16:16
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