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[Event Multimix] Un conte de faits

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Ian Stevens
H |:| Psychologue/Sexologue
Ian Stevens
Ian Stevens
Ian Stevens
H |:| Psychologue/Sexologue
Sexe : Masculin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 171
Inscription le : 15/03/2019
Né(e) le : 30/05/1994
Age : 29
Taille / Poids : 1m81 / 67kg
Nationalité : Anglo-Japonais
Couleur(s) de parole : #4BAFA2
Péché(s) :
  •  Orgueil 
  •  Luxure 

https://sin-theatre.forumactif.com/t634-fiche-du-psychologue-stevens-finie#4682 https://sin-theatre.forumactif.com/t1306-la-vie-d-un-homme-sexy-ian

Lun 26 Oct - 15:55
Rp Terminé

Race : Hamster
Pouvoir : Régénération cellulaire


Un conte de faits ▬ Event


Se retrouver dans l’incapacité de redevenir soi-même, c’est vraiment le pire qu’il ait vécu. Il était là, pendant un temps qui lui a parut une éternité, coincé en hamster alors qu’il entendait les autres faire des commentaires. Un de moins… Bien sûr… Il avait rapidement compris qu’il allait rester là un moment, alors il s’était contenté de fermer les yeux, et de piquer un petit somme. Il ne faut pas croire, mais les rongeurs ont besoin de beaucoup de sommeil ! Et puis, il allait peut-être mourir ici. Il n’avait juste pas envie d’y penser, mais si c’était le cas, autant que ce soit pendant son sommeil. Enfin, il ne se le répétait pas trop. C’était trop négatif et il a appris à ne jamais se morfondre. Il y a toujours de l’espoir. Peut-être que les autres allaient réussir ?

Après de longues minutes, il se réveille, attiré par une lumière bleue presque aveuglante pour ses petits yeux de rongeur. Qu’est-ce qu’il se passe ? Il se redresse, humant l’air par réflexe, essayant de capter un changement, mais il ne sent pas grand-chose. Ils ont réussi ? Rapidement, il se retrouve comme téléporté, son corps disparait petit à petit et il se concentre pour ne pas paniqué. La panique chez les hamsters, c’est jamais bon…
Quand il rouvre les yeux, il est au milieu de tout le monde, et il pousse un petit soupir de soulagement. Ils vont bien. Enfin, à peu près… Il voit Weiss se diriger vers son amie, inquiète. Elle semble inconsciente. Il faut qu’il fasse quelque chose mais… Il hésite à se retransformé… Cela voudrait dire qu’il se retrouverait totalement nu devant tous les élèves… Et puis… Où sont ses vêtements ? Un nouveau soupir lui échappe quand il voit deux Krystal approcher.

Que…Quoi ?.... Deux ?

Elle dépose les vêtements à côté de lui, mais Ian continue de les fixer, sans comprendre. C’est une de ses capacités ? Il ne savait pas…


▬ Voilà pour vous. Et ils n’ont pas un pli !

Elle rit doucement, puis lui fait un clin d’œil et le hamster lève les yeux au ciel. Il lui en est reconnaissant, c’est certain, mais si elle pouvait éviter ses commentaires silencieux, ça l’arrangerait beaucoup. Il sait ce qu’elle pense. Sa situation l’amuse beaucoup et il n’aime pas ça. Enfin… Elle s’en va pour aller s’occuper de la jeune femme inconsciente et le psychologue se tourne vers ses vêtements. Il faut qu’il se rhabille, qu’il se retransforme discrètement sans que personne le remarque. Alors, tant bien que mal, il essaye de pousser son costume pour l’éloigner, sans beaucoup de succès… C’est super lourd !!!
Mais, alors qu’il se bat avec son costume, une voix féminine attire son attention.


▬ Blablabla et elles vécurent heureuses et eurent beaucoup d'enfants, blablabla. C'est bon, vous avez finis ou vous attendez que l'une de vous meure avant de passer à la scène suivante ? C'est pas comme si on avait deux Krystal capable de soigner, sans compter les autres.

Le hamster se stoppe en entendant ça et se retourne. Elle… Parlait à Edelweiss et son amie ? Ses yeux se plissent, mécontent. C’est qui elle ? Quand il la voit, il comprend mieux. Wendy Rivas… Très bien… ce n’est pas étonnant, maintenant ce qui l’inquiète… c’est la jeune franco-allemande. Il sait qu’il y a de la colère en elle, ils l’ont très légèrement abordé…
Il ne faut pas qu’elle s’emporte, même si la jeune Rivas le mérite sûrement… Mais quand il la voit se redresser et se diriger vers Wendy, le psychologue craint le pire. Non… Non non non !


▬ Tu sais, la dernière fois qu'une "Reine" a un peu trop manqué de respect à des français, elle a perdu sa tête.

Merde ! Il faut qu’il se transforme ! Vite avant qu’elle fasse quelque chose qu’elle pourrait regretter. La violence ne résout rien ! Mais le coup part avant qu’il ne puisse faire quelque chose. Il se contente de crier un « scouic » désagréable. Wendy se retrouve projetée en arrière et Ian pousse un long soupir…Trop tard. Et puis merde. Il n’a pas honte de son corps ! Rapidement, il se concentre pour retrouver sa forme humaine et récupère rapidement ses vêtements pour les enfiler à la hâte. Le caleçon, le pantalon, sans oublier les chaussettes, puis la chemise qu’il boutonne progressivement.

▬ Enfin, ce n'est pas grave. "C'est pas comme si on avait deux Krystal capable de soigner, sans compter les autres."
▬ Ce n’est pas possible… Edelweiss…

Sa phrase n’est qu’un soupir. Elle doit sûrement se sentir mieux. Mais le problème, c’est la réaction, sûrement en chaîne de Wendy. Elles vont partir dans une baston, et clairement, on n’a pas besoin de ça. Mais ce qui énerve le plus le psychologue, c’est quand il voit la chef de la brigade en personne féliciter sa patiente pour cet acte qui ne ferait qu’aggraver son cas.
Alors, le visage fermé, se sentant aussi responsable de ne pas avoir pu l’arrêter, il s’approche de la jeune fille et d’Alma. D’un regard froid, il fusille la femme aux cheveux roses du regard.


▬ Si vous pouviez éviter de la féliciter d’user de violence, ça faciliterait beaucoup mon travail. Merci Mme Nisheïm.

Puis il se tourne vers Edelweiss. Il est déçu. Mais il essaye de ne pas le montrer. Il sait qu’elle peut se refermer comme une huitre très rapidement et ce n’est pas le but. Il éprouve beaucoup d’affection pour elle, il sait qu’il ne devrait pas, qu’il devrait mettre cette barrière émotionnelle entre elle et lui. Mais c’est plus fort que lui. Alors, d’une voix douce, il essaye de la faire réfléchir sur ce qu’elle vient de dire.

▬ Je comprends la satisfaction que ça t’a donné. Mais était-ce vraiment la meilleure solution ? La violence engendre la violence. Tu étais en colère, je le conçois, je l’étais aussi quand je l’ai entendue. Mais il ne faut pas que tu te laisses submerger et encore moins par la violence. Ça ne t’apportera rien de bon, crois-moi.

Et il sait de quoi il parle. Cette colère qu’il a encore au fond de lui. Cette colère qui s’est créée face aux attitudes de son père vis-à-vis de sa famille. Ça le pourrit. Il a été violent une fois, et il le regrette chaque jour. Parce qu’il s’est rabaissé à un niveau plus bas que son père.
Il pousse un long soupir puis finit par lui sourire presque tendrement, ne pouvant pas s’empêcher de poser doucement sa main sur ça tête. Il a du mal à lui en vouloir longtemps mais il espère tout de même qu’elle aura compris ce qu’il veut lui dire. Mais maintenant, il faut qu’il soit sûr que Wendy ne reviendra pas à la charge… Et encore plus maintenant que le jeune Caindell a guéri tout le monde…


Ⓒ  By Halloween sur Apple Spring
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Nia Jones
S |:| Licence 3
Nia Jones
Nia Jones
Nia Jones
S |:| Licence 3
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 376
Inscription le : 25/11/2017
Né(e) le : 07/05/2000
Age : 24
Taille / Poids : 1m74 / Environ 52kg
Nationalité : Anglaise
Situation amoureuse : Catastrophique
Couleur(s) de parole : #ff3333
Péché(s) :
  •  Avarice 
  •  Luxure 
  •  Envie 

Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
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Mer 28 Oct - 0:23
Rp Terminé

Race : Dryade
Pouvoir : Invisibilité
Le couloir où s’est déroulée l’épreuve a disparu. Je suis dans une autre pièce assez sombre. Je suis apparue un peu à distance d’Edelweiss et Naomi alors je m'approche d’elles, prête à poser une main sur l’épaule de mon amie pour la réconforter. Au final je n’en fais rien. Je me suis ravisée. J’ai seulement changé d'avis et me suis reculée d'un pas pour laisser Krystal soigner Naomi. Je tourne ensuite la tête vers Wendy et fronce les sourcils. Quelle chieuse celle-là ! L’énervement monte rapidement jusqu'à ce que Weiss la frappe, me faisant alors écarquiller les yeux. Qu’est-ce que… ? Pour le coup, la colère est descendue encore plus vite qu'elle n'était montée, laissant seulement place à la surprise. Je ne l’avais jamais vu s’énerver au point d’en arriver aux poings.

- Euh… Edelweiss ?

Depuis quand agit-elle comme ça ? J’ai beau fouiller mes souvenirs, il n’y a pas une seule fois où je l’ai vue frapper une personne. Mais avant que j’aie le temps de dire quoi que ce soit d’autre, un sursaut s’empare de moi. Un blob bleu m’a sautée sur la tête, créant ce sursaut de surprise. Je lève les yeux avec un petit sourire, m’adressant à Ellie.

- Tu m'as fait peur.

Je rigole un peu mais mon expression change rapidement et redevient remplie d’inquiétude lorsque ma colocataire revient vers nous. Je réponds malgré tout à la question d'Ellie, tout en jetant un œil à mes brûlures. Elle n’a pas à s’inquiéter. La blessure la plus grave a été soignée et les brûlures disparaîtront après quelques jours, voire quelques semaines si elles sont bien soignées.

- Je me suis faite un peu brûler par des lasers, mais ça va. Naomi a soigné mon autre blessure.

Ma dentition se serre un peu sur la dernière phrase. Savoir que c’est elle qui m’a indirectement sauvée la vie, ça a toujours du mal à passer. Je m’approche ensuite de Weiss pour prendre doucement ses mains dans les miennes. Elle n’a plus rien. Je fronce un peu les sourcils en voyant que ses blessures ont disparu mais un petit sourire s’affiche tout de même sur mon visage. Je préfère la savoir guérie que blessée.

- Tu es guérie.

Mais qui l'a fait ? Qui a soigné ses blessures ? Krystal ? Naomi ? Mon regard observe l'une puis l'autre comme si je cherchais la réponse. Comme si un simple regard pourrait me donner l’information que je veux avoir. Laquelle de ces deux filles a soigné ma colocataire ?
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Ever V. Inkraven
C |:| Tatoueuse
Ever V. Inkraven
Ever V. Inkraven
Ever V. Inkraven
C |:| Tatoueuse
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 244
Inscription le : 18/12/2017
Né(e) le : 07/01/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m58 / 42kg
Couleur(s) de parole : Ever parle en #ff6666 et m'interrompt en italique.
Péché(s) :
  •  Orgueil 

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Mer 28 Oct - 16:03
Rp Terminé
Ever V. Inkraven
BS |:| Troisième année
Race : Humaine
Pouvoir : Vortex

Un conte de faits

le mardi 28 avril 2020


Ramenée d'entre les morts, affaiblie, forcée d'ouvrir un portail qu'elle a mal jaugée... Si ce n'était que le début, elle s'inquiète pour la suite. Enfin, tant que le gars capable de ressusciter les morts sera là, ça ira. La lumière bleue qui apparaît l'effraie un instant, mais elle se sent très vite apaisée, comme si ses émotions se calmaient d'elles-mêmes. Pas très naturel, tout ça, mais est-ce que c'est vraiment si différent de ce qui leur est arrivé deux ans plus tôt ? Au moins, cette fois, elle n'a pas l'impression qu'on essaye de s'infiltrer dans sa tête pour la forcer à changer de camp.

Squishy est la première à venir la voir. Elle a récupéré sa forme de blob, sans doute à cause de son épreuve. Dans l'état où elle se trouve, Ever a presque envie de l'attraper pour avoir un câlin, mais elle se contente de hocher la tête et de la laisser aller chercher son amie. Avec un petit soupir, l'ancienne calamar change de posture pour s'asseoir un peu plus confortablement. Elle n'a pas la force de se lever. Il va vraiment falloir qu'elle trouve un moyen de régler ça.

Elle était sur le point d'appeler Krystal pour lui demander un sort quelconque capable de lui redonner de l'énergie, sait-on jamais, quand elle entend un gars grogner puis voit une lumière toucher tout le monde. Et d'un coup, c'est comme si le choc de sa mort précédente n'avait jamais existé. Ok, alors question : pourquoi il n'a pas fait ça directement ? Ça aurait évité toute la panique de la fille que tout le monde a cru morte, et ça serait quand même allé beaucoup plus vite. Ever lève les yeux au ciel puis s'appuie au sol pour se remettre debout. Elle époussette son pantalon avant de réaliser qu'elle n'a plus son arbalète. Elle a dû la perdre en mourant et personne n'a cru bon de la ramasser. Génial.
Peut-être qu'elle est quelque part.

Pendant que les gens se remettent de leurs blessures disparues, Ever avance en gardant les yeux fixés au sol. Un grand sourire illumine son visage quand elle finit par repérer son arme, et elle se précipite dans cette direction pour la ramasser et l'appuyer contre son épaule. Là, elle se sent prête à affronter ce qui fait du bruit dans cette salle. Et, de préférence, sans mourir, cette fois.


