Elle ne s'est pas effacée. La certitude a beau s'ancrer dans son esprit dès qu'elle rouvre les yeux dans la pièce où ils se trouvaient au début de tout ça, ça ne l'empêche pas de vérifier son corps sous toutes les coutures à la recherche du monde signe de disparition. Elle laisse échapper un bruit écœuré en apercevant le machin accroché à son bras et le dégage d'un mouvement de bras dégoûté. C'était ça, ces trucs ? Des créateurs de cauchemars ? Bah elle les remercie pas. En grognant, elle continue son inspection, mais il semble que son corps soit intact. Bien. Elle récupère son arbalète et l'attache dans son dos, bien plus calme maintenant qu'elle a retrouvé la totalité de son être. Si tout va bien, alors c'est le moment de continuer. Du moins une fois qu'ils auront ramassé la fille à moitié morte par terre. Hmpf. Ça leur fera un sacré poids sur le dos mais pourquoi pas ? Tant que ce n'est pas à elle de se la traîner. Elle est persuadée qu'elle ne risque rien à rester là, mais ça ne la surprend pas vraiment comme décision, venant d'un adulte. Vu comme Egon est tordu, ce n'est peut-être pas une si mauvaise idée que ça.
En tout cas, il y a un escalier, maintenant. Elle s'y avance donc presque sans hésitation, suivant le mouvement, uniquement pour se retrouver enchaînée une fois tout le monde en bas. Par-fait. Elle grommelle quelque chose d'inintelligible avant d'observer la composition des chaînes, curieuse, ce qui lui fait presque rater le message qui apparaît au milieu de la pièce. Répondre à des questions ? Pourquoi elle ne le sent pas ? Les plans d'avant étaient tordus, elle est persuadée que celui-là le sera aussi. Déjà, ils dépendent de l'honnêteté des autres et ça, ça lui plaît moyennement. Mais bon, les questions ne sont pas bien difficiles à répondre. Calmement, Ever pose une main sur sa hanche.
» Cruel ? Bah, il y a bien cette fois où j'ai fait apparaître une crise au milieu d'un couloir pour empêcher une fille de me dénoncer.
Fille qui est juste à côté d'elle et à qui elle adresse un petit clin d'œil. Elle se permet même de sourire en voyant que cela suffit à briser le sceau qui maintient son côté de la chaîne. Contrairement à ce que beaucoup ont l'air de croire, elle n'est pas si cruelle que ça. Elle est même plutôt cool, en fait. Savoir ce qu'elle regrette est un peu plus compliqué. Il y a bien une chose, maintenant qu'elle n'a plus de nouvelles, mais est-ce que ça sera suffisant ? … Ça veut sûrement la peine de tenter.
» Je regrette de m'être attachée à Léandre.
Un petit pincement la prend au cœur en prononçant ses mots, et s'amplifie quand un éclat de verre lui souligne que son sceau s'est effectivement brisé. C'est donc ce qu'elle regrette le plus… Ça lui fait plus de peine qu'elle ne l'aurait imaginé... Mais au moins, elle est libre, maintenant.
Edelweiss L. Wintenberger
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Edelweiss L. Wintenberger
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Quel cauchemar ! C’est bien le mot qu’on peut utiliser. Mais comme tous les mauvais rêves, il y a un moyen de s’en sortir et j’y suis parvenue. Dégagée de l’emprise du cauchemar, je retire immédiatement la bête sur mon bras en soupirant. Soulagée de m’en être sortie, ennuyée de ce qui nous attend encore, un beau petit mélange. Je regarde tout autour de moi, comme si je voulais m’assurer que je suis bel et bien sortie de l’illusion. Tout le monde est de retour et semble être parvenu à sortir de l’emprise de ces bestioles dégueulasses. Sauf une. Elle a l’air encore piégée. Vraiment bien piégée… L’espèce de sangsue a eu le temps de la vider de son énergie avant de filer.
Je reste seule dans mon coin, un peu à l’écart des autres tandis que tout le monde vient voir Carmilla. Moi je ne m’approche pas. Ca ne sert à rien d’être toute une troupe autour d’elle et puis je n’ai aucun pouvoir qui puisse l’aider. Le sol s’illumine une nouvelle fois, formant des lignes bleues qui se rejoignent pour ne faire qu’une. Un rectangle lumineux est ainsi formé avant de se transformer en escalier. Ca pue cette histoire. Quelques personnes descendent déjà les marches pour rejoindre la pièce suivante. De mon côté...et bien je fais pareil. Je suis les premiers aventuriers, curieuse de savoir ce qui nous attend encore. Ce n’est peut-être pas une bonne idée mais j’ai l’impression qu’on n’a pas vraiment le choix non plus.
Des grognements se font entendre, on peut discerner une silhouette géante et très peu rassurante. Les derniers participants arrivent et sans qu’on ait le temps de réagir, des chaînes se referment sur nos poignets. La surprise se lit sur mon visage avant que je ne lève finalement les yeux au ciel, presque dépitée. Qu’est-ce qui va encore nous tomber sur la gueule ? Un message dans les airs avec deux questions. Je garde le silence durant un moment, laissant les autres répondre. Puis vient le tour d’Alicia et d’Ellie. Je décide alors de répondre enfin aux deux questions avec une légère hésitation, regardant la chaîne qui me lie encore aux deux filles.
- Je regrette de ne pas l’avoir aidé plus tôt.
Et une chaîne de moins. Je me masse un peu le poignet avant de répondre à la seconde question. Le regret.
- Et je vous ai tous menti.