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Apparitions : 271
Inscription le : 13/04/2018
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Sam 31 Oct - 4:28
Rp Terminé
Alors que l'un de vous s'avance dans la pièce, le sol s'illumine sur deux lignes partant de ses pieds, jusqu'à éclairer succinctement le reste de la pièce. Vous apercevez d'étranges petites formes verdâtres, comme des petites structures luisante dont la forme rappelle celle de cacahuètes, avec des petits yeux. Leur ombre, cependant, ne semble pas avoir la même forme et reflète, à la place, des silhouette ou des actions floues et un peu vagues. Les sons qui vous entendiez semblent venir d'elles : on dirait d'étranges grognements proches de gargarisme. Ils disparaissent aussi vite qu'ils sont apparus, et vous avez soudain l'impression que le monde se brouille et que tout devient obscur.

//Avertissement : ces scénarios étant basés sur les peurs de vos personnages, ils peuvent contenir du contenu choquant selon votre sensibilité, que ce soit en terme de violence ou de psychologie. Si vous n'êtes pas sûr de pouvoir le supporter, ne lisez que le vôtre, ou évitez ceux placés entre balises -18 (écriture plus claire)//

Lorsque vous rouvrez les yeux, chacun d'entre vous se trouve dans un environnement différent.

Alma : Une scène de bataille se déroule autour de toi. Tu reconnais certains de tes collègues aux prises avec des silhouettes familières, criminels qui semblent s'être évadés. Tu reconnais la cité souterraine. Le combat semble avoir commencé depuis un moment. Au bout d'un moment, tu reconnais ton fils au milieu de l'affrontement. Il est encerclé. Mais si tu t'avances pour l'aider, tu ressentiras soudain une violente douleur à la jambe avant d'apercevoir que quelqu'un y a planté une lame, t'empêchant de courir et même de marcher. Si tu n'arrives pas assez vite, il mourra.

Ahrianna : La pièce dans laquelle tu te trouves ne semble pas avoir changé. Ni la salle, ni les personnes autour de toi. Seulement, les créatures commencent à changer de forme, à grandir, fusionnent entre elles pour devenir un monstre qui s'en prend aux élèves. Il attrape le premier qui lui passe sous la main et le broie avant que tu n'aies le temps de faire quoi que ce soit. Tes pouvoirs semblent sans effet sur lui, à moins qu'il n'ait un point faible spécifique que tu n'as pas remarqué. Si tu ne l'élimines pas, il tue un à un chacun des élèves, jusqu'à ce qu'il n'en reste plus un seul.

Nia : La salle est toujours la même, mais tu vois soudain tout le monde disparaître peu à peu, te laissant entièrement seule. Aucune trace de ceux qui t'entouraient. Un peu plus loin, tu aperçois ce qui semble être une silhouette. Elle s'approche lentement de toi, jusqu'à ce que tu te rendes compte que son corps est criblé d'aiguilles. Le mur derrière toi, qui était pourtant à distance, est directement dans ton dos si tu essayes de reculer, peu importe à quel point tu as avancé. Elle s'approche de toi avec une aiguille à la main, visant ton cœur pour y injecter quelque chose qui te paralysera instantanément si tu ne l'évites pas.

Elijah : Quand tu ouvres les yeux, tu te trouves dans ce qui semble être une grande cabine d'essayage dans un magasin de vêtements. Le miroir est dissimulé par un rideau jusqu'à ce qu'une femme entre et l'écarte pour toi. C'est dans ton reflet que tu réalises que tu es entièrement nu, avec un corps féminin extrêmement développé, adulte et plus formé que ton corps actuel. La femme qui est entrée s'affaire bientôt pour fabriquer une tenue autour de toi, prenant des mesures et assemblant des tissus jusqu'à créer une longue robe moulante.

Naomi : Tu te trouves dans l'appartement d'Edelweiss et Nia. La pièce est plongée dans une semi-obscurité mais, en tendant l'oreille, il te semble apercevoir des bruits de dispute provenant de la chambre de Weiss. En approchant, tu finiras par reconnaître les voix. Dans la pièce, Melody et Edelweiss se disputent, la première montant beaucoup la voix jusqu'à ce que tu aperçoives un éclat brillant dans sa main. À peine une fraction de seconde plus tard, la lame transperce le plexus solaire de Weiss, qui s'effondre dans une mare de sang. Pas morte, mais très mal en point. Le pouvoir de soin ne semble pas fonctionner.

Caindell : Un champ géant s'étend autour de toi, désert et silencieux. Épée en main, tu n'aperçois à l'horizon que le calme des décors de ta vie d'avant, jusqu'à ce que tu entendes un grondement à ta droite. En te tournant, tu aperçois une créature étrange, étrangement humanoïde, décharnée et désarticulée. Tu aperçois un éclat vert au niveau de son visage avant qu'elle se jette sur toi, ne te laissant d'autre choix que de lever ton épée pour l'arrêter. La lame la transperce directement et elle est secouée d'un spasme et tombe à terre. C'est seulement lorsqu'elle lâche un dernier soupir que sa silhouette se brouille, prenant l'apparence de Krystal. Le sang qui n'était pas là apparaît subitement sur son corps, ta lame, et tes mains.

Edelweiss : Autour de toi s'étend la surface familière d'un toit. L'air est glacial. Tu aperçois alors une silhouette près du bord, celle d'un homme que tu finis par reconnaître comme étant Léandre. Alors que tu t'approches, Il finit par se tourner vers toi et tu aperçois la petite forme de Juwelen, inerte, dans ses mains. Les plumes autour de lui ainsi que l'expression de son visage te font vite réaliser qu'il est responsable du sort arrivé à ton oiseau et du silence dans ta tête. Tu es alors prise d'une colère incontrôlable qui brûle dans tes veines et prends le contrôle de tes gestes, au point que tu te jettes sur Léandre dans l'optique de le tuer, serrant tes mains sur sa gorge avant de le pousser dans le vide.

Krystal : Tu te trouves dans la cour principale de S'Indarë. Devant toi, tu aperçois Caindell, épée sanglante à la main, face à un groupe d'élèves. Dans le groupe, tu aperçois des couteaux, des bouts de bois et autres armes de fortune. Au pied du garçon, tu vois la silhouette recroquevillée et ensanglantée de Lova. Quelqu'un se jette sur lui, une fille que tu reconnais comme étant Bethany, et réussit à le blesser avant d'être, à son tour, frappée d'un coup fatal au ventre. Il essuie sa lame d'un geste désinvolte avant de s'approcher du groupe, qui recule d'un même mouvement, sauf Ian, devant eux, qui se place en protecteur avec un couteau à la main. Ils finissent par se jeter l'un sur l'autre, ressortant chacun terriblement blessé, mais la tuerie continue jusqu'à ce que tous les élèves soient tombés sous les coups d'épée et qu'il ne reste que Caindell, vacillant et au bord de la mort.

Ellie : Ta chambre universitaire, tes colocs, tes amis, un endroit confortable et paisible. Alors que tu es soulagée d'être sortie de tout ce qui déroulait autour de toi, tu vois soudain l'un d'eux te lancer un regard noir avant de partir en claquant la porte. Plusieurs remarques fusent dans la pièce. Insultes, moqueries, jugement, toutes te sont destinées comme si tous tes amis te considéraient comme un poids ou une personne qui ne valait pas la peine d'exister. Ils finissent par tous quitter la pièce, le dernier regard glacial t'étant porté par la personne dont tu te sentais la plus proche, jusqu'à ce que tu te retrouves seule sur ton lit.

Ian : Quelques secondes de bien-être intense, puis tu fermes les yeux, t'allonges sur le côté. Tu sens la douceur des draps sur ta peau nue, la chaleur des premiers rayons de soleil à travers ta fenêtre. Alors que tu te sens bien, apaisé et rassasié, ton regard finit par se poser sur la silhouette à côté de toi. Une personne proche, familière, attirante ; quelqu'un qui a partagé ta nuit. Rien d'anormal jusqu'à là, mais tu finis par réaliser que sa poitrine ne se soulève pas. La panique s'empare de toi. Mais peu importe ce que tu fais, tu dois te rendre à l'évidence : il est trop tard. En te retournant, tu aperçois la silhouette de Megan, les bras croisés près du lit, qui te lance un regard près de rancœur. Elle reste là, immobile, pendant trois longues minutes, à te fixer.

Connor : Tu reconnaîtrais cette salle entre toutes. Ce salon, la silhouette assise dans le canapé qui soudainement se redresse pour marcher vers toi. Tu sens sa main se poser sur ton visage, se saisir de ta mâchoire puis de ta gorge, pour te coller au mur. Tu entends son murmure à ton oreille. "Tu n'étais qu'un substitut. Mais j'ai réussi à avoir la version parfaite." Et il te pousse assez fort pour que tu te cognes. C'est sonné que tu réalises qu'il n'était pas seul, et que ta sœur se trouve aussi sur ce canapé, entièrement à sa merci et incapable de se défendre tant il semble lui avoir déjà fait du mal. Tu sais ce qu'il va lui faire, la même chose que ce qu'il t'a fait à toi. Il s'approche alors d'elle pour poser de force ses lèvres sur les siennes, les doigts serrés autour de ses poignets.

Thomas : L'environnement autour de toi est plongé dans l'obscurité. Tu entends des voix, un peu familières sans arriver à mettre un visage dessus. Ils semblent planifier l'organisation d'un transfert important, mais tu n'arrives pas à en savoir plus. Instinctivement, ton regard est attiré par la seule lueur dans la pièce, l'éclat d'une cigarette qui perce les ténèbres. C'est quand l'un des hommes qui parlait finit par s'approcher que tu réalises qu'il a la peau couverte d'écailles. Une légère lumière émane de la tablette qu'il pose sur le bureau devant toi, assez pour que tu aperçoives que la main tenant la cigarette est entièrement noire, vêtu d'une tenue dont la simple vue te donne des sueurs froids. Puis tu comprends qu'il s'agit de ton bras, ta tenue. La surface de verre du bureau te renvoie ton reflet, aux yeux entièrement noirs, et alors que les émotions commencent à t'envahir, il commence lentement à se couvrir de glace, jusqu'à masquer totalement ton reflet.

Ever : Alors que le monde revient à la normale, tu t'aperçois que tu es de retour dans ta chambre des dortoirs. La pièce est plongée dans la semi-obscurité d'un coucher de soleil, un carnet à croquis est posé sur tes genoux. Aucune de tes colocataires se semble être là. Alors que tu te penches sur l'image, tu t'aperçois qu'il s'agit d'un dessin de toi, à ceci près qu'il manque une des mains, comme si elle n'avait pas été tracée entièrement, ou effacée. Tu t'apprêtes à terminer le dessin, cherchant un crayon des yeux, mais tu t'aperçois soudainement que, comme sur le dessin, cette main semble avoir disparu de ton vrai corps. Pas coupée, mais simplement comme effacée. En reposant les yeux sur le dessin, tu le verra s'effacer lentement, comme gommée par une main invisible, et chaque partie effacée sur le croquis disparaîtra en parallèle dans le monde réelle. Ton corps n'est bientôt plus qu'une forme translucide à demi effacé, et tu vois le trait de crayon disparaître lentement depuis la base de tes jambes, remontant petit à petit.

Wendy : Quand tu rouvres les yeux, tu te trouves dans la pièce où ont eu lieu les événements qui t'ont conduite en Bad Wolf. À ceci près que, cette fois, c'est toi qui te trouve encerclée. Tu aperçois la silhouette de Rosa, les bras croisés, en train de te fixer avec un sourire malsain sur les lèvres. "C'est à ton tour, maintenant". Mais avant que quiconque ait le temps de s'approcher, une autre personne attire ton attention. Jordan, qui entrait dans la salle du côté de la blonde, se fige subitement, les yeux écarquillés. "C'est toi... c'est toi qui avait organisé ça ?" Elle a un mouvement de recul et une expression écœurée, faisant plusieurs pas en arrière avant de te lance un regard glacial. "Tu me dégoûtes". Puis, sans un regard dans ta direction, elle sort d'un pas raide, te laissant seule. Une main se referme sur ton poignet sous les yeux calmes et calculateurs de celle à qui tu avais fait subir ce sort.

Protée : Tu apparais dans un endroit que tu ne connais pas mais, très vite, tu remarques des caméras pointées dans ta direction. Instinctivement, tu sens que quelque chose ne va pas, comme un mauvais pressentiment. La pièce dans laquelle tu te trouves est un petit salon d'apparence banal mais, au premier pas que tu fais, tu sens quelque chose te faire glisser et tomber. C'est seulement là que tu entends des rires et comprends que les caméras sont reliées à des écrans en direct. Tu ne sais pas qui te regarde, mais ces personnes semblent déterminées à rire de tes malheurs. Si tu essayes de te relever, tu t'aperçois que tes mains ne semblent pas avoir de forme stable, comme si tes capacités de blob t'échappaient, ce qui déclenche une série de commentaires moqueurs. Les rires finissent par doucement s'estomper, jusqu'à ce que le silence règne à nouveau.


► Vous avez 15 jours pour poster un ou deux messages et résoudre le cauchemar
► Quand vous arrivez au point culminant du cauchemar, si vous ne l'avez pas résolu, il reprendra du début, en boucle, jusqu'à ce que vous en sortiez.
►Pour sortir d'un cauchemar, il y a trois voies possibles : affronter sa peur, résoudre le conflit (sauver la personne, annuler le problème, etc), accepter l'émotion (culpabilité, peur, angoisse, etc)
► À la fin de votre dernier message (que vous en postiez un ou deux), vous devrez être sortis du cauchemar
► À moins qu'ils ne fassent partie de votre cauchemar, vous ne voyez pas les autres participants
► Vos pouvoirs n'agissent pas sur l'environnement et les personnes du cauchemar
► Quand vous sortez du cauchemar, le monde se brouille et s'assombrit. Ne décrivez pas plus loin que ça sur ce tour
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Invité
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Invité

Sam 31 Oct - 5:42
Rp Terminé

Race : Succube
Pouvoir : Cristallisation





SEXE :
ÂGE : 131 ans
RACE : Fenris
POUVOIR : Psychokinésie.
TAILLE / POIDS : 1m76 / 67 kg
MÉTIER : Chef de la brigade


Quelques instants pour que tout ne bascule, nouvelle lumière, des grondements semblables à des gargouillis. Le décor changea, tout sembla vriller. La salle avait disparu, laissant place au théâtre de la cité souterraine transformée en champ de bataille. Le commandant serra les dents, quelle pitrerie était-ce encore un tour de passe-passe ? Parmi les visages, des collègues, des criminels qu'elle avait traqués et arrêtés. Et soudainement un visage plus familier que les autres, des yeux ambrés qu'elle reconnaîtrait entre mille, ceux de son fils qui bataillait au milieu du carnage. Cette férocité et cette force propres aux dragons qu'elle ne connaissait que trop bien. Il avait hérité cette fougue de feu Sélim, il était sa fierté, elle l'avait mit au monde, l'avait élevé et avait eu la chance de le voir devenir un homme formidable.  

Erreur, son regard ainsi accroché, cette seconde d'inattention laissa assez d'espace à une lame pour se planter dans sa cuisse, profondément. Aiguisée elle sectionna tout ce qui se trouvait sur son chemin, muscle, tendons et tout ce qui s'apparentait à de la matière humaine. Douleur violente, supplantée brièvement par les reflexes de la brigadière qui envoya magistralement valser son adversaire avant de tomber un genou à terre. Grondement sourd alors que d'un geste sec elle retirait l'ustensile de mort de ses chaires les dents serrées. Elle s'immobilisa. Un cri, instinct primaire.

"Edwin !"

Petit à petit le dragon semblait perdre en vigueur alors que les ennemis semblaient toujours s'amasser plus nombreux pour venir se frotter à lui. Elle tenta de se redresser, de se remettre debout, mais sa jambe refusa l'appui et céda sous son poids la forçant de nouveau à plier le genou. Elle serra les poings. Ils pouvaient bien tout lui prendre, mais pas lui. Jamais elle ne laisserais personne lui voler ce qu'elle avait de plus précieux en ce monde. En tant que mère cette idée même lui était aussi inacceptable qu'insupportable et son tempérament n'arrangeait en rien cette désagréable sensation qui la parcourait de part en part. Plus désagréable peut-être que la douleur lancinante qui rendait sa jambe infirme. Et pourtant, pour l'un des amours de sa vie, il lui faudrait bien se lever.

Impossible, elle dû se résoudre à avancer comme elle le pouvait, s'aidant de ses mains et sautillant parfois comme une enfant sur une marelle dans l'espoir de gagner quelques précieuses secondes. S'il le fallait elle écraserait tous ceux qui se mettraient sur son chemin de ses mains nues. Fort heureusement elle avait pensé à récupérer l'arme qui l'empêchait de courir au secours de son garçon comme elle le voudrait. Plus elle approchait et plus il perdait de terrain et voir son visage ainsi crispé ne faisait qu'alimenter la peur de ne plus le voir émerger au devant de ceux qui l'avaient pris en grippe.

A mesure que cette peur gonflait, elle la ravalait, ne la laissant naître que dans l'éclat bleu de ses yeux alors qu'elle se déplaçait dans la mer de corps qui s'enlaçaient violemment, dans la sueur et le sang. Peu importe que le monde arrive à sa fin, elle l'avait promis dès le premier jour. Elle ferait tout, absolument tout pour cet adorable petit visage. Et s'il lui manquait une jambe elle avait toujours des bras et des épaules pour se frayer un chemin jusqu'à ce petit bout d'homme de presque un siècle maintenant. Elle s'était dit qu'elle le sauverait et pourtant alors qu'elle n'avait plus qu'à tendre le bras, à le tirer hors de cette masse barbare, dans un hoquet d'horreur, son visage se décomposa alors que maintenant impuissante, elle le regardait lui échapper, à elle comme à la vie. Ce ne fut pas un cris cette fois ci mais un hurlement qui se mêla à des larmes incontrôlées.

"Edwin !"

Rewind. Comme une bouffée d'air soudaine. Tout semblait se rejouer.

Quelques instants pour que tout ne bascule, nouvelle lumière, des grondements semblables à des gargouillis. Le décor changea, tout sembla vriller. La salle avait disparu, laissant place au théâtre de la cité souterraine transformée en champ de bataille. Le commandant serra les dents, quelle pitrerie était-ce encore un tour de passe-passe ? Parmi les visages, des collègues, des criminels qu'elle avait traqués et arrêtés. Et soudainement un visage plus familier que les autres, des yeux ambrés qu'elle reconnaîtrait entre mille, ceux de son fils qui bataillait au milieu du carnage. Cette férocité et cette force propres aux dragons qu'elle ne connaissait que trop bien. Il avait hérité cette fougue de feu Sélim, il était sa fierté, elle l'avait mit au monde, l'avait élevé et avait eu la chance de le voir devenir un homme formidable.  

Erreur, son regard ainsi accroché, cette seconde d'inattention laissa assez d'espace à une lame pour se planter dans sa cuisse, profondément. Aiguisée elle sectionna tout ce qui se trouvait sur son chemin, muscle, tendons et tout ce qui s'apparentait à de la matière humaine. Douleur violente, supplantée brièvement par les reflexes de la brigadière qui envoya magistralement valser son adversaire avant de tomber un genou à terre. Grondement sourd alors que d'un geste sec elle retirait l'ustensile de mort de ses chaires les dents serrées. Pas de temps à perdre.

Petit à petit le dragon semblait perdre en vigueur alors que les ennemis semblaient toujours s'amasser plus nombreux pour venir se frotter à lui. Elle tenta de se redresser, de se remettre debout, mais sa jambe refusa l'appui et céda sous son poids la forçant de nouveau à plier le genou. Elle serra les poings. Ils pouvaient bien tout lui prendre, mais pas lui. Jamais elle ne laisserais personne lui voler ce qu'elle avait de plus précieux en ce monde. En tant que mère cette idée même lui était aussi inacceptable qu'insupportable et son tempérament n'arrangeait en rien cette désagréable sensation qui la parcourait de part en part. Plus désagréable peut-être que la douleur lancinante qui rendait sa jambe infirme. Et pourtant, pour l'un des amours de sa vie, il lui faudrait bien se lever.

Impossible, elle dû se résoudre à avancer comme elle le pouvait, s'aidant de ses mains et sautillant parfois comme une enfant sur une marelle dans l'espoir de gagner quelques précieuses secondes. S'il le fallait elle écraserait tous ceux qui se mettraient sur son chemin de ses mains nues. Fort heureusement elle avait pensé à récupérer l'arme qui l'empêchait de courir au secours de son garçon comme elle le voudrait. Plus elle approchait et plus il perdait de terrain et voir son visage ainsi crispé ne faisait qu'alimenter la peur de ne plus le voir émerger au devant de ceux qui l'avaient pris en grippe.

A mesure que cette peur gonflait, elle la ravalait, ne la laissant naître que dans l'éclat bleu de ses yeux alors qu'elle se déplaçait dans la mer de corps qui s'enlaçaient violemment, dans la sueur et le sang. Peu importe que le monde arrive à sa fin, elle l'avait promis dès le premier jour. Elle ferait tout, absolument tout pour cet adorable petit visage. Et s'il lui manquait une jambe elle avait toujours des bras et des épaules pour se frayer un chemin jusqu'à ce petit bout d'homme de presque un siècle maintenant. Elle repoussa l'un des assaillant d'un bras, manquant de tomber en refermant sa main sur l'épaule du cracheur de feu le tirant hors de la mêlée, un rugissement furieux s'éleva sur le champ de bataille.

"Pour qui tu me prends, Egon !?"

Elle fit écran de son corps, positionnée entre son enfant et les combats. Elle n'avait plus qu'une jambe mais pour lui elle se battrait jusqu'au bout. Encore fallait il maintenant trouver un moyen de sortir de cette situation infernale. Et à peine cette pensée eut-elle traversé son esprit que tout sembla se brouiller et doucement avec une lenteur presque oppressante tout s'éteignit.
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Edelweiss L. Wintenberger
S |:| Licence 2
Edelweiss L. Wintenberger
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Identité de genre : Femme/Fille
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Taille / Poids : 1m66 / Autour de 53Kg
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Commentaire/citation : « Du siehst aus wie Juwelen... »
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Dim 1 Nov - 18:17
Rp Terminé
Race : Salamandre
Pouvoir : Pandore




Un conte de faits




Edelweiss souffla en fermant les yeux pour tenter de faire redescendre ce brasier qui crépitait encore en elle. Il fallait qu'elle se calme. Elle qui préférait la discrétion, elle s'était faite déjà bien assez remarquée. Il lui fallait retrouver un semblant de tranquillité et de lucidité pour continuer et parvenir à parler convenablement à Egon. Les épreuves qu'ils venaient tous de passer avaient été difficiles. Encore maintenant elle lui en voulait de ne pas avoir répondu à son appel dans le couloir. Il avait été capable de modifier la trajectoire de la flèche alors pourquoi ne pouvait-il pas arrêter toutes ces épreuves? Son conte de fée était-il si compliqué à faire cesser après l'avoir mis en route?  

Un sursaut la fit crisper les épaules alors que la main de la commandante se posa sur sa tête. La jeune fille leva les yeux sur elle, un peu surprise tandis que la femme lui affirmait qu'elle avait bien fait de frapper cet élément perturbateur. Edelweiss préféra garder le silence, un peu embarrassée de ramener encore une fois du monde autour d'elle. Même si d'une certaine façon... cet excès de violence lui avait fait du bien. Cependant, en voyant son psychologue s'approcher, elle eut un mouvement de recule. Elle sentait les réprimandes venir à des kilomètres à la vue de son visage fermé. Il commença avec la chef de brigade dans un regard froid ce qui fit détourner les yeux d'Edelweiss. Elle savait qu'ils avaient commencé à parler de sa colère et c'était agaçant qu'il l'évoque maintenant. Elle n'était pas dans une situation normale, pourrait-elle avoir autre chose qu'une séance de psychologie? Comme si c'était le moment...

- Je comprends la satisfaction que ça t’a donné. Mais était-ce vraiment la meilleure solution ? La violence engendre la violence. Tu étais en colère, je le conçois, je l’étais aussi quand je l’ai entendue. Mais il ne faut pas que tu te laisses submerger et encore moins par la violence. Ça ne t’apportera rien de bon, crois-moi.

Le visage d'Edelweiss se ferma à mesure qu'il parlait. Elle savait bien tout cela et si elle s'était réellement laissée submerger en entière, cette fille serait dans un état bien pire! Elle avait déjà trouvé la force de se retenir après le premier coup. Alors qu'il la laisse tranquille avec ces leçons de morale. Si elle avait voulu faire une séance, elle serait dans son bureau, pas dans ce bâtiment.
Le jeune homme lui adressa un sourire qui n'adoucit pas la demoiselle. Lorsqu'il posa sa main sur sa tête comme l'avait fait la commandante précédemment, sa mâchoire se crispa. Elle attrapa le poignet de l'homme pour retirer sa paume d'un geste sec.

- Arrêtez de tous m’infantiliser, trancha-t-elle avant de regarder autour d'elle. En réalité elle parlait surtout pour le psychologue et la chef de brigade mais elle commençait à être énervée.

Elle relâcha le poignet de monsieur Stevens pour s'éloigner de quelques pas. C'était fatiguant. Tout la fatiguait. Elle avait envie d'être seule ou bien avec sa petite amie et sa colocataire. Même si elles la prenaient pour une petite chose fragile à protéger, au moins elles ne la prenaient pas pour une enfant.
Nia s'approcha avec son couvre-chef gélatineux pour prendre ses mains dans les siennes.  

- Tu es guérie.

Edelweiss resta silencieuse en observant ses mains sur lesquelles se trouvaient les traces de coups un peu plus tôt. Oui elle était guérie. Grâce à Naomi... Il lui faudra faire attention. Si elle se retrouvait encore une fois blessée, elle ne devrait pas la toucher sous peine de lui faire indirectement du mal.

Une lumière éclaira ensuite la zone pour soigner et revitaliser le groupe. Edelweiss leva la tête pour regarder le petit-ami de la présidente du conseil s'avancer dans la pièce. Deux lignes s'illuminèrent soudainement, partant des pieds du garçon pour courir sur le sol, éclairant petit à petit les lieux. De drôles de créatures luisantes semblable à des cacahuètes verdâtres les regardaient avec de petits yeux ronds. Leurs ombres dessinaient des actions ou des personnes extrêmement floues. La jeune fille fronça les sourcils, sans comprendre, alors que les créatures émirent un son étrange. Puis tout se brouilla. Tout s'obscurcit.

Que se passait-il...?

La première chose qu'Edelweiss pu ressentir fut un air glacial. Le vent frappait sur ses joues. La pluie commençait à couvrir ses cheveux de miel. Son corps frissonna alors que son instinct lui hurlait de partir. Quelque chose n'allait pas... comme si son cœur savait déjà de quoi il s'agissait alors même que le néant cachait ce monde sous ses paupières.
Mais, doucement, elle ouvrit les yeux. Le toit. Que faisait-elle ici? Pourquoi était-elle là? Une sensation obscure lui noua l'estomac, comme si une masse noire et visqueuse grignotait petit à petit son âme. Elle ressentait une douleur dans les poumons, la même que lorsqu'on pleure des heures sans pouvoir s'arrêter. Sa tête semblait bouillonner et tout son corps se mit à trembler. Chaque fois qu'elle voyait un bord du toit, elle ressentait encore la sensation de chute, l'impression de n'être absolument rien du tout, de disparaître pour tout le monde et pour elle-même. Elle avait encore la sensation de n'être importante à personne, de seulement être un grain de poussière dans le brouillard. Comme si un monstre d'obscurité se tenait au dessus d'elle, dégoulinant sur sa tête, ses épaules et ses bras. Le sourire carnassier, prêt à la dévorer à tout moment.