Deuxième chaîne en poussière. Je croise alors les bras sans entrer plus dans les détails. Cette réponse a suffi, ils n’ont pas besoin d’en savoir plus. J’observe ensuite les autres comme si je tentais de deviner qui répondra à temps et qui restera coincé ici. Mon regard se porte un instant sur le compte à rebours, voyant défiler les dernières minutes. Il ne reste vraiment pas longtemps.
Après un horrible cauchemar sans fin, la voilà attachée de nouveau. Et alors que les questions d'Egon flottaient dans les airs comme une sentence, l'ancienne veste de la brigade qu'elle avait enfilé par plaisir semblait maintenant peser de plus en plus lourd sur ses épaules à l'instar du poids des vies qu'elle avait prises qui pesait sur son esprit. Sans effort et dans une vision d'horreur, chacun des visages, chacune des expressions, chacun des cris et ce jusqu'à l’entièreté du tableau macabre lui revint en tête alors que dans un mouvement de panique elle tentait de se retourner de capter ne serait-ce qu'une seconde le regard de celle qui fut sa commandante avec l'espoir qu'elle puisse ainsi s'approprier une once de son assurance, en vain.
Ses élèves, elle l'avait entendu, tous avaient leur lot de déboires et d'histoires horribles avec lesquels ils devaient eux aussi composer. Cependant elle devait être pour eux, un professeur, un modèle, être capable de les guider vers une vie d'adulte. Et elle en était maintenant réduite à se demander ce qu'il penserait lorsqu'ils apprendraient. Quelle vision auraient ils en apprenant que leur professeur n'est pas bien différente de ces horreurs auxquelles ils font face. Le regard rivé sur ses pieds alors que le chronomètre comme son énergie décroissait petit à petit que le poids de la culpabilité l'envahissait, étouffant les mots qu'elle voudrait prononcer au creux de sa gorge, elle se tortillait misérablement, tirant sur ses liens comme si cela pouvait suffire à l'en défaire, incapable d'accepter ce qu'elle avait été ou ce qu'elle avait fait. Une voix familière s'éleva doucement.
"Ahrianna, ce qui est fait est fait, le passé ne revient plus jamais. Le monde t'appréciera pour ce que tu es, pas pour ce que tu étais." Annonça la commandante dans le plus grand des calmes.
Et elle avait raison. Le passé était derrière elle, derrière eux. Si elle se devait de le garder en mémoire , elle n'avait rien à regretter. Ce qu'ils avaient fait, ils l'avaient fait pour le bien du plus grand nombre. Elle n'avait aucune honte à avoir, aucune peur à avoir. Elle devait continuer d'avancer, sans se retourner, ne pas perdre de vue ses objectifs ni ce qu'elle désirait être.
"J'ai moi aussi participé à l'extermination des dragons noirs... et je regrette... Je regrette..."
Grande inspiration.
"JE REGRETTE DE NE PAS AVOIR ACHETÉ CE PETIT PULL EN CACHEMIRE EDITION LIMITÉE PENDANT LES DERNIÈRES FÊTES DE NOEL !"
Non, elle n'avait aucun regret plus grand que celui ci à avoir, elle en était maintenant certaine. Sur ses côtés, le son de verre brisé.
Thomas Lynch
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Thomas Lynch
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Mer 25 Nov - 18:00
Race : Le démon renard à neuf queues◘ Pouvoir : La Flamme du pardon ◘
Un Conte de FaitsEvent
Argh, ma tête! Je m'apprête à remonter une main à mon front seulement pour remarquer un... poids. Qu'est-ce que c'est que ça encore?Une... Eurgh qu'est-ce que c'est que ça?! Je m'agite essayant de me débarasser de la chose qui tombe mollement au sol. Eurgh, ça s'était planté dans mon bras?! Je vois encore les marques acérés avec un peu de sang en sortant. Un peu affaibli et reprenant mes esprits, j'essaye maladroitement de frapper et écraser la chose avec le talon de mon pied gauche, manquant deux fois ma cible. Oh purée mais d'où ils sortent des merdes comme ça?!
J'avais que quelques instants pour respirer avant que des chaines apparaissent et me coincent. Mais! Je commence en avoir marre de tous ces "obstacles"!
Comme dans les puzzle un message apparait, encore une fois, nous narguant.
Qu'est ce que j'ai fait de plus cruel et mon plus grand regret? Qu'est-ce que c'est que ça? Une torture collective? Je.... Mais...
Avouer ce genre de choses avec autant de personnes autours, autant de personnes qui graverons ça dans leur tête et le garderons contre vous à tout jamais? Autant se jetter sous un bus, c'est plus simple et plus rapide!
Je regarde les chaines. Un sceau est sur chaque anneau entourant chaque main. Le matériaux est irreconaissable mais ça semble bien trop solide pour briser et ça brûlera pas.
Relevant la tête je vois un compte à rebours qui semble accélerer. Est-ce le cas ou juste une impression.
Dire ce que j'ai fait de plus cruel et mon plus grand regret? Et puis quoi encore? Lécher la cuvette des toilettes? Je baisse la tête.
Les autres... avouent leurs pêchés et moi, je suis là à être têtu comme un bouc. Je... Merde! Fait chier! Qu'est-ce qu'il veut? La fois ou j'ai refusé d'aller à l'église pour rester avec ma grand-mère? Que j'ai perdu quelqu'un d'important dans ma vie? Que j'ai jetté mes manuscripts dans la poubelle?
Non...
Non bien entendu que non...
Il n'y a qu'une seule vraie réponse et je la craint comme le diable.