Pourquoi devait-elle revivre cette sensation? Pourquoi?

Ce ne fut que lorsque la silhouette au bord du toit se tourna, lentement, qu'elle remarqua ne pas être seule. Un homme. Grand, élancé, des cheveux argentés tombant dans sa nuque. Les épaules carrées dessinées sous sa veste victorienne finement brodée.

- Léandre...?

Sa peau était aussi lisse que du lait alors que ses yeux dépareillés se démarquaient sur le fond gris du ciel. Mais son expression était étrange. Que faisait-il ici? Pourquoi était-il avec elle sur ce toit? Il lui avait donnait si peu de nouvelles ces derniers temps... Elle devrait être heureuse de le voir. Il était son partenaire. Son soutien. Son chevalier inébranlable. Alors pourquoi se sentait-elle... mal?
Ses yeux tombèrent un peu plus bas sur la petite boule de plume recroquevillée dans ses mains. Que...?

Un silence. Un désespérant silence avait envahi sa tête.

- Juwelen...! Il... Tu l'as...?

Edelweiss n'avait plus les mots. Elle n'arrivait qu'à voir son compagnon inerte, dans les mains de celui en qui elle donnait une confiance presque inébranlable. Mais la réalité de la situation lui donna l'impression qu'une lame s'abattait sur elle pour la trancher en deux. Son partenaire lié à elle par magie avait tuer son âme-sœur. Il l'avait tué.
Le cœur de la jeune fille la fit souffrir d'un coup, comme s'il était brûlé à vif. Et puis, rapidement, une émotion de colère la submergea. Elle avait l'impression que le monstre d'obscurité avait prit des teintes de braises, qu'ils coulait un peu plus sur sa peau pour embrasser ses veines et faire bouillir son sang. Elle avait l'impression qu'il criait vengeance.

Alors Edelweiss s'avança, prise d'une rage soudainement incontrôlable pour se jeter au cou du garçon. Elle avait envie de pleurer, de hurler, de tuer! Le garçon qu'elle avait aimé de tout son cœur... Comment en était-elle arrivée là? Elle n'arrivait plus à penser, seulement resserrer ses mains sur sa gorge. Et plus elle mettait de le pression, plus elle avait l'impression de suffoquer elle-même. L'image de Rédouane lui revenait. Elle était en train de se transformer en quelque chose qu'elle avait toujours voulu éviter.
Des éclaires de lucidités traversaient son esprit. Sa peur de n'être qu'une pâle copie de son père biologique refaisait surface. Elle la sentait grandir pour recouvrir même la rage et la vengeance alors qu'elle voyait le visage de son ami grimacer. Mais... Elle n'arrivait simplement pas à s'arrêter. Comme si ses mouvements ne lui appartenaient plus.
Elle sentit des larmes monter au bord de ses yeux. Non... Elle ne voulait pas être une meurtrière. Elle ne voulait pas! Elle priait pour que quelqu'un l'arrête mais ils étaient seuls sur ce toit. Seulement elle, lui, et ce monstre enragé.
Son corps bougea. Il fit un pas en avant pour pousser Léandre très proche du vide. Trop proche. Non... Non, non, non, non, non! Elle ne pouvait pas le faire tomber! Même s'il était la cause de la mort d'un être cher... Elle ne pouvait pas se résoudre à le laisser tomber...! Mais c'était plus fort qu'elle...

- Léandre...! Je suis désolée!

Que pouvait-elle faire de plus? Edelweiss se mordit la lèvre pour essayer de retrouver l'usage de son corps. Son cœur battait à cent à l'heure. Son corps tremblait de plus bel. Puis ses mains le poussèrent dans le vide et il commença à basculer.

Non!

L'emprise de la colère sembla s'ébrécher tandis que la peur reprenait le dessus et, dans un dernier réflexe de lucidité, sa main attrapa celle du garçon. Elle le tira de toutes ses forces vers elle, faisant balancier avec son propre poids. Il pu retomber sur le toit mais en faisant cela, la jeune fille avait échangé sa place avec la sienne et elle sentit le vide l'attraper.

C’était étrange la sensation de tomber. L’on aurait dis que le temps avait accéléré d’un coup et en même temps, il semblait suspendu. Comme dans une autre dimension, enveloppé d’un décors flou et instable défilant sans interruption. Edelweiss serra les paupières en se recroquevillant sur elle-même comme si ce geste pourrait la protéger du choc en bas. Comme si ce geste pourrait la sauver. L'air glacial lui brûlait la peau. Le vent lui faisait mal. Elle voudrait tellement... revenir en arrière et ne pas tomber... Pouvoir vivre encore... Mais puisqu'elle chutait... Puisqu'elle ne pouvait plus faire autrement... Il ne pouvait qu'espérer que ce soit rapide... Que ce soit moins douloureux que cet étau qui enserrer son cœur.

Pardon Naomi... Je t'avais pourtant promis de rester auprès de toi...

Le monde se brouilla... Tout devint noir...


Codage par Nika L. Iélanov sur Pensionnat Immortalia
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Naomi Lawford
C |:| Actrice
Naomi Lawford
Naomi Lawford
Naomi Lawford
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Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
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Age : 23
Taille / Poids : 1m63 / 58kg
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Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
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Mar 3 Nov - 14:07
Rp Terminé

Race : IA
Pouvoir : Guérison tactile

28 avril
2020
Un conte de faits


Je ne m'attendais pas à voir Weiss frapper cette fille comme ça. Bon, je ne dirais pas qu'elle ne l'a pas mérité - en fait, si j'avais eu mes pouvoirs, c'est moi qui l'aurait balancée dans un mur - mais c'est un peu surprenant de la voir s'énerver comme ça. Je comprends mieux pourquoi elle avait peur de sa colère. Ouais, je sais, je l'ai déjà vue il y a deux ans, mais c'était contre un gars qui avait failli la tuer, donc j'ai moins remarqué (et je la connaissais moins) que là face à une fille qui est juste une prétentieuse insupportable et méprisante. Des gens s'approchent d'elle et je me contente de rester assise de mon côté. Je suis peut-être soignée mais j'ai encore un gros choc dont je dois me remettre, sans compter que j'ai visiblement soigné encore quelque chose, car j'ai une sensation de vertige un peu bizarre. Elle était blessée... Cette histoire commence déjà à peser lourd. Combien de temps on va être coincés ici ? Tout ça parce qu'il a réussi à la convaincre de venir lui parler. Qu'il ne me fasse pas croire qu'il ne la voit pas souffrir ! S'il en avait vraiment quelque chose à faire, il ne laisserait pas les choses se dérouler ainsi !

Mais avant que j'ai le temps de penser à une façon d'agir, une lumière bardée d'arc-en-ciel illumine la pièce et je sens soudainement beaucoup trop d'énergie dans mon corps. C'était quoi, ça ? un sort de soin général ? J'aurais bien dit "il aurait pas pu le faire avant ?" mais bon, si ça se trouve il se mange des contrecoups à la con. ou il est juste de mauvaise humeur, à voir sa tête. Toujours est-il que, alors que j'aurais bien profité de ce nouvel état pour aller serrer ma copine dans mes bras, il avance vers la pièce. J'ai vu de la lumière, des créatures chelou, puis du flou, de l'ombre.
L'appartement de Weiss.

Qu'est-ce que je fais là ? Il nous a téléportés ? Il n'y a pas de lumière - c'est logique, Nia et Weiss sont toutes les deux à Wimbledon. Enfin... j'aurais bien aimé dire ça, mais j'entends des voix dans la chambre. Quelqu'un crie. Qu'est-ce qui se passe, bordel ?

Je le sens mal. Vraiment. Je ne comprends pas comment je suis arrivée là et j'ai peur de ce que je vais découvrir. Si c'étaient des voix calmes, j'aurais pu croire qu'Egon nous avait sorties de là mais ce sont des cris. Ça ne me ressemble pas d'avoir peur, mais j'ai les jambes figées par l'angoisse. Il faut que j'avance. Je ne peux pas rester ici en attendant que quelqu'un remarque ma présence. Et s'il se passait quelque chose de grave ? Je ne peux pas juste ne rien faire ! Alors j'avance. Même si j'ai peur, même si j'ai l'impression que c'est la pire erreur que je ferai aujourd'hui.

Je reconnais les voix et ça ne fait qu'ajouter à mon angoisse. Comment pourrais-je ne pas savoir de qui il s'agit ? Je l'ai entendue toute ma vie. J'accélère un peu le pas jusqu'à arriver à la porte entrouverte. La première chose que je vois, c'est la lame dans la main de ma sœur. Ma première question, ce n'est pas "qu'est-ce qu'elle fait là ?" alors qu'elle devrait être aux Etats-Unis. Ni pourquoi elle est encore une aora alors que nos races sont censées avoir changé tout autour du monde. Non. Ma première question c'est "est-ce qu'elle a vraiment l'intention de lui faire autant de mal ?"
Quel genre de monstre ai-je créé ?

Le coup de couteau me fait presque aussi mal que si c'était moi qui l'avait reçu. Je pensais que dans un moment pareil, je hurlerai, mais ma voix reste bloquée dans ma gorge. J'ai le cœur qui brûle. La gorge, les yeux. Je n'arrive même pas à bouger, même pas à me précipiter pour la prendre dans mes bras. Je peux encore la sauver... je peux encore la sauver, non ? Même si c'est moi qui vais perdre tout ce sang à sa place... Ce pouvoir n'est pas censé pouvoir me tuer, alors qu'elle... elle risque de...

Je crois que c'est ça qui me fait bouger. Me pencher sur elle. Mais ça ne marche pas. Même en la serrant contre moi, ce stupide pouvoir ne fonctionne pas. J'ai juste le temps de me redresser, les mains et mes vêtements maculés de sang, et de me tourner vers ma sœur avec plus de rage que je n'en ai jamais ressenti dans ma vie.
Et d'un coup, je suis à nouveau près de la porte.

J'entends les éclats de voix.
Qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi... pourquoi tout est redevenu comme avant ? Mes mains sont intact, le reste de mon corps aussi, en dehors de la peur qui me ronge les entrailles. Je sais ce qui va se passer. Est-ce que j'ai eu un aperçu de l'avenir ? Ou bien... ou bien une chance de changer les choses..?
Alors je n'ai pas le temps de réfléchir.

Je voulais juste l'arrêter. Attraper son bras pour le retenir et l'empêcher de la frapper. Mais quand je suis entrée, même si je suis arrivée en courant et plus vite que la première fois, elle était déjà prête à frapper. Je n'ai pas eu le temps de réfléchir, ni à mes gestes, ni aux conséquences. Ça doit être ça... ça doit être pour ça que j'ai du sang sur les mains... que j'ai mal. J'entends le cri de Weiss, mais il me paraît beaucoup trop étouffée. La lame tombe aux pieds de ma sœur comme si elle réalisait ce qu'elle venait de faire. J'ai mal... plus mal que quand j'ai soigné Nia.
Mais au moins, Weiss est vivante. Elle n'est pas blessée.
Je n'ai pas envie de mourir. Mais on ne guérit pas de ce genre de blessure, hein ?

Je porte ma main à mes lèvres pour la ramener pleine de sang. je ne sais même pas quel organe a été touché, juste que c'est mon ventre et que ça ne s'arrête pas. De saigner, de faire mal, de brouiller mon esprit. Depuis quand mes jambes m'ont lâchée ? Je n'avais même pas réalisé que j'étais tombée. Le sol est froid... La main de Weiss sur la mienne aussi. L'air aussi. Tout est froid. Même le sang que je sens s'échapper. J'ai froid...
Je n'ai pas envie de mourir... Je ne veux pas qu'elle me voie comme ça.
Le monde finit par se brouiller trop pour que je puisse voir son visage penché sur moi. L'obscurité, encore...
Ⓒ  Naomi
paroles en #006600
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Caindell Madrevan
BS |:| Quatrième année
Caindell Madrevan
Caindell Madrevan
Caindell Madrevan
BS |:| Quatrième année
Sexe : Masculin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 154
Inscription le : 21/06/2018
Né(e) le : 16/06/2018
Age : 5
Taille / Poids : 1m77 / 65kg
Nationalité : Britannique
Situation amoureuse : Bébé mouton de Krystal
Couleur(s) de parole : #336699
Commentaire/citation : Ce monde est... compliqué.
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Mar 3 Nov - 14:31
Rp Terminé

Race : Mage blanc
Pouvoir : Laplace's theory


28/04/2020
Un conte de faits
N'importe qui aurait pu affirmer que c'était sa faute. Que s'il ne s'était pas avancé aussi loin, les lignes partant de ses pieds n'auraient rien éclairé. Les monstres bizarres qui apparurent quand la pièce s'illumina ne lui disaient rien ; il ne connaissait pas ce genre de créatures, ni d'ici ni d'ailleurs, mais il sentait que ce n'était pas quelque chose de positif. Rien ne pouvait être positif dans cet endroit, et certainement pas avec quelqu'un capable de créer des catastrophes aux commandes. Il n'aimait pas l'aspect changeant et anormal de leur ombre, pas plus que le bruit qu'elles émettaient. Mais avant qu'il puisse ne serait-ce que songer à les attaquer, quitte à se mettre en danger, le monde se brouilla et l'obscurité l'envahit.

Quand il parvint à rouvrir les yeux, le décor avait changé. Une pointe d'angoisse lui serra subitement le cœur. il reconnaissait cet endroit, ce décor. Un champ qui semblait infini, la sensation familière d'une épée dans sa main, même la tenue qu'il portait. L'idée se fraya un chemin dans son esprit. Était-il... rentré dans son monde ? Ça n'avait pas de sens. Pourquoi ? Pourquoi maintenant ? Aussi subitement, sans pouvoir s'y préparer, sans pouvoir prévenir personne ? Personne ne lui avait dit que sa présence sur Terre serait à durée limitée ! Sinon... sinon il aurait passé tout le temps qu'il pouvait avec Krystal. Peut-être qu'il lui aurait donné ce qu'elle lui demandait depuis un moment, qu'elle ait une part de lui toujours avec elle pendant qu'il serait forcé de retourner à son ancienne vie...

Il sursauta en entendant un grognement à sa droite, et les réflexes de toute son existence reprirent le contrôle. Sa prise sur son arme se raffermit tandis qu'il se tournait vers la créature. Il n'avait jamais rien vu de tel non plus, mais Craig lui avait parlé de... de quoi, déjà ? Mises à jour ? Quelque chose comme ça, qui rajoutaient des nouveautés encore inédites dans son environnement, comme un dieu fou au pouvoir dont le seul but était d'empêcher ce monde de vivre en paix. Elle avançait vers lui. Il n'eut même pas le temps de réfléchir qu'elle lui sautait à la gorge, et il n'eut d'autre choix que de lever son arme pour se défendre. Le vert qui apparut dans l'air lui sembla familier. Puis il chancela sous la force de l'assaut et baissa son arme, encore sous le choc de l'attaque soudaine qui venait de lui tomber dessus.

Les yeux baissés sur ses mains, il les vit soudainement se couvrir de sang. Il sentit une chaleur humide sur son visage comme s'il avait été éclaboussé à retardement. Cette sensation... Cette sensation n'existait pas dans son monde. Était-il toujours dans celui qu'il pensait avoir quitté ?
Puis il baissa les yeux, et il oublia ses questions.

Son cœur s'arrêta subitement de battre et il eut l'impression qu'on lui déchirait la poitrine. Il n'arrivait pas à fixer son regard, qui courrait entre le sang sur ses mains, celui sur son épée, celui qu'il apercevait autour du corps effondré à ses pieds.
Krystal.
Non, ce n'était pas possible. Il n'avait pas pu... pas pu la tuer. Les jambes sciées par la douleur, il s'effondra près d'elle et souleva doucement son visage, cherchant à y repérer le moindre signe de vie. Mais sa nuque s'affaissa mollement dans sa main et Caindell se figea, la prise de conscience brûlant trop profondément son esprit. L'éclat vert familier qu'il avait aperçu, le réflexe qu'il n'aurait jamais dû avoir, l'apparition du sang... C'était une illusion. Une illusion qui l'avait fait tuer celle qu'il aimait.

Flou. Obscurité. Champ infini. Épée en main. Grognement à sa droite. Encore une fois, il n'eut pas le temps de réaliser ce que se passait. Encore une fois, sa lame se leva malgré lui. Encore une fois, son cœur se brisa à mesure que la nausée lui serrait les entrailles. Puis une troisième fois. Une quatrième. Il avait l'impression d'être pris dans une boucle infernale et infinie dont il ne sortirait jamais.
Flou. Obscurité. Champ infini. Épée en main.
Tétanisé par la scène qui se répétait en boucle, Caindell n'eut pas la force de maintenir sa prise naturelle sur son arme, et elle tomba à ses pieds.

Il sentit le choc qu'il avait jusque là évité le projeter à terre. La créature le plaqua au sol et il releva les yeux, cherchant à apercevoir la part d'humanité qu'on essayait de lui cacher. Était-ce vraiment une illusion, ou était-elle ensorcelée ? Si c'était le cas, alors quelqu'un d'autre chercherait à la tuer. Elle finirait par mourir, et ce serait seulement à cet instant que le responsable réaliserait qui elle était, et ce qu'il avait fait. Comme lui un peu plus tôt.
Les bras de Caindell se refermèrent autour du corps décharné qui l'immobilisait, et il le serra de toutes ses forces contre lui. Peut-être qu'il en mourrait. Peut-être, oui, mais quelle importance ? Il ne pouvait pas revoir encore une fois son corps trempé de sang. Alors il la garda dans ses bras.

- Je t'aime...

La douleur qu'il ressentit quand la créature commença à le blesser fut remplacée par une nouvelle obscurité qui brouilla son esprit.
#336699
Ⓒ Cain

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Elijah Desames
S |:| Licence 1
Elijah Desames
Elijah Desames
Elijah Desames
S |:| Licence 1
Sexe : Féminin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 225
Inscription le : 19/04/2019
Né(e) le : 12/03/2003
Age : 21
Taille / Poids : 1m60 / 48kg
Nationalité : Française
Situation amoureuse : Non, on n'est pas ENSEMBLE !
Couleur(s) de parole : #A4CD27
Péché(s) :
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Mar 3 Nov - 14:54
Rp Terminé
Race : Foxrite
Pouvoir : Healing

Rp général
01/04/2020
Un conte de faits

« Quiconque sauve une vie sauve le monde entier. »
Nous sommes à nouveau tous réunis. Pourquoi ? Que s'est-il passé ? Je me souviens d'une lumière bleue et d'une sensation de calme qui a remplacé toute la panique que j'avais accumulée jusque là. Je me suis senti bien pendant... quelques instants. Mais ça n'a pas duré très longtemps. La première chose que j'ai faite, c'est d'aller rejoindre Krystal quand elle a appelé des soigneurs à venir l'aider, et puis il y a eu ce gros bruit de craquement, ce choc, cette fille projetée qui s'est sûrement fait briser la mâchoire. Je n'ai pas compris. À vrai dire, ça fait un moment que je ne comprends plus rien. je suis venu ici pour pouvoir soigner les gens parce que je pensais qu'on allait se battre mais, au lieu de ça, je me retrouve pris dans un jeu malsain qui met tout le monde dans des situations insupportables. Je ne supporte pas ce qui se passe. Je n'aime pas blesser les gens, je n'aime pas voir les gens souffrir, je n'aime pas ce qui se passe ! J'allais m'approcher de la fille pour la soigner - quoi qu'elle ait pu faire, elle ne méritait pas de se faire briser la mâchoire - mais je n'ai pas eu le temps. Quelqu'un l'a fait avant moi. Bon, peut-être que tout le monde n'est pas devenu fou et violent, dans cette pièce.

Par contre... par contre il n'aurait pas dû avancer. Je le comprends dès que je vois les lignes de lumière apparaître à ses pieds. Alors oui, on est tous en forme, c'est cool, mais est-ce que c'est une raison, pour autant, d’aller provoquer les bestioles qu'on entendait grogner dans l'ombre ? On est tous en train de prendre des mauvaises décisions, des décisions dangereuses. Et même si je peux ramener les morts à la vie, je ne sais pas combien, je ne sais pas à quel point. Je ne veux pas avoir une mort sur la conscience. Tout sauf ça, s'il vous plaît...

Peut-être que j'ai parlé trop vite. La première chose que je vois une fois sorti de l'étrange semi-évanouissement qui m'a soudainement atteint, c'est une femme qui écarte un rideau pour exposer mon reflet dans un miroir. Non, pas mon reflet. Son reflet. C'est Héloïse qui me regarde, une Héloïse beaucoup trop adulte, beaucoup trop féminine. J'ai l'impression de replonger dans le cauchemar que j'ai fait à mon premier jour ici. Est-ce que c'est ça ? Est-ce que j'ai récupéré ma race ? Je... Je m'en serai bien passé.

- V... Vous pouvez refermer ça..?

Elle ne m'écoute pas. Elle est trop occupée à... à quoi, d'ailleurs ? J'ai l'impression qu'elle me jauge entièrement et ça me donne la nausée. Arrête de me regarder ! Ce n'est pas moi ! C'est... c'est pire que la première fois. J'aurais préféré ne jamais récupérer cette race de l'enfer ! Reprenez-la ! Je ne veux pas vivre mes peurs encore pire qu'avant.
C'est ce que je fais aux autres, pourtant. J'empire leurs peurs pour qu'ils les vivent encore plus la fois suivantes.

Rien que cette pensée me donne encore plus la nausée, au point qu'il me faut un moment pour sentir le tissu qui est posé sur ma peau. Qu'est-ce qu'elle fait ? Je n'aime pas ce que je sens. Ce n'est que du tissu, comme si elle pouvait le coudre par magie, mais c'est un seul tissu, long, sans coupure, et ça ne peut être qu'une chose. Le genre de tenue que je me suis juré de ne plus jamais voir associée à mon image. Le genre de tenue que me renvoie le miroir. Moulante, beaucoup trop proche de ce corps qui me donne envie de vomir. Je tire sur le tissu au-dessus de ma poitrine en priant pour réussir à l'arracher. Puis tout se brouille à nouveau.

Je suis toujours dans la même pièce, mais le rideau est fermé. Du moins jusqu'à ce que cette femme revienne pour l'ouvrir et reprendre son insupportable manège.

- Je vous ai dit de le refermer !

Mon frère m'a dit de m'affirmer. Je voudrais bien, mais dès que mes yeux se posent sur ce reflet, j'ai envie de hurler. De m'arracher la peau, de briser ce miroir pour prendre un morceau de verre et me trancher les veines une bonne fois pour toutes. je refuse de ressembler à ça, jamais, dans aucun monde et aucun univers. Mais je n'arrive pas à bouger. je sens le regard et les mains de cette femmes qui me jaugent et me jugent, et ça me bloque sur place. Et si c'était mon avenir ? Peut-être que le croque-mitaine m'empêchera à jamais de vraiment devenir un homme ?
Non... non, ça fait plusieurs mois que je suis sous traitement, et ça marche. C'est juste... Juste de la peur, juste la peur rampante qui me ronge l'âme et celle des autres.

- Arrête ça !

Ce n'est pas à cette femme que je parle, mais à la faim qui, d'ordinaire, me ronge l'estomac. Mais elle n'est pas là. Ce n'est pas normal. la dernière fois... la dernière fois, il m'a parlé. J'avais cette voix dans ma tête. Alors pourquoi...
Ce n'est pas lui ? Ce n'est pas ma race qui revient ? Alors... qu'est-ce que c'est ?

J'essaye à nouveau d'arracher la robe et, à nouveau, je n'ai pas le temps de le faire que tout devient flou. Rideau fermé, à nouveau. Cette fois, je m'avance pour le maintenir fermé, mais il me suffit d'un regard désapprobateur de la femme pour reculer. Je n'ai pas la forme de m'y opposer, alors que cette simple vision dans le miroir me brise de l'intérieur. C'est encore pire, de près. Je peux voir toutes ces choses que je déteste, ce corps qui ne me correspond pas. J'ai envie de hurler. Laissez-moi sortir d'ici.
Sortir...

Qu'y a-t-il à l'extérieur ? Si au lieu d'arracher cette robe, je la gardais pour quitter la cabine et voir le reste ? Mais je n'ai pas non plus le temps de faire ça. C'est comme si, une fois finie, elle me renvoyait en arrière. Mais l'idée de sortir sans est encore plus dérangeante que l'idée de la porter.

J'essaye de parler à la femme mais, quoi que je dise, elle ne m'écoute pas. Aucune trace de mes vêtements habituels dans la pièce. Je lui demande de faire autre chose, mais elle persiste avec sa stupide robe. Qu'est-elle, un fantôme ? Dont la seule mission est d'ouvrir ce rideau puis de fabriquer cette robe ? Est-ce qu'elle m'attaquerait si j'arrive à l'empêcher de l'ouvrir ? Ou peut-être que...

Elle pose sa main sur le rideau pour l'écarter, et je m'approche. Je ne veux pas sortir comme ça, je ne veux pas qu'elle l'ouvre, mais... je tire d'un coup sec sur le tissu pour l'enrouler autour de moi, comme une serviette de bain trop grande, comme si j'étais emmitouflé dans une couverture. Je veux juste me cacher, ne pas exposer cette nudité qui n'est pas la mienne. Elle m'ordonne de rester en arrière, mais j'essaye de me forcer à ne pas l'entendre. Entendre la voix de mon frère à la place. Je ne peux pas continuer de me laisser marcher dessus. Alors je sors. C'est tout simple : je veux juste un sweat. Ou, vu le type d'endroit que ça a l'air d'être, un costume. N'importe quoi qui me permette d'être moi. De ne pas sentir cette tenue si féminine mouler les formes d'un corps que je préfère oublier. Quand j'ouvre, la seule chose que je vois, c'est l'obscurité, comme si cette pièce n'existait que seule.
Puis c'est comme si l'obscurité m'envahissait moi. Je sens le monde se brouiller à nouveau.
Faites que ce soit la dernière fois...
#A4CD27
Martel
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Krystal Hamilton
S |:| Licence 2
Krystal Hamilton
Krystal Hamilton
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S |:| Licence 2
Sexe : Féminin
Identité de genre : Femme/Fille
Apparitions : 289
Inscription le : 30/06/2018
Né(e) le : 10/01/2002
Age : 22
Taille / Poids : 1m75 / 59 kg
Nationalité : America ! Fuck yeah !
Situation amoureuse : Bergère. Quoi ? Il y a des moutons partout chez moi
Couleur(s) de parole : #FFCC00
Péché(s) :
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  •  Avarice 
  •  Luxure 

Commentaire/citation : « Au fait, sache que je suis riche ! »
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Mer 4 Nov - 1:09
Rp Terminé
Race : Mage
Pouvoir : mimétisme


Un conte de faitsOn m'appelle là où y a besoin et Elijah me rejoint pour m'assister. Je sais que Caindell a des pouvoirs de soins mais je le laisse volontairement tranquille. Il est déjà assez à cran comme ça et puisque j'ai de quoi guérir aussi, je peux lui épargner ça. Enfin, ça commence à faire un moment que je maintiens mon clonage moi. Je pousse un soupire désabusé en renvoyant mes cheveux vers l'arrière. Bon, ça serait quand même bien qu'on ne vienne pas me voir juste pour des égratignures parce que ça nous fait perdre du temps. Et le temps c'est de l'argent! Non mais oh! Faut pas perdre le nord non plus!