Je n'ai pas envie de la prononcer. Entendant les confessions à côté j'ai l'impression d'avoir quelquechose de terrible. Après tout, c'est pas comparable à manquer de force ou faire pleurer un membre de sa famille.
J'...
Les mots me sortent pas de la bouche. J'ai juste... trop honte.
Le décompte continu et mon temps est limité. Chronos se fiche royalement de ce que je pense et de ce que je ressens.
J'... J'ai....
Je grince des dents.
J'ai failli tuer la personne que j'aime le plus au monde. Et je sais que si personne ne m'avais arrêté je l'aurais fait. J'allais la tuer car je n'avais que la rage en tête. Je n'ai pas fait attention à ce que je lui faisait. J'allais....
J'allais la tuer...
Je met ma tête entre mes mains alors que les deux sceaux se brisent. J'essaye de cacher mes larmes de honte et de tristesse. Merde quoi!
Je revois encore la scène se rejouer. J'étais à ça... à ça de mettre fin à ses jours... alors que je voulais la sauver, la venger, la protéger.... et j'allais la tuer....
Merde quoi....
Va te faire enculer, qui que tu sois qui demande ce genre de questions.
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Jeu 26 Nov - 3:26
Vos chaînes tombent en poussière les unes après les autres à mesure que vos sceaux se brisent. Bientôt, vous êtes tous libres. Ce que vous n'aviez pas vu pendant que vous répondiez aux questions, c'est que l'ombre de la créature dans l'obscurité diminuait à mesure que les chaînes cessaient d'absorber votre énergie. Alors quand elles sont toutes tombées en poussière, vous finissez par remarquer que la silhouette semble être devenue minuscule.
Dans l'éclat de l'écran qui fait défiler les dernières secondes du compte à rebours, vous apercevez un petit lapin qui vous observe, s'approchant de quelques petits bonds dans votre direction. Pour l'instant, rien d'autre ne semble se produire.
► Ceci est un petit tour facultatif de 3 jours. Vous n'êtes pas obligés de poster si vous n'avez rien de spécial à dire. Il sert de "pause" avant la prochaine étape, pour que vos personnages puissent discuter et interagir un peu.
Edelweiss L. Wintenberger
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Les chaînes ont disparu. Elles sont toutes tombées en poussières. Et la silhouette aperçue tout à l’heure, où en est-elle ? Elle est toute petite. C’est vraiment la même qu’avant ? Il y a toutefois autre chose qui attire un peu plus mon attention. J’hausse un sourcil en observant Edelweiss, repensant à ses paroles prononcées pour se libérer. Je ne l’ai pas tilté plus tôt mais ma colocataire a bien dit qu’elle regrettait d’être venue à Sin, non ? Je n’ai pas rêvé ?!
Puis j’aperçois finalement un lapin s’approcher de nous comme si nous n’étions pas un danger pour lui. Je me baisse et m’accroupis afin d’être à sa hauteur et surtout, pour le caresser. Mes doigts viennent le gratouiller un peu entre les oreilles alors qu’un petit sourire s’affiche sur mes lèvres. Il est tout doux.
Je cesse les caresses avant de me faire embarquer dans un coin avec Naomi. Je me laisse entraîner à l’écart, curieuse de savoir ce qu’Edelweiss veut nous dire. Je reste quelques instants silencieuse, attentive aux paroles de mon amie. Mon regard se porte ensuite sur Naomi avant de revenir sur mon amie, posant une main sur son épaule.
- Ne t’en fais pas. Personne ne nous remplacera.
Je lui souris, espérant que ce petit rappel la rassure. Je le pense vraiment, personne ne nous remplacera. Je laisse ensuite Naomi s’occuper de l’état de sa petite-amie alors que celle-ci est dans un moment de faiblesse.
- Parler à Egon… ?
Là, elle m’a perdue. Je reste sur place, perplexe quant à son aveu. Elle veut vraiment lui parler alors que depuis le début, il s’amuse à nous balancer des épreuves tordues ? Elle veut lui parler alors qu’il détient le directeur en otage ? Je lève mon regard vers le plafond en fronçant les sourcils puis baisse à nouveau la tête.
- Tant qu’on sort d’ici en un seul morceau…
Mes yeux se posent un instant sur Naomi avant de revenir sur Edelweiss. Je reviens ensuite vers les autres avec les deux filles, baissant soudainement les yeux vers le petit lapin. Je me baisse vers lui puis me met à chuchoter, faisant mine de réfléchir au cas où on me regarderait bizarrement.
- Oui, moi aussi je trouve que tout cas est bizarre.
Je le caresse à nouveau pendant que ma colocataire discute avec son psychologue. J’observe aussi les autres peu après. Tout le monde semble être prêt à continuer la route. Tant mieux, on va pouvoir se remettre en marche.
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Mar 1 Déc - 15:17
L'instant d'accalmie qui a suivi la destruction des chaînes prend fin lorsque vous voyez à nouveau une lumière éclairer un mur en traçant un grand rectangle, qui devient bien vite une très haute et très large arche. En la franchissant, vous arrivez dans une pièce ronde, qui ressemble presque à un genre d'aquarium aux murs bleus et irisés. Contrairement à toutes les autres, cette salle est très lumineuse, comme en plein jour, et il faut sûrement un petit moment à vos yeux pour s'habituer au soudain retour de la lumière.
Le silence règne tout autour de vous pendant un petit moment, jusqu'à ce que vous entendiez la voix d'Egon s'élever depuis un endroit indéterminé. Elle se réverbèrent sur les murs dans un son qui paraît presque lugubre.
- Alors vous êtes tous là. Enfin... presque.
La jeune fille sur le dos de Ian commence à s'agiter légèrement, puis elle disparaît dans la même lumière bleue qui vous avait extrait de vos couloirs.
- Vous devez me détester. Une partie d'entre vous, tout du moins. Il faut dire que c'est à ça qu'on vous a entraînés.
Vous l'entendez rire légèrement avant qu'un écran apparaisse à nouveau. Une vidéo, peut-être en direct, où vous voyez Egon se lever d'un fauteuil, et tourner un instant le regard vers quelque chose que vous ne pouvez pas voir. Derrière lui, des dés dans un sablier sont figés sur un quatre et un six. Il fixa un instant la caméra puis réajuste sa chemise d'une main.
- Ce que vous avez vécu, c'est ce qu'ils m'ont fait subir. C'est ce que vous auriez vécu si vous n'aviez pas eu la chance d'hériter d'un pouvoir non-létal. Je suis peut-être un monstre de vous l'avoir fait subir, mais on ne devient pas un monstre sans raison. Combien d'entre vous ici ont fait des choses horribles par la force de ce qui leur est arrivé ? J'imagine que vous avez déjà répondu à cette question.
Calmement, il s'écarte de son siège et la caméra le suit, jusqu'à ce qu'il s'assoit à nouveau, au sol, entre deux cages où vous pouvez apercevoir Dorian et Malicia, dans l'ombre, l'air affaibli.
- Vous savez qui d'autre que moi est capable de vous tuer en un instant, ici ?
De l'arrière de l'index, il tape dans l'un des barreaux qui retient Dorian et celui-ci se crispe, une expression de haine dans les yeux.
- Un regard sous son autre forme et vous pouvez dire adieu à la vie. - La ferme, Egon.
Il tourne un instant les yeux mais ne relève pas, reportant bien vite son attention sur la caméra avec un petit sourire.
- La confiance est quelque chose de merveilleux, non ? C'est parce qu'ils lui ont fait confiance et ont cru au fait qu'il n'utiliserait son pouvoir sur personne qu'il était libre, qu'il pouvait décider du sort d'autrui et qu'il dirige maintenant une école pleine d'élèves qu'il prétend vouloir protéger mais qu'il n'hésitera pas à envoyer à l'abattoir s'ils ont le malheur de développer les mêmes capacités que lui.
Un léger silence s'installe.
- Et vous, en qui avez-vous confiance ?
Il sourit en claquant des doigts, et vous ressentez soudain quelque chose d'étrange au niveau du cœur, comme s'il était enserré. La lumière s'atténue et vous apercevez ce qui semblent être des petits spores dans l'air, qui luisent d'une lueur pâle et qui vous étaient cachés par l'éclat des murs. Cela fait désormais un moment que vous les respirez sans le savoir. Ils se sont infiltrés dans vos veines, jusqu'à vos poumons, votre cœur et votre cerveau. Soudainement, une petite lueur de la même couleur que les spores apparaît dans vos yeux et vous avez la sensation que quelque chose a changé, sans trop savoir quoi.
► Ce tour durera 15 jours, vous pouvez poster autant de fois que vous le souhaitez ► Les sentiments que vous ressentez les uns pour les autres se retrouvent inversées : Haine Amour Mépris Admiration Indifférence Considération Protection Agressivité etc. ► Vous ne contrôlez pas les pulsions liées à ces émotions ► Pour le moment, vous ne pouvez pas reprendre le contrôle de vos émotions et votre personnage n'a pas conscience qu'elles sont inversées. Un post MJ pourra avoir lieu n'importe quand dans le tour pour vous fournir de l'aide si les bonnes choses se produisent, mais je ne vous en dirais pas plus ~
Edelweiss L. Wintenberger
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Un conte de faitsEllie x du mondeTous ces gens semblent si blessés. Si tristes. Il y en a que je ne comprends pas, qui ne semblent pas affectés par ce qu’ils disent, d’autre qui sont seulement cruels. Mais pour la plupart, j’ai seulement l’impression de voir des gens qui souffrent. Mon cœur me fait un peu mal… J’aimerai tous aller les réconforter et les libérer de ces expressions sur leurs visages mais je ne peux pas… Je ne connais personne à l’exception de Nia et sa colocataire l’entraîne à l’écart. J’ai l’impression que mes regrets ou mon acte de cruauté sont tellement dérisoires… Je baisse les yeux, mal à l’aise. J’aimerai aller voir mon amie mais si sa colocataire l’emmène loin de groupe c’est qu’elle ne veut pas être dérangée, sûrement. Je n’ose pas m’approcher et m’imposer… C’est bête mais en même temps j’ai toujours agit comme ça. Alors je vais seulement attendre que l’ambiance se calme un peu. Je ferme les yeux une seconde pour souffler et essayer de me calmer. Mon empathie va finir par me rendre malade, surtout dans un contexte autant délicat que celui là. Calme Ellie, calme.
Mon regard se fait attirer par la lumière sur le mur. Hum ? On dirait que ça trace une porte en forme d’arche. Je me sens pas vraiment rassurée à avancer encore. J’ai peur qu’on se retrouver encore face à quelque chose de plus gros que nous et qu’on ne puisse pas s’en sortir. Il y a déjà une fille de très mal en point, il faudrait qu’on lui prodigue des soins au plus vite ! Mais pour ça il fait sortir d’ici. Et pour sortir, il faut avancer.
Hésitante, les mains légèrement tremblantes, je finis par suivre le mouvement du groupe et traverser la porte. Une vague de lumière m’aveugle et je ferme les yeux avant d’essayer de m’habituer. La vache ! C’est drôlement éclairé ici !