Lorsque la petite Edelweiss m'appelle une fois, je la rejoins. Quoi encore? Elle me confie à nouveau sa chérie. Ben voyons. Je lui fais un signe de main pour lui dire que c'est bon. Puis les choses s’accélèrent. L'apprentie photographe va se confronter à la pseudo Reine de Sin pour lui coller son poing dans la mâchoire et je pose le bout de mes doigts devant ma bouche en entendant le "crac".

- Ouh, le vole plané ~

Elle l'a pas volé de toute façon. Bon, j'en étais où moi?
Je n'ai pas le temps de faire mon soin qu'une lumière éclaire la zone et je lève le nez en reconnaissant la voix râleuse de mon copain.

...

Je reste silencieuse alors qu'il s'avance presque rageusement puis illumine des lignes au sol. Hmhm. C'est quoi ces cacahuètes? Je me demande si on peut les manger comme de véritables... cacahuètes. En décortiquant la peau et... Oh ça va, inutile de faire ces tête dégoûtées, je plaisante. Ah la la.
Je me redresse pendant que ces créatures font un bruit étrange puis fais un pas.
Les murs deviennent grésillants et se couvrent d'obscurité.

J’inspire. J’ouvre les yeux. J’expire.

La cour de S’Indarë se découvre devant moi. Je reconnais les bâtiments qui l’entourent, la couleur du sol, les murs de l’enceinte. En baissant les yeux, je vois un liquide rouge glisser près de mes pieds et je fronce les sourcils. Un tintement me fait relever lentement la tête et, à mesure que mon regard circule sur le sol, je vois des traces de sang et de bataille. Puis…
Je reste un instant immobile, stoïque face au corps frêle et recroquevillé du petit ange à qui j’ai appris à voler. J’ai un plissement de paupière à peine visible puis mes yeux escaladent les jambes plantées devant ma protégée. Ils longent le corps fin et musclé d’un garçon et de son épée ensanglantée. Je sais déjà à qui il appartient, je l’ai déjà parcouru des centaines de fois mais j’ai besoin de poser mon regard sur ses cheveux noir, sur son visage familier pour accepter que ça puisse être lui.  

Je n’ai pas besoin d’avoir vu ce qu’il s’est passé pour savoir ce qu’il a fait. Je suis un génie, rappelez-vous. Mon cerveau va vite.
Une foule fait face à mon petit-ami, armée de bouts de bois, de couteaux ou de n’importe quels objets qui puissent être des armes. Je sens mon cœur battre plus fort tandis qu’une fille au cheveux courts se jette sur lui et parvient à le blesser. Je fais un pas. Caindell l’empale sur sa lame. J’en fais un deuxième. Il essuie son épée pour s’approche du groupe, s’éloignant un peu de moi.
Bethany ne devrait pas être ici, elle a quitté l’institution. J’étais avec un groupe d’adolescent qui quémandait des soins pour tout et pour rien. Ça ne fait aucun sens. Et je n’aime pas les choses qui n’ont pas de sens.
Ian se place en protecteur devant les élèves pour affronter mon mouton et finit par mourir lui aussi. Le combat continu jusqu’à ce qu’il ne reste que mon copain, chancelant et agonisant. J’entrouvre la bouche puis la referme avant de m’approcher de lui.  

Il s’écroule.

Le monde devient grésillant et se couvre d’obscurité. J’inspire. J’ouvre les yeux. J’expire.
De nouveau la cour. Caindell debout de tout son long face à la foule, l’épée ensanglantée traînant presque au sol. Lova recroquevillée à ses pieds. Bethany qui saute et le blesse puis finit par mourir. Ian et son couteau. Le combat. Les élèves qui tombent les uns après les autres. Caindell qui vacille puis s’effondre.

Le monde devient grésillant. J’ouvre les yeux. J’ai besoin de réfléchir. L’histoire se répète. Le sang gicle. Les cris fusent. Les coups partent.
Je m’assois, repliant légèrement mes jambe devant moi pour croiser mes poignées et les poser sur mes genoux. Mes yeux se plissent légèrement alors que j’observe une nouvelle fois le film qui semble bloqué sur un seul passage.

Le monde devient grésillant. J’ouvre les yeux. Je reste assise. Stoïque. Silencieuse. Je laisse l’histoire se jouer.

Encore.
Et encore.

Je n’ai pas envie de faire ça.

Et encore.

Mais je ne laisserai pas cette vision tordue salir l’image de celui que j’aime.

Encore.

La solution la plus logique...

Le monde devient grésillant et se couvre d’obscurité. J’inspire. J’ouvre les yeux. Je fais un pas. J’avance d’une démarche déterminée, en ligne droite. Mes yeux se posent sur Lova, inerte. Toi, je t’ai appris à voler. Si tu avais été ma protégée, tu ne te serais pas laissée attraper.
Ma tête se tourne vers Bethany lorsqu’elle se prend le coup. Toi, tu as décidé que tu ne voulais pas être aidée. Tu es une déception qui a fuit. Tu n’as rien à faire ici.
Mon regard se relève sur Ian. Toi, tu n’userais jamais de violence barbare même pour protéger tes élèves et patients. Dépose ce couteau, tu es ridicule.

Et toi…

Mes iris émeraudes se posent sur Caindell tandis que mes pas achèvent de réduire la dernière distance qui nous séparait. Il est dos à moi, face à la foule, prêt à se battre. Et je glisse mes mains sur son cou, frôlant ses mèche de cheveux. Mes bras s’enroulent doucement autour de sa gorge alors que mon corps se colle au sien.

Toi tu es un héro.

Mon étreinte se resserre.

Lâche cette épée.

Je l’entends faire un petit bruit de suffocation mais je ne le lâche pas. Je pose mon front contre sa nuque. J’inspire. Je ferme les yeux. J’expire.
Je le serre un peu plus fort dans mes bras tandis qu’il se débat.

Personne n’a le droit de prendre ton image pour faire ces choses horribles. Personne n’a le droit d’utiliser ta lame pour ôter la vie à des innocents. Et personne n’a le droit de t’utiliser contre moi. Ça va aller, ne t’en fais pas. Je briserai cette illusion indigne de ta personne de mes propres mains.

Mon étreinte mortelle se referme toujours plus sur lui et ses mouvements commencent à perdre en force. Je l’entends suffoquer. Je ferme les yeux un peu plus fort. Mes lèvres se pincent à peine dans un léger tremblement.

- Dors...

Le monde se brouille. Tout retourne à l’obscurité.  
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Mer 4 Nov - 2:01
Rp Terminé
Ahrianna Fox
Ancien membre
Race : Bakaneko
Pouvoir : Pieux






SEXE :
ÂGE : 104 ans
RACE : Démon renard
POUVOIR : Time Shift
TAILLE / POIDS : 1m63 / 56 kg
MÉTIER : Prof de magie


Soudainement, tout sembla être différent. Pourtant elle se trouvait toujours au même endroit, Elijah toujours près d'elle. Ses yeux félins balayèrent rapidement la sale et elle fut prise d'un long frisson en apercevant du mouvement dans la pénombre. Un très, très mauvais pressentiment s'empara d'elle alors qu'un grondement sourd se fit entendre, quelque chose n'allait pas et elle sembla être la seule à le remarquer. Jusqu'à ce que sorti de nulle part, la créature ne se lance en quête de nourriture. Et elle avait terriblement faim. Mouvement de panique alors que tous cherchaient à la fuir aucun pouvoir ne semblait fonctionner et alors qu'un pieu vint rebondir sur sa peau épaisse, sa grande patte se referma sur Nia dans un craquement sinistre ponctué d'un bruit d'horreur émanant de ses organes ainsi compressés.

Elle n'eut pas le temps de faire grand chose que de tenter une nouvelle salve sans effet sur la bête qui s'empara par la suite de Naomi et Caindell; les déchirant d'un coup de dent comme s'ils n'avaient été rien d'autre que des petits bonbons. Edelweiss, Krystal & Ellie furent toutes trois balayées avec tant de force que l'impact leur fut fatal alors que Thomas & Connor finissaient à leur tour déchirés et broyés par la dentition du monstre. Ever & Wendy finirent également par connaître un funeste destin alors qu'elle en était à tenter de retenir le monstre en s'accrochant à sa queue.

"Elijah..." Elle relâcha sa prise pour se jeter sur le garçon avant que la bête ne puisse lui faire quoi que ce soit. Trop tard, elle ne put qu'affronter son regard alors que la poigne du monstre le transformait à son tour en une bouillie sanglante. Flash. Elle se trouvait là de nouveau, tout le monde était là, personne n'était mort. Pas encore du moins car du coin de l'oeil elle pouvait apercevoir la créature prendre forme de nouveau. Elle sécha les larmes qui s'étaient mises à rouler sur ses joues avant de se jeter sur la créature. Elle tenta tout, morsures, coups de poings, coups de pieds et de griffes. Un pieu dans le cul ne semblait pas non plus avoir d'effet. Alors la boucle se répétait, deux fois, trois fois, quatre fois.

Elle n'en pouvait plus, n'avait pas non plus la moindre idée. Aussi cette fois ci lorsqu'elle se jeta sur le monstre elle commença instinctivement à le chatouiller et l'effet ne se fit pas attendre. La créature se mit à rire à gorge déployée tandis que les doigts du professeur le chatouillaient de plus belle. Il se gaussait tant qu'il finit par se mettre à suffoquer, il ne cessait de remuer tâchant de faire lâcher prise à cette chatte insolente qui s'attachait à lui comme la lèpre à un mendiant. Finalement, privé de son souffle il s'écroula, mort et Ahrianna se redressa, victorieuse elle adressa à ses élèves un signe du pouce.

"Voyez... Facile comme tout..."

La lumière sembla doucement s'éteindre alors que sous ses yeux tout se brouillait.
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Ian Stevens
H |:| Psychologue/Sexologue
Ian Stevens
Ian Stevens
Ian Stevens
H |:| Psychologue/Sexologue
Sexe : Masculin
Identité de genre : Homme/Garçon
Apparitions : 171
Inscription le : 15/03/2019
Né(e) le : 30/05/1994
Age : 29
Taille / Poids : 1m81 / 67kg
Nationalité : Anglo-Japonais
Couleur(s) de parole : #4BAFA2
Péché(s) :
  •  Orgueil 
  •  Luxure 

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Ven 6 Nov - 2:11
Rp Terminé

Race : Hamster
Pouvoir : Régénération cellulaire


Un conte de faits ▬ Event


Il voit bien qu’elle n’aime pas ce qu’il lui dit. Il aimerait ne pas avoir à le dire, et c’est pour ça qu’il l’a dit seulement pour elle, avec une voix plus basse. Mais sa réaction n’est pas surprenante. Il se laisse faire, ne réagissant à son tond sec que par un sourire et un soupir. Il veut bien ne pas l’infantiliser, il ne demande que ça, mais encore faudrait-il qu’elle agisse en tant qu’adulte. Car il ne considère pas la violence comme une attitude adulte et réfléchie. Il se tait cependant, la laissant partir pour rejoindre ses amies. Ils en parleront plus tard. Pour le moment, ils ont autre chose à faire, mais il ne pouvait tout simplement pas la laisser avec le commentaire de la commandante de la brigade qui aurait pu la conforter dans cette attitude contre-productive.

Il se détourne d’elle, poussant un soupir. Il ne veut pas qu’elle le déteste. C’est étrange… mais ce sentiment est plus fort avec Edelweiss, bien plus qu’avec tous ses autres patients… Il ne pourrait pas vraiment l’expliquer, mais il lui porte beaucoup d’affection. Il a cette envie de la protéger qu’il n’arrive pas à expliquer non plus. Il aimerait dire qu’il n’y a pas de différences avec les autres, car il a tout de même l’intention de les protéger, mais ce n’est pas vraiment pour les mêmes raisons. Concernant Edelweiss c’est… plus personnel. C’est… un peu ce qu’il ressentirait pour son petit-frère, en fait… Un nouveau soupir s’échappe de ses lèvres et il passe sa main sur son visage, fatigué par tout ce qu’il s’est passé ce mois d’Avril. Vite… Que ça se termine…

Soudainement, la pièce dans laquelle ils se trouvent, s’illumine du même bleu que précédemment. Qu’est-ce que ça va être maintenant ? Ian fronce les sourcils, se préparant à tout ce qui pourrait arriver. Des formes s’approchent, des formes étranges semblant grogner et, peu rassuré, Ian se place devant quelques élèves, pris d’un réflexe protecteur.
Mais les formes n’ont pas l’air d’attaquer, elles disparaissent, laissant un sentiment d’incompréhension en lui, et il a un mouvement de recul quand tout se brouille autour de lui pour devenir noir.


~~


Je me sens tellement bien, relaxé, rassasié. Ça fait longtemps que je ne me suis pas senti aussi bien. Un sourire étire mes lèvres alors que j’inspire profondément, fermant les yeux avant de m’allonger sur le matelas. Je m’étire, profitant de cette sensation qui m’a terriblement manqué. Je suis de nouveau un incube, c’est ça ? J’ouvre les yeux, tendant mes bras devant moi pour observer mes mains. Oui… Je le sens… Je ne suis plus cette créature ridiculement mignonne. Je suis de nouveau moi. Ma confiance en moi revient au galop alors qu’un petit rire de soulagement s’échappe de mes lèvres. Enfin. Enfin !