- Alors vous êtes tous là. Enfin... presque.
La même voix qui nous a parlé à l’arrivée s’élève dans la pièce. Je regarde un peu autour de moi pour tenter de repérer quelqu’un mais Egon ne semble pas ici. Puis la jeune fille inconsciente s’agite avant de disparaître, me laissant bouche bée. Elle… Ne me dites pas qu’elle a été supprimée ? Non, c’est juste une téléportation comme tout à l’heure, pas vrai ? Mais pour l’emmener où ? Je sens la panique remonter. Cet homme peut vraiment nous désintégrer d’un claquement de doigt ? On ne va jamais sortir d’ici vivants ? Je sens ma respiration et mon cœur s’emballer. J’ai mal dans les poumons, je me sens oppressée comme si j’allais étouffer. Non... Non pas maintenant ! Je porte une main à ma poitrine en fermant les yeux, essayant de réguler ma respiration mais j’ai du mal. Je commence à avoir chaud. Bon sang ! C’est bien le moment ! Doucement, je m’assois, me penchant légèrement vers l’avant pour essayer de me stabiliser. J’ai un petit vertige. Je me sens pas bien et je sais très bien ce qui m’arrive. Ma peau pâlit. Mes mains tremblent. Je sais que je suis en train d’avoir une crise mais j’arrive pas à réfléchir. J’ai l’impression qu’on pourrait me tuer sans problème immédiatement et cette sensation ne fait qu’accroître mes tremblements. J’ai l’impression que mes pensées sont de la bouillie et que j’ai totalement oubliée comment faire pour me calmer. Il faut juste que ça passe… J’espère que ça sera rapide…
J’ai du mal à comprendre ce qui se passe autour de moi. Je crois que j’entends une voix mais elle semble très loin, hors de ma conscience. Pour le moment j’essaye juste de me concentrer sur ma respiration pour me calmer. J’ai l’impression que le temps est passé atrocement lentement. J’ai l’impression d’avoir pris des heures avant d’avoir retrouvé un semblant de stabilité. Je reprends doucement de l’air, desserrant mes doigts que j’avais serré sur mon haut. Je crois que ça va un peu mieux. Je crois que je commence à me calmer. Je lève les yeux et une petite sphère de lumière se présente devant moi. Qu’est-ce que c’est ? J’approche un doigt pour essayer de le toucher mais je crois que ça ne fait pas grand chose. Je souffle une dernière fois avant de me relever avec précaution.
J’ai loupé quelque chose ? Je regarde vaguement les gens autour de moi avec le plus grand désintérêt possible. Honnêtement qu’ils soient là ou pas est le dernier de mes soucis, j’aimerai juste sortir d’ici moi. Je souffle encore, comme pour m’assurer que ma crise est bien passée avant de soupirer. Je m’éloigne un peu. Je me fiche d’être seule ou avec le groupe mais je ne veux pas être trop près de Nia ou Ever. Je ne sais pas pourquoi mais elles me dérangent ces filles. Surtout Nia en fait. Plus je suis loin, mieux je me porte. J’observe un peu les alentours en oubliant les gens autour de moi. Il y a peut-être un moyen de sortir de là caché sur les murs ?
Dernière édition par Ellie Mayfield le Lun 14 Déc - 22:21, édité 1 fois
Ian Stevens
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Lun 7 Déc - 23:00
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Un conte de faits ▬ Event
Tout le monde partage ses regrets et ses pires moments de cruauté, pendant que le psychologue reste silencieux, se libérant progressivement de ses chaînes à mesure que tout le monde avoue. Certains ne donnent pas assez de détails pour se libérer… D’autres, peu suffisent. D’autres se trompent… Mais tout le monde finit par se dégager des chaînes qui se nourrissaient de leur énergie, tel des vampires… ou des incubes… La réponse de Krystal ne l’étonne pas. Pas de regrets, hein ? Tant mieux pour elle. Mais quand vient le tour de Wendy… Ian reste sans voix. Comment peut-elle être aussi froide… ? Sans pitié… Elle ne regrette pas son acte, elle regrette de s’être fait prendre ! Ian déglutit, passant sa main sur son visage. Il ne se sent pas bien… Il aimerait partir d’ici, se reposer… mais il a conscience qu’il ne peut pas faire machine arrière. Mais Edelweiss répond à la provocation de Wendy… Et le psychologue ne peut pas s’empêcher de sourire en coin. Il préfère ça. Il ne sera jamais pour la violence, il ne la pardonnera jamais, mais il ne lui a pas dit qu’elle devait se laisser marcher dessus non plus. Il préfère qu’elle attaque avec les mots, avec l’esprit, car c’est plus difficile de répondre. Cependant, c’est au tour d’Edelweiss de parler… Et ce qu’il entend… le rend triste. Triste d’apprendre ça dans cette situation… C’est mal… Il aurait préféré être dans son bureau, dans un cadre intime et sécurisant, pas devant toutes ses personnes qui ne sont pas concernées, ou qui pourraient se retrouver blessé par ses mots… Rédouane… Il sait de quoi elle parle… Mais ce qui le contracte encore plus… c’est la véritable cruauté…
« Je n’ai jamais vraiment dis à quel point j’allais mal et je… n’ai prévenu personne avant... chacune de mes tentatives de suicides… »
Il baisse les yeux. Il ne savait pas non plus… Il aurait dû savoir, il est son psychologue après tout, et il aurait pu être tellement plus efficace s’il avait su… Mais ce n’est pas le moment de regretter non plus. Elle est là, en vie… Et ils travaillent vraiment sur elle, pour l’aider à aller mieux. Tout va bien maintenant jusqu’à ce que…
« Je regrette d’être venue à S’Indarë... »
Ian lève des yeux surpris vers elle. Mais en réfléchissant, en repensant à tout ce qu’ils se sont dit… Il sait… Il sait pourquoi elle dit ça. Et ça l’enrage encore plus qu’elle ait dû le dire à voix haute, devant les deux personnes qui lui sont les plus chères à son cœur. C’est injuste Egon… Terriblement injuste. Il ne veut pas le combattre, il comprend ce qu’il lui est arrivé… Mais s’il continue de faire du mal à ses élèves… De cette manière… Il ne pourra plus faire marche arrière. Il regarde sa patiente… Non… Edelweiss… Cette jeune fille qui devient progressivement bien plus qu’une simple patiente. Et quand il la voit se battre contre les larmes, il meurt d’envie de franchir le cercle pour la prendre dans ses bras… Mais il se retient… Ce serait mal vu… Les derniers restant partagent leurs tares, et Ian se demande presque s’il ne serait pas judicieux d’en voir certains… dans un cadre plus professionnel… Nia… Thomas… Wendy bien sûr… Même s’il pencherait plus pour un psychiatre dans son cas… Tout le monde est finalement libéré, mais un mal enserre toujours le cœur de l’ancien incube. Tout ce qu’il vient d’apprendre… Tout ce qu’ils ont vécu… Il est fatigué… Il veut en finir vite… Et rester seul un moment. Edelweiss part rejoindre ses amies et Ian pousse un soupir, avant de s’éloigner un peu du groupe. Est-ce qu’elle regrette sa rencontre avec lui ? Qu’est-ce qu’il va leur arriver ensuite… ? Qu’est-ce qu’Egon leur réserve au juste ? À quoi vont-ils faire face… ? Quelques minutes plus tard, le psychologue relève les yeux pour finalement voir Edelweiss près de lui. Il sursaute imperceptiblement, ne s’attendant pas vraiment à la voir près de lui.
▬ Vous ne faîtes pas parti des regrets dont je parlais...
Il la regarde, surpris, quand finalement, son expression se détend pour laisser place à un sourire discret mais attendri… L’élève sur son dos devient plus légère, et il comprend qu’elle l’aide à la soulever. Alors, sans un mot, il se contente de poser sa main sur le haut de sa tête, dans une petite caresse qui veut tout dire pour lui.
« Merci… »
Mais ce moment de paix est bref, car soudainement la voix d’Egon emplit la pièce, faisant soupirer une nouvelle fois le psychologue, avant qu’il sursaute en entendant l’élève et en sentant son poids dans son dos disparaitre. Non ! Son regard se pose sur la jeune franco-allemande qui était partie rejoindre son amie et il serre la mâchoire, les mains tristement libres à présent… L’homme en colère continue de parler, et tout le monde l’écoute. Parler de pouvoir létal… de confiance… De monstre qui ne deviennent pas monstre par hasard… Ian fronce les sourcils, il sait pourquoi il dit tout cela, mais ce qu’il ne comprend pas, c’est pourquoi il a pris pour cible des élèves innocents. Puis il claque des doigts, et Ian se demande ce qu’il fait là exactement. Pourquoi est-il là ? Avec tous ces gens insignifiants ? Il n’a que faire d’eux… Et il n’a pas envie de leur parler. Et encore moins avec Edelweiss… Rien que la voir de dos l’énerve. Il s’éloigne en soupirant, partant dans son coin pour chercher un moyen de sortir d’ici. Il se fout de tout le monde, qu’ils meurent, qu’ils vivent cela ne l’importe peu, sauf peut-être Wendy… Enfin, il s’en moque ! Mais… peut-être que ça l’embêterait un peu qu’elle meure… Il part donc inspecter la pièce, content de ne plus avoir le poids de la gamine sur son dos. Merci pour ça, Egon.
Race : Panthère d'eau ◘ Pouvoir : Manipulation du son ◘
Un conte de faits
Date: 28 avril 2020
Les chaînes étaient tombés, et le silence régnait dans la pièce, en dehors de ce lapin qui semblait avoir pris la place d'un monstre. Était-ce ça, le but de l'opération ? Si nous n'avions pas réussi à nous en sortir à temps, nous aurait-il attaqués ? Ça correspondait à ce que nous avions d'Egon jusque là. J'observais mes poignets un instant en silence. J'aurais dû mal vivre ce qui venait de se passer mais… les images du cauchemar étaient plus forte, incapables de disparaître, et je n'arrivais pas à envisager pire. Pourquoi étais-je venu, déjà ? Cesser d'être dangereux pour ceux qui m'entouraient, rétablir les choses telles qu'elles devraient être, ou juste parce que je semblais destiné à me trouver dans des situations improbables dont je ne sortais qu'à moitié vainqueur ? Ce monde ne semblait pas déterminé à me laisser tranquille.
Désabusé par la situation, j'observais le lapin qui semblait s'être attaché à une des filles du groupe. C'était bizarre ça, non ? Pourquoi… pourquoi elle en particulier ? S'il s'agissait d'un nouveau piège et qu'il pouvait lui faire du mal, peut-être serait-ce mieux de l'éloigner d'elle ? Je n'avais cependant pas envie de passer pour un fou capable de se méfier d'un lapin, malgré tout ce qui nous était arrivé. Mais je gardai un œil sur l'animal ; on n'était jamais trop prudent dans ce genre d'endroit.