Est-ce que ça veut dire qu’on a vaincu Egon ? C’était si simple que ça ? Non, ce n’est pas possible, il y a forcément un piège… Alors… Où suis-je exactement ? Je regarde autour de moi, je connais cette pièce… On dirait… Ma chambre de dortoir… Qu’est-ce que je fais là ? J’inspire profondément quand un détail me saute aux yeux. Cette sensation… Ce bien-être… Je sais à quoi il réfère. C’est ce que je ressens après m’être nourrit… C’est… Je tourne la tête, quand je vois Cordelia et un soupir de soulagement m’échappe. C’est Cordelia… Tout va bien. Mon sourire s’élargit et je me glisse près d’elle pour l’enlacer, mais elle ne réagit pas. Elle continue de dormir. C’est étrange… Elle se réveille quand je la touche d’habitude… Elle…

Je me fige, mon cœur manquant un battement. Non… Non c’est… une blague ? Je l’observe plus en détail, remarquant que sa poitrine ne bouge pas. Elle… Ma respiration se fait soudainement laborieuse alors que je me sens paniquer.


▬ Non… Non non non !!

Je me précipite vers elle, posant mon oreille contre sa poitrine, et quand je me rends compte de ce qu’il se passe… Je reste figé, blême, incapable de réagir. Son cœur… Je n’entends pas son cœur… Je ne réalise pas tout de suite. Ce n’est pas possible… Cordelia n’était pas là ! Pourquoi serait-elle morte ? Pourquoi ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Je me redresse, pris d’un mouvement de recul face à l’incompréhension. Mon cœur bat à tout rompre et je regarde autour de moi, cherchant un moyen de m’échapper. Je n’ai rien fait !! Ce n’est pas moi !! Je ne suis pas responsable !! Je me retourne, et quand je la vois, mon corps entier s’affaisse.

▬ Je… Je suis devenu fou c’est ça ?

Elle m’observe, les bras croisé, son regard m’envoyant toute la haine qu’elle me porte. Et la première chose que je fais, c’est détourner le regard.

▬ Q-Qu’est-ce que tu veux ?... Je… Pourquoi tu es là ?

J’ai du mal à parler correctement. Je n’arrive pas à soutenir son regard. Elle vient pour me hanter… Encore ? Je sens qu’elle continue de m’observer avec rancœur. Je serre les paupières, fronçant les sourcils alors que je me recroqueville sur moi-même… C’est un cauchemar… C’est forcément un cauchemar….

Soudainement, je suis de nouveau allongé dans le lit. Q-que… La sensation de bien-être est encore là. Je… Mes yeux se ferment… Je sens les rayons du soleil sur ma peau… Et je me tourne vers Cordelia, pour la trouver dans l’exacte même position. Non. Je m’approche de nouveau, écoutant son cœur, sa respiration, mais toujours aucun signe de vie… Elle est toujours morte… Elle est… Mes mains tremblent… Est-ce que c’est… Après que je l’ai vidée de son énergie vitale… ? Je… Je me redresse, pris de panique, et sort du lit du côté inverse, gardant le cadavre de mon amie dans mon champ de vision. Je recule, encore et encore, cherchant à fuir. Mais je me fige. Elle est là. Je la sens… Je sens son fantôme. Je sens son regard. Je déglutis, me mettant à trembler de plus en plus. Elle… Elle qui représente mes démons… Elle que j’aimerais oublier… Je tourne la tête, et quand je croise ce regard gris familier, plein de haine, je n’arrive pas à m’en détacher, incapable de parler, incapable de bouger. On reste là, à s’observer, sans rien dire. Et je sens la peur s’immiscer en moi. J’ai peur… D’elle… De comprendre… Je veux partir d’ici.

Puis ça recommence. Encore. La même sensation, les rayons du soleil. Non… Non…. Je ne peux pas laisser ça comme ça ! Je ne peux pas ! Il faut que je fasse quelque chose !! Je… Rapidement, la respiration rendue laborieuse par l’angoisse, je m’approche précipitamment de Cordelia. Il faut que je fasse quelque chose ! Je ne peux pas la laisser comme ça ! Je l’examine, toujours aucune respiration.


▬ Non. Non je refuse !!

Joignant mes mains, je commence à effectuer un massage cardiaque. Prenant un rythme rapide et régulier.

▬ Réveille-toi… Réveille-toi s’il te plait… Allez Cordyyyy….

Je vois bien que ça ne sert à rien, qu’il ne se passe rien… Mais je continue malgré tout. J’essaye d’ignorer ce regard qui traverse mon dos et me concentre sur mon massage cardiaque, le désespoir prenant petit à petit sa place dans mon cœur. Je ne veux pas… Je ne veux pas qu’elle meurt… Je ne veux pas être responsable… S’il vous plait… Aidez-moi… Ma vision se brouille alors que mes yeux s’inondent de larmes, et je continue, sourcils froncés à faire quelque chose de visiblement inutile.

Tout s’arrête… Pour recommencer… et la première chose que je fais, c’est le massage cardiaque. Encore. Je n’abandonne pas. Pleurant encore.
Puis ça recommence… Encore… Massage cardiaque… Je n’ai que cette solution… Encore…
Et encore…
Et encore…
Et… Je m’assois dans le lit… Anéanti. Ça fait combien de fois que je vis ce cauchemar ? 8 fois je crois ? Je ne sais plus… Les jambes pliés, les bras posés sur mes genoux, j’ai la tête baissée. Je ne sais pas quoi faire… Je suis complètement démuni… Je voudrais la sauver… Lui prouver que je ne suis pas un monstre… Je ne suis pas un monstre… Je… Je suis… Je fond en larmes et brisé… Le cœur en morceau… Réalisant que quoique je fasse… Rien ne pourra lui prouver que je suis un homme bien… Je me glisse près de Cordelia… La prenant dans mes bras… Serrant son corps inerte contre moi.


▬ P-pardon… Pardonne-moi… Je n’ai jamais voulu… Je… Pardon… Pardonne-moi Cordelia…

C’est la seule chose que je peux dire… C’est la seule chose… C’est des excuses qu’il faut ? Pour que ça s’arrête ? Je ferais tout pour que ça s’arrête… S’il vous plait… Pardonnez-moi.

Mais visiblement… Ça ne suffit pas. Je me réveille encore… Et je ne comprends plus rien. Je me tourne vers Megan, épuisé.


▬ Qu’est-ce que tu veux ?... Qu’est-ce que je dois faire ?...

Elle m’observe, toujours avec ce regard plein de rancœur et ne me répond pas. Bien sûr… Bien sûr qu’elle ne va rien me dire… Elle doit certainement me détester… Je lui ai ôté la vie… Pourquoi m’aiderait-elle ? Je suis mort en fait. C’est ça ? Je suis en enfer ? À revivre ma culpabilité indéfiniment… Je ne pourrais jamais sortir d’ici… Je me recroqueville sur moi-même, abandonnant l’idée de sortir de ce cauchemar. Quoique je fasse… Ça ne suffit pas visiblement. J’ai essayé de la sauver… Je me suis excusé… Je ne vois pas ce que je peux faire d’autre…

Puis le cauchemar repart… Pour la énième fois. Je vais devenir fou… Je suis un monstre… Je le sais bien… J’ai tué… J’ai tué Cordelia ici présente… Non… Non je ne l’ai pas tuée… Pas elle… Elle, c’est le cauchemar qui l’a tuée… Et le cauchemar… C’est Megan qui le créer, non ? Est-ce que… C’est un message ?
Je lève les yeux vers elle et un frisson me parcourt.


▬ Megan… Qu’est-ce que t’essaye de me dire ?... Qu’est-ce que tu veux que je fasse ?

Il faut… Que je me mette à sa place… Il faut… Que je comprenne son point de vue… J’ai été tué… Par quelqu’un… Par accident… Par quelqu’un… Qui n’a jamais assumé son meurtre… Quelqu’un… Qui a nié toute responsabilité… Je déglutis quand je commence à comprendre… Je suis… désolé.

Le cauchemar reprend. Et cette fois, je sais ce que je dois faire. Enfin… Je pense savoir. Il faut que j’avoue… Il faut que j’assume… Que je mette des mots sur ce que je n’ai jamais voulu dire… Sur ce que j’ai voulu oublier. Sur ce que j’ai évité toute ma vie.


▬ J’avais 15 ans… Je ne contrôlais pas ma race… Pas du tout… J’avais… Constamment envie… Tout le monde y passait… Rêves… réalité, il n’y avait pas de différence pour moi. J’ai même possédé le directeur de l’époque… Qui a été mon patron pendant un an d’ailleurs. C’était en rêve, je ne sais même pas s’il s’en est rendu compte… Mais avec toi…

Je lève les yeux, plantant mon regard dans le sien, essayant de soutenir son regard haineux.

▬ Avec toi c’était différent… Avec toi… J’éprouvais tellement de désir… Que je n’avais pas seulement envie de me nourrir… J’avais… Je voulais… te posséder entièrement…

Silencieusement, les larmes perlent le long de mes joues alors que je lui souris tristement.

▬ Je… J’étais con. Je n’ai pas chercher à me contrôler… Pire… Je ne voulais pas me contrôler… Tu étais… la plus jolie de la classe… Et… Je n’ai pas réussi à comprendre les signes que tu m’envoyais… Je n’ai pas… Je n’ai pas fait attention… Je voulais aller jusqu’au bout… Et puis… Et j’ai fini par arrêter… J’ai arrêté quand je ne recevais plus d’énergie… Et… Quand j’ai baissé les yeux… Tu…

Je baisse la tête, les images de ce moment défilant devant mes yeux. Son visage terne… Les cernes qui entouraient son regard éteint.. Ses cheveux ébouriffés… Son cœur… Silencieux…

▬ C’était trop tard… Je ne pouvais plus rien faire… Je mis tout sur le compte du fait que je ne contrôlais pas ma race ! Alors que ce n’était pas la vraie raison de ma perte de contrôle !! La vraie raison… La véritable raison… C’est que j’étais amoureux de toi… Et que t’avoir dans mes bras… C’était… Trop beau… Je ne voulais pas que ça s’arrête… Je… Je n’ai juste pas réussi à l’assumer… J’en suis désolé… Pardonne-moi Megan…

À peine, je finis ma phrase… Que le visage de Megan… Son beau et doux visage, se brouille…, laissant place au noir.

Ⓒ  By Halloween sur Apple Spring
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Connor E. Rudenstein
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Connor E. Rudenstein
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Lun 9 Nov - 23:20
Rp Terminé
Connor E. Rudenstein
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Pouvoir : Manipulation du son



Un conte de faits



/!\ Ce post mentionne des événements en rapport avec le viol (jamais explicite, mais tout de même) et peut facilement choquer, alors arrêter de lire si vous vous sentez mal. Dans le doute, je l'ai caché quand même. /!\

Date : 28 avril 2020

Je n'avais même pas eu le temps de me remettre de tous les événements de notre couloir que, déjà, les choses avaient à nouveau dégénéré. Point positif : la pièce dans laquelle nous nous trouvions désormais avait l'air plutôt grande, même si c'était difficile à jauger avec la lumière, donc je me sentais un peu moins à l'étroit et ma claustrophobie me fichait un peu la paix. Et... c'était à peu près le seul point positif. Beaucoup de personnes semblaient blessées, certaines plus gravement que d'autres, et la violence ne tarda pas à revenir dans l'équation quand une fille se prit un coup de poing assez puissant pour voler sur toute la largeur de la pièce. Ok... Je devais bien admettre une chose, c'est que je ne m'attendais pas à ça. Edelweiss m'avait toujours paru être quelqu'un de calme. Mais si j'avais bien compris, la personne la plus atteinte du groupe était sa petite amie. Rien de surprenant à ce qu'elle soit sur les nerfs. Peut-être pas à ce point, mais je ne la connaissais pas assez pour savoir si c'était normal pour elle. Par contre je connaissais suffisamment Naomi pour savoir qu'elle n'aurait pas hésité une seconde. Pouvait-on dire qu'elles allaient bien ensemble, en partant de là ?

En tout cas, la confrontation ne dura pas longtemps avant qu'un blondinet ne finisse par perdre patience et subitement soigner tout le monde. C'était... à la fois dérangeant et rassurant. Dérangeant de savoir que le soigneur le plus puissant, à première vue, n'avait visiblement pas envie de se servir de ses pouvoirs. Rassurant qu'il le fasse quand même, et surtout qu'il ait une capacité assez efficace pour remettre tout le monde sur pieds. Cependant, tout le monde aurait préféré qu'il s'abstienne de ce qu'il fit ensuite.

Nul doute que son pas en avant fut le déclencheur de la lumière qui illumina brièvement la pièce, révélant des créatures improbables avant que l'on se retrouve à nouveau noyés dans l'obscurité. Une obscurité différente, plus floue, et plus personnelle.
Et puis soudain, j'étais là-bas.

Aucun cauchemar au monde ne serait jamais pire que la vision de cette pièce, l'odeur qui y régnait, ce mélange de renfermé, de café froid et d'alcool qui avait hanté mes souvenirs jusqu'à devenir un cauchemar à lui seul. Même dans l'ombre, je pouvais tout revoir. La moindre fibre du canapé m'était familière et susceptible de me retourner l'estomac. Je n'arrivais même pas à me demander comment j'étais arrivé ici, ni pourquoi ; tout ce que je pouvais faire, c'était fixer la silhouette masculine installée sur les coussins et qui, subitement, se leva pour marcher vers moi. Mon pas en arrière fut aussi vif qu'instinctif, mais pas suffisant pour que sa main ne parviennent pas à m'atteindre, pour que je ne sente pas à nouveau chaque petit grain de sa peau sur la mienne, sur mon visage, sur ma gorge. J'avais déjà envie de hurler. Son corps s'approcha assez du mien pour que je ressente une brûlure acide au ventre, sa voix murmurant à mon oreille avait l'effet d'un coup de poignard venu me déchirer la poitrine. Tant et si bien qu'il me fallut un long moment avant de comprendre ses mots.
Quoi ?

Je dus lutter. Lutter contre moi-même, lutter contre les souvenirs, lutter contre la peur, le dégoût, l'horreur qui m'envahissaient les entrailles pour rouvrir les yeux. Le choc du mur quand il m'y poussa assez violemment pour que je me cogne n'était rien face à la force que sa simple présence exerçait sur mes pensées ; je le sentis à peine. Aucune douleur physique n'égalerait jamais celle qu'il m'avait infligée. Rien au monde, jamais, ne saurait être pire que ce que j'avais vécu entre ses mains. C'est ce que j'aurais pu penser. Ce que j'aurais pu affirmer, si je n'avais pas reconnu la silhouette prostrée dans le canapé.

L'ironie de mon existence, c'était la haine que je pouvais vouer à ma sœur, au point d'essayer de l'étrangler des dizaines de fois, au point de l'avoir frappée des centaines de fois, au point de l'avoir maudite des milliers de fois et pourtant, à cette seconde, pas une trace de cette colère et de cette jalousie qui ajoutait ces lueurs vertes à mon cristal ne pointa dans mon esprit. Tout ce que je pouvais voir, c'était la forme brisée d'une Infinity que j'avais toujours connu grande, rayonnante et indestructible. Tout ce que je pouvais ressentir, c'était la force destructrice de l'écœurement et de la terreur à la simple idée qu'elle se trouve dans cet état, dans cette pièce, avec lui. Je repensai ses mains sur ma peau, sa respiration rauque à mon oreille, la chaleur de sa peau sur la mienne. Mon contrôle ne fut pas assez fort pour contenir la nausée que m'évoquaient ces souvenirs. Mais même la brûlure dans ma gorge et l'odeur rance qui s'ajouta à celle, déjà détestable, de cette pièce ne furent pas suffisantes pour que je détache mon regard de ma sœur.

Je voyais ces mains autour de ses poignets. Celle qui s'étaient serrées autour des miens. Ses lèvres se poser sur les siennes comme elles s'étaient posées contre ma nuque. Et alors que n'importe quelle personne m'ayant connu et mal jugé aurait pu penser que j'aurais mille fois préféré que cela arrive à ma sœur plutôt qu'à moi, la douleur qui irradia dans ma poitrine en la voyant à sa merci fut mille fois plus violente que celle qu'il m'avait infligée. Et puis il disparut, et tout sembla se rejouer.

La même odeur de café froid, d'alcool et de renfermé. La même semi-obscurité. Le même canapé en fibres bleues délavées et rêches qui m'avaient éraflé la peau. Le même silence insoutenable, les mêmes murs tachés d'humidité. La même silhouette à la peau brûlante, la même main qui se resserre sur ma mâchoire puis ma gorge avec une poigne renforcée par les sports qu'il pratiquait déjà à l'époque. Le même souffle humide sur ma peau, la même haleine caféinée, la même voix grave et éraillée, les mêmes mots. Tu n'étais qu'un substitut. Oui, c'était pour ça qu'il m'avait approché. Je le savais déjà à l'époque, mais je ne réalisais que maintenant la force de ces paroles. Il s'en était pris à moi parce qu'Infi était plus forte, moins accessible, plus difficile à faire plier. Il s'en était pris à moi parce qu'il savait que je préférerais lui céder plutôt que de le voir lui faire du mal. Mais finalement...

Finalement, le même choc contre le mur. La même vision prostrée et recroquevillée sur le canapé. Les mêmes bleus sur ces bras, sur son visage, les mêmes larmes dans ses yeux, les mêmes cheveux en bataille, le même t-shirt roulé en boule au pied du canapé. Les mêmes gestes, répétés. Le même gémissement étouffé par les lèvres posées contre les siennes qu'elle le veuille ou non. Je fermai les yeux. Quand je les rouvris, tout avait recommencé.

Café froid, alcool, renfermé, ombre, fibre délavées, murs humides, peau brûlante, pression sur ma mâchoire et ma gorge, voix doucereuse et malsaine, souffle sur ma peau, Infi, main sur ses poignets, lèvres sur les siennes, gémissement étouffé, retour en arrière. Je n'arrivai plus à faire la différence entre ce qu'elle ressentait et ce qui m'arrivait à moi. Combien de fois la scène se répéta-t-elle avant que je ne parvienne à museler la peur ? J'avais perdu le fil. Perdu le compte des nouveaux détails et des nouveaux souvenirs qui revenaient systématiquement m'envahir. Une dizaine, peut-être plus. Cet endroit que je connaissais déjà par cœur était venu s'ancrer suffisamment profondément dans ma mémoire pour que même le dégoût n'ait plus à attendre avant de me saisir à la gorge. Tout m'évoquait les pires cauchemars de mon existence. Et ceux qui n'y avaient jamais eu lieu. Et puis il y eut cette sorte de déclic.

Encore une fois, je sentis les mur contre ma tête alors qu'il me repoussait violemment après m'avoir lancé sa réplique écœurante. Mais je trouvai la force de résister au choc, celle de me redresser, de chanceler dans sa direction. Je pouvais l'arrêter, non ? C'était sûrement pour ça qu'on m'avait envoyé ici, à revivre en boucle cette scène issue de mes cauchemars. Je n'étais pas près à subir une nouvelle fois ce que j'avais vécu, même pour la protéger. Mais je pouvais faire autre chose. Je pouvais l'aider, lui épargner l'horreur qui me collait à la peau. Je connaissais la scène dans les moindres détails, je connaissais cette pièce mieux que ma propre chambre. Je n'eus pas besoin de réfléchir pour trouver un objet à utiliser. Un vase lourd que j'avais fixé la première fois - la seule vraie fois - où je m'étais retrouvé dans cette pièce et dans cette situation. Je connaissais le moindre des motifs sur le laiton. Il m'avait servi de bouée de sauvetage quand je sentais mon âme et mon cœur s'arracher à chaque souffle rauque à mon oreille. Il serait aussi la bouée que j'enverrais à ma sœur.

Le choc du métal contre un crâne secoua mon bras et le reste de mon corps, mais pas autant que la vision du sang qui tachait le vase et qui ne tarda pas à couler sur le sol. Je lâchai l'objet comme si je pouvais cacher la responsabilité de cet acte. Aurais-je dû me sentir coupable ? Vouloir annuler mon geste ? Je n'en étais pas capable. Chaque goutte de sang m'évoquait les douleurs qui m'avaient compressé le cœur depuis qu'il avait posé les mains sur moi. Mes lèvres 'autorisèrent même un fin sourire, comme si je venais de libérer quelque chose en moi. Je sentis une main plus fine que la mienne se poser contre ma paume, et je resserrai mes doigts autour d'elle. Puis l'obscurité m'envahit à nouveau.


(c) Bethany sur Sin Theatre


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Nia Jones
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Nia Jones
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Sexe : Féminin
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Commentaire/citation : Nia écrit en #ff3333
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Jeu 12 Nov - 18:37
Rp Terminé

Race : Dryade
Pouvoir : Invisibilité
Le sort de soin émet une lumière qui illumine la pièce. Peu à peu, toutes les traces de mes blessures disparaissent. Il n’y a plus rien sur ma peau. C’est comme si je n’avais jamais été blessée. Vraiment très pratique ce sort de soin. Je veux le même ! Après cet instant où tout le monde retrouve ses forces et surtout sa santé, j’aperçois Caindell qui s’avance dans la pièce. Je reste sur place, l’observe alors que de la lumière apparaît sous ses pieds. Un petit sourire apparaît sur mes lèvres avant de disparaître aussitôt. Ce n’est pas le moment d’avoir trop d’espoir et de m’imaginer je ne sais quoi. Il y a plus important.

Tout se brouille autour de moi. Je ferme un instant les yeux mais lorsque je les rouvre, quelque chose change. La pièce est toujours la même. Cependant le nombre de personnes présentes diminue. Encore et encore.

- Weiss ? Ellie ?

Plus personne. Ni Edelweiss, ni Ellie, ni même Naomi. J’aurais encore préféré qu’elle soit toujours présente, tiens… Mes sourcils se froncent alors qu’une silhouette s'avance dans ma direction. Elle est de plus en plus proche. Par simple réflexe, je me recule de quelques pas mais quelque chose me bloque rapidement, me donnant un appui dorsal. Un mur. Merde. Je ne pensais pas être si près de la paroi. Un léger grognement s’échappe de ma bouche alors que je me mets en plus à râler.

- C'est quoi ce truc ?

J’observe attentivement autour de moi. Les murs et le plafond. Tout. Comme si je cherchais quelque chose de précis. Comme si un truc devrait se trouver là et me permettre de retrouver les autres. Mais rien. Il n’y a strictement rien. Ne trouvant absolument rien, je me frotte les bras et les épaules puis soupire avant de reporter mon attention sur la silhouette. Je n’aurais pas dû. J’aurais mieux fait de l’ignorer. Rien que voir plus clairement la silhouette, ça m’en tire une grimace de dégoût. Elle est totalement criblée d'aiguilles. J’ai l’impression d’être dans un film d’horreur inspiré de mes pires craintes. D’abord l’abandon, ensuite l’enfermement et maintenant les aiguilles. C’est un véritable cauchemar !



Un cauchemar… Une illusion. C’est vrai qu’on a affaire à tout et n’importe quoi depuis notre entrée dans ce bâtiment. Ce n’est toutefois pas le moment de rêvasser. Je me baisse rapidement lorsque l’espèce d’hérisson à deux pattes est à mon niveau. Pas eu le choix pour éviter son attaque. Saleté ! En guise de vengeance pour son coup en traître, je lui écrase violemment le pied avec mon talon en rageant. J’y mets autant de pression que je peux sur ses orteils. Tant que ça lui fait mal, c’est ce qui m’importe.

Contre-attaque réussie. La créature pour un cri et lâche l’aiguille qu’elle avait en main. Mon regard se baisse vers l’objet, un air dégoûté sur le visage avant que je ne tape du pied dans l’aiguille pour la faire rouler de l'autre côté de la pièce. Loin de moi.

- J'ai vu pire que toi.

Je pense que je peux classer la tentative de suicide d’Edelweiss comme pire qu’une créature ressemblant à un hérisson mutant. J’inspire un bon coup, acceptant ces trois peurs depuis bien longtemps. Cette fois j’ai dû les affronter... Enfin je garde le regard fixé sur la silhouette pleine d'aiguilles avant que l'obscurité revienne. Tout se brouille à nouveau.
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Jeu 12 Nov - 22:29
Rp Terminé
Protée Ablon
Ancien membre
SEXE :
ÂGE : 26 ans
RACE : Blob changeforme
POUVOIR : Silence
TAILLE / POIDS : Variable selon la forme
MÉTIER : Documentaliste
Race : Lynx boréal
Pouvoir : Data
Pourquoi  je suis là ?
ft Ceux qui ose

456 mots
Actions et pensées en : Italique
dialogue en #cc0000



Les autres  disparurent  soudainement,   ce dont je me foutais un peu, tout  comme eux  s’en  foutais  de moi d’ailleurs, quand j’étais  réapparue dans la salle, il n’y avait eu personne pour me jeter  ne serait-ce qu’un regard, j’avais l’habitude, quand j’ouvrais pas ma   tronche, personne me remarque.. bah  je m’en foutais,  tant que je m’en sortais  vivant, c’était le plus  important.

En  parlant de ça,  il fallait  bel et bien que je comprenne où j'étais et ce qui se passait. La 1ére  information qui m’arriva,  c’est qu’il y avait  des caméras partout, c’était pas  follement  rassurant.  Je dirais même plus, j’avais un mauvais pressentiment,  j’avais   la désagréable impression que  toute  les caméras étaient  fixées  vers moi et je n'aimais pas ça  du tout.  La piéce  dans laquel je me trouvais avait l’air  simple  et tout  à fait normale,  bien loin du couloir que j’avais quitté il y a peu.   Je fais un pas  dans la salle, un peu intrigué, j’ouvre de grand  yeux, j’avais marcher sur  quelque chose de glissant et je me  sens  basculer  vers l’arrière. Bientôt , je  me retrouve au sol, c’est à  ce moment là,  que j’entendis des rires retentirent.  Visiblement, les caméra  envoyé  des images en directe de moi,  ce qui ne m'enchantait  pas du tout. Mes joues  se mirent  à  rougir sous la honte, je venais tout juste de tomber devant  possiblement des milliers de personnes.  Mon visage  avait surement  blêmit en comprenant  ça et le pire était à venir.  Je me rendis compte  que  je ne pouvais pas me relever, mes  mains ne semblaient pas solides, comme-ci j’étais redevenue un blob.  Je me rendis  compte avec  surprise que ça semblait être  le cas.  La joie  passa  rapidement quand je me rendis compte que des milliers de personne étaient  en train  de se foutre de mon apparence actuelle,  à  moitié en blob.  Je senti  les larmes  remplirent mes  yeux,  j’avais envie de me caché   sous le canapés ou autre chose.  

C’est ce que je fis,  je me  cacha sous un des meubles, tentant  de calmer  mon petit  coeur  de blob  qui battait  si vite.  Je fini par me calmer  et me dire  que je devais réfléchir… J’étais  normalement dans une salle avec les autres,  sous  forme de lynx.. C’était très  étonnant que je sois redevenu un blob… Quelque chose n’allait  pas.. Pourquoi ces  gens, ça n’avait aucun sens.. Ca sentait  l'illusion à plein nez ou quelque chose  dans le genre.   En tout cas étonnement,  dés que je me calma,   les rires commencent à s’estomper et  quand je sortis  affronter  les caméras,  les derniers rires  se firent  entendre… Je me sentais à nouveau  seul.. Je me demandais  si ça  signifiait  que j’avais réussi l’épreuve de ce dingo.. Je l'espérais en tout cas. Le  cauchemar  se brouilla, visiblement c'était bien le cas.




Dernière édition par Protée Ablon le Ven 13 Nov - 15:37, édité 1 fois
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