Une nouvelle pièce finit par s'ouvrir. Tout ça ressemblait de plus en plus à un jeu malsain dont on ne voyait pas la fin. Beaucoup trop lumineuse après tout ce qu'on vient de traverser. Je frottai mes yeux pour les rhabituer à la lumière tout en essayant de prêter attention à ce qu'il dit. Jusque là, il a toujours utilisé des énigmes, et je n'avais pas envie d'en rater une. La caméra me déconcentra malgré tout un moment.
J'observai la pièce, ne l'écoutant qu'en partie tandis que j'essayais d'analyser ce qui s'y trouvait. Un fauteuil tranquille, comme s'il nous observait depuis un trône. Plus ça allait, plus je commençais à douter qu'on se retrouverait face à lui à un moment ou un autre. Il n'avait aucune raison de venir nous fais face si son but était de nous faire souffrir. Et ces dés derrière lui… c'était quoi ? Que signifiaient ce quatre et ce six ? Était-il vraiment en train de jouer un jeu dont nous étions les plombs ? Je n'aimais pas du tout ça.
Le déplacement de la caméra me crispa un peu plus. Il avait véritablement réussi à enlever et enfermer deux des personnes les plus influentes de la communauté magique ? C'était pour leur faire du mal qu'il nous avait embarqués ici ? Alors ils devaient pouvoir nous observer, d'une façon ou d'une autre. Mais pourquoi nous ? Nous n'étions ni leurs amis, ni leur famille. N'aurait-ce pas été plus efficace ? Plutôt qu'un groupe d'inconnus… à moins qu'il n'ait une idée derrière la tête pour ça aussi…
Il soulignait les mensonges et l'hypocrisie. C'était bien ça qu'il faisait depuis le début, non ? Je fronçai les sourcils quand il claqua des doigts. Je n'aimais pas ça. Naturellement, je tournai la tête vers le lapin, mais il ne changea pas de forme. Ça ne fit que me faire me demander encore plus ce que je faisais là. Je me fichais de tous ces gens. Non, pire, ils m'insupportaient. Ils n'étaient capables de rien, aucun d'eux. Juste une bande de personnes inutiles qui n'étaient bons qu'à traîner dans mes pattes. Quant à Edelweiss… je préférais ne même pas y penser. Toujours aussi méprisable. Rien que sa façon de pousser cette fille…
Franchement, aucune de ces personnes n'avaient le moindre intérêt. Ils étaient tous… tellement pitoyables, comparés à moi. "Vous comptez servir à quelque chose au lieu de rester plantés comme des débiles ?" Ils allaient rester là jusqu'à ce que le prochain piège d'Egon nous tombe sur la tronche ? Il y avait quelque chose avec ces spores qui flottaient dans l'air, mais ils étaient tous trop occupés à se regarder de travers pour seulement y réfléchir. Rien d'étonnant que je me sois toujours senti supérieur à ce genre de personnes. Je n'aimerais vraiment pas être comme eux. Rien qu'à l'idée, ça me dégoûte.
« Quiconque sauve une vie sauve le monde entier. »
Pourquoi je le sens pas ? Pourquoi je le sens vraiment, mais alors vraiment pas ? Déjà, la pièce dans laquelle on vient d'entrer est allumée, ce qui est très mauvais signe vu que toutes les autres étaient dans le noir. Et je n'aime pas son monologue ça fait trop... trop fin. Il ne va pas tous nous tuer, quand même, si ? Enfin je... je suis immortel, donc pas moi, mais je ne suis pas sûr de pouvoir ramener tout le monde. Même en ressuscitant Krystal, je suis pas certain qu'on ait les capacités de ramener presque vingt personnes à la vie.
J'écoute son discours sans trop savoir quoi en penser. je ne suis pas d'accord avec lui. Souffrir n'oblige pas à devenir un monstre, sinon je serai parmi les pires. Le monde a été une série d'injustices envers moi, et je ne me suis pas vengé sur des innocents. Il trouve que c'est une bonne excuse, pas moi ? Le seul monstre que je sois, c'est celui que la zone m'a refilé. À part ça, tout le monde est naturellement quelqu'un dont je me...
... fous complètement. Je regarde tous ces gens dans la pièce en essayant de trouver ne serait-ce qu'une seule bonne raison d'essayer de les soigner ou de les ramener si jamais il leur arrive quelque chose mais franchement... je m'en tape. Avec un soupir, je m'éloigne du groupe pour aller m'asseoir dans un coin, adossé contre un mur. Il y en a déjà qui se battent. C'est à se demander pourquoi ça n'a pas éclaté plus tôt, en fait, vu que tout le monde a l'air de se détester. L'un des gars finit par s'adresser à tout le monde en les traitant de débile. Même ça, je m'en fiche. Je sais pas qui est ce type, mais il peut bien insulter les autres, c'est pas comme si j'en avais quelque chose à faire de tous ces gens. Ils sont juste... pas importants.
Je baille un peu avant d'appuyer ma têtte contre le mur et de fermer les yeux. Ils n'ont qu'à venir me supplier s'ils veulent que je les soigne, on verra bien si j'en ai quelque chose à faire à ce moment-là. Mais bon, je n'ai pas envie de récupérer mes pouvoirs, et je n'ai aucun intérêt pour ce groupe, alors je pense qu'ils attendront longtemps. Si personne n'arrête Egon, je resterai comme ça à jamais. Quelle importance si tous ces gens meurent dans l'opération ?
#A4CD27 Ⓒ Martel
Naomi Lawford
C |:| Actrice
Naomi Lawford
Naomi Lawford
Sexe :
Identité de genre :
Apparitions : 478
Inscription le : 26/11/2017
Né(e) le : 25/01/2001
Age : 23
Taille / Poids : 1m63 / 58kg
Nationalité : Canadienne
Situation amoureuse : En couple avec Weiss, et mes biscuits avec Juwelen
Weiss n'a vraiment pas l'air bien... En même temps, c'est beaucoup de chocs à subir pour quelqu'un qui 'était juste venue pour discuter et pour aider Egon. Franchement, s'il peut nous voir, c'est dégueulasse de sa part de rien faire contre ça, de pas l'embarquer à part pour pouvoir parler. Il peut agir, il l'a prouvé en empêchant la flèche de la toucher, alors pourquoi il reste juste planté à laisser Weiss souffrir ? Quand elle nous entraîne à l'écart pour nous parler après les révélations des chaînes, je ne peux pas m'empêcher de sentir mon cœur se serrer. Je prends doucement sa main en la regardant tendrement dans les yeux. Je sais que ce n'est pas nous qu'elle regrette, mais ça me fait tout de même de la peine qu'elle puisse avoir autant de peine à l'idée d'être venue dans cette école. Est-ce que ça devrait me surprendre, avec tout ce qui nous est tombé dessus depuis qu'on est entrées ici ? Cet endroit est une putain de malédiction. Mais sans S'Indarë, je ne l'aurais pas rencontrée. Je serais toujours une sœur toxique et étouffante qui manipulent les ficelles d'une marionnette monstrueuse et destructrice. Donc c'est un mal pour un bien. Un mal assez violent, quand même.
Je la rassure autant que je peux mais j'ai la gorge trop serrée pour parler. Finalement, elle rejoint le reste du groupe et je la suis. Nia aussi... enfin jusqu'à ce qu'elle s'arrête pour caresser le lapin qui nous a "attaqués". Enfin qui aurait dû nous attaquer, j'imagine. C'est quoi, son problème ? Elle compte fraterniser avec les bestioles de l'ennemi ? Si elle se blesse comme quand elle a mis sa main dans l'eau, je la soigne pas. Et pourquoi il se laisse faire, ce machin ? Elle a un don avec les animaux, ou quoi ? Ou alors c'est parce qu'elle s'est littéralement transformée en plante. Je me demande s'il va essayer de la bouffer. Ça nous ferait ça de moins à gérer.
Breeef, la pièce suivante finit par s'ouvrir. C'est un festival de lumière, cet endroit. Et la voix d'Egon retentit dans l'air, venant encore de nulle part. Il va jamais venir, hein ? Ça veut dire que Weiss a fait tout ce chemin pour rien ? Qu'on a subi tout ça pour rien ? Non...
- Eh, Egon ! Ramène-toi au lieu de faire le fier derrière ta caméra !
Mais soit il m'entend pas, soit il s'en fiche. En tout cas, il continue son discours et je serre les dents. Il me soule. Même la main de Weiss que je regarde attraper la mienne ne suffit pas à totalement me calmer. Il fait un discours trop long, c'est louche. Jusque là, il nous a balancés dans des épreuves avec un texte. Là, c'est comme s'il essayait de nous faire perdre du temps... J'écarquille les yeux en comprenant, un peu avant qu'il prononce sa dernière phrase et qu'il claque des doigts.
C'est quoi ces spores chelous dans l'air ? Et pourquoi elle me tient la main, elle ? on est pas amies. Sérieusement. En plus elle ose me pousser et me dire de pas la toucher.
- C'est toi qui me tenait, je te signale.
Non mais franchement, elle se fout de moi, cette fille. Je fronce les sourcils en serrant les poings. Déjà qu'elle m'énerve en temps normal à un point insupportable, mais en plus elle ose encore s'approcher d'une de mes amies. Je me demande comment Nia fait pour supporter de vivre avec elle, sérieusement. Je m'avance vers elle. Elle est gonflée, de me parler comme ça. Alors que j'approche, j'ai une impression bizarre et je me fige. C'était quoi, ça ? J'ai l'impression d'avoir entendu quelque chose. Je me tourne vers ma meilleure amie.
- T'as dit quelque chose ?
Mais je suis à peu près sûre que Nia n'a rien dit, pourtant. C'est vraiment étrange. Enfin, c'est sûrement la fatigue. Les bracelets ont quand même pompé une grosse partie de mon énergie, j'ai dû avoir un vertige chelou, rien de plus. Je ferme les yeux en passant une main sur mon visage, puis je recommence à avancer.
- Eh, Weiss ! Arrête de te coller à Wendy comme ça !
Ça m'insupporte. Pourquoi il fallait que j'aie la même amie qu'une fille comme elle ? Je jette un regard noir au gars qui ose nous prendre de haut. Bon, j'aimerais quand même pas qu'il lui arrive quelque chose. Comme pour beaucoup de personnes dans cette pièce, je m'inquiète un peu de ce qui pourrait lui arriver. Egon a l'air dangereux. En fait, si Nia courrait pas de risque à être ici, je pense que je serai juste partie. Ou j'aurais fait comme le gars là-bas et je me serai posée dans un coin en regardant les gens se démerder tous seuls à la prochaine lubie d'Egon. J'arrive finalement au niveau de Weiss et je la saisis par le col.
- Tu m'insupportes. Ca te suffit pas de vivre avec Nia, t'essayes de t'approprier Wendy maintenant ? Sérieux, arrête de te coller à mes potes, c'est pathétique à ce stade.